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INTRODUCTION
Entretien avec Gauthier Louette,
Président-directeur général de SPIE 2
Profil et implantations 4
SPIE aujourd'hui 6
Gouvernance 10
Acquisitions 11
Selection de réalisations 12
1 5
PRÉSENTATION DU GROUPE GOUVERNEMENT
ET DE SES ACTIVITÉS D’ENTREPRISE RFA
1.1 Historique 16 5.1 Les organes de direction 203
1.2 Forces et atouts concurrentiels RFA 17 5.2 Le conseil d’administration : composition, préparation
1.3 Stratégie RFA 21 et organisation des travaux 204
1.4 Marchés et position concurrentielle RFA 23 5.3 Rémunérations en avantages 218
1.5 Les activités du groupe RFA 25 5.4 Autres informations 226
1.6 Organigramme RFA 31
1.7 Recherche et Développement, brevets et licences RFA 33
1.8 Dispositif industriel et patrimoine immobilier 33
6
2 6.1
6.2
ACTIONNARIAT
Actionnariat
RFA
3 7
INFORMATIONS
PERFORMANCE
COMPLÉMENTAIRES
EXTRA-FINANCIÈRE RFA
7.1 Principales dispositions légales et statutaires 242
3.1 Présentation de la stratégie RSE 7.2 Environnement législatif et réglementaire 247
(vision, Gouvernance RSE, présentation des enjeux 7.3 Informations sur les participations 250
et objectifs) 58 7.4 Contrats importants 250
3.2 Salariés / Présentation 74 7.5 Opérations avec les apparentés RFA 251
3.3 Accords de participation et d’intéressement 78 7.6 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts
et déclarations d’intérêts 254
7.7 Documents accessibles au public 254
7.8 Personnes responsables
du Document de référence RFA 254
7.9 Responsables du contrôle des comptes RFA 255
4
ANALYSE DE L’ACTIVITÉ
ET ÉTATS FINANCIERS RFA TABLES DE CONCORDANCE 256
4.1 Analyse des résultats consolidés 82
4.2 Évènements postérieurs à la clôture 100
4.3 Tendances et objectifs 100
4.4 Comptes consolidés 101
4.5 Comptes sociaux 173
4.6 Résultats (et autres éléments caractéristiques)
de la sociéte SPIE SA au cours des 5 derniers exercices 198
4.7 Informations sur les délais de paiement
des fournisseurs 199
LES ÉLÉMENTS DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL SONT CLAIREMENT IDENTIFIÉS DANS LE SOMMAIRE À L’AIDE DU PICTOGRAMME RFA
La société SPIE SA, société anonyme de droit français, au capital identifiés ou considérés comme non significatifs par le Groupe,
social de 73 107 536,03 euros, dont le siège social est sis 10, avenue pourraient avoir le même effet négatif.
de l’Entreprise, 95863 Cergy-Pontoise, France, immatriculée sous le
Le présent Document de référence contient des informations sur
numéro d’identification 532 712 825 (RCS Pontoise) est dénommée
les marchés du Groupe et ses positions concurrentielles, y compris
la « Société » dans le présent Document de référence. L’expression
des informations relatives à la taille des marchés. Les éléments
le « Groupe » ou le « groupe SPIE » désigne, sauf précision contraire
sur lesquels sont fondées les déclarations du Groupe proviennent
expresse, la société ainsi que ses filiales et participations.
principalement d’estimations réalisées par le Groupe ainsi que
Le présent Document de référence contient des indications sur les d’études et statistiques de tiers indépendants et d’organisations
perspectives et axes de développement du Groupe. Ces indications professionnelles ou encore de chiffres publiés par les concurrents,
sont parfois identifiées par l’utilisation du futur, du conditionnel et de les fournisseurs et les clients du Groupe (en particulier, les
termes à caractère prospectif tels que « considérer », « envisager classements du Groupe par rapport à ses principaux concurrents
», « penser », « avoir pour objectif », « s’attendre à », « entend », sont fondés sur les chiffres d’affaires publiés par ceux-ci au cours
« devrait », « ambitionner », « estimer », « croire », « souhaite », de l’exercice clos le 31 décembre 2018). Certaines informations
« pourrait », ou, le cas échéant, la forme négative de ces termes, contenues dans le présent Document de référence sont des
ou toute autre variante ou terminologie similaire. Ces informations informations publiquement disponibles que la société considère
ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être comme fiables mais qui n’ont pas été vérifiées par un expert
interprétées comme des garanties que les faits et données énoncés indépendant. La société ne peut garantir qu’un tiers utilisant des
se produiront. Ces informations sont fondées sur des données, méthodes différentes pour réunir, analyser ou calculer des données
hypothèses et estimations considérées comme raisonnables par sur les segments d’activités obtiendrait les mêmes résultats. La
le Groupe. Elles sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées société ne prend aucun engagement ni ne donne aucune garantie
en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement quant à l’exactitude de ces informations. Il est possible que ces
économique, financier, concurrentiel et réglementaire. En outre, la informations s’avèrent erronées ou ne soient plus à jour. Le Groupe
matérialisation de certains risques décrits au chapitre 2 « Facteurs ne prend aucun engagement de publier des mises à jour de ces
de risques » du présent Document de référence est susceptible informations, excepté dans le cadre de toute obligation légale ou
d’avoir un impact sur les activités, la situation et les résultats réglementaire qui lui serait applicable.
financiers du Groupe et sa capacité à réaliser ses objectifs.
Certaines données chiffrées (y compris les données exprimées en
Les investisseurs sont invités à prendre attentivement en milliers ou millions) et pourcentages présentés dans le présent
considération les facteurs de risques décrits au chapitre 2 « Document de référence ont fait l’objet d’arrondis. Le cas échéant,
Facteurs de risques » du présent Document de référence. La les totaux présentés dans le présent Document de référence
réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un peuvent légèrement différer de ceux qui auraient été obtenus en
effet négatif sur les activités, la situation ou les résultats financiers additionnant les valeurs exactes (non arrondies) de ces données
du Groupe. En outre, d’autres risques, non encore actuellement chiffrées.
SPIE SA
Société anonyme au capital de 73 107 536,03 euros
Siège social : 10, avenue de l’Entreprise, 95863 Cergy-Pontoise, France
532 712 825 R.C.S. Pontoise
Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (l’« AMF ») le 17 avril 2019,, conformément à
l’article 212-13 de son règlement général. Ce document ne peut être utilisé à l’appui d’une opération financière que s’il est complété par une
note d’opération visée par l’AMF. Il a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires.
Des exemplaires du présent document de référence sont disponibles sans frais auprès de SPIE, 10, Avenue de l’Entreprise, 95863 Cergy-Pontoise, France, ainsi
que sur les sites Internet de SPIE (www.spie.com) et de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org).
Un modèle d’entreprise
solide et résilient, ancré
dans l’économie réelle
GAUTHIER LOUETTE
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SPIE
Déployer notre
réseau d’expertises
à travers l’Europe
PROFIL
WE ARE SPIE*
Leader européen indépendant des services
multi-techniques dans les domaines de l’énergie
et des communications, SPIE accompagne
ses clients dans la conception, la réalisation,
l’exploitation et la maintenance d’installations
économes en énergie et respectueuses
de l’environnement.
Nous sommes plus de 46 000 hommes et femmes
engagés pour réussir avec nos clients la transition
énergétique et numérique.
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IMPLANTATIONS 2018
2003 / AMEC 2006 / AMEC cède 2011 / Prise de contrôle 2017 / SPIE acquiert
prend le contrôle AMEC SPIE au fonds de SPIE par un consortium le groupe SAG, leader
de SPIE d’investissement composé Clayton, allemand de la fourniture
qui devient PAI Partners, Dubilier & Rice, LLC, de services
AMEC SPIE l’entreprise reprenant AXA Private Equity et de systèmes
le nom de SPIE et la Caisse de Dépôt pour les réseaux
et Placement du Québec d’électricité, de gaz, d’eau
et de télécommunications
2003 / AMEC SPIE cède sa filiale 2007 / Acquisition par SPIE 2015 / Introduction
spécialisée dans la construction, de la division ingénierie en Bourse de SPIE
Spie Batignolles, à ses dirigeants électrique d’AMEC,
rebaptisée SPIE Matthew Hall
Chiffres clés
PRODUCTION
6,7
milliards d’euros
EBITA
millions d’euros
2018
400
5 EFFECTIFS
31 décembre 2018
ACQUISITIONS
en Allemagne,
CHIFFRE
D’AFFAIRES ACQUIS
en millions d’euros 46 400 35 %
95
collaborateurs des salariés
Belgique et France de SPIE sont
actionnaires
PRODUCTION
par segment de reporting 2018
(proforma)
%
%
32 38 %
France
23 Germany and
Central Europe
7% North-Western
Europe
Oil & Gas
and Nuclear
Campagne européenne
des résultats 2018
Lire le communiqué
de presse des
résultats 2018.
17 %
marchés
Energies
Favoriser la transition
énergétique à travers
le monde
28 % e-fficient
• Extraction et production
d’hydrocarbures buildings
• Cycle nucléaire et production
d’énergie
19 % Optimiser la performance
immobilière dans la durée
• Énergies thermiques • Installations électriques
et renouvelables et climatiques à haute
• Réseaux de transport et performance énergétique
de distribution de l’électricité • Systèmes d’information
et de communication
• Systèmes de contrôles
et de sécurité
• Services multi-techniques
énergétiques
%
28 34 %
20% 18%
domaines
d’excellence Information
& Communications
Technical
Facility
Mechanical
& Electrical
Transmission
& Distribution
Technology Services Management Services Services
(ICT) (Tech FM) (M&E) (T&D)
Un accompagnement
sur tout le cycle de vie
des installations NEW FACILITIES 17 %
de nos clients
• Ingénierie
et approvisionnement
• Installation
ASSET SUPPORT 83 % • Conseil et design
• Remplacement
• Mises à niveau
et modifications
• Maintenance et services
Indicateurs extra-financiers
ACHATS RESPONSABLES
100 %
des achats réalisés
ACTIONNARIAT SALARIÉ
FOCUS / L’opération SHARE FOR YOU 2018
a été un succès avec plus de 6 000 employés
ayant souscrit des actions, particulièrement
parmi les nouveaux collaborateurs du Groupe.
35
avec les fournisseurs Au total, ce nouvel apport à des conditions
stratégiques du Groupe
ont été évalués % préférentielles représente 21 millions d’euros.
sur leur performance RSE,
une priorité de SPIE.
des salariés de SPIE
sont actionnaires
de leur entreprise,
alors que le taux minimum
requis par l’indice FAS IAS
est de 15 %.
FOCUS / Inscrite dans la politique
RSE du Groupe, la démarche
« achats responsables » repose
sur plusieurs objectifs ambitieux :
40 % des dépenses doivent
être évaluées par un organisme
indépendant et externe et 100 %
des acheteurs doivent être formés
à l’éthique des affaires.
Économie
Environnement
VÉHICULES
593
véhicules électriques
et hybrides dans la flotte BILAN CARBONE
du Groupe, avec un taux
227
moyen d’émissions CO2
de 122g/Km pour le parc
renouvelé dans l’année. g
FOCUS / En Suisse, un pays fortement de CO2 par euro de chiffre d’affaires
engagé dans la mobilité durable,
SPIE dispose de la plus grande flotte chez SPIE (scopes 1 et 2),
de véhicules fonctionnant au gaz naturel/ soit la mesure de l’intensité carbone
biogaz. La filiale helvétique compte du Groupe, en 2017.
économiser 21 tonnes de CO2
sur la durée d’exploitation
de ses 30 véhicules Seat Leon et réduire
fortement les émissions nocives, FOCUS / De l’efficacité énergétique au captage
comme les particules fines et les NOx. et au stockage du carbone, les métiers de SPIE
contribuent largement à améliorer le bilan carbone
de ses clients. En Allemagne, les solutions
déployées en 2018 leurs ont ainsi permis
d’économiser quelque 200 000 tonnes de CO2.
6,3
RECRUTEMENT
PARITÉ FEMMES-HOMMES
15 %
de femmes parmi les cadres
chez SPIE, dans le cadre
d’une politique globale
de féminisation des effectifs.
Gouvernement d'Entreprise
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION EST ACTUELLEMENT COMPOSÉ DE 10 MEMBRES :
Poursuivre le déploiement
de notre réseau de proximité
Alors que la consolidation du marché s’accélère dans les services multitechniques,
SPIE a réalisé cinq nouvelles acquisitions en Belgique, France et Autriche :
une opération qui lui permet de poursuivre l’extension de son réseau européen
de proximité, le plus important de sa profession.
Acquisitions
En Europe, cinq sociétés régionales de proximité
ont rejoint SPIE durant l’année, pour un chiffre Systemat – 70 M€
d’affaires acquis de 95 millions d’euros. Belgique
Actif en Belgique
et au Luxembourg,
le groupe Systemat
est un prestataire global
de solutions informatiques
liées à la gestion
Siétar & Vti – 6 M€ des équipements,
France des logiciels
et des nouveaux outils
Société bretonne implantée à Pluneret sur le marché
dans le Morbihan, Siétar est experte des technologies
en tuyauterie et chaudronnerie industrielle de l’information
pour les process liquides, auprès et de la communication (ICT).
des entreprises de l’industrie agroalimentaire.
Buchet – 13 M€
France FLM Freileitungsmontagen
GmbH – 4 M€
Principalement active Autriche
dans la région Provence-
Alpes-Côte d’Azur Basée à Lienz en Autriche
et bénéficiant et opérant principalement
d’un fort ancrage local, en Allemagne, FLM est spécialisée
Buchet est une société dans la mise à disposition
spécialisée de monteurs de lignes électriques
dans l’installation aériennes haute tension.
électrique auprès
du secteur tertiaire
et du logement.
Fluigetec – 2 M€
France
Basée à Pierrelatte dans la Drôme, Fluigetec
est spécialiste de l’installation, du contrôle
et de la maintenance des réseaux de distribution
de gaz en milieu industriel, avec un savoir-faire
spécifique dans le secteur nucléaire.
Sélection
de réalisations
Information
& Communications Technology Ville hyperconnectée
hyperc
Le déploiement
éploiem
- France
d’une solution dite hyperconvergée
Services (ICT) pour le
l stockage
k et la sauvegarde
et la sauvegarde des données municipales
municipales,
marque une nouvelle étape dans la stratégie digitale
d’Issy-les-Moulineaux.
Technical
Facility Management Site tertiaire
tertiair complexe - Allemagne
Commerzbank
mmerzba compte sur l’expertise de SPIE
(Tech FM) pour continuer
pour continuer
i à améliorer la gestion globale
de son site central de Francfort,
l’une des plus importantes salles de marchés en Europe.
Mechanical
& Electrical Services Hornsea
nsea Pr
Sur le
Project One - Royaume
e plus grand
g parc éolie
o -Uni
éolien offshore du monde,
(M&E) SPIE
Ea a été
été
é é choisie
h par Wilto
Wilton Engineering Services (WESL)
pour installer les équipements électriques et mécaniques
de 20 turbines éoliennes.
Inte
ervention sur site - Allemagne Énergie
ergie d’avenir
d - France Laboratoire
borato sous contrôle - Royaume-Uni
Afin de poursuivre ses activités durant Sur le site international
i d’ITER Au Pirbright
Pirbrig Institute, centre d’excellence mondial
l rénovation
la é de son laboratoire à Cadarache,
à Cadarache
d h SPIE associe en recherche
h et surveillance
et surveillance de maladies virales
et de ses bureaux de Hambourg, ses expertises tertiaires, industrielles transmissibles de l’animal à l’homme, le nouveau
Philips Healthcare a choisi avec SPIE et nucléaires pour une maintenance laboratoire respecte les normes de sécurité
une approche innovante : l’infrastructure optimale des bâtiments les plus strictes. SPIE a coordonné l’ensemble
du bâtiment est entièrement dissociée et infrastructures. des installations, services et équipements,
des systèmes d’alimentation complexes, y compris un système d’éclairage intelligent
sans aucune interruption de la recherche reproduisant le lever et le coucher du soleil
en radiologie, ni de la production pour l’élevage de volailles.
des technologies médicales.
© NewCold
1.1 HISTORIQUE
La Société Parisienne pour l’Industrie des Chemins de Fer et des le Groupe a annoncé, en décembre 2018, la signature d’un accord
Tramways a été créée en 1900 et a été renommée Société Parisienne avec Royal Boskalis Westminster N.V. (« Boskalis ») pour la cession
pour l’Industrie Électrique (SPIE) en 1946. En 1968, la Société de de son activité de cablage sous-marin en Allemagne ; cette activité
Construction des Batignolles (fondée en 1846) et SPIE ont fusionné constituant la majeure partie de la division Gas & Offshore acquise
sous l’appellation SPIE Batignolles. Le principal actionnaire de SPIE avec SAG en mars 2017. Sous réserve de la réalisation des conditions
Batignolles était alors le Groupe Empain, qui devint par la suite le usuelles, cette transaction devrait être finalisée au cours du premier
Groupe Empain-Schneider. trimestre 2019.
En 1997, Empain-Schneider a vendu SPIE Batignolles à ses salariés Parallèlement, le Groupe a poursuivi sa croissance externe en tant
et à une société britannique, AMEC, spécialisée dans l’ingénierie, que fournisseur indépendant de services multitechniques grâce à
la gestion de projet et le conseil. En 1998 SPIE Batignolles a l’acquisition d’autres sociétés présentes dans son secteur d’activité,
été renommée SPIE ; elle intervenait alors dans trois secteurs telles que Matthew Hall et Controlec en 2007, au Royaume-Uni et aux
d’activités : (i) SPIE Batignolles, spécialisée dans le marché de la Pays-Bas. Plus récemment, le Groupe a réalisé plusieurs acquisitions
construction ; (ii) SPIE Enertrans, spécialisée dans le transport/trafic en Europe du Nord-Ouest, Allemagne et Europe Centrale. Ainsi, le
ferroviaire et le marché de l’énergie et (iii) SPIE Trindel, spécialisée Groupe a acquis en 2012 les sociétés néerlandaises Klotz B.V. et
dans l’ingénierie électrique et les services locaux. Gebr. Van der Donk, respectivement pour renforcer sa position dans
les services multitechniques du bâtiment et sur le marché des
En 2003, AMEC a racheté les parts des actionnaires minoritaires et
réseaux câblés. En 2013, le Groupe a acquis la branche d’activités
SPIE est ainsi devenue la division Europe Continentale d’AMEC, sous
IS&P (installation, maintenance et gestion des infrastructures de
la dénomination AMEC SPIE. La même année, AMEC SPIE a continué
communication pour data et voix et pour les data center – centres
à développer son activité pétrolière grâce à l’acquisition d’Ipedex et a
de données) de l’opérateur néerlandais KPN, lui permettant ainsi
cédé SPIE Batignolles, filiale spécialisée dans la construction, à ses
de renforcer ses activités et sa présence aux Pays-Bas. En outre,
dirigeants. En 2006, AMEC SPIE a été vendue au fonds PAI partners.
le Groupe a acquis, la même année, les activités Service Solutions
Depuis lors, le Groupe exerce son activité sous la dénomination SPIE.
d’Hochtief (services multitechniques), faisant de l’Allemagne le plus
En août 2011, un Consortium composé d’un fonds d’investissement
grand marché du Groupe hors de France.
géré par Clayton, Dubilier & Rice, LLC, d’un fonds d’investissement
géré par Ardian (anciennement AXA Private Equity) et la Caisse de En mai 2015, dans le cadre d’une augmentation de capital d’un
Dépôt et Placement du Québec a pris le contrôle de la Société pour montant total d’environ 700 millions d’euros, SPIE a été introduite
un montant d’environ 2,1 milliards d’euros. en Bourse et ses actions ont été admises à la négociation sur le
compartiment A du marché réglementé d’Euronext Paris.
À partir de l’année 2002, le Groupe a recentré sa stratégie pour
devenir un des leaders sur le marché des services multitechniques. En mars 2017, le Groupe a réalisé l’acquisition du groupe SAG, un
Entre 2002 et 2006, le Groupe a vendu ou abandonné cinq de ses leader allemand de la fourniture de services et de systèmes pour
activités, notamment ses activités dans la branche de génie civil (en les réseaux d’électricité, de gaz, d’eau et de télécommunications. Le
2002), le marché français de la construction (en 2003), le marché Groupe a financé cette acquisition par un emprunt obligataire d’un
des projets énergétiques (en 2004), des pipelines (en 2006) et celui montant de 600 millions d’euros. Les obligations sont admises aux
du rail (en 2007). Le Groupe poursuit cette politique de cession négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris.
de ses activités n’entrant plus dans son cœur de métier. À titre
SPIE a principalement, en France et à l’étranger une activité de
d’exemple, en juillet 2011, le Groupe a cédé ses filiales espagnoles,
société holding détenant des participations financières sous quelque
en juillet 2015 ses activités en Grèce opérées par la société SPIE
forme que ce soit (minoritaires ou majoritaires) dans des sociétés et
Hellas SA, en novembre 2015 sa filiale en Hongrie SPIE Hungaria
entreprises françaises et étrangères. Au 16 avril 2019, la capitalisation
Kft et en juillet 2016 sa filiale portugaise TECNOSPIE SA. En 2018,
boursière de SPIE s’établit à plus de 2,5 milliards d’euros.
le Groupe a également cédé ses activités au Maroc. Par ailleurs,
1
Le Groupe est le leader européen indépendant des services multitechniques (génie électrique, mécanique et climatique
et des systèmes de communication) (1). Le Groupe est également un acteur majeur des services techniques spécialisés
dédiés au secteur Pétrole-Gaz et à celui de l’énergie nucléaire.
1.2.1 UN LEADER EUROPÉEN DES SERVICES ses services et d’accompagner ses clients au niveau local, régional
MULTITECHNIQUES et international. En outre, de par sa taille, le Groupe dispose d’un
pouvoir de négociation plus étendu vis-à-vis de ses fournisseurs,
lui permettant de réaliser des économies d’échelle dans le cadre
de sa politique d’achats.
LE LEADER EUROPÉEN INDÉPENDANT DES SERVICES
MULTITECHNIQUES (1)
UNE OFFRE DE SERVICES MULTITECHNIQUES
Le Groupe fournit des services multitechniques dans les domaines
CONCENTRÉE SUR DES ACTIVITÉS À FORTE TECHNICITÉ
du génie électrique, mécanique et climatique et des systèmes de
communication, ainsi que des services spécialisés liés à l’énergie. Grâce à l’expertise de ses équipes, le Groupe offre à ses clients des
Le Groupe se distingue des autres principaux acteurs des services prestations de services critiques pour leurs activités et concentrées
multitechniques en ce qu’il opère ses activités de manière sur les services à forte technicité, telles que la maintenance et
indépendante par rapport à un groupe impliqué dans l’énergie, le génie la gestion de data centers dans le secteur bancaire ou encore la
civil, la construction ou les activités de concession. Historiquement, maintenance et le support à l’exploitation de plateformes off-shore
le Groupe a en effet fait le choix de concentrer ses activités sur les dans le secteur pétrolier. Les prestations du Groupe couvrent
services multitechniques et a progressivement étendu sa présence l’ensemble du cycle de vie des installations de ses clients (allant
géographique et élargi sa gamme d’offre de services. L’homogénéité de la conception et de l’installation aux services de maintenance et
de son portefeuille d’activités, sa cohérence et sa concentration sur de support à l’exploitation), dans les domaines du génie électrique,
les services multitechniques lui ont permis de se focaliser avec mécanique et climatique et des systèmes de communication, ainsi
succès sur le développement de ces activités et le renforcement de que dans les domaines spécialisés de l’énergie.
leur rentabilité, en s’appuyant sur des collaborateurs directement
associés à la réussite de cette stratégie. En outre, l’indépendance
vis-à-vis d’un groupe plus étendu, tout en lui donnant une grande UNE OFFRE DE SERVICES TECHNIQUES S’APPUYANT
flexibilité opérationnelle, lui permet d’affecter ses cash-flows au SUR UN RÉSEAU LOCAL DENSE
développement cohérent de ses activités. Le Groupe offre ses services en s’appuyant sur un réseau local
dense de plus de 800 sites dont l’essentiel se situe dans six pays
UNE OFFRE DE SERVICES MULTITECHNIQUES principaux (la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas,
la Belgique et la Suisse). Le Groupe considère que, dans le secteur
DE PREMIER PLAN SUR LES MARCHÉS EUROPÉENS
des services multitechniques, les prestations doivent s’adapter
LES PLUS ATTRACTIFS
aux besoins spécifiques de chaque client, et que la proximité est
Le Groupe est le leader européen indépendant des services essentielle pour comprendre et anticiper les besoins du client et
multitechniques (1), avec un positionnement stratégique axé sur les délivrer ainsi des services de qualité dans des délais très courts.
régions où la structure du marché et les dynamiques de croissance En outre, le Groupe estime que sa large présence dans certains
correspondent à son modèle économique et permettent d’atteindre pays conjuguée à une approche globale du client, lui permettent de
des positions de premier plan. À la date du présent Document de répondre à la tendance croissante des grands clients à externaliser
référence, le Groupe est le premier acteur indépendant en France, les services techniques complexes n’entrant pas dans leur cœur
dans un marché caractérisé par la coexistence de grands acteurs de métier auprès de prestataires capables de prendre en charge
nationaux et d’un grand nombre d’acteurs locaux (1). En outre, le l’ensemble de leurs implantations, ainsi qu’aux attentes de ces clients
Groupe bénéficie d’une présence solide en Allemagne (renforcée en termes de qualité et de services offerts. Une forte présence locale
en 2017 par l’acquisition du groupe SAG), aux Pays-Bas, en Belgique, est également un facteur essentiel de performance et d’efficacité
au Royaume-Uni et en Suisse, marchés sur lesquels il estime faire permettant au Groupe d’optimiser et d’accroître ses ressources.
partie des principaux acteurs (1).
Sa forte présence sur les marchés européens et son offre de services UNE MARQUE FORTE ET UNE EXPERTISE TECHNIQUE
multitechniques de premier plan devraient permettre au Groupe (i) RECONNUE, PORTÉES PAR DES ÉQUIPES
de se différencier des acteurs locaux, le mettant ainsi en position TRÈS QUALIFIÉES, MOTIVÉES ET ASSOCIÉES
de participer à la consolidation du secteur, et (ii) d’accroître ses AUX PERFORMANCES DE L’ENTREPRISE
parts de marchés notamment auprès des clients internationaux à
la recherche de prestataires de services pour l’ensemble de leurs Fort d’une expérience de plus de 100 ans, le Groupe considère
implantations européennes, en répondant à leurs besoins croissants bénéficier auprès de ses clients d’une forte image de marque et
d’expertise multi-technique. Le Groupe est en mesure de fournir d’une réputation de grande qualité de service. Son offre de services
est soutenue par des équipes qualifiées et motivées. Le niveau de
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
qualification de ses employés lui permet de fournir des services à Par ailleurs, le modèle économique du Groupe vise à favoriser les
valeur ajoutée. petits projets faisant parfois partie de contrats-cadre plus importants
et pluriannuels et éviter les grands contrats ponctuels qui présentent
Le Groupe a notamment mis en place plusieurs centres de formation
un niveau de risque plus élevé.
afin de partager son expertise technique à travers ses différentes
filiales et de l’exploiter dans l’ensemble des secteurs constituant Enfin, le modèle économique du Groupe, ainsi que la diversification
son corps de métier et des pays dans lesquels il est présent. Il de son portefeuille de clients et des marchés sur lesquels il opère,
associe également étroitement ses collaborateurs aux résultats de lui ont historiquement apporté une protection dans les périodes
l’entreprise en s’appuyant notamment sur un actionnariat salarié fort de ralentissement économique touchant un segment d’activité ou
(plus de 6 000 salariés du Groupe ont participé à l’augmentation de une zone géographique sur lesquels il opère. Au titre de l’exercice
capital qui leur était réservée en 2018) et une politique de recours clos au 31 décembre 2018, les 10 premiers clients du Groupe
à des rémunérations variables étroitement liées à la performance représentaient ainsi seulement 17 % de sa production consolidée.
financière de l’entreprise (EBIT et cash-flows de l’unité opérationnelle En outre, les relations du Groupe avec ses clients les plus importants
considérée) mais également à la performance du Groupe en matière se répartissent sur différents contrats, segments d’activité et zones
de sécurité. géographiques, diminuant ainsi sa dépendance commerciale.
Le Groupe considère que son large portefeuille de clients
UNE PRÉSENCE STRATÉGIQUE DANS DES SEGMENTS (comprenant plus de 25 000 clients), sa concentration limitée sur
SPÉCIALISÉS DE L’ÉNERGIE, À FORTE CROISSANCE des marchés spécifiques, ses relations durables avec ses clients,
ET MARGES ÉLEVÉES l’importance de ses contrats de maintenance ainsi que la taille
limitée des commandes moyennes, lui permettent de bénéficier
Le Groupe est présent dans le secteur des services techniques aux d’un modèle économique diversifié et d’être bien positionné afin de
opérateurs de l’énergie qui constitue un marché attractif bénéficiant générer des revenus récurrents et, comme il l’a démontré au cours
d’un fort potentiel de croissance à long terme. Il y a considérablement des dernières années, de faire face efficacement aux périodes de
renforcé sa présence en 2017 avec l’acquisition du groupe allemand ralentissement économique.
SAG. Le Groupe considère par ailleurs être l’un des acteurs mondiaux
majeurs dans ses marchés de référence du secteur du pétrole et du
gaz (1), pour lequel il fournit des prestations de services à forte
technicité et critiques pour les activités de ses clients (notamment 1.2.3 LA MISE EN ŒUVRE DE PROCÉDURES
le support à l’exploitation et la maintenance des installations ET CONTRÔLES STRICTS AFIN
pétrolières et le développement des compétences et la formation DE S’ASSURER DE LA FORTE
des équipes pour le compte de ses clients). Dans l’industrie du
PERFORMANCE DES ÉQUIPES
nucléaire, les prestations de services proposées par le Groupe
couvrent l’ensemble du cycle de vie des centrales nucléaires. Le
DE MANAGEMENT LOCALES
Groupe estime être parmi les principaux acteurs en France des
services spécialisés à cette industrie (1), qui bénéficie de facteurs de Avec plus de 800 sites, principalement concentrés dans six
croissance à long-terme, en raison notamment de la décision principaux pays, le Groupe opère ses activités à travers un réseau
annoncée de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires local dense en mettant en œuvre des procédures communes afin
existants et d’un environnement de plus en plus complexe et de s’assurer de la cohésion et de la forte performance des équipes
réglementé nécessitant l’intervention d’un personnel hautement locales de management. La direction du Groupe veille étroitement au
qualifié et expérimenté. déploiement et à la mise en œuvre de ces procédures ; en particulier
lors de l’intégration de nouvelles sociétés, le Groupe s’assure de
la mise en œuvre, au sein des entités nouvellement acquises, des
pratiques qui lui sont propres, notamment une gestion proactive des
1.2.2 UN MODÈLE ÉCONOMIQUE FONDÉ risques par la mise en place de procédures financières communes,
SUR DES REVENUS RÉCURRENTS de contrôles des équipes de direction locales et des systèmes
développés de reporting.
Le Groupe a développé une large gamme de services techniques Le Groupe a développé des pratiques standardisées, notamment
intégrés afin de répondre aux besoins de clients très divers opérant en matière de gestion du besoin en fonds de roulement et du mode
sur différents marchés, en mettant en place un modèle économique de facturation, dans tous ses pays d’implantation. Grâce à une
de croissance axé sur la génération de revenus récurrents offrant structuration rigoureuse des contrats ainsi qu’à des procédures de
une forte visibilité. facturation strictes, le Groupe assure un recouvrement efficace de ses
Reconnu pour la qualité et la fiabilité de ses services, le Groupe créances, contribuant ainsi à la génération de flux de trésorerie élevés.
a noué avec ses clients des liens de confiance qui lui permettent La stratégie du Groupe vise à mettre l’accent sur la flexibilité, la
de bénéficier d’une multitude de relations commerciales de longue prise de décision au niveau local et la responsabilité des directions
durée ainsi que d’une rétention élevée de ses clients. En outre, les d’activités, afin de s’adapter aux conditions propres à chaque marché
prestations de maintenance, généralement associées aux services et saisir efficacement les opportunités de développement, tout en
d’intégration proposés, lui offrent une forte visibilité sur l’évolution s’appuyant sur les pratiques et l’expertise partagées par l’ensemble
de ses revenus, avec des contrats généralement conclus pour des du Groupe. Ainsi, sous le contrôle de la Direction générale du Groupe,
périodes de trois ans ou d’un an mais avec tacite reconduction. Les les équipes de management locales sont habilitées et incitées à se
prestations de maintenance ont représenté, pour l’exercice clos le concentrer sur leurs marchés locaux et rechercher les opportunités
31 décembre 2018, environ 56 % de la production consolidée du d’acquisition (selon des critères précis et des limites strictes définis
Groupe. Le développement des contrats de maintenance constitue au niveau du Groupe) et sont directement responsables de la réussite
ainsi un élément clé du modèle économique du Groupe. de l’intégration au Groupe de ces nouvelles acquisitions.
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
La compétence et l’expérience de ses équipes de management grandissantes concernant les changements climatiques, les
au niveau local ont permis au Groupe de développer une culture
d’entreprise fondée sur une forte performance et une stricte gestion
des risques et veillant à récompenser le travail d’équipe, le mérite
autorités locales et nationales, les entreprises clientes et les
consommateurs en général sont de plus en plus attentifs à une
consommation d’énergie socialement responsable. Le Groupe
1
et les initiatives individuelles par des mécanismes incitatifs pour estime que les nombreuses solutions techniques qu’il propose ainsi
les collaborateurs. Le Groupe estime que cette profonde culture que les offres de services innovantes qu’il développe, notamment
de management au niveau local, favorisant l’engagement des dans le domaine de l’énergie nucléaire, de la production d’énergie
salariés à tous les niveaux de la hiérarchie, est essentielle pour la renouvelable, de l’installation et la rénovation d’infrastructures, des
mise en œuvre de sa stratégie et l’atteinte de ses objectifs (voir le systèmes énergétiques intelligents et d’optimisation des systèmes de
paragraphe 1.3 du présent Document de référence). communication, maximisent l’efficacité énergétique et les économies
d’énergie. Le Groupe dispose en outre d’une expertise reconnue
s’agissant des services techniques nécessaires à l’amélioration de
l’efficacité environnementale. Il considère ainsi être bien positionné
1.2.4 DES FACTEURS DE CROISSANCE pour profiter du fort potentiel de croissance de l’« économie
STRUCTURELLE À LONG TERME verte », avec des clients pour lesquels l’efficacité énergétique et le
SUR LESQUELS CAPITALISER développement durable sont une réelle préoccupation.
Le tableau ci-après présente les acquisitions ciblées dites bolt-on réalisées par le Groupe depuis 2006 :
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Conduit par une équipe dédiée et expérimentée s’appuyant sur (ii) le renforcement de son offre pour les entités opérationnelles
une implication forte des équipes locales dans l’identification et existantes et (iii) l’acquisition de plateformes disposant d’une masse
l’intégration des entités acquises, le Groupe se concentre sur (i) le critique suffisante afin d’assurer la poursuite du développement sur
développement de la densité géographique de ses implantations, les marchés où il n’a pas encore de présence locale.
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
La réalisation et le succès de la politique de croissance externe du de procédures financières et de reporting ainsi qu’à améliorer la
Groupe sont favorisés par sa connaissance approfondie des marchés performance financière, en particulier en matière de génération
et de ses différents acteurs, qui lui ont notamment permis de réaliser de cash-flows d’exploitation. Fort de sa capacité à intégrer avec
la majorité de ses acquisitions de gré-à-gré (et non dans le cadre succès les acquisitions réalisées et à identifier précisément les
de processus compétitifs), ainsi que de disposer d’un réservoir de opportunités potentielles d’acquisitions, le Groupe considère qu’il est
cibles clairement identifiées et constamment mis à jour. En outre, bien positionné pour saisir les opportunités de croissance externe
la génération de cash-flows disponibles élevés a permis au Groupe et participer encore plus activement à la consolidation du secteur.
d’autofinancer l’essentiel de sa croissance externe au cours des
En mars 2017, le Groupe a franchi une nouvelle étape dans sa
trois dernières années.
politique de croissance externe et de développement de sa présence
Depuis 2007, le Groupe a démontré sa capacité à intégrer rapidement en Allemagne et en Europe Centrale avec l’acquisition du groupe SAG,
et efficacement ses acquisitions et à améliorer l’efficacité leader allemand de la fourniture de services et systèmes pour les
opérationnelle post-acquisition avec une capacité éprouvée à mettre réseaux d’électricité, de gaz, d’eau et de télécommunications (voir
en œuvre systématiquement ses pratiques standardisées en matière le paragraphe 4.1.3 du présent Document de référence).
Indicateur de performance 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Production(en millions d’euros) 2 652 3 116 3 625 3 664 3 661 3 984 4 115 4 563 5 220 5 264* 4 941* 6 127 6 671
EBITA (en millions d’euros) 97 129 166 197 220 243 262 298 334 353* 342* 388 400
Ratio de cash conversion (en %) N/A 176 156 96 124 106 100 110 102 105 122 102 116
* Retraitements en application de la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » (voir la note 11 de l’annexe aux comptes
consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 inclus au paragraphe 4.4.1 du document de référence 2018).
Cette performance du Groupe a pu être réalisée notamment grâce 1.2.7 UNE CULTURE D’ENTREPRISE
à (i) une gestion volontariste de son portefeuille d’activités, qui lui SOLIDE, SOUTENUE PAR UNE ÉQUIPE
a permis de se concentrer sur les segments de marché les plus
attractifs et profitables, (ii) une optimisation permanente de son
DIRIGEANTE TRÈS EXPÉRIMENTÉE
organisation, notamment grâce à la simplification de la structure
Le Groupe est dirigé par une équipe composée, outre le Président-
hiérarchique du Groupe, (iii) un renforcement du maillage de
directeur général, de 12 membres du Comité Exécutif ayant une
son réseau, lui permettant d’offrir une plus large couverture à
solide expérience dans l’industrie des services multitechniques.
ses clients et d’accroître sa réactivité face à la demande locale,
Sous l’impulsion de cette équipe, le Groupe a développé une culture
ainsi que sa productivité, (iv) une politique de benchmarking de
d’entreprise forte s’appuyant sur des fondamentaux solides,
performance stricte au sein de chacune des filiales du Groupe,
incluant :
(v) une organisation des achats plus performante, (vi) une grande
adaptabilité de sa base de coûts, ainsi qu’à (vii) une politique de ● des équipes étoffées de managers locaux, opérationnels comme
croissance externe volontaire et efficace qui lui a permis de prendre fonctionnels, soutenues par des salariés très qualifiés disposant
pied dans des nouveaux marchés et régions et enrichir son offre. d’expertises techniques reconnues à tous les niveaux ;
En outre, le secteur des services multitechniques dans lequel le ● l’importance accordée au développement professionnel et à la
Groupe opère est caractérisé par des dépenses d’investissement sécurité. La mise en place de formations institutionnalisées et la
en immobilisations limitées. Grâce à sa politique financière reconnaissance des compétences et des meilleures procédures
historiquement axée sur la rentabilité et le maintien d’un besoin santé/sécurité, assurent ainsi un environnement de travail
en fonds de roulement négatif, le Groupe estime qu’il bénéficie favorable et un niveau élevé de fidélisation des salariés par
d’une génération de cash-flows élevés, qui lui a permis de réduire rapport aux concurrents ; et
rapidement son ratio d’endettement et lui permettra à l’avenir de ● un alignement des intérêts avec les salariés (dont environ 34 %
poursuivre sa stratégie de croissance externe créatrice de valeur. sont actionnaires de la Société), associé à une politique globale
d’intéressement de tous les salariés, participant à la construction
d’une vision commune de la stratégie et des objectifs du Groupe.
Le Groupe estime que l’expérience et la connaissance du secteur
de son équipe dirigeante, les compétences de ses équipes locales
et leur capacité de réaction, contribueront à la mise en œuvre d’une
stratégie de croissance créatrice de valeur pour le Groupe.
1
Le Groupe concentre son développement et son offre sur quatre ciblées dites bolt-on, principalement en Europe, comme il a pu le faire
thèmes stratégiques : Smart city, qui couvre l’aménagement au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018 avec par exemple,
« intelligent » des villes, notamment en terme d’infrastructures de les acquisitions de la société Systemat en Belgique, spécialiste
communication, de mobilité, d’équipements collectifs et de sécurité ; de la gestion d’équipements, de logiciels et d’infrastructures ICT
E-fficient buildings, qui couvre une offre de services en performance et de Buchet, une société spécialisée dans l’installation électrique
énergétique allant de la conception à l’exploitation et la maintenance et principalement active dans la région Provence-Alpes-Côte
de bâtiments basse consommation ; Energies, qui couvre les services d’Azur (France). Enfin, dans certains cas, le Groupe peut réaliser
offerts par le Groupe dans les domaines de l’énergie, notamment des acquisitions plus structurantes afin de renforcer sa présence
l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables mais aussi le internationale ou sa présence dans certains secteurs d’activités, à
pétrole-gaz ; et Industry services, qui couvre les différents domaines l’image de l’acquisition en 2017 du groupe SAG, leader allemand de la
des services à l’industrie. fourniture de services et de systèmes pour les réseaux d’électricité,
de gaz, d’eau et de télécommunications.
Fort de son expertise dans chacune de ses activités, le Groupe
articule sa stratégie autour des principaux axes suivants :
Accompagner le développement de l’« économie verte »
Le Groupe entend accompagner et bénéficier du développement de
(I) CAPITALISER SUR LES FACTEURS STRUCTURELS l’« économie verte », favorisé par l’augmentation à long terme du
DE CROISSANCE À LONG TERME prix de l’énergie et les préoccupations nationales et internationales
en matière de changement climatique, qui poussent les entités
Capitaliser sur les opportunités de croissance publiques et privées à mettre en œuvre des systèmes d’optimisation
sur ses marchés clés de la dépense énergétique. Il est ainsi fortement mobilisé sur les
Fort de la qualité de ses offres de services intégrés et de sa position problématiques d’efficacité énergétique et d’économies d’énergies.
de leader européen indépendant (1), le Groupe entend capitaliser sur Le Groupe souhaite se concentrer sur les services visant à
les opportunités de croissance attractives offertes sur les différents valoriser les biens immobiliers de ses clients, diminuer leur
marchés sur lesquels il opère. Le Groupe entend notamment profiter facture énergétique et répondre à leurs enjeux de développement
de la tendance croissante à l’externalisation des services techniques durable. Il continuera ainsi à développer ses expertises dans des
dans le secteur industriel et commercial par les entreprises domaines de pointe comme l’efficacité énergétique, les réseaux
soucieuses de réduire la part de leurs coûts fixes, d’augmenter la électriques intelligents, ou encore les systèmes d’information et de
visibilité sur leurs budgets de maintenance et de limiter les travaux communication permettant de travailler ensemble tout en limitant
coûteux et risqués de maintenance internes. les déplacements.
Par ailleurs, le Groupe poursuit la diversification de ses activités. En outre, avec l’essor des énergies renouvelables, le Groupe
Cette diversification couvre d’abord les marchés finaux visés par le continue de développer une offre de services dans les domaines
Groupe afin d’étendre encore son champ d’intervention. Ainsi, avec le de l’hydroélectricité, du solaire ou encore de l’éolien, mais aussi de
recours croissant à la technologie dans l’équipement des bâtiments, techniques comme la méthanisation et la combustion des déchets.
notamment en ce qui concerne l’automatisation, les dispositifs de
sécurité et de confort communicants et l’efficacité énergétique, Capitaliser sur les tendances sectorielles dynamisant
le Groupe se positionne sur l’externalisation accrue des services les segments de spécialité
techniques rendue nécessaire par la complexité des installations.
Dans le secteur nucléaire, le Groupe s’est vu attribuer en 2016
Le Groupe souhaite également bénéficier du développement de la et à l’issue d’un processus d’appel d’offres de 4 ans, un contrat
demande de « solutions intelligentes » (smart solutions), combinant comprenant la rénovation des systèmes de protection contre les
technologies d’informations et de communication, et équipements radiations de toutes les centrales nucléaires en France dans le
électriques et mécaniques, avec par exemple le développement des cadre de la mise en œuvre du plan « Grand Carénage », programme
systèmes intelligents permettant une optimisation de la dépense d’investissement déployé sur la période 2015-2035 par EDF, client
énergétique. pour lequel le Groupe intervient depuis de nombreuses années. Le
En outre, le Groupe entend poursuivre la diversification géographique Groupe joue un rôle clé dans le déploiement de ce plan, qui vise à
de ses activités en saisissant les opportunités offertes dans les améliorer la sûreté et la disponibilité des centrales nucléaires ainsi
régions ou pays où sa présence est limitée ou inexistante, à l’exemple que d’en prolonger la durée de vie au-delà de 40 ans.
du renforcement de sa présence en Suisse au cours des dernières En outre, le Groupe entend capitaliser sur la demande créée par
années. Ainsi, le Groupe a annoncé la signature, le 1er avril 2019, d’un le durcissement des exigences de sécurité des installations et
accord pour acquérir la société Christof Electrics GmbH & Co KG, plus généralement de l’encadrement des activités nucléaires, et
société qui propose des solutions complètes dans les domaines en particulier dans le cadre de la mise aux normes imposée par
de l’ingénierie électrique, de l’automatisation, des technologies de l’Autorité de sûreté nucléaire française à la suite de l’accident de
mesure, de contrôle et de régulation. Cette acquisition permettra Fukushima au Japon et qui concerne l’ensemble des sites nucléaires.
au Groupe de s’implanter en Autriche et d’y offrir une part importante
Enfin, le Groupe compte développer son offre en matière de
de son portefeuille de services. La clôture finale de la transaction est
démantèlement et réhabilitation des installations, marché sur lequel
attendue d’ici mai 2019 et est soumise à l’approbation des autorités
le Groupe s’attend à une demande croissante de la part de ses clients
de la concurrence. Le Groupe souhaite par ailleurs continuer à
notamment en raison du vieillissement du parc nucléaire.
réinvestir une partie de sa trésorerie disponible dans des acquisitions
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
Dans le secteur du pétrole et du gaz, en dépit d’une contraction que son réseau n’est pas assez dense ou dont la gamme de ses
du marché en 2016 et 2017 suite à la baisse du prix du pétrole, produits doit être complétée. Cette stratégie s’inspire de l’exemple
le Groupe entend accompagner l’augmentation attendue à long français où le Groupe dispose à la fois d’un réseau dense dans la
terme de la demande, tant en terme de besoin de maintenance en plupart des régions et d’une offre de services riche.
raison des forts taux d’utilisation des sites de production, que des
Le Groupe bénéficie de l’expérience de son équipe dédiée aux
besoins en matière de nouvelles technologies et de services plus
opérations d’acquisitions qui s’appuie sur des équipes régionales en
complexes en matière d’exploration et d’extraction. Le Groupe entend
charge de l’identification et l’analyse des cibles locales potentielles
renforcer sa présence sur toute la chaîne de production, du support
et veille au succès de l’intégration des sociétés acquises au sein
à l’exploitation, sur des sites on-shore et off-shore, ainsi que dans
du Groupe.
l’aval pétrolier.
Bénéficiant d’un réservoir de cibles potentielles clairement
Le Groupe se positionne également pour répondre à l’exigence
identifiées, le Groupe continuera d’analyser ainsi les opportunités
croissante d’efficacité et de sécurité de la production. En outre, il
de croissance externe à travers un processus rigoureux de sélection,
entend accompagner l’évolution de la production et du transport
audit et suivi permettant de s’assurer que les acquisitions effectuées
des énergies fossiles.
sont ensuite intégrées avec succès et leur efficacité opérationnelle
accrue, faisant de la croissance externe une source essentielle de
(II) POURSUIVRE UNE POLITIQUE DE création de valeur.
GESTION OPÉRATIONNELLE RIGOUREUSE,
EN SE CONCENTRANT SUR LA GÉNÉRATION (IV) CONSERVER UN FLUX DE REVENUS RÉCURRENTS
DE RÉSULTATS ET DE CASH-FLOWS ET À FORTE VISIBILITÉ
Le Groupe entend conserver et développer davantage l’efficacité de Le Groupe a pour objectif de conserver un niveau élevé d’activités
sa gestion opérationnelle et la qualité de ses services, afin d’accroître récurrentes, notamment en continuant à se concentrer sur les
la valeur de son offre prestations d’asset-support et de maintenance, qui offrent une forte
À cet effet, le Groupe renforcera encore sa politique rigoureuse de visibilité sur l’évolution des revenus tout en permettant une certaine
sélection des projets sur lesquels il intervient, ainsi que la gestion protection face aux aléas de la conjoncture économique.
des contrats. Il a également pour objectif d’améliorer ses procédures Au-delà des prestations d’asset-support et de maintenance, le
et conditions d’achats, afin de gérer mieux encore sa structure de Groupe entend accroître la récurrence de ses activités en continuant
coûts. Il souhaite continuer à renforcer le suivi des réponses aux à développer ses capacités au niveau local et en renforçant ses
appels d’offres et, plus généralement, mettre en œuvre une gestion relations à long terme avec les clients. Il s’appuiera notamment sur
plus étroite des coûts et des risques associés à la mise en œuvre la force et le dynamisme de ses équipes locales qui, au travers de
des contrats et à la gestion des projets dans leur ensemble. plus de 800 sites, peuvent accompagner les clients du Groupe dans
Le Groupe entend associer étroitement l’ensemble de ses 30 pays à travers le monde.
collaborateurs à cette politique de gestion rigoureuse, orientée sur Par ailleurs, le Groupe entend s’appuyer sur les revenus générés
la performance financière, afin de maîtriser ses coûts, optimiser ses grâce à ces activités récurrentes afin de maintenir une génération
investissements et maîtriser son besoin en fonds de roulement pour de cash-flows élevée et de poursuivre sa politique de croissance
renforcer ses cash-flows. Il continuera ainsi à mettre en œuvre une externe dynamique et ainsi de renforcer et diversifier ses activités.
politique de rémunération variable incitative pour ses collaborateurs,
assise notamment sur la performance financière et la performance
en matière de sécurité du Groupe. (V) CONTINUER À ASSOCIER LARGEMENT SES
COLLABORATEURS À LA PERFORMANCE DU GROUPE
(III) RENFORCER SA PRÉSENCE EN PARTICIPANT Un facteur clé de la réussite du Groupe est l’adhésion de ses
À LA CONSOLIDATION DU SECTEUR collaborateurs au projet de l’entreprise et le partage de valeurs
communes. Le Groupe a donc souhaité associer largement ses
Si le marché des services techniques a connu une certaine salariés à la performance de l’entreprise en mettant en œuvre
consolidation au cours des dernières années, il présente une structure des dispositifs d’actionnariat salarié en 2006, en 2011, en 2015 et
encore fragmentée avec de nombreux acteurs de petite taille ou en 2018 ; lors de cette dernière opération, plus de 6 000 salariés ont
de taille moyenne, et offre un champ important d’opportunités de participé à l’augmentation de capital qui leur était réservée.
croissance externe pour le Groupe, en particulier en Allemagne et
globalement sur l’ensemble des marchés. Une politique active d’actionnariat salarié constitue un axe
stratégique pour soutenir le développement rentable du Groupe. À cet
Fort de sa capacité à autofinancer ses opérations de croissance effet, la Société entend poursuivre sa politique de participation des
externe, le Groupe entend poursuivre le renforcement de sa salariés au capital et continuer d’élargir le champ des instruments
couverture du marché et élargir sa gamme d’offres, essentiellement d’intéressement mis en place pour ses collaborateurs.
par des acquisitions de taille limitée, dans les régions où il considère
1
Le Groupe est le leader européen indépendant des services ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL
multitechniques (1), avec un positionnement stratégique axé sur les
régions où la structure du marché et les dynamiques de croissance Le marché français des services multitechniques est structuré
correspondent à son modèle économique et permettent d’atteindre autour de quatre types d’acteurs :
des positions de premier plan. Le marché européen des services ● les grandes filiales des principaux groupes français de bâtiment-
multitechniques est un marché caractérisé par des disparités travaux publics (Vinci Énergies, Eiffage Énergie, Bouygues E&S) ;
importantes selon les pays ; le Groupe présente donc ci-après une ● les filiales de groupes de fournisseurs d’énergie (Engie, EDF) ;
analyse de ses marchés par rapport à ses principaux pays
d’implantation. ● les grands acteurs nationaux indépendants (SPIE, SNEF) ;
● un grand nombre d’entreprises de petite et moyenne taille, locales
À la date du présent Document de référence, le Groupe est le premier
et régionales, dont la stratégie est basée sur la proximité et la
acteur indépendant en France (1), dans un marché relativement
relation avec les clients ou sur des niches d’expertises.
consolidé où les grands acteurs nationaux occupent une place
prépondérante mais où il existe encore un nombre important Les principaux acteurs offrent aujourd’hui tous types de services et
d’acteurs locaux. Le Groupe est également l’un des premiers acteurs couvrent tous les secteurs d’activité. En 2018, sur un marché français
en Allemagne, pays dans lequel il a connu un fort développement toujours fragmenté, bien que plus consolidé que les autres marchés
en 2017. Le Groupe est également implanté aux Pays-Bas, en européens, le Groupe estime être l’un des trois premiers acteurs (1).
Belgique, au Royaume-Uni et en Suisse, marchés sur lesquels il
considère être un des principaux acteurs.
Le Groupe développe son offre de services multitechniques en 1.4.2 GERMANY AND CENTRAL EUROPE
France, en Allemagne, en Suisse, en Europe Centrale (Pologne,
Hongrie, Slovaquie, République Tchèque) ainsi qu’en Europe du
Nord-Ouest (Pays-Bas, Royaume-Uni et Belgique). Dans chacun de (I) ALLEMAGNE
ces pays, le marché des services multitechniques est composé des
principaux segments de clientèle suivant :
Tendances de marché
● le secteur tertiaire, qui comprend notamment les immeubles de Avec les acquisitions de SAG et Lück en 2017, le Groupe a
bureaux, la vente au détail et la santé ; considérablement renforcé sa présence en Allemagne, le deuxième
● le secteur industriel, qui comprend notamment la pharmacie, la marché du Groupe. Après plusieurs années de croissance régulière,
pétrochimie, l’automobile et l’industrie aérospatiale ; le marché allemand des services multitechniques devrait continuer
● les infrastructures, qui comprennent notamment l’énergie, les à croître dans les années à venir, de 2 % à 4 % par an en moyenne (2).
transports ainsi que les infrastructures de télécommunications Cette évolution est favorisée par le développement de l’externalisation
exploitées principalement par de grandes entreprises nationales ; et de la sous-traitance des services techniques, ainsi que par les
besoins de remise à neuf et de modernisation dans les bâtiments,
● les collectivités publiques, qui comprennent notamment tous les
installations et infrastructures. En effet, les clients présents sur ces
bâtiments publics (à l’exclusion des hôpitaux) et les infrastructures
marchés optent de plus en plus pour des fournisseurs de services
appartenant aux collectivités locales (écoles, centres de recherche,
multitechniques afin de regrouper leurs contrats de sous-traitance
bibliothèques, mairies, éclairages publics, etc.) ; et
et construire des relations contractuelles durables.
● l’immobilier résidentiel, sur lequel le Groupe n’a qu’une présence
limitée et qui est principalement traité par les petits acteurs Environnement concurrentiel
locaux.
Le fort développement du Groupe en Allemagne depuis 2013 a
considérablement renforcé sa position sur ce marché. Le Groupe
estime être aujourd’hui le deuxième acteur sur le marché allemand
1.4.1 FRANCE des services multitechniques. Ce marché, d’un volume estimé à
100 milliards d’euros, est extrêmement fragmenté et structuré
autour de trois catégories :
TENDANCES DE MARCHÉ ● les grands acteurs multinationaux (Vinci Energies, SPIE, Apleona,
Strabag, Engie), qui représentent moins de 10 % du marché ;
Après avoir connu une inflexion en 2017, le marché français des
services multitechniques a montré des tendances positives, ● les acteurs multinationaux ou nationaux de taille moyenne :
notamment dans les segments de marché industrie et • maintenance technique / efficacité énergétique : Gegenbauer /
infrastructures, alors que les tendances sont demeurées moins RGM, Wisag, Getec, fournisseurs d’énergie régionaux,
bonnes dans les services d’installation pour le secteur tertiaire. Les
• Mechanical & Electrical Services : Caverion, R+S Group, Elevion,
expertises multitechniques ont été renforcées par le déploiement
des nouvelles technologies désormais opérationnelles (Internet des • Transmission et Distribution : CTeam, EQOS, Freitag-Gruppe, LTB
objets, systèmes de supervision). et fabriquants d’équipement d’origine (ABB, GE, Siemens), et
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
(2) Sources : Lünendonk-Study 2018 « Facility Service-Unternehmen in Deutschland », Interconnection « IC Market Tracking Facility Services in Deutschland 2018 », Statista,
Bitkom-Study 2018, ZVEI 2018, ZV SHK 2018 ; SPIE estimates.
Environnement concurrentiel
Le marché belge des services multitechniques est principalement
1.4.3 NORTH-WESTERN EUROPE couvert par des groupes internationaux. En 2018, le Groupe estime
être le troisième acteur du marché belge (1).
(I) ROYAUME-UNI
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
1
Le Groupe fournit des services multitechniques, dans les domaines Génie électrique
du génie électrique, climatique et mécanique, dans trois zones Dans le domaine du génie électrique, les services proposés par le
géographiques : la France, l’Allemagne & l’Europe Centrale et Europe Groupe comprennent la fourniture d’installations de haute et basse
du Nord-Ouest. De plus, le Groupe offre sur ces mêmes zones tension. Le Groupe intervient aussi dans le domaine de la production
géographiques, des services et solutions dédiées aux infrastructures d’énergies renouvelables, notamment sur les centrales éoliennes ou
de systèmes d’information et de communication, aux réseaux de photovoltaïques pouvant être l’objet d’une fourniture clef en main
télécommunications fixe et mobile et à la sécurité et la sûreté des de la totalité des installations, y compris le raccordement au réseau
bâtiments. de transport d’électricité. Par ailleurs, le Groupe intervient comme
Par ailleurs, le Groupe offre dans le cadre de ses activités Pétrole- intégrateur dans le domaine de l’éclairage public.
Gaz et Nucléaire des services et son expertise technique dans les Il propose alors l’installation de points lumineux intelligents, pouvant
secteurs spécialisés de l’industrie pétrolière, gazière et nucléaire. Le être pilotés à distance par des systèmes de régulation permettant
Groupe opère ses activités Pétrole-Gaz dans près de 21 pays alors une optimisation de l’éclairage et donc de la dépense énergétique. Il
que les activités nucléaires sont principalement exercées en France. intervient aussi dans la mise en valeur du patrimoine architectural,
notamment par des aménagements de mise en lumière. Il assure
la mise en place de feux tricolores de circulation, ainsi que de
1.5.1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE systèmes de vidéo-protection comprenant l’installation des caméras
et la fourniture de systèmes de stockage d’images. En outre, les
services du Groupe comprennent l’installation de bornes de
La principale activité du Groupe consiste à fournir des services
recharges pour véhicules électriques, de systèmes de balisage de
multitechniques (activités Mechanical and Electrical Services - M&E,
pistes aéroportuaires, de panneaux routiers d’informations, ainsi que
qui couvrent la conception, l’installation, l’extension et la rénovation
d’équipements autoroutiers pour les péages et les tunnels.
des systèmes mécaniques, électriques et de chauffage, ventilation et
climatisation, et Technical Facility Management - Tech.FM, qui couvrent À l’intérieur des bâtiments, les services du Groupe concernent
l’exploitation et la maintenance techniques des installations de ses l’ensemble des équipements électriques depuis les transformateurs
clients dans trois zones géographiques : la France, l’Allemagne & jusqu’à l’alimentation des prises de courant, en passant par des
l’Europe Centrale et l’Europe du Nord-Ouest). Il fournit également tableaux de distribution. Pour palier d’éventuelles défaillances du
des services dans le domaine des infrastructures IT et réseaux réseau, le Groupe est en mesure de proposer des alimentations
de communication (installation, amélioration et maintenance sécurisées grâce à la mise en place d’onduleurs équipés de batteries
de systèmes de communications voix, données, images et et de groupes électrogènes. En outre, le Groupe assure la mise en place
d’informations), des infrastructures de télécommunications fixe et de systèmes d’éclairage « intelligents » (aussi bien dans le domaine
mobile, des technologies du bâtiment (sécurité et sûreté intégrées) tertiaire qu’industriel et du logement) permettant l’optimisation de la
et de l’ingénierie et l’installation de process (instrumentation, consommation énergétique grâce à des détecteurs de présence ou
automatismes, robotique, informatique industrielle, gestion des de luminosité ambiante. Par ailleurs, le Groupe propose des services
systèmes de transport) - (activités Information & Communications liés à la distribution des courants faibles destinés aux systèmes
Technology Services - ICT), principalement en France et en Europe de sécurité et de contrôle des bâtiments ainsi qu’aux réseaux de
du Nord-Ouest. Enfin, avec l’acquisition de SAG, le Groupe s’est téléphonie et informatiques.
fortement développé dans les services aux infrastructures de Dans le secteur industriel, le Groupe propose l’ensemble des
transmission et de distribution d’énergie (activités Transmission & prestations d’alimentation électrique des machines, moteurs, vannes,
Distribution Services), en particulier en Allemagne. ainsi que la mise en place sur les lignes de production d’instruments
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2018, les activités Mechanical de mesure et de régulation, des systèmes d’automatisation
and Electrical Services, Technical Facility Management, Information & permettant la gestion et la supervision des process industriels.
Communications Technology Services et Transmission & Distribution
Services ont représenté respectivement 34 %, 28 %, 20 % et 18 % Génie climatique
de la production consolidée du Groupe. Le Groupe dispose d’une expertise dans le domaine du génie
climatique. Il offre principalement des services de conception,
MECHANICAL AND ELECTRICAL SERVICES d’installation et de rénovation de systèmes de chauffage, de
ventilation et de climatisation. Plus particulièrement, le Groupe
Le Groupe accompagne ses clients dans la conception, la réalisation, intervient dans la réalisation de chaufferies fonctionnant notamment
l’extension et la rénovation de leurs installations, grâce à son au bois ou au gaz mais aussi à base de matières recyclées, telles
expertise dans les domaines du génie électrique, climatique et que les ordures ménagères ou encore les biogaz issus de processus
mécanique. Par le biais de ces services, le Groupe apporte des industriels ou agricoles.
solutions permettant à ses clients de maîtriser leur consommation
Il installe des centrales de production de froid, compresseurs, pompes
d’énergie, notamment grâce à des technologies adaptées, un
à chaleur ou géothermie et assure l’acheminement et la distribution
arbitrage entre énergies fossiles et renouvelables et au support à
du fluide ou de l’air chaud ou froid grâce à des réseaux de tuyauterie
l’exploitation, ce qui permet de réduire leurs dépenses énergétiques
ou de gaines, de ventilateurs et de pompes. Le Groupe assure aussi
jusqu’à 50 % notamment dans le cadre de contrats de « performance
la mise en place des équipements terminaux de diffusion et de
énergétique », aux termes desquels le Groupe s’engage envers ses
régulation de la chaleur (puissance, température). L’ensemble de
clients sur un niveau de réduction de ces dépenses.
ces installations est piloté par des capteurs de température et de
débit afin d’assurer un confort optimal aux utilisateurs dans toutes En particulier, le Groupe propose à ses clients des services et des
les configurations climatiques. solutions de communications unifiées voix, données, images, des
services et des solutions d’infrastructures techniques des systèmes
En outre, le Groupe propose l’intégration des systèmes
d’informations. Le Groupe propose en outre des solutions intégrées,
règlementaires de ventilation et désenfumage (aussi bien dans les
cohérentes et sécurisées pour les systèmes de communications et
tunnels autoroutiers que dans les sites industriels et tertiaires).
d’informations. Enfin, le Groupe intègre les « objets connectés » dans
Il intervient aussi dans les process industriel nécessitant un très
ses services et plus particulièrement dans le secteur de la santé avec
haut degré de contrôle de l’empoussièrement, notamment dans les
les applications de télémédecine et de surveillance des patients.
domaines agroalimentaires et pharmaceutiques.
Par ailleurs, le Groupe s’appuie sur une solide maîtrise des services
Enfin, le Groupe assure la conception et la mise en œuvre des
tels que l’audit et le conseil en architecture et sécurité des réseaux
systèmes de refroidissement, de filtration et de ventilation
informatiques IP, l’intégration et la maintenance d’équipements de
d’ouvrages techniques fortement générateurs de chaleur, tels que
réseau et sécurité IP, le support aux utilisateurs, la gestion et le
les centres informatiques et les cœurs de réseaux des opérateurs
support à l’exploitation des réseaux et des systèmes.
de télécommunication.
De plus, le Groupe offre des services en matière d’infrastructures de
Génie mécanique centres de données (data center) tels que la conception, l’installation,
Dans le domaine du génie mécanique, le Groupe opère soit grâce la maintenance et le support à l’exploitation desdits centres.
à ses propres ateliers qui lui permettent de proposer des services Afin d’avoir une offre complète sur cette activité, les prestations
de fabrication, de réparation et de reconditionnement de pièces d’installation de systèmes de contrôle d’accès et de surveillance
mécaniques, soit en intervenant directement sur les sites de de locaux informatiques font partie intégrante des savoir-faire du
ses clients. Les services du Groupe comprennent notamment la Groupe. Le Groupe poursuit par ailleurs son développement dans le
réalisation de pièces sur-mesure, le reconditionnement de vannes, domaine des prestations de services d’infogérance et de maintien en
le rembobinage de moteurs électriques, le reconditionnement de conditions opérationnelles. Ces services sont délivrés dans le cadre
moteurs diesel, ainsi que le transfert de sites client. En particulier, de contrats pluriannuels comprenant un engagement de résultats
dans le domaine des carrières et des sablières, le Groupe conçoit, sur le niveau de service atteint (service level agreement).
fabrique et installe ou rénove des tapis transporteurs, des cribles,
des broyeurs, ainsi que des godets et des silos de stockage. TRANSMISSION & DISTRIBUTION SERVICES
Dans le domaine de l’aéronautique, il assure la conception ou la
modernisation d’équipements de logistique, de portiques et de Le Groupe fournit une gamme complète de services aux
robots incorporés aux lignes d’assemblage. Enfin, dans le domaine infrastructures de transmission et de distribution d’énergie, en
de l’hydraulique, le Groupe assure le dimensionnement et la mise premier lieu électrique (ligne à haute-tension, sous-stations, réseaux
en place d’ouvrages mécaniques dans les stations de traitement de distribution). Ces services incluent planification, conception,
d’eau potable ou usée, tels que des pompes, réseaux de fluides, ingénierie, installation, mise en service, ainsi que des prestations
vannes et compacteurs. de support à l’exploitation et de maintenance. Cette activité a été
significativement renforcée dans le portefeuille de services du
Groupe avec l’acquisition de SAG en mars 2017. Le Groupe est
TECHNICAL FACILITY MANAGEMENT désormais le premier acteur en Allemagne et dispose par ailleurs
Sur l’ensemble de ses métiers dans les domaines du génie électrique, de parts de marché significatives aux Pays-Bas, en France et en
climatique et mécanique, les prestations du Groupe incluent outre Europe Centrale.
l’installation, le support à l’exploitation et le maintien en condition
opérationnelle (entretien, maintenance corrective et préventive,
réparation, petite rénovation), ce qui lui permet d’accompagner ses
clients sur l’ensemble du cycle de vie de leurs équipements. Le
1.5.2 FRANCE
Groupe propose ainsi une large palette de prestations d’audit et de
En France, le Groupe estime être parmi les trois premiers acteurs
diagnostic, de maintenance mono ou multitechniques nécessaires
des services multitechniques. (1)
au fonctionnement des installations de ses clients, combinant
ingénierie électrique, climatique et mécanique. Sa maîtrise des Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le segment France a
installations techniques permet au Groupe de s’engager sur des taux représenté une production de 2 523 millions d’euros, soit 38 % de la
de disponibilité des installations ainsi que sur leurs performances. production consolidée du Groupe, et un EBITA de 158 millions d’euros,
Dans les contrats de performance énergétique, le Groupe s’engage soit 39,5 % de l’EBITA consolidé du Groupe, s’appuyant sur plus de
aussi sur la performance énergétique des installations dont il a la 16 500 collaborateurs.
charge.
MECHANICAL AND ELECTRICAL SERVICES ET TECHNICAL
INFORMATION & COMMUNICATIONS TECHNOLOGY FACILITY MANAGEMENT
SERVICES
Le Groupe offre ses services en s’appuyant un réseau dense
Le Groupe fournit une large gamme de solutions et de services d’implantations locales sur le territoire français. Afin d’enrichir son
aux systèmes d’information et de communication, de la conception offre de services, le Groupe étudie les opportunités d’acquisitions
jusqu’à l’infogérance, ainsi qu’une offre de services opérés qu’il pourrait saisir. Le Groupe a ainsi réalisé en 2018 l’acquisition de
et de cloud computing, en France, en Suisse, aux Pays-Bas, la société Buchet, qui lui a permis de renforcer son offre technique
en Allemagne et en Belgique. Une grande partie des activités dédiée au marché des logements collectifs neufs.
Information & Communications Technology Services du Groupe
En 2017, le Groupe opérait à travers sept filiales, dont cinq filiales
correspond à des activités d’infrastructures de communication et
régionales (SPIE Ile-de-France Nord-Ouest, SPIE Ouest-Centre,
de technologies de l’information.
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
SPIE Sud-Ouest, SPIE Sud-Est et SPIE Est), ainsi que deux filiales En 2017, le Groupe a acquis la société S-Cube, une société spécialisée
spécialisées : SPIE Facilities, pour les services de facility management
et la maintenance des bâtiments, et SPIE CityNetworks, pour les
services aux infrastructures de télécommunication les réseaux
dans la conception, l’intégration et la maintenance d’infrastructures
digitales, avec une expertise particulière dans les solutions pour
data centers et l’hyper-convergence. L’intégration réussie de cette
1
extérieurs d’énergie, et l’e-Mobilité. société en 2018 contribue à la croissance et à la l’expertise de SPIE
sur ce marché.
Dans le cadre de son projet d’entreprise « Ariane » initié en 2017,
SPIE a créé en date du 1er janvier 2018, une société Holding « SPIE Le Groupe maîtrise les solutions et les services nécessaires à la
France » filiale de SPIE Operations qui a pour but de donner une conception, à la mise en œuvre et à l’infogérance de systèmes
autonomie de fonctionnement à la France comparable à celle des d’information et de communication durables et évolutifs. Il
filiales dans les autres pays (Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, accompagne ses clients dans la définition et la mise en œuvre de leur
Belgique, Suisse). système d’information et de communication, dans son optimisation,
son exploitation et son appropriation par les utilisateurs. En 2018,
Dès le 1er janvier 2018, la société SPIE France, en tant que société de
le CEA-CESTA confie à SPIE France la refonte totale des moyens
tête des activités de SPIE en France, s’est vue attribuer les moyens
de contrôle-commande et supervision des différents centres
centraux nécessaires à l’animation de l’ensemble des filiales
d’essais ainsi que la cybersécurité. Par son choix, le CEA confirme
françaises qui lui ont été juridiquement rattachées dès le deuxième
les bénéfices de l’approche intégrée et de la complémentarité
trimestre 2018. Cette structure permet d’assurer le développement
des expertises du Groupe pour lui assurer une solution fonctionnelle
du segment « France » en liaison avec le Groupe et en synergie avec
et fiable. En 2018, l’activité cloud et services managés de SPIE ICS a
les autres pays.
obtenu la certification ISO 27001. L’obtention de cette certification,
Dans le cadre du projet d’entreprise « Galiléo », le Groupe a par dédiée à la sécurité des systèmes d’information, est l’aboutissement
ailleurs fusionné au 30 juin 2018 ses cinq filiales régionales de la mise en place d’un système de management de la sécurité de
de proximité en une seule filiale dénommée « SPIE Industrie l’information (SMSI) performant et fiable au sein de cette activité.
et Tertiaire » qui comprend deux Business Unit (BU) : la BU Industrie
Le Groupe entend apporter à ses clients de nouveaux services en les
et la BU Tertiaire.
accompagnant dans la conception, la mise en œuvre et l’infogérance
Cette réorganisation dote le segment « France » d’une nouvelle filiale d’infrastructures plus économes en énergie et plus respectueuses
nationale pour mieux répondre à l’attente des clients industriels et de l’environnement.
tertiaires du Groupe, à savoir :
Une partie des services ICT sont proposés par le Groupe par
● permettre à SPIE France d’apporter des réponses globales et une l’intermédiaire d’une autre filiale que SPIE ICS : SPIE CityNetworks. Il
qualité de service homogène sur l’ensemble du territoire national ; s’agit de services propres aux infrastructures de télécommunications
● regrouper les expertises et innovations spécifiques pour partager tels que l’installation de points haut de téléphonie mobile, le
l’excellence du savoir-faire SPIE ; déploiement d’infrastructures très haut débit, le raccordement
clients en fibre optique (notamment dans le cadre des programmes
● capitaliser sur les relations de proximité avec les clients et
Ftth Fiber to the Home), ou encore les systèmes pour les postes
partenaires du Groupe.
de supervision et de contrôle du trafic ferroviaire ou routiers. Le
Le Groupe s’adresse à l’ensemble des acteurs de l’économie et à Groupe fournit en outre des services de maintenance pour de grands
tous les secteurs (industrie, tertiaire, ministères, administrations). opérateurs de télécommunication tels qu’Orange.
Parmi les principaux clients Grands Comptes auxquels le Groupe Les contrats conclus par le Groupe en tant qu’intégrateur comportent
fournit des services d’ingénierie électrique, figurent notamment EDF, dans la quasi-totalité des cas une activité de maintenance associée à
Total, SFR, Orange, Free, Airbus, SNCF ou encore BNP Paribas. Dans la fourniture des services d’intégration. Ces contrats sont conclus de
les domaines du génie climatique et mécanique, les clients du Groupe manière générale pour une durée d’un an avec reconduction tacite
sont respectivement des entités du secteur tertiaire et des sociétés ou pour une durée de trois ans. Les contrats par lesquels le Groupe
du secteur industriel et des infrastructures dont, par exemple Airbus fournit des prestations d’infogérance ont une durée comprise entre
Group, Société Générale, Renault, Michelin, Peugeot, Naval group, trois et six ans.
GSK, Boehringer Ingelheim ou encore Sanofi. En 2018, SPIE ICS
et SPIE CityNetworks associent leurs savoir-faire complémentaires Le Groupe sert des milliers de clients répartis en deux catégories : les
et remportent le marché de la Ville de Courbevoie. Les nouveaux Entreprises de Tailles Intermédiaires (comptant entre 500 et 5 000
services « Safe and Smart City » répondent parfaitement aux utilisateurs), marché sur lequel le Groupe entend se développer
besoins des citoyens et aux enjeux de la ville en matière de vidéo davantage, et les Grands Comptes (incluant des grandes sociétés
surveillance urbaine, d’infrastructures de communication (mise en cotées telles qu’Airbus Group, Société Générale, des ministères et
place de réseau de communication dans la ville, du haut débit et de des administrations comme le Ministère français de la Défense et
la fibre optique ainsi que du WIFI dans 28 bâtiments). Pôle Emploi par exemple, de grandes centrales d’achat hospitalières
publiques comme UNIHA).
offre une gamme de services comprenant la gestion technique des les actifs et employés relatifs à l’activité de câblage sous-marin, ainsi
installations, des solutions d’efficacité énergétique, des services que les obligations contractuelles au titre des opérations futures,
techniques aux réseaux de transmission et de distribution de soient transférés à Boskalis. Sous réserve de la réalisation des
l’énergie, ainsi que dans les domaines de l’électricité et de la sécurité, conditions usuelles, la transaction devrait être finalisée au cours
du génie climatique et des technologies de l’information et de la du premier semestre 2019. Le reste de la division Gas & Offshore
communication. En Allemagne le Groupe compte désormais environ inclut principalement une activité de construction plus traditionnelle,
12 200 collaborateurs au 31 décembre 2018 (en excluant les activités pour laquelle un processus de cession distinct est en cours.
Gas & Offshore).
Le 1er avril 2019, le Groupe a annoncé la signature d’un accord pour
Le Groupe est présent dans toutes les grandes régions acquérir la société Christof Electrics GmbH & Co KG, société qui
métropolitaines industrielles allemandes (Basse-Saxe, Hambourg, propose des solutions complètes dans les domaines de l’ingénierie
Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Rhin-Neckar, Saxe, Stuttgart, Munich, électrique, de l’automatisation, des technologies de mesure, de
Nuremberg Berlin, etc.). contrôle et de régulation. Cette acquisition permettra au Groupe
de s’implanter en Autriche et d’y offrir une part importante de
Les clients du Groupe en Allemagne sont issus d’une grande
son portefeuille de services. La clôture finale de la transaction est
diversité de secteurs : finance, santé, immobilier, transports, semi-
attendue d’ici mai 2019 et est soumise à l’approbation des autorités
conducteurs, automobile, opérateurs de réseaux de transmission et
de la concurrence.
de distribution d’électricité, et incluent des acteurs privés et publics,
tels que 50Hertz, Amprion, Commerzbank, Daimler, Deutsche Bahn, En dehors de SPIE DZE, le Groupe opère en Suisse où il propose, en
E.ON, ENBW, EWE, Innogy, Lufthansa, MunichRE, Siemens, Tennet s’appuyant sur environ 500 collaborateurs (au 31 décembre 2018),
ainsi que plusieurs administrations publiques. une offre globale de services multitechniques.
La croissance s’est poursuivie, à la fois grâce à la prolongation ou
au renouvellement de contrats existants ainsi qu’à la signature de
nouveaux contrats. Dans les domaines de la gestion technique des 1.5.4 NORTH-WESTERN EUROPE
installations et de l’efficacité énergétique, BMW, Commerzbank et
Daimler ont renouvelé leur partenariat avec SPIE DZE en 2018.
Le segment North-Western Europe inclut les activités du Groupe aux
Dans le domaine de la Transmission et de la Distribution, plusieurs
Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Belgique.
contrats cadres avec des clients de longue date ont été renouvelés
avec succès. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le segment North-
Western Europe a généré une production de 1 498 millions d’euros,
Dans le domaine des services M&E, SPIE DZE a étendu sa relation
soit 22 % de la production consolidée du Groupe, et un EBITA de
commerciale avec l'opérateur de data centers Interxion, qui a
53 millions d’euros, soit 13,3 % de l’EBITA consolidé du Groupe.
confié à SPIE DZE la mise en œuvre technique complète de son
nouveau data center « FRA14 » à Francfort-sur-le-Main. SPIE DZE
fournira l’ensemble des équipements techniques et des installations (I) PAYS-BAS
intérieures du futur data center, qui s’étendra sur 4 600 m2. L’éventail
Grâce à sa filiale SPIE Nederland, le Groupe intervient aux Pays-Bas
des services comprend la planification du projet, la construction
depuis 1997 dans des phases de conception, de construction et de
sèche et intérieure technique, les travaux électriques en tant
maintenance dans différents environnements : systèmes de réseaux
qu’entrepreneur principal, les systèmes de sécurité et la mécanique.
(FttX), lignes aériennes à haute tension, installations énergétiques,
Dans le domaine d’activité d’ICS, le Groupe s’est vu confier par énergies renouvelables, infrastructures de transport (ponts, écluses,
Deutsche Messe Hannover de nouveaux contrats en sécurité tunnels) et d’éclairage public, sites industriels,bâtiments, avec
incendie et équipement multimédia. Les deux sociétés intensifient notamment des compétences en matière de protection incendie et
leur fructueuse collaboration qui couvre également l’alimentation de services aux systèmes d’information et de communication. Il offre
électrique et les équipements de sécurité. SPIE poursuivra le également des services de conseil en maintenance et développe
remplacement des installations d’alarme incendie du parc des des logiciels d’inspection et de maintenance pour les installations
expositions d’Hanovre et prendra en charge leur maintenance pour industrielles et les réseaux.
cinq ans. SPIE installera également de nouveaux équipements
Le Groupe dispose au 31 décembre 2018 d’environ 4 300
multimédia dans les locaux de la Deutsche Messe AG.
collaborateurs.
Le 6 novembre 2018, SPIE a finalisé avec succès l’acquisition de
Le Groupe intervient aux Pays-Bas pour des clients issus du
FLM Freileitungsmontagen GmbH (« FLM »). Créée en 2007 et basée
secteur privé et du secteur public, tels que KPN, Rijkwaterstaat,
à Lienz en Autriche, FLM opère principalement en Allemagne dans
des collectivités locales, TenneT, BP, Vopak, Dow, Exxon, DSM, Ahold,
l’installation de lignes électriques aériennes. Cette acquisition
Schiphol, Erasmus Medical Center et Sitech.
permet à SPIE de renforcer son expertise dans le secteur des
réseaux de distributions électriques en milieu difficile. Les grimpeurs En 2018, SPIE Nederland a participé à la réalisation d’un pont
industriels de FLM sont spécialement entrainés à opérer en milieu cyclable mobile construit à partir de matières premières naturelles
alpin et préalpin. La société génère une production de l’ordre de dans la province de la Frise (Pays-Bas). Plus léger et nécessitant
4 millions d’euros. moins d’entretien, ce pont pour vélos conçu en matière plastique
renforcée de fibres, remplacera le pont actuel sur le canal de Van
Le 21 décembre 2018 le Groupe a annoncé la signature d’un accord
Harinxma et garantira un passage sécurisé et facilité pour les plus
avec Royal Boskalis Westminster N.V. (‘Boskalis’) pour la cession de
gros navires.
son activité de câblages sous-marin en Allemagne. Cette activité
constitue la majeure partie de la division Gas & Offshore acquise avec Par ailleurs, en 2018 SPIE Nederland a installé le premier poste
SAG en mars 2017 et pour laquelle un processus de cession avait été de transformation souterrain des Pays-Bas sous la place Vrijthof
initié peu de temps après. Cette cession s’inscrit dans la stratégie à Maastricht. SPIE Nerderland a été chargée de la conception, de
de SPIE de se concentrer sur son cœur de métier, caractérisé par l’installation, de la mise en service et des opérations de maintenance
des contrats de services multi techniques récurrents, de taille du système et des activités connexes, le tout sans perturber la
unitaire limitée et à faible risque. La transaction prévoit que tous circulation.
En 2018, SPIE Nederland a accompagné la municipalité de Schagen pour les secteurs industriels et des infrastructures, ainsi que sur
dans la réalisation de ses objectifs d’efficacité énergétique et
de neutralité carbone, en remplaçant plus de 11 000 systèmes
d’éclairage public par des luminaires LED sur l’ensemble de la
les services multitechniques pour le secteur commercial et depuis
mai 2018 aussi dans les métiers des systèmes d’information et
de communication. Dans le secteur industriel, le Groupe intervient
1
ville. Cette opération majeure a permis à Schagen de réduire auprès d’acteurs industriels majeurs tels que Total, J&J, Solvay,
ses émissions de CO2, ainsi que sa consommation et ses coûts BASF, Exxon, GSK et AKZO Nouryon et financiers comme ING, pour
énergétiques. des travaux de maintenance et des projets d’ingénierie. En outre,
le Groupe intervient pour une multitude de PME. Dans le domaine
des infrastructures, les régions (Bruxelles, Flandre, Wallonie) et le
(II) ROYAUME-UNI transport public (la STIB à Bruxelles, De Lijn en Flandre et la SNCB
Le Groupe opère au Royaume-Uni via sa filiale SPIE UK, qui compte au niveau national) sont les principaux clients du Groupe, aussi bien
au 31 décembre 2018 plus de 3 000 collaborateurs, et offre pour des projets d’ingénierie que pour des travaux récurrents.
une gamme de services techniques et d’assistance couvrant la Les services proposés par le Groupe concernent notamment la
conception mécanique et électrique, l’installation, les tests et les maintenance des installations techniques dans les bâtiments et
mises en service, ainsi que la maintenance et le facility management dans les infrastructures de transport (notamment tunnels, systèmes
sur le long terme. d’information trafic), l’installation et la maintenance d’ascenseurs et
Les clients du Groupe au Royaume-Uni sont des entités du secteur le montage et remplacement des compteurs d’électricité et de gaz.
privé mais également des entités du secteur public ; ils incluent En outre, le Groupe est un acteur majeur dans le métier du génie
notamment Unite, NDG, Co Op, Royal Mail Group, Pirbright Institure, climatique et bénéficie d’une position d’ingénierie solide dans les
Gatwick, Heathrow ainsi que Tate. secteurs hospitalier et bancaire et dans la rénovation de bâtiments
de bureaux.
En 2018, SPIE UK a développé une solution technique sur mesure lors
de la réalisation de travaux sur l’infrastructure de refroidissement et En 2018, Elia, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité
du remplacement d’équipements-clés au sein du Shell Centre situé à haute tension en Belgique, est resté un client très important du
dans le quartier londonien de South Bank. Ce mécanisme unique Groupe. Beaucoup d’investissements sont prévus dans le cadre de
exploite la Tamise adjacente à des fins de rejet de la chaleur grâce la transformation énergétique et le transport des courants haute
à l’élaboration d’un système distinctif de filtration et de pompage. tension des pays voisins.
En qualité de maître d’œuvre principal et concepteur, SPIE UK a Par ailleurs en 2018, le marché de l’E-Mobility a démarré notamment
significativement réduit les coûts pour Shell, diminué l’empreinte grâce à la conclusion de contrats avec IONITY (dans le cadre d’un
carbone de l’immeuble, et offert une solution écologique. appel d’offre Européen) et le groupe D’Ieteren, importateur de toutes
Egalement en 2018, SPIE UK a signé un contrat avec The Pirbright les marques du groupe Volkswagen.
Institute, un centre d’excellence de classe mondiale spécialisé dans
la recherche et la surveillance des maladies virales des animaux
d’élevage et des virus transmissibles de l’animal à l’homme. Les
travaux prévoient la conception, l’installation et la mise en service 1.5.5 OIL & GAS AND NUCLEAR
des équipements intérieurs d’un nouveau laboratoire exempt
d’organismes pathogènes spécifiques (EOPS) et s’étaleront sur Le segment Oil & Gas and Nuclear a généré au cours de l’exercice
sept mois. clos le 31 décembre 2018 une production de 487 millions d’euros,
soit 7 % de la production consolidée du Groupe, et un EBITA de
En 2018, SPIE UK a remporté un contrat avec Next Generation Data 46 millions d’euros, soit 11,5 % de l’EBITA consolidé du Groupe.
(NGD), l’opérateur du plus grand datacentre de niveau « tier 3+ »
d’Europe, pour la conception et l’installation de trois nouvelles
salles informatiques. Les travaux s’inscrivent dans le cadre de (I) OIL & GAS
l’investissement de plusieurs millions de livres sterling récemment
Le Groupe propose une large gamme de services dans le secteur
consenti par NGD afin de poursuivre le développement de son
Oil & Gas afin d’accompagner sa clientèle, composée de majors du
infrastructure d’envergure mondiale et d’entamer sa toute dernière
secteur pétrolier, de compagnies pétrolières nationales, de sociétés
phase d’expansion de plus de 23 000 m2 supplémentaires.
industrielles et d’ingénierie, relevant notamment de l’industrie
chimique et pétrochimique.
(III) BELGIQUE Le marché des services techniques à l’industrie pétrolière et
Le Groupe opère en Belgique et au Luxembourg par le biais gazière couverts par le Groupe est composé des segments d’activité
de sa filiale SPIE Belgium, qui dispose au total d’environ 1 850 suivants :
collaborateurs pour pouvoir proposer une offre globale de services ● la production et la maintenance, qui comprennent l’exploitation
multitechniques et ICS. et l’entretien des installations de production pour le compte de
La Belgique est un des plus anciens marchés du Groupe, avec compagnies pétrolières (main-d’œuvre et équipement) ainsi que
une présence depuis 1946. Cette position s’est renforcée dans les services de formation connexes ;
les dernières années à travers plusieurs acquisitions. En 2018, le ● les projets de nouvelles constructions, qui comprennent
Groupe a acquis le groupe Systemat, spécialisé dans les services l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction de nouvelles
aux systèmes d’information et de communication. installations de production on-shore et off-shore ainsi que les
services de formation connexes ;
Le portefeuille de clients du Groupe est équilibré et ceux-ci opèrent
dans le secteur privé comme dans le secteur public. Les services ● les projets de rénovation, qui comprennent l’ingénierie,
fournis par le Groupe sont centrés sur l’électricité haute tension, l’approvisionnement et la construction relatifs à la mise aux
basse tension et courants faibles, l’instrumentation et la tuyauterie normes des installations de production on-shore et off-shore
existantes ainsi que les services de formation connexes ;
● les prestations liées au démarrage de nouvelles unités ou de d’autres acteurs majeurs de l’industrie pétrolière et gazière tels que
nouvelles installations (pré-commissioning, commissioning, Chevron, ENI, ExxonMobil et Shell. Ses clients incluent également
et démarrage) incluant l’expertise de nos spécialistes et le des sociétés pétrolières indépendantes, telles que Maurel & Prom ou
déploiement de méthodologies dédiées ; et Perenco, des sociétés pétrolières nationales, comme la Sonatrach
● les services d’assistance aux activités d’exploration et de forage (Algérie), Qatargaz (Qatar) KNPC (Koweit), ou encore Sonangol
(ateliers, équipement, etc.). (Angola). Enfin, il intervient pour des sociétés d’ingénierie, des
sociétés de construction, des sociétés de services, et des sociétés
En outre, le Groupe offre des services d’ingénierie et délivre des
pétrochimiques et industrielles.
solutions destinées aux installations on-shore et off-shore durant
toutes les phases d’un projet. Il s’agit notamment de prestations de
conseil et d’audit, d’installation et de support technique portant sur (II) NUCLÉAIRE
les systèmes de télécommunications et des systèmes de contrôle et
Le Groupe est un acteur de longue date de la filière nucléaire
de sécurité des installations de production et de pipelines.
française, ayant notamment participé à la construction des 58
Le Groupe propose une vaste gamme de services destinés au support réacteurs nucléaires français. Au travers de sa filiale SPIE Nucléaire,
à l’exploitation et à la maintenance des installations pétrolières le Groupe accompagne depuis plus de trente ans les opérateurs du
on-shore et off-shore. Il intervient ainsi lors de la mise en service cycle du combustible nucléaire en France comme à l’international.
des sites d’exploitation en fournissant du personnel, des logiciels
Par les prestations proposées, le Groupe intervient sur la quasi-
permettant d’accélérer le développement de la documentation du
totalité du cycle du combustible nucléaire : de la fabrication au
projet et de faciliter la gestion durant l’exécution de ce dernier. Le
retraitement-recyclage du combustible nucléaire, de la production
Groupe offre en outre des services de maintenance. L’intervention
d’électricité, du conditionnement et du stockage des déchets,
du Groupe dans le domaine de la maintenance peut également être
jusqu’au démantèlement d’installations nucléaires.
associée au support à l’exploitation de la production (démarrage de la
production, contrôle qualité, etc.) Enfin, le Groupe fournit des services Plus particulièrement, le Groupe propose des solutions d’ingénierie
de maintenance et rénovation dédiés aux machines tournantes et sur l’ensemble du cycle de vie des installations et dans les métiers
des solutions de traitement des sols contaminés et de nettoyage du génie électrique, génie mécanique, génie climatique et génie
de bacs pétroliers. nucléaire. Ainsi, son offre couvre les domaines d’activités suivants :
les travaux neufs, les travaux sur site en exploitation (centrales
En novembre 2018, le groupe multinational de pétrole et gaz
nucléaires, usines du cycle du combustible), la maintenance et le
ENI a confié à SPIE Oil &Gas Services la maintenance de ses
démantèlement.
équipements sur ses sites onshore au Congo et au Ghana. Le
contrat de maintenance multi-métiers portant sur ses sites on- En constructions neuves, le Groupe participe aux côtés d’EDF, depuis
shore a démarré le 1er août 2018 pour une durée de 3 ans plus 2007, à la construction de l’EPR sur le site de Flamanville en France,
2 options de 1 an chacune. 208 collaborateurs sont mobilisés réacteur nucléaire de troisième génération, où il est en charge
pour assurer cette prestation, dont 204 employés congolais et 4 des installations électriques générales comprenant les études,
expatriés. Les équipements concernés sont notamment les turbines, les approvisionnements, les montages (structures de chemins
compresseurs, systèmes de contrôle, instruments, machines de câbles, tirage et raccordements des câbles). Il a par ailleurs
tournantes, équipements électriques, tuyauterie. De même, SPIE Oil accompagné ORANO, ex-Areva, de 2008 à 2013 sur la construction
& Gas Services Ghana a remporté un contrat de maintenance multi- de ses nouvelles installations de la vallée du Rhône (telles que l’usine
métiers portant sur les sites on-shore de ENI Ghana. Ce contrat de d’enrichissement d’uranium Georges Besse II).
maintenance mobilise une équipe permanente de 15 collaborateurs.
Le Groupe intervient par ailleurs sur des travaux d’amélioration ou
Par ailleurs, le Groupe développe et fournit des solutions de de réinvestissement sur les sites en exploitation. Dans ce domaine,
développement des compétences, notamment en prenant en le Groupe s’est vu attribuer en 2016 et à l’issue d’un processus
charge le recrutement et la formation des équipes pour le compte d’appel d’offres de 4 ans, un contrat comprenant la rénovation des
de nombreux groupes internationaux pétroliers et/ou gaziers. Le systèmes de protection contre les radiations de toutes les centrales
Groupe a notamment développé des processus de sélections de nucléaires en France dans le cadre de la mise en œuvre du projet
candidats pour un nombre important de projets complexes qui « Grand Carénage », programme d’investissement majeur déployé
couvrent tous les métiers de l’exploitation et de la maintenance. par EDF pour améliorer la sûreté et la disponibilité de ses centrales
Par ailleurs, le Groupe a développé une offre comprenant la création nucléaires en vue d’obtenir les autorisations de prolonger la durée
de centres de formation, en particulier destinés aux entreprises de vie des installations au-delà des 40 ans. Ce programme inclut
pétrolières qui, dans de nombreux pays, sont soumises à une forte notamment le remplacement des générateurs de vapeur, la maîtrise
pression pour diminuer leur dépendance au personnel expatrié et du risque incendie, la modernisation du contrôle commande, ou
augmenter le recours aux équipes nationales. encore l’obsolescence des matériels. Le Groupe a également obtenu
plusieurs contrats dans ce domaine et remplacera notamment plus
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le Groupe a mobilisé
de 200 Groupes Froids dans les dix années à venir, sur l’ensemble
plus de 3 100 personnes pour offrir ses services dans près de 21
du parc électronucléaire français.
pays à travers des filiales et succursales présentes dans quatre
régions du monde : Europe (France et Belgique), Afrique (notamment Par ailleurs, le Groupe accompagne également la mise aux normes
en Algérie, Angola, Congo, Gabon et Nigeria) où le Groupe réalise imposée par l’Autorité de sûreté nucléaire (l’« ASN ») à la suite de
la plus grande partie de sa production de ses activités Pétrole- l’accident de Fukushima, qui concerne l’ensemble des exploitants
Gaz, Asie-Pacifique (notamment en Australie, Indonésie, Malaisie, nucléaires, et plus particulièrement EDF, exploitant les centrales
Bangladesh, Myanmar et Thaïlande) et Moyen-Orient (notamment électronucléaires françaises. Les principaux travaux qui en
Émirats Arabes Unis, Irak, Qatar et Arabie Saoudite et Koweït). résultent concernent des aménagements des installations visant
à garantir dans des conditions extrêmes l’alimentation électrique
Le développement des activités du Groupe dans le secteur Pétrole-
des installations, le maintien des fonctions de refroidissement
Gaz est en partie dû aux liens historiques que le Groupe entretient
(avec la mise en place de réserves d’eau), l’intégrité des barrières
avec le groupe Total, qui demeure le premier client du Groupe sur
de protection (vérification de la tenue au séisme) et les capacités de
ce secteur. Le Groupe dispose par ailleurs de liens solides avec
conduite des installations et d’intervention des secours (construction
de centres de crise locaux, et mise en place de la force d’action notamment des prestations d’études de scénarios de démantèlement
rapide nucléaire).
Pour l’ensemble de ses clients, le Groupe assure des prestations
de maintenance sur tous les domaines de l’électricité, de
ou d’études de sûreté ainsi que des prestations complètes de
démantèlement. Actuellement, le Groupe intervient sur les sites
EDF de Bugey et Creys Malville, ainsi que sur les sites ORANO de
1
Pierrelatte, du Tricastin et de La Hague.
l’instrumentation, du contrôle commande et de la mécanique.
En 2018, SPIE Nucléaire et SPIE Facilities ont remporté un contrat Par ailleurs, le Groupe propose des services d’ingénierie tels que la
de maintenance multi-technique des bâtiments et infrastructures du fabrication et la mise en service d’ensembles mécaniques (boîtes
site d’ITER, à Cadarache (Bouches-du-Rhône) pour les cinq années à à gants, nucléarisation d’équipements industriels) et d’outillage
venir. Jusqu’à la mise en service prévue en 2030, le périmètre confié spécialisé (robots d’intervention, outils de découpe) répondant à
par ITER va progressivement intégrer les 60 bâtiments tertiaires et des exigences ou des scénarios d’intervention en milieu hostile et/
nucléaires et leurs utilités. ou confiné.
En 2018 le Groupe a acquis la société Fluigetec, spécialisée dans Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le Groupe a mobilisé
l’installation, contrôle et maintenance des réseaux de distribution de sa filiale dédiée SPIE Nucléaire, soit 2 000 personnes pour répondre
gaz en milieu industriel pour renforcer la couverture des services aux besoins de ses clients, dont les principaux sont EDF, ORANO et
attendus par nos clients. le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives.
Les services à l’industrie nucléaire sont ainsi principalement fournis
Enfin, le Groupe est présent sur les activités et les problématiques
par le Groupe en France.
liées au démantèlement d’installations. Le Groupe propose
100 %
Financière SPIE
RCS 490 683 463
100 %
SPIE Operations
RCS 399 258 755
100 %
Filiales opérationnelles
1.6.2 FILIALES ET PARTICIPATIONS ● SPIE Oil and Gas Services est une société par actions simplifiée
de droit français, au capital de 14 426 000 euros, dont le siège
social est situé 10 avenue de l’Entreprise, 95863 Cergy-Pontoise,
et immatriculée sous le numéro 709 900 245 du Registre du
(I) PRINCIPALES FILIALES AU 31 DÉCEMBRE 2018
commerce et des sociétés de Pontoise. Elle est la société holding
Les principales filiales directes ou indirectes de la Société sont du Groupe pour les activités pétrolière et gazière ;
décrites ci-après : ● SPIE Belgium est une société anonyme de droit belge, au capital de
● SPIE France est une société par actions simplifiée de droit français, 15 100 000 euros, dont le siège social est situé Rue des Deux Gares
au capital de 87 506 181,92 euros, dont le siège social est situé 150, 1070 Bruxelles, Belgique, et immatriculée sous le numéro
10 avenue de l’Entreprise, 95863 Cergy-Pontoise, et immatriculée 1139014-73. Elle est la société holding du Groupe pour les activités
sous le numéro 823 461 611 au Registre du commerce et des de services multitechniques en Belgique ;
sociétés de Pontoise. Elle est la société holding du Groupe pour ● SPIE Nederland B.V. est une société anonyme (Besloten
les activités en France ; Vennootschap) de droit néerlandais, au capital de 57 450 000 euros,
● SPIE Nucléaire est une société par actions simplifiée de droit dont le siège social est situé à Huifakkerstraat 15, 4815 PN Breda,
français, au capital de 1 458 976 euros, dont le siège social est situé Pays-Bas, et immatriculée sous le numéro NL 804695234B16. Elle
10 avenue de l’Entreprise, 95863 Cergy-Pontoise, et immatriculée est la société holding du Groupe pour les activités de services
sous le numéro 662 049 287 au Registre du commerce et des multitechniques aux Pays-Bas ;
sociétés de Pontoise. Elle est la société holding du Groupe pour ● SPIE UK Limited est une société à responsabilité limitée (Limited
les activités liées à l’industrie nucléaire ; company) de droit anglais, au capital de 50 000 002 livres sterling,
● SPIE ICS est une société par actions simplifiée de droit français, dont le siège social est situé 33 Gracechurch Street, Londres EC3V
au capital de 16 240 000 euros, dont le siège social est situé 53 0BT, Royaume Uni et immatriculée sous le numéro 07201157. Elle
boulevard de Stalingrad, 92247 Malakoff, et immatriculée sous le est la société holding du Groupe pour les activités de services
numéro 319 060 075 au Registre du commerce et des sociétés de multitechniques ainsi que les activités liées à l’industrie nucléaire
Nanterre. Elle est la société holding du Groupe pour les activités au Royaume-Uni ;
de communication ; ● SPIE Deutschland & Zentraleuropa est une société à responsabilité
● SPIE Industrie & Tertiaire est une société par actions simplifiée limitée (Gesellschaft mit beschränkter Haftung) de droit allemand,
de droit français, au capital de 81 070 272 euros, dont le siège au capital de 10 000 000 euros, dont le siège social est situé
social est situé 4 avenue Jean Jaurès, BP 19, 69320 Feyzin, Balcke-Dürr-Allee 7, 40882 Ratingen, Allemagne, et immatriculée
et immatriculée sous le numéro 440 055 861 au Registre du sous le numéro HRB 80683. Elle est la société holding du Groupe
commerce et des sociétés de Lyon. Elle est la société holding du pour les activités de services multitechniques en Allemagne ;
Groupe pour les activités de services multitechniques en France ● SPIE Schweiz AG est une société anonyme (Aktiengesellschaft) de
dans les domaines de l’Industrie et du Tertiaire ; droit suisse, au capital de 1 100 000 francs suisses, dont le siège
● SPIE Facilities est une société par actions simplifiée de droit social est situé Industriestrasse 50a, 8304 Wallisellen, Suisse, et
français, au capital de 35 277 460,44 euros, dont le siège social est immatriculée sous le numéro CHE-443.369.585. Elle est la société
situé 1/3 place de la Berline, 93287 Saint-Denis, et immatriculée holding du Groupe pour les activités de services multitechniques
sous le numéro 538 700 022 au Registre du commerce et des en Suisse.
sociétés de Bobigny. Elle est la société holding du Groupe pour La note 27 des comptes consolidés pour l’exercice clos le
les activités de maintenance du bâti et de facility management ; 31 décembre 2018, tels qu’inclus au paragraphe 4.4.1 du présent
● SPIE CityNetworks est une société par actions simplifiée de droit Document de référence, détaille l’ensemble des sociétés entrant
français, au capital de 35 704 166,12 euros, dont le siège social est dans le périmètre de consolidation du Groupe.
situé 1/3 place de la Berline, 93287 Saint-Denis, et immatriculée
sous le numéro 434 085 395 au Registre du commerce et des
(II) ACQUISITIONS ET CESSIONS RÉCENTES
sociétés de Bobigny. Elle est la société holding du Groupe pour les
activités de réseaux extérieurs et de services télécom ; Les acquisitions et cessions récentes du Groupe sont décrites au
paragraphe 4.1.3 du présent Document de référence.
La majorité des sites du Groupe sont des bureaux et des entrepôts valeur au bilan des terrains et constructions du Groupe était de
ou magasins. En matière immobilière, la politique du Groupe est de 52,2 millions d’euros. Le Groupe estime que ces biens immobiliers
louer les biens immobiliers, plutôt que de les acquérir, de préférence sont suffisants pour couvrir ses besoins actuels et que des espaces
en prenant des baux commerciaux. Le Groupe est ainsi locataire de adaptés supplémentaires pourraient être disponibles si cela s’avère
son siège social à Cergy-Pontoise. nécessaire.
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le Groupe a De manière générale, les métiers du Groupe n’exigent pas
consacré 74,4 millions d’euros au titre de ses loyers et charges d’investissements significatifs en équipements ; ses principaux
locatives et 23,6 millions d’euros pour la maintenance de ses biens besoins en équipements et en fournitures incluent les véhicules et
immobiliers. La plupart de ces dépenses sont relatives à des baux engins ainsi que la location de matériels légers.
dont le terme se situe à plus d’un an. Au 31 décembre 2018, la
© Igor Stevanovic
Les investisseurs, sont invités à examiner l’ensemble des informations contenues dans le présent Document de référence,
y compris les facteurs de risques décrits ci-dessous. Ces risques sont, à la date du présent Document de référence, ceux
dont la Société estime que la réalisation serait susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur le Groupe, son
activité, sa situation financière, ses résultats ou ses perspectives. L’attention des investisseurs est toutefois attirée sur
le fait que la liste des risques présentée au paragraphe 2.1 du présent Document de référence n’est pas exhaustive et
que d’autres risques, inconnus ou dont la réalisation n’est pas considérée, à la date du présent Document de référence,
comme susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur le Groupe, son activité, sa situation financière, ses résultats
ou ses perspectives, peuvent ou pourraient exister ou survenir.
2.1.1 RISQUES LIÉS AUX SECTEURS des exploitations, l’assistance technique et la fourniture de tubulaires
D’ACTIVITÉS DU GROUPE pour les forages et installations pétrolières, dites activités OCTG (Oil
Country Tubular Goods) opérées en Angola par la société SONAID. Bien
que cette situation ait déjà eu un impact sur les résultats du Groupe
en 2017 et 2018, le prix du pétrole pourrait, s’il devait se maintenir à
2.1.1.1 RISQUES LIÉS AUX CONDITIONS ÉCONOMIQUES ce niveau ou diminuer davantage, continuer à impacter négativement
ET LEUR ÉVOLUTION les activités des clients du Groupe dans le secteur Oil & Gas, et par
L’évolution de la demande en services est, de façon générale, liée à conséquent affecter de manière significative les activités, la situation
celle des conditions macroéconomiques, notamment à l’évolution du financière, les résultats et les perspectives du Groupe.
produit intérieur brut dans les pays où le Groupe exerce son activité Enfin, à la suite de la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union
ainsi qu’au niveau des dépenses privées et publiques en matière européenne (Brexit), le Groupe a été négativement impacté en 2018
d’installations et équipements nouveaux ou existants. De manière par un recul de l’activité au Royaume-Uni dans un contexte
générale, les périodes de récession ou de déflation sont susceptibles d’incertitude économique et politique générale. Pour l’exercice clos
d’avoir un impact négatif sur la demande en services (voir les le 31 décembre 2018, la production du Groupe réalisée au Royaume-
paragraphes 1.4.1 et 4.1.1 du présent Document de référence). Au Uni a représenté environ 6 % de sa production consolidée. Le Groupe
cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le Groupe a réalisé ne peut exclure que cette décision n’ait pas d’autres impacts négatifs
96 % de sa production en Europe, dont 41 % en France. À la date sur son activité et ses résultats, notamment en cas de dégradation
d’enregistrement du présent Document de référence, la croissance de la conjoncture économique au Royaume-Uni.
reste limitée dans l’Union européenne, et notamment en France,
même si elle montre une amélioration notoire sur la période récente.
Les prévisions de croissance du Fonds Monétaire International 2.1.1.2 RISQUES LIÉS AU NIVEAU DES DÉPENSES
pour l’année 2019 sont de 1,6 % dans l’Union européenne et de PUBLIQUES
1,5 % en France) (source : FMI, Perspectives de l’économie mondiale,
Le secteur public constitue une part importante de la clientèle
janvier 2019).
du Groupe, en particulier en France. Il a ainsi représenté environ
Généralement, pendant les périodes de récession économique, 13 % de la production consolidée du Groupe pour l’exercice clos le
les clients diminuent de façon significative leurs dépenses en 31 décembre 2018 et 13 % pour l’exercice clos le 31 décembre 2017.
équipements, ce qui affecte la capacité du Groupe à vendre les Le marché du secteur public est impacté par les orientations et
services associés aux projets de construction ou d’extension de décisions politiques et administratives concernant le niveau des
nouveaux équipements ou d’infrastructures. En particulier, certaines dépenses publiques. Au cours des dernières années, la situation
industries, notamment la construction immobilière et l’industrie économique a affecté significativement les ressources des
lourde, ont réduit fortement leur niveau d’activité au cours des gouvernements et autres entités publiques et conduit à la mise en
dernières années. En outre, le Groupe a fait face à une baisse de place de politiques strictes de réduction des dépenses publiques.
la demande en services d’installation, en particulier de la part des Ces politiques pourraient menacer la poursuite de certains
producteurs d’acier, des constructeurs automobiles et de leur chaîne investissements dans lesquels le Groupe est impliqué et entraver
d’approvisionnement. Par ailleurs, certains clients du Groupe peuvent la mise en œuvre de nouveaux projets d’investissements significatifs
connaître des difficultés financières pouvant entraîner des retards de par les acteurs publics. Enfin, certains de ces acteurs, dans un
paiement, voire des impayés. Si la conjoncture économique actuelle contexte de crise économique et d’endettement élevé, pourraient
devait perdurer, voire se dégrader, cela pourrait donc avoir un effet ne pas être en mesure d’effectuer leurs paiements dans les délais
défavorable significatif sur le Groupe, son activité, sa situation convenus ou plus généralement de faire face à leurs engagements.
financière, ses résultats et ses perspectives.
Si les difficultés de certains acteurs publics devaient s’accroître et
Par ailleurs, bien que le prix du pétrole, ait progressivement augmenté la tendance à la réduction significative des dépenses publiques se
au cours des exercices clos les 31 décembre 2017 et 2018, il reste à un poursuivre, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur
niveau bas. Cette situation affecte négativement, par des réductions le Groupe, son activité, sa situation financière, ses résultats et ses
de dépenses d’exploitation et des baisses d’investissements et perspectives.
particulièrement dans le domaine du forage et des géosciences,
les activités du Groupe dans le secteur Oil & Gas i.e. la maintenance
2.1.1.3 RISQUES LIÉS À L’ENVIRONNEMENT appels d’offres, sans aucune assurance d’être finalement retenu.
CONCURRENTIEL Même dans les cas où un contrat lui est attribué, les profits réalisés
peuvent être inférieurs aux prévisions initiales ou les ventes peuvent
Le Groupe fait face à une concurrence intense de la part d’acteurs s’avérer insuffisantes pour assurer la rentabilité du projet concerné.
divers. Parmi les concurrents du Groupe figurent notamment des Plus généralement, les conditions de réalisation peuvent s’avérer
grandes entreprises internationales aux ressources plus importantes différentes de celles prévues lors de l’élaboration de l’offre dans
et dont les autres branches d’activité leur permettent de disposer d’une la mesure où elles dépendent de nombreux paramètres, parfois
clientèle accessible pour leurs activités de services techniques. Par difficilement prévisibles, tels que l’accessibilité au chantier, la
ailleurs, certains services, à moindre valeur technique, peuvent être disponibilité de personnels qualifiés, les intempéries, la hausse des
fortement concurrencés localement par de plus petits concurrents prix du pétrole et des matières premières utilisés dans les matériaux
qui disposent d’un fort relationnel et d’une présence locale établie.
En outre, le secteur des services techniques est très fragmenté, en
particulier en dehors de la France, et la capacité du Groupe à s’appuyer
sur, et conserver, un réseau local dense est essentiel au développement
qu’achète le Groupe pour les installer sur les sites des clients (le
cuivre pour les câbles, par exemple) sans que ces coûts puissent
être répercutés sur les clients. La difficulté à prévoir la réalité des
coûts et les conditions de réalisation finale peuvent ainsi affecter
2
du Groupe. Un mouvement de consolidation des différentes activités fortement les marges réalisées sur ses projets, et ainsi avoir un
des concurrents du Groupe, qu’ils soient internationaux, nationaux, effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, sa situation
régionaux ou locaux pourrait accroître la concurrence dans les financière, ses résultats et ses perspectives.
secteurs d’activités dans lesquels intervient le Groupe, modifier le
paysage concurrentiel de l’industrie des services techniques et, en
particulier si le Groupe ne pouvait prendre part à cette consolidation, 2.1.1.5 RISQUES LIÉS AUX PARTENARIATS
entraîner des pertes de parts de marché, une diminution du chiffre PUBLIC-PRIVÉ
d’affaires du Groupe et/ou une baisse de sa rentabilité.
Dans le cadre de ses activités, le Groupe peut être amené à conclure
Cette forte concurrence oblige le Groupe à fournir des efforts des partenariats public-privé (« PPP »). Les PPP (à l’exemple des
constants en matière de compétitivité afin de convaincre ses clients Private Finance Initiatives au Royaume Uni) permettent d’attribuer à des
de la qualité et de la valeur ajoutée de ses services. Le Groupe est entreprises privées des missions de construction ou de transformation,
également tenu de développer régulièrement de nouveaux services d’entretien, de maintenance, d’exploitation ou de gestion d’ouvrages,
afin de maintenir ou améliorer sa position concurrentielle. En dépit d’équipements ou de biens immatériels nécessaires au service public,
de ces efforts, si les clients du Groupe ne discernaient pas la qualité ainsi que tout ou partie de leur financement. Après un développement
et la valeur ajoutée de ses offres, notamment par rapport à celles important au cours des dernières années, dans un contexte de crise
de ses concurrents, ou si celles-ci ne correspondaient pas à leurs financière, de réduction des dépenses publiques et de maîtrise de
attentes, l’activité du Groupe et ses résultats financiers pourraient l’endettement des collectivités publiques, le développement des PPP
en être significativement affectés. connait actuellement un certain ralentissement. Certains contrats
Enfin, les clients se concentrent de plus en plus sur la maîtrise du coût publics du Groupe peuvent néanmoins être conclus ou réattribués,
global de leurs installations. Aussi, les prix proposés sont un facteur à leur terme, sous la forme de PPP. Dans certains cas, ces contrats
important pour la reconduction des contrats à leurs échéances, en confient au partenaire privé une mission globale comprenant
particulier pour les contrats pluriannuels, et dans le cadre des appels différentes activités dont certaines dans lesquelles le Groupe n’est
d’offres pour de nouveaux contrats. Le Groupe peut ainsi être soumis pas présent, comme celles relevant du bâtiment-travaux publics
à une pression sur les prix de ses services. (hôpitaux, bâtiments). Le Groupe peut ainsi être confronté à un risque
de perte ou de non-obtention de certains contrats, les acteurs publics
Ces pressions concurrentielles pourraient entraîner une réduction de préférant se tourner vers des acteurs multidisciplinaires, notamment
la demande pour les services fournis par le Groupe et le contraindre des groupes de construction qui disposent de leurs propres branches
à diminuer ses prix de vente ou à engager des investissements de services techniques, ce qui peut les avantager pour l’obtention
importants afin de conserver le niveau de qualité de service attendu des projets PPP.
par ses clients, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur
son activité, sa situation financière, ses résultats et ses perspectives. Si le Groupe ne parvenait pas à s’adapter aux exigences des clients
en matière de PPP ou plus généralement s’il ne parvenait pas à
pénétrer suffisamment le marché des PPP, cela pourrait avoir un
2.1.1.4 RISQUES LIÉS AUX APPELS D’OFFRES effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière,
ses résultats et ses perspectives.
Les contrats conclus par les sociétés du Groupe sont souvent
attribués à l’issue d’un processus concurrentiel, sous forme
d’appels d’offres, en particulier dans le cadre des marchés publics. 2.1.1.6 RISQUES LIÉS AUX ÉVOLUTIONS
L’attribution du contrat dépend notamment de la perception des DES TECHNOLOGIES
clients concernant les prix et la qualité des services proposés par ET DES NORMES INDUSTRIELLES
les acteurs consultés ; ainsi le Groupe pourrait perdre des appels
d’offres s’il n’était pas en mesure de démontrer ses atouts, ce qui Les activités du Groupe requièrent un niveau de qualification
pourrait affecter significativement le développement de ses activités. technologique élevé sur une grande variété de prestations techniques.
De plus, les appels d’offres et les décisions prises dans ce cadre Le Groupe doit ainsi constamment adapter son expertise afin
peuvent faire l’objet de procédures, notamment contentieuses, visant d’identifier et intégrer les innovations technologiques, les nouvelles
à les remettre en cause ou à obtenir une indemnisation, susceptibles normes industrielles, les nouveaux produits et les nouvelles attentes
de perturber la mise en œuvre du contrat correspondant ou son des clients. Les nouvelles technologies ou les changements des
économie. Enfin, en cas de non-renouvellement des contrats publics, standards ainsi que les évolutions dans la demande de services
ceux-ci doivent généralement être remis en concurrence dans le sont susceptibles de rendre obsolètes ou non viables les offres
cadre de nouveaux appels d’offres. de services du Groupe. Afin de rester toujours en première ligne
des entreprises du secteur en anticipant les attentes des clients,
Par ailleurs, le Groupe est susceptible d’engager des sommes et des le Groupe doit en permanence améliorer son savoir-faire ainsi que
moyens humains importants afin de préparer et de participer à ces l’efficacité et la rentabilité de ses offres, ce qui peut le conduire à
accroître ses charges opérationnelles ou à réaliser des dépenses soumis à une forte exposition médiatique (notamment les activités
d’investissement importantes sans assurance de les rentabiliser Pétrole-Gaz et Nucléaire).
dans les conditions anticipées.
Le succès du Groupe au cours des dernières années est largement
Si le Groupe ne parvenait pas à anticiper et intégrer à temps les lié à sa réputation en tant qu’entreprise figurant parmi les leaders du
évolutions des technologies et des normes industrielles, cela pourrait marché et fiable sur une large gamme de prestations, en particulier
affecter sa relation avec ses clients et sa position concurrentielle ce pour des services nécessitant un degré d’expertise élevé. Cette
qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa réputation a permis de consolider la position du Groupe et a contribué
situation financière, ses résultats et ses perspectives. fortement à son développement. Bien que le Groupe contrôle
étroitement la qualité de ses prestations, il ne peut garantir qu’il
ne rencontrera pas dans certains secteurs d’activités et/ou zones
2.1.1.7 RISQUES LIÉS AUX TENDANCES EN MATIÈRE géographiques des difficultés liées à la qualité ou la fiabilité de ses
D’EXTERNALISATION prestations ou plus généralement à sa capacité à fournir le niveau
Au-delà de la conjoncture économique, l’augmentation de la demande de service annoncé à ses clients. La survenance de tels événements,
en services techniques est également influencée par certaines en particulier en cas de couverture médiatique importante, pourrait
tendances générales du marché, notamment la tendance croissante affecter fortement la réputation du Groupe, notamment auprès de
à l’externalisation, en particulier sur certains marchés du Groupe où ses clients, et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur son
le taux d’externalisation est faible par rapport à des marchés plus activité, sa situation financière, ses résultats et ses perspectives.
matures comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Le développement de l’externalisation des services techniques est 2.1.2.2 RISQUES LIÉS À LA GESTION DE PROJETS
néanmoins susceptible d’être affecté par des décisions politiques,
Le Groupe propose un large éventail de prestations techniques
telles que la mise en œuvre des nouvelles réglementations, qui
dans le cadre de ses projets. Afin de s’assurer que ses projets sont
pourraient affecter la demande publique et privée dans ce domaine
conduits de manière efficace, le Groupe s’appuie sur une expertise
et ainsi en freiner le développement, voire affecter des contrats
importante en gestion de projets et de chantiers, notamment pour
existants. En outre, le Groupe ne peut, de manière générale, garantir
évaluer les coûts de ses prestations et optimiser leur réalisation
que cette tendance à l’externalisation perdurera à l’avenir ; en
pendant la durée du contrat. Les compétences déterminantes pour
particulier, certains acteurs économiques, publics ou privés,
la performance et la rentabilité d’un projet sont la capacité du
pourraient être conduits à réinternaliser certains services techniques
Groupe à prévoir de manière précise les coûts du projet, à évaluer
afin d’en rependre directement la maîtrise. Si l’évolution vers une
correctement les différentes ressources (notamment humaines)
plus grande externalisation devait se ralentir, voire s’interrompre,
nécessaires à sa réalisation, à gérer efficacement les prestations
cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, la
des sous-traitants, et à prendre en charge des événements d’ordre
situation financière, les résultats et les perspectives du Groupe.
technique qui pourraient affecter et retarder la conduite du projet. En
pratique, une mauvaise gestion de projet peut ainsi générer des coûts
2.1.1.8 RISQUES LIÉS AU DÉVELOPPEMENT de réalisation additionnels significatifs et des délais supplémentaires
DE L’« ÉCONOMIE VERTE » entraînant des retards dans le paiement de ses prestations ou encore
portant atteinte à sa réputation. En outre, pour la réalisation de
Le Groupe entend accompagner le développement de l’« économie certains projets, notamment pour les projets les plus importants, le
verte », notamment en proposant des solutions techniques d’efficacité Groupe est conduit à intervenir dans le cadre de groupements ou de
énergétique et une offre de services dédiée aux énergies renouvelables. consortiums, dont le bon fonctionnement nécessite la coordination
Le développement de l’« économie verte » dépend en grande partie de leurs différents membres. Des divergences peuvent survenir entre
des politiques nationales et internationales de soutien aux économies les membres de ces groupements ou des défaillances de certains
d’énergie et à ces sources d’énergie (notamment les réglementations membres se produire, rendant difficile la gestion, voire la réalisation
en matière d’exigences d’efficacité énergétique des bâtiments, ou du projet. De tels événements pourraient avoir un effet défavorable
encore les quotas et mesures fiscales incitatives pour les énergies significatif sur l’activité, la situation financière, les résultats et les
de source renouvelable), ainsi que de la prise de conscience par les perspectives du Groupe.
entreprises des enjeux environnementaux. Bien que ces dernières
années aient été marquées par une sensibilité croissante des acteurs
économiques à ces problématiques, le Groupe ne peut exclure, 2.1.2.3 RISQUES LIÉS À LA SÉCURITÉ ET À LA SANTÉ
notamment compte tenu des politiques de réduction des coûts des AU TRAVAIL
acteurs publics et privés, que ce soutien puisse se ralentir, voire, dans
Les ressources humaines constituant le fondement de l’activité
une certaine mesure, s’interrompre. Un tel événement pourrait avoir
du Groupe, la réglementation en matière de droit du travail, et
un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière,
notamment en matière de sécurité et de santé au travail, affecte
les résultats et les perspectives du Groupe.
particulièrement son activité. Bien que le Groupe déploie des efforts
significatifs pour veiller à la conformité à cette réglementation, il ne
peut garantir l’absence d’éventuels manquements. Le non-respect
2.1.2 RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS par le Groupe, ses salariés ou ses sous-traitants de ces obligations
pourrait entraîner des amendes d’un montant significatif, des
DU GROUPE
réclamations à l’encontre du Groupe et de l’entreprise employeur
liées à la violation de ces dispositions ou la perte d’habilitations et
qualifications. Par ailleurs, cette réglementation est sujette à des
2.1.2.1 RISQUES LIÉS À LA RÉPUTATION DU GROUPE évolutions régulières en vue de son renforcement ; l’adaptation de
La réputation du Groupe est essentielle dans la présentation de ses l’organisation du Groupe afin de s’y conformer est susceptible de
offres de services et afin de fidéliser ses clients et d’en conquérir de générer des coûts additionnels significatifs.
nouveaux. Par ailleurs, le Groupe opère dans des domaines d’activité Le Groupe est exposé au risque d’accidents de ses salariés, sur
leurs lieux de travail ou lors de trajets. Les salariés du Groupe
travaillant dans les activités Pétrole-Gaz et du nucléaire sont en défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ses
outre particulièrement exposés aux risques liés à leurs lieux et résultats et ses perspectives.
conditions de travail, par nature dangereux. Certains salariés du
En outre, le Groupe recourt pour certaines de ses activités à un
Groupe travaillent dans ou à proximité d’installations nucléaires,
nombre important de salariés intérimaires. Il ne peut garantir
pétrolières ou gazières et sont par conséquent potentiellement
que ces salariés intérimaires ont dans tous les cas des niveaux
sujets à des risques liés à des incidents ou accidents affectant
de formation, qualification et fiabilité strictement identiques à ceux
ces installations. En dépit de l’attention portée à la sécurité et aux
de ses salariés permanents, ce qui peut entrainer une baisse de
conditions de travail, le Groupe ne peut exclure l’accroissement, en
qualité des prestations ou encore un taux plus important d’accidents
fréquence comme en quantité, d’accidents du travail et maladies
du travail susceptibles d’affecter négativement la réputation et les
liées au travail.
activités du Groupe.
Enfin, de nouvelles technologies, ainsi que la mise en place de
nouvelles procédures, services, outils et machines pourraient avoir
des effets non anticipés sur les conditions de travail des salariés du
2.1.2.6 RISQUES LIÉS AUX ACQUISITIONS
2
Groupe. Par ailleurs, ses salariés sont susceptibles d’être exposés En complément de sa croissance organique, le Groupe s’est
à des matériaux qui, même s’ils sont considérés comme inoffensifs développé au cours des dernières années par le biais de l’acquisition
aujourd’hui, pourraient dans le futur être réputés dangereux pour la de nombreuses sociétés de services régionaux telles que,
santé, comme ce fut le cas pour l’amiante dans le passé. L’insécurité en 2018, la société Systemat en Belgique, spécialiste de la gestion
des conditions de travail peut également conduire à un turnover d’équipements, de logiciels et d’infrastructures ICT et de Buchet, une
important, accroître le coût des projets pour les clients et augmenter société spécialisée dans l’installation électrique et principalement
les coûts d’exploitation du Groupe de manière significative. active dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (France), ainsi
La survenance de tels événements pourrait avoir un effet défavorable que par de nombreuses acquisitions de petite taille, qui lui ont
significatif sur l’activité, la situation financière, les résultats et les permis de consolider son offre et sa présence sur ses marchés
perspectives du Groupe. géographiques. En 2017, le Groupe a en outre procédé à l’acquisition
du groupe allemand SAG, fournisseur de services et de systèmes
pour les réseaux d’électricité, de gaz et de télécommunications, qui a
2.1.2.4 RISQUES LIÉS AU RECRUTEMENT réalisé en 2016 un chiffre d’affaires consolidé de 1,3 milliard d’euros.
ET AU MAINTIEN DE PERSONNELS CLÉS Le Groupe entend poursuivre son développement et étendre ses
ET TECHNIQUES activités grâce à l’acquisition de sociétés, principalement de petite
et moyenne taille, qui correspondent à ses critères stratégiques et
Dans les activités de services techniques, le succès dépend de la
financiers. Dans le cadre de sa stratégie de croissance, le Groupe
capacité à identifier, attirer, former, retenir et motiver un personnel
peut notamment rencontrer les difficultés suivantes :
hautement qualifié. Le Groupe est ainsi confronté dans ses secteurs
d’activité à une vive concurrence. Le Groupe pourrait ainsi ne pas ● l’identification de cibles appropriées, en ligne avec la stratégie de
être en mesure d’attirer, intégrer ou conserver un nombre suffisant croissance externe du Groupe, pourrait s’avérer difficile ;
de salariés qualifiés, ce qui pourrait nuire à ses activités et son ● l’intégration de nouvelles sociétés pourrait engendrer des coûts
développement. substantiels, ainsi que des retards ou d’autres difficultés d’ordre
En outre, le développement des activités du Groupe requiert financier et opérationnel ;
l’acquisition, le maintien et le renouvellement d’une grande variété ● les synergies financières et opérationnelles attendues pourraient
de compétences afin d’être en adéquation avec les évolutions et prendre plus de temps que prévu, voire ne pas se réaliser en tout
les attentes du marché. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure ou partie ;
de trouver des candidats qualifiés, de former son personnel aux ● les acquisitions pourraient nécessiter une attention accrue des
nouvelles technologies ou encore de recruter et former les dirigeants dirigeants du Groupe au détriment de la gestion de ses autres
nécessaires dans les zones géographiques ou secteurs d’activité activités ;
dans lesquels il intervient. En outre, en période de croissance forte,
● les acquisitions peuvent déclencher des clauses de changement
le Groupe pourrait rencontrer des difficultés à recruter et conserver
de contrôle dans les contrats auxquels la société cible est partie ;
son personnel qualifié avec un risque de hausse des coûts salariaux
et de baisse de la qualité des services qu’il fournit. ● les hypothèses avancées dans le plan d’affaires des sociétés
acquises pourraient s’avérer incorrectes, notamment en matière
Si le Groupe ne parvenait pas à faire face à ces défis posés par de synergies et performances ;
les ressources humaines, facteur clé pour son développement, cela
pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa ● les acquisitions effectuées pourraient conduire le Groupe à
situation financière ses résultats et ses perspectives. supporter des passifs plus importants que ceux évalués lors de
la phase de due diligence d’acquisition ;
● le Groupe pourrait être contraint de céder ou limiter la croissance
2.1.2.5 RISQUES LIÉS AUX SALARIÉS ET INTÉRIMAIRES externe de certaines entreprises afin d’obtenir les autorisations
De manière générale, les salariés du Groupe fournissent des services règlementaires nécessaires à ces acquisitions, notamment en
dans des locaux et dans des lieux appartenant ou exploités par matière de droit de la concurrence ;
ses clients. En conséquence, le Groupe pourrait être sujet à des ● l’acquisition d’une nouvelle société pourrait s’accompagner de la
réclamations en relation avec les éventuels dommages subis par perte de certains employés et contrats clés ; et
des clients au titre soit de leurs actifs, soit de l’exercice de leurs ● l’acquisition de nouvelles sociétés pourrait générer des contraintes
activités, soit de l’utilisation non autorisée ou du comportement juridiques imprévues.
fautif ou tout acte délictuel commis par des salariés du Groupe
ou toute autre personne ayant accédé de façon non autorisée aux De manière générale, les bénéfices attendus des acquisitions futures
locaux de clients dans le cadre de l’exécution de ses prestations. ou réalisées pourraient ainsi ne pas se concrétiser dans les délais
Ces réclamations pourraient être significatives et pourraient en et aux niveaux attendus, ce qui pourrait avoir un effet défavorable
outre affecter la réputation du Groupe, ce qui pourrait avoir un effet significatif sur l’activité, la situation financière, les résultats et les
perspectives du Groupe.
2.1.2.7 RISQUES LIÉS À LA CORRUPTION réputation et avoir un effet défavorable significatif sur son activité,
ET À L’ÉTHIQUE sa situation financière, ses résultats et ses perspectives.
2.1.2.12 RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS 2.1.2.14 RISQUES LIÉS À LA DÉPENDANCE VIS-À-VIS
DANS L’INDUSTRIE NUCLÉAIRE DE CERTAINS CLIENTS
Dans le cadre de son activité dans le secteur du nucléaire, le Groupe Dans le cadre de ses activités dans le secteur Pétrole-Gaz et Nucléaire,
fournit des services à des opérateurs de l’industrie nucléaire, pour le Groupe réalise une part significative de sa production consolidée
l’essentiel situés en France. Le Groupe est, comme ses clients dans avec un nombre restreint de clients. Dans le secteur Pétrole-Gaz, les
cette industrie, soumis à des normes restrictives très nombreuses trois premiers clients représentent ainsi approximativement 40 % de
imposées par la France, l’Union européenne et d’autres organismes la production consolidée du Groupe dans ce secteur pour l’exercice
nationaux et internationaux s’agissant du fonctionnement et de la clos le 31 décembre 2018, alors que dans le secteur nucléaire, le
sécurité des installations nucléaires. En outre, de manière générale, Groupe réalise la quasi-totalité de sa production consolidée avec
et de manière encore accrue depuis les incidents survenus sur le trois clients.
site de Fukushima au Japon, le cadre règlementaire de l’industrie
nucléaire devient de plus en plus strict et difficile à mettre en œuvre,
ce qui accroît les ressources financières consacrées à la mise en
Plus généralement, les dix principaux clients représentent environ
17 % de la production consolidée du Groupe pour l’exercice clos le
2
31 décembre 2018. Bien que le Groupe entretienne généralement
conformité avec ces règlementations. Enfin, une règlementation
des relations commerciales de longue durée avec ses principaux
plus rigoureuse pourrait avoir des conséquences défavorables
clients, il n’est cependant pas en mesure de garantir que celles-ci,
sur la croissance à long-terme de l’industrie nucléaire, ce qui
de même que tous ses autres contrats et relations commerciales,
aurait nécessairement des conséquences défavorables sur le
seront effectivement renouvelées, et, plus généralement, qu’elles
développement des activités du Groupe dans ce secteur. Par
ne seront pas interrompues.
ailleurs, toute suspension prolongée de l’activité de ses clients pour
des raisons réglementaires, tels que des fermetures temporaires La perte d’un ou de plusieurs des clients ou contrats principaux du
des installations lors des contrôles périodiques de sécurité, peut Groupe (en cas de non renouvellement ou de résiliation anticipée
entraîner des temps importants d’arrêt de travail de ses équipes, par exemple), notamment dans les secteurs mentionnés ci-dessus,
dont les coûts pourraient ne pas être répercutés contractuellement. une réduction significative de ses prestations pour ces clients, un
changement substantiel des conditions régissant ses relations
Enfin, dans le cadre de ses activités dans le secteur nucléaire, le
commerciales avec eux ou encore la défaillance d’un de ses clients
recours à la sous-traitance étant étroitement limité, le Groupe se
pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les activités,
repose essentiellement sur son propre personnel pour fournir ses
la situation financière, les résultats et les perspectives du Groupe.
services en raison des exigences des clients concernant la qualification
du personnel ayant accès à leurs installations, ce qui lui impose de
maintenir des salariés hautement qualifiés dans cette activité. 2.1.2.15 RISQUES LIÉS AUX RELATIONS AVEC CERTAINS
FOURNISSEURS
2.1.2.13 RISQUES LIÉS À LA PRÉSENCE DANS Le Groupe peut, pour certains services très spécifiques, s’appuyer
LES PAYS ÉMERGENTS sur un nombre limité de fournisseurs. C’est en particulier le cas dans
le cadre de son activité de communication, notamment en raison de
Bien qu’une part importante de sa production consolidée soit réalisée
la concentration des acteurs sur ce marché. En conséquence, toute
dans des pays d’Europe occidentale, le Groupe exerce aussi ses
pénurie ou augmentation significative des prix par ces fournisseurs
métiers sur d’autres marchés, notamment certains pays d’Europe
ainsi que toute dégradation ou modification des relations avec ces
Orientale, d’Afrique et d’Asie du Sud-Est.
fournisseurs ou encore toute défaillance de ces fournisseurs pourrait
D’une manière générale, les activités du Groupe dans ces pays avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la situation
comportent des risques plus élevés que dans des pays d’Europe financière, les résultats ou les perspectives du Groupe.
occidentale, notamment une volatilité du produit intérieur brut,
une relative instabilité économique (les taux d’inflation y sont
fréquemment plus importants et fluctuants), un commerce informel
2.1.2.16 RISQUES LIÉS AUX RELATIONS SOCIALES
et non réglementé, des modifications parfois importantes de la Dans des activités faisant largement appel aux ressources humaines,
règlementation ou son application imparfaite, la nationalisation ou le maintien de relations harmonieuses avec les salariés et les
l’expropriation de biens privés (sans indemnités suffisantes pour institutions représentatives du personnel constitue un enjeu majeur.
reconstruire l’outil à l’identique), des difficultés de recouvrement, Bien que le Groupe veille étroitement au bon fonctionnement de
des difficultés à conserver les salariés, des troubles sociaux, ces relations et qu’il n’a pas connu par le passé de mouvements
d’importantes fluctuations des taux d’intérêt et de change, des sociaux significatifs, il ne peut garantir qu’aucune grève, action
risques de guerre, de troubles publics ou d’actes de terrorisme, des de revendication ou autre mouvement social ne viendra perturber
réclamations des autorités locales remettant en cause le cadre fiscal ses activités à l’avenir. De tels événements sont susceptibles de
initial ou l’application de stipulations contractuelles, des mesures de provoquer des interruptions d’activités et de nuire à la réputation
contrôle des changes et interventions ou restrictions défavorables du Groupe ; plus généralement, leur survenance pourrait avoir un
imposées par les gouvernements (notamment des limitations dans effet défavorable significatif sur les activités du Groupe, sa situation
le versement de dividendes ou de tout autre paiement provenant des financière, ses résultats et ses perspectives.
filiales étrangères, des retenues à la source ou toute autre imposition
assise sur des paiements ou des investissements réalisés par les
filiales étrangères et toute autre restriction imposée par les pouvoirs 2.1.2.17 RISQUES LIÉS À LA NON FORMALISATION
publics étrangers). DES CONTRATS
Bien que les activités du Groupe dans les pays émergents ne Conformément aux usages du commerce et des pratiques en vigueur
soient pas concentrées dans un seul pays, la survenance de tels sur les marchés sur lesquels le Groupe opère, un nombre important
événements ou circonstances dans l’un des pays émergents dans des accords conclus par le Groupe avec ses clients, en particulier
lesquels le Groupe est présent pourrait avoir un effet défavorable de petite taille, sont peu formalisés et consistent généralement en
significatif sur les activités, la situation financière, les résultats et des accords tarifaires périodiquement renégociés entre les parties
les perspectives du Groupe. ou en des bons de commande.
En conséquence, les conditions de renouvellement ou de importante résultant d’un incident, d’un virus informatique, d’une
reconduction de ces contrats ne sont pas formalisées et dépendent attaque informatique ou d’une autre cause aurait un effet négatif
dans une large mesure de la relation commerciale avec les clients sur la conduite de ses activités. Par ailleurs, le Groupe externalise
concernés. En outre, cette souplesse de fonctionnement peut se la fourniture de certains de ses systèmes d’information dans le but
traduire par une définition moins précise des droits des parties et, d’optimiser la gestion de ses ressources, et d’améliorer l’efficacité
en cas de désaccord entre les parties sur le contenu de leur accord, de son infrastructure informatique. Il s’appuie ainsi sur la qualité
conduire à des contestations, différends ou conflits qui pourraient du travail de ses prestataires de services et est donc, en dépit du
avoir un effet défavorable sur les activités, la situation financière, soin apporté à la sélection de ces partenaires, exposé au risque
les résultats et les perspectives du Groupe. de défaillance de leur part dans la réalisation de leurs obligations.
La survenance de tels événements pourrait ainsi avoir un effet
défavorable significatif sur les activités du Groupe.
2.1.2.18 RISQUES LIÉS AUX ENGAGEMENTS
DE RÉSULTAT PRIS DANS CERTAINS CONTRATS
Dans le cadre de ses activités, le Groupe conclut un certain nombre
de contrats aux termes desquels il prend un engagement de résultat
2.1.3 RISQUES LIÉS À LA SOCIÉTÉ
à l’égard de ses co-contractants. Tel est le cas notamment dans les
contrats de performance énergétique proposés par le Groupe, dans
le cadre desquels il s’engage sur un certain niveau de réduction 2.1.3.1 RISQUES LIÉS À LA STRUCTURE
des coûts énergétiques du client, ou encore de certains contrats de DE SOCIÉTÉ HOLDING
services techniques, dans le cadre desquels il s’engage sur un niveau
La Société est la société mère du Groupe ; en tant que société
de qualité de service mesuré par des indicateurs de performance.
holding, ses principaux actifs consistent donc en des participations
Le non-respect par le Groupe de son engagement de résultat directes ou indirectes dans ses différentes filiales qui génèrent les
pourrait donner lieu à une réduction, voire une suppression, de sa flux de trésorerie du Groupe. À cet égard, les revenus de la Société
rémunération ou encore à la résiliation anticipée du contrat. Si le proviendront essentiellement des dividendes reçus de ses filiales, de
Groupe ne parvenait ainsi pas à se conformer à ses engagements la facturation de prestations de services effectuées pour le compte
de résultat sur plusieurs contrats, cela pourrait ainsi avoir un effet des filiales, des intérêts et remboursements de prêts intragroupe par
défavorable significatif sur ses activités, sa situation financière, ses les filiales, ainsi que du produit d’intégration fiscale en tant que tête
résultats et ses perspectives. du groupe d’intégration fiscale et ses filiales françaises (directes ou
indirectes) détenues à 95 % et plus. De ce fait, les comptes sociaux
de la Société et leur évolution d’une année sur l’autre ne traduiront
2.1.2.19 RISQUES LIÉS À LA STRUCTURE que partiellement la performance du Groupe et ne reflèteront pas
DÉCENTRALISÉE DU GROUPE nécessairement les mêmes tendances que les comptes consolidés.
Le Groupe est organisé selon une structure de gestion décentralisée. En outre, la capacité des filiales à effectuer ces versements au profit
La stratégie du Groupe consiste en effet à privilégier la prise de de la Société peut être remise en cause en fonction de l’évolution
décisions et de responsabilités au niveau local afin de permettre une de leur activité ou de limites réglementaires. Les distributions
meilleure adaptation aux besoins locaux de ses clients. La croissance de dividendes ou les autres flux financiers peuvent également
du Groupe a été historiquement assurée grâce à des acquisitions, qui être limités en raison de l’existence d’engagements divers tels
ont nécessité l’intégration d’entreprises et équipes aux pratiques et que des conventions de crédit conclues par ces filiales (voir le
politiques très variées. Le Groupe ne peut garantir qu’il parviendra à paragraphe 2.1.3.3 du présent Document de référence) ou en raison
uniformiser et mettre en œuvre les meilleures pratiques qu’il s’est de contraintes fiscales rendant les transferts financiers plus difficiles
efforcé de développer pour ses activités en France. Compte tenu de ou plus coûteux.
l’étendue des activités du Groupe en Europe, en Afrique, en Asie et
au Moyen-Orient et de l’autonomie qu’il laisse à ses entités locales, il Toute réduction des dividendes versés par les filiales du Groupe à
ne peut exclure que des difficultés puissent survenir à l’avenir, telles la Société, soit à raison d’une dégradation de leurs résultats, soit à
que des dysfonctionnements dans le reporting au sein du Groupe. raison de contraintes règlementaires ou contractuelles, pourraient
Si le Groupe ne parvenait pas à gérer efficacement cette structure ainsi avoir un effet défavorable significatif sur les résultats, la
décentralisée, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur situation financière et les perspectives du Groupe.
ses activités, sa situation financière, ses résultats et ses perspectives
et affecter sa réputation. 2.1.3.2 RISQUES LIÉS AUX ÉQUIPES DE MANAGEMENT
Le succès du Groupe dépend dans une large mesure de la continuité
2.1.2.20 RISQUES LIÉS À UNE ÉVENTUELLE et des compétences de son équipe dirigeante actuelle, en particulier
DÉFAILLANCE DES SYSTÈMES INFORMATIQUES M. Gauthier Louette, Président-directeur général de la Société. En
DU GROUPE cas d’accident ou de départ de l’un ou plusieurs de ces dirigeants
ou d’autres personnels clés, le Groupe pourrait ne pas être en
Le Groupe s’appuie sur ses systèmes d’information pour assurer la
mesure de les remplacer facilement, ce qui pourrait affecter sa
conduite de ses activités (notamment pour le suivi et la facturation de
performance opérationnelle. Plus généralement, la concurrence
ses prestations, la communication avec ses clients, la gestion de son
pour le recrutement de cadres dirigeants est forte et le nombre
personnel et la fourniture des informations nécessaires aux différents
de candidats qualifiés est limité. Le Groupe pourrait ne pas être en
responsables opérationnels pour la prise de décisions). La gestion
mesure de retenir les services de ses dirigeants ou personnels clés,
de son activité est ainsi de plus en plus dépendante des systèmes
ou à l’avenir, attirer et garder des dirigeants et des salariés clés
d’information. Malgré une politique de renforcement continu de
expérimentés. En outre, dans le cas où ses dirigeants ou d’autres
la résilience et de la sécurisation des systèmes d’information et
salariés clés rejoindraient un concurrent ou créeraient une activité
des infrastructures informatiques, une panne ou une interruption
concurrente, le Groupe pourrait perdre des clients, une partie de son 2.1.3.3.2 Risques liés aux clauses restrictives
savoir-faire et des salariés clés qui les suivraient. Ces circonstances des contrats de financement
pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les activités,
Le Contrat de Crédit Senior impose au Groupe de se conformer à
la situation financière, les résultats et les perspectives du Groupe.
des covenants, notamment financiers, et des ratios spécifiques (voir
le paragraphe 4.1.2 « Cash-flow et structure financière » du présent
2.1.3.3 RISQUES LIÉS À L’ENDETTEMENT ET AUX Document de référence). Ces covenants limitent, entre autres, la
CLAUSES RESTRICTIVES DES FINANCEMENTS capacité du Groupe à :
● procéder à des acquisitions et des investissements dans le cadre
2.1.3.3.1 Risques liés à l’endettement du Groupe de joint-ventures ;
Au 31 décembre 2018, le montant total de l’endettement net du
Groupe s’élevait à 1 349,1 millions d’euros (voir les notes 20.3 et
20.4 de l’annexe aux comptes consolidés pour l’exercice clos le
●
●
procéder à des prêts d’une quelconque façon ;
contracter tout endettement ou octroyer des garanties ;
constituer des suretés ;
2
31 décembre 2018 inclus au paragraphe 4.4.1 du présent Document
de référence). ● verser des dividendes ou d’autres paiements non autorisés ;
L’endettement du Groupe peut avoir des conséquences négatives, ● vendre, transférer ou céder des actifs ;
telles que : ● fusionner ou se regrouper avec d’autres sociétés ; et
● exiger du Groupe qu’il consacre une part significative des flux ● conclure des transactions avec des entités apparentées.
de trésorerie provenant de ses activités opérationnelles à la Les restrictions contenues dans le Contrat de Crédit Senior et les
rémunération et au remboursement de sa dette, réduisant ainsi la contrats relatifs aux programmes de titrisation de créances du
capacité du Groupe à affecter les flux de trésorerie disponibles pour Groupe pourraient affecter sa capacité à exercer ses activités, et
financer sa croissance organique, réaliser des investissements et limiter sa capacité à réagir en fonction des conditions du marché ou
pour d’autres besoins généraux de l’entreprise ; encore à saisir des opportunités commerciales qui se présenteraient.
● augmenter la vulnérabilité du Groupe au ralentissement de À titre d’exemple, ces restrictions pourraient affecter la capacité du
l’activité ou aux conditions économique ; Groupe à financer les investissements de ses activités, procéder
à des acquisitions stratégiques, des investissements ou des
● placer le Groupe dans une situation moins favorable par rapport
alliances, restructurer son organisation ou financer ses besoins en
à ses concurrents qui ont moins de dette par rapport à leurs flux
capitaux. De plus, la capacité du Groupe à respecter ces clauses
de trésorerie ;
restrictives pourrait être affectée par des événements indépendants
● limiter la flexibilité du Groupe pour planifier ou réagir aux de sa volonté, tels que les conditions économiques, financières
changements de ses activités et de ses secteurs ; et industrielles. Un manquement de la part du Groupe à ses
● limiter la capacité du Groupe à engager des investissements engagements ou ces restrictions, pourrait entrainer un défaut aux
destinés à sa croissance ; termes des conventions susvisées.
● limiter la capacité du Groupe à réaliser sa politique de croissance En cas de défaut auquel il ne serait pas remédié ou renoncé, les
externe ; et créanciers concernés pourraient mettre fin à leur engagement et/ou
● limiter la capacité du Groupe et de ses filiales à emprunter des exiger que tous les montants en cours deviennent immédiatement
fonds supplémentaires ou à lever des capitaux à l’avenir, et exigibles. Cela pourrait activer les clauses de défaut croisé d’autres
augmenter les coûts de ces financements supplémentaires. prêts du Groupe. Ce type d’événements pourrait avoir un effet
Par ailleurs, la capacité du Groupe à honorer ses obligations, à significatif défavorable pour le Groupe, jusqu’à entraîner la faillite
payer les intérêts au titre de ses emprunts ou encore à refinancer ou la liquidation du Groupe.
ou rembourser ses emprunts selon les modalités qui y sont prévues,
dépendra de ses performances opérationnelles futures et pourra 2.1.3.4 RISQUES LIÉS AU MAINTIEN D’UN BESOIN
être affectée par de nombreux facteurs (conjoncture économique, EN FONDS DE ROULEMENT NÉGATIF
conditions du marché de la dette, évolutions réglementaires, etc.)
dont certains sont indépendants du Groupe. Au cours des dernières années, les besoins en fonds de roulement
du Groupe ont été structurellement négatifs, ce qui lui a permis de
En cas d’insuffisance de liquidités afin d’assurer le service de sa s’autofinancer notamment dans le cadre de sa croissance externe.
dette, le Groupe pourrait être contraint de réduire ou de différer Le Groupe ne peut garantir qu’il parviendra à conserver à l’avenir
des acquisitions ou des investissements, de céder des actifs, de un fonds de roulement négatif.
refinancer son endettement ou de rechercher des financements
complémentaires, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur En situation de conjoncture économique peu favorable, le Groupe
son activité ou sa situation financière. Le Groupe pourrait ne pas pourrait en effet faire face à un allongement des délais de paiement,
être en mesure de refinancer son endettement ou d’obtenir des retardant le recouvrement de ses créances auprès de certains clients.
financements complémentaires à des conditions satisfaisantes. À l’inverse, le Groupe pourrait se voir imposer par ses fournisseurs
des délais de paiement raccourcis. En outre, le Groupe pourrait
Le Groupe est également exposé aux risques de fluctuation des taux rencontrer des difficultés à facturer des avances sur commande,
d’intérêt dans la mesure où la rémunération d’une grande partie de ou à facturer aux conditions initialement négociées avec ses clients,
sa dette est à taux variable égal à l’Euribor augmenté d’une marge notamment en raison de difficultés que pourrait rencontrer le
(voir le paragraphe 2.1.4.2 du présent Document de référence). Groupe lors de l’exécution de ses obligations contractuelles et la
réalisation des travaux. La survenance de tels événements pourrait
compromettre le maintien d’un besoin en fonds de roulement négatif,
et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la
situation financière et les perspectives du Groupe.
2.1.3.5 RISQUES LIÉS AUX ÉCARTS D’ACQUISITION Au 31 décembre 2018, les impôts différés actifs au bilan consolidé
D’ACTIFS (GOODWILLS), AUX AUTRES du Groupe s’élevaient à 299,6 millions d’euros. Ces impôts différés
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES actifs sont comptabilisés au bilan du Groupe pour un montant
ET À D’AUTRES ACTIFS que le Groupe estime être en mesure de recouvrer dans un délai
raisonnable (estimé à 5 ans) et, en tout état de cause, avant l’expiration
Au 31 décembre 2018, les écarts d’acquisition (goodwills) s’élevaient éventuelle des déficits pour la part des impôts différés actifs liés à
à 3 102,7 millions d’euros dont 85,9 millions d’euros provenaient des des déficits fiscaux reportables. Néanmoins, le Groupe pourrait se
acquisitions réalisées au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018 retrouver dans l’incapacité de réaliser le montant prévu d’impôts
(voir la note 14 de l’annexe aux comptes consolidés pour l’exercice différés si ses revenus taxables futurs et les impôts connexes étaient
clos le 31 décembre 2018 inclus au paragraphe 4.4.1 du présent moins importants que ceux initialement prévus. Le Groupe fonde
Document de référence). Le Groupe ne peut exclure que la également ses prévisions quant à l’utilisation des impôts différés
survenance d’événements futurs soit susceptible d’entraîner une sur sa compréhension de l’application de la réglementation fiscale,
dépréciation de certaines immobilisations incorporelles et/ou des laquelle pourrait néanmoins être remise en cause soit du fait de
écarts d’acquisition (goodwills). En raison du montant important des changements dans la réglementation fiscale et comptable, soit
immobilisations incorporelles et des écarts d’acquisition (goodwills) du fait de contrôles ou contentieux fiscaux de nature à affecter le
figurant dans son bilan, d’éventuelles dépréciations significatives montant de ses impôts différés. Si le Groupe considérait qu’il ne
pourraient avoir un effet défavorable significatif sur la situation pouvait pas, dans les années à venir, réaliser ses impôts différés, il
financière et les résultats du Groupe pour l’exercice au cours duquel devrait ne plus reconnaître au bilan ces actifs, ce qui aurait un effet
de telles charges viendraient à être enregistrées. défavorable significatif sur ses résultats et sa situation financière.
Total au
En milliers d’euros < 1 an 2 à 5 ans > 5 ans 31 décembre 2018
EMPRUNTS AUPRÈS
DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Emprunt obligataire - - 600 000 600 000
Tranche A du Contrat de Crédit Senior - 1 200 000 - 1 200 000
Revolving - - - -
Autres 10 174 1 177 - 11 351
Capitalisation des frais d’emprunts (3 824) (14 181) (234) (18 239)
Titrisation 298 658 - - 298 658
DÉCOUVERTS BANCAIRES
Découverts bancaires 3 019 - - 3 019
Intérêts courus sur les découverts 166 - - 166
AUTRES EMPRUNTS ET DETTES
FINANCIÈRES
Locations financières 9 096 8 578 - 17 675
Intérêts courus sur emprunts 14 733 - - 14 733
Autres emprunts et dettes financières 367 417 647 1 432
Instruments financiers dérivés 76 - - 76
ENDETTEMENT FINANCIER 332 466 1 195 991 600 413 2 128 871
Le Groupe a conclu en 2015 un Contrat de Crédit Senior avec un du présent Document de Référence). Les obligations sont admises
syndicat bancaire (voir le paragraphe 4.1.2.1 du présent Document aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris.
de référence).
Pour plus d’informations sur les sources de liquidité du Groupe,
Le Groupe dispose également de lignes de crédit renouvelables voir le paragraphe 4.1.2 « Cash-flow et structure financière » du
qu’il peut tirer pour un montant total de 400 millions d’euros. La présent Document de référence.
disponibilité de ces lignes de crédit renouvelables est soumise à
Par ailleurs, le Groupe a renouvelé son programme de cession de
des covenants et d’autres engagements usuels.
créances commerciales de 300 millions d’euros avec la possibilité de
Par ailleurs, le Groupe a émis le 22 mars 2017 un emprunt porter le montant à 450 millions d’euros à échéance du 11 juillet 2022,
obligataire à maturité 2024, d’un montant de 600 millions d’euros pour une durée de 5 ans à compter du 11 juillet 2017 (sauf survenance
afin de financer l’acquisition du groupe SAG (voir le paragraphe 4.1.2 d’un cas de résiliation anticipée ou d’une résiliation amiable).
Les principales modalités de ce programme de cession de créances Le Groupe gère le risque de liquidité au moyen de réserves adaptées,
commerciales sont les suivantes : de lignes de crédit bancaires et de lignes d’emprunt de réserve, en
établissant des prévisions de flux de trésorerie et en surveillant les
● neuf filiales du Groupe participent en qualité de cédants au
flux de trésorerie réels en les comparant aux prévisions, ainsi qu’en
programme de cession à un fonds commun de titrisation
essayant d’aligner au mieux les profils d’échéances des actifs et des
dénommé « SPIE Titrisation » ;
passifs financiers.
● SPIE Operations intervient dans ce programme de titrisation en
qualité d’Agent centralisateur pour le compte du Groupe vis-à-vis Les principales stipulations des contrats de financement existants
de la banque dépositaire Société Générale. du Groupe (notamment covenants, clauses de défaut, cas de
remboursement anticipé) sont présentées au paragraphe 4.1.2 du
Ce programme de cession de créances prévoit pour les sociétés
présent Document de référence.
participantes de céder en pleine propriété au fonds commun
de titrisation « SPIE Titrisation » leurs créances commerciales
permettant l’obtention d’un financement d’un montant total
maximum de 450 millions d’euros (voir la note 20.3 de l’annexe
À la date d’enregistrement du présent Document de référence, et ce
depuis son introduction en Bourse en 2015, la Société est notée par
les agences de notation Moody’s Investors Services et Standard &
2
aux comptes consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2018). Poor’s. Au moment de l’introduction en Bourse, la Société s’était vu
attribuer la note de BB (perspective stable) par Standard & Poor’s et
L’objectif de ce programme, outre l’optimisation de la gestion des
de Ba3 (perspective stable) par Moody’s Investors Services. Compte
créances et de leur recouvrement, est de permettre au Groupe
tenu du niveau d’endettement de la Société, en mars 2018, Moody’s
de disposer de la trésorerie nécessaire au financement de son
Investors Services et Standard & Poor’s ont modifié la notation de la
exploitation et de sa croissance externe.
Société pour la passer respectivement de Ba3 (perspective stable)
L’utilisation de ce programme est assortie de clauses de à Ba3 et de BB (perspective stable) à BB (perspective négative). En
remboursement anticipé de certains emprunts bancaire. septembre 2018, Moody’s Investors Services a relevé la notation
de la Société pour la passer de Ba3 à Ba3 (perspective stable). Les
Au 31 décembre 2018, les créances cédées représentent un
notations ci-dessous font l’objet de revues régulières et le Groupe
montant de 558,2 millions d’euros, pour un financement obtenu de
ne peut assurer que celles-ci seront maintenues.
298,7 millions d’euros.
Agences Notations
2.1.4.2 RISQUES LIÉS AUX TAUX D’INTÉRÊT Les actifs ou passifs financiers à taux fixes ne font pas l’objet
d’opérations destinées à les transformer en taux variables. Les
Le Groupe est exposé au risque de fluctuation des taux d’intérêt en risques de taux sur des sous-jacents à taux variables font l’objet
vertu de certaines de ses dettes dont les taux d’intérêt sont indexés d’un examen au cas par cas par le Groupe. Lorsqu’il est décidé de
sur le taux interbancaire offert européen (« Euribor »), augmenté couvrir ces risques, ceux-ci sont couverts par SPIE Operations au
d’une marge. L’Euribor pourrait augmenter considérablement travers d’une garantie de taux interne aux conditions du marché.
à l’avenir, entrainant une charge d’intérêts supplémentaire pour Le Groupe se couvre sur le marché en contrepartie des garanties
le Groupe, réduisant les flux de trésorerie disponibles pour les internes données. Ces swaps ne sont conclus que du 1er janvier au
investissements et limitant sa capacité à honorer le service de ses 31 décembre de chaque année (et donc dénoués au 31 décembre).
dettes. Les dettes du Groupe ne contiennent généralement pas de
clauses l’obligeant à couvrir tout ou partie de l’exposition au risque Au 31 décembre 2018, compte tenu de l’évolution des taux variables
de taux. Au 31 décembre 2018, l’encours de la dette à taux variable (Euribor négatifs), aucun swap de taux n’a été mis en place pour
du Groupe s’élevait à 1 481,7 millions d’euros et l’encours de la dette couvrir la dette existante. Le Groupe étudie la possibilité de mise en
à taux fixe du Groupe s’élevait à 647,1 millions d’euros. place de nouveaux swaps au cours du premier semestre de 2019.
L’exposition au risque de taux du Groupe est principalement liée à son endettement financier net. La répartition de la dette financière du
Groupe entre taux fixes et taux variables après couverture s’analyse comme suit au 31 décembre 2017 et 2018 :
2.1.4.3 RISQUES LIÉS AUX TAUX DE CHANGE (principalement en dollars américains). Une variation du taux de
change dans un sens défavorable peut impacter le coût de tels
Dans le cadre de ses activités à l’international hors de la zone Euro, achats.
le Groupe est exposé à un risque de change opérationnel.
Les risques de change de transactions des filiales françaises
Au 31 décembre 2018, 13,3 % du produit des activités ordinaires du sont gérés de façon centralisée par la holding intermédiaire SPIE
Groupe a été réalisé en devises autres que l’euro, principalement Operations :
en livres sterling et en francs suisses, représentant respectivement
5,8 % et 2,0 % du produit des activités ordinaires du Groupe. Le ● au travers d’une convention de garantie de déficit de change
Groupe présente ses états financiers consolidés en euros. En interne pour les flux en devises correspondant à 100 % des
conséquence, lorsqu’il prépare ses états financiers consolidés, opérations internes au Groupe ;
il doit convertir en euros les actifs, passifs, revenus et dépenses ● en intermédiation pour les flux en devises correspondant à des
évalués en monnaies étrangères en prenant en compte les taux de opérations en participation.
change applicables. Par conséquent, la variation du taux de change Dans les deux cas SPIE Operations se couvre elle-même par la mise
peut affecter la valeur de ces éléments dans ses états financiers en place de contrats à terme. D’autre part, concernant les appels
consolidés, même si leur valeur intrinsèque reste inchangée. Le d’offres, les risques de change sont également couverts à chaque
Groupe procède également à des achats en monnaie autre que l’euro fois que possible à travers des polices COFACE.
Le tableau ci-dessous présente l’exposition du Groupe au risque de change sur le dollar américain, le franc suisse et la livre sterling au
31 décembre 2018 :
31 décembre 2018
Devises USD CHF GBP
En milliers d’euros (Dollar Americain) (Franc Suisse) (Livre Sterling)
Cours de clôture 1,1371 1,1287 0,8985
Exposition (5 646) 6 462 135 173
Couverture 5 761 - (5 365)
Positions nettes hors options 116 6 462 129 808
SENSIBILITÉ DU COURS DE LA DEVISE DE - 10 %
PAR RAPPORT À L’EURO
Impact Compte de résultat (648) 718 14 379
Impact Capitaux propres (619) - n/a
SENSIBILITÉ DU COURS DE LA DEVISE DE + 10 %
PAR RAPPORT À L’EURO
Impact Compte de résultat 530 (587) (11 764)
Impact Capitaux propres 507 - n/a
Bien que le Groupe contrôle et évalue sur une base régulière les problèmes de concentration du risque clients non significatifs au
tendances en matière de variation du taux de change, et qu’il se niveau du bilan consolidé du Groupe.
protège de telles expositions en utilisant des instruments financiers
Le Groupe conclut par ailleurs des contrats de couverture avec des
dérivés, il ne peut néanmoins exclure qu’une évolution défavorable
institutions financières de premier rang et considère actuellement
des taux de change des devises susvisées puisse avoir un effet
que le risque de manquement par ses contreparties à leurs
défavorable sur sa situation financière consolidée et ses résultats.
obligations est très faible, puisque l’exposition financière de chacune
de ces institutions financières est limitée.
2.1.4.4 RISQUES DE CRÉDIT ET/OU DE CONTREPARTIE
Le risque de crédit et/ou de contrepartie correspond au risque 2.1.4.5 RISQUES LIÉS À LA BAISSE DES NOTATIONS
qu’une partie à un contrat conclu avec le Groupe manque à ses DE CRÉDIT
obligations contractuelles entraînant une perte financière pour le
À la date d’enregistrement du présent Document de référence, et
Groupe.
ce depuis son introduction en Bourse en 2015, la Société est notée
Les instruments financiers qui pourraient exposer le Groupe à des par les agences de notation Moody’s Investors Services et Standard
concentrations de risque de contrepartie sont principalement les & Poor’s. Au moment de son introduction en Bourse, la Société
créances sur ses clients, la trésorerie et les équivalents de trésorerie, s’était vu attribuer la note de BB (perspective stable) par Standard
les investissements et les instruments financiers dérivés. Dans & Poor’s et de Ba3 (perspective stable) par Moody’s Investors
l’ensemble, la valeur comptable des actifs financiers enregistrée Services. Compte tenu du niveau d’endettement de la Société, en
dans les comptes consolidés du Groupe au titre des exercices clos mars 2018, Moody’s Investors Services et Standard & Poor’s ont
les 31 décembre 2018 et 2017, nette des dépréciations, représente modifié la notation de la Société pour la passer respectivement
l’exposition maximale du Groupe au risque de crédit. de Ba3 (perspective stable) à Ba3 et de BB (perspective stable) à
Le Groupe estime qu’il a une exposition très limitée aux BB (perspective négative). En septembre 2018, Moody’s Investors
concentrations de risque de crédit relatives aux créances clients. Services a relevé la notation de la Société pour la passer de Ba3 à
Le nombre important et la forte dispersion des clients rendent les Ba3 (perspective stable). Une notation peut être modifiée ou retirée
par les agences de notation à tout moment. Tout changement négatif significatives sur sa situation fiscale, son taux d’imposition effectif
d’une notation de crédit applicable à la Société pourrait affecter ou le montant des impôts auxquels il est assujetti. En outre, les
négativement le Groupe et en particulier sa capacité à obtenir un règlementations fiscales des différents pays dans lesquels le Groupe
financement et/ou les coûts liés à ce financement. est implanté peuvent faire l’objet d’interprétations très diverses. Le
Groupe n’est dès lors pas en mesure de garantir que les autorités
fiscales concernées seront en accord avec son interprétation de la
législation applicable. Une contestation de la situation fiscale du
2.1.5 RISQUES JURIDIQUES Groupe par les autorités concernées pourrait conduire au paiement
par le Groupe d’impôts supplémentaires, à des redressements et
amendes potentiellement importants ou encore à une augmentation
2.1.5.1 RISQUES LIÉS À LA RÈGLEMENTATION
ET SON ÉVOLUTION
Les activités du Groupe sont soumises à diverses réglementations en
des coûts de ses produits ou services aux fins de collecter ces
impôts, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur
son activité, ses résultats, sa situation financière et ses perspectives.
2
France et à l’étranger, notamment en matière de normes industrielles,
sécurité, santé, hygiène ou encore en matière environnementale. En 2.1.5.4 RISQUES LIÉS À LA CAPACITÉ DU GROUPE
particulier, ses activités dans le secteur Pétrole-Gaz et l’industrie À DÉDUIRE FISCALEMENT LES INTÉRÊTS
nucléaire font l’objet de réglementations très strictes, dont la bonne
Pour se conformer à la directive européenne anti-évasion fiscale
application est étroitement surveillée. Ces normes sont complexes
(« ATAD 1 »), la loi de finances pour 2019 a instauré de nouvelles
et susceptibles d’évoluer. Bien que le Groupe porte une attention
règles de limitation de la déductibilité des intérêts en France.
particulière au respect de la réglementation en vigueur, il ne peut
exclure tout risque de non-conformité. En outre, le Groupe pourrait À compter du 1er janvier 2019, en vertu de l'article 212 bis
être conduit à engager des frais importants afin de se conformer paragraghe II du Code général des impôts, les intérêts débiteurs
aux évolutions de la réglementation et ne peut garantir qu’il sera nets ne sont déductibles du revenu imposable d'une société que
toujours en mesure d’adapter ses activités et son organisation à ces dans la mesure où ils ne dépassent pas le plus élevé des deux seuils
évolutions dans les délais nécessaires. Par ailleurs, des changements suivants: (i) 3 millions d'euros ou (ii) 30,0 % du revenu imposable
dans l’application et/ou l’interprétation des normes existantes par ajusté de la société (soit le revenu imposable avant déduction des
les administrations et/ou les tribunaux sont également susceptibles pertes fiscales et sans tenir compte des frais financiers nets et,
d’intervenir à tout moment. dans une certaine mesure, des amortissements, des provisions et
des gains/pertes en capital).
L’incapacité du Groupe à se conformer et à adapter ses activités aux
nouvelles réglementations, recommandations, normes nationales, La société, membre d'un groupe consolidé, peut en outre déduire
européennes et internationales pourrait avoir un effet défavorable 75 % du montant des charges financières nettes non admises en
significatif sur ses activités, ses résultats, sa situation financière et déduction sur la base du critère décrit ci-avant lorsque le ratio entre
ses perspectives. ses fonds propres et l'ensemble de ses actifs est égal ou supérieur
à ce même ratio déterminé au niveau du groupe consolidé auquel
elle appartient.
2.1.5.2 RISQUES LIÉS À LA RÈGLEMENTATION
EN MATIÈRE DE DROIT DE LA CONCURRENCE Si la société était sous-capitalisée et dépassait un ratio d'endettement
spécifique de 1,5 fois, cette disposition ne s'appliquerait pas et les
Le Groupe est soumis à la réglementation en matière de droit de la intérêts débiteurs nets liés à une dette envers des entités liées
concurrence, au niveau national et international. Dans les marchés supérieures à 1,5 fois les capitaux propres ne seraient déductibles
où le Groupe dispose d’une présence forte, cette réglementation peut que dans la mesure où ils ne dépassent pas le plus élevé des deux
réduire sa flexibilité opérationnelle et limiter sa capacité à procéder seuils suivants: (i) 1 million d’euros ou (ii) 10 % du revenu imposable
à de nouvelles acquisitions significatives et à mettre en œuvre sa ajusté susmentionné (collectivement, les « seuils révisés »).
stratégie de croissance.
Les intérêts débiteurs qui seraient exclus des charges déductibles
Le Groupe est impliqué dans plusieurs procédures en matière d’un exercice donné pourraient être reportées indéfiniment, sous
de droit de la concurrence (voir le paragraphe 2.1.5.6 du présent réserve des restrictions susmentionnées. Si la société est sous-
Document de référence). Bien que le Groupe ait mis en place des capitalisée, les intérêts soumis aux seuils révisés ne peuvent être
lignes directrices internes strictes, un dispositif éthique et un reportés qu’à concurrence d’un tiers de leur montant.
programme de conformité afin de s’assurer de la conformité à
la réglementation, il ne peut exclure que des actes ou opérations Lorsque, pour un exercice donné, une société n’utilise pas pleinement
puissent aller à l’encontre des instructions données, et enfreindre, sa capacité de déduction (c’est-à-dire que le montant des intérêts
par inadvertance ou délibérément, la réglementation applicable. débiteurs nets est inférieur aux seuils susmentionnés), la partie
De telles pratiques pourraient nuire à la réputation du Groupe et, inutilisée de la capacité de déduction (correspondant à la différence
s’il en était tenu responsable, l’exposer à des amendes ou autres positive entre les seuils applicables et les intérêts débiteurs nets)
sanctions importantes (exclusion de certains marchés par exemple). peut être reportée aux cinq exercices suivants. Toutefois, cette
La survenance de tels événements pourrait ainsi avoir un effet capacité de déduction inemployée ne peut être utilisée pour déduire
défavorable significatif sur l’activité du Groupe, ses résultats et sa des charges financières en report.
situation financière. Le Groupe estime que ces nouvelles règles devraient le priver d’une
faculté de déduction en base de l’ordre de 7 millions d’euros en 2019,
soit un montant équivalent à celui supporté au titre du précédent
2.1.5.3 RISQUES LIÉS À LA FISCALITÉ
dispositif de l’article 223 B bis du CGI (sur la base des règles
ET SES ÉVOLUTIONS en vigueur et des informations disponibles à la date du présent
Le Groupe est soumis à une législation fiscale complexe et évolutive document de référence).
dans les différents pays dans lesquels il est présent. Les évolutions de De plus, la déductibilité des intérêts versés à une partie liée au sens
la législation fiscale pourraient avoir des conséquences défavorables de l’article 39.12 du Code général des impôts est soumise à une
limitation en vertu de l’article 212 paragraphe 1, b du Code général futur de nouvelles procédures, connexes ou non aux procédures en
des impôts. La déduction des intérêts sera soumise à une condition cours, relatives aux risques identifiés par le Groupe ou liées à de
supplémentaire: si le prêteur est une partie liée à l'emprunteur au nouveaux risques, soient engagées à l’encontre de l’une des sociétés
sens de l'article 39.12 du Code général des impôts, l'emprunteur du Groupe. Enfin, bien que le Groupe considère que plusieurs des
français doit démontrer, à la demande de l'administration fiscale procédures auxquelles il est partie sont couvertes par des garanties
française, que le prêteur est, pour l'exercice en cours et à l'égard de passif, il ne peut garantir que leur mise en œuvre ne sera pas
de l'intérêt concerné, soumis à un impôt sur le revenu d'un montant contestée ou que, tant dans leur calendrier de versement que dans
au moins égal à 25 % de l'impôt sur les sociétés déterminées leur montant, les indemnisations correspondantes seront suffisantes
selon les règles fiscales françaises. Dans le cas où le prêteur pour ne pas impacter négativement le Groupe.
apparenté est domicilié ou établi hors de France, l'impôt sur les
Ces procédures, si elles connaissaient une issue défavorable,
sociétés déterminées selon les règles fiscales françaises en vigueur
pourraient ainsi avoir un effet défavorable significatif sur l’activité,
s'entendra de ce à quoi il aurait été redevable en France des intérêts
les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.
perçus s'il avait été domicilié ou établi en France. Conformément
aux dispositions de la directive de 2017 modifiant ATAD 1 en ce
Procédures judiciaires et d’arbitrage
qui concerne les dispositifs hybrides (« ATAD 2 »), cette limitation
posée par l'article 212 paragraphe 1, b du Code général des impôts En raison de la nature complexe des services fournis par le Groupe
est susceptible d'être modifiée à partir du 1er janvier 2020. Les et de la multiplicité de ses clients, le Groupe peut être impliqué
modifications sont inconnues à ce stade. On ne peut exclure qu’elles dans des procédures judiciaires, arbitrales, administratives ou
viendront limiter la capacité du Groupe à déduire ces intérêts. réglementaires dans le cours normal de ses activités. Une provision
est enregistrée par le Groupe dès lors qu’il existe une probabilité
L’impact de ces règles sur la capacité du Groupe à déduire fiscalement suffisante que de tels litiges entraînent des coûts à la charge de la
les intérêts payés de son revenu imposable au titre de l’impôt sur les Société ou de l’une de ses filiales et que le montant de ces coûts
sociétés pourrait augmenter la pression fiscale à laquelle le Groupe peut être raisonnablement estimé.
est soumis et ainsi avoir une incidence défavorable significative sur
ses résultats et sa situation financière. À la date du présent Document de référence, le Groupe n’a pas
connaissance de procédures gouvernementales, judiciaires
ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont le Groupe a
2.1.5.5 RISQUES LIÉS À LA CAPACITÉ DU GROUPE connaissance, qui est en suspens ou dont le Groupe est menacé)
À UTILISER SES DÉFICITS FISCAUX autres que celles mentionnées ci-dessous, susceptibles d’avoir ou
ayant eu, au cours des douze derniers mois, des effets significatifs
Le Groupe dispose de déficits fiscaux importants. La faculté d’utiliser
sur la situation financière ou la rentabilité de la Société ou du Groupe.
effectivement ces pertes dépendra d’un ensemble de facteurs, au
nombre desquels (i) la faculté de dégager un bénéfice fiscal sur Au 31 décembre 2018, le montant total des provisions pour litiges
lequel le déficit reportable peut être imputé, (ii) aux termes de du Groupe s’élevait à 49,3 millions d’euros.
l’article 209 du Code général des impôts, la limitation générale du
montant des déficits fiscalement reportables pouvant être utilisés Recours de la Région Île-de-France - Lycées
pour compenser les bénéfices imposables d’un exercice donné à, d’Île-de-France
1 million d’euros majoré d’un montant équivalent à 50 % de la part de Par une décision de mai 2007, le Conseil de la concurrence, devenu
ces bénéfices imposables excédant ce seuil d’1 million d’euros ; ainsi l’ADLC a condamné plusieurs entreprises, dont certaines sociétés
que certaines restrictions plus spécifiques relatives à l’utilisation de du Groupe, aux motifs qu’elles auraient mis en œuvre, entre 1991
certaines catégories de déficits et (iii) les conséquences de contrôles et 1996, des pratiques anticoncurrentielles lors d’appels d’offres
ou contentieux fiscaux présents ou futurs qui pourraient remettre en relatifs à la construction ou la réhabilitation de plusieurs lycées en
cause l’utilisation ou l’existence desdits déficits fiscaux. Île-de-France. En février 2010, sur le fondement de cette décision,
L’impact de ces facteurs pourrait augmenter la pression fiscale à la Région Île-de-France a saisi le Tribunal de Grande Instance de
laquelle le Groupe est soumis et ainsi avoir un effet défavorable sur Paris en vue d’obtenir la condamnation des entreprises et des
la trésorerie, le taux effectif d’imposition, la situation financière et personnes physiques mises en cause à lui payer in solidum la
les résultats du Groupe. somme de 358,8 millions d’euros, montant réduit par la suite à
232,1 millions d’euros, assorties des intérêts au taux légal depuis
juillet 1997, en réparation du préjudice qu’elle aurait subi du fait
2.1.5.6 RISQUES LIÉS AUX CONTENTIEUX ET ENQUÊTES de ces ententes illicites. En décembre 2013, le Tribunal de Grande
EN COURS Instance de Paris a déclaré prescrite l’action de la Région Île-de-
Dans le cours normal de leurs activités, les sociétés du Groupe France et déclaré irrecevables ses demandes. La Région Île-de-
peuvent être impliquées dans un certain nombre de procédures France a fait appel du jugement en janvier 2014 devant la Cour
judiciaires, administratives, pénales ou arbitrales notamment d’appel de Paris.
en matière de responsabilité civile, de concurrence, de propriété En octobre 2014, le Préfet de Paris et de la Région Île-de-France a
intellectuelle, fiscale ou industrielle, environnementale et de adressé au Procureur de la République près la Cour d’appel de Paris
discrimination. Les litiges les plus significatifs en cours ou pour un déclinatoire de compétence en lui demandant de le transmettre
lesquels le Groupe a reçu des notifications sont détaillés au présent au Président de la Cour d’appel de Paris et d’inviter les parties à se
paragraphe. Dans le cadre de certaines de ces procédures, des pourvoir devant la juridiction administrative. Par un arrêt de juin 2015,
réclamations pécuniaires d’un montant important sont faites ou la Cour d’appel de Paris a rejeté le déclinatoire de compétence.
pourraient être faites à l’encontre d’une ou de plusieurs sociétés Par un arrêté de juillet 2015, le Préfet de la Région Île-de-France
du Groupe. Les provisions éventuelles correspondantes, que le a ensuite élevé le conflit. Par une décision de novembre 2015, le
Groupe serait amené à enregistrer dans ses comptes, pourraient Tribunal des Conflits a confirmé l’arrêté de conflit pris par le Préfet
se révéler insuffisantes. En outre, il ne peut être exclu que dans le de la Région Île-de-France et déclaré nuls et non avenus la procédure
engagée devant la Cour d’appel de Paris et l’arrêt rendu par cette l’exception de certaines d’entre elles, et la SNCF, aux termes duquel
cour d’appel en juin 2015. les parties se sont désistées de leurs demandes. Par un jugement de
mai 2016, le Tribunal administratif de Paris a donné acte aux parties
Le Tribunal des Conflits ayant retenu la compétence des juridictions
à l’accord transactionnel de leur désistement d’instance et d’action
administratives, le Tribunal administratif a été saisi du litige.
et a rejeté la demande de la SNCF d’indemnisation du préjudice
Entre mars et juin 2017, la Région Ile-de- France a déposé 88 qu’elle estime avoir subi du fait des pratiques anticoncurrentielles.
requêtes (reçues entre mai et août) devant le Tribunal administratif
En juillet 2016, la SNCF a déposé une requête devant la Cour
de Paris.
administrative d’appel de Paris afin d’obtenir l’annulation du
En effet, la Région Île-de-France a déposé une requête en jugement du Tribunal administratif de Paris en tant qu’il a rejeté
indemnisation et demande d’expertise par marché. ses demandes indemnitaires à l’encontre des entreprises non partie
Le total des demandes de la Région Ile-de France s’élève à
293 361 362 euros (hors intérêts et article L. 761-1 du code de
justice administrative).
à l’accord transactionnel et demandé leur condamnation à réparer
le préjudice subi au titre des pratiques susvisées. Ces entreprises
ont elles aussi déposé une requête devant la Cour administrative
2
d’appel de Paris afin d’obtenir l’annulation du jugement du Tribunal
Le Groupe considère qu’il dispose d’arguments forts pour contester administratif de Paris en tant qu’il a donné acte à la SNCF et aux
l’existence et le montant des dommages prétendument causés par le parties à l’accord transactionnel de leur désistement et de confirmer
Groupe à la Région Île-de-France. Par ailleurs, le Groupe considère le rejet de la demande indemnitaire de la SNCF.
que cette procédure est couverte par la Garantie de Passif AMEC.
Par arrêts du 29 décembre 2017, la Cour administrative d’appel
Recours de la SNCF - EOLE de Paris a confirmé le jugement du Tribunal administratif de Paris
en ce qu’il avait donné acte à la SNCF et aux entreprises parties à
Par une décision de mars 2006, le Conseil de la concurrence, l’accord transactionnel de leur désistement et en ce qu’il avait rejeté
devenu l’ADLC, a condamné plusieurs entreprises, dont SPIE la demande indemnitaire de la SNCF dont l’action était prescrite. La
Operations, aux motifs qu’elles auraient mis en œuvre des pratiques SNCF a formé un pourvoi en cassation à l’encontre de ces arrêts
anticoncurrentielles lors d’appels d’offres relatifs au secteur des rendus par de la Cour administrative d’appel de Paris et à la date du
travaux publics dans la Région Île-de-France. Sur le fondement de présent Document de référence, la procédure est toujours en cours.
cette condamnation, qui a été confirmée par un arrêt de la Cour
de cassation en octobre 2009, la SNCF a introduit en mars 2011 Le Groupe considère que cette procédure est couverte par la Garantie
un recours devant le Tribunal administratif de Paris afin que les de Passif AMEC.
entreprises condamnées en 2006 soient solidairement condamnées
à lui payer la somme de 59,6 millions d’euros, en réparation du
2.1.5.7 RISQUES LIÉS AUX RÉCLAMATIONS
préjudice qu’elle aurait subi du fait des pratiques anticoncurrentielles
relatives aux marchés conclus pour la construction de la ligne Le Groupe peut rencontrer des difficultés dans l’exécution de ses
EOLE. En juillet 2014, le greffe du Tribunal administratif de Paris a obligations contractuelles. En outre, il s’appuie sur des partenariats,
adressé aux entreprises concernées, qui comprennent des filiales des fournisseurs et des sous-traitants pour la réalisation de ses
du Groupe, un nouveau mémoire complémentaire et récapitulatif projets. Le Groupe peut faire l’objet de réclamations de la part
de la SNCF. La SNCF a modifié ses demandes et formé une action de clients, fournisseurs ou sous-traitants ; il peut également être
en nullité du marché public relatif à des travaux de génie civil conduit à initier des réclamations à leur encontre. Ces réclamations
nécessaires à la réalisation de la gare souterraine Magenta dans peuvent faire l’objet de contre-réclamations pour non-respect des
le cadre du projet EOLE (Lot 34B) et demandé, en conséquence, la conditions contractuelles ou toute autre conséquence matérielle,
condamnation solidaire des entreprises concernées, dont la société travail incomplet ou malfaçon, manquement aux garanties et/
SPIE Operations, à lui verser environ 197,7 millions d’euros, somme ou de délai et réclamations pour l’annulation de projets. Les
assortie des intérêts au taux légal, capitalisés, depuis mars 2011, réclamations et les contre-réclamations peuvent impliquer l’octroi
correspondant aux sommes payées par la SNCF à ces entreprises de dommages-intérêts ou le règlement de sommes convenues
au titre de ce lot. La SNCF a également formé une action en nullité contractuellement (telles que des pénalités). Si les réclamations
du marché public relatif à des travaux de génie civil nécessaires à ne sont pas abandonnées dans le cadre d’accords commerciaux
la réalisation de la gare souterraine Saint-Lazare Condorcet dans ou de transactions, elles peuvent alors faire l’objet de procédures
le cadre du projet EOLE (Lot 37B) et demandé, en conséquence, la judiciaires ou arbitrales, longues et onéreuses. Les coûts et les
condamnation solidaire des entreprises concernées, dont la société charges financières associés à ces réclamations, ou le défaut de
SPIE Operations, à lui verser environ 281,4 millions d’euros, somme recouvrement des dommages-intérêts ou de sommes suffisantes
assortie des intérêts au taux légal, capitalisés, depuis mars 2011, leur correspondant sont susceptibles d’avoir un effet défavorable
correspondant aux sommes payées par la SNCF à ces entreprises significatif sur l’activité, les résultats, la situation financière et les
au titre de ce lot. La SNCF a demandé également au Tribunal perspectives du Groupe.
administratif de Paris, à des fins d’indemnisation du préjudice
correspondant au surcoût qu’elle estime avoir subi en conséquence
du comportement anticoncurrentiel des autres entreprises ayant
2.1.5.8 RISQUES LIÉS AUX ASSURANCES
participé à la procédure d’appel d’offres mais non titulaires des Le Groupe a souscrit des polices d’assurance qui couvrent un large
lots concernés, la condamnation solidaire desdites entreprises éventail de risques et s’efforce de maintenir un niveau d’assurance
à garantir le paiement des condamnations demandées dans la approprié à la nature de son activité. Néanmoins, les polices
limite dudit surcoût, soit 33,9 millions d’euros pour le lot 34B et d’assurance sont soumises à des limitations usuelles (franchises,
37,2 millions d’euros pour le lot 37B. plafonds). En outre, tous les sinistres ne sont pas pris en charge et le
Un accord transactionnel est intervenu en février 2016 entre Groupe ne peut exclure qu’il soit confronté à un incident majeur non
l’ensemble des entreprises (dont les sociétés du Groupe), à couvert par l’une ou l’autre de ses polices d’assurance. De plus, la
survenance de plusieurs incidents au cours d’une même année et les pour l’exercice clos le 31 décembre 2019 et les exercices suivants
demandes d’indemnisations importantes y afférentes peuvent avoir n’est pas encore entièrement connu et ne peut être estimé car il
un effet défavorable significatif sur l’activité et la situation financière dépendra des instruments financiers que le Groupe détient et des
du Groupe. Par ailleurs, le prix de ces polices peut croître au regard conditions économiques au moment de l’application de cette norme
de l’historique de réclamations du Groupe ou en répercussion à une par le Groupe, ainsi que des décisions comptables que le Groupe
hausse générale des prix sur le marché des assurances. Aussi, le prendra à l’avenir.
Groupe ne peut garantir qu’il parviendra à conserver son niveau de
La norme IFRS 16 prévoit un régime comptable unique applicable au
couverture actuel, le cas échéant à un coût raisonnable.
locataire qui exige la comptabilisation de la location au bilan sauf si
celle-ci a un terme inférieur à douze (12) mois ou porte sur un actif
de faible valeur. La norme IFRS 16 se substitue à l’approche de la
2.1.6 RISQUES LIÉS À LA MODIFICATION norme IAS 17, qui traite la location financière et la location simple
séparément. Le Groupe a démarré les travaux de détermination des
DES NORMES COMPTABLES impacts de la norme IFRS 16 sur ses états financiers mais n’est pas
encore en mesure de fournir une information quantitative sur ces
Les états financiers consolidés du Groupe sont préparés et présentés
impacts autre que ceux estimés et mentionnés en note 2.2 de l’annexe
selon les normes IFRS. Toute modification de ces normes comptables
aux comptes consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2018
pourrait avoir un impact significatif sur la présentation des résultats
inclus au paragraphe 4.4.1 du présent Document de référence. À ce
et de la situation financière du Groupe. Certaines normes IFRS ont été
stade, les principaux impacts attendus portent sur une augmentation
récemment révisées par l’International Accounting Standards Board.
des dettes financières et des droits d’utilisation de l’actif au bilan, sur
En particulier, la mise en œuvre des normes IFRS 9 « nstruments
une amélioration du résultat opérationnel et une augmentation des
Financiers » et 16 « Locations » pourraient avoir un impact sur la
charges financières au compte de résultat. Les modifications des
manière dont le Groupe prépare et présente ses états financiers.
principes comptables résultant de l’adoption de la norme IFRS 16
La norme IFRS 9 modifie en profondeur les règles actuelles de seront dans l’ensemble appliquées dès le 1er janvier 2019. Le Groupe
classement et d’évaluation des actifs financiers, ainsi que le modèle a adopté la norme IFRS 16 pour la préparation de ses états financiers
de dépréciation des actifs financiers. La norme IFRS 9 s’applique consolidés pour l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2019.
aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. À la date
Outre ces nouvelles normes, l’International Accounting Standards
d’enregistrement du présent Document de référence, le Groupe a
Board pourrait à l’avenir adopter de nouveaux changements ou
adopté la norme IFRS 9 dans ses états financiers consolidés pour
compléments aux normes IFRS, que le Groupe devra obligatoirement
l’exercice annuel débutant le 1er janvier 2018. Toutefois l’impact réel
adopter et dont l’impact sera initialement incertain.
de l’application de cette norme IFRS 9 sur les résultats du Groupe
La politique d’assurance du Groupe est coordonnée par la Direction Les programmes d’assurance du Groupe prennent la forme de
juridique et assurances du Groupe. polices maîtresses complétées par des polices locales souscrites,
si nécessaire, dans certains pays où les polices maîtresses, seules,
Chaque société du Groupe a la charge de fournir à la Direction
ne sont pas autorisées. Les polices d’assurance maîtresses ont
juridique et assurances du Groupe les informations nécessaires à
vocation à s’appliquer aux activités du Groupe au niveau global,
l’identification et à la qualification des risques assurés ou assurables
en donnant notamment une protection complémentaire de la
relevant du Groupe et de mettre en œuvre les moyens utiles pour
responsabilité civile au-delà des premiers niveaux de garanties
assurer la continuité des activités en cas de sinistre. Sur ces bases,
souscrites par les filiales, une protection de la responsabilité civile
la Direction juridique et assurances négocie avec les acteurs
des mandataires sociaux et une protection de la responsabilité civile
majeurs de l’assurance pour mettre en place les couvertures les
environnementale. Les polices locales sont aussi souscrites pour
plus adaptées aux besoins de couvertures de ces risques.
tenir compte des spécificités ou contraintes législatives locales du
Les entités locales souscrivent aussi à des polices d’assurance ou des pays concernés. Les principales polices du Groupe, souscrites
locales afin de couvrir des risques adaptés à une couverture locale auprès de compagnies d’assurance de réputation internationale,
comme par exemple les assurances automobiles. sont notamment celles de :
La mise en place des polices d’assurance est fondée sur la ● responsabilité civile garantissant les dommages corporels,
détermination du niveau de couverture nécessaire pour faire face à la matériels et immatériels aux tiers y compris les clients ou maîtres
survenance, raisonnablement estimée, de risques de responsabilité, d’ouvrage dont pourraient être responsables les sociétés du
de dommages ou autres. Cette appréciation prend en compte les Groupe ;
évaluations faites par les assureurs en tant que souscripteurs des ● dommages aux biens et pertes d’exploitation ; et
risques. Les risques non assurés sont ceux pour lesquels il n’existe
pas d’offre de couverture sur le marché de l’assurance ou ceux pour ● responsabilité des dirigeants sociaux.
lesquels l’offre d’assurance a un coût disproportionné par rapport Pour faire face à de nouvelles menaces qui se sont développées,
à l’intérêt potentiel de l’assurance ou encore ceux pour lesquels le Groupe a souscrit début 2019 une police d’assurance spécifique
le Groupe considère que le risque ne requiert pas une couverture couvrant les risques de cyber-attaques.
d’assurance.
Le dispositif de contrôle interne mis en œuvre au sein du Groupe Cette politique est destinée à fournir une assurance raisonnable,
est présenté au présent paragraphe du Document de référence. En qui ne constitue pas une garantie absolue, quant à la réalisation des
outre, des informations détaillées sont disponibles dans le rapport principaux objectifs suivants :
du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise prévu
● fiabilité des informations financières ;
par l’article L. 225-37 du Code de commerce, inclus au chapitre 5 du
présent Document de référence.
Dans l’exercice de ses activités, le Groupe est exposé à des risques
de natures multiples au sein des différents pays dans desquels il
●
●
conformité aux lois, aux règlements et aux politiques internes
en vigueur ; et
efficacité et efficience des processus internes du Groupe.
2
intervient (voir les paragraphes 2.1.1 à 2.1.6 du présent Document Le Groupe construit des relations de confiance durable avec ses
de référence). Dans cette perspective, le Groupe conduit une politique clients en leur apportant des services de proximité et notamment
active d’identification, de gestion et de contrôle des risques de sur sa capacité à gérer les risques que ces derniers lui transfèrent.
toutes natures visant à assurer au mieux le développement et la En mettant en place un dispositif coordonné d’identification,
protection de son patrimoine et de sa réputation, ainsi qu’à protéger de gestion et de contrôle des risques, le Groupe prend toute la
les intérêts de ses actionnaires, salariés, clients, partenaires et mesure d’un enjeu fondamental pour son développement, dans un
fournisseurs, mais aussi ceux de l’environnement et de ses autres contexte d’émergence de risques plus nombreux, plus complexes,
parties prenantes. interconnectés et plus diversifiés, voire plus extrêmes que par le
Cette politique globale et coordonnée d’identification, de gestion et passé. Pour faire face aux risques inhérents à la conduite de ses
de contrôle des risques s’applique aux filiales du Groupe consolidées activités, le Groupe a mis en place une organisation décentralisée
par intégration globale. et des procédures lui permettant de les sécuriser et d’en limiter les
impacts négatifs, le cas échéant.
MESURER
AUDIT
INTERNE
Programme Référentiel
d’audit des procédures
et contrôles
Evaluation et mise à
Évaluation du niveau
jour de la cartographie
de contrôle interne
des risques
ANTICIPER MAÎTRISER
CONTRÔLE CONTRÔLE
DES RISQUES INTERNE
Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques contribue de les recommandations de l’AMF, aux évolutions de l’environnement
façon complémentaire, avec l’audit interne, à la maîtrise des activités, économique et règlementaire de SPIE, ou encore à celles de son
à l’optimisation de leur performance technique et opérationnelle et organisation ou de ses activités. Il intègre les dispositions de
in fine à l’atteinte des objectifs stratégiques du Groupe. l’ordonnance n° 2017-1162 du 12 juillet 2017 et s’appuie enfin sur
les recommandations de l’AMF publiées en novembre 2017 dans
Le dispositif de gestion des risques a pour objet d’anticiper les
son rapport sur le gouvernement d’entreprise, la rémunération des
risques, afin de préserver la valeur, les actifs et la réputation de
dirigeants, le contrôle interne et la gestion des risques.
SPIE. Il permet, au niveau du Groupe, l’identification, l’analyse
et la hiérarchisation des événements susceptibles d’influer
significativement sur les objectifs du Groupe. Il favorise la définition PÉRIMÈTRE DE DÉPLOIEMENT DU DISPOSITIF
et le suivi des plans d’action corrélatifs à ces risques. DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES
Le dispositif de contrôle interne regroupe l’ensemble des dispositifs Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques SPIE est
permanents, mis en œuvre à tous niveaux de SPIE, qui participent conçu pour couvrir l’ensemble du Groupe, c’est-à-dire la société
au traitement des risques (standards de contrôle interne, points de mère, ainsi que toutes les filiales consolidées par intégration
contrôle, etc.). Il contribue également à assurer la conformité aux globale, en tenant compte des spécificités locales éventuelles et
lois, règlements et normes internes du Groupe. Il participe ainsi à des règlementations particulières en vigueur.
la maîtrise des activités du Groupe, à l’efficacité de ses opérations
et à l’utilisation efficiente de ses ressources. Au cas particulier des entités dernièrement acquises, le dispositif de
contrôle interne et de gestion des risques du Groupe doit s’appliquer
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à dans les dix-huit mois qui suivent leur intégration au Groupe.
la Direction générale une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations et lui apporte ses conseils pour les améliorer, en fonction
d’un programme annuel de travail. L’audit interne a également la LIMITES DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE
responsabilité d’évaluer périodiquement la pertinence, l’effectivité ET DE GESTION DES RISQUES
et l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des
Au sein de SPIE, le contrôle interne et la gestion des risques sont
risques du Groupe.
l’affaire de tous. Le dispositif de contrôle interne et de gestion des
risques est mis en œuvre de façon permanente par la Direction
RÉFÉRENTIEL DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION générale, l’encadrement, le management de proximité et in fine les
DES RISQUES équipes opérationnelles de SPIE. Ce dispositif ne peut toutefois pas
fournir une garantie absolue que les objectifs de la Société seront
Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe atteints. Les principales limites de ce dispositif portent sur les aléas
est adapté à ses orientations stratégiques et à son développement et l’évolution du monde extérieur ; sur l’erreur de jugement ou la
à l’international. Le Groupe a choisi d’appliquer les principales défaillance humaine dans la prise de décision et/ou dans sa mise
recommandations proposées par le cadre de référence et les guides en œuvre.
d’application de l’AMF, mis à jour en juillet 2010, les recommandations
du Rapport du groupe de travail sur le Comité d’audit, également Par ailleurs, de manière à prendre en compte la réalité économique
publié en juillet 2010 et le guide de l’information périodique des de la vie des sociétés du Groupe, mais aussi à garantir le secret
sociétés cotées sur un marché réglementé publié le 26 octobre 2016 des affaires et la protection de ses savoir-faire, la Société a tenu
par l’AMF (DOC-2016-05). Le dispositif du Groupe est également compte des intérêts légitimes des filiales du Groupe au regard
cohérent avec les référentiels américains COSO (Committee Of des conséquences possibles qu’aurait la divulgation de certaines
Sponsoring Organizations Of the Tradeway Commission) I et II. informations. Toutefois, lorsqu’elle est pratiquée dans le présent
Document de référence, l’omission volontaire de certaines
Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques de SPIE informations est toujours faite dans le respect de la correcte
est en constante évolution, de façon à s’adapter, en cohérence avec information des actionnaires, du marché et des investisseurs.
LES TROIS LIGNES DE MAÎTRISE POUR UNE GESTION DES RISQUES ET UN CONTRÔLE EFFICACES
2
DIRECTION GÉNÉRALE / COMITÉ EXÉCUTIF
Assurances
AUDIT EXTERNE
RÉGULATEURS
Conformité
Contrôle interne
Contrôle financier
Juridique
QHSE
R.H.
Systèmes d’information
...
L’organisation du Groupe repose sur la Direction générale, des la définition d’objectifs individuels partagés entre la direction et
directions fonctionnelles corporate et sur des directions de filiales, chaque salarié du Groupe, pour atteindre les objectifs fixés par le
aux périmètres définis en termes d’activité ou de géographie. conseil d’administration et la Direction générale.
Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques de SPIE est
ainsi mis en œuvre au niveau le plus approprié de l’organisation du LE COMITÉ EXÉCUTIF
Groupe, sous la surveillance des organes de gouvernance du Groupe
et plus spécialement du Comité d’audit du conseil d’administration, Le Président-directeur général de SPIE s’appuie sur un Comité
dont la mission inclut notamment le suivi de l’efficacité des exécutif au sein duquel sont représentés l’ensemble des filiales
systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, (voir le du Groupe. À la date du présent Document de référence, le Comité
paragraphe 5.2.2 du présent Document de référence et le rapport exécutif est composé de douze membres. Le Comité exécutif répond
du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise à la volonté d’améliorer les synergies et le fonctionnement en groupe
figurant au chapitre 5 du présent Document de référence). À intégré et coté, dans le respect de l’autonomie de gestion des filiales.
titre d’illustration, SPIE place la sécurité des collaborateurs de Ce Comité exécutif est une instance de réflexion, de concertation
l’entreprise au cœur de ses préoccupations ; des dispositifs de et de décision sur les sujets stratégiques et opérationnels majeurs
prévention des risques d’accidents sont donc systématiquement du Groupe. Le Comité exécutif se réunit en principe une fois par
adoptés sur les sites d’exploitations et sur les chantiers, mais mois ; il examine également une fois par an l’évaluation du niveau
aussi au siège des filiales, à toute entité intégrant le Groupe et, de contrôle interne du Groupe ; par ailleurs, il se réunit également
dans la mesure du possible, aux sous-traitants et fournisseurs du deux fois par an en comité des risques, pour examiner le dispositif
Groupe. SPIE a ainsi mis en place un dispositif global et coordonné de gestion des risques du Groupe (cartographie des risques majeurs
de contrôle interne et de gestion des risques qui repose in fine sur et suivi des plans d’actions correctrices).
LA DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE par les directeurs généraux du Groupe, elle propose une vision
consolidée du portefeuille de risques, pour instruire la décision
La Direction administrative et financière a la responsabilité de la sur le niveau de risque accepté et pour construire l’allocation des
fonction finance dans l’ensemble du Groupe, directement par le biais ressources nécessaires à la prise de risques assumés (risques /
de fonctions centralisées (communication financière, comptabilité rentabilité). La Direction du contrôle des risques et de l’audit interne
et fiscalité, contrôle financier, contrôle de gestion, juridique et travaille en étroite collaboration avec les filiales et organisations
assurances, trésorerie et financement) et au travers de liens opérationnelles auxquelles elle apporte son expertise et son appui
fonctionnels avec les directeurs financiers des différentes filiales technique tout en assurant le suivi des risques majeurs présenté
du Groupe qui lui reportent. chaque année en comité des risques.
Le Directeur administratif et financier reporte au Président-directeur
général ; il est membre du Comité exécutif et administrateur de SPIE.
AUTRES ACTEURS DU CONTRÔLE INTERNE
Les principaux responsables des fonctions financières corporate et
filiales sont rassemblés au sein du Comité de Direction financière
ET DE LA GESTION DES RISQUES
Groupe qui se réunit mensuellement. Dans leurs domaines respectifs, les responsables hiérarchiques
opérationnels des filiales sont également des acteurs majeurs du
contrôle interne et de la gestion de risques au quotidien, avec l’appui
LA DIRECTION DU CONTRÔLE DES RISQUES
des fonctions centrales concernées (finance, ressources humaines,
ET DE L’AUDIT INTERNE achats, développement durable, juridique, sécurité, systèmes et
La Direction du contrôle des risques et de l’audit interne a été créée technologies d’Informations, etc.).
en 2015 afin de renforcer la capacité du Groupe à anticiper, identifier, Par ailleurs, le comité Go/No go, compétent pour la validation
analyser, et pondérer les risques auxquels il peut être exposé, quelle d’engagements pour des projets significatifs présentés par les
que soit leur nature, dans son exploitation quotidienne et dans ses filiales ; le Comité d’éthique du Groupe et le comité de conformité
choix stratégiques. Elle est rattachée au Président-directeur général du Groupe, répliqués dans chaque filiale participent également
de SPIE et rend compte au Comité d’audit du conseil d’administration. activement au pilotage du contrôle interne et à sa surveillance
Elle coordonne les trois fonctions de gestion des risques, de contrôle permanente.
interne et d’audit interne.
L’action de l’audit interne s’inscrit dans le cadre d’un plan annuel
validé par le Président-directeur général de SPIE, réalisé à partir
d’une analyse multicritères (production, EBITA, risques, etc.) et 2.3.3 EFFICACITÉ DU DISPOSITIF
prenant en compte les observations des Commissaires aux comptes, DE CONTRÔLE INTERNE
ainsi que les résultats des revues d’autoévaluations du contrôle ET DE GESTION DES RISQUES
interne par les filiales. Ce programme repose sur trois principaux
types de missions : des missions de maîtrise du développement Outre le pilotage réalisé par les principaux acteurs décrits ci-dessus,
(missions d’intégration d’acquisition et missions post acquisition) ; l’efficacité du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques
des missions de contrôle interne ; des missions transverses au sein au sein de SPIE repose également sur quatre autres composantes
du Groupe (missions de maîtrise des risques majeurs et missions principales :
d’optimisation de l’efficacité) ; le cas échéant, ce plan d’audit peut être
● l’environnement de contrôle, qui correspond, pour l’essentiel, aux
adapté en cours d’année pour y intégrer des missions d’assurance
valeurs diffusées dans le Groupe ;
ou de conseil à la discrétion de la Direction générale, du Comité
d’audit du conseil d’administration ou du Comité d’éthique du Groupe. ● l’évaluation des risques ;
Les missions d’audit interne se déroulent dans toutes les filiales ● les activités de contrôle, définies comme les règles et procédures
du Groupe et conformément au Code de déontologie et aux normes mises en œuvre pour traiter les risques ; et
internationales de la profession (Institut français de l’audit interne ● la diffusion de l’information.
– IFACI et The Institute of Internal Auditors).
L’action du contrôle interne est d’abord d’élaborer et de faire évoluer ENVIRONNEMENT DE CONTRÔLE
en cohérence avec les recommandations de l’AMF, les standards
de contrôle interne du Groupe, en collaboration avec les directions L’environnement de contrôle de SPIE s’appuie à titre principal sur
fonctionnelles corporate et les correspondants de contrôle interne les éléments suivants, largement diffusés dans toutes les filiales et
dans chaque filiale. Son action consiste également à animer le accessibles sur l’Intranet du Groupe :
réseau des quelques cent cinquante pilotes des dix-huit processus ● la charte de déontologie boursière et les recommandations
de contrôle interne SPIE, répartie en filiales et au siège du Groupe. d’application liées à sa mise en œuvre ;
Enfin, l’action du contrôle des risques est d’identifier, d’analyser, ● l’affirmation des valeurs de SPIE : la proximité, la performance
de prévenir et contrôler les principaux risques (menaces et et la responsabilité. Chacune de ces valeurs s’inscrit dans une
opportunités), quelle que soit leur nature, auxquels peut être exposé perspective opérationnelle, concernant aussi bien les aspects
le Groupe dans son exploitation quotidienne et dans le choix de ses économiques et managériaux que culturels, environnementaux
grandes orientations stratégiques. et sociaux ;
La Direction du contrôle des risques et de l’audit interne a en charge ● les dix principes directeurs sur lesquels SPIE s’appuie pour mener
la cohérence globale du processus de gestion des risques au sein du avec succès son projet d’entreprise, principes conducteurs qui
Groupe. Elle propose des solutions pour réduire l’effet potentiel que structurent sa démarche : comportement éthique, protection
la survenance des risques identifiés pourrait avoir sur le Groupe. Elle de l’environnement, santé et prévention sécurité, respect des
s’assure de l’alignement des travaux de gestion des risques avec collaborateurs, formation et investissement, prise en compte
les objectifs stratégiques du Groupe. Au travers d’une cartographie de la diversité, engagement local, écoute du client, sens des
des risques majeurs du Groupe reposant sur l’impact potentiel, la responsabilités, maîtrise des risques ;
fréquence possible et le niveau de maîtrise des risques identifiés
● SPIE a adhéré dès 2003 au Pacte mondial des Nations unies (UN ACTIVITÉS DE CONTRÔLE
Global Compact) et veille à l’application de ses principes en matière
de droits de l’homme, de normes du travail, d’environnement et De façon générale, au-delà des missions génériques décrites ci-
de lutte contre la corruption. Ses performances dans ce domaine dessus, chaque organisation au sein de SPIE est associée aux
sont régulièrement évaluées par une agence indépendante de activités de contrôle du Groupe de manière telle qu’elle s’assure que
mesure de la responsabilité sociale ; les règles, les instructions et les procédures SPIE sont déployées,
comprises et appliquées.
● la conduite éthique des affaires constitue un élément fondamental
de la démarche de SPIE qui considère que la performance À partir de 2013, le Groupe a déployé un référentiel de contrôle
économique d’une entreprise est indissociable de sa responsabilité interne initialement appelé « les normes SPIE ». Au terme d’un
éthique. Dans cet esprit, le Groupe a établi ses huit principes de premier enrichissement en 2014, ce référentiel est ensuite devenu
conduite éthique des affaires pour encadrer son activité. Un guide
d’application des principes éthiques a également été élaboré,
visant à éclairer les collaborateurs de SPIE sur la bonne conduite
« les standards de contrôle interne du Groupe » et a donné lieu à
une première campagne d’auto-évaluation en filiales, de leur niveau
de contrôle interne. Une campagne d’auto-évaluation du niveau de
2
à tenir par rapport à certaines situations pouvant comporter des contrôle interne est désormais réalisée chaque année en filiales.
risques significatifs pour les collaborateurs et pour SPIE ; En 2018, l’audit interne de SPIE a procédé en filiales à une revue de
la quatrième auto-évaluation du niveau de contrôle interne en filiales.
● la politique de gestion des ressources humaines et le Comité
Cette auto-évaluation portait sur 190 contrôles clé et 133 contrôles
d’évaluation et de eéveloppement des ressources humaines de
standards répartis en 18 processus de management. Chaque contrôle
l’entreprise (CEDRE). Il s’agit d’une démarche collégiale, déclinée
est évalué et revu soit « conforme », soit « partiellement conforme »,
annuellement pour chaque niveau de l’entreprise : service, agence,
soit non conforme » ou enfin exceptionnellement « non applicable ».
département et jusqu’à la Direction générale, suivant un processus
Cette quatrième évaluation a été présentée fin août 2018 aux
commun qui vise à assurer au plan collectif, l’adéquation entre la
directeurs généraux du Groupe, puis aux administrateurs membres
performance de l’unité opérationnelle et ses ressources humaines
du Comité d’audit du conseil d’administration de SPIE, ainsi qu’aux
et au plan individuel, le développement personnel et professionnel
Commissaires aux comptes. Elle ne comportait aucune faiblesse
de chaque collaborateur.
matérielle. Depuis, des plans d’actions pragmatiques et concrets ont
été imaginés en filiales ; des mesures de renforcement du contrôle
ÉVALUATION DES RISQUES interne ont également été engagées, par exemple en matière de
séparation des tâches, de retour d’expériences et de partages de
Depuis 2010, le Groupe réalise périodiquement une cartographie des
bonnes pratiques entre les filiales.
risques qui donne au Comité exécutif du Groupe, ainsi qu’au Comité
d’audit du conseil d’administration, la photographie instantanée
datée des risques majeurs auquel le Groupe peut être exposé, c’est- DIFFUSION DE L’INFORMATION
à-dire ceux pouvant compromettre la réalisation de ses objectifs ou
perturber ses activités, dégrader durablement son image ou encore Les informations de contrôle interne sont systématiquement mises à
le processus clé de fonctionnement du Groupe. la disposition de l’ensemble des membres salariés SPIE sur l’Intranet
du Groupe. Elles sont également communiquées aux personnes qui
En 2017, la Direction du contrôle des risques et de l’audit interne ont à en connaître par les directions fonctionnelles au travers de leur
a réalisé une nouvelle cartographie des risques majeurs du réseau de correspondants en filiales. En outre, certaines procédures
Groupe, à partir d’une méthodologie parfaitement conforme ou normes peuvent faire l’objet de campagnes de diffusion ad hoc.
aux recommandations du groupe de travail de l’AMF concernant Dans un souci de cohérence avec l’organisation décentralisée du
l’adaptation du cadre de référence à la gestion de risques et au Groupe, la diffusion de l’information passe toujours par l’organisation
contrôle interne. Cette démarche a été engagée selon une méthode managériale ou fonctionnelle, pour être optimale.
de travail homogène et commune aux dix-sept dirigeants du Groupe,
interrogés sur la base d’un guide méthodologique formalisé et
diffusé avant chaque entretien. Les risques ont été identifiés par
familles (stratégie, opérations, conformité, finances) et sous-familles 2.3.4 PROCÉDURE DE CONTRÔLE INTERNE
(18) au travers du registre des risques du Groupe. Pour chaque ET DE GESTION DES RISQUES MISES
risque identifié, ses causes et ses conséquences possibles ont été EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉ RELATIVES
décrites ; l’impact, la fréquence et les niveaux de maîtrise actuelle
et escomptée ont également été évalués.
À L’ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT
DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
Les risques cités ont finalement été consolidés par regroupement ET COMPTABLE
des risques aux problématiques similaires et en vertu du principe
« un personne, une voix » pour calculer les criticité et niveau de
L’information financière est issue d’un processus rigoureux et
maîtrise de chacun des risques majeurs. Finalement, chacun d’eux a
complet de planification financière. Ce processus intègre notamment :
fait l’objet d’une fiche individuelle détaillée prévoyant notamment un
plan d’action précis attribué à un « propriétaire de risque », membre ● un plan stratégique moyen terme ;
du Comité exécutif du Groupe, avec un calendrier de réalisation. ● un budget annuel ;
Chaque risque majeur est également lié à un ou plusieurs point(s)
● deux ré-estimations complètes des indicateurs financiers projetés
de contrôle interne et à un ou plusieurs indicateur(s) de risque(s),
à fin d’année ;
lorsque possible.
● des arrêtés mensuels ;
En 2018, le Comité exécutif du Groupe s’est réuni à deux (2) reprises
● des mises à jour mensuelles de prévisions de certains indicateurs
en comité des risques et a examiné des propositions de plans
financiers projetés à trois mois ; et
d’actions concernant les risques considérés comme majeurs. Les
propositions qui ont été validées ont été déployées ou sont en cours ● des réunions mensuelles de comités de direction de chaque filiale
de déploiement dans le Groupe. au cours desquelles les indicateurs sont revus et commentés.
Les règles et méthodes comptables du Groupe sont accessibles
sur l’Intranet SPIE.
La Direction des comptabilités, rattachée à la Direction administrative aux normes comptables en vigueur et à la correcte traduction
et financière du Groupe, est responsable de l’intégrité et de la comptable des opérations significatives ;
fiabilité des informations financières de SPIE (comptes sociaux et ● le pilotage du système d’information financière du Groupe ; et
consolidés), diffusées à l’intérieur et à l’extérieur du Groupe.
● la fixation du calendrier et des instructions de clôture pour la
Afin de produire les comptes sociaux et consolidés du Groupe, la préparation des comptes semestriels et annuels.
Direction des comptabilités assure : Après avoir recueilli les lettres d’affirmation auprès des directions
● l’établissement, la validation et l’analyse des comptes semestriels des filiales et du siège, les Commissaires aux comptes présentent
et annuels, sociaux et consolidés du Groupe, ainsi que des données leurs observations sur les comptes semestriels et annuels aux
prévisionnelles ; membres du Comité d’audit, puis au conseil d’administration de la
● du recensement, la consolidation et le suivi des engagements hors Société.
bilan des filiales du Groupe ; Enfin, depuis son introduction en Bourse en 2015, le Groupe est
● l’établissement, la diffusion et le contrôle des procédures soumis au contrôle de l’AMF.
comptables au sein du Groupe en s’assurant de leur conformité
© Stefan Wildhirt
4
CAPITAL HUMAIN CAPITAL HUMAIN
❯ 46 398 collaborateurs ❯ 5 386 embauches en 2018
Leader européen indépendant des services Multi-techniques,
taux d’accidents
❯ MECHANICAL AND ELECTRICAL SERVICES de 30 % < au marché (SERCE)
❯ INFORMATION & COMMUNICATIONS TECHNOLOGY SERVICES ❯ 34 % des salariés
CAPITAL ❯ TECHNICAL FACILITY MANAGEMENT actionnaires de SPIE
MANUFACTURIER
❯ TRANSMISSION & DISTRIBUTION
❯ 3,4 Mds d'€ d’achats
de matériaux (câbles,
composants, etc.) CAPITAL FINANCIER
4
❯ Flotte de ❯ 6,7 Mds d’€ de production
16 300 véhicules consolidée et
CAPITAL SOCIÉTAL
❯ Environ 157 000 Smart city e-fficient buildings CAPITAL SOCIÉTAL
fournisseurs Contribuer à un modèle Optimiser durablement
durable de développement la performance ❯ Notation Gold EcoVadis SPIE
❯ Intérim et sous- (76/100)
urbain et territorial immobilière
traitance : 1,6 Mds d'€
(1/3 du CA des achats) ❯ 32 % des fournisseurs SPIE
Énergies Industry services évalués par EcoVadis
Favoriser la transition Accompagner ❯ 1er prix RSE
énergétique à travers le développement de catégorie SBF 80 (Agefi)
le monde chaque secteur industriel
CAPITAL NATUREL
❯ Consommation
d’électricité et de
gaz des bâtiments : Valeur ajoutée CAPITAL NATUREL
99,1 millions kWh ❯ Intensité carbone
❯ Être le lien entre les demandes clients et le marché fournisseurs de 19 g CO2/€ de chiffre
❯ Consommation
❯ Disposer d’une offre complète d’activités de services à offrir aux clients d’affaires (scopes 1 & 2)
de carburant :
❯ Assurer une rigueur de gestion et d’exécution des affaires
28 millions litres ❯ Classement Carbon Clean 200
❯ Conjuguer efficacité énergétique, innovation et performance pour le client
3.1.1.1.1 Segments et activités SPIE dispose d’une offre de services multitechniques de 1er plan
Le Groupe est le leader européen indépendant des services sur les marchés européens les plus attractifs, concentrée sur des
multitechniques dans les domaines de l’énergie et des activités à forte technicité et s’appuyant sur un réseau local dense.
communications. SPIE tire de ces atouts sa valeur ajoutée : être le lien entre les
demandes clients et le marché fournisseurs et offrir une multitude
Avec plus de 46 000 collaborateurs dans le monde au 31 décembre de services à ses clients.
2018, le Groupe accompagne ses clients dans la conception, la
réalisation, l’exploitation et la maintenance d’installations économes Ce robuste modèle de création de valeur que SPIE a su construire
en énergie et respectueuses de l’environnement. repose notamment sur de la proximité, synonyme pour le Groupe
de récurrence. C’est cette récurrence du modèle SPIE qui est un axe
La production du Groupe se répartit en quatre segments de reporting : de différenciation majeur pour le Groupe.
● France (38 % de la production consolidée) ; En outre, la poursuite d’une politique de gestion opérationnelle
● Germany and Central Europe (32 % de la production consolidée) ; rigoureuse et d’une discipline financière permet et permettra à SPIE
● North-Western Europe (23 % de la production consolidée) ; et d’exécuter sa stratégie de croissance externe et ainsi d’enrichir son
offre pour répondre à l’ambition du Groupe d’être le leader européen
● Oil & Gas and Nuclear (7 % de la production consolidée). indépendant de son secteur.
L’activité du Groupe couvre quatre domaines d’excellence :
Pour mettre en œuvre une entreprise pérenne au service d’un
● Mechanical and Electrical Services, qui couvre les activités monde durable, SPIE privilégie la cohérence et la continuité de ses
d’installation et d’amélioration des systèmes mécaniques, démarches.
électriques et de chauffage, ventilation et climatisation ;
Pour davantage d’informations se référer au chapitre 1 « Présentation
Information & Communications Technology Services, qui couvre
3
● du Groupe et de ses Activités » du présent document de référence.
les activités d’installation, d’amélioration, d’aide à l’exploitation
et de maintenance de systèmes de communication voix, données
et images ; 3.1.1.2 STRATÉGIE RSE
● Technical Facility Management qui couvre la gestion technique
d’installations ainsi que des services nécessaires à leur 3.1.1.2.1 Gouvernance RSE
fonctionnement ; et SPIE aspire à être une entreprise citoyenne tant par ses pratiques
● Transmission & Distribution Services qui couvre le service aux internes qu’externes, en fournissant des solutions innovantes et en
infrastructures de transmission et de distribution d’énergie. prenant en compte les attentes de ses différentes parties prenantes.
Les services proposés par le Groupe couvrent l’ensemble du cycle « Proximité » avec ses équipes, clients et partenaires,
de vie des installations de ses clients, allant de la conception et « Performance » à tous les niveaux, « Responsabilité » (y compris
l’installation (new facilities, services qui représentent environ 17 % de sociale et environnementale) sont les valeurs de SPIE. A travers
la production consolidée) jusqu’au support à l’exploitation, l’entretien ces trois notions, SPIE intègre sa démarche RSE dans sa stratégie.
et le réaménagement (« asset-support », services qui représentent Un comité RSE Groupe propose et pilote la stratégie RSE de SPIE.
environ 83 % de la production consolidée et qui correspondent à Il est composé de membres des comités de direction des filiales
peu près à la moitié à des activités d’extension et de rénovation des ainsi que de deux membres du Comité exécutif du Groupe, et se
équipements). réunit à une fréquence régulière. Plusieurs comités complètent le
dispositif de gouvernance RSE du Groupe : des comités RSE locaux,
3.1.1.1.2 Création de valeurs et perspectives un comité éthique Groupe et des comités éthiques locaux, un comité
SPIE agit pour : achats responsables, un Comité handicap, des groupes de travail
inter filiales sur des sujets spécifiques de sécurité.
● valoriser le cadre de vie : promotion des transports durables
et sûrs, accompagnement du développement des territoires, De plus, SPIE s’est doté d’un important réseau de collaborateurs
aménagement de bâtiments où il fait bon vivre ; chargés de la gestion des questions liées à la qualité-hygiène-
● conjuguer les énergies : acteur engagé dans la recherche sécurité-environnement (QHSE) couvrant l’ensemble des
de solutions contre le réchauffement climatique et dans la thématiques et animé par la direction du développement durable.
préservation des ressources naturelles, SPIE participe à la L’intégralité des politiques menées sur les différents sujets est
transition énergétique mondiale en mettant ses expertises au relayée au niveau local afin d’assurer la mise en œuvre des actions
service d’un mix énergétique équilibré et pérenne ; de proximité.
● développer la performance des entreprises : intervention sur tous SPIE communique également diverses données liées aux
les métiers grâce à un réseau de proximité, présence sur toute thématiques de développement durable dans son Document de
la chaîne de valeur industrielle, optimisation des performances référence et dans son rapport annuel, complémentaires à la présente
grâce à un savoir-faire global. déclaration de performance extra-financière (DPEF). La DPEF a pour
Les activités du Groupe contribuent activement au développement principal objectif de répondre à la directive européenne 2014/95/
d’une économie verte et à la transition vers une économie décarbonée, UE relative à la publication d’informations extra-financières par les
un engagement qui repose notamment sur l’amélioration de entreprises, transposée en France par l’ordonnance n° 2017-1180
l’efficacité énergétique et sur le recours aux énergies renouvelables du 19 juillet 2017 et complétée notamment par le décret n° 2017-
ainsi que sur l’innovation technologique et numérique. Chaque année, 1265 du 9 août 2017.
les services de SPIE contribuent à économiser plusieurs milliers de
tonnes de CO2 chez ses clients.
3.1.1.2.2 Politique RSE ● social : Le service étant au cœur des métiers du Groupe, ses
Engagée depuis plus d’une dizaine d’années dans des actions de collaborateurs sont sa principale richesse. Le Groupe est
responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), notamment dans les attentif à garantir la sécurité de ses collaborateurs sur leur
domaines de la diversité, du développement des compétences, lieu de travail, à leur proposer des opportunités de formation et
de la santé et de la sécurité, de l’économie verte et des achats d’évolution professionnelle et à développer des relations sociales
responsables ; SPIE a formalisé sa politique RSE autour de quatre constructives ;
axes : social, économie, société et environnement. ● économie : SPIE vise la performance économique tout en
respectant des exigences éthiques élevées dans la conduite de
Chacun de ces axes est décliné en trois thèmes avec l’objectif de
ses affaires et en privilégiant une confiance réciproque et des
permettre à l’ensemble des parties prenantes d’avoir une vision
relations durables avec toutes ses parties prenantes ;
globale et claire des engagements RSE du Groupe :
● société : SPIE favorise la diversité et incite ses collaborateurs
● environnement : SPIE s’efforce de réduire son empreinte carbone à consacrer du temps au service du développement durable.
ainsi que celle de ses clients et partenaires grâce à ses initiatives Le Groupe est engagé en faveur d’un avenir meilleur autour de
internes et ses solutions en faveur de l’économie verte ; valeurs partagées de proximité et de responsabilité.
SANTÉ ET
SÉCURITÉ
DÉVELOPPEMENT RELATIONS
DES COMPÉTENCES SOCIALES
PROJETS SOCIAL
D’EFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE ÉTHIQUE
POUR NOS CLIENTS DES AFFAIRES
T
IRONNEMEN
ÉCON IE
TRANSITION
VERS
UNE ÉCONOMIE
RSE de ACHATS
RESPONSABLES
OM
BAS-CARBONE
SPIE
V
EN
RÉDUCTION ACTIONNARIAT
DE NOTRE SALARIÉ
EMPREINTE
CARBONE
S O C IÉ T É
DÉVELOPPEMENT
DIVERSITÉ
DURABLE DES
COLLECTIVITÉS
MÉCÉNAT
LOCALES
DE COMPÉTENCES
3.1.3 POLITIQUES ET RÉSULTATS Par ailleurs, différents moyens et outils ont été renforcés et/ou créés
RELATIFS AUX PRINCIPAUX RISQUES tels que :
EXTRA-FINANCIERS DE SPIE ● le développement, dans chaque pays, d’une politique des
« pépinières » grâce à l’apprentissage, l’alternance, les V.I.E. et
les stages. En 2018, SPIE a recruté 641 nouveaux alternants en
3.1.3.1 RECRUTEMENT France et 278 en Allemagne, portant le nombre total d’alternants
actuellement chez SPIE France à 965 et chez SPIE Allemagne
SPIE employait 46 398 personnes au 31 décembre 2018, contre à 779 ;
46 650 personnes au 31 décembre 2017 (tous types de contrats
● la mise en place de programmes de cooptation dans les filiales ;
CDD, CDI, apprentis), soit, à périmètre constant, une hausse de 1,2 %
(+ 525 personnes). ● le développement de partenariats avec les universités et le
renforcement de la relation avec les écoles ;
Pour davantage d’informations se référer au paragraphe 3.2.1
● la dynamisation d’un réseau d’ambassadeurs métiers qui
« Nombre et répartition des salariés » du Document de référence.
accompagnent les collaborateurs RH dans les différents forums
auxquels SPIE participe ;
3.1.3.1.1 Les employés, premier atout de SPIE
● la réalisation d’actions dédiées aux femmes pour les sensibiliser
L’ambition du Groupe est d’attirer, développer et fidéliser les
aux métiers techniques de SPIE qui sont souvent perçus comme
talents pour être et rester le leader européen indépendant des
réservés aux hommes.
services multitechniques dans les domaines de l’énergie et des
communications. Enfin, le Groupe a renforcé sa communication institutionnelle
pour faire connaître plus largement la marque SPIE, sa culture
SPIE a défini en 2018 sa politique RH, avec un plan stratégique sur d’entreprise et ses valeurs, par notamment :
trois ans, reposant sur trois piliers :
● l’élaboration d’un plan media 2018 pour les réseaux sociaux avec
● faire de SPIE un employeur de choix ; des objectifs et des thématiques très ciblées telles que la mixité,
● soutenir la transformation (digital, outils & process, innovation) ; la diversité, le digital ou encore le bien-être au travail ;
● accompagner la croissance du Groupe. ● une communication ciblée en interne et sur les réseaux sociaux :
Cette politique, validée et portée par le Comité exécutif, a été diffusion hebdomadaire d’une interview d’un employé de SPIE
communiquée à l’ensemble de la communauté RH du Groupe parlant de son métier, et publication de vidéos mettant en avant
et a été présentée à l’occasion d’une convention RH Groupe en un métier et un talent particulier ;
novembre 2018. ● l’inscription « SPIE recrute » sur les véhicules de service en
La politique recrutement s’inscrit dans le premier volet de cette France ;
politique RH, et est soutenue par les deux autres axes ; les entreprises ● un renforcement de sa présence et de la communication dans
menant une politique de bien-être au travail, de digitalisation et de les forums étudiants, dans les « job fairs », et dans les écoles.
croissance améliorant les recrutements. Ces actions concourent à la promotion de la marque employeur et
Pour devenir un employeur de choix, SPIE met en place trois ainsi contribuent à renforcer l’attractivité et la notoriété de SPIE.
priorités : Ainsi, en 2018, 5 386 nouveaux salariés ont été recrutés par le
● fidéliser les collaborateurs, attirer avec une marque employeur Groupe en contrat à durée indéterminée.
forte et développer une expertise technique et des talents pour
répondre aux besoins de l’entreprise et préparer les leaders de 3.1.3.1.3 Le développement RH, moyen de fidéliser
demain ; et d’attirer les talents
● susciter un engagement fort des collaborateurs grâce à un La proximité et le développement RH sont prioritaires dans la
leadership inspirant, fondé sur les valeurs et principes de SPIE, politique RH de SPIE telle que définie en 2018, pour compléter les
notamment l’attitude « One SPIE » ; atouts et pour renforcer la notoriété et l’attractivité du Groupe.
● promouvoir l’égalité et la diversité. La gestion des compétences des collaborateurs de SPIE et le
développement de leur potentiel et de leur employabilité sont une
3.1.3.1.2 L’intensification et la professionnalisation façon de répondre à l’enjeu du recrutement en limitant les départs,
de la recherche de candidats (« sourcing ») en développant les expertises en interne et en réduisant ainsi les
La raréfaction des expertises et des profils techniques représente besoins en recrutement.
pour SPIE un vrai défi. C’est pour cette raison que la fidélisation Chaque filiale organise ses formations de leadership et de
des collaborateurs et le développement de la marque employeur développement. En plus de ces programmes par pays, des
sont des priorités de taille, tout comme l’efficacité du recrutement. programmes de formation internationaux sont gérés au niveau
Pour y répondre, SPIE se fixe comme objectif l’intensification et la du Groupe. Il s’agit notamment d’« Ambition Manager », de
professionnalisation de la recherche de candidats. Pour ce faire, « SPIE Talents » et de « Business Unit Manager » ; programmes
l’organisation des équipes, les moyens, les outils ainsi que la internationaux de développement du leadership pour préparer les
communication ont été revus et adaptés. futurs leaders du Groupe.
En 2018, SPIE a en effet repensé son organisation et a mis en place La politique de formation et de développement professionnel
des équipes de recherche de candidats dans la plupart des filiales s’appuie par ailleurs sur deux outils principaux :
afin d’optimiser ses résultats.
● STARS (SPIE Talents Appraisal Recruitment Solution), déployé
dans la majorité des filiales, permet de rendre accessibles à
l’ensemble des collaborateurs du Groupe, les offres d’emploi 3.1.3.1.5 Une fidélisation par l’actionnariat salarié
en lien avec les sites de recherche d’emploi. STARS permet L’actionnariat salarié est également une façon de fidéliser les
également aux managers et employés de suivre les objectifs, la équipes et de contribuer à l’attractivité du Groupe.
performance et les souhaits de développement et d’évolution.
Enfin, il soutient la mise en œuvre, chaque année, d’une revue des SPIE souhaite continuer à associer ses collaborateurs à l’actionnariat
talents (CEDRE) permettant d’évaluer et de gérer les compétences de l’entreprise, après la dynamique liée à l’introduction en Bourse
des collaborateurs ; de juin 2015 et le succès de l’opération « Share For You 2015 ».
Au-delà de la possibilité pour tout collaborateur du Groupe d’effectuer
● SMILE (SPIE My Intensive Learning Experience), plateforme
des versements volontaires dans le FCPE SPIE Actionnariat 2015,
de e-learning déployée dans toutes les filiales, permet une
SPIE a ainsi ouvert en 2017 la possibilité aux collaborateurs français
nouvelle forme d’apprentissage plus flexible en complément du
d’investir leurs primes d’intéressement et/ou de participation dans
présentiel, une autonomie proposée aux utilisateurs qui peuvent
le compartiment SPIE Actionnariat 2015 du FCPE SPIE Actionnariat.
s’auto-former et des formations accessibles à l’ensemble des
SPIE se place aujourd’hui parmi les sociétés européennes dont la
collaborateurs dont plusieurs formations dédiées à la sécurité.
proportion de salariés actionnaires est au-dessus de la moyenne
SPIE s’engage à assurer le bon développement des connaissances européenne (1), ce qui se traduit par l’intégration du Groupe à l’indice
digitales de ses équipes, grâce à un programme de « digital Euronext FAS IAS qui regroupe les sociétés dotées de solides
reverse mentoring » lancé en 2017 dans le cadre duquel de jeunes structures d’actionnariat salarié.
collaborateurs forment des dirigeants aux outils numériques. En
2018, on compte une cinquantaine de binômes de mentors (cadres de En mai 2018, SPIE a de nouveau réalisé une opération d’actionnariat
moins de 35 ans) et de mentees (membres du Comité exécutif et des salarié ce qui a permis à tous les collaborateurs ayant intégré le
comités de direction) qui se réunissent lors de séances mensuelles Groupe plus récemment d’y adhérer.
pour un accompagnement individuel et personnalisé. Les objectifs
sont multiples : favoriser les interactions intergénérationnelles,
valoriser les populations juniors, développer la culture numérique
des équipes, sensibiliser aux enjeux de la transformation numérique
À fin 2018, 34 % des collaborateurs sont actionnaires du Groupe.
(1) Au 31/12/18, 4,34 % du capital est détenu par les salariés ce qui est nettement au-dessus de la moyenne de 1,72 % calculée dans le recensement de l’actionnariat européen
en 2017.
des collaborateurs. L’année 2019 sera l’année de la mise en œuvre ● une procédure de gestion des accidents a été établie. Les notions
opérationnelle. d’accidents graves et d’évènements potentiellement graves ont été
définies et sont maintenant suivi au niveau du Groupe.
Le management réaffirme sa volonté de décliner opérationnellement
les standards de sécurité afin de garantir l’appropriation des règles SPIE poursuit les actions déjà lancées les années précédentes
par les collaborateurs et de dynamiser les mises en œuvre au niveau démontrant son engagement en matière de prévention :
local sur tous les sites du Groupe. ● la réalisation de visites d’observation préventives sur les chantiers
Plusieurs actions phare ont été menées par SPIE en 2018 : par les encadrants ;
● en juin 2018, la Journée Sécurité a été reconduite pour la 8e année ● la mise en place de formations sur la posture du manager vis-à-
consécutive. Cet évènement de sensibilisation aux enjeux de vis de la sécurité ;
sécurité pour l’ensemble des collaborateurs a lieu dans l’ensemble ● l’attention particulière portée à l’équipement et à l’entretien des
des filiales tous les ans. Animée par pays et par des opérationnels véhicules utilisés dans le cadre des missions afin de limiter le
selon un mode opératoire défini par le Groupe, la Journée Sécurité risque routier.
2018 a porté sur les sujets liés aux phases de préparation du L’ensemble de ces actions est porté par la ligne opérationnelle qui
travail et de réalisation des interventions : comprendre et contrôler s’appuie sur l’expertise et le support d’une fonction QHSE structurée
les risques au quotidien ; et dûment identifiée au sein de chaque filiale et au niveau du siège.
● en France, SPIE a créé en 2018 des Écoles Mobiles de Sécurité En 2018, le SERCE et l’OPPBTP ont décerné le 2e prix du jury à SPIE
(EMS) avec pour objectif de sensibiliser et former les équipes au (SPIE Sud-Ouest, SPIE Sud-Est) récompensant ainsi les engagements
plus près du terrain. Un programme basé sur le code prévention du Groupe et ses filiales en matière de sécurité. De plus, SPIE Est
sécurité, alternant théorie et pratique, et porté par le management a reçu le 1er prix du jury sur le thème de la « Formation Sécurité ».
local a été élaboré. Dès 2019, dans les filiales, ces écoles
itinérantes iront au contact des collaborateurs de SPIE et des Par ailleurs, le comité QHSE Groupe poursuit ses travaux pour
clients et favoriseront ainsi l’échange et le partage sur les sujets l’élaboration en 2019 d’un « Plan d’intégration en sécurité »
de santé et de sécurité ; permettant d’assurer une intégration robuste et rapide des nouvelles
acquisitions aux standards sécurité de SPIE.
● un recensement des bonnes pratiques en matière de santé/
sécurité a été réalisé au cours de l’année auprès du réseau QHSE
du Groupe. Ces bonnes pratiques seront revues et priorisées
pour actions en 2019 ;
Taux de fréquence absolu en nombre d’accidents par million d’heures travaillées 11,24 11,41
Taux de fréquence avec arrêt en nombre d’accidents par million d’heures travaillées 6,18 6,29
Taux de gravité des accidents de travail pour les employés 0,22 0,17
Les taux sont calculés avec les acquisitions incluses au prorata du risque de sous-traitance fait partie des sujets récurrents suivis
temporis. par le comité achats Groupe en 2018.
SPIE a déploré 2 accidents mortels en 2018.
3.1.3.3.2 Le Plan Stratégique Achats et le Plan d’actions
Les indicateurs de performance sécurité intégrant les intérimaires Achats annuel
sont publiés dans le rapport annuel.
Le plan stratégique achats 2017-2020 a été élaboré en 2017 par
Les maladies professionnelles sont liées principalement à des le comité achats Groupe, en lien avec les directions fonctionnelles
troubles musculosquelettiques. Celles-ci sont réduites grâce à une concernées dont la direction QHSE. Il a été approuvé par le Comité
démarche de prévention visant à diminuer les situations à risques exécutif du Groupe. Le plan comprend six priorités :
notamment grâce à l’acquisition de matériels plus performants.
● la réduction du coût total de possession (TCO) ;
● la gestion de la relation fournisseur, en particulier la gestion du
3.1.3.3 SOUS-TRAITANCE risque fournisseurs et la capture de l’innovation fournisseurs ;
● les achats durables et l’éthique ;
3.1.3.3.1 La gouvernance Achats
● le développement des équipes ;
À l’image du Groupe, la fonction achats est décentralisée. Chaque
● une organisation et des processus plus efficaces ;
filiale est responsable de la sélection finale de ses fournisseurs, de
son plan de performance annuel achats et de sa mise en conformité ● l’informatisation et la digitalisation.
aux réglementations en vigueur. Chaque priorité a été déclinée en leviers concrets, objectifs
Le comité achats Groupe réunit les directeurs achats des filiales et stratégiques chiffrés ainsi qu’en un plan d’actions. La gestion du
a pour mission l’élaboration, le déploiement et la mise à jour du plan risque fournisseurs, dont le risque sous-traitants, y a été intégrée.
stratégique achats, l’élaboration et le déploiement du plan d’action Le plan stratégique achats est décliné chaque année en un plan
achats annuel commun (qui sert de base aux plans d’actions achats d’actions annuel achats Groupe, qui lui-même est décliné en plan
annuels filiales), et le pilotage des actions inter-filiales. La gestion d’actions annuel achats filiales.
La gestion du risque de sous-traitance est intégrée aux plans Les thèmes de la charte sont : l’éthique, les règles de sécurité, le
d’actions annuels des filiales depuis quelques années. Depuis 2018, respect du droit du travail (prévention du travail forcé et du travail
la direction achats Groupe a été missionnée par le Comité exécutif illégal/prévention de la discrimination/prévention du travail des
Groupe pour renforcer cette gestion des risques. enfants/durée du travail/charges/impôts/salaires/dispositions
propres à la sous-traitance) ainsi que l’environnement.
3.1.3.3.3 La gestion du risque de sous-traitance
Le comité de gestion des risques SPIE (le Comité exécutif) a identifié Evaluation des fournisseurs et sous-traitants
fin 2017 la sous-traitance parmi les risques majeurs du Groupe. Des critères de sélection et d’évaluation en matière de développement
Un membre du Comité exécutif a été nommé sponsor de ce risque. durable des fournisseurs et des sous-traitants sont prévus dans les
Début 2018, sous l’autorité d’un des membres du Comité exécutif, processus achats des filiales.
le directeur des achats groupe a mis en place, avec l’implication Certaines filiales disposent d’un outil d’évaluation « post-work
du comité achats groupe et la direction QHSE, une équipe multi- assessment » des sous-traitants et fournisseurs. Les Business Review
filiales et multifonctions (achats et opérationnels). La mission de organisées avec les fournisseurs stratégiques au niveau du Groupe
cette équipe est d’améliorer les plans d’actions existants de gestion ou des filiales incluent le sujet de la performance achats durables.
de la sous-traitance, en particulier en identifiant et transférant
Par ailleurs, la société EcoVadis est chargée d’évaluer la performance
les bonnes pratiques. Cette équipe a deux objectifs : améliorer et
en matière d‘achats durables des fournisseurs et sous-traitants en
sécuriser encore plus le sourcing des sous-traitants afin de répondre
tant que tiers indépendant. En 2017, des fournisseurs représentant
à la demande des clients et réduire le risque de non-conformité aux
plus de 770 millions d’euros d’achats ont été évalués, pour un
lois et standards QHSE en matière de santé et sécurité.
volume d’achats externes total de 2,8 milliards d’euros soit environ
Une première liste de bonnes pratiques de gestion du risque de un taux de couverture de 27 % des achats externes. En 2018,
sous-traitance a été formalisée. Chaque pays a aussi réalisé une
première auto-évaluation de son niveau de maturité par rapport à la
mise en place de ces bonnes pratiques. En 2019, la liste de bonnes
environ 900 millions d’euros ont été évalués soit + 28 % d’activité
fournisseurs et sous-traitants évaluée. Compte tenu des acquisitions
de 2017 et 2018, le volume achats 2018 a été de 3,4 milliards d’euros.
3
pratiques sera finalisée pour être déployée. Le taux de couverture « brut » d’évaluation de la performance QHSE
L’amélioration de la gestion du risque de sous-traitance est intégrée 2018 est ainsi de 29 % et de 32 % pro forma (hors acquisitions il y
au plan d’action achats 2019. Une action de cartographie des risques a moins de 24 mois), pour un objectif Groupe de 31 %. Le Groupe a
fournisseurs et sous-traitants, avec un chapitre RSE détaillé a donc dépassé son objectif en 2018.
également été initiée en 2018. Elle sera réalisée en 2019, à partir Le plan stratégique achats prévoit de renforcer et généraliser
de la méthodologie de cartographie des risques du Groupe et avec l’ensemble des actions existantes.
l’aide d’un prestataire expert en gestion des risques fournisseurs.
La sous-traitance y est identifiée comme une catégorie à traiter en Éthique
tant que telle est prioritaire.
SPIE renforce depuis 2017 son dispositif de formation du réseau
achats à l’éthique des affaires. Les directions juridiques de chaque
3.1.3.3.4 Les autres actions « achats durables »
filiale s’assurent de la mise à jour des formations en fonction de
Au-delà de la gestion du risque lié à la sous-traitance, de l’évolution des législations. Deux nouveaux objectifs ont été fixés :
nombreuses actions « achats durables » sont en place depuis une formation à l’éthique des affaires doit être réalisé à minima tous
plusieurs années et ont été renforcées dans le Plan Stratégique les trois ans par l’ensemble des acheteurs, et tout nouvel acheteur
Achats 2017-2020. doit avoir été formé dans les 6 mois après son arrivé.
collaborateurs, ce code sera également disponible pour les sous- ● SPIE Belgium, lors de son challenge innovation fournisseurs a mis
traitants et les clients. à disposition des véhicules électriques et des véhicules roulant
au gaz naturel afin de sensibiliser les participants ;
3.1.3.6.1 Réduction de l’empreinte carbone SPIE ● SPIE Oil & Gas Services participe, comme l’année dernière, à
Depuis 2009, SPIE réalise son bilan carbone afin d’identifier et de l’initiative de l’association Planète Urgence qui consiste à planter
quantifier les postes significatifs d’émissions de gaz à effet de serre un arbre pour chaque billet d’avion acheté. En 2018, 1 536 arbres
liées à ses activités et d’engager des actions en vue de réduire ses ont ainsi pu être plantés. Dès 2019, la filiale proposera des
émissions. subventions pour l’achat de vélos électriques.
Lors des bilans carbones réalisés en 2009, 2011 et 2014 les Réflexion sur les implantations et les bâtiments
émissions dites « scope 1, 2 et 3 » ont été prises en compte, c’est-
à-dire les émissions directes, liées aux consommations d’énergie SPIE suit sa consommation d’énergie notamment celle de ses
de la flotte de véhicules et des sites de SPIE, et également les bâtiments (chauffage, climatisation, ventilation, éclairage et
consommations indirectes (telles que l’énergie nécessaire à la équipements de bureautique).
fabrication ou l’acheminement des produits acquis par SPIE ou le En 2018, la consommation d’électricité s’élève à environ 48,3 millions
déplacement des collaborateurs). de kWh et la consommation de gaz à environ 50,8 millions de kWh.
En 2018, comme en 2017, un bilan carbone sur les scopes 1 et 2 a été SPIE a mis en place différentes actions pour améliorer l’efficacité
réalisé. Les émissions de gaz à effet de serre équivalent carbone CO2 de ses consommations d’énergie que ce soit à travers son parc
se montent à environ 86 300 tonnes, ce qui représente une intensité immobilier ou automobile.
carbone de 19 grammes de CO2 par euro de chiffre d’affaires.
Une démarche est menée par la direction immobilière pour
Au niveau Groupe, le plan d’action déployé pour réduire l’empreinte
carbone de SPIE porte principalement sur les thématiques suivantes
pour 2018 :
s’efforcer de choisir des bâtiments plus économes en énergie en
cas de déménagements. Toujours dans l’optique d’économiser
la consommation d’énergie du parc immobilier, SPIE profite du
3
● optimisation de la flotte de véhicules et de sa consommation de renouvellement des bâtiments pour rassembler plusieurs sites.
carburant ; Par exemple, le siège du groupe SPIE rassemble les filiales SPIE
● réflexion sur les implantations immobilières ; Operations, SPIE Oil & Gas Services, SPIE Nucléaire, SPIE France
● collecte et recyclage des déchets ; dans un bâtiment respectant la norme HQE Construction. L’accent
a particulièrement été mis sur la performance énergétique tout au
● promotion des éco-gestes auprès des collaborateurs sur ces long de l’exploitation. Cela s’est traduit par le choix d’une pompe à
thématiques. chaleur avec un captage géothermique, associée à un réseau qui
alimente les planchers chauffants et rafraîchissants des halls, le
Optimisation de la flotte de véhicules et de la consommation
tout étant complété par des plafonds rayonnants réversibles dans
de carburant
les bureaux pour le chaud et le froid. Entre 2014 (ancien site) et
Chaque filiale dispose de sa politique véhicules, celle-ci impose 2018, grâce à ce nouveau site, la consommation d’électricité et de
notamment la prise en compte d’un plafond d’émission de CO2 afin gaz a ainsi pu être diminuée de 49 %, baisse liée en grande partie
de limiter les émissions. à la réduction de la surface des bureaux mais aussi aux nouvelles
Afin d’optimiser la flotte de véhicules et la consommation de technologies du bâtiment.
carburant, SPIE travaille sur deux axes : Un autre exemple est celui des futurs bureaux de SPIE Belgium. Les
● le changement de la composition de sa flotte ; travaux pour la construction du nouveau bâtiment de SPIE Belgium
à Aalter ont commencé en septembre 2018. Ce bâtiment sera un
● la sensibilisation à l’éco-conduite, avec par exemple la mise en
immeuble Q-ZEN (Quasi zéro énergie) doté de tous les équipements
place d’un e-learning sur les gestes à adopter pour changer sa
modernes : usage de panneaux solaires et de pompes à chaleur,
façon de conduire.
éclairage LED à commande crépusculaire, accessibilité et possibilités
Une étude est en cours au niveau du Groupe pour mettre en place de stationnement pour les vélos, bornes de recharge électriques, ou
des véhicules de fonction moins polluants chez SPIE France et SPIE encore la combinaison de bureaux flexibles et fixes. Il offrira aussi un
Operations. Une limite à l’initiative d’ores et déjà identifiée pourrait accès facile pour les personnes handicapées. Ce nouvel immeuble
être celle du manque de diversité de modèles de véhicules électriques sera construit sur la base d’un concept BIM (Building Information
et hybrides disponibles actuellement sur le marché français. SPIE Modeling - modélisation des informations du bâtiment).
compte désormais 414 véhicules électriques ou hybrides dans son
parc automobile. La consommation de carburant au 31 décembre Enfin, SPIE déploie le concept de bureau intelligent en mettant en
2018 s’élève à 27 953 301 contre 33 162 045 pour l’année 2017. place le premier système d’éclairage en réseau via Alimentation par
Ethernet (PoE) en Allemagne. Cette solution de bureau intelligent
Parmi les initiatives 2018 en faveur de la réduction d’émissions de déployée par SPIE Deutschland & Zentraleuropa permet d’améliorer
CO2, on peut mentionner : l’efficacité énergétique du bâtiment et d’optimiser le confort des
● SPIE Switzerland dispose depuis 2017 d’une flotte de 30 véhicules utilisateurs. Le système d’éclairage intelligent ne nécessite aucun
roulant au biométhane en remplacement de ses modèles diesel, interrupteur, les collaborateurs contrôlent les lampes grâce à une
ce qui a permis d’économiser 21 tonnes de CO2 sur la durée application sur leur smartphone et peuvent régler la luminosité
d’exploitation. De plus, SPIE Switzerland participe à l’action selon leurs besoins. Le gestionnaire de l’installation peut piloter le
nationale Bike to work, campagne de promotion du vélo comme bâtiment à distance. Une collecte continue de données permet une
moyen de déplacement pour se rendre au travail ; gestion efficace de l’installation.
● SPIE Nederland est certifié au niveau le plus haut (niveau 5) sur
Prévention, recyclage et élimination des déchets
l’échelle de performance CO2. C’est un outil qui aide les entreprises
à réduire leurs émissions CO2 en interne et en externe à travers SPIE est une entreprise favorisant la collecte et le tri des déchets
les projets mis en place pour leurs clients ; par ses équipes y compris pour le compte de ses clients. Ces
déchets sont notamment des déchets d’équipements électriques plus écologique en utilisant au maximum la durabilité et les
et électroniques (« DEEE »). À cet égard, SPIE met en place des innovations ;
containers de tri sur ses différents chantiers et implantations. Le ● en 2018, SPIE Nederland a été choisi pour remplacer plus de
pourcentage de sites couverts par une aire de tri est un indicateur 11 000 systèmes d’éclairage public par des luminaires LED
suivi par le Groupe et publié dans le rapport annuel. Les déchets économes en énergie sur l’ensemble de la ville de Schagen aux
sont par la suite traités par des prestataires agréés. Pays-Bas. Cette opération majeure va permettre à la ville de
Pour sensibiliser les collaborateurs au recyclage et à la réduction réduire ses émissions de CO2, ainsi que sa consommation et ses
des déchets produits en interne, des actions ponctuelles sont mises coûts énergétiques ;
en œuvre au sein du Groupe. Ainsi, la division Industrie de SPIE ● début 2018, le plus grand hôpital du sud de la Thuringe en
Industrie et Tertiaire a organisé une opération de recyclage des Allemagne, le SRH Zentralklinikum de Suhl, a décidé de
casques et des vêtements de travail en fin de vie. La division Industrie poursuivre sa collaboration fructueuse avec SPIE Deutschland &
de SPIE Industrie et Tertiaire a également organisé, comme l’année Zentraleuropa, qui sera ainsi en charge des opérations de gestion
précédente, une collecte de piles en partenariat avec le Téléthon technique du bâtiment et d’efficacité énergétique jusqu’en 2025.
dans le cadre de l’opération « une pile = un don, de l’énergie pour SPIE Deutschland & Zentraleuropa assure le bon fonctionnement
le Téléthon ! ». Cette opération a permis de récolter 667 kg de piles des installations techniques de l’hôpital de Suhl depuis 2007, en
en 2018. fournissant l’ensemble des services de gestion technique du
Par ailleurs, des causeries qui rappellent les consignes de tri aux bâtiment, maintenance et réparations comprises. En 2012, SPIE
collaborateurs sont organisées dans les filiales. a également installé une centrale de cogénération qui, outre les
économies financières, permet une réduction des émissions de
Les déchets dangereux sont traités conformément à la réglementation CO2 d’environ 2 400 tonnes par an, soit l’équivalent des émissions
applicable dans chaque pays. de 270 foyers standard ;
Les autres déchets générés par SPIE s’apparentent dans la majorité ● SPIE CityNetworks, en partenariat avec une start-up, innove et
des cas à des déchets industriels banals (« DIB »). Les données propose une offre, s’adressant aux entreprises, aux collectivités et
relatives aux DIB sont consolidées à l’occasion du bilan carbone aux acteurs de l’immobilier, qui combine énergie solaire et mobilité
scope 3 effectué périodiquement. électrique. Le principe consiste à utiliser des étendues de parking
Des partenariats spécifiques et exigeants sont mis en place pour les pour installer des ombrières dotées de panneaux photovoltaïques,
déchets provenant de la filiale SPIE Nucléaire afin de se conformer pouvant couvrir 10 à 40 places et à les équiper pour permettre
aux cahiers des charges des clients ainsi qu’à la réglementation. l’implantation de bornes de recharges pour véhicules électriques.
SPIE fait aujourd’hui partie des deux seules entreprises cotées à la
3.1.3.6.2 Projets d’efficacité énergétique/ville durable Bourse de Paris qui figurent dans le classement Carbon Clean 200,
chez les clients SPIE qu’elle a intégré en 2017 (30e au troisième trimestre 2018). C’est
une reconnaissance de l’engagement de longue date de SPIE pour
SPIE conçoit et met en œuvre des solutions de long terme pour
développer avec ses clients des solutions techniques innovantes
répondre aux défis énergétiques et environnementaux. Les activités
afin de réduire leur empreinte carbone.
du Groupe contribuent ainsi activement au développement d’une
économie verte, qui repose sur l’amélioration de l’efficacité
énergétique et le recours aux énergies renouvelables. SPIE cherche 3.1.3.7 LUTTE CONTRE L’ÉVASION FISCALE
non seulement à réduire en interne son impact quotidien sur
l’environnement, mais accompagne également ses clients dans leur De par son implantation géographique et la nature de ses activités,
démarche de transition énergétique. tangibles et très locales, le risque d’évasion fiscale est limité pour
SPIE.
Plusieurs projets SPIE d’envergure illustrent cette démarche :
Par ailleurs, SPIE a mis en place une organisation précise et des
● en 2018, SPIE a été retenue pour réaliser l’installation de stations initiatives ciblées, dans le respect de la réglementation, afin de
de recharge rapide de voitures dans toute l’Europe pour Ionity, réduire ce risque :
joint-venture de cinq constructeurs de voitures. Ce projet vise à
accroître l’accessibilité et la commodité des stations de recharge ● SPIE dispose d’une politique de prix de transfert ;
rapide avec le déploiement de 400 stations à haute puissance dans ● tous les ans, la direction fiscalité SPIE réalise un Country-by-
toute l’Europe, placées à des intervalles de 120 km, d’ici 2020. Il Country Reporting, conformément à la mesure du projet BEPS
répond à l’ambition de SPIE d’œuvrer pour une mobilité urbaine (Base Erosion and Profit Shifting) de l’OCDE ;
durable via la mobilité électrique notamment ; ● des fiscalistes présents dans chaque zone géographique du
● SPIE Belgium a contribué en 2018 au développement de l’énergie Groupe contrôlent les opérations.
renouvelable en participant à la réalisation de la centrale de Enfin, une organisation externe réalise annuellement une revue
géothermie profonde de l’institut flamand pour la recherche fiscale des pays, à la demande de SPIE. Les résultats de cette
technologique, spécialisé dans les technologies propres et le initiative volontaire du Groupe répondent à l’objectif de sécurisation
développement durable (VITO). SPIE y a installé 9 aéroréfrigérants des opérations et valident les processus de contrôle interne. Aucune
adiabatiques. Ces refroidisseurs utilisent l’air ambiant et un alerte majeure n’a été identifiée à ce jour. Au cours de cette revue, la
pré-refroidissement par pulvérisation d’eau pour refroidir l’eau correcte application de la politique de prix de transfert et le Country-
de traitement et permettent ainsi une économie considérable by-Country Reporting, notamment, sont contrôlés et ce, dans une
d’énergie dans le processus ; démarche d’amélioration continue. Des plans d’actions sont mis en
● SPIE Nederland a installé une passerelle pour vélos biocomposite place pour atténuer les éventuels risques identifiés.
dans la province de la Frise, à Ritsumasyl. La passerelle, fabriquée
à partir de fibres 100 % naturelles (lin) et de résines à 80 % bio, est
novatrice et répond aux normes en vigueur pour les passerelles
3.1.3.8 RESPECT DES DROITS DE L’HOMME
classiques. Un exemple qui montre comment SPIE s’efforce, Dès 2003, afin de démontrer sa volonté et en accord avec ses
en tant que prestataire multi-technique, de proposer un avenir valeurs, SPIE s’est engagé auprès des Nations Unies en signant le
Pacte Mondial. Cette adhésion vient officialiser la volonté d’inscrire Certains sites, représentant moins de 1 % des consommations
l’ensemble des actions de SPIE dans une démarche responsable énergétiques, n'ont pu être inclus dans les consommations d'énergie
et transparente. De ce fait, SPIE s’est engagé à adopter, soutenir et et les émissions de gaz à effets de serre.
appliquer les dix valeurs fondamentales du Pacte portant sur les
quatre domaines que sont les Droits de l’Homme, les Normes du 3.1.5.1.2 Périmètre indicateurs
travail, l’Environnement, la lutte contre la corruption. Certaines consommations des clients de SPIE sont incluses (lorsqu’il
SPIE s’engage quotidiennement en faveur des droits de l’Homme y a un bail) ; les déchets apportés sur les sites SPIE sont également
et cela se traduit concrètement par de multiples actions dont inclus.
notamment : Cas particuliers :
● la mise en place du code « Principes de Conduite Éthique des ● les indicateurs « nombre de véhicules électriques ou hybrides »
affaires » (voir le paragraphe 3.1.3.4 « Lutte contre la corruption » et « consommation de carburant » couvrent le périmètre Europe ;
du présent document de référence) ;
● l’indicateur « Pourcentage des achats effectués avec des
● l’existence d’une charte fournisseurs et sous-traitants ainsi que fournisseurs évalués » couvre le périmètre de 83 % des achats.
l’évaluation des fournisseurs sur les sujets de la responsabilité Sont exclus cette année : SAG, Vigilec et Thepault.
sociale, environnementale et sociétale (voir le paragraphe
Les données collectées couvrent la période du 1 er janvier au
3.1.3.3 « Sous-traitance » du présent document de référence) ;
31 décembre de l’année de référence, à l’exception des acquisitions
● l’existence d’une politique de sécurité du travail déployée à et cessions de filiales effectuées pendant l’année, intégrées à
l’international (voir le paragraphe 3.1.3.2 « Santé, Sécurité au compter de la date d’entrée ou de sortie du périmètre.
travail et accident du travail » du présent document de référence) ;
ou encore Certains indicateurs clés de performance ne sont pas présentés cette
● la mise en place d’une politique de non-discrimination.
année car ils sont en cours de construction. Il s’agit des indicateurs
liés à la sous-traitance, la corruption et la qualité et satisfaction
client.
3
3.1.4 INFORMATIONS OBLIGATOIRES 3.1.5.2 COLLECTE DES DONNÉES
Les engagements sociétaux en faveur de l’économie circulaire, de la Les procédures de collecte, de calcul et de consolidation des
lutte contre le gaspillage alimentaire, de la lutte contre la précarité indicateurs présents dans ce rapport ont été formalisées dans
alimentaire, du respect du bien-être animal et d’une alimentation deux guides mis à disposition de l’ensemble des personnes
responsable, équitable et durable, les accords collectifs conclus impliquées dans le processus de reporting. L’objectif est de garantir
dans l’entreprise et leurs impacts sur la performance économique l’harmonisation des méthodologies dans l’ensemble des filiales ainsi
de l’entreprise ainsi que sur les conditions de travail des salariés, que la fiabilité des données.
les actions visant à lutter contre les discriminations et promouvoir Le guide de reporting précise notamment l’organisation du processus
les diversités et les mesures prises en faveur des personnes de collecte, de validation et de consolidation des indicateurs et
handicapées ne font pas partie des risques principaux retenus l’utilisation de l’outil.
par SPIE dans le cadre de l’analyse de risques extra-financiers du
Groupe. Le guide de définition des indicateurs précise les méthodes de calcul,
les règles d’estimation, et définit les périmètres de reporting ainsi
Ces thématiques ne sont donc pas traitées dans le cadre de la DPEF que les principes de prise en compte des variations de périmètre
2018. (cessions, acquisitions).
3.1.5.1.1 Périmètre filiales ● pour les indicateurs « consommations de gaz en millions de kWh »
et « consommations d’électricité en millions de kWH », les données
SPIE Deutschland & Zentraleuropa a un périmètre de reporting sont extrapolées à partir de la moyenne des consommations des
particulièrement complexe à consolider en raison du nombre de autres sites et des surfaces pour lesquelles les données sont
sites, pays, sources de données et acquisitions. Par conséquent, manquantes ;
cette année, la filiale n’est pas incluse dans les chiffres consolidés
de la consommation du carburant, des émissions de gaz à effet de ● pour tous les indicateurs, l’extrapolation est effectuée au prorata
serre et du nombre de véhicules, indicateurs qui sont, par ailleurs, temporis à partir de la donnée existante.
audités pour la première fois par l’organisme tiers indépendant cette
3.1.5.3.2 Changement de méthode
année. SPIE Deutschland & Zentraleuropa se structure davantage
afin d’être en mesure de les publier l’année prochaine. En 2018, la donnée relative au nombre de recrutements est une
donnée absolue qui comptabilise l’ensemble des recrutements
En outre, cette année, SPIE Poland n’est pas incluse dans les chiffres réalisés sur l’exercice. En 2017, ce chiffre ne comptait que les
consolidés de la consommation d’énergie. recrutements de salariés encore présents dans le Groupe en fin
Les autres données présentées concernent l’ensemble des filiales d’année.
du groupe SPIE en France et à l’étranger.
● Scope 3 : Celui-ci correspond aux autres émissions indirectes ● les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité,
liées à l’achat des produits et services, le fret, les déplacements ainsi que les maladies professionnelles ;
professionnels et domicile-travail des collaborateurs, les déchets ● le nombre total d’heures de formation ;
et les immobilisations. Le Scope 3 est calculé tous les deux ans. ● les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et
les hommes.
Informations environnementales :
3.1.6 LIMITES 2018 ● la consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer
l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables ;
Consommation d’électricité 2018 de SPIE Deutschland &
● l’adaptation aux conséquences du changement climatique.
Zentraleuropa :
Informations sociétales :
Conformément à la loi allemande sur le bail commercial, les
propriétaires sont tenus de fournir aux locataires des factures dans ● l’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans
un délai de cinq ans. Le groupe SPIE Deutschland & Zentraleuropa les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants, de leur
a donc accès à peu de données de consommation réelle pour 2017. responsabilité sociale et environnementale ;
SPIE a donc développé une méthode d’estimation basée sur des ● les actions engagées pour prévenir la corruption.
études majeures, des documents scientifiques et des données
gouvernementales officielles relatives à la consommation d’énergie
et prix de l’énergie en Allemagne.
● nous avons mis en œuvre pour les indicateurs clés de performance Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos
et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les travaux, à nos spécialistes en matière de développement durable
plus importants et dont la liste est donnée en annexe : et de responsabilité sociétale. Nous avons mené une douzaine
• des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation
consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de la Déclaration, représentant notamment les directions générale,
de leurs évolutions, conformité, ressources humaines, santé et sécurité, environnement,
développement du business et ventes, et achats.
• des tests de détail sur la base de sondages, consistant à
vérifier la correcte application des définitions et procédures et
à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux CONCLUSION
ont été menés auprès d’une sélection d’entités contributrices,
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie
à savoir SPIE GmbH, SPIE SAG GmbH et SPIE Nederland,
significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration
et couvrent entre 20 et 47 % des données consolidées des
consolidée de performance extra-financière est conforme aux
indicateurs clés de performance et résultats sélectionnés pour
dispositions réglementaires applicables et que les Informations,
ces tests,
prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère,
● nous avons consulté les sources documentaires et mené des conformément au Référentiel.
entretiens pour corroborer les informations qualitatives (actions
et résultats) que nous avons considérées les plus importantes et
dont la liste est donnée en annexe ; COMMENTAIRES
● nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus et
par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entreprises conformément aux dispositions de l’article A. 225-3 du code de
incluses dans le périmètre de consolidation. commerce, nous formulons les commentaires suivants :
Nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant ● pour les indicateurs « Émissions de gaz à effets de serre
notre jugement professionnel nous permettent de formuler une (scopes 1 et 2) », « Intensité carbone par euro de chiffre
conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau d’affaires », « Nombre de véhicules électriques ou hybrides »
supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. et « Consommation de carburant », le périmètre de reporting
n’inclut pas les activités de SPIE Deutschland & Zentraleuropa
MOYENS ET RESSOURCES et ne couvre que 67 % des effectifs consolidés ;
● aucun indicateur clé de performance n’a été présenté sur les
Nos travaux ont mobilisé les compétences de 7 personnes et se
sujets en lien avec la lutte contre la corruption, la qualité et
sont déroulés entre septembre 2018 et avril 2019 sur une durée
satisfaction des clients et la sous-traitance.
totale d’intervention de 7 semaines.
ANNEXE
LISTE DES INFORMATIONS QUE NOUS AVONS CONSIDÉRÉES COMME LES PLUS IMPORTANTES
Le tableau ci-dessous présente la répartition des effectifs du Groupe pour ses principales filiales (effectifs > 1 000) aux 31 décembre 2018
et 2017 :
Le tableau ci-dessous présente, par catégories socioprofessionnelles, la répartition des effectifs du Groupe aux 31 décembre 2018 et 2017 :
Le tableau ci-dessous présente la part des femmes dans les effectifs inscrits du Groupe aux 31 décembre 2018 et 2017 :
Le tableau ci-dessous présente la répartition des effectifs du Groupe par types de contrat aux 31 décembre 2018 et 2017 :
Le tableau ci-dessous présente la pyramide des âges pour les effectifs du Groupe en contrats à durée indéterminée aux 31 décembre
2018 et 2017 :
Le tableau ci-dessous présente l’évolution de l’absentéisme et des heures supplémentaires au cours des deux derniers exercices en France :
Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la sécurité au travail au cours des deux derniers exercices (accidents du travail - salariés du
Groupe) :
3.2.3 FORMATION
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018, 2,36 % de la masse salariale a été consacrée à la formation des salariés du Groupe (périmètre
Europe).
3.3.1 ACCORDS DE PARTICIPATION Le montant total brut distribué aux salariés bénéficiaires au titre de
l’intéressement pour l’exercice 2018 s’élevait à 12 274 649 euros.
En France, les salariés des sociétés du Groupe dont l’effectif est
égal ou supérieur à 50 salariés bénéficient de la participation dans
le cadre d’un accord collectif conclu le 6 juin 2005. Dans le cadre
de cet accord, signé à l’unanimité par les organisations syndicales
3.3.3 PLANS D’ÉPARGNE D’ENTREPRISE
représentatives, la participation, qui varie selon la performance ET PLANS ASSIMILÉS
des entreprises du Groupe qui sont incluses dans le périmètre de
l’accord du 6 juin 2005, fait l’objet d’une mutualisation de l’ensemble Le Groupe dispose d’un Plan d’Épargne Groupe (PEG) et d’un Plan
des réserves spéciales de participation positives de chacune des d’Épargne de Groupe International (PEGI) qui servent, notamment,
entreprises du périmètre (réserve spéciale globale de participation). depuis leur mise en place, de support à l’accession des salariés du
La réserve spéciale globale de participation fait l’objet, à hauteur de Groupe au capital de la Société à l’occasion des différentes opérations
30 % de son montant, d’une répartition uniforme pour l’ensemble qui se sont succédées (en particulier le rachat d’entreprise par les
des salariés inclus dans le périmètre de l’accord du 6 juin 2005 au Salariés en 1997 puis les Leveraged Buy Out de 2006 et de 2011 et
prorata du temps de présence sur l’année de référence et à hauteur enfin l’introduction en Bourse de 2015).
des 70 % restant, d’une répartition proportionnelle au salaire perçu Le PEG, mis en place par acte unilatéral le 8 décembre 1997, permet,
sur l’année de référence. depuis le 24 novembre 2009, aux salariés du Groupe d’investir
La réserve spéciale globale de participation brute au titre de dans des parts de fonds investis dans des entreprises solidaires
l’exercice 2018 s’élevait ainsi à 7 122 767 euros. conformément à l’article L. 3332-17 alinéa 1 du Code du travail.
Le PEG accueille, depuis le 26 décembre 2012, des fonds issus de
l’accord de participation du Groupe du 6 juin 2005 conformément à
la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010.
3.3.2 ACCORDS D’INTÉRESSEMENT
Le PEGI a été mis en place par acte unilatéral le 24 octobre 2006.
En France, les salariés des sociétés du Groupe dont l’effectif est
égal ou supérieur à 50 salariés bénéficient d’un intéressement aux
résultats de leur entreprise dans le cadre d’un accord collectif conclu
le 10 avril 2013.
3.3.4 AVANTAGES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI
L’intéressement est calculé selon des modalités semblables en Le montant des sommes dues par le Groupe au titre des avantages
fonction des résultats et des performances propres à des sous-groupes postérieurs à l’emploi est passé de 694 millions d’euros environ
identifiés. Un rapport EBIT/chiffre d’affaires déterminé par la Société au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 à 689 millions
constitue la première condition pour bénéficier de l’intéressement. d’euros environ au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018.
Lorsque cela est le cas, le versement de l’intéressement est alors Cette baisse est essentiellement due aux cotisations payées aux
fonction de la croissance du rapport EBIT/chiffre d’affaires (versement fonds externalisés en Suisse, ainsi qu’aux prestations payées
normal) ou de la décroissance du rapport EBIT/chiffre d’affaires principalement en Allemagne et en France.
(versement avec application de pénalités) par rapport à l’année
précédente sur le périmètre de référence. La déclaration de performance extra-financière prévue par
l’article L. 225-102-1 du Code de commerce, qui présente des
La répartition de l’intéressement entre les salariés est effectuée informations sociales additionnelles, figure au chapitre 3 du présent
de manière uniforme en tenant uniquement compte du temps de Document de référence.
présence effectif au cours de l’exercice considéré.
3.3.5 FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX Un grand nombre de sociétés du Groupe ont mis en place des
SUSCEPTIBLES D’INFLUENCER systèmes de management environnemental ainsi que des systèmes
de management santé et sécurité au travail. Au 31 décembre 2018,
L’UTILISATION DES IMMOBILISATIONS 77 % des effectifs du Groupe sont employés de filiales certifiées
CORPORELLES DU GROUPE selon la norme internationale environnementale ISO 14001 et
92 % selon une norme internationale pour la santé et la sécurité
La majorité des sites du Groupe sont des bureaux et des entrepôts au travail OHSAS 18001, ILO OSH 2001 ou VCA au Benelux. Le
de matériels ou d’équipements. Certains sites disposent néanmoins Groupe s’est doté d’un important réseau QHSE (Qualité, Hygiène,
d’ateliers utilisés pour la maintenance d’équipements mécaniques et Sécurité, Environnement) de collaborateurs affectés à la gestion
pour la préparation d’équipements préalablement à leur installation des questions qualité, santé, sécurité et environnement couvrant
sur les différents sites des clients. L’activité sur la plupart des l’ensemble du périmètre du Groupe et animé par une équipe dédiée
sites du Groupe est donc peu susceptible d’entraîner des impacts au développement durable située à Cergy-Pontoise, son siège
sensibles sur l’environnement (pollutions). social. À ce jour, aucune certification des systèmes de management
Parmi ces sites en France, au 31 décembre 2018, 23 incluent des environnemental ou pour la santé et la sécurité au travail n’a été
installations classées pour la protection de l’environnement selon perdue ou refusée par les auditeurs des organismes de certification
la règlementation française (ICPE). Selon la nature et l’importance correspondant.
des activités réalisées sur ces installations classées, l’entreprise En raison de la nature des activités du Groupe, la conformité
exploitante doit effectuer des démarches auprès des autorités réglementaire en matière environnementale concerne
administratives locales (notamment la préfecture) lesquelles peuvent particulièrement la gestion des déchets et le stockage de produits
consister soit en une simple déclaration, soit un enregistrement, soit dangereux (solvants, produits chimiques) (voir le paragraphe 7.2 du
une demande d’autorisation. 2 des sites du Groupe en France ayant présent Document de référence).
des installations classées n’ont nécessité qu’une simple déclaration ;
seules les filiales Gemco et ATMN exploitent des installations
classées nécessitant une autorisation.
La déclaration de performance extra-financière prévue par
l’article L. 225-102-1 du Code de commerce, qui présente des
3
informations environnementales additionnelles, est inclus au
chapitre 3 du présent Document de référence.
© Vincent Jacques
4.1.1 ACTIVITÉ ET COMPTE DE RÉSULTAT ● Germany & Central Europe, qui regroupe les activités du Groupe en
Allemagne ainsi qu’en Pologne, Hongrie et Suisse dans les services
multitechniques et qui a représenté 32,4 % de la production
consolidée et 33,4 % de l’EBITA consolidé pour l’exercice clos le
INTRODUCTION
31 décembre 2018 ;
Le Groupe est le leader européen indépendant des services ● North-Western Europe, qui regroupe les activités du Groupe au
multitechniques dans les domaines du génie électrique, mécanique, Royaume-Uni, en Belgique et aux Pays-Bas dans les services
et climatique et des systèmes de communications ainsi que des multitechniques et qui a représenté 22,5 % de la production
services spécialisés liés à l’énergie (1). Le Groupe accompagne ses consolidée et 13,3 % de l’EBITA consolidé pour l’exercice clos le
clients dans la conception, la réalisation, l’exploitation et la 31 décembre 2018 ; et
maintenance d’installations économes en énergie et respectueuses
● Oil & Gas and Nuclear, qui regroupe les activités du Groupe dans
de l’environnement.
les secteurs du pétrole et du gaz à travers le monde ainsi que
Le Groupe utilise la segmentation suivante pour ses besoins de dans le secteur nucléaire en France et qui a représenté 7,3 %
reporting : de la production consolidée et 11,5 % de l’EBITA consolidé pour
● France, qui regroupe les activités françaises du Groupe dans les l’exercice clos le 31 décembre 2018.
services multitechniques et la communication et qui a représenté Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le Groupe a réalisé
37,8 % de la production consolidée et 39,5 % de l’EBITA consolidé une production consolidée de 6 671,3 millions d’euros et un EBITA
pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 ; consolidé de 400,0 millions d’euros.
(1) Estimation de la Société sur la base de sa production 2018 et du chiffre d’affaires publié par les principaux concurrents du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
Le tableau ci-dessous détaille la répartition de la production par segment opérationnel pour les exercices clos les 31 décembre 2018 et 2017 :
Le tableau ci-dessous présente la répartition des charges opérationnelles pour les exercices clos les 31 décembre 2017 et 31 décembre 2018 :
(1) Les achats consommés comprennent les achats de matières premières, de fournitures et autres approvisionnements consommables, ainsi que les achats de matériels
et fournitures incorporés à la production.
Le tableau suivant présente l’EBITA et la marge d’EBITA (en pourcentage de la production) par segment opérationnel pour les périodes
indiquées :
EXERCICE 2018
EBITA 158,2 133,5 53,3 46,1 9,0 400,0
EBITA (en % de la production) 6,3 % 6,2 % 3,6 % 9,5 % n/a 6,0 %
EXERCICE 2017
EBITA 151,7 120,0 54,3 48,9 13,1 388,0
EBITA (en % de la production) 6,3 % 6,3 % 4,1 % 9,9 % n/a 6,3 %
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution du coût de l’endettement financier net pour les exercices clos les 31 décembre 2018 et
31 décembre 2017 :
4.1.1.8 IMPÔT SUR LES RÉSULTATS 34,7 millions d’euros. La diminution de la charge d’impôt courant
s’explique essentiellement par des reprises de provisions fiscales de
Les charges relatives à l’impôt sur les résultats ont diminué de l’exercice relatives à des contrôles fiscaux suivis de dégrèvements
46,8 millions d’euros, passant de 72,3 millions d’euros au titre de reçus, chez SAG France pour 15,5 millions d’euros et chez SPIE
l’exercice clos le 31 décembre 2017 à 25,5 millions d’euros au titre SAG Group pour 2,1 millions d’euros. La diminution de la charge
de l’exercice clos le 31 décembre 2018. Cette variation s’explique par d’impôts différés résulte essentiellement de l’activation de déficits
une diminution de la charge d’impôt courant de 12,1 millions d’euros en 2018 antérieurement non activés pour 21,1 millions d’euros liés
et par une diminution de la charge d’impôts différés de principalement aux entrées de périmètre en Allemagne.
En 2017, le Groupe a signé ou réalisé 11 acquisitions, représentant maintenance génèrent plus de revenus que les services d’installation,
une production acquise totale d’environ 321 millions d’euros. À ces dépenses sont nécessairement plus faibles, les services de
titre d’exemple, le Groupe a notamment réalisé l’acquisition de maintenance nécessitant un moindre emploi de fournitures et
la société Lück Verwaltungs GmbH en Allemagne, spécialiste des d’équipements. Les achats consommés (achats de fournitures et
services multitechniques pour le secteur tertiaire qui a réalisé un d’équipements) ont représenté 15,2 % de la totalité des charges
chiffre d’affaires d’environ 130 millions d’euros en 2016, et la société opérationnelles du compte de résultat au titre de l’exercice clos le
Ziut BV aux Pays-Bas, spécialiste de l’installation, la gestion et la 31 décembre 2018 et 15 % de la totalité des charges opérationnelles
maintenance des réseaux d’éclairage public ayant réalisé un chiffre du compte de résultat au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017.
d’affaires d’environ 114 millions d’euros en 2016. En décembre 2017,
il a procédé à l’acquisition de S-Cube, société spécialisée dans la 4.1.1.10.5 La gestion du portefeuille contractuel
conception, l’intégration et la maintenance d’infrastructures digitales, Le modèle économique du Groupe est fondé sur des revenus
avec une expertise particulière dans les solutions pour data centers récurrents tirés d’un nombre important de petits projets sur un
et l’hyper-convergence, qui a généré en 2016 un chiffre d’affaires éventail large de marchés. Par conséquent, la production du Groupe
d’environ 47 millions d’euros, permettant à SPIE ICS France d’étendre n’est en général pas sujette à de fortes variations d’une période sur
son offre de services dans le domaine des solutions à destination des l’autre. Cependant, l’évolution des marchés dans lesquels opèrent
data centers et créant des opportunités commerciales significatives. les principaux clients du Groupe peut avoir un impact sur le niveau
Enfin, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2017, le Groupe de la demande de services et donc sur les résultats du Groupe.
a également réalisé plusieurs acquisitions de sociétés de taille
plus limitée qui ont généré un chiffre d’affaires compris entre 1 et 4.1.1.10.6 La saisonnalité du besoin en fonds
6 millions d’euros en 2016. de roulement et de la trésorerie
Cessions Les besoins en fonds de roulement du Groupe sont saisonniers, bien
qu’ils soient négatifs en raison de la structure des contrats conclus
Au cours des dernières années, le Groupe a procédé à diverses avec les clients et de la politique dynamique du Groupe en matière de
cessions de filiales, soit parce que celles-ci ne s’inscrivaient pas dans facturation et de recouvrement des créances. Généralement, le flux
le cœur de métier du Groupe, soit parce qu’elles étaient implantées de trésorerie du Groupe est négatif au cours du premier semestre
dans des pays où le Groupe n’entendait pas se développer davantage. de l’exercice en raison de la saisonnalité de l’activité du Groupe (qui
est généralement moindre au cours du premier semestre) ainsi que
Changements de périmètre du cycle de paiement de certaines charges de personnel et charges
De façon plus générale, les résultats du Groupe peuvent être sociales.
affectés par des changements de périmètre, tels qu’une acquisition À l’inverse, le flux de trésorerie est généralement positif au second
significative (voir ci-dessus pour l’entrée dans le périmètre de semestre en raison du niveau d’activité plus élevé impliquant une
consolidation en avril 2017 du groupe SAG) ou une modification
des méthodes de consolidation d’une société.
facturation et des encaissements plus élevés.
4.1.1.10.8 L’évolution du prix du pétrole trésorerie ainsi que des charges et produits nets des cessions
Dans le cadre de ses activités Pétrole-Gaz, le Groupe est exposé aux de valeurs mobilières de placement ;
fluctuations du prix du pétrole qui affectent son niveau d’activités ● le résultat avant impôt est égal au résultat opérationnel incluant
auprès de ses clients, notamment celui des activités de fourniture les sociétés mises en équivalence, augmenté des produits
de tubulaires nécessaires aux forages et installations pétrolières, financiers et diminué des charges financières ;
dites activités OCTG (Oil Country Tubular Goods), opérées en Angola ● l’impôt sur les résultats représente la charge d’impôts de
par la société SONAID. En 2018, la contribution des activités OCTG à l’exercice constituée de l’impôt sur les sociétés exigible ou différé,
la production du Groupe s’est élevée à 1,8 million d’euros (comparé de la contribution à la valeur ajoutée des entreprises françaises et
à 7,8 millions d’euros en 2017), en net recul par rapport à l’exercice des dotations et reprises des provisions pour impôts ;
précédent au regard des prix continuellement bas du pétrole. Le bas
● le Groupe comptabilise des impôts différés sur les différences
niveau du prix du pétrole a affecté les activités OCTG et dans une
temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs
moindre mesure, les activités d’assistance technique, à travers à la
et leurs bases fiscales et sur les déficits fiscaux lorsque leur
fois des réductions des dépenses d’exploitation et des diminutions
recouvrement est probable. Les impôts différés ne sont pas
d’investissements particulièrement dans le domaine du forage et des
actualisés ;
géosciences. Son impact a été beaucoup plus limité sur les activités
de maintenance d’exploitations. ● le résultat net représente le résultat avant impôts, diminué de
l’impôt sur les résultats et augmenté ou diminué du résultat net
des activités arrêtées ou en cours de cession.
4.1.1.11 PRINCIPAUX POSTES DU COMPTE DE RÉSULTAT
Les principaux postes du compte de résultat des comptes consolidés 4.1.1.12 PRINCIPAUX INDICATEURS DE PERFORMANCE
du Groupe, sur lesquels s’appuie la direction du Groupe pour analyser
Le Groupe utilise comme principaux indicateurs de performance la
ses résultats financiers consolidés sont décrits ci-dessous :
production, l’EBITA et le ratio de cash conversion.
● le produit des activités ordinaires représente le montant des
La production, telle que présentée dans le reporting interne,
travaux réalisés pendant la période concernée. Le produit est
représente l’activité opérationnelle réalisée par les sociétés du
comptabilisé dès lors qu’il peut être estimé de façon fiable. Le
Groupe, notamment en intégrant proportionnellement les filiales
résultat d’une transaction peut être estimé de façon fiable lorsque
comportant des actionnaires minoritaires ou étant consolidées par
le montant du produit des activités ordinaires peut être évalué de
mise en équivalence.
façon fiable, qu’il est probable que les avantages économiques
associés bénéficieront à l’entreprise, que le degré d’avancement L’EBITA représente le résultat opérationnel ajusté avant
de la transaction à la date de clôture peut être évalué de façon amortissement des goodwills affectés, avant impôt et résultat
fiable et que les coûts encourus pour la transaction et les coûts financier. L’EBITA n’est pas un agrégat comptable standardisé
pour achever la transaction peuvent être évalués de façon fiable répondant à une définition unique généralement acceptée. Il ne doit
(voir la note 3.4 des comptes consolidés pour l’exercice clos pas être considéré comme un substitut au résultat opérationnel,
le 31 décembre 2018 inclus au paragraphe 4.4.1 du présent au résultat net, aux flux de trésorerie provenant de l’activité
Document de référence) ; opérationnelle ou encore à une mesure de liquidité. D’autres
● les charges opérationnelles comprennent les achats consommés, émetteurs pourraient calculer l’EBITA de façon différente par rapport
les charges externes, les charges de personnel, les impôts et à la définition retenue par le Groupe.
taxes, les dotations nettes aux amortissements et provisions et Le ratio de cash conversion de l’exercice correspond au ratio du
les autres produits et charges d’exploitation ; cash-flow des opérations de l’exercice rapporté à l’EBITA de
● le résultat opérationnel du Groupe est composé du produit l’exercice. Le cash-flow des opérations correspond à la somme de
d’exploitation et d’autres revenus diminué des charges l’EBITA de l’exercice, de la charge d’amortissement de l’exercice et
d’exploitation qui relèvent de l’activité de l’entreprise. Il comprend de la variation du besoin en fonds de roulement et des provisions de
également les autres revenus et dépenses, incluant les coûts des l’exercice liée aux charges et produits intégrés à l’EBITA de l’exercice,
croissances externes ; diminuée des flux d’investissements (hors croissance externe) de
● le coût de l’endettement financier net est composé des charges l’exercice.
et produit d’intérêts au titre des emprunts, des équivalents de
TABLEAU DE RAVPROCHEMENT ENTRE EBITA ET RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DU GROUPE APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES
MISES EN ÉQUIVALENCE
En millions d’euros 2018 2017
TABLEAU DE RAPPROCHEMENT ENTRE LE RÉSULTAT NET AJUSTÉ, PART DU GROUPE, LE RÉSULTAT NET PART DU GROUPE ET L’EBITA
Afin de fixer le niveau du dividende qu’il entend distribuer au titre d’un exercice considéré, le Groupe procède au calcul d’un résultat net
ajusté, part du Groupe, afin d’en neutraliser les éléments non-récurrents. S’agissant de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le résultat net
part du Groupe a ainsi été déterminé de la façon suivante :
Le résultat net ajusté au titre de l’exercice 2018 exclut ainsi les éléments suivants :
● l’amortissement des goodwills affectés, s’agissant d’une charge sans impact en trésorerie ;
● les éléments exceptionnels ; et
● l’impact sur le taux d’impôt effectif des variations exceptionnelles d’impôts différés liées principalement à l’activation de reports déficitaires
en Allemagne et aux Pays Bas ainsi qu’à des reprises de provisions fiscales
En millions d’euros 2018
EBITA 400,0
Coût de l’endettement financier net (66,3)
Autres produits et charges financiers (27,5)
Impôt normatif (90,0)
Intérêts minoritaires 0,0
Résultat net ajusté, part du Groupe 216,2
Amortissement des goodwills affectés (1) (60,2)
(2)
Restructurations (32,3)
Autres (3) (26,2)
Normalisation impôts 64,5
Résultat des activités en cours de cession (70,6)
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 91,4
(1) Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le montant des « amortissements des goodwills affectés » comprend (41,1) millions d’euros au titre de SAG.
(2) Les coûts liés aux « restructurations » incluent les éléments suivants :
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 :
a. des coûts de restructuration en France pour 13,3 millions d’euros ;
b. des coûts de restructuration au sein de l’activité l’Oil & Gas pour 13,5 millions d’euros ;
c. des coûts de restructuration liés à l’intégration de SAG pour 16,2 millions d’euros.
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 :
a. des coûts de restructuration en France pour 9,9 millions d’euros ;
b. des coûts de restructuration liés à l’intégration de SAG pour 17,6 millions d’euros.
(3) Les « autres éléments non-récurrents » correspondent essentiellement :
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 :
a. aux coûts liés aux projets de croissance externe (notamment ceux liés à l’acquisition de SAG) pour 8,9 millions d’euros ;
b. aux coûts relatifs aux plans d’attribution d’actions gratuites du Groupe en application de la norme IFRS 2 (5,1 millions d’euros).
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 :
a. aux coûts liés aux projets de croissance externe pour 2,8 millions d’euros ;
b. aux coûts relatifs aux plans d’attribution d’actions de performance du Groupe en application de la norme IFRS 2 (2,9 millions d’euros) ;
c. aux coûts relatifs à la vente de l’activité « services aux réseaux de distribution » (pour la partie réseau électrique (14,1 millions d’euros).
TABLEAU DE RAPPROCHEMENT ENTRE CASH-FLOW DES OPÉRATIONS ET FLUX DE TRÉSORERIE NET GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ (IFRS)
En millions d’euros 2018
INTRODUCTION
4.1.2.1.1 Aperçu
Par le passé, le Groupe a eu principalement recours aux sources
de financement suivantes :
4
Les principaux besoins de financement du Groupe incluent ses
besoins en fonds de roulement, ses dépenses d’investissement ● les flux nets de trésorerie générés par l’activité, qui se sont élevés
(notamment les acquisitions), ses paiements d’intérêts et ses respectivement à 297,4 millions d’euros et 365,6 millions d’euros
remboursements d’emprunts. pour les exercices clos les 31 décembre 2017 et 2018 ;
La principale source de liquidités régulières du Groupe est ● la trésorerie disponible avec la trésorerie totale et les
constituée de ses flux de trésorerie opérationnels. La capacité équivalents de trésorerie incluant les actifs détenus en vue de
du Groupe à générer à l’avenir de la trésorerie par ses activités la vente aux 31 décembre 2017 et 2018 se sont respectivement
opérationnelles dépendra de ses performances opérationnelles élevés à 520,1 millions d’euros et 779,8 millions d’euros (voir
futures, elles-mêmes dépendantes, dans une certaine mesure, la note 4 de l’annexe aux comptes consolidés pour l’exercice
de facteurs économiques, financiers, concurrentiels, de marchés, clos le 31 décembre 2018 inclus au paragraphe 4.4.1 du présent
réglementaires et autres, dont la plupart échappent au contrôle Document de référence) ;
du Groupe, (notamment les facteurs de risques au paragraphe 2.1 ● l’endettement, qui comprend le Contrat de Crédit Senior,
« Facteurs de risques » du présent Document de référence). Le l’emprunt obligataire émis dans le cadre de l’acquisition de SAG,
Groupe utilise sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie pour les emprunts directs auprès des banques et autres prêteurs,
financer ses besoins courants. La trésorerie du Groupe est libellée le programme de titrisation (voir le paragraphe 4.1.2.1.2.1 du
en euros. présent Document de référence), les intérêts courus sur le Contrat
Le Groupe se finance également par le recours à l’endettement, de Crédit Senior et l’emprunt obligataire ainsi que les lignes de
essentiellement dans le cadre du Contrat de Crédit Senior conclu crédit bancaire à court terme.
Aux 31 décembre 2018 et 2017, le ratio dette nette/EBITDA du Les ratios ci-dessus sont calculés sur la base d’un EBITDA ajusté.
Groupe s’élevait respectivement à 3,0 x et 3,3x (1). L’EBITDA ajusté représente le résultat dégagé sur 12 mois par les
opérations pérennes du Groupe avant impôt et résultat financier
Au 31 décembre 2018, le Groupe respecte l’intégralité de ses
y compris l’effet sur 12 mois des acquisitions. Il se calcule avant
covenants au titre des contrats de financement décrits dans la
amortissement des immobilisations et des goodwills affectés.
présente section.
Le tableau ci-après présente le rapprochement entre l’EBITA et l’EBITDA ajusté pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 :
(1) Sur la base des comptes de gestion des entités acquises pour les périodes comprises entre le 1er janvier 2018 et leurs dates d’acquisition respectives.
Total au Total au
En milliers d’euros 31 décembre 2018 Diminution Augmentation 31 décembre 2017
Les principaux éléments constituant les passifs financiers du Groupe sont détaillés ci-après.
1 195 987 2 067 479
4
4.1.2.1.2.1 Contrat de Crédit Senior ● une ligne de crédit revolving (le « Contrat de Crédit Revolving »)
Dans le cadre du refinancement de l’endettement de la Société, d’un montant de 600 millions d’euros, d’une maturité de cinq ans
au titre de la convention de crédit senior conclue par la Société à compter du 7 juin 2018, non utilisée au titre de l’exercice clos
lors de son introduction en Bourse en 2015, SPIE SA a conclu le le 31 décembre 2018.
7 juin 2018 en qualité d’emprunteur, un Senior Credit Facilities
Intérêts et Frais
Agreement (le « Contrat de Crédit Senior ») avec un syndicat de
banques internationales (les « Prêteurs »), dont BNP Paribas, Crédit Les prêts contractés en vertu du Contrat de Crédit Senior portent
Agricole Corporate and Investment Bank, HSBC France, ING Bank NV intérêt à un taux variable indexé sur l’Euribor dans le cas d’avances
(agissant à travers sa filiale française), Natixis et Société Générale libellées en euros, sur le LIBOR dans le cas d’avances libellées dans
Corporate and Investment Bank agissant en tant que banques une devise autre que l’euro, et sur tous taux de référence approprié
coorganisatrices (Global Coordinators). dans le cas d’avances libellées en couronnes norvégiennes,
suédoises, danoises ou francs suisse, majoré dans chaque cas de
Lignes de crédit la marge applicable. Les marges applicables sont les suivantes :
Le Contrat de Crédit Senior prévoit deux lignes de crédit d’un ● pour la tranche A : entre 2,25 % et 1,25 % par an, selon le niveau
montant total de 1 800 millions d’euros se décomposant de la du ratio d’endettement du Groupe au cours du dernier exercice
manière suivante : clos ; et
● une convention de prêt à terme de premier rang (la ● pour le Contrat de Crédit Revolving : entre 1,95 % et 0,85 % par
« Tranche A ») d’un montant de 1 200 millions d’euros, entièrement an, selon le niveau du ratio d’endettement du Groupe au cours
tiré, d’une maturité de cinq ans à compter du 7 juin 2018 ; et du dernier exercice clos.
Le tableau ci-dessous présente l’échelonnement des taux de chacune des lignes de crédit en fonction du ratio dette nette/EBITDA du Groupe.
Au 31 décembre 2018, le ratio dette nette/EBITDA du Groupe s’élevait à 2,97x :
Les principales caractéristiques du Programme de Titrisation tel qu’en vigueur au 31 décembre 2018 sont résumées dans le tableau
ci-dessous.
Depuis juin 2014, les parties prenantes au programme de titrisation 4.1.2.2 PRÉSENTATION ET ANALYSE DES
sont convenues de placer le FCC sous le régime des fonds commun PRINCIPALES CATÉGORIES D’UTILISATION
de titrisation (« FCT »). Le FCT constitue un fond commun de DE LA TRÉSORERIE DU GROUPE
titrisation régi par les articles L. 214-167 à L.214-186 et R.214-
217 à R.214-235 du Code monétaire et financier. 4.1.2.2.1 Dépenses d’investissement
Le FCT est un fonds commun de créances de droit français et Les dépenses d’investissement du Groupe se répartissent entre
ne fait pas partie du Groupe. Le FCT, avant la survenance d’un les catégories suivantes :
cas de défaut, acquiert les créances auprès des Cédants (sous
réserve de leur conformité aux critères d’éligibilité) à la valeur ● les acquisitions de nouvelles sociétés dans le cadre de la politique
faciale des créances. Avant la survenance d’un cas de défaut, les de croissance externe du Groupe ;
encaissements relatifs aux créances continuent d’être versés ● le renouvellement des immobilisations corporelles et
par les clients sur des comptes d’affectation spéciale de l’entité incorporelles, notamment le matériel ; et
cédante et sont virés périodiquement sur le compte bancaire du FCT ● l’investissement, net du produit de cessions, en actifs financiers,
(sous réserve de compensation avec le prix de cession dû pour les les variations des prêts et les avances accordées et les dividendes
créances nouvellement cédées, sauf en cas de défaut). Les Cédants, reçus.
en leur qualité de recouvreurs des créances cédées au FCT, restent
Les dépenses d’investissement du Groupe pour les exercices clos les
notamment responsables du versement des encaissements et de
31 décembre 2017 et 2018 se sont élevées à 219,3 millions d’euros
la gestion des impayés et arriérés relatifs aux créances.
et 14,0 millions d’euros respectivement. Cette diminution s’explique
Le FCT se finance au moyen (i) de l’émission de titres qui sont
4
d’une part par moins d’acquisitions et d’autre part par le produit
souscrits par des entités qui procèdent à l’émission de papier de la cession des activités au Maroc. Pour plus d’informations
commercial (lesquelles bénéficient de lignes de liquidité octroyées concernant les dépenses d’investissements historiques, en cours
par des institutions financières) et (ii) pour la partie qui n’est pas de réalisation et futures du Groupe, voir le paragraphe 4.1.3 du
financée par lesdites institutions financières, indirectement par présent Document de référence.
SPIE Operations.
Le Programme de Titrisation (destiné à financer l’achat des créances 4.1.2.2.2 Paiement d’intérêts et remboursement
nouvellement générées), arrivera à échéance le 11 juin 2020, sous d’emprunts
réserve du renouvellement annuel de la ligne de liquidité octroyée Une partie importante des flux de trésorerie du Groupe est affectée
par l’institution financière dans le cadre du programme d’émission de au service et au remboursement de son endettement. Le Groupe
papier commercial adossé. Le Programme de Titrisation est soumis a versé des intérêts d’un montant de 47,5 millions d’euros et
à l’absence de survenance de certains événements de nature à 59,0 millions d’euros, respectivement, au cours des exercices
empêcher le financement à venir de créances nouvellement cédées clos les 31 décembre 2017 et 2018. Il a par ailleurs versé, au titre
et le remboursement anticipé du montant en principal existant de du remboursement de ses emprunts, 513,3 millions d’euros et
la dette financière résultant du Programme de Titrisation. Ces 1 497,9 millions d’euros, respectivement, au cours des exercices
événements comprennent notamment des événements relatifs clos les 31 décembre 2017 et 2018.
au rendement des créances, le manquement à des engagements
financiers prévus par le Contrat de Crédit Senior, un volume restreint 4.1.2.2.3 Financement des besoins en fonds
de créances titrisées et à une clause d’exigibilité anticipée au titre du de roulement
Contrat de Crédit Senior ou faisant suite à la résiliation du Contrat Le besoin en fonds de roulement correspond principalement à la
de Crédit Senior, ou à un endettement dépassant la somme de valeur des stocks augmentée des créances clients et des autres
250 millions d’euros. créances opérationnelles et diminuée des dettes fournisseurs et
Le recours direct contre les Cédants est limité au rachat des des autres dettes opérationnelles.
créances concernées qui sont cédées au FCT au titre de la garantie Le besoin en fonds de roulement du Groupe a été négatif pour
ainsi qu’au paiement d’une indemnité s’agissant des créances pour les exercices clos les 31 décembre 2017 et 2018 contribuant
lesquelles une dévalorisation est intervenue (dont notamment une significativement au financement de l’activité notamment grâce à
diminution de la valeur des créances en raison de remboursements, la faiblesse de ses stocks, à la structure des contrats conclus avec
de crédit ou de compensations). Le programme et/ou l’institution ses clients et à sa politique dynamique en termes de facturation et
financière ayant octroyée la ligne de liquidité bénéficie également de recouvrement des créances.
de réserves de trésorerie fournies par SPIE Operations au moyen
d’un rehaussement de crédit. Le besoin en fonds de roulement s’est élevé à (458,4) millions d’euros
au 31 décembre 2017, et à (587,6) millions d’euros au
31 décembre 2018.
4.1.2.3.1 Flux de trésorerie du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2017 et 2018
Le tableau ci-dessous résume les flux de trésorerie du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2017 et 2018 :
Les flux de trésorerie générés par l’activité se sont élevés à ainsi que la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises
297,43 millions d’euros pour l’exercice clos au 31 décembre 2017 et (CVAE) en France.
à 365,6 millions d’euros pour l’exercice clos au 31 décembre 2018.
Le montant des impôts payés au titre de l’exercice clos au
Cette augmentation de 68,2 millions d’euros provient pour
31 décembre 2018 s’est élevé à 61,5 millions d’euros, soit
l’essentiel de la variation du besoin en fonds de roulement qui
0,9 millions d’euros de moins qu’au cours de l’exercice clos le
passe de (19,5) millions d’euros en 2017 à 143,3 millions d’euros
31 décembre 2017. Cette évolution s’explique pour l’essentiel
en 2018, compensée partiellement par une diminution de la capacité
par une diminution de 6,3 millions d'euros d’impôts sur les
d’autofinancement qui passe de 378,9 millions d’euros en 2017 à
sociétés acquittés en 2018 et compensée par une augmentation
283,3 millions d’euros en 2018.
de 5,4 millions d’euros de CVAE payée en 2018 par rapport à
l’année 2017 qui avait été impactée d’une baisse ponctuelle des
Capacité d’autofinancement taux de taxation pratiqués.
La capacité d’autofinancement s’est élevée à 378,9 millions d’euros
et 283,3 millions d’euros au cours des exercices clos respectivement Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité
aux 31 décembre 2017 et 31 décembre 2018. Cette variation tient
La variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité a
principalement à l’évolution du résultat opérationnel courant
représenté une augmentation de trésorerie de 143,3 millions d’euros
en 2018 après élimination des produits et charges calculés
au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2018 contre une diminution
(amortissements et provisions).
de trésorerie de 19,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos au
31 décembre 2017, soit une différence de 162,8 millions d’euros
Impôts payés entre les deux exercices (voir la note 19 de l’annexe aux comptes
Les impôts payés comprennent l’impôt sur les sociétés payé dans consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 inclus au
toutes les zones géographiques dans lesquelles le Groupe opère, paragraphe 4.4.1 du présent Document de référence).
Les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement clos au 31 décembre 2018 contre une sortie de 44,8 millions d’euros
représentent une sortie de trésorerie de 14,0 millions d’euros au au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017.
cours de l’exercice clos au 31 décembre 2018 et une sortie de
En 2018, les acquisitions d’immobilisations corporelles
trésorerie de 219,3 millions d’euros au cours de l’exercice clos
ont représenté un montant de 44,7 millions d’euros contre
au 31 décembre 2017. Cette variation de 205,3 millions d’euros
38,8 millions d’euros en 2017.
s’explique essentiellement par une diminution de l’incidence des
variations de périmètre de consolidation de 217,6 millions d’euros, En 2018, les acquisitions d’immobilisations incorporelles
une augmentation des acquisitions d’immobilisations corporelles et ont représenté un montant de 8,3 millions d’euros contre
incorporelles de 8,3 millions d’euros et une diminution des cessions 6,0 millions d’euros en 2017.
d’immobilisations corporelles et incorporelles. Ces investissements représentent pour l’essentiel les coûts de
d’implémentation de logiciels d’optimisation des processus de
Incidence des variations de périmètre gestion et de contrôle.
L’incidence des variations de périmètre a conduit à une sortie de
trésorerie de 185,6 millions d’euros et à une entrée de trésorerie
nette de 32,0 millions d’euros au cours des exercices clos
respectivement aux 31 décembre 2017 et 31 décembre 2018.
Variation des prêts et avances consentis
La variation des prêts et avances consentis a représenté une entrée
4
de trésorerie de 1,5 million d’euros au titre de l’exercice clos au
La sortie de trésorerie pour l’exercice 2017 s’explique principalement 31 décembre 2018, contre un accroissement de trésorerie de
par l’acquisition du groupe SAG, Luck et PMS en Allemagne, des 2,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2017.
sociétés MMC, S-Cube, JM Electricité et Probia en France, des Ces changements proviennent principalement de la variation des
sociétés AD Bouman, Mer Ict, Ziut, Alewijnse retail et Inmeco aux créances financières relatives aux contrats de Partenariat Public-
Pays-Bas, ainsi que par des compléments de prix payés au titre de Privé.
sociétés acquises antérieurement.
L’entrée de trésorerie nette pour l’exercice 2018 s’explique Cession d’immobilisations corporelles et incorporelles
principalement par le produit de la cession des activités au Maroc La trésorerie générée par la cession d’immobilisations corporelles
et l’acquisition de la société Systémat en Belgique, des sociétés et incorporelles a diminué de 3,2 millions d’euros, passant de
Fluigetec et Buchet en France, ainsi que par des compléments de 8,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2017 à
prix payés au titre de sociétés acquises antérieurement. 5,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018.
Crédit Senior du 7 juin 2018 s’élèvent à 11,7 millions d'euros. Les concentre principalement sur le service aux réseaux de transport
intérêts payés au titre du Contrat de Crédit Revolving du 15 mai 2015 et de distribution d’énergie. Les compétences techniques de SAG
s’élèvent à 1,4 million d’euros. Les intérêts payés au titre du Contrat couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur des infrastructures
de Crédit Revolving du 7 juin 2018 s’élèvent à 1,8 million d’euros. Les d’énergie, y compris le design, l’ingénierie et l’installation ; la société
autres intérêts payés concernent le programme de titrisation pour un offre également un éventail complet de services d’asset-support. SAG
montant de 2,5 millions d’euros, ainsi que les intérêts payés sur les est leader sur son marché en Allemagne, où elle génère près de 75 %
découverts bancaires et les locations financières. Les intérêts payés de son chiffre d’affaires, et dispose d’une présence forte en Slovaquie,
au titre de l’emprunt obligataire s’élèvent à 18,8 millions d’euros. en République Tchèque, en Pologne, en Hongrie et en France. Elle
emploie environ 8 000 collaborateurs hautement qualifiés répartis
Dividendes payés aux minoritaires sur plus de 170 implantations, dont 120 en Allemagne. L’acquisition
Le Groupe a payé des dividendes aux minoritaires d’un montant de s’est effectuée sur une valorisation d’environ 850 millions d’euros.
0,3 million d’euros et de 1,0 million d’euros pour les exercices clos L’acquisition de SAG a été financée par une émission obligataire
respectivement aux 31 décembre 2017 et 31 décembre 2018. de la Société d’un montant total de 600 millions d’euros réalisée
en mars 2017 (voir le paragraphe 4.1.2 du présent Document de
En 2017, les dividendes payés aux minoritaires concernent des référence). L’entrée de SAG dans le périmètre de consolidation du
filiales étrangères de SPIE Oil & Gas Services pour un montant de Groupe est effective depuis le 1er avril 2017, l’acquisition ayant été
0,3 million d’euros. réalisée le 31 mars 2017.
En 2018, les dividendes payés aux minoritaires concernent la filiale Par ailleurs, le Groupe a poursuivi en 2018 sa politique
française Buchet pour un montant de 0,5 million d’euros, deux filiales d’acquisitions bolt-on avec 5 acquisitions signées ou réalisées par
en Allemagne pour 0,4 million d’euros et des filiales étrangères de le Groupe, représentant une production acquise totale d’environ
SPIE Oil & Gas Services pour un montant de 0,1 million d’euros. 95 millions d’euros. À titre d’exemple, le Groupe a notamment réalisé
l’acquisition de la société Systemat en Belgique, spécialiste de la
gestion d’équipements, de logiciels et d’infrastructures ICT, générant
4.1.2.4 ÉCARTS D’ACQUISITIONS D’ACTIFS (GOODWILL)
un chiffre d’affaires de l’ordre de 70 millions d’euros et de Buchet, une
Au 31 décembre 2018, les écarts d’acquisition (goodwill) s’élevaient société spécialisée dans l’installation électrique et principalement
à 3 102,7 millions d’euros. active dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (France), qui a
généré un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros en 2017.
En outre, le Groupe a procédé à l’acquisition de Fluigetec en France,
4.1.2.5 OBLIGATIONS CONTRACTUELLES ET spécialiste de l’installation, du contrôle et de la maintenance des
ENGAGEMENTS HORS BILAN réseaux de distribution de gaz en milieu industriel, qui a réalisé une
Les obligations contractuelles et engagements hors bilan du Groupe production d’environ 2 millions d’euros en 2017, Siétar & Vti SAS en
sont présentés en note 24 de l’annexe aux comptes consolidés
de la Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 inclus au
paragraphe 4.4.1 du présent Document de référence.
France, société spécialisée dans la tuyauterie et la chaudronnerie
industrielle pour les process liquides, qui a réalisé un chiffre d’affaires
d’environ 6 millions d’euros en 2017, et FLM Freileitungsmontagen
4
GmbH en Autriche, spécialiste dans la mise à disposition de
grimpeurs industriels pour la construction de lignes électriques
aériennes, qui génère une production d’environ 4 millions d’euros.
4.1.3 INVESTISSEMENTS Enfin, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, le Groupe
a également réalisé plusieurs acquisitions de sociétés de taille
plus limitée qui ont généré un chiffre d’affaires compris entre 1 et
INVESTISSEMENTS RÉALISÉS EN 2017 ET 2018 6 millions d’euros en 2017.
En 2017, le Groupe a réalisé l’acquisition du groupe allemand SAG Au-delà des acquisitions de sociétés, le Groupe procède par
(« SAG »), un fournisseur de services et de systèmes pour les ailleurs chaque année à des acquisitions ou à du renouvellement
réseaux d’électricité, de gaz, d’eau et de télécommunications qui se d’immobilisations corporelles et incorporelles.
Le tableau ci-dessous détaille le montant total des investissements du Groupe au cours des deux derniers exercices :
Les modalités de financement de ces investissements sont détaillées au paragraphe 4.1.2 du présent Document de référence.
À la connaissance de la Société, il n’est pas survenu de changement significatif de la situation financière ou commerciale du Groupe depuis
le 31 décembre 2018.
OBJECTIFS DU GROUPE POUR L’EXERCICE CLOS Ces objectifs reposent principalement sur les hypothèses
LE 31 DÉCEMBRE 2019 suivantes pour 2019 :
● la poursuite des tendances observées en 2018 dans chacun des
marchés du Groupe ;
HYPOTHÈSES ● un taux de change de 1 euro pour 1,20 dollar américain et un taux
Les objectifs présentés ci-dessous sont fondés sur des données, des de change de 1 euro pour 0,89 GBP.
hypothèses et des estimations considérées comme raisonnables par Par ailleurs, ces objectifs ne prennent pas en compte l’impact de
le Groupe à la date du présent Document de référence. Ces données et l’application de la norme comptable IFRS 16, effective à partir de
hypothèses sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en raison l’exercice 2019.
des incertitudes liées notamment à l’environnement économique, Sur la base des hypothèses décrites ci-dessus, le Groupe se fixe
financier, concurrentiel, réglementaire et fiscal ou en fonction d’autres pour objectifs pour 2019 :
facteurs dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la date du présent
Document de référence. En outre, la matérialisation de certains ● une croissance de sa production comprise entre 2,5 % et 4,5 % à
risques décrits au paragraphe 2.1 « Facteurs de risque » du présent change constant, y compris acquisitions « bolt-on » ;
Document de référence pourrait avoir un impact sur les activités, la ● un chiffre d’affaires annualisé total acquis au travers d’acquisitions
situation financière, les résultats ou les perspectives du Groupe et « bolt-on » de l’ordre de 200 millions d’euros ;
donc remettre en cause ces objectifs. Par ailleurs, la réalisation des ● une marge d’EBITA consolidée d’au moins 6,0 % ;
objectifs suppose le succès de la stratégie du Groupe. Le Groupe ne
prend donc aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à ● un ratio de Cash conversion autour de 100 % et une poursuite de
la réalisation des objectifs figurant à la présente section. la réduction de son levier financier.
S’agissant du dividende, le taux de distribution restera autour de
Le Groupe a construit ses objectifs pour l’exercice clos le 31 décembre
40 % du Résultat net ajusté (1) part du Groupe.
2019 conformément aux méthodes comptables appliquées dans les
comptes consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018.
SOMMAIRE
151
4
NOTE 8 AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS 121
NOTE 22 NOTES SUR LE TABLEAU DES FLUX
DE TRÉSORERIE 153
NOTE 9 COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET ET
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS 124
NOTE 23 TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES 154
CAPITAUX PROPRES
Capital Social 17 73 108 72 416
Primes liées au capital 1 190 120 1 170 496
Autres réserves 118 886 86 085
Résultat net - part du Groupe 91 442 110 402
Capitaux propres - part du Groupe 1 473 556 1 439 399
Intérêts ne conférant pas le contrôle 2 449 2 949
Total capitaux propres 1 476 005 1 442 348
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts et dettes financières 20 1 796 406 1 729 928
Provisions non courantes 18 53 173 69 833
Engagements envers le personnel 18 714 975 721 147
Autres passifs long terme 19 6 520 7 281
Impôts différés passifs 10 348 790 369 134
Passifs non courants 2 919 864 2 897 324
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs 19 1 101 956 990 477
Emprunts et concours bancaires (part à moins d’un an) 20 332 466 337 552
Provisions courantes 18 143 061 139 502
Dettes d’impôt 19 34 052 34 355
Autres passifs courants 19 1 647 164 1 579 973
Total passifs courants des activités poursuivies 3 258 700 3 081 859
Passifs liés à un groupe d’actifs destinés à être cédés 11 135 798 335 694
Total passifs courants 3 394 498 3 417 553
TOTAL PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES 7 790 367 7 757 224
AU 31 DÉCEMBRE 2016 154 076 156 72 416 1 170 496 242 063 (991) 25 (68 919) 1 415 088 2 160 1 417 248
Résultat net 110 402 110 402 1 070 111 472
Autres éléments
du résultat global (8 383) 241 23 703 15 561 54 15 615
Résultat global 110 402 (8 383) 241 23 703 125 963 1 124 127 088
Dividendes (106 312) (106 312) (357) (106 669)
Émission d’actions
Variations de périmètres
et autres 539 539 22 561
Autres mouvements 4 121 4 121 4 121
AU 31 DÉCEMBRE 2017 154 076 156 72 416 1 170 496 246 153 (8 835) 266 (41 095) 1 439 399 2 949 1 442 348
Résultat net 91 442 91 442 (32) 91 410
Autres éléments
du résultat global 3 199 (276) 4 419 7 342 (28) 7 314
Résultat global 91 442 3 199 (276) 4 419 98 784 (59) 98 724
Dividendes (88 073) (88 073) (483) (88 556)
Émission d’actions 1 471 793 692 19 693 20 385 20 385
Variations de périmètres
et autres 7 7 43 50
Autres mouvements (69) 3 124 3 055 (1) 3 055
AU 31 DÉCEMBRE 2018 155 547 949 73 108 1 190 120 249 522 (5 630) (10) (33 551) 1 473 556 2 449 1 476 005
Le groupe SPIE, qui opère sous la marque commerciale SPIE, est La société SPIE SA est une société anonyme, immatriculée à Cergy
le leader indépendant européen des services en génie électrique, (France), cotée sur le marché réglementé d’Euronext Paris depuis
mécanique et climatique, de l’énergie et des systèmes de le 10 juin 2015.
communication.
Les comptes consolidés du groupe SPIE ont été arrêtés par le
conseil d’administration du 11 mars 2019.
●
l’Union européenne et d’application obligatoire au
31 décembre 2018 ;
de normes pour lesquelles le Groupe a décidé d’une application
« Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » qui
a été appliquée jusqu’au 31 décembre 2017. Le Groupe a choisi
l’approche « simplifiée » correspondant au paragraphe 7.2.15
d’IFRS 9 pour la classification et l’évaluation des actifs financiers
4
anticipée ;
et leur dépréciation, ainsi que pour les passifs financiers. Le
● de positions comptables retenues en l’absence de dispositions Groupe a décidé de maintenir les dispositions d’IAS 39 en matière
prévues par le référentiel normatif. de comptabilité de couverture. Il n’a pas été constaté d’impact
Les normes comptables internationales comprennent les IFRS, significatif dans les capitaux propres d’ouverture au 1 janvier 2018
les IAS et leurs interprétations développées par le Standards lié à l’adoption d’IFRS 9.
Interpretation Committee (SIC) et l’International Financial Reporting
La réconciliation des actifs et passifs financiers au 1 janvier 2018
Interpretation Committee (IFRIC).
est présentée dans la note 20.9.
Le Groupe n’a pas identifié d’impact significatif lors de la mise en
2.2 NORMES ET INTERPRÉTATIONS APPLICABLES œuvre des autres normes et amendements.
Les principes comptables utilisés pour l’élaboration des états
financiers consolidés du Groupe sont décrits dans la note 3. Ils 2.2.2 Normes et interprétations émises
ont été appliqués de manière homogène sur tous les exercices mais d’application non encore obligatoire
présentés. au 1er janvier 2018
Les normes, interprétations et amendements déjà publiés par l’IASB
2.2.1 Normes et interprétations nouvelles mais non encore adoptés par l’Union européenne sont les suivants :
applicables à compter du 1er janvier 2018
● IFRS 14 « Comptes de report réglementaires » ;
● Amendement IFRS 2 « Classification et évaluation des transactions
● IFRS 16 « Contrats de locations » ;
dont le paiement est fondé sur des actions » ;
● IFRS 17 « Contrats d’assurances » ;
● Amendement IFRS 4 sur les contrats d’assurance « Appliquer la
norme IFRS 9 Instruments financiers avec IFRS 4 » ; ● Amendement à IFRS 9 « clauses de remboursement anticipé
prévoyant une compensation négative » ;
● IFRS 9 « Instruments financiers » ;
● Amendements IFRS 10/ IAS 28 « Vente ou apport d’actifs entre
● IFRS 15 et Clarifications d’IFRS 15 « Produits des activités
un investisseur et une entité associée ou JV » ;
ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » ;
● Amendement IAS 12 « Impôt sur le résultat » ;
● Amendement IAS 40 « Transfert des immeubles de placement » ;
● Amendements IAS 19 « Modification, réduction ou liquidation
● IFRIC 22 « Transactions en monnaies étrangères et contrepartie
d’un régime » ;
anticipée » ;
● Amendement IAS 23 « Coûts d’emprunt » ;
● Amendement IAS 28 « Intérêts à long terme dans des entreprises
associées et des coentreprises ».
● Amendements IAS 28 « Intérêts à long terme dans des entreprises Le Groupe réalise actuellement une analyse des impacts et des
associées et des coentreprises » ; conséquences pratiques de l’application des autres normes
● Amendement à IFRS 3 « Définition d’une entreprise » ; d’application non encore obligatoires au 1er janvier 2018.
● Amendements à IAS 1 et IAS 8 « Définition de significatif » ;
● IFRIC 23 « Risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat ». 2.3 HYPOTHÈSES CLÉS ET APPRÉCIATIONS
La norme IFRS 16 entrera en vigueur dans les états financiers L’élaboration des états financiers consolidés en application des
ouverts à compter du 1er janvier 2019. Cette norme, qui remplacera normes IFRS repose sur des hypothèses et estimations déterminées
la norme IAS 17 et ses interprétations, va conduire à comptabiliser par la Direction pour calculer la valeur des actifs et des passifs à la
au bilan des preneurs la plupart des contrats de location selon un date de clôture du bilan et celle des produits et charges de la période.
modèle unique, sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif et d’une
Les principales sources d’incertitude relatives aux hypothèses clés
dette de location (abandon pour les preneurs de la classification en
et aux appréciations portent sur les pertes de valeur des goodwills,
contrats de location simple ou contrats de location-financement).
les avantages du personnel, la reconnaissance du revenu et de la
Le Groupe a poursuivi les travaux de détermination des impacts de marge sur les contrats de services à long terme, les provisions pour
cette norme sur ses états financiers et à ce stade, les principaux risques et charges et la reconnaissance des impôts différés actifs.
impacts attendus sur les comptes au 1er janvier 2019 portent sur une
La Direction revoit ses estimations et appréciations de manière
augmentation des dettes financières et des droits d’utilisation de
constante sur la base de son expérience passée ainsi que de divers
l’actif au bilan pour un montant estimé à 330 millions d’euros,
facteurs jugés raisonnables, qui constituent le fondement de ses
sur une amélioration du résultat opérationnel de 2019 de près de
appréciations de la valeur comptable des éléments d’actifs et de
3 millions d’euros et une augmentation des charges financières au
passifs. Ces estimations et appréciations sont susceptibles d’être
compte de résultat pour un montant d’environ 2,5 millions d’euros.
modifiées au cours des périodes ultérieures et d’entraîner des
ajustements du chiffre d’affaires et des provisions.
Les taux de conversion utilisés par le Groupe pour ses principales devises sont les suivants :
2018 2017
Cours clôture Cours moyen Cours clôture Cours moyen
Euros – EUR 1 1 1 1
Dollar Américain – USD 1,1371 1,1830 1,1845 1,1236
Franc Suisse – CHF 1,1287 1,1584 1,1686 1,1088
Livre Sterling – GBP 0,8985 0,8837 0,8816 0,8731
Franc CFA – CFA 655,9570 655,9570 655,9570 655,9570
●
North-Western Europe ;
Oil & Gas and Nuclear.
De la même manière, une baisse du pourcentage d’intérêt du Groupe
dans une entité restant contrôlée est traitée comptablement comme
une opération de capitaux propres, sans impact sur le résultat.
4
Des informations chiffrées sont présentées en note 7.
Les cessions de titres avec perte de contrôle donnent lieu à la
constatation en résultat de cession de la variation de juste valeur
3.3 REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES
calculée sur la totalité de la participation à la date de l’opération. La
ET GOODWILLS participation résiduelle conservée, le cas échéant, sera ainsi évaluée
Le Groupe applique « la méthode de l’acquisition » pour à sa juste valeur au moment de la perte de contrôle.
comptabiliser les regroupements d’entreprises telle que défini dans Dans le cas d’une prise de contrôle réalisée par étape, la
la norme IFRS 3R. Le prix d’acquisition aussi appelé « contrepartie participation antérieurement détenue dans l’entreprise acquise et
transférée » pour l’acquisition d’une filiale est la somme des justes qui ne conférait pas le contrôle est réévaluée à la juste valeur à la
valeurs des actifs transférés et des passifs assumés par l’acquéreur date de prise de contrôle. L’éventuel profit ou perte qui en découle
à la date d’acquisition et des instruments de capitaux propres émis est comptabilisé en résultat.
par l’acquéreur. Le prix d’acquisition comprend les compléments
éventuels du prix évalués et comptabilisés à leur juste valeur, à la 3.3.3 Traitement des garanties de passifs obtenues
date d’acquisition.
Dans le cadre des regroupements d’entreprises, le Groupe obtient
Par ailleurs : généralement une garantie de passifs.
● les intérêts minoritaires détenus dans l’entreprise acquise Les garanties de passifs qui peuvent être valorisées individuellement
peuvent être évalués soit à leur quote-part dans l’actif net donnent lieu à la comptabilisation d’un actif indemnitaire dans les
identifiable de l’entreprise acquise, soit à leur juste valeur. Cette comptes de l’acquéreur. La variation ultérieure de ces garanties est
option est appliquée au cas par cas pour chaque acquisition ; comptabilisée symétriquement au risque couvert. Les garanties
● les coûts directs liés à l’acquisition sont comptabilisés en charges de passifs ne pouvant pas être individualisées, des garanties
de la période. Ces charges sont présentées sur la ligne « Autres générales sont reconnues, dès lors qu’elles deviennent exerçables,
produits et charges opérationnels » du compte de résultat. en contrepartie du compte de résultat.
Les garanties de passifs sont comptabilisées en « Autres actifs
3.3.1 Goodwills
non courants ».
Les goodwills représentent la différence entre :
(i) le prix d’acquisition des titres des sociétés acquises 3.3.4 Test de perte de valeur des goodwills
éventuellement complété d’ajustements de prix éventuels ; et Les goodwills ne sont pas amortis. Ils font l’objet d’un test de
(ii) la part du Groupe dans la juste valeur de leurs actifs nets perte de valeur dès l’apparition d’indices de pertes de valeur et au
identifiables à la date des prises de contrôle. minimum une fois par an. Pour ce test, les goodwills sont affectés
aux unités génératrices de trésorerie (UGT) qui correspondent à des ● les charges des plans de restructuration ou de désengagement
ensembles homogènes générant conjointement des flux de trésorerie d’activités approuvés par la Direction du Groupe ;
identifiables. Les modalités des tests de perte de valeur des unités ● les charges de dépréciation exceptionnelles d’immobilisations ;
génératrices de trésorerie sont détaillées dans la note 3.10.
● les coûts d’acquisition et d’intégration des sociétés acquises par
le Groupe ;
3.4 RECONNAISSANCE DES PRODUITS ● tout autre produit et charge aisément individualisable, ayant un
DES ACTIVITÉS ORDINAIRES TIRÉS caractère inhabituel et significatif.
DES CONTRATS AVEC DES CLIENTS
À partir du 1er janvier 2018, le Groupe applique la norme IFRS 15 3.6 ACTIFS EN COURS DE CESSION ET ACTIVITÉS
pour la reconnaissance du produit des activités ordinaires tiré des ABANDONNÉES
contrats avec des clients (« produits des activités ordinaires »).
Dès lors qu’une opération abandonnée (cédée ou arrêtée) ou une
Le Groupe reconnaît le chiffre d’affaires sur la base du transfert opération détenue en vue de la vente est :
de contrôle des biens ou des services en continu ou à une date
précise. Le prix de la transaction traduit le montant auquel le vendeur ● soit une ligne d’activité ou une région géographique principale
s’attend à avoir droit en rémunération des différentes obligations de et distincte, ou fait partie d’un plan unique et coordonné pour
performance contenues dans chaque contrat identifié. se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région géographique
principale et distincte ;
Lorsque le transfert de contrôle d’un bien ou d’un service
● soit une filiale acquise exclusivement en vue de la vente.
s’effectue progressivement, le Groupe évalue à chaque clôture le
degré d’avancement pour chaque obligation de prestation remplie Cette opération est présentée sur une ligne spécifique des états
progressivement. La reconnaissance du revenu a lieu lorsque financiers à la date de clôture.
l’obligation de performance est satisfaite, et si elle répond aux Lors de la classification initiale comme détenus en vue de la vente,
critères suivants : les actifs non courants et les groupes d’actifs destinés à être cédés
● le client reçoit et consomme simultanément tous les avantages sont comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur
générés par la prestation au fur et à mesure de sa réalisation ; comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente.
● le client obtient le contrôle de l’actif au fur et à mesure de sa La présentation des activités abandonnées ou en cours de cession
construction ; est décrite en note 11.
● l’actif final n’a pas d’utilité alternative pour le vendeur et il a un
droit exécutoire au paiement pour le travail réalisé à date. 3.7 CONTRATS DE LOCATION
Aucune marge à l’avancement n’est reconnue si le degré
d’avancement n’est pas suffisant pour avoir une visibilité précise 3.7.1 Contrats de location simple
du résultat à fin de contrat. Les contrats de location qui ne transfèrent pas au Groupe la quasi-
Dès qu’une prévision à fin d’affaire fait ressortir un résultat totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété sont
déficitaire, une provision pour perte à terminaison est comptabilisée qualifiés de contrats de location simple, et donnent lieu à des
indépendamment de l’avancement de l’affaire, en fonction de paiements comptabilisés en charges pendant la durée du contrat
la meilleure estimation des résultats prévisionnels évalués de de location.
manière raisonnable. Les provisions pour pertes à terminaison sont
présentées au passif du bilan. 3.7.2 Contrats de location-financement
Dans le cas où le Groupe assume les avantages et les risques liés
3.4.1 Produits des activités ordinaires relatifs à la propriété, le contrat de location est alors qualifié de contrat
aux contrats de Partenariat public-privé (PPP) de location-financement et il est procédé à un retraitement afin de
Suivant les recommandations de la norme IFRIC 12, les produits des reconnaître, à l’actif, le montant le plus faible entre la juste valeur du
activités ordinaires annuels des contrats de PPP sont déterminés bien loué et la valeur actualisée des paiements futurs, et au passif,
par référence à la juste valeur des prestations accomplies dans la dette financière correspondante. Les paiements au titre de la
l’exercice, valorisée en appliquant aux coûts de construction et aux location sont ventilés entre la charge financière et l’amortissement
coûts d’entretien et de maintenance, les taux de marge respectifs de la dette de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant
attendus pour les prestations de construction et les prestations sur le solde restant dû au passif. Les charges financières sont
d’entretien et de maintenance. comptabilisées directement au compte de résultat.
L’immobilisation est amortie sur sa durée d’utilité pour le Groupe, la
3.5 AUTRES PRODUITS ET CHARGES dette est amortie sur la durée du contrat de location-financement,
OPÉRATIONNELS et le cas échéant, des impôts différés sont reconnus.
3.8.1 Marques et actifs liés aux clients 3.10 DÉPRÉCIATION DES GOODWILLS, DES ACTIFS
La valeur de la clientèle est déterminée en tenant compte d’un INCORPORELS ET CORPORELS
taux de renouvellement des contrats et amortie sur la durée de La valeur recouvrable des immobilisations corporelles et
renouvellement. incorporelles amortissables est testée dès l’apparition d’indices de
La durée d’amortissement du carnet de commandes est définie en pertes de valeur, examinés à chaque clôture.
fonction de chaque acquisition, après étude de celui-ci. S’agissant des goodwills et des actifs incorporels à durée indéfinie
Les marques acquises sont amorties sur leur durée estimée (catégorie limitée pour le Groupe à la marque SPIE) ce test doit être
d’utilisation, en fonction de la stratégie d’intégration de chaque effectué dès l’apparition d’indices de perte de valeur et au minimum
marque par le Groupe. Par exception, la marque SPIE a une durée une fois par an.
de vie indéterminée et ne fait pas l’objet d’un amortissement. Les goodwills ne génèrent pas de façon autonome des entrées de
trésorerie et sont, par conséquent, alloués à des unités génératrices
3.8.2 Actifs incorporels générés en interne de trésorerie (UGT) (cf. note 14).
Les frais de recherche sont comptabilisés au compte de résultat et
La valeur recouvrable de ces unités est définie comme étant la
constituent des charges de la période.
valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité déterminée à partir de
Les frais de développement sont comptabilisés en immobilisations prévisions de flux futurs de trésorerie nets, actualisés, et la juste
incorporelles lorsque les critères suivants sont remplis : valeur diminuée des coûts de cession. Lorsque cette valeur est
● l’intention et la capacité financière et technique du Groupe de inférieure à la valeur nette comptable de ces unités, une perte de
mener le projet de développement à son terme ; valeur est enregistrée pour la différence ; elle est imputée en priorité
sur les goodwills.
● la probabilité que les avantages économiques futurs attribuables
aux dépenses de développement iront au Groupe ; Contrairement aux éventuelles pertes de valeur affectées aux actifs
corporels et incorporels amortissables, celles affectées à un goodwill
● l’évaluation fiable des coûts de cet actif.
sont définitives et ne peuvent être reprises au cours d’exercices
Les dépenses immobilisées incluent les coûts de personnel, les coûts ultérieurs.
des matières et services utilisés, directement affectés aux projets
concernés. Elles sont amorties à compter de la mise en service sur Les flux de trésorerie futurs des unités génératrices de trésorerie
leur durée d’utilisation prévue. (UGT) utilisés pour déterminer la valeur d’utilité (cf. note 14.2. « Test
de dépréciation des goodwills ») proviennent des budgets annuels, et
3.8.3 Autres immobilisations incorporelles projections pluriannuelles établis par le Groupe. La construction de
ces prévisions implique les différents acteurs des UGT, et fait l’objet
Les autres immobilisations incorporelles sont inscrites à l’actif à d’une validation par le Président-directeur général du Groupe. Ce
leur coût diminué du cumul des amortissements et pertes de valeur
éventuelles. Elles concernent principalement les logiciels et sont
amorties sur une durée de trois ans selon la méthode linéaire.
processus requiert l’utilisation d’hypothèses clés et d’appréciations,
notamment pour déterminer les tendances de marché, le coût des
matières et les politiques de fixation des prix. Les flux de trésorerie
4
futurs effectifs peuvent donc différer des estimations utilisées pour
3.9 IMMOBILISATIONS CORPORELLES déterminer la valeur d’utilité.
La valeur des immobilisations corporelles correspond à leur Des informations chiffrées sont présentées dans la note 14.
coût diminué du cumul des amortissements et pertes de valeur
éventuelles. 3.11 ACTIFS FINANCIERS
L’amortissement est calculé sur les différents composants identifiés Le Groupe classe ses actifs financiers selon les catégories suivantes :
des immobilisations corporelles suivant la méthode linéaire ou toute actifs disponibles à la vente, actifs évalués à la juste valeur par
autre méthode plus représentative de l’utilisation économique capitaux propres et par résultat, prêts et créances.
des composants sur la durée d’utilisation estimée. Les valeurs
résiduelles estimées en fin de période d’amortissement sont nulles. La ventilation des actifs financiers entre courants et non courants
est déterminée par leur échéance à la date d’arrêté selon qu’elle
Les principales durées moyennes d’utilisation retenues sont les est inférieure ou supérieure à un an
suivantes :
Tous les achats/ ventes normalisés d’actifs financiers sont
● constructions 20 à 30 ans ; comptabilisés à la date de transaction.
● matériel et outillage de chantier 4 à 15 ans ;
● matériel et outillage fixe 8 à 15 ans ; 3.11.1 Actifs disponibles à la vente
● véhicules de transport 4 à 10 ans ; Ils représentent les intérêts du Groupe dans le capital de sociétés
non consolidées. Ils sont comptabilisés au bilan à la juste valeur.
● matériels de bureau – Informatique 3 à 10 ans.
Les variations de valeur sont enregistrées en capitaux propres.
Les terrains ne sont pas amortis. Toutefois, s’il existe une baisse significative ou durable de la juste
Les durées d’amortissements sont revues annuellement. Elles valeur des actifs disponibles à la vente, la moins-value latente
peuvent être modifiées si les attentes diffèrent des estimations est reclassée des capitaux propres vers le résultat de l’exercice.
précédentes. S’agissant d’instrument de capitaux propres, si, au cours d’une
période ultérieure, la juste valeur d’un titre disponible à la vente
augmente, l’accroissement de la valeur est à nouveau inscrit en
capitaux propres.
Lorsque ces actifs financiers sont décomptabilisés, les gains et Le montant financé de la transaction est défini comme étant égal au
pertes cumulés, précédemment constatés en capitaux propres, sont montant des créances cédées éligibles au programme de titrisation,
comptabilisés dans le compte de résultat de la période. diminué à titre de garantie du montant du dépôt subordonné et du
montant du dépôt additionnel senior retenus par le fonds commun
3.11.2 Prêts et créances de titrisation « SPIE Titrisation ».
Ils incluent les créances rattachées à des participations, les prêts Dans les comptes consolidés, les créances titrisées ont été
d’aide à la construction, les autres prêts et créances. Lors de leur maintenues à l’actif du bilan, les dépôts de garantie versés aux
comptabilisation initiale, ces prêts et créances sont comptabilisés fonds ont été annulés et en contrepartie une dette financière a été
à la juste valeur majorée des coûts de transaction directement enregistrée pour le montant du financement obtenu.
attribuables puis, aux dates de clôture, au coût amorti calculé à
Par ailleurs, la société SPIE DZE a signé en décembre 2013 un
l’aide du taux de rendement effectif. La valeur inscrite au bilan
contrat de cession de créances commerciales, sans recours et à titre
comprend le capital restant dû et la part non amortie des coûts de
d’escompte, sans limitation de durée. Ce programme a été étendu
transaction directement attribuables à l’acquisition. Ils font l’objet
à l’ensemble des sociétés allemandes acquises lors du rachat de
d’un test de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une
SAG par SPIE en mars 2017. Le montant des créances cédées au
perte de valeur est comptabilisée si la valeur comptable d’un actif
31 décembre 2018 s’élève à ce titre à 70 952 milliers d’euros et ne
est supérieure à sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont
figurent plus à l’actif du bilan des comptes consolidés.
comptabilisées dans le compte de résultat.
La valeur recouvrable des prêts et créances est égale à la valeur des 3.11.5 « Prêts construction »
flux de trésorerie futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif
En France, les employeurs exerçant une activité industrielle ou
d’origine des actifs financiers (c’est-à-dire au taux d’intérêt effectif
commerciale et occupant au minimum 20 salariés doivent investir
calculé lors de la comptabilisation initiale).
dans la construction de logements pour leurs salariés au moins
Les créances dont l’échéance est proche ne sont pas actualisées. 0,45 % de la masse salariale ; cet investissement peut se faire
directement ou par une cotisation à un Comité Interprofessionnel
Les pertes de valeur antérieurement comptabilisées peuvent faire
du Logement (CIL) ou à une Chambre de Commerce et d’Industrie.
l’objet d’une reprise par compte de résultat en cas d’amélioration
de la valeur recouvrable des prêts et créances. La cotisation peut être acquittée soit sous forme d’un prêt inscrit
à l’actif du bilan, soit sous forme d’une subvention reconnue en
3.11.3 Créances relatives au contrat de Partenariat charges dans le compte de résultat.
Public-Privé (PPP) Les « prêts construction » ne portent pas d’intérêts et sont octroyés
Le Groupe a conclu, en tant qu’opérateur privé, des contrats de pour une période de 20 ans.
Partenariat Public Privé. Ce type de contrat de partenariat est venu
Les « prêts construction » constituent des avantages aux salariés.
compléter et enrichir des outils de commande publique.
En application de la norme IAS 39, ces prêts sont actualisés lors de
Un contrat de « PPP » présente trois critères déterminants aux vues leur comptabilisation initiale et la différence entre la valeur nominale
d’IFRIC 12 « Concessions » : du prêt et sa valeur actualisée est une charge représentative de
● en premier lieu, l’autorité publique fixe la nature des services que l’avantage économique accordé aux salariés.
l’opérateur privé est tenu de rendre grâce à l’infrastructure, ainsi La comptabilisation ultérieure s’effectue selon la méthode du coût
que les personnes susceptibles de bénéficier de ces services ; amorti qui consiste à reconstituer, au bout des 20 ans, la valeur de
● en second lieu, le contrat prévoit qu’à son terme, l’infrastructure remboursement du prêt par la comptabilisation de produits d’intérêts.
conserve une valeur à cette date, et que celle-ci est contrôlée par
la collectivité publique ; 3.11.6 Actifs à la juste valeur par le résultat
● en dernier lieu, le contrat prévoit la construction de l’infrastructure Il s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de
par l’opérateur privé. réalisation d’un profit de cession à court terme. Ces actifs sont
évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de
La contrepartie des services fournis par le Groupe constitue des
valeur en résultat. Classés en actifs courants dans les équivalents
droits à recevoir un actif financier (créance client).
de trésorerie, ces instruments financiers comprennent notamment
Les créances sont évaluées pour chaque contrat signé en application les valeurs mobilières de placement.
de la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif, correspondant
au taux de rentabilité interne du projet.
3.12 PASSIFS FINANCIERS
Ultérieurement, la désactualisation de chaque créance a pour effet
d’augmenter le montant de la créance par la contrepartie d’un Les passifs financiers sont ventilés entre courant et non courant
produit financier. en fonction de leur échéance à la date d’arrêté. Ainsi les passifs
financiers dont l’échéance est à moins d’un an sont présentés en
3.11.4 Programme de cession de créances passifs courants.
Dans le cadre de leur activité, certaines sociétés du Groupe ont mis Les passifs financiers sont constitués de dettes d’exploitation,
en place un programme de cession de créances commerciales à d’emprunts à moyen et long terme et d’instruments financiers
échéance du 11 juin 2020. dérivés.
Ce programme de titrisation de créances prévoit la faculté pour les Lors de leur comptabilisation initiale, les emprunts à moyen et
sociétés participantes de céder en pleine propriété au fonds commun long terme sont comptabilisés à la juste valeur, diminuée des
de titrisation « SPIE Titrisation » leurs créances commerciales coûts de transaction directement imputables. Ils sont, par la suite,
permettant l’obtention d’un financement d’un montant total de comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt
300 millions d’euros, avec possibilité de porter ce montant à effectif. Le coût amorti est calculé en tenant compte de tous les coûts
450 millions d’euros. d’émission et toute décote ou prime de remboursement directement
rattachés au passif financier. La différence entre le coût amorti et la
valeur de remboursement est reprise en résultat selon la méthode 3.16.2 Impôts différés
du taux d’intérêt effectif sur la durée des emprunts. Des impôts différés sont constatés sur les différences temporelles
Les dettes d’exploitation ayant des échéances inférieures à un an, entre les valeurs comptables des actifs et passifs et leurs bases
leur valeur nominale peut être considérée comme très proche de fiscales, ainsi que sur les déficits fiscaux, selon la méthode bilancielle
leur coût amorti. du report variable. Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés
que lorsque leur recouvrement est probable. En particulier, les
impôts différés actifs sont comptabilisés sur les déficits reportables
3.13 INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS du Groupe, en fonction de leur horizon probable de récupération. Les
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés (swap de taux et impôts différés ne sont pas actualisés.
contrats de change à terme) pour couvrir son exposition aux risques La détermination du niveau de reconnaissance des impôts différés
de taux d’intérêt et de change. actifs exige l’exercice du jugement de la Direction. Les sources
Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan en actifs et futures de résultat taxable et les effets des stratégies fiscales
passifs financiers courants ou non courants en fonction de leur d’ensemble du Groupe sont pris en considération pour cet exercice.
maturité et de leur qualification comptable. Ils sont évalués à la Cette évaluation est réalisée à partir d’une revue détaillée des impôts
juste valeur en date de transaction et réévalués à chaque clôture. différés par juridiction fiscale en prenant en compte la performance
opérationnelle passée, présente et à venir, associée aux contrats en
Dans le cas de couvertures de flux de trésorerie, l’instrument de carnet, le budget et les prévisions pluriannuelles, la durée du report
couverture est enregistré au bilan à sa juste valeur. La partie efficace en arrière et la date d’expiration des déficits fiscaux reportables en
du profit ou de la perte latente sur l’instrument financier dérivé avant, à un horizon de cinq ans.
est comptabilisée directement en capitaux propres et la partie
inefficace du profit ou de la perte est comptabilisée immédiatement Les hypothèses d’utilisation des déficits reportables sont basées
en résultat. Les montants enregistrés en capitaux propres sont repris sur des prévisions de résultats futurs validées par les directions
en compte de résultat symétriquement au mode de comptabilisation locales et revues par la Direction fiscale et comptable du Groupe.
des éléments couverts. Si le Groupe ne s’attend plus à ce que la
transaction couverte soit réalisée, le profit ou la perte cumulée latent 3.16.3 Résultats distribuables
qui avait été comptabilisé en capitaux propres (partie efficace) est L’horizon de récupération des bénéfices non distribués par les filiales
comptabilisé immédiatement en résultat. étrangères est contrôlé par le Groupe et le Groupe n’anticipe pas
d’impôt sur la distribution de résultats dans un futur proche.
Dans le cas de couvertures de juste valeur, l’instrument de couverture
est enregistré au bilan à sa juste valeur. Les variations de juste S’agissant des filiales françaises, la distribution de résultats est
valeur de l’instrument de couverture sont enregistrées en compte soumise à une taxation en base à hauteur de 1 % pour les filiales
de résultat symétriquement aux variations de la juste valeur de détenues à plus de 95 % (soit la majorité d’entre elles).
l’élément couvert, attribuables au risque identifié. Aucun impôt différé passif n’est à reconnaitre au titre des résultats
non distribués des filiales françaises et étrangères. 4
3.14 STOCKS
Les stocks, constitués essentiellement de fournitures de chantiers, 3.17 PROVISIONS
sont valorisés au plus faible du coût et de la valeur nette de Le Groupe identifie et analyse à fréquence régulière les réclamations
réalisation selon la méthode du « premier entré – premier sorti ». légales, les défauts et garanties, les contrats à perte et les autres
Les stocks sont dépréciés, le cas échéant, afin de les ramener à leur obligations. Une provision est comptabilisée lorsque, à la clôture
valeur nette probable de réalisation. de l’exercice, il existe une obligation du Groupe à l’égard d’un tiers
résultant d’un évènement passé dont le règlement devrait se traduire
pour l’entreprise par une sortie de ressources représentatives
3.15 TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE d’avantages économiques. Les provisions sont comptabilisées à
Au bilan, la trésorerie comprend les liquidités en comptes courants hauteur de leur meilleure évaluation du coût permettant d’éteindre
bancaires, les parts d’OPCVM de trésorerie et des titres de créances l’obligation à la date de clôture. Ces estimations sont effectuées sur
négociables, qui sont mobilisables ou cessibles à très court terme la base des informations disponibles et d’une analyse des différents
en un montant de trésorerie connu et ne représentant pas de risque règlements possibles.
significatif de changement de valeur. Tous les composants sont Dans le cas des restructurations, une obligation est constituée dès
évalués à leur juste valeur. lors que la restructuration a fait l’objet d’une annonce et d’un plan
Pour la préparation du tableau des flux de trésorerie consolidés, la détaillé ou d’un début d’exécution, avant la date de clôture.
trésorerie et les équivalents de trésorerie des activités en cours de
cession sont ajoutés et les découverts bancaires sont déduits de la 3.17.1 Provisions
trésorerie présentée au bilan. Les provisions font l’objet d’une actualisation financière si l’impact
de cette dernière est significatif.
3.16 IMPÔTS Selon la nature du risque, les estimations des coûts probables sont
réalisées avec les opérationnels en charge des contrats, les juristes
Le Groupe calcule ses impôts sur le résultat conformément aux législations
internes et externes et des experts indépendants dès que nécessaire.
fiscales en vigueur dans les pays où les résultats sont taxables.
Des informations chiffrées sont présentées dans la note 18.2.
3.16.1 Impôts courants
La charge d’impôt courante est calculée sur la base des législations 3.17.2 Passifs éventuels
fiscales adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture des comptes Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles
dans les pays où les filiales et les entreprises associées du Groupe résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée
exercent leurs activités et génèrent des revenus imposables. que par la survenance d’événements futurs incertains qui ne sont
pas sous le contrôle de l’entité ou à des obligations actuelles pour ● la comptabilisation en résultat des impacts afférents aux
lesquelles une sortie de ressources n’est pas probable. En dehors modifications de régimes ;
de ceux résultant d’un regroupement d’entreprises, ils ne sont pas ● la reconnaissance des impacts de ré estimation en autres
comptabilisés mais font l’objet le cas échéant d’une information éléments du résultat global (ou « OCI ») : gains et pertes actuariels
en annexe. sur l’engagement, surperformance (sous-performance) des actifs
du régime, c’est-à-dire l’écart entre le rendement effectif des
3.18 AVANTAGES DU PERSONNEL actifs du régime et leur rémunération calculée sur la base du
taux d’actualisation de la dette actuarielle, et variation de l’effet
Les avantages du personnel comprennent des régimes à cotisations du plafonnement de l’actif. Ces impacts sont présentés dans l’état
définies et des régimes à prestations définies. du résultat global consolidé.
Les régimes à cotisations définies désignent les régimes Ces régimes se caractérisent comme suit :
d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels le Groupe
● en France, il s’agit d’indemnités de fin de carrière qui sont des
verse des cotisations définies à différents organismes sociaux. Les
indemnités conventionnelles dues exclusivement dans le cadre
cotisations sont versées en contrepartie des services rendus par les
d’un départ à la retraite (calculées sur la base d’un pourcentage
salariés au titre de l’exercice. Elles sont comptabilisées en charges
du dernier salaire, en fonction de l’ancienneté et des conventions
lorsqu’elles sont encourues, le Groupe n’ayant aucune obligation
collectives applicables) ; Les droits des salariés français du Groupe
juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires en
au regard des IFC sont définis par des conventions collectives.
cas d’insuffisance d’actifs.
Les IFC correspondent aux coûts d’indemnité de fin de carrière au
Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages bénéfice du personnel actif cadres et ETAM (Employés Techniciens
postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies, Agents de Maîtrise). Les indemnités de retraite des ouvriers sont
ces régimes constituant pour le Groupe une prestation future pour quant à elles couvertes par des assurances (régimes Caisse BTP/
laquelle un engagement est calculé. Le calcul de la provision CNPRO) ;
s’effectue en estimant le montant des avantages que les employés ● en Allemagne, il s’agit de régimes de retraite internes mis en place
auront accumulés en contrepartie des services rendus pendant au sein des sociétés du sous-groupe SPIE DZE ;
l’exercice et les exercices précédents.
● en Suisse, il s’agit de régimes de retraite internes mis en place
Au sein du Groupe, les avantages postérieurs à l’emploi et les autres au sein des sociétés suisses ;
avantages à long terme relèvent essentiellement de régimes à ● pour les filiales britanniques, les régimes sont financés au travers
prestations définies. de fonds de pensions indépendants et de ce fait, ne donnent pas
lieu à reconnaissance d’engagements de retraite.
3.18.1 Avantages postérieurs à l’emploi
La valeur inscrite au bilan au titre des avantages du personnel et
Les avantages postérieurs à l’emploi comprennent principalement des autres avantages à long terme correspond à la différence entre
les indemnités de fin de carrière « IFC » applicables en France, la valeur actualisée des obligations futures et la juste valeur des
et les régimes de retraites internes en vigueurs dans d’autres actifs du régime, destinés à les couvrir. L’obligation correspondant
pays européens. Les autres avantages à long terme sont à l’engagement net ainsi déterminé est constatée au passif du bilan.
principalement relatifs à des médailles du travail.
La charge financière nette des IFC, incluant le coût financier et
Les régimes du Groupe sont composés de régimes à cotisations le rendement attendu des actifs du régime, est comptabilisée en
définies ainsi que des régimes à prestations définies qui prévoient, « Coût de l’endettement financier ». La charge opérationnelle est
en général, en complément de la part financée par l’entreprise, une comptabilisée en charges de personnel et comprend le coût des
cotisation de la part de chaque salarié, définie en pourcentage de services rendus au cours de l’exercice, ainsi que les effets de toute
sa rémunération. modification, réduction ou liquidation de régime.
L’évaluation de ces avantages est réalisée annuellement par des Les hypothèses actuarielles (économiques et démographiques) ont
actuaires indépendants. La méthode d’évaluation actuarielle utilisée été fixées selon les spécificités de chacun des pays concernés.
est la méthode des Unités de Crédit Projetées.
Des informations chiffrées sont présentées dans la note 18.1.
Les hypothèses retenues portent principalement sur le taux
d’actualisation, le taux d’évolution à long terme des salaires et l’âge 3.18.2 Autres avantages à long terme
de départ en retraite. Les informations statistiques sont, pour la
plupart, liées à des hypothèses démographiques telles que les taux Les autres avantages à long terme comprennent principalement
de mortalité, de rotation du personnel et d’incapacité. les gratifications d’ancienneté « médailles du travail ». Le Groupe
constitue une dette au titre des gratifications acquises par les
Le Groupe applique les dispositions de la norme IAS 19 amendée salariés. Cette provision est calculée selon des méthodes, des
« Avantages du personnel » qui introduit plusieurs modifications hypothèses et une fréquence identiques à celles retenues pour les
sur la comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi, dont évaluations des indemnités de fin de carrière.
notamment :
Les écarts actuariels issus de l’évaluation des gratifications
● la reconnaissance au bilan consolidé de l’intégralité des avantages d’ancienneté sont comptabilisés directement en résultat l’année
postérieurs à l’emploi accordés aux salariés du Groupe. L’option du de leur survenance.
corridor et la possibilité d’amortir en résultat le coût des services
passés sur la durée moyenne d’acquisition des droits par les 3.18.3 Accord d’intéressement Groupe
salariés sont supprimées ;
Des accords d’intéressement de sous-groupe au sein des entités
● les produits d’intérêts des actifs de couverture de régimes de françaises du Groupe ont été signés en 2013 et définissent la formule
retraite sont désormais calculés à partir du même taux que le taux de calcul et les modalités de répartition entre les bénéficiaires salariés.
d’actualisation de l’obligation au titre des régimes à prestations Une charge à payer est constatée en charges de personnel pour le
définies ; montant de l’intéressement de l’année payable l’année suivante.
En 2018, aucune activité supplémentaire n’a nécessité l’application de la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et
activités abandonnées » (cf. note 11), par conséquent les comptes de l’exercice 2017 n’ont pas été retraités.
5.2 REFINANCEMENT DE LA DETTE FINANCIÈRE maximum de 104,8 millions d’euros prime d’émission incluse (avant
EN DATE DU 7 JUIN 2018 décote) et a délégué au Président-directeur général les pouvoirs
nécessaires pour réaliser cette opération. Agissant dans le cadre de
En date du 7 juin 2018, dans le cadre du refinancement de sa cette délégation, le Président-directeur général a fixé les modalités
dette, le Groupe a procédé au remboursement de ses lignes de définitives de l’offre dans une décision en date du 25 mai 2018
financement « Facility A » et « Revolving Credit Facility (RCF) », et arrêté en particulier (i) les dates de la période de souscription
toutes deux initialement à échéance 2020. À la même date, le Groupe du 30 mai au 18 juin 2018 (inclus) et (ii) le prix de souscription
a signé un nouveau Contrat de Crédit Senior, pour un montant de d’une action SPIE à 14,33 euros après décote de 20 % appliquée sur
1 200 millions d’euros de nominal ainsi qu’un « Revolving Credit un prix de référence établi à 17,91 euros.
Facility » de 600 millions d’euros, non tirés au 31 décembre 2018
(cf. note 20.3). Dans une décision en date du 20 juillet 2018, le Président-directeur
général a constaté la réalisation définitive de cette augmentation
Ces lignes de crédit portent intérêt équivalent à l’Euribor augmenté de capital par émission d’un nombre total de 1 471 793 actions
d’une marge à date de départ de 1,70 % pour l’emprunt à terme et ordinaires nouvelles, au prix unitaire de 14,33 euros, soit une
de 1,30 % pour la ligne de crédit revolving, à comparer à 2,38 % et augmentation du capital social de SPIE SA de 692 milliers d’euros
2,28 % respectivement pour les lignes remboursées. et une prime d’émission de 19 693 milliers d’euros.
La décote à date de souscription des actions constitue une charge
5.3 PLAN D’ACTIONNARIAT SALARIÉ « SHARE FOR immédiate reconnue en intégralité dans le Compte de Résultat
YOU 2018 » – AUGMENTATION DU CAPITAL consolidé de la société émettrice. A ce titre, une charge de
SOCIAL LE 20 JUILLET 2018 937 milliers d’euros a été constatée en résultat opérationnel au
31 décembre 2018 au titre de la décote de 20 %.
Le conseil d’administration en date du 26 avril 2018, faisant
usage de la délégation qui lui a été consentie par l’Assemblée Déployées dans 16 pays, les souscriptions ont atteint un montant de
générale mixte des actionnaires en date du 16 mai 2017, a décidé 26,4 millions d’euros (avant décote). Plus de 6 000 salariés ont souscrit
du principe d’une augmentation du capital de la société SPIE SA des actions dans le cadre de « SHARE FOR YOU 2018 ». Aujourd’hui,
réservée aux salariés, anciens salariés et mandataires sociaux plus de 34 % des collaborateurs de SPIE sont actionnaires du Groupe.
éligibles de la Société et de ses filiales françaises et étrangères, Avec 4,3 % de son capital détenu par ses salariés, SPIE se classe
détenues directement ou indirectement, adhérentes d’un plan parmi les 20 sociétés du SBF 120 ayant le plus fort taux de détention
d’épargne d’entreprise du groupe SPIE, dans la limite d’un montant du capital par des salariés actionnaires.
Les variations du périmètre de consolidation incluent : ● Le 14 novembre 2017, SPIE Nederland a acquis la société
néerlandaise Alewijnse Retail. Basée à Zaltbommel, Alewijnse
● les sociétés acquises durant la période ;
Retail emploie 20 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires
● les sociétés acquises au cours de périodes précédentes et qui n’ont d’environ 6 millions d’euros en 2016. La société est spécialisée
pas les ressources nécessaires à la production d’informations dans la conception et la mise en place de plans de modifications de
financières conformes aux standards du Groupe dans les temps magasins ainsi que dans la maintenance, et collabore étroitement
impartis. Ces sociétés entrent dans le périmètre de consolidation avec ses clients afin de développer pour eux des solutions
dès que ces informations financières sont disponibles ; sur mesure. SPIE avait déjà fait en octobre 2016 l’acquisition
● les sociétés nouvellement créées ; d’un business unit du groupe Alewijnse (Alewijnse Technisch
● les sociétés sortant du périmètre. Beheer), spécialisé dans la gestion technique d’installations
liées au bâtiment. La contrepartie transférée s’est élevée à
2,7 millions d’euros.
6.1 VARIATION DE PÉRIMÈTRE
● Le 4 décembre 2017, SPIE Nederland a acquis la société
néerlandaise Inmeco. Fondée en 1996, la société Inmeco
6.1.1 Sociétés acquises au cours des exercices est spécialisée dans la mise en service, la prévention, la
précédents et consolidées en 2018 maintenance et la réparation de dispositifs d’instrumentation
● En 2018, SPIE a consolidé la société SAG Energy Systems industriels. La société a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de
Iberica filiale du Groupe SAG acquis le 31 mars 2017. Cette 820 milliers d’euros. Inmeco compte 4 salariés. La contrepartie
société située en Espagne est spécialisée dans l’installation de transférée s’est élevée à 0,4 millions d’euros.
ligne aériennes et sous terraines haute tension, l’équipement
● Le 20 décembre 2017, SPIE ICS France a acquis la société
de postes de transformation, des liaisons provisoires ainsi que
S-Cube. Basée à Vélizy, S-Cube est une société spécialisée dans
des fibres optiques. Elle a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires
la conception, l’intégration et la maintenance d’infrastructures
de 339 milliers d’euros et compte 24 salariés.
digitales, avec une expertise particulière dans les solutions
● Le 23 octobre 2017, le Groupe a acquis deux sociétés restées pour datacenters et l’hyperconvergence. S-Cube compte 42
inactives en 2017 et renommées respectivement « BoDo Shared employés et a généré en 2016 un chiffre d’affaires d’environ
Services » et « SPIE Gastechnischer Service ». Ces sociétés ont 47 millions d’euros. La contrepartie transférée s’est élevée à
fait l’objet au cours du premier semestre de 2018 d’un apport 25,5 millions d’euros.
partiel d’actifs en provenance de la société Bohlen & Doyen GmbH.
Ces sociétés ont été consolidées dès l’ouverture de l’exercice 2018.
Les entrées dans le périmètre de consolidation correspondant à pour les process liquides de l’industrie agro-alimentaire. Avec
4
des acquisitions en 2018, sont les suivantes : un effectif de 44 salariés, la société a réalisé en 2017 un chiffre
d’affaires de 6 millions d’euros. La contrepartie transférée s’est
● le 27 avril 2018, SPIE a finalisé l’acquisition de Systemat en
élevée à 2 millions d’euros.
Belgique. Systemat est un spécialiste de la gestion d’équipements,
de logiciels et d’infrastructures ICT. La société emploie environ ● Le 6 novembre 2018, SPIE DZE a acquis FLM Freileitungsmontagen
150 collaborateurs, avec un chiffre d’affaires annuel de l’ordre GmbH (« FLM »). Fondée en 2007 et basée à Lienz en Autriche,
de 70 millions d’euros. Cette acquisition permet à SPIE de se FLM opère majoritairement en Allemagne et se spécialise dans la
positionner sur le marché des services ICT en Belgique, et de mise à disposition de grimpeurs industriels pour la construction
compléter ainsi la large gamme de services que le Groupe offre de lignes électriques aériennes. Cette acquisition permet à
déjà dans ce pays. La contrepartie transférée s’est élevée à SPIE de renforcer son expertise dans le secteur des réseaux
11,1 millions d’euros ; de distributions électriques en milieu difficile. Les 34 grimpeurs
industriels (sur 44 employés) de FLM sont spécialement entrainés
● le 23 mai 2018, SPIE a acquis Fluigetec en France. Cette
à opérer en milieu alpin et pré-alpin. La société génère chiffre
acquisition permet à SPIE de compléter sa large gamme de
d’affaires de l’ordre de 4 millions d’euros. La contrepartie
services proposés au secteur du nucléaire. Avec un effectif de
transférée s’est élevée à 0,4 millions d’euros.
19 salariés, la société a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de
près de 2 millions d’euros. La contrepartie transférée s’est élevée
6.1.4 Sociétés créées
à 1,9 millions d’euros ;
● Le Groupe a créé le 28 décembre 2017 la société SPIE Meppel B.V.,
● le 11 juillet 2018, SPIE Industrie & Tertiaire filiale de SPIE France,
située au Pays-Bas. La société a été consolidée au cours du
a finalisé l’acquisition de la société Buchet en France. Fondée
premier semestre de 2018.
en 1954, Buchet est une société spécialisée dans l’installation
électrique à destination du secteur tertiaire et du logement. La ● Le Groupe a consolidé à compter du 1er juin 2018 la société SPIE
société, basée à Nice et principalement active dans la région 162. Cette société était sans activité depuis sa création en 2016. En
Provence-Alpes-Côte d’Azur, bénéficie d’un fort ancrage sur un date du 31 mai 2018, cette société a été renommée ATMN Industrie.
marché local dynamique. Elle emploie 47 salariés et a généré Située en France, cette société a fait l’objet au cours du premier
un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros en 2017. La semestre de 2018 d’un apport partiel d’actifs en provenance de
contrepartie transférée s’est élevée à 2,8 millions d’euros. la société ATMN.
● Le Groupe a consolidé en 2018 la société SPIE Oil And Gas
6.1.3 Sociétés provisoirement détenues en tant Services Ghana Limited créée le 16 avril 2018.
qu’actifs financiers
● Le 1er août 2018, SPIE a acquis en France Siétar & VTI, une société
spécialisée dans la tuyauterie et la chaudronnerie industrielle
6.1.5 Sociétés cédées ou liquidées en 2018 ● le 20 décembre 2017, SPIE a signé un accord en vue de la cession
Au cours de l’année 2018, le Groupe a procédé à plusieurs cessions ou de ses activités au Maroc à ENGIE. SPIE Maroc compte plus de
liquidations de sociétés qui ne présentaient pas d’intérêt stratégique 1 000 collaborateurs et a généré en 2017 un chiffre d’affaires de
pour SPIE. Les opérations sont les suivantes : près de 60 millions d’euros. La cession définitive a été conclue
le 2 mars 2018.
● le 9 janvier 2018, la société SAG Finance B.V. située aux Pays-Bas
a été liquidée. Sans activité notable depuis décembre 2017, 6.1.6 Changements de méthode de consolidation
la liquidation n’a pas eu d’impact significatif sur les comptes Au cours de l’année 2018, le Groupe a déconsolidé la société
du Groupe ; SPIE OGS Venezuela sans activité depuis 2017 et entièrement
dépréciée du fait de la forte dévaluation du Bolivar Vénézuélien.
L’information synthétique destinée à l’analyse stratégique et à la prise de décision de la Direction générale du Groupe (notion de principal
décideur opérationnel au sens de la norme IFRS 8) est articulée autour des indicateurs de production et d’EBITA déclinés par secteur
opérationnel.
2018
Production 2 523,1 2 163,6 1 498,0 486,6 - 6 671,3
EBITA 158,2 133,5 53,3 46,1 9,0 400,0
EBITA en % de la production 6,3 % 6,2 % 3,6 % 9,5 % n/a 6,0 %
2017
Production 2 406,9 1 891,4 1 336,4 492,2 - 6 126,9
EBITA 151,7 120,0 54,3 48,9 13,1 388,0
EBITA en % de la production 6,3 % 6,3 % 4,1 % 9,9 % n/a 6,3 %
7.1.1 Rapprochement entre production et produits des activités ordinaires tirés des contrats avec des clients des
états consolidés
(a) Le montant des amortissements des goodwills affectés comprend (41,1) millions d’euros au titre de SAG en 2018 et 2017.
(b) En 2018, les restructurations correspondent essentiellement aux coûts relatifs aux réorganisations en France pour (9.9) millions d’euros
et aux coûts d’intégration du Groupe SAG pour (17.6) millions d’euros.
En 2017, les restructurations correspondaient essentiellement aux coûts relatifs aux réorganisations en France pour (13.3) millions d’euros,
dans l’activité Oil & Gas pour (13.5) millions d’euros, et à l’intégration du Groupe SAG pour (16.2) millions d’euros.
(c) En 2018, les « autres éléments non-récurrents » correspondent essentiellement aux coûts liés aux projets de croissance externe
pour (2,8) millions d’euros, à la charge reconnue sur le plan d’attribution d’actions de performance en application de la norme IFRS 2
pour (2,9) millions d’euros ainsi qu’aux coûts liés à la vente de l’activité « services aux réseaux de distribution » (pour la partie réseau
électrique) au Royaume-Uni pour (14,1) millions d’euros.
En 2017, les « autres éléments non-récurrents » correspondaient essentiellement aux coûts liés aux projets de croissance externe
pour (8,9) millions d’euros, à la charge reconnue sur le plan d’attribution d’actions de performance en application de la norme IFRS 2
pour (5,1) millions d’euros.
31 DÉCEMBRE 2018
Produits des activités ordinaires 2 826 105 1 797 974 2 069 614 6 693 693
2017
Produits des activités ordinaires 2 696 166 1 552 801 1 879 026 6 127 993
Les obligations de prestations non remplies ou partiellement remplies (carnets de commandes) s’élèvent à 4 785 millions d’euros au
31 décembre 2018. Le groupe s’attend à reconnaitre 2 764 millions d’euros durant l’exercice 2019, le reste soit 2 021 millions d’euros sera
reconnu au-delà d’un an.
La ligne « dotations nettes aux amortissements et provisions » inclut les dépréciations nettes des actifs financiers et créances commerciales,
telles que détaillées dans la note 21.6.
(a) Le produit total de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi ce montant inclut les versements et les passifs comptabilisés
(CICE) comptabilisé en compte de résultat, reconnu en déduction sur la période au titre des rémunérations éligibles.
des charges de personnel, s’élève à 27 288 milliers d’euros
(b) Les avantages du personnel incluent la part « exploitation » de
(contre 31 430 milliers d’euros en 2017). L’assiette de calcul de
la dotation à la provision pour indemnité de fin de carrière.
À l’origine
31 déc. 2018 31 déc. 2017 19 Sept. 2016
Les modalités d’acquisition prévoient une condition de présence du ● deux conditions internes (hors marché) :
bénéficiaire d’actions de performance jusqu’au terme de la période • une condition sur le Taux de Croissance Annuel Moyen de
d’acquisition de trois ans. l’EBITA sur la période de référence 2016-2018,
Le calcul de la juste valeur des actions de performance prend • une condition sur le taux de conversion de l’EBITA en cash
ainsi en considération un taux de turnover des bénéficiaires, tel annuel moyen sur la période de référence 2016-2018 ;
que constaté dans chacun des pays de résidence des sociétés ● et une condition externe, liée à un objectif de rendement (Total
employeurs concernées. Shareholder Return ou « TSR ») des actions SPIE au titre de la
S’agissant d’un plan dont l’acquisition définitive des actions peut période de référence 2016-2018 par rapport au TSR médian des
être subordonnée à la réalisation de critères financiers, le nombre sociétés intégrées à l’indice SBF120.
d’actions de performance auquel la juste valeur est appliquée pour La population bénéficiaire, composée initialement de 420 personnes,
le calcul de la charge IFRS 2 est ajusté de l’incidence de la variation est segmentée en deux cercles bénéficiant chacun d’un plan
de l’espérance de réalisation des critères financiers. spécifique :
L’acquisition des actions attribuées est soumise à trois conditions ● les membres du Comité exécutif du groupe SPIE et les Directeurs
de performance : Généraux des filiales françaises ;
● les autres membres du personnel salarié de la Société ou des
sociétés qui lui sont liées.
Des pondérations différentiées sont appliquées aux taux d’allocation interne et externe selon les deux cercles distincts de bénéficiaires,
comme suit :
Membres du Comité exécutif du groupe SPIE et les Directeurs Généraux des filiales françaises 35,0 % 65,0 %
Autres 20,0 % 80,0 %
La juste valeur des actions s’élève, au 31 décembre 2018, à un montant de 9 455 milliers d’euros, amortie sur la période d’acquisition de
trois ans. Ainsi, une charge de 2 135 milliers d’euros a été comptabilisée en 2018.
Les taxes et contributions, dont les sociétés employeurs sont redevables au titre du plan d’actions de performance, ont été provisionnées
pour un montant cumulé de 1 141 milliers d’euros au titre de la période de 2016 à fin 2018, avec un impact de (158) milliers d’euros au
titre de l’exercice 2018.
(a) En 2018, les coûts liés aux regroupements d’entreprises (c) En 2018, « les autres charges opérationnelles » correspondent
concernent principalement les acquisitions de Systemat chez essentiellement aux coûts de restructuration liés aux
SPIE Belgium, S-Cube chez SPIE ICS et SAG chez SPIE DZE. réorganisations conduites en France, en Allemagne suite à
l’acquisition du groupe SAG, ainsi qu’aux coûts liés à la vente
En 2017, les coûts liés aux regroupements d’entreprises
de l’activité « services aux réseaux de distribution » (pour la
concernent principalement les acquisitions du groupe SAG et
partie réseau électrique) au Royaume-Uni.
des sociétés Luck et PMS chez SPIE DZE, de Trios Group et
de Environmental Engineering chez SPIE UK, et des sociétés En 2017, les « autres charges opérationnelles » correspondaient
Alewijnse, Ziut et Aaftink pour l’essentiel chez SPIE Nederland. essentiellement aux coûts de restructuration liés aux
réorganisations conduites en France, chez SPIE OGS et
(b) En 2018, la « VNC sur cession de participations » correspond
celles notamment relatives à l’acquisition du groupe SAG en
principalement à la VNC constatée lors de la liquidation
Allemagne.
de SAG Finances BV chez SPIE DZE pour un montant de
(493) milliers d’euros.
En 2017, la « VNC sur cession de participations » correspondait :
(d) Les « produits sur cession de participations » correspondaient
en 2017 à la cession des titres de AGIS Fire & Security
Oy (située en Finlande) par SPIE DZE pour un montant de
4
(i) de la cession de la société AGIS Fire & Security Oy 200 milliers d’euros.
située en Finlande par SPIE DZE pour un montant de
(e) Les « autres produits opérationnels » correspondent
(312) milliers d’euros ;
essentiellement à des pénalités reçues ainsi qu’à des reprises
(ii) de la dissolution de société Allard détenue par SPIE UK pour de provisions.
un montant de (186) milliers d’euros ;
(iii) de la dissolution de Vehicle Rental Ireland Limited chez SPIE
ENS Limited pour un montant de (675) milliers d’euros.
Le coût de l’endettement financier net et les autres produits et charges financiers sont constitués de :
(a) La variation entre 2017 et 2018 (9,2 millions d’euros) résulte (b) Le poste de pertes de change inclut en 2018 l’impact de
essentiellement de la reconnaissance en compte de résultat de l’évolution de la parité :
la part non amortie des coûts d’emprunts liés aux anciennes
dettes suite au refinancement de l’emprunt Groupe (Facility A,
• entre la Kwanza angolaise et l’euro pour un montant d’environ
25 millions d’euros partiellement compensés par un gain de
voir note 20.3).
change de près de 15 millions sur cette devise ;
• entre la livre sterling et l’euro pour un montant net d’environ
2 millions d’euros, sans incidence significative en trésorerie.
NOTE 10 IMPÔTS
Les impôts différés du Groupe au 31 décembre 2017 ont de 2020 et l’actualisation de l’impôt différé sur ces actifs et passifs
été réévalués principalement suite à l’adoption de la loi de pour les montants suivants :
finances 2018 en France, qui prévoyait un abaissement progressif
● + 20,5 millions d’euros au titre de la marque SPIE ;
du taux de l’impôt sur les sociétés de 28 % à 25 % (hors contribution
additionnelle) entre 2020 et 2022. En 2017, l’impact concernait ● (2,3) millions d’euros au titre des Indemnités de Fin de Carrière.
principalement les impôts différés sur les échéances à compter En 2018, les bases d’impôts différés en France ont été intégralement
réévaluées de 34,43 % à 32,02 % contribution additionnelle comprise
Instruments financiers
Avantages du personnel 127 214
13 13
127 214
4
Provisions pour risques et charges fiscalement non déductibles 45 011 45 011
Déficits reportables 47 147 47 147
Réévaluation de l’actif long terme 21 306 (304 338) (283 033)
Impôts différés passifs sur les contrats de location financière (416) (416)
Autres différences temporelles 58 968 (44 049) 14 918
IMPÔT DIFFÉRÉ NET 299 645 (348 790) (49 145)
Le détail des actifs et passifs d’impôts différés détaillés par nature pour 2017 est le suivant :
La répartition des variations d’impôts différés de la période suivant leur impact sur le compte de résultat ou sur le bilan est la suivante :
Variations 2018
Autres /
Capitaux Écarts de variations de
En milliers d’euros 31 déc. 2018 Résultat Propres & OCI conversion Reclassement périmètres (1) 31 déc. 2017
Instruments financiers 13 23 130 - - (140)
Avantages du personnel 127 214 (2 871) 86 247 37 206 129 508
Provisions pour risques et
charges fiscalement non
déductibles 45 011 2 398 7 3 534 7 760 31 312
(2)
Déficits reportables 47 147 5 252 (26) (1) - 41 922
Réévaluation des actifs long-
terme (283 033) 14 939 552 - (3 167) (295 358)
Impôts différés passifs sur les
contrats de location financière (416) 75 (1) - - (490)
Autres différences temporelles (3) 14 918 6 970 (51) 816 (5 706) 12 889
IMPÔT DIFFÉRÉ NET (49 145) 26 785 216 729 4 387 (907) (80 356)
(1) Les « autres / variations de périmètres » correspondent essentiellement aux impôts différés liés aux entrées de périmètre du Groupe sur l’année 2018, ainsi qu’aux
travaux d’allocation des PPA en cours de réalisation.
(2) Les déficits reportables impactant le résultat proviennent essentiellement :
(i) des reports déficitaires utilisés au niveau du groupe SPIE (en particulier sur la holding SPIE SA, porteuse de l’intégration fiscale cf. note 10.4) ;
(ii) de l’impact de l’augmentation des stocks de déficits activés en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse.
(3) Les total des « autres différences temporelles » comprennent notamment les retraitements sur écarts de conversion, sur coûts d’emprunts et les impôts différés sur
coût d’acquisition de titres pour près de 12 522 milliers d’euros.
10.4 REPORTS DÉFICITAIRES Les impôts différés actifs correspondants aux déficits reportables
en Allemagne ont été comptabilisés dans leur intégralité pour
Les déficits reportables récupérables au sein du groupe d’intégration un montant de 21 464 milliers d’euros, sur la base des déficits
fiscale en France s’élèvent en base à 64 102 milliers d’euros. reportables récupérables à un horizon de 5 ans.
Ils ont fait l’objet d’une reconnaissance d’impôts différés actifs
comptabilisés pour un montant de 16 050 milliers d’euros. L’horizon Les déficits reportables relatifs au groupe Ziut aux Pays-Bas s’élèvent
de consommation de ces déficits reportables, par imputation sur en base au 31 décembre 2018 à 11 652 milliers d’euros. Ils ont fait
les bénéfices prévisibles du Groupe d’intégration fiscale porté par l’objet d’une reconnaissance d’impôts différés actifs comptabilisés
SPIE SA, a été estimé à 1 an. dans leur intégralité pour un montant de 2 913 milliers d’euros.
Les déficits fiscaux non reconnus en France s’élèvent au Les déficits reportables relatifs à SPIE ICS en Suisse s’élèvent
31 décembre 2018 à 105 989 milliers d’euros. Ils concernent des en base au 31 décembre 2018 à 11 691 milliers de francs
déficits pré-intégration au sein des filiales françaises du groupe. suisses (soit 10 358 milliers d’euros). Ils ont fait l’objet d’une
reconnaissance d’impôts différés actifs comptabilisés dans leur
Les déficits reportables au Royaume-Uni dont l’horizon de intégralité pour un montant de 2 455 milliers de francs suisses
consommation par imputation sur les bénéfices prévisibles (soit 2 175 milliers d’euros).
a été estimé à moins de 5 ans s’élèvent à 20 468 milliers de
livres (soit 22 780 milliers d’euros). Les impôts différés actifs
comptabilisés s’élèvent donc à 3 889 milliers de livres sterling (soit
4 328 milliers d’euros).
(a) Les différences permanentes et autres différences sont (d) Les provisions fiscales correspondent :
principalement constituées des incidences des reprises
de provisions non fiscalisées pour 10 796 milliers d’euros
• d’une part aux contrôles fiscaux en cours pour lesquels les
notifications ont été reçues et qui font l’objet de discussion
et de la décote de 20 % liée à l’ORS 2018 (cf. note 5.3) pour
1 894 milliers d’euros.
(b) En France, la « Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises
avec les administrations fiscales. La partie de ces provisions
correspondant à un complément éventuel d’impôt sur les
sociétés est comptabilisée en tant que composante de la
4
(CVAE) » est assise sur la valeur ajoutée résultant des comptes charge d’impôt. Les reprises de provisions fiscales de l’exercice
individuels. Le Groupe a opté pour l’affectation de la CVAE en concernent des contrôles fiscaux suivis de dégrèvements
impôt sur le résultat afin d’assurer une cohérence avec le reçus, chez SAG France pour 15 506 milliers d’euros et chez
traitement comptable de taxes similaires dans d’autres pays SPIE SAG Group pour 2 142 milliers d’euros ;
étrangers. En conséquence, cette taxe est présentée comme une • d’autre part aux reprises de dettes d’impôt exigible, non
composante de la charge d’impôt. La CVAE étant déductible de consommées en 2018 pour 6 202 milliers d’euros.
l’impôt, son montant a été retraité net de son effet impôt pour
(e) En 2018, si l’on ne tenait pas compte de l’impact de la loi
les besoins de la réconciliation.
rectificative de 2018 (cf. note 10.2), des reprises de provisions
(c) L’incidence des déficits reportables comprend les déficits fiscales et des impôts différés sur déficits antérieurs activés,
réalisés en 2018 non-activés pour (11 578) milliers d’euros, la le taux effectif d’impôt du Groupe serait de 19,50 % hors CVAE
consommation et l’activation de déficits en 2018 antérieurement et 30,20 % incluant la CVAE.
non-activés pour 21 099 milliers essentiellement liés aux
En 2017, si l’on ne tenait pas compte de l’impact de la loi
entrées de périmètre en Allemagne.
rectificative de 2018, le taux effectif d’impôt du Groupe serait
de 37,64 % hors CVAE et 47,62 % incluant la CVAE.
Les actifs en cours de cession et activités abandonnées par le Groupe nécessitant l’application de la norme IFRS 5 sont les suivants :
2018 2017
Contribution Contribution
aux produits aux produits
des activités Contribution des activités Contribution
En milliers d’euros Notes ordinaires au résultat ordinaires au résultat
SPIE Industrie et Tertiaire – activités de SPIE
au Maroc (a) 2 141 (4 629) 61 073 21 689
SPIE Nucléaire – activité soft FM - - 178 (2 151)
SPIE Industrie et Tertiaire – activité MSI (b) 4 223 (2 094) 7 892 (2 597)
SPIE UK – activité de services aux réseaux
souterrains (c) 26 959 (18 109) 53 793 (30 121)
SPIE UK – activité soft FM (d) 37 283 (328) 32 660 (7 720)
SPIE SAG - activité Gas & Offshore Services (e) 126 765 (40 615) 164 386 23 873
SPIE Switzerland – SPIE IFS AG - - 1 198 (194)
SPIE Sud-Ouest- SonoTechnic - - 469 (69)
SPIE Infoservices - activité logistique - - - 104
SPIE Industrie et Tertiaire - activité immobilière (f) 1 870 (3 837) 7 288 (7 170)
SPIE DZE – activité Services Solutions en Grèce - (12) - (5)
SPIE OGS – activité Algérie (g) 2 442 (922) 2 472 381
SPIE Holdings - S.G.T.E. Ingénierie - (36) - (52)
TOTAL 201 683 (70 583) 331 409 (4 033)
(a) Les activités de SPIE au Maroc. Le 20 décembre 2017, SPIE (f) La branche d’activité « Projets Logement en Entreprises
a signé un accord en vue de leur cession à ENGIE. La cession Générales » de la société française SPIE Industrie et Tertiaire.
définitive a été conclue le 2 mars 2018. Le processus de désengagement a pris effet au 2ème semestre
2016 et est toujours en cours au 31 décembre 2018 ;
(b) L’activité de fabrication et montage d’équipements spéciaux pour
l’aéronautique (MSI) de SPIE Industrie et Tertiaire. Le processus (g) L’activité Algérie de SPIE OGS a fait l’objet d’une cession en date
de cession a été initié au cours du deuxième semestre de 2017. du 8 janvier 2019 (cf. note 26 « Evènements post-clôture »).
La cession définitive a été signée le 28 septembre 2018.
De ce fait, au 31 décembre 2018, les comptes de ces activités sont
(c) Les activités de services aux réseaux souterrains au Royaume- reclassés sur une ligne distincte du compte de résultat, représentant
Uni (réseaux de gaz et d’eau). Un processus de désengagement le résultat net contributif de ces activités.
avait été initié au troisième trimestre de 2017. La cession
Les actifs et passifs de ces activités ont été reclassés respectivement
définitive a été signée le 26 juin 2018.
sur les lignes « Actifs non courants et groupes d’actifs destinés à
(d) Les activités de gestion globale d’installations au Royaume- être cédés » et « Passifs liés à un groupe d’actifs destinés à être
Uni (activité soft FM), incluant des prestations de maintenance cédés » du bilan consolidé au 31 décembre 2018. Les actifs et
technique combinées à un ou plusieurs services non-techniques passifs de ces activités ont été évalués au montant le plus faible
(nettoyage, etc.). Un processus de cession de ces activités a entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des
été initié au 2ème trimestre 2017 et est toujours en cours au éventuels coûts de leur vente.
31 décembre 2018.
(e) L’activité Gas & Off-shore de SAG, pour laquelle un processus
de cession a été initié au 2ème trimestre 2017. Le processus
est toujours en cours au 31 décembre 2018 (cf. note 26
« Evènements post-clôture »).
ACTIVITÉS POURSUIVIES
Résultat net des activités poursuivies attribuable aux actionnaires de la Société
(exclus minoritaires) 162 024 114 435
(-) Résultat net attribuable à des actions de préférence
Résultat des activités poursuivies attribuable aux actionnaires de la Société, utilisé
pour le calcul du résultat par action 162 024 114 435
Résultat net des activités abandonnées ou en cours de cession attribuable aux actionnaires
de la Société (70 583) (4 033)
Total activités
Résultat net des activités poursuivies attribuable aux actionnaires de la Société (exclus
minoritaires) 91 442 110 402
(-) Résultat net attribuable à des actions de préférence
RÉSULTAT ATTRIBUABLE AUX ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ, UTILISÉ POUR LE CALCUL
DU RÉSULTAT PAR ACTION 91 442 110 402
Nombre moyen d’actions utilisé pour le calcul du résultat par action 154 812 053 154 076 156
Effet des instruments dilutifs 972 708 1 021 684
Nombre moyen dilué d’actions utilisé pour le calcul du résultat par action 155 784 760 155 174 311
En application de la norme IAS 33 « Résultat par action », le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’année 2018
4
et pendant toutes les périodes présentées a été ajusté des événements qui ont modifié le nombre d’actions en circulation sans toutefois
générer de modification correspondante en termes de ressources pour l’entité.
Au cours de l’année 2016, SPIE avait émis un plan d’action de performance ayant pour effet de diluer le nombre moyen d’actions (cf. note 8.2).
ACTIVITÉS POURSUIVIES
Résultat de base par action 1,05 0,74
Résultat dilué par action 1,04 0,74
Activités abandonnées ou en cours de cession
Résultat de base par action (0,46) (0,03)
Résultat dilué par action (0,45) (0,03)
TOTAL ACTIVITÉS
Résultat de base par action 0,59 0,72
Résultat dilué par action 0,59 0,71
En 2017, l’abaissement du taux d’impôts à compter de l’année 2020, tel que prévu par la loi de Finances 2018 en France (cf. note 10.2) avait
généré un produit de 17,1 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe (soit 0,23 euro par action).
NOTE 13 DIVIDENDES
Le dividende de l’exercice 2017, qui s’élevait 86 282 milliers d’euros Sur la base des résultats de l’exercice 2018, le conseil
et correspondant à 56 centimes d’euros par action, a fait l’objet d’administration proposera à l’Assemblée générale des actionnaires
d’un paiement d’acompte en septembre 2017 à hauteur de de verser en 2019 un dividende fixé à 58 centimes d’euro par action.
24 652 milliers d’euros. Le Groupe a procédé au versement du solde Compte tenu de l’acompte de 17 centimes d’euro par action payé
en mai 2018 pour un montant de 61 630 milliers d’euros. en septembre 2018, cette décision conduirait à verser un solde de
41 centimes d’euro par action en numéraire en mai 2019.
En outre, un acompte sur le dividende de l’exercice 2018 à hauteur
de 26 443 milliers d’euros a été versé en septembre 2018.
NOTE 14 GOODWILLS
Pour la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018, les notes sont présentées pour les actifs et les passifs des activités poursuivies.
Dans le cadre de l’explication des flux de la période, l’effet du reclassement des actifs et passifs des activités en cours de cession est présenté
sur une ligne distincte « activités en cours de cession ».
Acquisitions Change-ment
& ajustement de méthode de Variations de Écarts de
En milliers d’euros 31 déc. 2018 de GW Cessions consolidation périmètres conversion 31 déc. 2017
Les mouvements liés aux « acquisitions & ajustements de goodwill » • 1 546 milliers d’euros pour la société Alewijnse Retail BV
intervenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018 sont relatifs acquise en novembre 2017,
à l’allocation temporaire du goodwill et aux travaux d’allocation • 329 milliers d’euros pour la société Inmeco acquise en
provisoires liés aux différentes acquisitions de l’exercice : décembre 2017,
● En France : • (601) milliers d’euros pour le paiement d’un earn-out lié à
• 1 506 milliers d’euros pour la société Buchet acquise par SPIE l’acquisition de Aaftink en décembre 2016.
Industrie & Tertiaire en juillet 2018, ● En Belgique :
• 129 milliers d’euros pour la société JM Électricité acquise en • 25 423 milliers d’euros pour le groupe Systemat acquis en
juillet 2017 et dont le process d’allocation du goodwill était février 2018.
encore en cours en 2018, Les montants renseignés en « variations de périmètre » sont relatifs
• 950 milliers d’euros pour la société Fluigetec acquise par SPIE aux transferts d’actifs des cinq sociétés françaises régionales
Nucléaire en janvier 2018, multitechniques vers la société SPIE Industrie & Tertiaire, lors du
• 17 844 milliers d’euros pour la société S-Cube acquise par SPIE projet Galileo (cf. note 5.1).
ICS en décembre 2017. Les mouvements liés aux écarts de conversion sont relatifs :
● En Allemagne :
● à 1 647 milliers d’euros pour l’ensemble des sociétés suisses
• 26 023 milliers d’euros pour le groupe SAG acquis par SPIE DZE actuellement détenues par l’UGT SPIE ICS AG ;
en mars 2017, au titre de la finalisation des travaux d’allocation
● à (85) milliers d’euros pour les sociétés polonaises et hongroises
du goodwill,
détenues par SPIE DZE ;
• (1 057) milliers d’euros pour le Groupe Luck, au titre de la ● et à (761) milliers d’euros d’écarts de conversion sur l’ensemble
finalisation des travaux d’allocation du goodwill.
des entités de l’UGT SPIE UK.
● Aux Pays-Bas :
• 13 839 milliers d’euros pour le groupe Ziut acquis en
septembre 2017,
À titre comparatif, voici la répartition des goodwills du Groupe par UGT pour l’année 2017 :
Acquisitions Changement
& ajustement de méthode de Variations de Écarts de
En milliers d’euros 31 déc. 2017 de GW Cessions consolidation périmètres conversion 31 déc. 2016
VALEURS BRUTES
Au 31 décembre 2016 7 445 755 013 172 582 96 847 1 031 888
Effet des regroupements d’entreprises 81 136 490 220 861 3 766 361 198
Autres acquisitions 231 - - 15 678 15 909
Cessions (36) - - (253) (289)
Écarts de conversion (10) (796) (1 327) (529) (2 663)
Autres mouvements 544 - - (490) 54
Actifs en cours de cession - - (10 358) (434) (10 792)
Au 31 décembre 2017 8 255 890 707 381 758 114 586 1 395 306
Effet des regroupements d’entreprises 20 2 064 9 125 (588) 10 621
Autres acquisitions 401 - - 11 105 11 507
Cessions (211) - - (977) (1 188)
Écarts de conversion 5 4 157 (72) 94
Autres mouvements 717 - - (779) (62)
Actifs en cours de cession - - - (3) (3)
AU 31 DÉCEMBRE 2018 9 186 892 775 391 041 123 272 1 416 275
Période du 1er janvier au 31 décembre 2018 En 2018, la ligne « effet des regroupements d’entreprises » relative
Les marques comprennent principalement la valeur de la marque aux marques, carnets de commandes et relations clients correspond
SPIE de 731 millions d’euros, d’une durée de vie indéfinie, qui fait aux travaux d’allocation du goodwill des acquisitions de l’année, et en
l’objet d’un test de valeur au minimum une fois par an et à chaque particulier à l’acquisition de Systemat pour les montants suivants :
fois qu’apparaît un indice de perte de valeur. ● 1 399 milliers d’euros en marque ;
La marque SPIE est allouée à chaque Unité Génératrice de Trésorerie ● 4 657 milliers en relations clientèle ;
et valorisée sur la base d’un taux de redevance implicite exprimé en et à l’acquisition de S-Cube pour les montants suivants :
pourcentage du chiffre d’affaires contributif de chaque UGT au Groupe.
• 3 009 milliers d’euros en relations clientèle,
La ligne « effet des regroupements d’entreprises » relative aux • 665 milliers d’euros en marque,
marques, aux carnets de commandes et aux relations clients en 2017
correspondait aux travaux d’allocation du goodwill des acquisitions • 131 milliers d’euros en carnet de commandes.
de 2017, et en particulier à l’acquisition du groupe SAG pour les Les « autres acquisitions » de 11 507 milliers d’euros correspondent :
montants suivants : ● d’une part à d’autres immobilisations incorporelles en cours de
● 134 565 milliers d’euros en marque ; développement (majoritairement des logiciels) ;
● 21 386 milliers d’euros en carnets de commandes ; et ● d’autre part aux autres immobilisations incorporelles mises
en service, majoritairement l’implémentation d’un ERP sur le
● 171 488 milliers d’euros en relations clientèle.
périmètre allemand.
AMORTISSEMENTS
Au 31 décembre 2016 (5 514) (71 727) (108 621) (68 660) (254 521)
Amortissement de la période (744) (16 341) (43 506) (10 281) (70 873)
Reprise de provisions - - - - -
Cessions
Écarts de conversion
4
7
-
796 696
- 90
282
94
1 780
4
Autres mouvements (46) - - 93 47
Actifs en cours de cession - - 3 485 272 3 757
Au 31 décembre 2017 (6 294) (87 272) (147 946) (78 204) (319 716)
Amortissement de la période (899) (16 690) (43 534) (8 023) (69 145)
Reprise de provisions - - - 306 306
Cessions 202 - - 392 594
Écarts de conversion (4) (4) (120) 1 (126)
Autres mouvements (151) - - 258 107
Actifs en cours de cession - - - 14 14
AU 31 DÉCEMBRE 2018 (7 146) (103 966) (191 600) (85 257) (387 969)
VALEUR NETTE
Au 31 décembre 2016 1 931 683 286 63 961 28 188 777 365
Au 31 décembre 2017 1 961 803 435 233 813 36 382 1 075 590
AU 31 DÉCEMBRE 2018 2 041 788 809 199 441 38 017 1 028 308
15.2.1 Période du 1er janvier au 31 décembre 2018 (b) L’amortissement de la valeur clientèle et des carnets de
Les amortissements et dépréciations des immobilisations commandes de l’ensemble des acquisitions du groupe,
incorporelles de la période comprennent : et en particulier du groupe SAG pour respectivement
19 054 milliers d’euros et 7 129 milliers d’euros.
(a) L’amortissement des marques SAG pour 14 952 milliers d’euros
(amortissement sur 9 ans), GfT pour 642 milliers d’euros 15.2.2 Contrats de location financière
(amortissement sur 3 ans), Hartmann pour 506 milliers d’euros
Les immobilisations incorporelles incluent les logiciels financés
(amortissement sur 3 ans), Systemat pour 350 milliers d’euros
par le Groupe grâce à des contrats de location financement pour
(amortissement sur 5 ans), et S-Cube pour 240 milliers d’euros
15 204 milliers d’euros.
(amortissement sur 4 ans).
VALEURS BRUTES
Au 31 décembre 2016 4 435 46 467 129 868 143 288 324 059
Effet des regroupements d’entreprises 21 703 17 446 28 167 76 136 143 451
Autres acquisitions 16 2 113 13 920 23 689 39 738
Cessions (354) (3 700) (4 218) (7 005) (15 277)
Écarts de conversion 46 (194) (249) (812) (1 209)
Autres mouvements 35 (2 154) 160 1 764 (196)
Actifs en cours de cession (1 934) (4 984) (7 886) (49 710) (64 513)
Au 31 décembre 2017 23 947 54 994 159 762 187 349 426 053
Effet des regroupements d’entreprises - - (92) 429 337
Autres acquisitions 97 2 471 14 533 23 857 40 957
Cessions (88) (2 741) (3 828) (11 531) (18 189)
Écarts de conversion (25) (141) 65 74 (28)
Autres mouvements (70) 398 2 808 (3 796) (661)
Actifs en cours de cession - (12) (34) 39 (7)
AU 31 DÉCEMBRE 2018 23 862 54 968 173 213 196 419 448 464
Les autres immobilisations corporelles correspondent principalement aux matériels de bureau et informatique et aux matériels de transport.
AMORTISSEMENTS
Au 31 décembre 2016 (1) (24 861) (92 602) (106 672) (224 136)
Amortissement de la période (174) (4 712) (14 744) (22 054) (41 684)
Reprise de provisions 45 222 64 - 331
Cessions - 1 632 3 348 5 498 10 478
Écarts de conversion - 105 267 637 1 010
Autres mouvements - 1 735 39 (1 714) 60
Actifs en cours de cession - 1 652 3 806 2 875 8 334
Au 31 décembre 2017 (130) (24 226) (99 822) (121 430) (245 607)
Amortissement de la période (248) (4 597) (16 411) (23 658) (44 914)
Reprise de provisions 9 155 37 - 201
Cessions - 2 307 3 265 9 459 15 031
Écarts de conversion - 32 (91) (80) (138)
Autres mouvements 1 12 76 405 493
Actifs en cours de cession - 11 298 247 557
AU 31 DÉCEMBRE 2018 (368) (26 306) (112 647) (135 056) (274 377)
VALEUR NETTE
Au 31 décembre 2016 4 434 21 607 37 266 36 616 99 923
Au 31 décembre 2017 23 817 30 768 59 940 65 919 180 446
AU 31 DÉCEMBRE 2018 23 494 28 662 60 566 61 364 174 087 4
16.2.1 Contrats de location financière
Les immobilisations corporelles incluent les biens financés par le Groupe grâce à des contrats de location financement. Ces biens ont les
valeurs nettes suivantes :
Terrains - -
Constructions 60 185
Installations techniques, matériels & outillages 5 477 6 163
Autres 1 573 2 649
MONTANT NET DES ACTIFS FINANCÉS PAR DES CONTRATS DE LOCATION FINANCIÈRE 7 110 8 997
Détention
NOTE 18 PROVISIONS
Les engagements concernent les filiales allemandes (76,4 %), françaises (19,0 %), suisses (4,6 %), néerlandaises et belges au titre de leurs
régimes de retraite.
Dont
En milliers d’euros 2018 2017 Dont France Allemagne Dont Suisse Dont Autres
Dont
En milliers d’euros 2018 2017 Dont France Allemagne Dont Suisse Dont Autres
Dont
En milliers d’euros 2018 2017 Dont France Allemagne Dont Suisse Dont Autres
Engagements bruts comptabilisés au passif 840 088 846 350 140 354 592 470 106 626 638
Actifs des régimes 151 137 152 422 10 089 65 928 75 120
ENGAGEMENTS NETS COMPTABILISÉS
AU PASSIF 688 951 693 928 130 265 526 542 31 506 638
Taux d’actualisation
En milliers d’euros 1,00 % 1,25 % 1,50 % 1,75 % 2,00 %
Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de l’engagement au taux d’actualisation à +/- 0,25 % et +/- 0,50 % des entités allemandes :
Taux d’actualisation
En milliers d’euros 1,82 % 2,07 % 2,32 % 2,57 % 2,82 %
Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de l’engagement au taux d’actualisation à +/- 0,25 % et +/- 0,50 % des entités suisses :
Taux d’actualisation
En milliers d’euros 0,45 % 0,70 % 0,95 % 1,20 % 1,45 %
Il n’existe pas d’actifs des régimes pour les autres avantages à long terme accordés au personnel.
Actifs en Var. de
Dotations de Reprises de Écarts de cours de périmètre /
En milliers d’euros 31 déc. 2018 l’exercice l’exercice conversion cession divers (a) 31 déc. 2017
(a) Les 48 347 milliers d’euros de variations de périmètres sur les (b) Les « provisions pour impôts et risques fiscaux » incluent un
provisions pour risques et charges incluent : montant de 15 506 milliers d’euros comptabilisés en 2017 sur
le groupe SAG et repris en 2018 en « impôt sur les résultats »
• des « pertes à terminaison » pour un montant de suite à un dégrèvement reçu.
12 571 milliers d’euros provenant du groupe Ziut ainsi que
7 077 milliers d’euros provenant du groupe SAG et liées aux Les postes de provisions sont constitués d’un nombre élevé de
travaux de finalisation du PPA, lignes de valorisations de faible montant chacune. Les reprises
• des « litiges » pour un montant de 4 950 milliers d’euros de provisions correspondantes sont considérées utilisées.
provenant du groupe SAG. Toutefois, les provisions identifiables de par leur montant
significatif font l’objet d’un suivi en matière de montants
encourus et imputés sur la provision.
Les reprises de provisions non utilisées s’élèvent à
20 417 milliers d’euros sur l’année 2018 dont 4 911 milliers d’euros
en « Résultat opérationnel » et 15 506 milliers d’euros en « Impôt
sur les résultats ».
À titre comparatif, les variations des provisions comptabilisées au bilan du 31 décembre 2017 sont les suivantes :
Actifs en Var. de
Dotations de Reprises de Écarts de cours de périmètre /
En milliers d’euros 31 déc. 2017 l’exercice l’exercice conversion cession divers 31 déc. 2016
La répartition en courant / non-courant par catégorie de provisions pour l’année 2017 est la suivante :
19.1 VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT : RÉCONCILIATION ENTRE LE BILAN ET LE TABLEAU DE FLUX
DE TRÉSORERIE
La réconciliation entre les postes de besoin en fonds de roulement du bilan (qui n’inclut pas les activités en cours de cession) et la variation de besoin
en fonds de roulement présentée au niveau du tableau de flux de trésorerie (qui inclut les activités en cours de cession) est détaillée ci-dessous :
31 déc. 2018
En milliers d’euros Brut Dépréc. Net 31 déc. 2017
Créances clients (a) 1 108 376 (40 402) 1 067 974 980 774
Effets à recevoir 2 179 2 179 2 812
Actifs sur contrats (b) 807 722 807 722 866 784
Créances clients et actifs sur contrats 1 918 277 (40 402) 1 877 875 1 850 370
(a) Au 31 décembre, l’ancienneté des créances clients nettes se décompose comme suit :
(b) Les actifs sur contrats sont constitués des factures à émettre qui résultent principalement de la comptabilisation des contrats selon la
méthode dite à l’avancement des coûts.
Dont échu par échéance
En milliers d’euros 31 Déc. Dont non échu < 6 mois 6 à 12 mois > 12 mois
2018 1 067 974 821 845 219 143 17 599 9 389
2017 980 774 761 330 196 819 16 140 6 485
Les créances clients échues et non dépréciées sont principalement constituées de créances vis-à-vis des administrations publiques.
Le tableau suivant présente les informations relatives aux créances clients, actifs de contrats et passifs de contrats relatifs aux contrats
avec les clients :
19.4 FOURNISSEURS
Les dettes fournisseurs se décomposent comme suit :
Les titres non consolidés au 31 décembre 2018 incluent les titres ● Inmeco acquise le 4 décembre 2017 pour un montant de
des sociétés Siétar & VTI acquises le 1er août 2018 par SPIE Industrie 384 milliers d’euros ;
& Tertiaire pour un montant de 2 039 milliers d’euros, ainsi que les ● et un fonds de commerce pour un montant de 700 milliers d’euros
titres de FLM GmbH acquise le 6 novembre 2018 pour un montant logé dans la société Meppel BV.
de 400 milliers d’euros par SPIE DZE (cf. note 6.1.3).
Les autres titres non consolidés du Groupe n’ont pas eu de variation
Ces sociétés seront consolidées en 2019. significative au cours de l’année 2018.
Les titres non consolidés au 31 décembre 2017 incluaient les titres La variation des « dépréciations des titres » est relative à la
de la société S-Cube acquise le 20 décembre 2017 par SPIE ICS dépréciation par SPIE OGS des titres de sa filiale SPIE OGS Venezuela
France pour un montant de 19 500 milliers d’euros, ainsi que les d’un montant de (195) milliers d’euros (cf. note 6.2).
titres acquis par SPIE Nederland des sociétés suivantes :
● Alewijnse Retail acquise le 14 novembre 2017 pour un montant
de 2 650 milliers d’euros ;
L’endettement financier se décompose comme suit : le 7 juin 2018 en qualité d’emprunteur une convention de crédit
d’un montant de 1 800 millions d’euros au travers de deux
(a) Le 22 mars 2017, le groupe SPIE a procédé à l’émission d’un
nouvelles lignes de financement :
emprunt obligataire de 600 millions d’euros à 7 ans assortie
d’un coupon de 3,125 %. L’obligation est cotée sur le marché • un emprunt à terme de 1 200 millions d’euros, à échéance
réglementé d’Euronext Paris. Cette émission a permis de du 7 juin 2023 (« Facility A ») ;
financer l’acquisition du groupe SAG. • une ligne « Revolving Credit Facility (RCF) » d’une maturité de
(b) Dans le cadre du refinancement de l’endettement de la société, 5 ans, destinée à financer l’activité courante du Groupe ainsi
au titre de la convention de crédit senior conclue par la société que la croissance externe, pour un montant de 600 millions
lors de son introduction en Bourse en 2015, SPIE SA a conclu d’euros, et non tirée au 31 décembre 2018.
Euribor 1 mois
Facility A in fine Variable – + 1,70 % 1 200 000
Euribor 1 mois
Revolving Credit Facility in fine Variable – + 1,30 % -
EMPRUNTS AUPRÈS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 1 200 000
Ces deux prêts, (« Facility A ») et « Revolving Credit Facility (RCF) », (c) Les « autres » emprunts comprennent les emprunts des
contractés en vertu du « Nouveau contrat de crédit Senior » daté du sociétés acquises au cours de l’exercice, dont 3 498 milliers
7 juin 2018, portent intérêts à un taux variable indexé sur l’Euribor d’euros pour S-Cube, et 6 502 milliers d’euros pour les sociétés
dans le cas d’avances libellées en euros, sur le LIBOR dans le cas du groupe Systemat.
d’avances libellées dans une devise autre que l’euro, et sur tout taux
(d) Les passifs financiers sont présentés pour leur solde
de référence approprié dans le cas d’avances libellées en couronnes
contractuel. Les coûts de transactions directement attribuables
norvégiennes, suédoises ou danoises ou en francs suisses, majoré
à l’émission des instruments financiers sont déduits, pour leur
dans chaque cas de la marge applicable. Les marges applicables
montant global, du montant nominal des dettes concernées. Le
sont les suivantes :
solde au 31 décembre 2018 s’élève à 18,3 millions d’euros et
● pour la convention de prêt à terme de premier rang : entre 2,25 % concerne les deux lignes de crédit (cf. points (a) et (b)).
et 1,25 % par an, selon le niveau du ratio de levier (Dette Nette/
(e) Le programme de titrisation de créances de 300 millions
EBITDA) du Groupe au cours du dernier semestre clos ;
d’euros mis en place en 2007 à échéance du 30 août 2018, a
● pour la ligne de crédit revolving : entre 1,95 % et 0,85 % par an été renouvelé aux conditions suivantes :
selon le niveau du ratio de levier (Dette Nette/EBITDA) du Groupe
au cours du dernier semestre clos. • durée du programme de 5 années moins un mois à compter
du 11 juin 2015 (sauf survenance d’un cas de résiliation
Au 31 décembre 2018, une commission trimestrielle d’engagement anticipée ou d’une résiliation amiable),
au taux de 0,455 % s’applique sur la part non utilisée de la ligne RCF.
Une commission trimestrielle d’utilisation s’applique également sur • montant maximum du financement de 450 millions d’euros.
la part utilisée de la ligne RCF aux conditions suivantes : Le montant du financement de titrisation s’élève à 298,6 millions
d’euros au 31 décembre 2018.
● utilisation entre 0 % et 33 % : 0,10 % + marge ;
● utilisation entre 33 % et 66 % : 0,20 + marge ;
● utilisation supérieure à 66 % : 0,40 % + marge.
(a) Les 2 000 milliers d’euros d’emprunt obligataire sont liés (b) Les « Autres » mouvements non cash correspondent aux
à l’acquisition du groupe Systemat et ont été entièrement retraitements de coûts d’emprunt, aux nouveaux contrats de
remboursés durant la période. locations financières, et aux mouvements sur les activités en
cours de cession. 4
20.6 ÉCHÉANCIER DES PASSIFS FINANCIERS
Les échéances des passifs financiers basées sur l’échéancier du remboursement du capital sont les suivantes :
La valeur non actualisée des loyers futurs inclus en autres emprunts, et concernant des emprunts de location financement, est la suivante
par échéance :
La réconciliation entre les redevances futures à payer en vertu des contrats de location financement et la valeur de la dette financière
correspondante se présente comme suit :
Les données financières des sociétés du Groupe mises en équivalence sont les suivantes :
20.9 VALEUR COMPTABLE ET JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS PAR CATÉGORIE COMPTABLE
Créances et prêts
Passifs
financiers au
4
En milliers d’euros FV/CR FV/CP au coût amorti coût amorti 31 déc. 2018
ACTIFS
Titres non consolidés et prêts à long terme 3 466 41 911 45 377
Autres actifs financiers non courants 5 908 5 908
Autres actifs financiers courants
(hors instruments dérivés) 6 927 6 927
Instruments financiers dérivés 34 34
Créances clients 1 877 875 1 877 875
Autres actifs courants 271 960 271 960
Trésorerie et équivalents de trésorerie 4 051 780 446 784 497
TOTAL – ACTIFS FINANCIERS 7 551 2 985 027 2 992 578
PASSIFS
Emprunts et dettes financières
(hors instruments dérivés) 1 796 330 1 796 330
Instruments financiers dérivés 76 76
Autres passifs long terme 6 520 6 520
Emprunts et concours bancaires
(part à moins d’1 an) 332 466 332 466
Dettes fournisseurs 1 101 956 1 101 956
Autres passifs courants 1 647 164 1 647 164
TOTAL – PASSIFS FINANCIERS 76 4 884 436 4 884 512
FV/CR : juste valeur en compte de résultat, FV/CP : juste valeur par capitaux propres.
À titre comparatif, à l’ouverture la réconciliation entre les catégories comptables et les catégories IFRS 9 était la suivante :
Passifs
Créances et prêts financiers au
En milliers d’euros FV/CR FV/CP au coût amorti coût amorti 1er janv. 2018
ACTIFS
Titres non consolidés et prêts à long terme 24 358 40 723 65 081
Autres actifs financiers non courants 5 142 5 142
Autres actifs financiers courants
(hors instruments dérivés) 7 335 7 335
Instruments financiers dérivés 546 546
Créances clients 1 870 695 1 870 695
Autres actifs courants 242 892 242 892
Trésorerie et équivalents de trésorerie 4 800 538 541 543 341
TOTAL – ACTIFS FINANCIERS 29 158 546 2 705 328 2 735 032
PASSIFS
Emprunts et dettes financières
(hors instruments dérivés) 1 729 788 1 729 788
Instruments financiers dérivés 140 140
Autres passifs long terme 7 281 7 281
Emprunts et concours bancaires
(part à moins d’1 an) 337 552 337 552
Dettes fournisseurs 988 773 988 773
Autres passifs courants 1 598 252 1 598 252
TOTAL – PASSIFS FINANCIERS 140 4 661 646 4 661 786
FV/CR : juste valeur en compte de résultat, FV/CP : juste valeur par capitaux propres.
Classification par niveau des actifs et passifs valorisés à leur juste valeur :
31 déc. 2018
En milliers d’euros Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
ACTIFS
Trésorerie et équivalents 4 051 4 051
Instruments dérivés 34 34
TOTAL – ACTIFS FINANCIERS 4 085 4 051 34
PASSIFS
Instruments dérivés 76 76
TOTAL – PASSIFS FINANCIERS 76 76
Notionnel – en devises
Juste valeur
(en milliers d’euros) < 1 an 1-2 ans 2-3 ans 3-4 ans 4-5 ans > 5 ans Total
Instruments dérivés actifs qualifiés
de couverture de flux de trésorerie (a)
Achats à terme – USD 34 1 826 1826
4
Ventes à terme – CHF -
34
Instruments dérivés passifs qualifiés
de couverture de flux de trésorerie (b)
Achats à terme – USD (27) 4 512 4 512
(27)
Total instruments dérivés nets qualifiés
de couverture
(a) + (b) 7
Instruments dérivés passifs non qualifiés
de couverture
Ventes à terme – GBP (49) 5 000 5 000
Juste valeur totale des dérivés qualifiés
et non qualifiés (42)
Les principaux instruments financiers concernent les achats et Ces instruments dérivés sont comptabilisés à la juste valeur. Leur
ventes à terme pour couvrir les opérations en dollars américains, valorisation est de niveau 2 selon l’IFRS 13, car ils sont non cotés
livres sterling et francs suisses. sur un marché organisé mais réalisés sur la base d’un modèle
générique et de données observables sur des marchés actifs pour
des transactions similaires.
21.2. RISQUE DE TAUX couvrir la nouvelle dette. Le Groupe étudie la possibilité de mise en
place de nouveaux swaps au cours du premier semestre de 2019.
Les actifs ou passifs financiers à taux fixes ne font pas l’objet
d’opérations destinées à les transformer en taux variables. Les
risques de taux sur des sous-jacents à taux variables font l’objet 21.3. RISQUE DE CHANGE
d’un examen au cas par cas. Lorsqu’il est décidé de couvrir ces
Les risques de change de transactions des filiales françaises
risques ceux-ci sont couverts par SPIE Operations au travers d’une
sont gérés de façon centralisée par la holding intermédiaire SPIE
garantie de taux interne aux conditions du marché.
Operations :
Dans le cadre de l’application de la norme IFRS 13 relative à la prise
● au travers d’une Convention de Garantie de Change Interne pour
en compte du risque de crédit dans la valorisation des actifs et
les flux en devises correspondant à des opérations 100 % groupe
passifs financiers, l’estimation réalisée pour les instruments dérivés
SPIE ;
est calculée à partir des probabilités de défaut issues des données
de marché secondaire (notamment les spreads de crédit obligataire), ● en intermédiation pour les flux en devises correspondant à des
auxquelles est appliqué un taux de recouvrement. opérations en participation.
Dans les deux cas SPIE Operations se couvre sur le marché par la
Au 31 décembre 2018, compte tenu de l’évolution des taux variables
mise en place de contrats à terme.
(Euribor négatifs) aucun swap de taux n’a été mis en place pour
L’exposition au risque de change du Groupe portant sur le dollar américain, le franc suisse et la livre sterling est présentée ci-dessous :
31 déc. 2018
En milliers d’euros USD CHF GBP
Devises (dollar américain) (franc suisse) (livre sterling)
Cours de clôture 1,1371 1,1287 0,8985
Exposition (5 646) 6 462 135 173
Couverture 5 761 - (5 365)
Position nette hors options 116 6 462 129 808
SENSIBILITÉ DU COURS DE LA DEVISE DE – 10 % PAR RAPPORT À L’EURO
Impact Compte de résultat (648) 718 14 379
Impact Capitaux Propres (619) - n/a
SENSIBILITÉ DU COURS DE LA DEVISE DE + 10 % PAR RAPPORT À L’EURO
Impact Compte de résultat 530 (587) (11 764)
Impact Capitaux Propres 507 - n/a
Le montant estimé au titre de l’impact du risque de crédit sur les dérivés de change au 31 décembre 2018 est non significatif (idem pour
sa variation sur l’année 2018).
Les dépréciations nettes des actifs financiers et créances commerciales comptabilisées au Compte de Résultat sont détaillées ci-dessous :
4
22.1 RÉCONCILIATION AVEC LES POSITIONS DE TRÉSORERIE AU BILAN
Le tableau ci-dessous permet de réconcilier la position de trésorerie du tableau de flux de trésorerie (a) avec la position de trésorerie de
Groupe située au bilan (b).
AUTRES NOTES
23.1 DÉFINITIONS
Sont considérées comme transactions avec les parties liées les ● les transactions réalisées avec une personne clé du management
trois catégories suivantes : et avec des sociétés détenues par ces personnes clés et sur
lesquelles elles exercent un contrôle.
● les transactions réalisées entre une société intégrée globalement
et ses minoritaires influents ; Il n’y a pas eu de modification significative des transactions entre
parties liées décrites dans l’annexe des comptes consolidés de
● la part non éliminée des transactions réalisées avec des sociétés
l’exercice clos le 31 décembre 2017.
mises en équivalence dans les comptes consolidés du Groupe ;
23.3 JETONS DE PRÉSENCE sont membre d’au moins un des Comités constitués par le conseil
d’administration, à savoir : le Comité d’audit, le Comité des
Le conseil d’administration de la société compte désormais en 2018 rémunérations, et le Comité des nominations et de la gouvernance.
cinq administrateurs indépendants au sens du Code Afep-Medef,
dont un d’eux a été nommé administrateur référent en date du Dans le cadre de leurs mandats et fonctions exercés au sein du
8 décembre 2015. Quatre des cinq administrateurs indépendants Groupe, des jetons de présence ont été attribués aux administrateurs
indépendants.
Le montant des jetons de présence correspond à un montant brut avant retenue fiscale prélevée à la source par l’entreprise.
ENGAGEMENTS DONNÉS
Garanties bancaires 414 246 481 137
Garanties assurances 426 560 377 377
Garanties maison mère * 546 523 497 700
TOTAL ENGAGEMENTS DONNÉS 1 387 329 1 356 214
ENGAGEMENTS REÇUS
Avals, cautions, garanties reçus 23 074 28 588
TOTAL ENGAGEMENTS REÇUS 23 074 28 588
* Ces montants excluent les garanties maison mère de crédits couvrant une partie des garanties bancaires et assurances données. Ces engagements s’élèvent
respectivement pour 2017 et 2018 à 325 133 milliers d’euros et 360 328 milliers d’euros.
La baisse significative des garanties bancaires ((82) millions d’euros) est essentiellement liée au désengagement de SPIE au Maroc
((66) millions d’euros).
24.3 AUTRES ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS Les droits à DIF des salariés sont conservés et continuent à exister
à côté du CPF : les droits à DIF sont utilisables jusqu’à épuisement
Droits individuels à la formation des salariés pour les et jusqu’à 2020 maximum.
sociétés françaises du Groupe Le suivi du volume d’heures de formation cumulé correspondant
La loi n° 2004-391 du 4 mai 2004 relative à la formation aux droits acquis au titre du DIF et du CPF ainsi que le suivi du
professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social modifiant volume d’heures de formation n’ayant pas donné lieu à demande
les articles L. 933-1 à L. 933-6 du Code du travail, ouvre pour les sont désormais décentralisés et consultables par l’intermédiaire
salariés en France bénéficiant d’un contrat de travail à durée d’un portail Internet accessible par les seuls titulaires d’un compte
indéterminée ou de droit privé, un Droit Individuel à Formation CPF.
(DIF) d’une durée de 20 heures minimum par an, cumulable sur Cet engagement ne peut donc pas être valorisé du fait de la difficulté
une période de six ans (plafonné à 120 heures). d’en obtenir une estimation fiable.
Depuis le 1er janvier 2015, le Compte personnel de formation (CPF)
s’est substitué au DIF permettant à chaque salarié tout au long de Nantissement des titres de participation
sa carrière de bénéficier d’un droit individuel à la formation dont Il n’existe aucun nantissement de titres de participation à la date
le cumul est passé, pour son maximum, de 120 à 150 heures de du 31 décembre 2018.
formation sur 9 ans (20 heures par an les 6 premières années puis
10 heures par an pendant les 3 années suivantes).
Conformément aux règlements ANC 2017-09 et ANC 2017-10, les montants des honoraires des Commissaires aux comptes de SPIE SA
figurant au compte de résultat consolidé s’établissent comme suit :
26.1 CESSION DE L’ACTIVITÉ CABLAGE SOUS-MARIN arrêtées ou en cours de cession » au 31 décembre 2018, pour un
EN ALLEMAGNE montant net de (9,8) millions d’euros.
Le 21 décembre 2018, SPIE a annoncé la signature d’un accord avec Le reste de la division Gas & Offshore inclut principalement une
Royal Boskalis Westminster N.V. (Boskalis) pour la cession de son activité de construction, et une activité « Gas technology » pour
activité de câblage sous-marin en Allemagne. lesquelles un processus de cession distinct est en cours. À ce titre,
une provision pour désengagement a été reconnue en « Résultat des
Cette activité constitue la majeure partie de la division Gas & Offshore activités arrêtées ou en cours de cession » au 31 décembre 2018,
acquise avec SAG en mars 2017 et pour laquelle un processus de pour un montant net de (10,2) millions d’euros.
cession avait été initié peu de temps après. Cette cession s’inscrit
dans la stratégie de SPIE de se concentrer sur son cœur de métier,
caractérisé par des contrats de services multitechniques récurrents, 26.2 CESSION DES SOCIÉTÉS FORAID ET FORAID
de taille unitaire limitée et à faible risque. ALGÉRIE
La transaction prévoit que tous les actifs et employés relatifs Les sociétés Foraid et Foraid Algérie, qui portent l’activité de SPIE Oil
à l’activité de câblage sous-marin, ainsi que les obligations & Gas Services en Algérie, ont été vendues en date du 8 janvier 2019.
contractuelles au titre des opérations futures, soient transférés à
La contribution de ces sociétés aux produits des activités ordinaires
Boskalis. Sous réserve de la réalisation des conditions usuelles, la
du Groupe s’est élevée en 2018 à 2,4 millions d’euros (cf. note 11).
transaction devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2019.
Conformément à la norme IFRS 3R, les conséquences de cette
Les actifs concernés ont été réévalués à leur juste valeur dans cession ont été reconnues en intégralité dans le Compte de Résultat
les comptes 2018, sur la base de l’accord signé. À ce titre, une consolidé du groupe SPIE sur l’exercice.
dépréciation d’actifs a été reconnue en « Résultat des activités
SPIE CITYNETWORKS
1/3 Place De La Berline
SPIE CITYNETWORKS 93287 Saint-Denis Cedex EUR IG 100,00 IG 100,00
1 Rue Des Entreprises
GRAND POITIERS LUMIÈRE 86440 Migne Auxances EUR MEE 50,00 MEE 50,00
Parc D’activités De La Fringale –
Voie De L’institut
VAL DE LUM 27100 Val-De-Reuil EUR IG 85,00 IG 85,00
Route De Camaret
ENTREPRISE TRENTO 84 100 Orange EUR IG 100,00 IG 100,00
27 Avenue Du Gros Chêne
CINERGY SAS 95614 Éragny Sur Oise EUR MEE 50,00 MEE 50,00
SPIE FACILITIES
1/3 Place De La Berline
SPIE FACILITIES (ex SPIE 911) 93287 Saint-Denis Cedex EUR IG 100,00 IG 100,00
Impasse Maniou
SONO TECHNIC 31 140 Launaguet EUR Cession - - -
SPIE NUCLÉAIRE
10, Avenue De L’entreprise
SPIE NUCLÉAIRE 95 863 Cergy-Pontoise Cedex EUR IG 100,00 IG 100,00
10, Avenue De L’entreprise
SPIE DEN 95 863 Cergy-Pontoise Cedex EUR Fusion - - -
MAINTENANCE MESURE 2, Avenue Gabriel Lippmann
CONTRÔLE – MMC 57 970 Yutz EUR IG 100,00 IG 100,00
1 Allée Vasco De Gama
Zone Industrielle Daudel
FLUIGETEC 26700 Pierrelatte EUR - - IG 100,00
Le Marais – Route Insudtrielle Est
ATMN INDUSTRIE 76 430 Saint Vigor D’ymonville EUR - - IG 100,00
Le Marais – Route Insudtrielle Est
ATMN 76 430 Saint Vigor D’ymonville EUR IG 100,00 Fusion -
SAG ENERGY SYSTEMS Paseo Sarasate 38, 1° Planta
IBERICA S.L.U. 31001 Pamplona – Espagne EUR - - IG 100,00
45, Route De Metz
SPIE THÉPAULT 57130 Jouy-Aux-Arches – France EUR IG 100,00 IG 100,00
SPIE ICS
53, Boulevard De Stalingrad
SPIE ICS 92247 Malakoff Cedex EUR IG 100,00 IG 100,00
53, Boulevard De Stalingrad
SPIE CLOUD SERVICES 92247 Malakoff Cedex EUR IG 100,00 IG 100,00
12, Rue Paul Dautier
S-CUBE 78140 Vélizy-Villacoublay EUR - - IG 100,00
53, Boulevard De Stalingrad
SPIE INFOSERVICES 92247 Malakoff CEDEX EUR IG 100,00 IG 100,00
SOCIÉTÉ FINANCIÈRE DU Rue Guy Arnaud – Zac De Valdegour
LANGUEDOC – SOFILAN 30900 Nîmes EUR IG 100,00 Fusion -
APPLICATION
DÉVELOPPEMENT Rue Guy Arnaud – Zac De Valdegour
INFORMATIQUE – ADI 30900 Nîmes EUR IG 100,00 Fusion -
REPRO DIFFUSION Rue Guy Arnaud
INFORMATIQUE – RDI 30900 Nîmes EUR IG 100,00 Fusion -
BIZZ4PARTNERS SA
1380 Lasne – Belgique
Chaussée De Louvain 431C
1380 Lasne – Belgique
EUR
EUR
-
-
IG
IG
100,00
100,00
4
Industriepark Rosteyne 6
TEVEAN 9060 Zelzate – Belgique EUR IG 100,00 IG 100,00
Lammerdries3
ELEREP 2440 Geel – Belgique EUR IG 100,00 IG 100,00
Herentalseweg 48
DEVIS NV 2440 Geel – Belgique EUR Fusion - - -
Lammerdries3
DEVINOXS NV 2440 Geel – Belgique EUR Fusion - - -
Lammerdries3
DESERVIS NV 2440 Geel – Belgique EUR Fusion - - -
Lammerdries3
UNI-D NV 2440 Geel – Belgique EUR Fusion - - -
CLIMATISATION,
RÉFRIGÉRATION
INDUSTRIELLE ET Rue Des Berces 7
COMMERCIALE SPRL 5650 Chastres – Belgique EUR Fusion - - -
SOUS-GROUPE SPIE UK
33 Gracechurch Street
SPIE LIMITED (ex SPIE 2Nd Floor – Ec3v Obt London –
MATTHEW HALL LIMITED) Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
4
Mccafferty House
99 Firhill Road
SPIE SCOTSHIELD LTD G20 7Be Glasgow – Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
SPIE LEVEN ENERGY SERVICES Cna House Sanfold Lane – Levenchulme
LIMITED M19 3Bj Manchester – Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
ENVIRONMENTAL 2Nd Floor – Ec3v Obt London –
ENGINEERING LIMITED Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
SPIE ENVIRONMENTAL 2Nd Floor – Ec3v Obt London –
ENGINEERING (UK) LIMITED Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
SPIE MSS CLEAN TECHNOLOGY 2Nd Floor – Ec3v Obt London –
LIMITED Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
2Nd Floor – Ec3v Obt London –
TRIOS COMPLIANCE LIMITED Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
2Nd Floor – Ec3v Obt London –
TRIOS GROUP LIMITED Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
SPIE FACILITIES LIMITED (ex 2Nd Floor – Ec3v Obt London –
TRIOS PROPERTY LIMITED) Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
2Nd Floor – Ec3v Obt London –
TRIOS SECURE LIMITED Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
33 Gracechurch Street
2Nd Floor – Ec3v Obt London –
TRIOS SKILZ LIMITED Royaume-Uni GBP IG 100,00 IG 100,00
EUR
Fusion
Cession
-
-
-
-
-
-
4
SPIE AGIS FIRE & SECURITY Montevideo U. 3A
KFT., BUDAPEST/UNGARN 1037 Budapest –Hungary HUF IG 100,00 IG 100,00
SPIE POLSKA SP ZOO,
WARSCHAU/POLEN (ex AGIS Ui. Palisadowa 20/22
FIRE & SECURITY SP. ZOO) 01-940 Warsaw – Poland PLN IG 100,00 IG 100,00
SPIE GFT GmbH
(ex GFT –GESELLSCHAFT FUR Am Lichtbogen 40
ELEKTRO) 45141 Essen –Germany EUR IG 100,00 IG 100,00
Balke-Dürr-Allee 7
SPIE SAG HOLDING GmbH 40878 Ratingen – Germany EUR Fusion - - -
SPIE INFOGRAPH GISMOBIL Am Stutzenwald 25
GmbH 66877 Ramstein –Miesenbach – Germany EUR IG 100,00 IG 100,00
SAG FINANCE BV, Herikerbergweg 238
AMSTERDAM/NIEDERLANDE 1101 Cm Amsterdam – Nederland EUR IG 100,00 Liquidation -
Pittlerstraße 44
SPIE SAG GmbH 63225 Langen (Essen) – Germany EUR IG 100,00 IG 100,00
SPIE IMMOBILIEN GmbH Pittlerstraße 44
(ex SAG IMMOBILIEN GmbH) 63225 Langen (Essen) – Germany EUR IG 100,00 IG 100,00
Großmoorbogen 21
SPIE ERWIN PETERS GmbH 21079 Hamburg – Germany EUR IG 100,00 IG 100,00
SPIE VERSORGUNGSTECHNIK Pittlerstraße 44
GmbH 63225 Langen (Essen) – Germany EUR IG 100,00 IG 100,00
SAG
VERMÖGENSVERWALTUNG Pittlerstraße 44
GmbH 63225 Langen (Essen) – Germany EUR Fusion - - -
4.4.2 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2018
OPINION Indépendance
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des
générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du
société SPIE SA relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment
qu’ils sont joints au présent rapport. nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5,
paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS -
à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et POINTS CLÉS DE L’AUDIT
entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre
rapport au comité d’audit.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du
Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
4
nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs
aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement
professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes
FONDEMENT DE L’OPINION consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons
apportées face à ces risques.
Référentiel d’audit
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice
l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la
professionnel applicables en France. Nous estimons que les
formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons
éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés
pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris
pour fonder notre opinion.
isolément.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes
sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires
aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent
rapport.
● concernant l’information financière des personnes ou entités qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement
comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des de l’information comptable et financière.
éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit
une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de
figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons
la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des
avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés
comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces
de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit,
comptes.
qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Rapport au comité d’audit Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant
l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en notre indépendance, au sens des règles applicables en France
œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à
portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de
significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous
nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre
indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
SOMMAIRE
10.
Informations relatives aux opérations de fusion
et opérations assimilées
Charges à payer
188
188
4
11. Produits à recevoir 189
12. Produits & charges constatés d’avance 189
BILAN ACTIF
31 déc. 2018 31 déc. 2017
BILAN-ACTIF Brut Amortissements Net Net
Capital souscrit non appelé (I)
Frais d’établissement
Frais de développement
Concessions, brevets et droits similaires
Fonds commercial 148 164 574 148 164 574 148 164 574
Autres immobilisations incorporelles
Avances sur immobilisations incorporelles
TOTAL immobilisations incorporelles 148 164 574 148 164 574 148 164 574
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
TOTAL immobilisations corporelles
Participations selon la méthode de meq
Autres participations 1 440 669 595 1 440 669 595 1 440 669 595
Créances rattachées à des participations 1 198 993 268 1 198 993 268 483 272 447
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
TOTAL immobilisations financières 2 639 662 863 2 639 662 863 1 923 942 043
Total Actif Immobilisé (II) 2 787 827 437 2 787 827 437 2 072 106 617
Matières premières, approvisionnements
En cours de production de biens
En cours de production de services
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
TOTAL Stock
Avances et acomptes versés sur commandes
Clients et comptes rattachés 10 975 885 10 975 885
Autres créances 510 937 911 510 937 911 395 859 397
Capital souscrit et appelé, non versé
TOTAL Créances 521 913 796 521 913 796 395 859 397
Valeurs mobilières de placement 7 020 7 020 7 020
(dont actions propres :)
Disponibilités 26 964 26 964 31 197
TOTAL Disponibilités 33 984 33 984 38 217
Charges constatées d’avance 2 288 847 2 288 847 2 150 607
TOTAL Actif circulant (III) 524 236 627 524 236 627 398 048 221
Frais d’émission d’emprunt à étaler (IV)
Primes de remboursement des obligations (V)
Écarts de conversion actif (V)
TOTAL GÉNÉRAL (I À VI) 3 312 064 064 3 312 064 064 2 470 154 837
BILAN PASSIF
COMPTE DE RÉSULTAT
31 déc. 2018
Compte de résultat France Exportation Total 31 déc. 2017
Ventes de marchandises
Production vendue biens
Production vendue services 14 194 822 14 194 822 1 599 009
Chiffres d’affaires nets 14 194 822 14 194 822 1 599 009
Production stockée
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges 161 671 28 077
Autres produits 87 823 1 774
Total des produits d’exploitation (I) 14 444 316 1 628 860
Achats de marchandises (y compris droits de douane)
Variation de stock (marchandises)
Achats de matières premières et autres approvisionnements
(y compris droits de douane)
Variation de stock (matières premières et approvisionnements)
Autres achats et charges externes 18 894 810 11 761 949
Impôts, taxes et versements assimilés 483 937 68 920
Salaires et traitements 4 218 011 3 833 474
Charges sociales 2 092 956 2 700 513
Dotations d’exploitation
1 sur immobilisations
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions
1 sur actif circulant : dotations aux provisions
1 pour risques et charges : dotations aux provisions 311 326 1 090 555
Autres charges 405 608 305 759
Total des charges d’exploitation (II) 26 406 648 19 761 170
RÉSULTAT D’EXPLOITATION (11 962 332) (18 132 310)
Bénéfice attribué ou perte transférée (III)
Perte supportée ou bénéfice transféré (IV)
Produits financiers de participations 89 564 346 115 348 021
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé 23 806 741 14 440 189
Autres intérêts et produits assimilés 238 431
Reprises sur provisions et transferts de charges
Différences positives de change 3 431
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total des produits financiers (V) 113 371 087 130 030 071
Dotations financières aux amortissements et provisions 127 208 127 644
Intérêts et charges assimilées 37 713 441 25 083 881
Différences négatives de change 4 213
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total des charges financières (VI) 37 840 649 25 215 738
RÉSULTAT FINANCIER (V - VI) 75 530 437 104 814 333
RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔTS (I - II + III - IV + V - VI) 63 568 105 86 682 023
détenues directement ou indirectement, adhérentes d’un plan antérieurement au terme des 3 années d’imputation. Aussi, la société
d’épargne d’entreprise du groupe SPIE, dans la limite d’un montant SPIE SA a procédé à une cession de la créance de CIR, sans recours
maximum de 104,8 millions d’euros prime d’émission incluse (avant et à titre d’escompte, à NATIXIS, conformément aux dispositions de
décote) et a délégué au Président-directeur général les pouvoirs la Loi Dailly.
nécessaires pour réaliser cette opération. Agissant dans le cadre de
Cette cession de créances a eu lieu en date du 28/11/2018, pour un
cette délégation, le Président-directeur général a fixé les modalités
montant total de 13 691 487 euros réparties comme suit :
définitives de l’offre dans une décision en date du 25 mai 2018 et
arrêté en particulier les dates de la période de souscription qui a été ● CIR 2015 : 4 741 082 euros exigible en juillet 2019 ;
ouverte du 30 mai au 18 juin 2018 (inclus) et le prix de souscription ● CIR 2017 : 8 950 405 euros exigible en juillet 2021.
d’une action SPIE à 14,33 euros après décote de 20 % au profit
des salariés du Groupe appliquée sur un prix de référence établi 1.6 Prêts aux entités Financière SPIE
à 17,91 euros. et SPIE Operations
Dans une décision en date du 20 juillet 2018, le Président-directeur ● Un prêt de 716 960 066 euros a été consenti à la société Financière
général a constaté la réalisation définitive de cette augmentation SPIE en date du 7 juin 2018 dans le cadre du refinancement de
de capital par émission d’un nombre total de 1 471 793 actions la dette du groupe ;
ordinaires nouvelles au prix unitaire de 14,33 euros, soit une ● la société SPIE Operations est la bénéficiaire du nouveau
augmentation du montant nominal total du capital social de SPIE SA « Revolving Credit Facility » de 600 millions d’euros non utilisé
de 691 742,71 euros et la comptabilisation d’une prime d’émission au 31 décembre 2018.
en comptes sociaux de 20 399 050,98 euros sur laquelle il a décidé
de prélever les sommes nécessaires à la dotation d’un complément 2. Règles et méthodes comptables
de réserve légale correspondant aux actions nouvellement créées, Les comptes annuels de l’exercice 2018 sont présentés
soit un montant de 69 174,27 euros, et d’imputer les frais de conformément aux règles générales applicables en la matière et
l’augmentation de capital pour un montant de 705 875,91 euros. en suivant les prescriptions du Plan Comptable Général et du Plan
Déployées dans 16 pays, les souscriptions ont atteint un montant Comptable Professionnel pour les Industries du Bâtiment et des
de 26,4 millions d’euros (avant décote). Plus de 6 000 salariés ont Travaux Publics et ce, dans le respect des principes de prudence et
souscrit des actions dans le cadre de « SHARE FOR YOU 2018 ». de continuité conformément aux hypothèses de base :
Aujourd’hui, plus de 34 % des collaborateurs de SPIE sont ● continuité de l’exploitation ;
actionnaires du Groupe. Avec 4,3 % de son capital détenu par ses
salariés, SPIE se classe parmi les 20 sociétés du SBF 120 ayant le ● permanence des méthodes ;
plus fort taux de détention du capital par des salariés actionnaires. ● indépendance des exercices.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits
1.4 Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
(CICE)
À compter du 1er janvier 2013, les entreprises françaises soumises 2.1 Reconnaissance du chiffre d’affaires
à l’impôt sur les bénéfices peuvent bénéficier d’un « crédit d’impôt SPIE SA fournit des prestations de services qui sont refacturées à
pour la compétitivité et l’emploi » (CICE) calculé par année civile SPIE Operations conformément à une convention de prestations de
à hauteur de 6 % pour l’année 2018 des rémunérations versées services signée le 1er juillet 2015.
n’excédant pas 2,5 fois le SMIC (salaire minimum légal en France
d’un montant mensuel de 1 498 euros depuis le 1er janvier 2018). 2.2 Entreprises liées
La créance de CICE sur l’État est comptabilisée en Actif Courant, Les montants qui sont indiqués dans les différents tableaux
sur la base des versements et des passifs comptabilisés en 2018 concernant les entreprises liées se rapportent aux opérations
au titre des rémunérations éligibles. Le CICE est imputable sur réalisées avec les filiales de SPIE Operations et la société SPIE
l’Impôt sur les sociétés exigible au titre de l’année de référence et Operations.
des 3 années suivantes. Le solde non utilisé à l’issue de la période
sera remboursé par l’État. Les déficits fiscaux reportables générés 2.3 Immobilisations incorporelles
au niveau des holdings françaises ne permettent pas d’envisager un
Les immobilisations incorporelles comprennent principalement les
recouvrement de la créance de CICE antérieurement au terme des
fonds de commerce, les malis de fusion.
3 années d’imputation. Aussi, la société SPIE SA a procédé à une
cession de la créance de CICE, sans recours et à titre d’escompte, à En particulier, les immobilisations incorporelles intègrent un mali
NATIXIS, conformément aux dispositions de la Loi Dailly. technique de fusion qui résulte de la fusion en 2015 de Clayax
Acquisition 3 et Clayax Acquisition 4.
Cette cession de créance a donc été réalisée en date du
7 décembre 2018 pour un montant de 27 394 862 euros au titre du Conformément aux nouvelles règles comptables applicables du Plan
CICE 2018 et 300 485 euros au titre du résiduel de CICE 2017 versé Comptable Général depuis le 1er janvier 2016, le mali technique est
en juin 2018. affecté en totalité au fonds commercial (compte 207).
Les fonds de commerce ne sont pas amortis. Ils font l’objet d’un
1.5 Cession du solde des créances « Crédit d’impôt test de dépréciation systématique à la clôture, dès la présence d’un
recherche » 2015 ET 2017 indice de perte de valeur, qui conduit à constater une dépréciation
Le CIR est imputable sur l’Impôt sur les sociétés exigible au titre lorsque sa valeur actuelle est inférieure à sa valeur nette comptable.
de l’année de référence et des 3 années suivantes. Le solde non
Les malis techniques de fusion ou de confusion issus des opérations
utilisé à l’issue de la période sera remboursé par l’État. Les déficits
de fusion ou de transmissions universelles de patrimoine, sont
fiscaux reportables générés au niveau des holdings françaises ne
inscrits à l’actif et ne sont pas amortis. Ils font l’objet d’un test de
permettent pas d’envisager un recouvrement de la créance de CIR
dépréciation, dès la présence d’un indice de perte de valeur.
En conséquence, les frais d’acquisition engagés par la société 2.10 Suivi ultérieur de la valeur des actifs
au cours des exercices clos depuis le 31 décembre 2006 et liés
à l’acquisition de titres de participation au cours de ces mêmes Par application du règlement CRC 2002-10, une recherche d’indice
exercices sont désormais intégrés au coût de revient des titres de perte de valeur durable est effectuée sur l’ensemble des actifs.
et sont déduits fiscalement par voie d’amortissement sur une Le cas échéant, la valeur recouvrable de ces actifs est appréciée
période de cinq ans, conformément aux modalités définies par le et une provision pour dépréciation est comptabilisée si la valeur
CGI art. 209-VII. comptable est supérieure à la valeur recouvrable.
Ces régimes sont soit partiellement financés, leurs actifs étant alors 2.12.2 AUTRES AVANTAGES À LONG TERME
gérés séparément et indépendamment de ceux de la société, soit Pour les autres avantages à long terme, les engagements
non financés. La part non financée fait l’objet d’une provision pour sont évalués de la même façon par un actuaire indépendant en
retraite au bilan. particulier les engagements relatifs aux médailles du travail. Les
Pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, écarts actuariels générés ainsi que le coût des services passés sont
les écarts actuariels représentant plus de 10 % du montant des immédiatement comptabilisés en charges ou en produits, l’exercice
engagements ou de la valeur de marché des placements sont de leur constatation.
amortis sur la durée résiduelle moyenne de présence des salariés 2.12.3 DROIT INDIVIDUEL DE FORMATION (DIF) ET COMPTE PERSONNEL
au sein de la société. Les écarts actuariels représentant moins de DE FORMATION (CPF)
10 % ne sont pas comptabilisés. Le coût des services passés est La loi n° 2004-391 du 4 mai 2004 relative à la formation
amorti, selon un mode linéaire, sur la durée moyenne restant à courir professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social modifiant
jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis au personnel. les articles L. 933-1 à L. 933-6 du Code du travail, ouvre pour les
La provision pour retraite est calculée au bénéfice du personnel salariés bénéficiant d’un contrat de travail à durée indéterminée de
actif Cadres et ETAM. Les indemnités de départ en retraite des droit privé, un droit individuel à formation d’une durée de 20 heures
ouvriers sont prises en charge par un régime inter-entreprises à minimum par an, cumulable sur une période de six ans (plafonné
prestations définies (régimes Caisse BTP/CNPRO). Ne disposant pas à 120 heures).
des informations permettant d’allouer la part des obligations et des À compter du 1er janvier 2015, le Compte personnel de formation
actifs, ce régime est comptabilisé comme un régime à cotisations (CPF) se substitue au DIF et permet à chaque salarié tout au long
définies. de sa carrière de bénéficier d’un droit individuel à la formation
La charge annuelle comptabilisée sur l’exercice au titre des régimes dont le cumul passera, pour son maximum, de 120 à 150 heures de
à prestations définies est représentative des droits acquis pendant formation sur 9 ans (20 heures par an les 6 premières années puis
la période par chaque salarié correspondant au coût des services 10 heures par an pendant les 3 années suivantes).
rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du Les droits à DIF des salariés sont conservés et continuent à exister
produit attendu des placements, de l’amortissement des écarts à côté du CPF : les droits à DIF sont utilisables jusqu’à épuisement
actuariels et des coûts des services passés résultant des éventuelles et jusqu’à 2020 maximum.
modifications de régimes, ainsi que des conséquences des réductions
et des liquidations éventuelles de régimes. Le suivi du volume d’heures de formation cumulé correspondant aux
droits acquis au titre du DIF et du CPF ainsi que le suivi du volume
S’agissant de l’évaluation des engagements de retraite, les d’heures de formation n’ayant pas donné lieu à demande sont
hypothèses faites par la société sur les modalités de départ de désormais décentralisés et consultables par l’intermédiaire d’un
ses salariés (départ en retraite volontaire, âge de départ au taux portail Internet accessible par les seuls titulaires d’un compte CPF.
plein) correspondent au taux plein selon la loi Fillon à partir d’un
âge de début de carrière par défaut et avec prise en compte de la 2.13 Compte de résultat
réforme 2013 (augmentation progressive d’un trimestre tous les
trois ans de la durée de cotisation requise pour bénéficier d’une Les charges et produits exceptionnels sont constitués des éléments
retraite à taux plein ; cette durée sera portée à 43 annuités à partir significatifs qui, en raison de leur nature, de leur caractère inhabituel
de la génération 1973). Ces modalités prennent également en compte et de leur non-récurrence, ne peuvent être considérés comme
l’augmentation progressive de 60 à 62 ans de l’âge minimum légal inhérents à l’activité opérationnelle de la société.
de départ à la retraite (réforme 2010) et le décret de juillet 2012 qui
a étendu le dispositif de retraite anticipée pour carrières longues aux 2.14 Évènements postérieurs à la clôture
assurés qui justifient d’un début d’activité avant 20 ans. Néant.
1. IMMOBILISATIONS
Augmentations
Cadre A Valeur brute au début
IMMOBILISATIONS de l’exercice Réévaluation Acqu. et apports
Frais d’établissement et de développement TOTAL (I)
Autres postes d’immobilisations incorporelles TOTAL (II) 148 164 573,78
Terrains
Constructions
Sur sol propre
Sur sol d’autrui
Installations générales, agencements et aménagements des
constructions
Installations techniques, matériel et outillage industriels
Autres immobilisations corporelles
Installations générales, agencements, aménagements divers
Matériel de transport
Matériel de bureau et mobilier informatique
Emballages récupérables et divers
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes
TOTAL (III)
Participations évaluées par mise en équivalence
Autres participations
Autres titres immobilisés
1 923 942 042,81 1 080 766 807,52
4
Prêts et autres immobilisations financières
TOTAL (IV) 1 923 942 042,81 1 080 766 807,52 0,00
TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV) 2 072 106 616,59 1 080 766 807,52 0,00
Diminutions
Cadre B Valeur brute à la fin Réévaluation
IMMOBILISATIONS Virement Cession de l’exercice Valeur d’origine
Frais d’établissement et de développement (I)
Autres postes d’immobilisations incorporelles (II) 148 164 573,78
Terrains
Constructions
Sur sol propre
Sur sol d’autrui
Installations générales, agencements et
aménagements des constructions
Installations techniques, matériel et outillage
industriels
Autres immobilisations corporelles
Installations générales, agencements,
aménagements divers
Matériel de transport
Matériel de bureau et mobilier informatique
Emballages récupérables et divers
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes
TOTAL (III)
Participations évaluées par mise en
équivalence
Autres participations 365 045 987,43 2 639 662 862,90
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières
TOTAL (IV) 365 045 987,43 2 639 662 862,90
TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV) 365 045 987,43 2 787 827 436,68
Commentaires sur les principales acquisitions, cessions b) Les principales cessions se composent de :
et apports ● remboursement du Tirage de 340 000 000 euros par SPIE
Operations, le « Revolving Crédit Faciliites » est non utilisé au
Actifs incorporels
31 décembre 2018 ;
a) Les principales acquisitions se composent de : Néant ; ● remboursement des intérêts courus sur participation :
b) Les principales cessions se composent de : Néant ; • 391 235 euros par SAG France,
c) Les apports se composent de : Néant. • 15 816 718 euros par SPIE Deutschland & Zentraleuropa,
• 7 008 285 euros par Financière SPIE,
Actifs corporels
• 1 829 750 euros par SPIE Operations.
a) Les principales acquisitions se composent de : Néant ;
c) Les apports se composent de : Néant.
b) Les principales cessions se composent de : Néant ;
c) Les apports se composent de : Néant. 2. AMORTISSEMENTS
Actifs financiers Néant.
4. PROVISIONS
Nature des provisions Début de l’exercice Dotations Reprises Fin de l’exercice
5. CRÉANCES ET DETTES
Cadre A
État des créances Montant brut À un an au plus À plus d’un an
À plus d’un an
Cadre B À un an au et moins de À plus
État des dettes Montant brut plus cinq ans de cinq ans
Immobilisations financières
Participations 1 440 669 595
Créances rattachées à des participations 1 198 993 268
Prêts
Autres titres immobilisés
Autres immobilisations financières
2 639 662 863
Créances
Fournisseurs : avances et acomptes versés
Créances clients et comptes rattachés 10 975 885
Autres créances
Capital souscrit appelé non versé
10 975 885
Disponibilités
Comptes courants financiers 502 241 174
502 241 174
Dettes financières diverses
Dettes rattachées à des participations
Emprunts et dettes financières divers
Comptes courants financiers
La nature et les montants des Charges constatées d’avance sont les suivants :
● charges constatées d’avance liées à la méthode dite à l’avancement : Néant ;
● autres Charges constatées d’avance pour 2 288 846,88 euros liées principalement au financement du CICE et du CIR.
Il s’agit principalement de la refacturation en 2018 des frais liés au refinancement de la dette et des prestations des cadres dirigeants.
Le résultat financier s’élève à 75 530 437,29 euros au ● dotation financière liée aux coûts d’actualisation des provisions
31 décembre 2018. pour indemnités de départ à la retraite : 127 208 euros ;
● intérêts de retard sur la taxe sur les salaires : 10 725,00 euros.
Les produits financiers s’élèvent 113 371 086,69 euros et se
composent principalement de :
3. RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
● dividendes : 89 564 345,64 euros reçus de Financière SPIE ;
● revenus des créances immobilisées : 23 806 741,05 euros Le résulta t exceptionnel s’élève à 30 521,00 euros au
(intérêts des prêts aux filiales). 31 décembre 2018 :
Les charges financières s’élèvent à 37 840 649,40 euros et se ● pénalités sur Contrôl e Fiscal 2015 de SPIE Ouest Centre
composent principalement de : 43 967,00 euros ;
● intérêts sur dettes bancaires : 36 764 185,99 euros ; ● contrôle fiscal 2015 de SPIE Operations
- 13 446,00 euros.
4. TRANSFERTS DE CHARGES
Transferts de charges Exploitation
5. EFFECTIFS
Effectif moyen salarié
Effectif 2018 2017
Cadres 10 9
Etam
Ouvriers
TOTAL 10 9
Lors de la sortie du Groupe Intégré d’une filiale signataire de la Compte tenu du bénéfice du groupe Fiscal en 2018, SPIE SA a
convention d’intégration fiscale, et quelle que soit la nature de comptabilisé une charge d’impôt sur les sociétés de 8 575 798 euros
l’évènement motivant cette sortie, la filiale sortante se trouvera de et un produit d’intégration fiscale de 39 262 257 euros.
nouveau placée sous le régime de droit commun. En l’absence d’intégration fiscale, la société n’aurait pas non plus
supporté d’impôt sur les sociétés du fait de son déficit fiscal en 2018.
4. FISCALITÉ DIFFÉRÉE
Libellé 31/12/2018 31/12/2017
8. AVANTAGES AU PERSONNEL
Annexe 1 :
Le taux d’actualisation est de 1,50 % et le mode de départ à la retraite est évalué sur le départ volontaire.
OPINION Indépendance
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des
générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du
société SPIE SA relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment
qu’ils sont joints au présent rapport. nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5,
paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent
une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS -
la fin de cet exercice. POINTS CLÉS DE L’AUDIT
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre En application des dispositions des articles R. 823-9 et R. 823-7 du
rapport au comité d’audit. Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
FONDEMENT DE L’OPINION
nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs
aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement
professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes
4
annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons
Référentiel d’audit apportées face à ces risques.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de
professionnel applicables en France. Nous estimons que les
l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la
éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés
formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas
pour fonder notre opinion.
d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes
sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires
aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent
rapport.
Désignation des commissaires aux comptes ● il identifie et évalue les risques que les comptes annuels
comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société
de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des
SPIE SA par votre assemblée générale du 15 novembre 2011 pour le
procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments
cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et par les statuts constitutifs
qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le
du 27 mai 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres.
risque de non détection d’une anomalie significative provenant
Au 31 décembre 2018, nos cabinets étaient dans la huitième année d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative
de leur mission sans interruption, dont quatre années depuis que résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion,
les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations
réglementé. ou le contournement du contrôle interne ;
● il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin
de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance,
et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du
contrôle interne ;
Le montant renseigné dans l’annexe sociale de SPIE SA au 31 décembre 2018 sur la ligne « Dettes fournisseurs et comptes rattachés » du
tableau « État des échéances des dettes à la clôture de l’exercice » est 945 944 €.
La différence avec le montant du tableau des dettes ci-dessus, soit 548 519 € correspond aux factures non parvenues au 31 décembre 2018.
Le montant renseigné dans l’annexe sociale de SPIE SA au 31 décembre 2017 sur la ligne « Dettes fournisseurs et comptes rattachés » du
tableau « État des échéances des dettes à la clôture de l’exercice » est 515 097 €.
La différence avec le montant du tableau des dettes ci-dessus, soit 438 873 € correspond aux factures non parvenues au 31 décembre 2017.
© David Silva
En matière de gouvernement d’entreprise, la Société se réfère et, sous réserve de ce qui est indiqué dans le présent rapport, s’est conformée
au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018 (la « Période 2018 Applicable ») et se conforme à la date du présent rapport, aux
recommandations relatives au gouvernement d’entreprise visées dans le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées élaboré
par l’Afep et le Medef en décembre 2008 dans sa version mise à jour en juin 2018 (le « Code Afep-Medef »).
Le Code Afep-Medef peut être consulté sur les sites Internet de l’Afep (www.afep.com) et du Medef (www.medef.com).
(A) DIRECTEUR GÉNÉRAL Ces explications ont été communiquées dans la brochure de
convocation aux actionnaires en vue du vote sur le renouvellement
M. Gauthier Louette exerce les fonctions de Président du conseil du mandat d’administrateur du Président-directeur général lors de
d’administration et de Directeur général de la Société. Il porte le titre l’Assemblée générale du 25 mai 2018.
de Président-directeur général. Son mandat d’administrateur a été
renouvelé lors de l’Assemblée générale du 25 mai 2018 et prendra Lors de sa réunion du 26 juillet 2018, le conseil d’administration a
fin en 2022, à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle de pris note que le mandat d’administrateur du Président-directeur
la Société appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le général avait été renouvelé avec 90,12 % de votes favorables et
31 décembre 2021. sans critiques notables d’actionnaires sur les explications fournies
par le conseil.
Les conditions d’exercice de son mandat, en particulier de
rémunération, telles que fixées par le conseil d’administration, sont Prenant en compte ce cumul de fonctions, le conseil d’administration,
décrites ci-après ainsi qu’au paragraphe 5.3 « Rémunérations et sur proposition du Comité des nominations et de la gouvernance
avantages » du Document de référence. avait nommé le 8 décembre 2015 Sir Peter Mason en qualité
d’administrateur référent (cf. supra) dont le mandat d’administrateur
a été renouvelé lors de l’Assemblée générale du 25 mai 2018.
(B) MODE D’EXERCICE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE.
Conformément à la loi, aux statuts de la Société et au règlement
LIMITATIONS DE POUVOIRS
intérieur du conseil d’administration, le Président-directeur général
de la Société préside les réunions du conseil d’administration,
Mode d’exercice de la Direction générale en organise et dirige les travaux et réunions et veille au bon
Les fonctions de Président du conseil d’administration et de Directeur fonctionnement des organes sociaux de la Société, en s’assurant
général sont réunies depuis la transformation de la société en société en particulier que les administrateurs sont en mesure de remplir
anonyme à conseil d’administration. Un tel regroupement constituait leur mission.
en effet pour le conseil d’administration un choix d’organisation
adapté à la Société et au Groupe, notamment dans le contexte de Limitations aux pouvoirs de la Direction générale
l’introduction en Bourse récente de la Société, et le plus cohérent
Le Président-directeur général dispose des pouvoirs les plus étendus
avec le rôle précédemment assumé par l’actuel Président-directeur
pour agir en toutes circonstances au nom et pour le compte de la
général au sein du Groupe, notamment son mandat de Président de
Société, qu’il représente à l’égard des tiers.
la Société sous son ancienne forme de société par actions simplifiée.
Toutefois, conformément aux dispositions de l’article 4.2 du
Lors de sa réunion du 9 mars 2018 et suite à un rapport du Comité
règlement intérieur du conseil d’administration, il doit obtenir
des nominations et de la gouvernance, le conseil d’administration a
l’autorisation préalable du conseil d’administration au titre des
considéré que le regroupement des fonctions de Président du conseil
décisions stratégiques suivantes :
d’administration et de Directeur général et sa représentation unifiée
vis-à-vis des tiers demeurait dans les meilleurs intérêts de la Société (i) l’approbation ou la modification du plan d’affaires (business
pour les raisons suivantes : plan) et du budget (y compris les budgets d’investissement
ainsi que le plan de financement y afférent) de la Société, y
● la balance des pouvoirs et l’indépendance du conseil
compris le budget annuel consolidé du Groupe ;
d’administration sont suffisamment assurées au travers d’une
liste de sujets mentionnés dans le règlement intérieur du conseil
d’administration pour lesquels l’accord préalable du conseil
d’administration est requis (cf. infra). Par ailleurs l’accroissement
(ii) tout investissement (à l’exception du paragraphe (iii) ci-dessous)
n’ayant pas été approuvé, conformément au paragraphe (i) ci-
dessus, dans le cadre du plan d’affaires ou du budget, d’un
5
du nombre d’administrateurs indépendants et la présence montant supérieur à dix millions d’euros ;
d’un administrateur référent expérimenté (cf. infra) qui est (iii) toute opération de croissance externe ou de prise de contrôle
notamment en charge de la performance d’évaluation annuelle ou de participation, dès lors que cette opération porte sur
du fonctionnement du conseil d’administration, d’organiser des une valeur d’entreprise ou de transaction supérieure à
sessions avec les administrateurs non exécutifs et de présider le 30 millions d’euros ;
conseil d’administration lors d’examen de sujets concernant le
Président-directeur-général comme sa rémunération contribuent (iv) tout lancement d’une activité significative ne rentrant pas dans
à l’autorité et l’indépendance du conseil d’administration ; le périmètre habituel des sociétés du Groupe ou toute décision
d’arrêter ou réduire significativement les activités principales
● en plus de ses missions de revue de sujets d’ordre financier, le
du Groupe ;
conseil d’administration revoit des opérations dépassant certains
seuils ou d’importance stratégique qui ont préalablement été revus (v) la constitution de sûretés (cautions, avals et garanties) par
et approuvés par Direction exécutive. Les objectifs stratégiques la Société au bénéfice d’un tiers, à l’exception des garanties
et opérationnels sont ainsi alignés entre la Direction exécutive et consenties aux autorités douanières et fiscales dans le cours
le conseil d’administration ; normal des affaires ;
● les évaluations annuelles du conseil d’administration ont montré (vi) toute décision de participation à un projet engageant une
un très haut niveau de satisfaction des membres du conseil sur la société du Groupe à hauteur d’un montant unitaire supérieur à
manière dont le Président-directeur général préside les conseils. 50 millions d’euros, ainsi que la conclusion de tout contrat d’un
montant unitaire global supérieur ou égal à 50 millions d’euros ;
Le censeur a été nommé au conseil d’administration conformément d’administration, chaque administrateur est tenu de détenir au moins
à l’accord passé entre la Société et la Caisse de Dépôt et Placement 100 actions de la Société, à l’exception toutefois de l’administrateur
du Québec décrit au paragraphe 6.1.2.1 du Document de référence. représentant les salariés actionnaires et de l’administrateur
Cette nomination vise à concilier le besoin de l’accès à l’information représentant les salariés, qui ne sont pas tenus de détenir un
de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec, premier actionnaire nombre minimum d’actions de la Société. Par ailleurs, dans sa
de la Société, tout en préservant une représentation équilibrée séance du 10 mars 2016, le conseil d’administration a émis une
des administrateurs au sein du conseil dont un nombre significatif recommandation selon laquelle les administrateurs indépendants
d’administrateurs indépendants. devront détenir 1 500 actions de la Société, à acquérir sur une période
de deux ans compte tenu que ce sont les seuls administrateurs à
Conformément aux dispositions de l’article 15-6 des statuts de
percevoir des jetons de présence.
la Société et de l’article 2.10 du règlement intérieur du conseil
Les tableaux ci-dessous présentent la composition du conseil d’administration à la date du présent Document de référence, ainsi que les
mandats des membres du conseil d’administration de la Société au cours des cinq dernières années :
BIOGRAPHIE
Gauthier Louette est diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale Supérieure de Techniques Avancées. Il intègre le Groupe en 1986
et y effectue toute sa carrière professionnelle, comme ingénieur de chantier tout d’abord, puis en tant que Directeur de projet, puis Directeur
des opérations avant d’être nommé, en 1998, Directeur général de SPIE Capag, division de SPIE spécialisée dans le pipeline. En 2000, il prend
en charge le poste de Directeur de la Branche Pétrole-Gaz de SPIE. En 2003, il est nommé Directeur général de SPIE Operations, et Président-
directeur général en 2010.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Au sein du Groupe :
1 Président de SPIE Operations 1 Membre du conseil d’administration de SPIE International
1 Président de SPIE Oil & Gas Services 1 Président-directeur général de SPIE Operations
1 Président du conseil d’administration de SPIE UK Limited 1 Président et membre du conseil d’administration de Financière SPIE
1 Président du conseil d’administration de SPIE Belgium 1 Président de Clayax Acquisition 4 SAS
1 Président du conseil de surveillance de SPIE GmbH 1 Président du conseil d’administration puis Président de SPIE ICS
1 Président du conseil de surveillance de SPIE SAG GmbH 1 Président de SPIE Est
1
1
1
1
Directeur général de SPIE DZE (ex SPIE Holding GmbH)
Président du conseil d’administration de SPIE ICS AG
Membre du conseil de surveillance de SPIE Nederland BV
Gérant de SPIE Management 2
1 Président de SPIE Ile-de-France Nord-Ouest
1 Président de SPIE Ouest-Centre
1 Président de SPIE Sud-Est
1 Président de SPIE Sud-Ouest
5
1 Président du conseil d’administration de SPIE Schweiz AG 1 Président de SPIE Nucléaire
Hors Groupe : Néant 1 Administrateur de TECNOSPIE SA
1 Administrateur de SPIE Maroc
1 Président et membre du conseil d’administration de SOFTIX AG
Hors Groupe : Néant
BIOGRAPHIE
Peter Mason est diplômé de l’Université de Glasgow. Il a été Président-directeur général de Balfour Beatty Limited, puis Directeur général
d’AMEC, avant d’être nommé Président de Thames Water Utilities Limited en décembre 2006, fonction qu’il a occupé jusqu’en 2017. Jusqu’en
octobre 2008, il était membre du conseil de l’Olympic Delivery Authority pour les Jeux de 2012. Il a également été nommé administrateur, puis
administrateur référent, de Subsea 7 SA de 2006 à 2017. Il est Président du conseil d’administration d’AGS Airports Limited. Il a été nommé
chevalier commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique pour services rendu au commerce international en 2002. Depuis le 8 décembre 2015,
il est administrateur référent au sein du conseil d’administration de SPIE SA.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe :
Hors Groupe : 1 Membre du conseil d’administration de SPIE Operations
1 Président de la société AGS Airports Limited Hors Groupe :
1 Président du conseil d’administration de la société Tectronics 1 Président de Kemble Water Holdings Limited
Holdings Ltd. 1 Membre du conseil d’administration de SUBSEA 7 SA (société cotée)
1 Président du conseil d’administration de la société Advanced 1 Membre du conseil d’administration de BAE Systems plc (société cotée)
Plasma Power Ltd.
BIOGRAPHIE
Regine Stachelhaus est diplômée de l’université Eberhard-Karls de Tübingen. Elle a débuté sa carrière chez Hewlett-Packard GmbH en 1984, où
elle devient directrice générale de 2000 à 2009. En mai 2002, elle est également nommée Vice-présidente d’Imaging and Printing Group (Hewlett-
Packard GmbH). Elle est ensuite nommée directrice des ressources humaines, de l’IT et des Achats ainsi que membre du conseil d’administration
de la société E.ON SE. Depuis juillet 2013, elle est membre du conseil d’administration du groupe britannique Computacenter Plc et membre du
conseil de surveillance de Covestro AG depuis octobre 2015 et membre du conseil de surveillance de Ceconomy depuis février 2017.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Au sein du Groupe :
1 Membre du conseil de surveillance de SPIE DZE 1 Membre du conseil de surveillance de SPIE GmbH
(ex SPIE Holding GmbH) Hors Groupe :
Hors Groupe : 1 Membre du conseil d’administration d’E.ON SE
1 Membre du conseil de surveillance de Ceconomy AG (société cotée) 1 Membre du conseil de surveillance de E.ON Global Commodities SE
1 Membre du conseil d’administration de Computacenter Hatfield UK 1 Membre du conseil de surveillance de E.ON Sverige
(société cotée) 1 Président du conseil de surveillance de E.ON IT GmbH
1 Membre du conseil de surveillance de Covestro AG Leverkusen
Germany (société cotée)
1 Membre du conseil de surveillance de Covestro Deutschland AG
Leverkusen Germany
BIOGRAPHIE
Michel Bleitrach est diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale des Ponts et Chaussées et titulaire d’une licence de sciences
économiques et d’un MBA de l’université de Berkeley en Californie. Il a commencé sa carrière dans le groupe d’ingénierie Bechtel, puis est entré
au Ministère de l’Équipement où il a dirigé plusieurs grands programmes d’aménagement. Il a ensuite occupé au sein du groupe Elf Aquitaine des
postes en production-exploration et en chimie et développement industriel avant de rejoindre de 1989 à 2003 la Lyonnaise des Eaux puis Suez
en tant que Président-directeur général d’Elyo et de Suez Industrial Solutions. De 2005 à 2012, il a été Président-directeur général de Keolis, puis
en 2012 il est devenu Président de la société mère de la Saur. Il a par ailleurs rejoint en 2006 le conseil d’administration de Séchilienne-Sidec,
devenue Albioma, dont il a été nommé Vice-président du conseil d’administration en 2011.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe :
Hors Groupe : Néant 1 Membre du conseil d’administration de SPIE Operations
1 Membre du conseil de surveillance de JC Decaux (société cotée) Hors Groupe :
1 Membre du conseil d’administration de Socotec 1 Vice-président d’Albioma (société cotée)
1 Président du conseil de surveillance de Indigo (ex Vincipark) 1 Président et Membre du conseil de surveillance de SAUR
1 Président de HIME
1 Président-directeur général de Keolis SA
1 Membre du conseil d’administration de Vedici
BIOGRAPHIE
FFP Invest est détenue à 100 % par FFP, société holding cotée à la Bourse de Paris et majoritairement détenue par le groupe familial Peugeot.
Elle est représentée par Bertrand Finet, son directeur général.
5
Diplômé de l’ESSEC, Bertrand Finet débute sa carrière en 1991 chez 3i Group. Il rejoint CVC Capital Partners à Paris en 1996, avant de prendre la
direction générale du bureau de Paris de Candover en 2006. Il devient directeur et membre du comité exécutif du Fonds Stratégique d’Investissement
(FSI) en 2009, directeur exécutif de la direction Fonds Propres PME chez Bpifrance en 2013, puis directeur exécutif de la direction Mid & Large
Cap de Bpifrance en 2015. En janvier 2017, il est nommé Directeur Général Délégué de FFP.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe : Néant
Hors Groupe : Hors Groupe :
1 Directeur Général Délégué de FFP 1 Directeur exécutif à la direction Fonds propres Mid & Large Cap
1 Directeur Général de FFP Invest de Bpifrance Investment
1 Représentant permanent de FFP Invest au conseil d’administration 1 Membre du Conseil de Surveillance de Mersen
de SEB SA 1 Représentant permanent de BPI France Participations
1 Administrateur de FFP Investment UK au conseil d’administration de Sequana
1 Représentant permanent de FFP Invest au conseil d’administration 1 Représentant permanent (censeur) de BPI France Participation
et membre du comité exécutif de LDAP au conseil d’administatrion de Vallourec
1 Représentant permanent (censeur) de BPI France Participation
au conseil d’administatrion de Technicolor
1 Président du conseil de surveillance de Consolidation
et Développement Gestion
1 Président-Directeur Général de CDC Entreprises Capital-Investissement
BIOGRAPHIE
Nathalie Palladitcheff est diplômée de l’ESC Dijon, titulaire d’un DECF et d’un DESCF. Elle a commencé sa carrière chez Coopers & Lybrand Audit
(1991 à 1997). Elle a ensuite rejoint la Banque Française Commerciale Océan Indien (1997-2000) comme Directeur des affaires financières et du
contrôle de gestion. Elle a été nommée en 2000 Directeur financier de la Société Foncière Lyonnaise, dont elle est ensuite devenue Directeur général
adjoint. À partir de mai 2006, elle a assuré la fonction de Directeur général de Dolmea Real Estate. Elle a ensuite rejoint Icade en septembre 2007,
en qualité de membre du Comité exécutif, en charge des finances, du juridique et de l’informatique, puis aussi du pôle services à l’immobilier à
partir d’août 2010. En avril 2015, elle a été nommée Vice-présidente exécutive et chef des finances d’Ivanhoé Cambridge, filiale de la Caisse de
dépôt et placement du Québec, puis Présidente exécutive et chef des finances en mars 2018. Nathalie Palladitcheff a été administrateur de Silic et
Qualium et administrateur et Présidente du Comité d’Audit de Crédit Agricole CIB. Elle a reçu les insignes de chevalier de l’Ordre National du Mérite.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe : Néant
Hors Groupe : Hors Groupe :
1 Présidente exécutive et chef des finances d’Ivanhoé Cambridge 1 Vice-présidente exécutive et chef des finances d’Ivanhoé Cambridge
1 Administrateur et membre du Comité stratégique de Gecina
(société cotée)
1 Présidente, Directrice Générale d’Icade Finances
1 Présidente d’Icade Services
1 Directrice générale par intérim, membre du Comité exécutif d’Icade
(société cotée)
1 Représentant permanent d’Icade (société cotée), Président de :
1 I-Porta
1 Icade Property Management
1 Icade Transactions
1 Sarvilep
1 Icade Expertise
1 Représentant permanent d’Icade (société cotée), Liquidateur de la Caisse
des dépôts des Pays de Loire
1 Représentant permanent d’Icade (société cotée), Gérant associé de la SCI
de la Résidence de Sarcelles
1 Représentant permanent d’Icade Services, Président de :
1 I-Porta
1 Icade Transactions
1 Icade Property Management
1 Icade Résidences Services
1 Icade Gestec
1 Administratrice et Présidente du Comité d’audit de Crédit Agricole CIB
1 Administratrice et membre du Comité d’audit, des comptes et des risques
de SILIC (société cotée)
1 Administratrice de Immobiliaria de la Caisse des dépôts Espana
1 Administratrice de Qualium Investment
1 Membre du Comité de pilotage de ULI FRANCE
BIOGRAPHIE
Tanja Rueckert est diplômée de l’université de Regensburg (doctorat de Chimie). Tanja Rueckert a effectué l’ensemble de sa carrière dans
le secteur digital au sein de SAP Group. Vice-présidente exécutive et directrice d’exploitation Produits & Innovation de SAP SE en 2015, puis
Vice-présidente exécutive de l’unité Digital Assets & Internet of Things (IoT) de SAP SE, Tanja Rueckert a ensuite été nommée présidente de
l’unité IoT & Digital Supply Chain de SAP SE et, depuis le 1er juillet 2018, présidente de la division Bosch Building Technologies. Tanja Rueckert a
été cooptée administrateur de la Société le 14 septembre 2017, en remplacement de M. Christian Rochat, démissionnaire. Cette cooptation a été
adoptée lors de l’Assemblée générale des actionnaires de la Société statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe : Néant
Hors Groupe : Hors Groupe :
1 Présidente de la division Bosch Building Technologies 1 Vice-présidente d’Industrial Internet Consortium
1 Membre du conseil d’administration de LSG 1 Présidente Internet of Things & Digital Supply Chain de SAP SE
1 Membre du conseil d’administration de Cargo Sous Terrain
1 Membre du conseil universitaire de l’Université de Karlsruhe
1 Membre du conseil d’administration de Münchner Kreis
1 Présidente du Comité de la digitalisation de ZIA
BIOGRAPHIE
Sophie Stabile est diplômée de l’École Supérieure de Gestion et Finances. Elle a débuté sa carrière au sein du cabinet Deloitte, avant de rejoindre
Accor en 1999 pour prendre la direction de la consolidation et du système d’information groupe. En 2006, elle est nommée contrôleur général du
groupe puis directrice financière du groupe en mai 2010. Elle était membre du Comité exécutif d’Accor d’août 2010 à août 2017. Elle est nommée
5
Directrice Générale de HotelServices France du groupe AccorHotels le 1er octobre 2015, fonction qu’elle a occupé jusqu’en septembre 2017.
Elle est membre du conseil de surveillance d’Unibail-Rodamco depuis août 2010 et a été nommée administrateur indépendant d’Ingenico Group
le 27 mars 2018.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe : Néant
Hors Groupe : Hors Groupe :
1 Membre du conseil de surveillance d’Altamir (société cotée) 1 Présidente du conseil de surveillance d’Orbis
1 Membre du conseil de surveillance d’Unibail-Rodamco (société cotée) 1 Membre du conseil d’administration de Lucien Barrière
1 Membre du conseil d’administration d’Ingenico Group (société cotée)
1 Membre du conseil d'administation de Sodexo (société cotée)
BIOGRAPHIE
Daniel Boscari est diplômé de l’ICG Paris. Il a commencé sa carrière au sein du Groupe en 1981 et exerce les fonctions de responsable financement
projets et directeur développement collectivités au sein de la direction générale de SPIE. Il est administrateur représentant les salariés du Groupe
au sein du conseil d’administration de SPIE SA.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe :
Hors Groupe : Néant 1 Membre du conseil d’administration de SPIE Operations
Hors Groupe : Néant
BIOGRAPHIE
Gabrielle Van Klaveren-Hessel était en poste à la direction financière du groupe néerlandais Electron Holding BV de 1999 à 2001. En 2001, à la
suite du rachat de ce groupe par le Groupe, elle est devenue administratrice de la gestion de la paie au sein de SPIE Netherlands puis, en 2009,
responsable de la paie. Elle est représentante du FCPE SPIE Actionnariat au sein du conseil d’administration.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS À LA DATE D’ENREGISTREMENT MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
DU PRÉSENT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : ANNÉES ET QUI NE SONT PLUS OCCUPÉS :
Au sein du Groupe : Néant Au sein du Groupe :
Hors Groupe : Néant 1 Membre du conseil d’administration de SPIE Operations
Hors Groupe : Néant
Date de
nomination/ Date de première Échéance Fonction principale
Nom Âge Nationalité renouvellement nomination du mandat exercée au sein du Groupe
ADMINISTRATEURS
Gauthier Louette 57 Française 25 mai 2018 30 août 2011 2022 Président-directeur général
(1)
Denis Chêne 57 Française 25 mai 2018 30 août 2011 2022 Administrateur
Directeur administratif et financier du
Groupe
Nathalie Palladitcheff 51 Française 12 avril 2016 12 avril 2016 2019 Administrateur
Tanja Rueckert 49 Allemande 25 mai 2018 14 septembre 2017 2022 Administrateur indépendant (1)
Daniel Boscari 62 Française 9 juin 2015 9 juin 2015 2019 Administrateur représentant les salariés
Responsable financement de projets
et directeur du développement des
collectivités du Groupe
Gabrielle van 57 Néerlandaise 9 juin 2015 9 juin 2015 2019 Administrateur représentant les salariés
Klaveren-Hessel actionnaires
Responsable paie chez SPIE Nederland
Michel Bleitrach 73 Française 25 mai 2018 30 août 2011 2022 Administrateur indépendant (2)
Sir Peter Mason 72 Britannique 25 mai 2018 30 août 2011 2022 Administrateur indépendant (2)
Administrateur référent (3)
Sophie Stabile 49 Française 25 mai 2018 7 juillet 2014 2022 Administrateur indépendant (2)
Regine Stachelhaus 63 Allemande 25 mai 2018 7 juillet 2014 2022 Administrateur indépendant (2)
FFP Invest Français 25 mai 2018 14 décembre 2017 2022 Administrateur indépendant (2)
CENSEUR
Pierre Heinrichs 38 Belge 14 décembre 2017 14 décembre 2017 2021 Censeur (4)
(1) M. Denis Chêne a démissionné de ses fonctions d’administrateur de la Société avec effet au 12 mars 2019. Il n’a pas été remplacé.
(2) S’agissant de l’appréciation de l’indépendance des administrateurs, cf. infra.
(3) S’agissant des missions de l’administrateur référent, cf. supra.
(4) S’agissant du mode de désignation, des missions et des prérogatives des censeurs, cf. supra.
La composition du conseil d’administration reflète en premier lieu dans une proportion conforme à la recommandation du Code Afep-
les engagements conclus entre la Société et certains actionnaires
(voir paragraphe 6.1.2.1 du présent document de référence).
La composition du conseil d’administration reflète également le
Medef selon laquelle au moins un tiers des membres du conseil
d’administration doit être indépendant dans les sociétés contrôlées
au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce (cf. infra.) et d’au
5
moins de la moitié dans les sociétés non contrôlées.
souhait de veiller à une présence d’administrateurs indépendants
Numéro Critère
1 Ne pas être ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes (i) salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société,
(ii) salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur d’une société que la Société consolide ou (iii) salarié, dirigeant
mandataire social exécutif ou administrateur de la société mère de la Société ou d’une société consolidée par cette société mère.
2 Ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un
mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la
Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur.
3 Ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement (i) significatif de la Société ou du Groupe, ou (ii) pour
lequel la Société ou le Groupe représente une part significative de l’activité (ni être lié directement ou indirectement à une telle
personne).
4 Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social.
5 Ne pas avoir été Commissaire aux comptes de la Société au cours des cinq dernières années
6 Ne pas être administrateur de la Société depuis plus de douze ans, la perte de la qualité d’administrateur indépendant intervenant
à la date des douze ans.
7 Ne pas, pour un dirigeant mandataire social non exécutif, percevoir une rémunération variable en numéraire ou des titres ou
toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe.
8 Ne pas détenir 10 % ou plus du capital ou des droits de vote de la Société, ou représentant une personne morale détenant une
telle participation.
Lors de sa séance du 23 novembre 2018, le Comité des nominations le conseil d’administration ont conclu que la Société et le Groupe
et de la gouvernance a procédé à l’évaluation annuelle de n’ont pas de relations d’affaires significatives avec les sociétés
l’indépendance de Mesdames Tanja Rueckert, Sophie Stabile, dans lesquelles ces administrateurs exercent des fonctions ou
Regine Stachelhaus, MM. Michel Bleitrach et Sir Peter Mason et des mandats.
FFP Invest représenté par M. Bertrand Finet au regard de l’ensemble
Il a examiné le cas de Mme Tanja Rueckert et sa nomination comme
des critères fixés par le Code Afep-Medef, sur la base des réponses
dirigeante intervenue chez Bosch Building Technologies, société
qu’ils ont apportées au questionnaire individuel qui leur avait été
avec laquelle le Groupe n’a pas de volume d’affaires significatif.
adressé.
Il est parvenu à une constatation similaire concernant la nomination
Ce questionnaire n’a pas été adressé aux autres administrateurs
de Mme Sophie Stabile comme administratrice de la société
car ils ne peuvent pas être qualifiés d’indépendants puisqu’ils sont
Ingénico.
soit des dirigeants ou salariées de la Société, soit des représentants
d’actionnaires détenant une participation trop significative pour être Il a examiné attentivement le risque d’un potentiel conflit d’intérêts
qualifié comme indépendant. au regard de la nomination de Mme Sophie Stabile comme
administratrice de la société Sodexho étant donné que celle-ci peut
Les conclusions du Comité des nominations et de la gouvernance
être perçue comme une concurrente du Groupe dans le secteur
ont été présentées et approuvées par le conseil d’administration
des services de maintenance technique. Il a cependant constaté
lors de sa réunion du 12 décembre 2018.
que cette concurrence ne s’exerçait que de manière limitée dans
Aux termes de cette analyse, le conseil d’administration estime quelques secteurs géographiques et pour un nombre très limité de
que six administrateurs (Mme Tanja Rueckert, Mme Sophie Stabile, projets. Il a ainsi conclu qu’à ce stade il n’y avait pas l’existence d’un
Mme Regine Stachelhaus, M. Michel Bleitrach, Sir Peter Mason et véritable conflit d’intérêt concernant Mme Stabile mais que ce sujet
FFP Invest représenté par M. Bertrand Finet) sont indépendants au serait réexaminé en cas d’évolution de ce niveau de concurrence.
regard de ces critères. Le conseil a noté qu’aucun administrateur
En ce qui concerne FFP Invest, le Comité des nominations et de la
n’avait une durée de mandat supérieure à 12 ans, les premières
gouvernance a constaté que sa participation dans la Société était
nominations étant intervenues en 2011.
très inférieure au seuil des 10 % mentionné par le Code Afep-Medef
Le Comité a constaté qu’il n’existe pas de contrat de services entre dans sa recommandation 8.7 et que ce n’était pas un actionnaire
la Société ou le Groupe et ces administrateurs pouvant exercer un contrôle ou ayant conclu un accord de concert
avec d’autres actionnaires. Le représentant de FFP Invest,
S’agissant de Mme Regine Stachelhaus, le Comité des nominations
M. Bertrand Finet, remplit également les critères d’indépendance
et de la gouvernance et le conseil d’administration ont noté qu’elle
requis par le Code Afep-Medef.
avait été nommée comme membre du conseil de surveillance de
SPIE DZE (ex SPIE Holding GmbH) en novembre 2017 (elle a été Enfin s’agissant de Mme Nathalie Palladitcheff, le conseil
également membre du conseil de surveillance de SPIE GmbH) mais d’administration de la Société a considéré qu’elle ne remplit pas
ont conclu que cela n’affectait pas son indépendance de jugement les critères d’indépendance requis par le Code Afep-Medef en raison
au sein du conseil d’administration de la Société vu le caractère du nombre important d’actions et de droits de vote de la Société
différent des sujets examinés par ces conseils. détenus par la Caisse de Dépôts et Placement du Québec (CDPQ),
premier actionnaire du Groupe, dont Mme Nathalie Palladitcheff est
S’agissant du critère d’indépendance relatif aux relations d’affaires
la représentante au sein du conseil d’administration de la Société.
importantes, le Comité des nominations et de la gouvernance et
Gauthier Louette X √ √ √ √ √ √ √
Michel Bleitrach √ √ √ √ √ √ √ √
Daniel Boscari X √ √ √ √ √ √ √
Gabrielle van Klaveren X √ √ √ √ √ √ √
Peter Mason √ √ √ √ √ √ √ √
Nathalie Palladitcheff √ √ √ √ √ √ √ X
Tanja Rueckert √ √ √ √ √ √ √ √
Sophie Stabile √ √ √ √ √ √ √ √
Regine Stachelhaus √ √ √ √ √ √ √ √
FFP Invest (Bertrand Finet) √ √ √ √ √ √ √ √
COMPÉTENCES DES ADMINISTRATEURS Aux termes du règlement intérieur, l’administrateur référent remplit
les fonctions suivantes :
Le Comité des nominations et de la gouvernance a mis en place
une matrice des compétences des membres du conseil qui est ● Fonctionnement du conseil d’administration : L’administrateur
ponctuellement communiquée au conseil d’administration pour référent assiste le Président dans ses missions, notamment dans
revue. l’organisation et le bon fonctionnement du conseil d’administration
et de ses Comités et la supervision du gouvernement d’entreprise
Cette matrice vise à évaluer et s’assurer que le conseil et du contrôle interne. Il a la faculté de convoquer une réunion
d’administration dans son ensemble est doté des compétences du conseil d’administration. Il est notamment le point de contact
nécessaires pour remplir ses missions de contrôle et privilégié des actionnaires, en particulier ceux qui ne sont
d’accompagnement de la stratégie de la Société. pas représentés au conseil d’administration, concernant les
Pour chaque administrateur il a ainsi été évalué son expérience et questions de gouvernement d’entreprise. Il a par ailleurs pour
niveau de compétences sur une série de critères pour apprécier mission d’apporter au conseil d’administration une assistance
l’expertise qu’il contribue à apporter au conseil. consistant à s’assurer du bon fonctionnement des organes
sociaux de la Société et à lui apporter son éclairage sur les
Les compétences examinées sont les suivantes :
opérations sur lesquelles le conseil d’administration est appelé à
● sociétés cotées en dehors de SPIE ; délibérer. Dans ce cadre, il veille à ce que les membres du conseil
● services techniques en dehors de SPIE ; d’administration soient en mesure d’exercer leur mission dans
les meilleures conditions possibles, et notamment en s’assurant
● énergie ;
qu’ils bénéficient d’un haut niveau d’information en amont des
● technologies de l’information et de la communication/digital ; réunions du conseil.
● international ; ● Évaluation de la Direction générale et du conseil d'administration :
● opérations ; L’administrateur référent réunit périodiquement, et au moins une
● finance ; fois par an, les administrateurs non exécutifs, hors la présence
●
●
ressources humaines ;
fusions/acquisitions.
des administrateurs exécutifs, afin notamment d’évaluer les
performances du Président-directeur général, et de réfléchir à
l’avenir du management. Dans ce cadre, l’administrateur référent
5
Il a été conclu que le conseil disposait dans son ensemble des préside les débats lors de la réunion du conseil d’administration
compétences requises pour accomplir toutes ses missions. qui, à la suite du rapport du Comité des rémunérations, évalue les
performances du Président-directeur général et détermine ses
Afin d’accroître les connaissances des administrateurs dans les
objectifs et sa rémunération. De même, s’il l’estime nécessaire,
services techniques fournies par le Groupe des visites de sites sont
l’administrateur référent peut organiser préalablement à la
organisées. En 2018 les administrateurs ont visité deux sites de
réunion du conseil d’administration à l’ordre du jour de laquelle
clients en Allemagne pour lesquels le Groupe est un des principaux
est programmée l’évaluation du conseil d’administration et
prestataires de services techniques.
des Comités, une rencontre entre les membres du conseil
Le Comité évaluera en 2019 si la matrice de compétences devrait d’administration qualifiés d’indépendants pour concertation,
évoluer pour inclure d’avantage de critères concernant le sujet coordination et facilitation de la communication d’éventuelles
de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et fera, le cas recommandations de ces derniers. Il supervise par ailleurs la
échéant, des propositions au conseil. réalisation de l’évaluation annuelle du fonctionnement du conseil
d’administration notamment au travers d’entretiens individuels
avec les administrateurs.
ADMINISTRATEUR RÉFÉRENT
● Gestion des conflits d'intérêts : L’administrateur référent a
Le règlement intérieur prévoit que la nomination d’un administrateur notamment pour mission, en lien avec le Comité des nominations
référent est obligatoire lorsque les fonctions de Président du conseil et de la gouvernance qu’il peut consulter et réunir sur ces sujets
d’administration et de Directeur général sont réunies et facultative en tant que de besoin, la mise en œuvre régulière des diligences
dans le cas contraire. visant à l’identification, l’analyse, l’information sur les situations
financière, de la situation de la trésorerie ainsi que des engagements propositions du Comité des Nominations et de la Gouvernance
de la Société et du Groupe et que le Président-directeur général ainsi que diverses questions d’organisation et d’information du
communique de manière permanente aux administrateurs toute conseil d’administration et des Comités ; et
information concernant la Société dont il a connaissance et dont ● le contrôle interne et la gestion des risques dont la présentation
il juge la communication utile ou pertinente. Dans ce cadre, le de la cartographie des risques actualisée.
Groupe communique mensuellement aux membres du conseil
Les rapports des Comités d’audit, des nominations et de la
d’administration un rapport sur l’activité et la situation financière
gouvernance et des rémunérations qui se sont tenus au cours de la
du Groupe. Le conseil d’administration et les Comités ont en outre
Période 2018 Applicable (cf. infra) ont également été présentés au
la possibilité d’entendre des experts dans les domaines relevant de
conseil d’administration.
leur compétence respective.
Conformément à la recommandation 1.7 du Code Afep-Medef 2018,
Travaux du conseil d’administration le conseil d’administration s’est fait présenter par la directrice des
Au cours de la Période 2018 Applicable, les principaux sujets dont ressources humaines du Groupe lors de sa réunion du 11 mars 2019
le conseil d’administration a été saisi ont notamment concerné : la politique de diversité notamment en matière de représentation
équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances
● l’arrêté des comptes consolidés semestriels 2018 et l’examen dirigeantes. Le conseil d’administration a examiné les efforts
et l’approbation du rapport financier semestriel et de la entrepris par la Société en matière de communication, formation,
communication liée aux résultats semestriels ; partenariat et recrutement pour développer la présence de femmes
● la présentation de la situation opérationnelle du Groupe, ainsi que dans les diverses activités de l’entreprise. Le conseil d’administration
la situation financière, la trésorerie et les engagements du Groupe, a également constaté que ces efforts entrepris ont conduit à une
et notamment l’examen et l’approbation de la communication liée augmentation sensible sur les trois dernières années de la présence
aux résultats du troisième trimestre 2018 ainsi que l’examen des de femmes dans les Comités de Direction que ce soit au niveau du
prévisions actualisées à fin 2018 et l’approbation du budget 2019 ; Groupe ou dans les principales filiales.
● le suivi de la situation du Groupe en termes de sécurité ;
Fréquence des réunions du conseil d’administration
● l’autorisation de la conclusion de contrats commerciaux importants
et taux moyen de participation des administrateurs
concernant des projets supérieurs à 50 millions d’euros (cf. infra) ;
aux réunions du conseil d’administration et des Comités
● les discussions sur les acquisitions réalisées ou envisagées par sur la Période 2018 Applicable
le Groupe, et notamment l’autorisation de la conclusion de toutes
Au cours de la Période 2018 Applicable, le conseil d’administration
acquisitions importantes portant sur une valeur d’entreprise ou de
s’est réuni 8 fois.
transaction supérieure à 30 millions d’euros (cf. infra) ;
● le gouvernement d’entreprise, notamment l’évaluation de Le taux moyen de présence en personne ou par mandataire des
l’indépendance et des compétences des administrateurs, le plan administrateurs au cours de la Période 2018 Applicable a été de
de continuité et de succession des membres du Comité exécutif 95,45 %.
et plus particulièrement du Président-directeur général sur
Le tableau des participations individuelles aux réunions du conseil d’administration et des Comités figure ci-dessous (en taux de présence) :
Gauthier Louette 100 % - - -
Denis Chêne *
Nathalie Palladitcheff
Gabrielle van Klaveren-Hessel
100 %
75 %
100 %
85,71 %
85,71 %
-
100 %
-
-
100 %
-
-
5
Daniel Boscari 100 % - - 100 %
Sophie Stabile 100 % 100 % - 100 %
Sir Peter Mason 100 % 100 % 100 % -
FFP Invest représentée par Bertrand Finet ** 100 % 100 % 100 % -
Regine Stachelhaus 100 % - 100 % -
Michel Bleitrach 100 % - - 100 %
Tanja Rueckert 75 % - 100 % -
* M. Denis Chêne a démissionné de ses fonctions d’administrateur de la Société avec effet au 12 mars 2019. Il n’a pas été remplacé.
** FFP Invest, représentée par M. Bertrand Finet a été nommé administrateur par l’Assemblée générale mixte annuelle des actionnaires du 25 mai 2018.
Missions du Comité des nominations et de la gouvernance nommés par le conseil d’administration en qualité de membres du
Comité des rémunérations en considération notamment de leur
Le Comité des nominations et de la gouvernance est un Comité
indépendance et de leur compétence en matière de rémunération
spécialisé du conseil d’administration dont la mission principale
des dirigeants mandataires sociaux de sociétés cotées.
est d’assister celui-ci dans la composition des instances dirigeantes
de la Société et de son Groupe. Par décision en date du 26 juillet 2018 le conseil d’administration de
la Société a décidé de nommer Mme Nathalie Palladitcheff comme
Dans ce cadre, il exerce notamment les missions suivantes :
membre du Comité des rémunérations.
● propositions de nomination des membres du conseil
Conformément à la recommandation 14.1 du Code Afep-Medef,
d’administration, de la Direction générale et des Comités du
l’administrateur représentant les salariés n’est pas pris en compte
conseil d’administration ; et
pour déterminer le pourcentage d’administrateurs indépendants.
● évaluation annuelle de l’indépendance des membres du conseil La composition du Comité des rémunérations est conforme à la
d’administration. recommandation 17.1 du Code Afep-Medef.
Le Comité des nominations et de la gouvernance se réunit autant La durée du mandat des membres du Comité des rémunérations
que de besoin et, en tout état de cause, au moins une fois par an, coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil
préalablement à la réunion du conseil d’administration se prononçant d’administration (cf. supra). Il peut faire l’objet d’un renouvellement
sur la situation des membres du conseil d’administration au regard en même temps que ce dernier.
des critères d’indépendance adoptés par la Société.
Missions du Comité des rémunérations
Travaux du Comité des nominations et de la gouvernance
Le Comité des rémunérations est un Comité spécialisé du conseil
Au cours de la Période 2018 Applicable, le Comité des nominations
d’administration dont la mission principale est d’assister celui-ci
et de la gouvernance s’est réuni 3 fois, pour discuter des principaux
dans la détermination et l’appréciation régulière de l’ensemble des
sujets suivants :
rémunérations et avantages des dirigeants mandataires sociaux ou
● évaluation annuelle de l’indépendance des membres du conseil cadres dirigeants du Groupe, en ce compris tous avantages différés
d’administration ; et/ou indemnités de départ volontaire ou forcé du Groupe.
● organisation du processus d’évaluation du fonctionnement du Dans ce cadre, il exerce notamment les missions suivantes :
conseil d’administration ;
● examen et proposition au conseil d’administration concernant
● revue de la matrice des compétences au sein du conseil l’ensemble des éléments et conditions de la rémunération des
d’administration et rapport au conseil d’administration ; principaux dirigeants du Groupe ;
● examen des observations faites par des investisseurs et des ● examen et proposition au conseil d’administration concernant la
agences de conseil de vote sur la gouvernance de la Société ; méthode de répartition des jetons de présence ;
● revue du plan de continuité et de succession des membres du ● consultation pour recommandation au conseil d’administration sur
comité exécutif et du Président-directeur général avec rapport au toutes rémunérations exceptionnelles afférentes à des missions
conseil d’administration ; le Comité a procedé lors de sa réunuion exceptionnelles qui seraient confiées, le cas échéant, par le conseil
du 23 novembre 2018 avec la contribution du Président-Directeur d’administration à certains de ses membres ; et
Général à sa revue annuelle du plan. Pour chaque position au
● examen de plans d’actionnariat salarié et plans d’actions gratuites
sein du comite éxécutif le plan prévoit une solution court terme
pour certaines catégories de bénéficiaires.
d’une durée maximum d’un an denommée « plan de continuité »
et pour toute periode au-delà d’un an une solution moyen/long Le Comité des rémunérations se réunit autant que de besoin et, en
terme denommée « plan de succesion ». Le plan de continuité tout état de cause, au moins une fois par an, préalablement à toute
prévoit systématiquement une solution interne alors que le plan réunion du conseil d’administration se prononçant sur la fixation
de succession comprend selon les cas des solutions internes
ou des solutions par recrutements externes ; le temps requis
pour avoir une succesion interne ainsi que le degré de difficulté
de la rémunération des membres de la Direction générale ou sur la
répartition des jetons de présence. 5
prévisible pour un recrutement externe ont été éxaminés dans Travaux du Comité des rémunérations
le cadre du plan qui a ensuite été présenté et approuvé par le Au cours de la Période 2018 Applicable, le Comité des rémunérations
conseil d’administration lors de sa réunion du 12 décembre 2018. s’est réuni 3 fois, pour discuter des principaux sujets suivants :
Le taux moyen de présence des membres du Comité des nominations
● détermination de la rémunération annuelle brute et variable 2018
et de la gouvernance au cours de la Période 2018 Applicable a été
du Président-directeur général ;
de 100 %.
● proposition au conseil d’administration des objectifs et indicateurs
Comité des rémunérations de performance pour la rémunération variable du Président-
directeur général pour 2019 avec quelques ajustements ;
Composition ● examen des observations faites par les investisseurs et agences
Le Comité des rémunérations est composé de quatre membres, de conseil de vote sur l’information par la Société sur les
dont deux membres sont des membres indépendants du conseil rémunérations et les plans d’actions et des améliorations à y
d’administration. Au cours de la Période 2018 Applicable, les apporter ; et
membres du Comité des rémunérations étaient : M. Michel Bleitrach ● fixation des principes de répartition des jetons de présence entre
(Président, administrateur indépendant), Mme Sophie Stabile les administrateurs pour l’exercice 2018.
(administrateur indépendant), M. Daniel Boscari, administrateur Le taux moyen de présence des membres du Comité des
représentant les salariés et Mme Nathalie Palladitcheff. Ils ont été rémunérations au cours de la Période 2018 Applicable a été de 100 %.
5.2.2.3 ÉVALUATION DU FONCTIONNEMENT dessus, une évaluation des réunions du conseil d’administration et
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION des Comités et l’information des administrateurs, a été réalisée en
ET DES COMITÉS DU CONSEIL décembre 2018 et janvier 2019 au moyen de questionnaires individuels
adressés à chacun des membres du conseil d’administration par
Le règlement intérieur du conseil d’administration prévoit les le secrétaire du conseil d’administration sous la supervision de
modalités selon lesquelles le conseil d’administration doit l’administrateur référent. Les réponses anonymes ont été analysées
évaluer sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en et ont fait l’objet d’un rapport au Comité des nominations et de la
analysant périodiquement sa composition, son organisation et son gouvernance. L’administrateur référent a conduit des entretiens
fonctionnement. À cette fin, une fois par an, le conseil d’administration individuels avec chaque administrateur et a émis ses observations
doit, sur rapport du Comité des nominations et de la gouvernance, au Comité des nominations et de la gouvernance qui a ensuite lors
consacrer un point de son ordre du jour à l’évaluation de ses modalités de sa réunion du 11 février 2019 émis ses recommandations au
de fonctionnement, à la vérification que les questions importantes conseil d’administration.
sont convenablement préparées et débattues au sein du conseil
d’administration, ainsi qu’à la mesure de la contribution effective de L’évaluation a mis en avant des retours généralement positifs
chaque membre aux travaux du conseil d’administration au regard avec des commentaires suggérant des points d’amélioration. En
de sa compétence et de son implication dans les délibérations. Cette conséquence de ces commentaires et des recommandations, le
évaluation est réalisée sur la base de réponses à un questionnaire conseil d’administration a constaté un très haut niveau de satisfaction
individuel et anonyme adressé à chacun des membres du conseil pour l’organisation et l’agenda des conseils, de la manière dont les
d’administration, une fois par an. Pour la Période 2018 Applicable, réunions sont présidées par le Président-directeur général et de
le conseil d’administration a également renouvelé en complément l’organisation des discussions. Il a cependant considéré qu’à l’avenir
du questionnaire écrit individuel, des entretiens pour chaque le conseil devrait consacrer davantage de temps à l’examen de sujet
administrateur et censeur avec l’administrateur référent. relevant de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et qu’à
ce titre la mission et la composition des Comités du conseil devait
Pour la Période 2018 Applicable, conformément aux dispositions être réexaminées au cours de l’année 2019.
du règlement intérieur du conseil d’administration rappelées ci-
PRINCIPES ET RÈGLES ARRÊTÉS PAR LE CONSEIL ● chaque Président de Comité indépendant perçoit une rémunération
D’ADMINISTRATION POUR LES RÉMUNÉRATIONS additionnelle de 10 000 euros par an, sous réserve de sa
ET AVANTAGES DE TOUTE NATURE ACCORDÉS AUX participation aux réunions du conseil d’administration et des
MANDATAIRES SOCIAUX AU COURS DE L’EXERCICE 2018 Comités (cf. infra) ;
● l’administrateur référent perçoit un montant maximum de
La politique de rémunération des mandataires sociaux de la Société
90 000 euros par an, sous réserve de sa participation aux réunions
a été adaptée aux pratiques habituelles des sociétés cotées et tient
du conseil d’administration et des Comités (cf. infra) ; et
compte des recommandations du Code Afep-Medef.
● la rémunération des administrateurs indépendants se décompose
(a) Membres du conseil d’administration en une part fixe (40 % du total), versée pour moitié en juin et
en décembre, et une part variable (60 % du total), fonction de
Les règles de répartition des rétributions (jetons de présence) entre
la participation aux réunions du conseil d’administration et des
les administrateurs ont été fixées par le conseil d’administration, sur
Comités, versée en mars de l’année suivante après le rapport
recommandation du Comité des rémunérations, lors de sa réunion
d’activité fait au conseil d’administration. Cette part variable est
du 10 mars 2016 et ont été reconduites pour 2017 et 2018.
proportionnelle au taux de participation aux réunions, une réunion
Les règles de répartition des rétributions entre les administrateurs de conseil d’administration étant comptée pour 1 et une réunion
ainsi fixées sont les suivantes : de Comité pour ½. Pour l’administrateur référent, la part fixe
● seuls les administrateurs indépendants, au nombre de six, représente 60 % et la part variable 40 %.
perçoivent des rétributions ; La rémunération due à chaque membre du conseil d’administration
● chaque administrateur indépendant perçoit un montant maximum au titre de l’exercice 2018, après prise en compte de leur participation
de 60 000 euros par an, sous réserve de sa participation aux aux réunions du conseil d’administration et des Comités en 2018,
réunions du conseil d’administration et des Comités (cf. infra) ; figure au présent chapitre du Document de référence.
Il a été décidé par le conseil d’administration que seuls les pratiques de sociétés aux enjeux, caractéristiques et contextes
administrateurs indépendants pourront percevoir des rétributions. comparables. Elle est déterminée par le conseil d’administration
sur recommandation du Comité des rémunérations ;
Depuis 2018, le montant annuel maximum de l’enveloppe de
rétributions accordée au conseil d’administration de la Société a été ● une rémunération annuelle variable composée d’une part
fixé à 600 000 euros de rétributions. Ce montant maximum demeure quantitative et d’une part qualitative, liées à la réalisation
valable pour les exercices ultérieurs, jusqu’à nouvelle décision de d’objectifs annuels formalisés et exigeants revus chaque année
l’Assemblée générale des actionnaires de la Société. Aucune décision par le Comité des rémunérations qui émet une recommandation
modifiant ce montant n’est intervenue à la date du présent Document au conseil d’administration ;
de référence. ● un plan d’intéressement à long terme (attribution d’actions de
La part variable des rétributions des administrateurs indépendants performance) aligné sur l’intérêt des actionnaires et visant à
(soit 60 % du total au maximum et 40 % pour Sir Peter Mason, inscrire son action dans le long terme ;
administrateur référent depuis le 1 er janvier 2016), fonction ● une indemnité de départ en cas de départ contraint, soumise à
de leur participation aux réunions du conseil et des Comités, des conditions de performance ;
est versée en mars de l’année suivante. Cette part variable est ● un régime de retraite supplémentaire à prestations définies.
proportionnelle au taux de participation aux réunions, une réunion
En outre, le Président-directeur général bénéficie de la mise à
de conseil d’administration étant comptée pour 1 et une réunion
disposition d’un véhicule de fonction et est éligible aux dispositifs
de Comité pour ½. Lors de sa séance du 11 mars 2019, le conseil
de prévoyance au même titre que les autres dirigeants et salariés
d’administration a attribué les rémunérations variables suivantes
du Groupe.
(versées fin mars 2019) aux administrateurs indépendants au titre
de l’exercice 2018 : Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef,
les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de
● Michel Bleitrach : 42 000 euros, sur la base d’un taux de
l’exercice 2018 au Président-directeur général de la Société, tels
participation de 100 % en 2018 ;
qu’ils figurent ci-après, ainsi que la politique de rémunération
● Sir Peter Mason : 36 000 euros, sur la base d’un taux de des dirigeants mandataires sociaux seront soumis à un vote des
participation de 100 % en 2018 ; actionnaires de la Société lors de l’Assemblée générale annuelle
● Sophie Stabile : 36 000 euros, sur la base d’un taux de participation prévue le 24 mai 2019.
de 100 % en 2018 ;
● Regine Stachelhaus : 42 000 euros, sur la base d’un taux de Rémunération fixe et variable au titre de l’exercice 2018
participation de 100 % en 2018 ;
Rémunération fixe 2018
● Mme Tanja Rueckert 27 529 euros, sur la base d’un taux de
participation de 76,47 % en 2018 ; Conformément aux principes rappelés ci-dessus, le conseil
d’administration du 14 décembre 2017, sur recommandation du
● FFP Invest, représenté par Bertrand Finet : 21 000 euros, sur la Comité des rémunérations, a fixé la rémunération annuelle fixe
base d’un taux de participation de 100 % en 2018. du Président-directeur général à 775 000 euros en 2018, contre
740 300 en 2017, soit une augmentation de 4,7 %. Les éléments
principaux pris en compte pour déterminer cette rémunération ont
5.3.2 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS été les suivants :
MANDATAIRES SOCIAUX ● l’extension significative du périmètre de responsabilités du
Président-directeur général, suite à l’acquisition de SAG, faisant
de SPIE un véritable Groupe européen ;
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL ● l’analyse de l’étude réalisée par un cabinet extérieur indépendant
sur les pratiques de rémunération de sociétés comparables du
La politique de rémunération du Président-directeur général est
SBF 120, montrant un positionnement de la rémunération annuelle
déterminée par le conseil d’administration, sur recommandation
fixe du Président-directeur général au-dessous de la médiane du
du Comité des rémunérations.
benchmark.
Le conseil d’administration veille à ce que la politique de
rémunération soit en ligne avec les pratiques de marché pour des Rémunération variable 2018
sociétés comparables, adaptée à la stratégie et au contexte de la Une part variable annuelle à objectifs atteints égale à 100 % de
Société et ait pour objectif de promouvoir sa performance et sa sa rémunération fixe annuelle brute, dont 55 % lié à l’EBITA, 10 %
compétitivité sur le moyen et long terme, en alignement avec les lié au cash-flow opérationnel et 35 % lié à des objectifs individuels
intérêts des actionnaires. qualitatifs, présentés ci-dessous, avec une modulation du critère
La rémunération du Président-directeur général est composée de EBITA liée aux performances du Groupe en matière de sécurité. En
différents éléments ayant chacun un objectif spécifique : cas de dépassements des objectifs, la part variable peut atteindre
un maximum de 171 % de sa rémunération fixe annuelle.
● une rémunération annuelle de base venant reconnaître le poids et
le périmètre de la fonction. Elle est comparée chaque année aux
TABLEAU DE CALCUL DES CRITÈRES QUALITATIFS DE LA RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE AU TITRE DE 2018
Critères Indicateurs Pondération % atteint
Rémunération variable 2019 La part des critères quantitatifs a été portée de 65 % à 70 %, la part
des critères qualitatif étant en conséquence ramenée de 35 % à 30 %.
Les principes de calcul de la rémunération variable au titre de
l’exercice 2019 incluant les critères applicables et leur pondération En cohérence avec le modèle du Groupe, à l’intérieur des critères
figurant dans le tableau ci-dessous ont été déterminés par le conseil quantitatifs, une part plus importante a été donnée aux critères de
d’administration réuni le 3 décembre 2018 sur proposition du comité cash-flow et d’acquisitions.
des rémunérations. En cas de dépassements des objectifs, la part variable peut atteindre
un maximum de 171 % de la rémunération fixe annuelle.
Critères quantitatifs Croissance de l’EBITA organique En % de la rémunération fixe 0 % 30 % 60 %
(70 % de la rémunération
Pondération par un coefficient lié aux 0,9 1 1,1
annuelle fixe)
performances du Groupe en matière
de sécurité
Total croissance organique de l’EBITA En % de la rémunération fixe 0 % 30 % 66 %
Cash-flow – Budget 2019 En % de la rémunération fixe 0 % 30 % 60 %
Croissance externe Acquisitions En % de la rémunération fixe 0 % 10 % 15 %
Total critères quantitatifs 0 % 70 % 141 %
Critères qualitatifs Objectifs individuels fixés par le Conseil (cessions, gestion des risques, 0 % 30 % 30 %
(30 % de la rémunération plans de succession, relations avec actionnaires et communication
annuelle fixe) financière)
Total variable annuel en % de la rémunération fixe 0 % 100 % 171 %
Options de souscription, actions de performance SPIE Operations) le 1er janvier 2001 et d’un régime collectif de
et autres attributions de titres retraite supplémentaire à cotisations définies (1) mis en place au
sein de Financière SPIE en 2009 puis au sein de SPIE SA en 2013.
Le 25 mai 2016, l’Assemblée générale des actionnaires de la
Société a, aux termes de sa 20e résolution, autorisé le conseil Le contrat de retraite collective à prestations définies souscrit par
d’administration, sous certaines conditions, à attribuer gratuitement SPIE SA, auprès de Cardiff (Groupe BNP Paribas) souscrit depuis
des actions existantes ou à émettre, au bénéfice des mandataires 2001, conformément aux dispositions de l’article L. 137-11 du Code
sociaux ou des membres du personnel salarié de la Société ou de la Sécurité Sociale, a été mis en place pour les dirigeants de SPIE.
des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions
Depuis le 1er janvier 2010, M. Gauthier Louette est le dernier
prévues à l’article L. 225-197-2 du Code de commerce.
bénéficiaire en activité, sachant que par ailleurs des rentes au titre
Le conseil d’administration du 28 juillet 2016, sur la base de de ce régime sont servies par l’assureur à sept dirigeants de SPIE
l’autorisation accordée par l’Assemblée générale, a mis en place ayant cessé leur activité avant le 1er janvier 2010.
deux plans d’attribution gratuite d’actions de performance au
Les conditions pour bénéficier de ce régime sont les suivantes :
bénéfice de mandataires sociaux et membres du personnel salarié
de la Société et de ses filiales. M. Gauthier Louette, Président- ● avoir au moins 5 ans d’ancienneté au sein du Groupe au moment
directeur général de la Société, se trouve parmi les bénéficiaires du départ ; et
de l’un de ces plans. ● avoir au moins 60 ans au moment du départ et pouvoir liquider sa
Lors de sa réunion du 11 mars 2019, le conseil d’administration retraite à taux plein du régime général de la Sécurité Sociale ou
a approuvé la mise en place d’un nouveau plan d’actions de avoir au moins 55 ans au moment du départ et ne pas reprendre
performance au bénéfice de mandataires sociaux et membres du d’activité professionnelle avant la liquidation de sa retraite du
personnel salarié de la Société et de ses filiales. M. Gauthier Louette, régime général de la Sécurité Sociale (dans le deuxième cas, une
Président-directeur général de la Société, se trouve parmi les rente ne sera versée au moment de la retraite que si le départ
bénéficiaires de ce plan. est à l’initiative de la Société) (2).
La rémunération de référence servant à calculer les droits des
Pour une description détaillée des plans d’actions de performance
bénéficiaires sera égale à la moyenne des rémunérations des trois
dont bénéficie M. Gauthier Louette, voir le paragraphe 6.1.3.2.
années précédant le départ de la Société. La rémunération s’entend
comme la somme de la rémunération annuelle brute de base et de
Régime de retraite
la rémunération annuelle brute variable.
M. Gauthier Louette bénéficie d’un régime de retraite supplémentaire
à prestations définies mis en place au sein de SPIE SA (devenue Le rythme d’acquisition des droits est annuel, soit 2 % de la
rémunération de référence, pour chaque année d’ancienneté dans
(1) Le régime de retraite à cotisations définies (dit « article 83 »), mis en place en 2009, sous la forme d’un contrat d’épargne retraite collectif, bénéficiant aux salariés et
mandataires sociaux dont la rémunération dépasse 4 PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale).
(2) M. Gauthier Louette a 34 ans d’ancienneté au sein de la Société.
le régime, pendant les cinq premières années, puis 3 % au-delà, sous Autres avantages
réserve des deux plafonds suivants :
Le Président-directeur général bénéficie d’un véhicule de fonction.
● l’acquisition des droits, telle que décrite ci-dessus, est plafonnée
Les tableaux de synthèse présentant les rémunérations et avantages
à 20 % de la rémunération annuelle de référence (1) ; et
de toute nature du Président-directeur général au titre des
● le montant annuel de la rente versée au titre de ce régime, auquel exercices 2018 et 2017 figurent au présent chapitre du Document
il faut ajouter les pensions annuelles versées au titre du régime de référence.
général de la Sécurité Sociale et des régimes complémentaires
(ARRCO et AGIRC), est plafonné à 50 % de la rémunération de Projet de résolution établi par le conseil d’administration
référence. en application de l’article L. 225-37-2 du Code de
La Société a constitué une provision pour le financement des droits commerce soumis à l’Assemblée générale des
et la gestion a été externalisée auprès de Cardiff. actionnaires de la Société du 24 mai 2019
Au 31 décembre 2018, la rémunération de référence théorique est (8 e résolution) – Approbation des principes et critères de
égale à la moyenne des rémunérations perçues en 2016, 2017 et 2018 détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes,
soit : 1 508 816 euros. Les droits acquis par M. Gauthier Louette ayant variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les
atteint le plafond de 20 %, le montant annuel théorique de la rente avantages de toute nature attribuables à M. Gauthier Louette en sa
serait égal à 301 763 euros. qualité de Président-directeur général (Politique de rémunération)
Lors du service de la rente, la charge sociale supportée par L’Assemblée générale, connaissance prise du rapport du conseil
l’employeur serait de 32 % du montant de la rente brute (taux d’administration sur le gouvernement d'entreprise établi en
actuel) (2). application de l’article L. 225-37-2 du Code de commerce, statuant
aux conditions de quorum et de majorité requises pour les
Indemnités de départ et de non-concurrence Assemblées générales ordinaires, approuve les principes et critères
de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes,
Le Président-directeur général bénéficie d’une indemnité de
variables et exceptionnels composant la rémunération totale et
rupture d’une année de rémunération (fixe plus variable hors prime
les avantages de toute nature présentés dans le rapport précité
exceptionnelle éventuelle) en cas de départ contraint.
et attribuables, en raison de son mandat, à M. Gauthier Louette,
Les conditions de performance applicables à cette indemnité de Président-directeur général pour l'exercice 2019.
rupture sont fondées sur le taux d’atteinte des critères économiques
Montant des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs
et financiers de sa rémunération variable fixés par le conseil
par la Société ou ses filiales aux fins du versement de pensions,
d’administration sur recommandation du Comité des rémunérations
de retraites ou d’autres avantages
(cf. supra). Le taux moyen d’atteinte des objectifs relatifs à ces critères
sur les trois dernières années doit être supérieur ou égal à 70 %. Pour le régime de retraite collectif à prestations définies dont
bénéficie M. Gauthier Louette, Président-directeur général de la
Enfin, le Président-directeur général est inscrit à la garantie sociale
Société, le montant total des sommes provisionnées aux fins du
des chefs d’entreprise (GSC) prévoyant, en cas de perte d’emploi, le
versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages s’élevait
versement pendant 24 mois d’une indemnité annuelle plafonnée à
à 8 131 959 euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018.
40 % x 6 PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale).
Ce montant est relatif à M. Gauthier Louette ainsi qu’à sept autres
À ce titre, la Société a versé en 2018 une cotisation annuelle de anciens dirigeants du Groupe actuellement retraités.
12 278 euros (60 % cotisation patronale, 40 % cotisation salariale).
Rémunération des dirigeants mandataires sociaux
Le Président-directeur général ne bénéficie pas d’indemnité qui
Les tableaux ci-après détaillent les rémunérations versées à
serait due en contrepartie d’une clause de non-concurrence.
M. Gauthier Louette, Président-directeur général de la Société, par
la Société et par toute société du Groupe, au titre des exercices clos
les 31 décembre 2017 et 2018. 5
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE AMF)
Tableau de synthèse des rémunérations et des options attribuées à chaque dirigeant mandataire social
(montants en euros) Exercice 2017 Exercice 2018
Gauthier Louette, Président-directeur général
Rémunération dues au titre de l’exercice* (détaillées au tableau 2) 1 627 802 1 485 980
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice 0 0
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 4) Néant Néant
Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice (détaillées au
tableau 6) 0 0
TOTAL 1 627 802 1 485 980
* Sur une base brute (avant charges sociales et impôts).
Pour une description détaillée du plan n° 3 mis en place en 2019 voir le paragraphe 6.1.3.2 du présent Document de référence.
Gauthier Louette Néant
© Deutsche Postbank AG
6.1 ACTIONNARIAT
Détention
Nombre de droits
Actionnaires Nombre d’actions % du capital de vote % des droits de vote
Caisse de Dépôt et Placement du Québec 18 751 639 12,06 % 31 211 270 17,93 %
(1)
FFP 8 500 000 5,46 % 8 500 000 4,88 %
(2)
Managers 7 367 487 4,73 % 11 531 582 6,63 %
1 dont M. Gauthier Louette 2 434 396 1,56 % 4 868 792 2,80 %
1 dont M. Denis Chêne (3) 1 030 476 0,66 % 2 060 952 1,19 %
Actionnariat salarié (4) 6 757 243 4,35 % 8 405 482 4,83 %
Public 114 171 190 73,40 % 114 410 351 65,73 %
Autodétention 390 0,00 % 0 0,00 %
TOTAL 155 547 949 100,0 % 174 058 685 100,0 %
(1) Société Foncière Financière et de Participation (société cotée sur Euronext Paris détenue majoritairement par le groupe familial Peugeot).
(2) Cadres et dirigeants, anciens et actuels, du Groupe.
(3) M. Denis Chêne a démissionné de ses fonctions d’administrateur de la Société avec effet au 12 mars 2019. Il n’a pas été remplacé.
(4) Titres détenus par les salariés du Groupe, directement ou au travers du FCPE SPIE Actionnariat 2011/2015 et 2018 SPIE for you.
ÉVOLUTIONS DE L’ACTIONNARIAT AU COURS de vote, soit 9,82 % du capital et 15,96 % des droits de vote de la
DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2018 Société.
Le 23 mai 2018, la société par actions simplifiée FFP Invest
Le 9 janvier 2018, la société par actions simplifiée FFP Invest (contrôlée par la société anonyme Établissements Peugeot Frères)
(contrôlée par la société anonyme Établissements Peugeot Frères) a franchi en baisse le seuil de 5 % des droits de vote de la Société
a franchi en hausse le seuil de 5 % des droits de vote de la Société et a déclaré détenir 8 500 000 actions de la Société représentant
et a déclaré détenir 8 500 000 actions de la Société représentant autant de droits de vote soit 5,52 % du capital et 4,92 % des droits
autant de droits de vote soit 5,52 % du capital et 5,41 % des droits de vote de la Société.
de vote de la Société.
Le 29 mai 2018, la Société et la Caisse de Dépôt et Placement du
Le 27 mars 2018, la société BlackRock, Inc., agissant pour le compte Québec a franchi en hausse le seuil de 10 % du capital de la Société
de clients et de fonds dont elle assure la gestion, a franchi en baisse et a déclaré détenir 15 643 080 actions de la Société représentant
le seuil de 5 % des droits de vote de la Société et a déclaré détenir, 28 102 711 droits de vote, soit 10,15 % du capital et 16,25 % des
pour le compte desdits clients et fonds, 7 794 351 actions de la droits de vote de la Société. Ce franchissement de seuil résulte
Société représentant autant de droits de vote, soit 5,06 % du capital d’une acquisition d’actions de la Société sur le marché. La Société
et 4,96 % des droits de vote de la Société. Ce franchissement de et la Caisse de Dépôt et Placement du Québec a précisé détenir
seuils résulte d’une cession d’actions de la Société sur le marché. 16 548 057 actions de la Société représentant 29 007 688 droits
Le 28 mars 2018, la société BlackRock, Inc., agissant pour le compte de vote, soit 10,74 % du capital et 16,77 % des droits de vote de
de clients et de fonds dont elle assure la gestion, a franchi en baisse la Société.
le seuil de 5 % du capital de la Société et a déclaré détenir, pour Le 26 septembre 2018, les sociétés Aviva Investors Global Services
le compte desdits clients et fonds, 6 874 317 actions de la Société Limited (contrôlée par Aviva PLC et agissant pour le compte de fonds
représentant autant de droits de vote, soit 4,46 % du capital et et de clients sous gestion) et Aviva Investors France (contrôlée par
4,38 % des droits de vote de la Société. Ce franchissement de seuils Aviva PLC et agissant pour le compte de fonds et de clients sous
résulte d’une cession d’actions de la Société sur le marché et d’une gestion) agissant de concert ont rectifié leur précédente déclaration
restitution d’actions de la Société détenues à titre de collatéral. en indiquant ne pas avoir franchi en baisse les seuils de 5 % du
Le 19 mai 2018, la Société et la Caisse de Dépôt et Placement du capital et des droits de vote de la Société et détenir de concert
Québec a franchi en hausse les seuils de 10 % et 15 % des droits 10 464 715 actions de la Société représentant autant de droits
de vote de la Société et a déclaré détenir 14 758 819 actions de la de vote, soit 6,73 % du capital et 6,01 % des droits de vote de la
Société représentant 27 218 450 droits de vote, soit 9,58 % du capital Société. Au titre de l’article L. 233-9 I, 6° du Code de commerce, les
et 15,74 % des droits de vote de la Société. La Société et la Caisse sociétés Aviva Investors Global Services Limited et Aviva Investors
de Dépôt et Placement du Québec a précisé détenir, au 23 mai 2018, France ont précisé détenir 2 701 678 actions de la Société au titre
15 130 972 actions de la Société représentant 27 590 603 droits d’un contrat de « right to recall » portant sur autant d’actions de
la Société.
6.1.2 AUTRES INFORMATIONS du Groupe. Ces deux termes comprennent également (i) toutes les
SUR LE CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ sociétés contrôlant, et (ii) toutes les sociétés contrôlées par une
société contrôlant, un concurrent ou un partenaire commercial
significatif. Les engagements détaillés aux deuxième et troisième
tirets ci-dessus ne s’appliquent pas aux actions de la Société
6.1.2.1 DÉCLARATION RELATIVE AU CONTRÔLE acquises, directement ou indirectement, par CDPQ dans le cadre de
DE LA SOCIÉTÉ l’introduction en Bourse de la Société et postérieurement à cette
introduction en Bourse.
Engagements pris par la Caisse de Dépôt et Placement du
Québec vis-à-vis de la Société Ces engagements expireront à la date à laquelle CDPQ détiendra,
directement ou indirectement, moins de 2 % du capital social de la
Dans le cadre d’une lettre en date du 22 mai 2015 amendée le 29 mai Société.
2015, à l’occasion de l’introduction en Bourse de la Société, la Caisse
de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ), a pris, à l’égard de la Engagements pris par FFP vis-à-vis de la Société
Société, des engagements relatifs à l’organisation de sa gouvernance
et aux modalités de gestion de la liquidité de sa participation dans Le 14 septembre 2017, à l’occasion de l’entrée de FFP au capital
le capital de la Société. de la Société, FFP a pris, à l’égard de la Société, les principaux
engagements suivants :
Ces engagements prévoient notamment :
● gouvernance : FFP s’engage à présenter sa démission immédiate
● gouvernance : CDPQ sera représenté par un administrateur et de ses fonctions de censeur ou de membre du conseil
un censeur dès lors qu’il détiendra au moins, directement ou d’administration, le cas échéant, dans le cas où FFP viendrait
indirectement, 5 % du capital social de la Société. Si CDPQ venait à à détenir, directement ou indirectement, une participation
détenir 15 % du capital social de la Société, CDPQ sera représentée inférieure à 5 % du capital social de la Société, sauf si (i) cette
par deux administrateurs ; participation devenait inférieure à 5 % mais restait supérieure
● information en cas de cession : une obligation d’information à 3 % du capital social et que la dilution de FFP ne lui était pas
préalable du Président du conseil d’administration de la Société imputable ou (ii) cette participation devenait inférieure à 5 % mais
en cas de cession ou transfert d’actions par CDPQ, de quelque restait supérieure à 4,5 % du capital social, et ce pour une durée
manière que ce soit, directement ou indirectement, représentant maximum de trois mois ;
au moins 1 % du capital social de la Société. Cette obligation ● cession d’actions : dans le cas où FFP souhaiterait céder ou
n’est pas applicable en cas de cession d’actions de la Société transférer des actions de la Société représentant au moins 1 %
à un acquéreur non identifié intervenant « au fil de l’eau » sur du capital social, de quelque manière que ce soit, directement
le marché. En outre, une telle cession ou un tel transfert devra ou indirectement, FFP s’engage de manière irrévocable par les
être réalisé de manière ordonnée, étant précisé que la Société présentes à en informer préalablement le Président du conseil
s’est engagée à apporter une coopération et une assistance d’administration de la Société.
raisonnables au cédant en vue de faciliter ces opérations ;
Il est rappelé qu’à la date du présent Document de référence,
● accord préalable en cas de cession : une obligation d’obtenir l’accord FFP Invest est administrateur au sein du conseil d’administration.
préalable du conseil d’administration de la Société en cas de
cession ou transfert d’actions, y compris dans le cadre d’une offre Pacte d’actionnaires entre les principaux dirigeants
publique, par CDPQ, de quelque manière que ce soit, directement du Groupe
ou indirectement, représentant au moins 1 % du capital social de
À l’occasion de l’introduction en Bourse de la Société, certains
la Société à un concurrent ou un partenaire commercial significatif
dirigeants actionnaires de la Société, dont MM. Gauthier Louette,
de la Société (client ou fournisseur). Le conseil d’administration
Président-directeur général de la Société ont conclu le 29 mai 2015
statuera à la majorité simple des administrateurs présents et
un pacte d’actionnaires aux fins d’organiser leurs participations dans
représentés, étant précisé qu’aucun des administrateurs désignés
la Société.
sur proposition de CDPQ ne pourra prendre part au vote. Cette
obligation ne sera néanmoins pas applicable dans le cas d’une Les principales stipulations du pacte d’actionnaires sont les
offre publique pour laquelle (i) aucun engagement préalable de suivantes :
cession ou d’apport à l’offre n’aurait été pris par aucune des
● les dirigeants actionnaires concernés s’engagent à se réunir
parties et (ii) le conseil d’administration de la Société aurait émis
préalablement à toute Assemblée générale d’actionnaires de la
un avis motivé favorable à la majorité de ses membres.
Société et tout autre événement significatif pour la Société afin
Pour les besoins du présent engagement, le terme « concurrent » d’adopter une position commune à l’ensemble de ses membres ;
désigne toute société ou groupe de sociétés (i) dont l’activité ou
● un engagement d’information préalablement à toute cession
l’une des activités a trait au secteur des services multitechniques
d’actions de la Société.
6
et plus précisément aux domaines du génie électrique, mécanique
et climatique et des systèmes de communication ainsi que des Ce pacte d’actionnaires, dans le cadre duquel les dirigeants
services spécialisés liés à l’énergie (comprenant notamment le concernés agissent de concert vis-à-vis de la Société, est conclu
facility management et les activités de technologies de l’information) pour une durée de cinq ans.
et (ii) dont le chiffre d’affaires relatif à cette activité est d’un montant
minimum de 1 milliard d’euros. Le terme « partenaire commercial 6.1.2.2 ACCORDS SUSCEPTIBLES D’ENTRAÎNER
significatif » désigne les clients de la Société représentant chacun UN CHANGEMENT DE CONTRÔLE
plus de 40 millions d’euros au sein du chiffre d’affaires consolidé
du Groupe ou les fournisseurs de la Société représentant chacun À la date d’enregistrement du présent Document de référence, il
plus de 15 millions d’euros au sein du montant total des achats n’existe pas d’accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un
changement de contrôle de la Société.
Administrateurs
Le tableau ci-après indique la participation de chacun des administrateurs dans le capital social de la Société à la date du présent Document
de référence :
6.1.3.2 OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT L’Assemblée générale a également décidé que l’attribution des
D’ACTIONS ET ATTRIBUTION D’ACTIONS actions à leurs bénéficiaires deviendra définitive au terme (i) d’une
GRATUITES période d’acquisition minimale de 1 an et que ces actions seront
assorties d’une obligation de conservation d’une durée minimale
Le 25 mai 2016, l’Assemblée générale des actionnaires de la de 1 an qui commencera à courir à compter de leur attribution
Société a, aux termes de sa 20e résolution, autorisé le conseil définitive et/ou (ii) d’une période d’acquisition minimale de 2 ans
d’administration, sous certaines conditions, à attribuer gratuitement et que ces actions ne seront alors assorties d’aucune obligation
des actions existantes ou à émettre, au bénéfice des mandataires de conservation.
sociaux ou des membres du personnel salarié de la Société ou
des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions L’attribution définitive des actions et la faculté de les céder librement
prévues à l’article L. 225-197-2 du Code de commerce. seront néanmoins acquises au bénéficiaire si ce dernier venait à
être frappé par l’un des cas d’invalidité visés par l’article L. 225-
L’Assemblée générale a fixé à 38 mois la durée de validité de 197-1 du Code de commerce.
l’autorisation.
Le conseil d’administration du 28 juillet 2016, sur la base de
Le nombre d’actions ainsi attribué gratuitement ne pourra excéder l’autorisation accordée par l’Assemblée générale, a mis en place
trois pour cent du nombre d’action composant le capital social de deux plans d’attribution gratuite d’actions de performance au
la Société à la date de la décision de leur attribution par le conseil bénéfice de mandataires sociaux et membres du personnel salarié
d’administration, et que s’il s’agit d’actions à émettre, le montant de la Société et de ses filiales.
nominal cumulé des augmentations de capital susceptibles d’en
résulter s’imputera (i) sur le plafond nominal de 2 750 000 euros Le conseil d’administration a ainsi octroyé 1 098 155 actions
prévu pour les augmentations de capital réservées aux adhérents ordinaires dites « de performance » de la Société, représentant un
d’un plan d’épargne d’entreprise, ainsi que (ii) sur le plafond nominal maximum de 0,71 % du nombre total d’actions composant le capital
de 36 000 000 euros prévu pour les augmentations de capital. de la Société au 28 juillet 2016.
Les actions attribuées gratuitement aux mandataires sociaux de Le conseil d’administration a établi une liste de bénéficiaire répartie
la Société ne pourront représenter plus 10 % de l’ensemble des entre les deux plans comme suit :
actions attribuées par le conseil d’administration. ● un plan 1 SPIE 2016, portant sur 225 115 actions de performance,
L’attribution définitive des actions pourra être soumise, en partie ou réservé à M. Gauthier Louette, Président-directeur général de la
en totalité, à l’atteinte de conditions de performance fixées par le Société, et à certains membres du Comité exécutif du Groupe et
conseil d’administration, étant entendu que pour les mandataires certains membres du Comité de Direction du segment France ; et
sociaux, le conseil d’administration conditionnera l’attribution des ● un plan 2 SPIE 2016, portant sur 872 040 actions de performance,
actions à des critères de performance et devra fixer la quantité réservé à certains membres des Comités de Direction d’entités
des actions qu’ils seront tenus de conserver au nominatif jusqu’à du Groupe, à certain « Managers Clés » du Groupe ainsi que des
la cessation de leurs fonctions. « Hauts Potentiels » du Groupe.
L’acquisition des actions est assortie des conditions suivantes : 11 mars 2019. Le nombre d’actions attribuées à chaque bénéficiaire
sera égal au nombre d’actions de performance attribuées à la date
● les actions de performance ne seront définitivement acquises
susvisée à ce bénéficiaire multiplié par un taux d’allocation global
qu’après une période de 3 ans à compter du 28 juillet 2016 ;
qui sera déterminé en fonction (i) d’un taux d’allocation interne, lui-
● les bénéficiaires devront être liés à la Société par un mandat même déterminé en fonction du niveau (a) du taux de croissance
social ou un contrat de travail pendant toute la durée de la période annuelle moyen de l’EBITA et (b) du taux de conversion en cash
d’acquisition ; annuel moyen, au titre de la période de trois (3) ans courant du
● des conditions de performance, soit : 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021 (la « Période de référence »),
• pour le plan 1 SPIE 2016, le nombre d’actions attribuées et (ii) d’un taux d’allocation externe lié à un objectif de rendement
à chaque bénéficiaire sera égal au nombre d’actions de (TSR) des actions SPIE SA au titre de la Période de référence par
performance attribuées ce jour à ce bénéficiaire multiplié par rapport au TSR médian d’un panier de sociétés (le « Panel »), étant
un taux d’allocation global qui sera déterminé en fonction (i) précisé que le taux d’allocation interne compte pour 70 % du taux
d’un taux d’allocation interne, lui-même déterminé en fonction d’allocation global et le taux d’allocation externe compte pour 30 %
du niveau (a) du taux de croissance annuelle moyen de l’EBITA du taux d’allocation global.
et (b) du taux de conversion en cash annuel moyen, au titre
de la période de trois (3) ans courant du 1er janvier 2016 au (i) Taux d’allocation interne
31 décembre 2018 (la « Période de référence »), et (ii) d’un taux Le Taux d’allocation interne est fonction du niveau de deux indicateurs
d’allocation externe lié à un objectif de rendement (TSR) des de performance internes (les « Indicateurs Internes ») au titre de la
actions SPIE SA au titre de la Période de référence par rapport Période de Référence :
au TSR médian d’un panier de sociétés (le « Panel »), étant
● le taux de croissance annuelle moyen de l’EBITA sur la Période
précisé que le taux d’allocation interne compte pour 65 % du
de référence (le « TCAM 3 ans ») ; et
taux d’allocation global et le taux d’allocation externe compte
pour 35 % du taux d’allocation global, ● le taux de conversion en cash annuel moyen sur la Période de
référence (le « TCC 3 ans »).
• pour le plan 2 SPIE 2016, le nombre d’actions attribuées
à chaque bénéficiaire sera égal au nombre d’actions de Les taux d’allocation (le « Taux d’allocation TCAM 3 ans » et le
performance attribuées ce jour à ce bénéficiaire multiplié par « Taux d’allocation TCC 3 ans ») seront déterminés, après que
un taux d’allocation global qui sera déterminé en fonction (i) conseil d’administration ait arrêté les comptes de l’exercice clos le
d’un taux d’allocation interne, lui-même déterminé en fonction 31 décembre 2021, selon le niveau d’atteinte des Indicateurs internes
du niveau (a) du taux de croissance annuelle moyen de l’EBITA ainsi qu’il suit :
et (b) du taux de conversion en cash annuel moyen, au titre de
la Période de référence, et (ii) d’un taux d’allocation externe lié (a) Taux d’allocation TCAM 3 ans
à un objectif de rendement (TSR) des actions SPIE SA au titre ● si le TCAM 3 ans est inférieur à 4,5 %, le Taux d’allocation TCAM
de la Période de référence par rapport au TSR médian du Panel, 3 ans est égal à 0 % ;
étant précisé que le taux d’allocation interne compte pour 80 %
● si le TCAM 3 ans est égal à 4,5 %, le Taux d’allocation TCAM 3 ans
du taux d’allocation global et le taux d’allocation externe compte
est égal à 25 % ;
pour 20 % du taux d’allocation global.
● si le TCAM 3 ans est égal à 5 %, le Taux d’allocation TCAM 3 ans
Le Panel est constitué de l’ensemble des sociétés composant l’indice
est égal à 50 % ;
boursier SBF 120 au 1er janvier 2016, sous réserve des stipulations
des plans relatives à la modification de la composition de cet indice ● si le TCAM 3 ans est supérieur à 4,5 % et inférieur à 5 %, le Taux
ou à sa disparition. d’allocation TCAM 3 ans est déterminé par interpolation linéaire
entre 25 % et 50 %.
Le conseil d’administration a décidé que M. Gauthier Louette,
● si le TCAM 3 ans est supérieur ou égal à 7 %, le Taux d’allocation
Président-directeur général de la Société sera tenu de conserver au
TCAM 3 ans est égal à 100 % ; et
nominatif pur, jusqu’à la cessation de ses fonctions, 25 % des actions
de performance définitivement acquises. Les membres du Comité de ● si le TCAM 3 ans est supérieur à 5 % et inférieur à 7 %, le Taux
Direction du segment France, seront quant à eux tenus de conserver d’allocation TCAM 3 ans est déterminé par interpolation linéaire
au nominatif pur, jusqu’à la cessation de leurs fonctions salariés au entre 50 % et 100 %.
sein du groupe, 15 % des actions de performance définitivement Formule de calcul du TCAM 3 ans = [(EBITA 2019/EBITA 2018 - 1)
acquises. + (EBITA 2020/EBITA 2019 - 1) + (EBITA 2021/EBITA 2020 - 1)]/3
En cas de cessation du mandat du Président-directeur général
avant expiration de la période d’acquisition de 3 ans des actions de (b) Taux d’allocation TCC 3 ans
performance, il n’est pas prévu de dérogation pour l’acquisition des ● si le TCC 3 ans est inférieur à 100 %, le Taux d’allocation TCC 3 ans
actions de performance sauf en cas de décès ou invalidité. est égal à 0 % ; et
Le conseil d’administration du 11 mars 2019, sur la base de
l’autorisation accordée par l’Assemblée générale, a mis en place un
● si le TCC 3 ans est supérieur ou égal à 100 %, le Taux d’allocation
TCC 3 ans est égal à 100 %.
6
plan d’attribution gratuite d’actions de performance au bénéfice de Formule de calcul du TCC 3 ans = [CCR 2019 + CCR 2020 + CCR
mandataires sociaux et membres du personnel salarié de la Société 2021]/3
et de ses filiales.
Le taux d’allocation interne sera égal à la moyenne arithmétique du
Le conseil d’administration a ainsi octroyé 544 171 actions dites « de Taux d’allocation TCAM 3 ans et du Taux d’allocation TCC 3 ans (le
performance » de la Société, représentant un maximum de 0,35 % « Taux d’allocation interne »).
du nombre total d’actions composant le capital de la Société au
● le Prix de référence initial correspond au dernier cours coté de En cas de cessation du mandat du Président-directeur général
l’action SPIE sur le marché réglementé d'Euronext Paris lors du avant expiration de la période d’acquisition de 3 ans des actions
premier jour de Bourse ouvré de la Période de référence (i.e le de performance, il n’est pas prévu de dérogation pour l’acquisition
2 janvier 2019) ; des actions de performance sauf dans en cas de décès ou invalidité.
● les Dividendes payés et réinvestis correspondent aux
dividendes versés pendant la Période de référence et réinvestis
immédiatement dans des titres de la Société ; et 6.1.4 ACTIONNARIAT SALARIÉ
● le Prix de référence final correspond au dernier cours coté de
l’action SPIE sur le marché réglementé d'Euronext Paris lors du
dernier jour de Bourse ouvré de la Période de référence (i.e le FONDS COMMUN DE PLACEMENT D’ENTREPRISE SPIE
31 décembre 2021). FOR YOU
Afin de déterminer le TSR Median SBF 120 au titre de la Période de
Référence, le TSR de chaque société composant l’indice SBF 120 sera Les actionnaires de la Société, réunis en Assemblée générale
calculé selon la même méthode que le TSR SPIE, étant précisé que mixte le 16 mai 2017, ont délégué au conseil d’administration la
si une société incluse dans l’indice SBF 120 venait à en sortir, elle compétence de décider d’augmenter le capital social de la Société
sera, ainsi que la société qui viendrait en conséquence à intégrer par l’émission d’actions nouvelles réservées aux salariés de la
cet indice, exclue du calcul du TSR Median SBF 120. Société et des sociétés françaises et étrangères qui lui sont liées,
adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise du Groupe.
Le taux d’allocation correspondant aux niveaux du TSR SPIE et
du TSR Median SBF 120 (le « Taux d’allocation externe ») sera Dans le cadre de cette délégation de compétence, le conseil
déterminé, après que conseil d’administration ait arrêté les comptes d’administration a décidé, le 26 avril 2018, du principe d’une
de l’exercice clos le 31 décembre 2021, ainsi qu’il suit : augmentation de capital de la Société réservée aux salariés de la
Société et de ses filiales françaises et étrangères qui lui sont liées.
● si le TSR SPIE est inférieur au TSR Median SBF 120, le Taux
Le Président-directeur général, sur délégation du conseil
d’allocation externe est égal à 0 % ;
d’administration a, par décision du 25 mai 2018, fixé le prix de
● si le TSR SPIE est égal au TSR Median SBF 120, le Taux d’allocation souscription d’une action dans le cadre de cette opération à
externe est égal à 50 % ; 14,33 euros.
● si le TSR SPIE est supérieur ou égal au produit (105 % x TSR
L’offre a été réalisée en application des articles L. 3332-1 et suivants
Median SBF 120), le Taux d’allocation externe est égal à 100 %.
du Code du travail, dans le cadre du plan d’épargne de Groupe (PEG)
● le Taux d’allocation externe variera linéairement entre ces deux et du plan d’épargne de Groupe International (PEGI).
bornes.
Elle était ouverte aux salariés de 16 pays (France, Allemagne,
Australie, Belgique, République du Congo, Émirats arabes unis,
Gabon, Hongrie, Luxembourg, Nigéria, Pays-Bas, Pologne, République
Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie et Suisse), ayant une ancienneté
d’au moins trois mois dans le Groupe à la fin de la période de
souscription.
À l’issue de cette opération, 1 471 793 actions nouvelles, soit près
de 1 % du capital, ont été émises par la Société. Ainsi, les salariés
actionnaires détiennent 4 % du capital du Groupe.
Cette deuxième opération proposée aux salariés, depuis l’entrée en
bourse de la Société, a permis à l’entreprise de porter son taux de
salariés actionnaires à plus de 34 %.
6.3 DIVIDENDES
8e résolution Autorisation à l’effet d’opérer sur les Dans la limite de 10 % du nombre 18 mois Néant
actions de la Société total des actions composant
le capital social ou 5 % du
nombre total des actions en vue
de leur conservation et de leur
remise ultérieure en paiement
ou en échange dans le cadre
d’opérations de croissance externe
Prix de rachat maximum : 33 €
9e résolution Autorisation donnée au conseil Dans la limite de 10 % du capital 26 mois Néant
d’administration de réduire le capital social par 24 mois
social par annulation des actions
auto-détenues
10e résolution Délégation de compétence donnée au 2 750 000 € (1)(2) 26 mois Décision du conseil
conseil d’administration pour décider (Soit environ 3 % du capital social d’administration du 26 avril 2018
l’émission d’actions réservées aux actuel) d’émission d’un maximum
adhérents d’un plan d’épargne de 5 851 063 actions nouvelles
entreprise avec suppression du droit au bénéfice de salariés du Groupe
préférentiel de souscription au profit ayant une ancienneté d’au moins
de ces derniers trois mois au 12 juin 2018 dans
le Groupe (voir le paragraphe 6.1.4
du présent Document de référence)
11e résolution Délégation de compétence au conseil 2 750 000 € (1)(2) 18 mois Décision du conseil
d’administration en vue d’augmenter (Soit environ 3 % du capital social d’administration du 26 avril 2018
le capital social par émission actuel) d’émission d’un maximum
d’actions avec suppression du droit de 5 851 063 actions nouvelles
préférentiel de souscription en faveur au bénéfice de salariés du Groupe
d’une catégorie de bénéficiaires ayant une ancienneté d’au moins
déterminée (salariés et mandataires trois mois au 12 juin 2018 dans
sociaux de la Société et de sociétés le Groupe (voir le paragraphe 6.1.4
lui étant liées) du présent Document de référence)
(1) Délégation soumise au plafond global pour les augmentations de capital de 36 000 000 € (soit environ 50 % du capital).
(2) Un sous-plafond fixé à 2 750 000 € (soit environ 3 % du capital) s’applique à ces délégations.
L’Assemblée générale des actionnaires de la Société qui s’est réunie le 25 mai 2018 a adopté les délégations financières suivantes :
Utilisation
Durée au cours de
Résolution Nature de la délégation maximum Montant nominal maximum l’exercice 2018
17e résolution Autorisation au conseil d’administration en 18 mois Dans la limite de 10 % du nombre total des Néant
vue d’opérer sur les actions de la Société actions composant le capital social ou 5 %
(programme de rachat d’actions) du nombre total des actions en vue de leur
conservation et de leur remise ultérieure
en paiement ou en échange dans le cadre
d’opérations de croissance externe
Prix de rachat maximum : 33 €
18e résolution Autorisation donnée au conseil d’administration 26 mois Dans la limite de 10 % du capital social par Néant
en vue de réduire le capital social de la Société 24 mois
par annulation des actions auto-détenues
19e résolution Délégation de compétence au conseil 26 mois 14 500 000 € Néant
d’administration en vue d’augmenter le capital (Soit environ 20 % du capital social)
social par incorporation de réserves, bénéfices
ou primes ou toute autre somme dont la
capitalisation serait admise
20e résolution Délégation de compétence au conseil 26 mois S’agissant des augmentations de capital : Néant
d’administration en vue d’augmenter le capital 36 000 000 € (1)
social par émission, avec maintien du droit (Soit environ 50 % du capital social)
préférentiel de souscription, d’actions et/ou de S’agissant des émissions de titres de créance :
titres de capital donnant accès à d’autres titres 1 000 000 000 € (3)
de capital et/ou donnant droit à l’attribution de
titres de créance et/ou de valeurs mobilières
donnant accès à des titres de capital à émettre
21e résolution Délégation de compétence au conseil 26 mois S’agissant des augmentations de capital : Néant
d’administration en vue d’augmenter le capital 7 200 000 € (1)(2)
social par émission, avec suppression du droit (Soit environ 10 % du capital social)
préférentiel de souscription, d’actions et/ou de S’agissant des émissions de titres de créance :
titres de capital donnant accès à d’autres titres 1 000 000 000 € (3)
de capital et/ou donnant droit à l’attribution de
titres de créance et/ou de valeurs mobilières
donnant accès à des titres de capital à émettre,
dans le cadre d’offres au public (5)
22e résolution Délégation de compétence au conseil 26 mois S’agissant des augmentations de capital : Néant
d’administration en vue d’augmenter le capital 7 200 000 € (1)(2)
social par émission, avec suppression du droit (Soit environ 10 % du capital social)
préférentiel de souscription, d’actions et/ou de S’agissant des émissions de titres de créance :
titres de capital donnant accès à d’autres titres 1 000 000 000 € (3)
de capital et/ou donnant droit à l’attribution de
titres de créance et/ou de valeurs mobilières
donnant accès à des titres de capital à émettre,
par placements privés visés à l’article L. 411-2 II
du Code monétaire et financier
23e résolution Autorisation au conseil d’administration en 26 mois S’agissant des augmentations de capital : Néant
cas d’émission avec suppression du droit 7 200 000 € (1)(2)
préférentiel de souscription, par offres au (Soit environ 10 % du capital social)
public (5) ou par placements privés visés à S’agissant des émissions de titres de créance :
l’article L. 411-2-II du Code monétaire et 1 000 000 000 € (3)
financier, afin de fixer le prix d’émission selon
les modalités fixées par l’Assemblée générale,
dans la limite de 10 % du capital par an
6
24e résolution Autorisation au conseil d’administration en 26 mois Limite prévue par la réglementation applicable Néant
vue d’augmenter le montant des émissions (à ce jour 15 % de l’émission initiale) (1)(3)
avec ou sans maintien du droit préférentiel de
souscription
Utilisation
Durée au cours de
Résolution Nature de la délégation maximum Montant nominal maximum l’exercice 2018
e
25 résolution Délégation de compétence au conseil 26 mois S’agissant des augmentations de capital : Néant
d’administration en vue d’augmenter le capital 7 200 000 € (3)
social par émission d’actions et/ou de titres (Soit environ 10 % du capital social actuel)
de capital donnant accès à d’autres titres S’agissant des émissions de titres de créance :
de capital et/ou donnant droit à l’attribution 1 000 000 000 € (3)
de titres de créance et/ou de valeurs mobilières
donnant accès à des titres de capital à
émettre, en rémunération d’apports en nature
dans la limite de 10 % du capital social
26e résolution Délégation de compétence donnée au conseil 26 mois 2 750 000 € (1) Néant
d’administration en vue d’augmenter le capital
social avec suppression du droit préférentiel de
souscription par émission d’actions de la Société
réservée aux adhérents d’un plan d’épargne
d’entreprise
27e résolution Délégation de compétence au conseil 18 mois 2 750 000 € (1)(4) Néant
d’administration en vue d’augmenter le capital
social par émission d’actions avec suppression
du droit préférentiel de souscription en faveur
d’une catégorie de bénéficiaires déterminée
(mandataires sociaux et salariés résidant hors
de France)
(1) Délégation soumise au plafond global pour les augmentations de capital de 36 000 000 € (soit environ 50 % du capital).
(2) Un sous-plafond fixé à 7 200 000 € (soit environ 10 % du capital) s’applique à ces délégations.
(3) Délégation soumise au plafond global pour les émissions de titres de créance de 1 000 000 000 €.
(4) Le montant nominal maximum global des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées en vertu de cette délégation s’impute sur le montant du plafond global
des opérations réservées aux salariés fixé à 2 750 000 €.
(5) En ce compris dans le cadre d’une offre publique d’échange initiée par la Société (article L. 225-148 du Code de commerce).
Il est proposé à l’Assemblée générale des actionnaires de la Société qui se réunira le 24 mai 2019 de renouveler les délégations financières
présentées ci-dessous et dont le conseil d’administration ne pourra, sauf autorisation préalable de l’Assemblée générale des actionnaires
de la Société, faire usage à compter du dépôt par un tiers d’un projet d’offre publique visant les titres de la Société et ce, jusqu’à la fin de
la période d’offre :
Durée de
Résolution Objet de la délégation Montant nominal maximal l’autorisation
9e résolution Autorisation à l’effet d’opérer sur les actions de la Société Dans la limite de 10 % du nombre total des 18 mois
actions composant le capital social ou 5 %
du nombre total des actions en vue de leur
conservation et de leur remise ultérieure
en paiement ou en échange dans le cadre
d’opérations de croissance externe
Prix de rachat maximum : 33 €
10e résolution Autorisation donnée au conseil d’administration de réduire Dans la limite de 10 % du capital social par 26 mois
le capital social par annulation des actions auto-détenues 24 mois
11e résolution Délégation de compétence donnée au conseil d’administration 1 500 000 € (1) 26 mois
pour décider l’émission d’actions réservées aux adhérents (Soit environ 2 % du capital social actuel)
d’un plan d’épargne entreprise avec suppression du droit
préférentiel de souscription au profit de ces derniers
12e résolution Délégation de compétence au conseil d’administration 1 500 000 € (1)(2) 18 mois
en vue d’augmenter le capital social par émission d’actions (Soit environ 2 % du capital social actuel)
avec suppression du droit préférentiel de souscription
en faveur d’une catégorie de bénéficiaires déterminée
(salariés et mandataires sociaux de la Société et de sociétés
lui étant liées)
13e résolution Autorisation au conseil d’administration à l’effet d’attribuer Dans la limite de 1 % du capital social (1)(2) 26 mois
gratuitement des actions existantes ou à émettre en faveur
de certains salariés et mandataires sociaux de la Société
et de sociétés lui étant liées
(1) Délégation soumise au plafond global pour les augmentations de capital de 36 000 000 € (soit environ 50 % du capital).
(2) Un sous-plafond fixé à 1 500 000 € (soit environ 2 % du capital) s’applique à ces délégations.
6.4.2 TITRES NON REPRÉSENTATIFS et suivants du Code de commerce, ou (iii) de tout plan d’épargne
DU CAPITAL conformément aux dispositions des articles L. 3331-1 et suivants
du Code du travail ou (iv) toute attribution gratuite d’actions dans
le cadre des dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants
Le 22 mars 2017, la Société a procédé à l’émission d’un emprunt
du Code de commerce, ainsi que de réaliser toutes opérations
obligataire d’un montant de 600 millions d’euros aux fins
de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions
principalement de financer l’acquisition du groupe allemand SAG
prévues par les autorités de marché et aux époques que le conseil
(voir le paragraphe 4.1.2.1.2.2 du présent Document de référence).
d’administration ou la personne agissant sur délégation du conseil
Les obligations ont été admises aux négociations sur le marché
d’administration appréciera ;
réglementé d’Euronext Paris.
● de remettre des actions de la Société lors de l’exercice de droits
attachés à des valeurs mobilières donnant droit, directement
ou indirectement, par remboursement, conversion, échange,
6.4.3 ACTIONS DÉTENUES PAR LA SOCIÉTÉ présentation d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution
OU POUR SON COMPTE PROPRE d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation en
vigueur, ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture
À la date du présent Document de référence, la Société détient afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les
390 actions propres dont la valeur nette comptable s’élève à autorités de marché et aux époques que le conseil d’administration
7 020 euros. ou la personne agissant sur délégation du conseil d’administration
appréciera ;
L’Assemblée générale des actionnaires du 25 mai 2018 avait
autorisé, pour une durée de 18 mois à compter de la date de ● de conserver les actions de la Société et les remettre
tenue de l’Assemblée, le conseil d’administration, avec faculté de ultérieurement à titre de paiement ou d’échange dans le cadre
subdélégation dans les conditions légales et réglementaires, à d’opérations éventuelles de croissance externe ;
mettre en œuvre un programme de rachat des actions de la Société, ● d’annuler toute ou partie des titres ainsi achetés ; et
conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants ● de mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être
du Code de commerce. admise par l’AMF et, plus généralement, réaliser toute opération
Le conseil d’administration n’a pas mis en œuvre le programme de conforme à la réglementation en vigueur.
rachat d’actions au cours de l’exercice 2018 ; aucune opération n’a Le prix unitaire maximal d’achat ne pourra pas être supérieur, hors
donc été réalisée à ce titre en 2018. frais, à trente-trois euros (33 €) par action.
Par conséquent, il sera proposé à l’Assemblée générale des Le conseil d’administration pourra toutefois, en cas d’opérations
actionnaires de la Société qui se réunira le 24 mai 2019 de renouveler sur le capital de la Société, notamment de modification de la valeur
cette autorisation et d’adopter la décision ci-après. nominale de l’action, d’augmentation de capital par incorporation de
Le conseil d’administration sera autorisé, avec faculté de réserves suivie de la création et de l’attribution gratuite d’actions,
subdélégation dans les conditions législatives et réglementaires, de division ou de regroupement de titres, ajuster le prix maximal
conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants d’achat susvisé afin de tenir compte de l’incidence de ces opérations
du Code de commerce, à acheter, en une ou plusieurs fois et aux sur la valeur de l’action de la Société.
époques qu’il fixera, un nombre d’actions de la Société ne pouvant L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront être
excéder : effectués et payés par tous moyens autorisés par la réglementation
● 10 % du nombre total des actions composant le capital social, à en vigueur, sur un marché réglementé, sur un système multilatéral
quelque moment que ce soit ; ou de négociation, auprès d’un internalisateur systématique ou de gré
à gré, notamment par voie d’acquisition ou de cession de blocs, par
● 5 % du nombre total des actions composant le capital social, s’il le recours à des options ou autres instruments financiers dérivés,
s’agit d’actions acquises par la Société en vue de leur conservation ou à des bons ou, plus généralement, à des valeurs mobilières
et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le donnant droit à des actions de la Société, aux époques que le conseil
cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport. d’administration appréciera.
Ces pourcentages s’appliquent à un nombre d’actions ajusté, le cas
Le conseil d’administration aura tous pouvoirs, avec faculté de
échéant, en fonction des opérations pouvant affecter le capital social
subdélégation dans les conditions législatives et réglementaires,
postérieurement à ladite Assemblée générale.
afin, dans le respect des dispositions législatives et réglementaires
Les acquisitions réalisées par la Société ne pourront en aucun cas concernées, de procéder aux allocations et, le cas échéant, aux
conduire la Société à détenir à quelque moment que ce soit plus de réallocations permises des actions rachetées en vue de l’un des
10 % des actions composant son capital social. objectifs du programme à un ou plusieurs de ses autres objectifs,
ou bien à leur cession, sur le marché ou hors marché.
Les actions pourront être acquises sur décision du conseil
d’administration afin :
● d’assurer la liquidité et animer le marché des titres de la Société
Le conseil d’administration, aura également tous pouvoirs, avec
faculté de subdélégation dans les conditions législatives et
6
par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement réglementaires, pour mettre en œuvre la présente autorisation, en
agissant de manière indépendante dans le cadre d’un contrat de préciser, si nécessaire, les termes et arrêter les modalités dans les
liquidité conforme à la pratique de marché admise par l’AMF ; conditions législatives et de la présente autorisation, et notamment
passer tous ordres de bourse, conclure tous accords, notamment
● d’allouer des actions aux mandataires sociaux et aux membres pour la tenue des registres d’achats et de ventes d’actions, effectuer
du personnel de la Société et des autres entités du Groupe, et toutes déclarations auprès de l’AMF ou de toute autre autorité
notamment dans le cadre (i) de la participation aux résultats compétente, établir tout document notamment d’information, remplir
de l’entreprise, (ii) de tout plan d’options d’achat d’actions de la toutes formalités, et d’une manière générale, faire le nécessaire.
Société, dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177
Le conseil d’administration informera, dans les conditions légales, 6.4.5 CONDITIONS RÉGISSANT TOUT
l’Assemblée générale des opérations réalisées en vertu de la DROIT D’ACQUISITION ET/OU TOUTE
présente autorisation.
OBLIGATION ATTACHÉ(E) AU CAPITAL
La présente autorisation annulera et remplacera celle consentie par SOUSCRIT, MAIS NON LIBÉRÉ
la dix-huitième résolution de l’Assemblée générale du 25 mai 2018
et serait consentie pour une durée de dix-huit (18) mois à compter Néant.
de l’Assemblée générale du 24 mai 2019.
Le tableau ci-dessous présente les informations concernant les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique prévus
par l’article L. 225-37-5 du Code de commerce :
Référence législative
ou réglementaire Éléments requis Chapitres/paragraphes du Document de référence
En outre, le Groupe est partie à un certain nombre de contrats Enfin, l’emprunt obligataire de 600 millions d’euros émis en
6
comportant des clauses de changement de contrôle, notamment le mars 2017 par la Société dans le cadre du financement de
Contrat de Crédit Senior (voir le paragraphe 4.1.2.1.2.1 du présent l’acquisition de SAG inclut également une clause de changement
Document de référence) ainsi qu’un certain nombre de contrats de contrôle pouvant donner lieu à un remboursement anticipé dudit
commerciaux. emprunt.
7.1 PRINCIPALES DISPOSITIONS LÉGALES 7.5 OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS RFA 251
ET STATUTAIRES 242
7.5.1 Principales opérations avec les apparentés 251
7.1.1 Dénomination sociale 242 7.5.2 Rapport spécial des Commissaires aux comptes
7.1.2 Lieu et numéro d’immatriculation 242 sur les conventions et engagements réglementés
7.1.3 Date de constitution et durée 242 pour l’exercice 2018 252
7.1.4 Siège social, forme juridique et législation applicable 242
7.1.5 Actes constitutifs et statuts 242 7.6 INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS,
DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS
7.2 ENVIRONNEMENT LÉGISLATIF D’INTÉRÊTS 254
ET RÉGLEMENTAIRE 247
7.2.1 Services multitechniques 247
7.7 DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC 254
7.2.2 Activités Pétrole-Gaz 248
7.8 PERSONNES RESPONSABLES
7.2.3 Activités dans l’industrie nucléaire 249 DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE RFA 254
7.2.4 Réglementation en matière
7.8.1 Nom et fonction du responsable 254
de sécurité et santé au travail 250
7.8.2 Attestation de la personne responsable 254
7.3 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 250 7.8.3 Nom et fonction du responsable
de l’information financière 254
7.4 CONTRATS IMPORTANTS 250
7.9 RESPONSABLES DU CONTRÔLE
DES COMPTES RFA 255
7.9.1 Commissaires aux comptes titulaires 255
7.9.2 Commissaires aux comptes suppléants 255
© heathrow-mp
(ix) toute décision d’émission de titres de quelque nature que ce Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le
soit pouvant donner accès au capital de la Société (y compris Président du conseil d’administration, les dispositions ci-après
plan de stock-options, tout plan d’épargne entreprises ou, plus relatives au Directeur général lui sont applicables. Il prend alors le
généralement, tout mécanisme d’intéressement des salariés titre de Président-directeur général.
du Groupe) ;
(x) toute décision de modifier les conditions de rémunération, fixe,
Direction générale
variable, en numéraire ou en nature, des mandataires sociaux Sur proposition du Directeur général, le conseil d’administration peut
de la Société ; nommer une ou plusieurs personnes physiques, chargées d’assister
le Directeur général, avec le titre de Directeur général délégué.
(xi) toute opération de cession d’une société appartenant au Groupe
ou de l’une ou de plusieurs de ses principales activités dès Le nombre de directeurs généraux délégués ne peut excéder cinq.
lors que cette opération porte sur une valeur d’entreprise Le Directeur général et les directeurs généraux délégués ne peuvent
ou de transaction supérieure à cinquante millions d’euros pas être âgés de plus de 65 ans.
(50 000 000) ou une société ou activité représentant un chiffre
d’affaires annuel supérieur à cent cinquante millions d’euros La durée du mandat du Directeur général ou des directeurs généraux
(150 000 000) ; et délégués est déterminée lors de la nomination, sans que cette durée
puisse excéder, le cas échéant, celle de son mandat d’administrateur.
(xii) toute projet de fusion, scission ou apport partiel d’actif
impliquant une société du Groupe et une société tierce dès Le Directeur général est révocable à tout moment par le conseil
lors que cette opération porte sur une valeur d’entreprise de d’administration. Il en est de même, sur proposition du Directeur
la société tierce ou une valeur de transaction d’un montant général, des directeurs généraux délégués. Si la révocation est
supérieur à cinquante millions d’euros (50 000 000) ou sur une décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts,
société tierce ou une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel sauf lorsque le Directeur général assume les fonctions de Président
est supérieur à cent cinquante millions d’euros (150 000 000). du conseil d’administration.
Lorsque le Directeur général cesse ou est empêché d’exercer
Rémunération des membres du conseil d’administration ses fonctions, les directeurs généraux délégués conservent, sauf
Sur recommandation du Comité des rémunérations, le conseil décision contraire du conseil d’administration, leurs fonctions
d’administration : et leurs attributions jusqu’à la nomination du nouveau Directeur
général.
● répartit librement entre ses membres les jetons de présence
alloués au conseil d’administration par l’Assemblée générale des Le conseil d’administration détermine la rémunération du Directeur
actionnaires, en tenant compte de la participation effective des général et des directeurs généraux délégués.
administrateurs au conseil d’administration et dans les Comités.
Une quote-part fixée par le conseil et prélevée sur le montant des Pouvoirs du Directeur général et des directeurs généraux
jetons de présence allouée au conseil est versée aux membres délégués
des Comités ainsi qu’à l’administrateur référent, également en Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour
tenant compte de la participation effective de ceux-ci aux réunions agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces
desdits Comités ; pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que
● détermine le montant de la rémunération du Président ; la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au
● peut, en outre, allouer à certains de ses membres des conseil d’administration.
rémunérations exceptionnelles pour des missions ou mandats Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société
qui leur sont confiés. est engagée même par les actes du Directeur général qui ne relèvent
Le conseil d’administration examine la pertinence du niveau des pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que
jetons de présence au regard des charges et responsabilités l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu
incombant aux administrateurs. des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts
suffise à constituer cette preuve.
(b) Direction générale (article 18 des statuts) Les décisions du conseil d’administration limitant les pouvoirs du
Directeur général sont inopposables aux tiers.
Modalité d’exercice
En accord avec le Directeur général, le conseil d’administration
La Direction générale de la Société est assumée, sous sa
détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux directeurs
responsabilité, soit par le Président du conseil d’administration,
généraux délégués. Les directeurs généraux délégués disposent,
soit par une autre personne physique, nommée par le conseil
à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur général.
d’administration parmi ses membres ou en dehors de ceux-ci et
portant le titre de Directeur général. Le Directeur général ou les directeurs généraux délégués peuvent,
dans les limites fixées par la législation en vigueur, déléguer les
Le conseil d’administration choisit entre ces deux modalités
pouvoirs qu’ils jugent convenables, pour un ou plusieurs objets
d’exercice de la Direction générale à tout moment et, au moins, à
déterminés, à tous mandataires, même étrangers à la Société, pris
chaque expiration du mandat du Directeur général ou du mandat
individuellement ou réunis en Comité ou commission, avec ou sans
du Président du conseil d’administration lorsque celui-ci assume
faculté de substitution, sous réserve des limitations prévues par
également la Direction générale de la Société.
la loi. Ces pouvoirs peuvent être permanents ou temporaires, et
Les actionnaires et les tiers sont informés de ce choix dans les comporter ou non la faculté de substituer. Les délégations ainsi
conditions réglementaires. consenties conservent tous leurs effets malgré l’expiration des
fonctions de celui qui les a conférées.
7
SPIE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 245
7 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Principales dispositions légales et statutaires
Les procès-verbaux d’Assemblée sont dressés et leurs copies sont 7.1.5.6 STIPULATIONS PERMETTANT DE RETARDER,
certifiées et délivrées conformément à la réglementation en vigueur. DIFFÉRER OU EMPÊCHER UN CHANGEMENT
Les représentants légaux d’actionnaires juridiquement incapables DE CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ
et les personnes physiques représentant des personnes morales Les statuts de la Société ne contiennent p as de stipulations
actionnaires prennent part aux Assemblées, qu’ils soient ou non permettant de retarder, différer ou empêcher un changement de
personnellement actionnaires. contrôle.
investissements étrangers en France prévues par les articles L. 151- nationaux ; il peut à cet égard assortir l’autorisation d’une telle
3 et R. 153-1 et suivants du Code monétaire et financier. opération d’une ou plusieurs conditions afin d’assurer la pérennité
des activités concernées, des capacités industrielles, des capacités
Dans le cadre de ces dispositions, l’acquisition par un investisseur
de recherche et développement ou des savoir-faire associés, voire,
étranger du contrôle, au sens de l’article L. 233-3 du Code de
sur décision motivée, refuser une telle autorisation, notamment si
commerce, de la Société ou d’une de ses filiales françaises
les intérêts nationaux ne pouvaient être préservés.
exerçant des activités énumérées par les dispositions susvisées
est soumise à une procédure d’autorisation préalable par le ministre Toute opération effectuée en violation de ces dispositions est nulle ;
chargé de l’Économie. L’acquisition par un investisseur n’étant pas elle est en outre susceptible d’une sanction pécuniaire dont le
ressortissant d’un État membre de l’Union européenne ou d’un État montant maximum s’élève au double du montant de l’investissement
partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu irrégulier et des sanctions pénales prévues à l’article 459 du Code
une convention d’assistance administrative avec la France, de plus des douanes.
de 33,33 % du capital ou des droits de vote de la Société ou d’une
de ses filiales françaises exerçant ces activités, est soumise à cette
même procédure.
7.1.5.9 CLAUSES PARTICULIÈRES RÉGISSANT
LES MODIFICATIONS DU CAPITAL SOCIAL
Dans le cadre de cette procédure d’autorisation préalable, le
ministre de l’Économie est notamment en charge de vérifier que S’agissant des modifications du capital, les statuts de la Société ne
les conditions de l’opération envisagée préservent les intérêts contiennent pas de stipulations particulières plus strictes que les
dispositions légales.
7.2.1 SERVICES MULTITECHNIQUES Les directives décrites précédemment ont fait l’objet d’une
réforme par l’adoption de deux nouvelles directives : la directive
européenne 2014/24/UE sur la passation des marchés publics et la
directive européenne 2014/25/UE relative à la passation de marchés
(A) RÉGLEMENTATION RELATIVE AUX MARCHÉS PUBLICS
par des entités opérant dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des
Dans le cadre des prestations de services multitechniques que le transports et des services postaux. Ces directives visent à accroître
Groupe offre sur le territoire de l’Union européenne, il est soumis, l’efficacité de la dépense publique, de permettre aux acheteurs
dès lors que le client relève du secteur public, aux réglementations d’utiliser l’instrument des marchés publics au soutien d’objectifs
européenne et nationale applicables à la passation de marchés sociétaux et de favoriser l’accès des PME à la commande publique.
publics. Plus précisément, ces deux directives prévoient la limitation des
exigences des acheteurs publics relative à la capacité financière des
La réglementation européenne comprend principalement deux
entreprises candidates, l’allègement des charges administratives
directives : la directive européenne n° 2004/17 du 31 mars 2004
pesant sur les entreprises et la réduction des délais de procédure.
relative à la coordination des procédures de passations des marchés
De plus, elles élargissent le recours des acheteurs publics à la
dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services
procédure concurrentielle avec négociation, tout en l’assortissant
postaux et la directive européenne n° 2004/18 du 31 mars 2004
de garanties procédurales au profit des opérateurs économiques,
relative à la coordination des procédures de passations de marchés
et elles renforcent par ailleurs le dispositif de détection des offres
publics de travaux, de fournitures et de services. Ces deux directives
anormalement basses. Enfin, ces directives entendent favoriser plus
simplifient et modernisent le cadre juridique préexistant, notamment
largement le développement de l’innovation par la création d’une
en fusionnant les anciennes directives sectorielles. Elles éliminent
procédure nouvelle, le « partenariat d’innovation », qui permettra
toutes formes de restrictions relatives au trois libertés économiques
à un acheteur d’intégrer au sein d’une seule procédure de mise en
fondamentales de l’Union européenne et protègent les intérêts des
concurrence la phase de recherche et développement et la phase
opérateurs économiques établis dans un État membre offrant des
d’achat. Ces directives ont été transposées en droit interne par :
biens, des services ou des travaux aux pouvoirs adjudicateurs dans
un autre État membre. Par ailleurs, ces deux directives garantissent ● l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés
une concurrence effective en soumettant, d’une part, un grand publics qui a procédé à une unification des différentes procédures
nombre d’entités aux règles de mise en concurrence et, d’autre de mise en concurrence existantes jusqu’à présent dans le Code
part, en améliorant la transparence à chaque étape de la procédure des marchés et de l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005
de passation. De plus, ces deux directives améliorent l’effectivité relative aux marchés passés par certaines personnes publiques
de l’achat public par le recours aux moyens électroniques pour la ou privées non soumises au Code des marchés publics, telles que
communication des informations et comme moyen d’achat. Elles les établissements publics industriels et commerciaux nationaux
procèdent également à la standardisation, au niveau communautaire, et les groupements d’intérêt public par exemple ; et
de plusieurs éléments, notamment les spécifications techniques ● le décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 d’application de
et les moyens qui permettent aux pouvoirs adjudicateurs de faire l’ordonnance du 23 juillet 2015 relatif aux marchés publics.
connaître et de décrire leurs besoins. Enfin, ces directives autorisent
sous certaines conditions, les pouvoirs adjudicateurs à tenir compte,
lors de la passation de leurs marchés, de considérations d’ordres
environnementales, culturelles ou sociales. 7
SPIE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 247
7 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Environnement législatif et réglementaire
L’ordonnance et le décret susvisés ont été complétés par un arrêté travail impose une obligation de vigilance et de diligence au donneur
publié au journal officiel du 31 mars 2016 et une série d’avis publiés d’ordres pour tout contrat d’un montant minimum de 5 000 euros
au journal officiel du 27 mars 2016. Ces textes sont entrés en vigueur (articles L. 8222-1, L. 8222-5 et R. 8222-1 du Code du travail). Il
le 1er avril 2016 et ont abrogé le Code des marchés publics. doit, d’une part, s’assurer que son cocontractant est à jour de ses
obligations fiscales et sociales de fourniture et de paiement des
En France, une part importante des appels d’offres de la commande
cotisations de Sécurité sociale et, d’autre part, doit faire cesser sans
publique auxquels le Groupe participe est soumise aux dispositions
délai toute situation irrégulière dès qu’il en a connaissance. À défaut
issues de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 et du décret
de procéder à ces vérifications, le donneur d’ordres s’expose à la
n° 2016-360 du 25 mars 2016. Ces textes, qui transposent en droit
mise en jeu de la solidarité financière au titre de laquelle il peut
français les directives de 2014, imposent des obligations de publicité
notamment être condamné solidairement à régler les cotisations de
et de mise en concurrence aux pouvoirs adjudicateurs, ainsi que
Sécurité sociale dues par le sous-traitant si celui-ci a eu recours au
le respect des principes de libre accès à la commande publique,
travail dissimulé, indépendamment des sanctions civiles et pénales
d’égalité de traitement des opérateurs, et de transparence des
encourues.
procédures.
L’article 38 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la
transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation (C) RÉGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE
de la vie économique (dite « Sapin 2 ») a habilité le gouvernement à
établir par ordonnance un nouveau Code de la commande publique. Traitement des déchets électriques
L’ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 portant partie Dans le cadre de ses activités dans les services multitechniques
législative du Code de la commande publique et le décret n° 2018- et la communication, le Groupe est soumis à la réglementation
1075 du 3 décembre 2018 portant partie réglementaire du Code de européenne en matière de traitement des déchets d’équipement
la commande publique sont parus au Journal officiel du 5 décembre électriques et électroniques.
2018.
La directive européenne 2002/96/CE, relative à l’élimination des
Outre les dispositions des ordonnances n° 2015-899 du 23 juillet 2015 déchets d’équipements électriques et électroniques (« DEEE »), et
et n° 2016-65 du 29 janvier 2016 et de leurs décrets d’application la directive européenne 2002/95/CE, relative à la limitation des
résultant de la transposition des directives européennes, le Code de substances dangereuses, imposent aux producteurs d’équipements
la commande publique rassemble l’ensemble des règles régissant électriques et électroniques d’assurer l’enlèvement et le traitement
le droit de la commande publique. de leurs produits en fin de vie. La directive 2002/96/CE a été modifiée
Le Code de la commande publique est entré en vigueur le 1er avril par la directive 2012/19/UE, dont l’objectif est de collecter 20 kg de
2019, tant pour sa partie législative que pour sa partie réglementaire. DEEE par habitant d’ici 2020. Depuis 2016, les États Membres doivent
garantir que 45 % des équipements électriques et électroniques
vendus dans chaque pays sont collectés. À partir de 2018, le
(B) RÉGLEMENTATION RELATIVE AU RECOURS champ d’application de la directive est élargi pour englober, en
À LA SOUS-TRAITANCE plus des catégories concernées actuellement, la totalité des
équipements électriques et électroniques. Enfin, à partir de 2019,
Le Groupe est amené à conclure des contrats de travaux en tant
l’objectif de collecte est porté à 65 % des équipements électriques
que sous-traitant d’opérateurs économiques tant dans le cadre
et électroniques vendus ou, selon une autre méthode de calcul, à
de marchés publics que de marchés privés. Par ailleurs, il recourt
85 % des DEEE.
lui-même à la sous-traitance dans le cadre de l’exécution de ses
contrats de travaux ou de services. Il est alors soumis dans ces cas L’activité du Groupe le conduit quotidiennement à récupérer
à la réglementation applicable à la sous-traitance dans chacun des notamment des déchets d’équipements électriques ou électroniques
pays où il intervient, notamment en France. et des lampes et tubes. Il a ainsi mis en place un partenariat avec
l’éco-organisme Recylum créé pour répondre aux exigences du
Cadre général de la sous-traitance en France décret dit DEEE du 20 juillet 2005, relatif à la composition des
La loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance équipements électriques et électroniques et à l’élimination des
définit le régime général de la sous-traitance applicable aux contrats déchets issus de ces équipements.
publics ou privés. La loi détermine notamment les conditions Le Groupe a mis au point une offre DEEE pour accompagner ses
d’acceptation et d’agrément du sous-traitant, du droit pour ce dernier clients dans le traitement des équipements acquis avant le 13 août
au paiement direct de ses prestations par le maître de l’ouvrage, ainsi 2005, incluant notamment le pilotage et la gestion de projet, la
que de la garantie de paiement et de l’exercice de l’action directe logistique, l’enlèvement, le tri, le diagnostic, le traitement sélectif
dont il peut bénéficier. de ces équipements ainsi que le démontage et le conditionnement,
Lorsque le recours à la sous-traitance est réalisé dans le cadre l’inventaire des déchets et la récupération des données utilisateurs.
de marchés publics, la réglementation applicable est précisée à
l’article 62 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015, aux
articles 133 à 137 du décret n° 2016-260 du 25 mars 2016, ainsi 7.2.2 ACTIVITÉS PÉTROLE-GAZ
que par les circulaires administratives et les cahiers des clauses
administratives générales applicables aux marchés publics,
Dans le cadre de ses activités dans le secteur Pétrole-Gaz,
notamment en ce qui concerne les conditions et le fonctionnement
le Groupe opère dans certains pays dont les Gouvernements
du paiement direct du sous-traitant par le maître de l’ouvrage, et la
encadrent strictement la protection des intérêts nationaux et où la
responsabilité du titulaire du marché pour les dommages causés
réglementation est susceptible d’évolutions rapides et significatives.
par le sous-traitant.
le recours à un partenaire local. Plus particulièrement, certains pays équipements sous pression nucléaires, définit les obligations des
où le Groupe est présent, comme les Émirats arabes unis, l’Indonésie exploitants nucléaires pour garantir la sûreté des installations,
et la Thaïlande, imposent un pourcentage de détention, de plus de la sécurité et la santé des travailleurs et des populations et
50 % dans certains cas, du capital des sociétés souhaitant opérer sur l’environnement autour des sites et la protection des intérêts.
leur territoire par un partenaire local. Dans d’autres pays, comme
En particulier, l’exploitant doit disposer, en interne ou au travers
l’Angola et le Nigéria, la présence d’un partenaire local au capital
d’accords avec des tiers, des capacités techniques suffisantes
n’est pas imposée par la réglementation mais peut constituer un
pour assurer la maîtrise de la conception, la construction, le
prérequis dans le cadre de la participation à des appels d’offres
fonctionnement, la mise à l’arrêt définitif, le démantèlement,
lancés par les autorités locales.
l’entretien et la surveillance des INB. Il exerce en ce sens une
surveillance sur les intervenants extérieurs, dont le Groupe, sur
NATIONALISATION DE LA MAIN-D’ŒUVRE les opérations qu’ils réalisent ou sur les biens et services qu’ils
fournissent.
La réglementation de certains pays (tels que le Gabon ou le Nigéria)
où le Groupe est présent peut imposer un quota de collaborateurs Par ailleurs, l’exploitant doit mettre en œuvre une politique et un
nationaux parmi les salariés travaillant pour une société installée sur système de management intégré visant à la protection de la santé,
leur territoire. Cette exigence réduit la possibilité pour les sociétés de la salubrité publique, de la nature et de l’environnement. En outre,
étrangères d’avoir recours à du personnel expatrié, notamment l’exploitant doit identifier les éléments et les activités importants
en imposant aux sociétés de justifier d’un certain nombre de pour la protection qui, pour ces dernières, ne peuvent notamment
collaborateurs nationaux avant de pouvoir obtenir des visas destinés être réalisés que par des personnes ayant les compétences et les
au personnel de nationalité étrangère. Elle impose également aux qualifications nécessaires. Ainsi, l’exploitant doit s’assurer que les
acteurs économiques étrangers de former la main-d’œuvre locale intervenants extérieurs, dont le Groupe, prennent des dispositions
nécessaire. analogues pour leurs personnels et leurs sous-traitants. Enfin,
l’exploitant, et ses sous-traitants, tels que le Groupe, doivent prendre
des mesures permettant de détecter les écarts de fonctionnement,
CONTRÔLE DES CHANGES déclarer à l’Autorité de sûreté nucléaire chaque événement
Le Groupe opère dans des pays dont la réglementation impose significatif, ainsi que mettre en œuvre des niveaux de défense pour
un contrôle sur les changes, réglementant notamment les sorties prévenir les accidents et les maîtriser le cas échéant.
des fonds par les sociétés enregistrées localement. Le Groupe est
ainsi présent en Angola, où la banque centrale dispose d’un pouvoir RADIOPROTECTION
d’acceptation des contrats conclus avec des sociétés étrangères aux
fins de transférer des fonds en dehors du pays. Le régime de protection des personnes face au risque d’exposition
aux rayonnements ionisants, qui s’applique aux salariés du Groupe
intervenant dans les installations nucléaires, résulte de la directive
DROIT APPLICABLE européenne n° 96/29 Euratom du 13 mai 1996, dont les dispositions
Dans le cadre de ses activités Pétrole-Gaz, le Groupe est parfois ont été transposées notamment dans le Code de la santé publique
contraint de contracter des contrats dans des pays imposant et le Code du travail. L’ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016
l’application du droit national, en particulier dans le cadre des portant diverses dispositions en matière nucléaire, intègre la
règlements des litiges. C’est notamment le cas dans des pays prise en compte de la nouvelle directive Euratom 2013/59 dont la
musulmans tels que l’Arabie Saoudite, le Nigéria et l’Indonésie, où transcription devra être effective avant le 6 février 2018.
la Charia a été instituée et s’impose aux contrats du Groupe. Les articles L. 1333-1 à L. 1333-20 et R. 1333-1 à R. 1333-112
du Code de la santé publique fixent le régime de la protection
générale de la population contre les rayonnements ionisants. Toute
RÉGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE activité nucléaire est ainsi soumise à un régime de déclaration
Outre le respect de sa politique QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, ou d’autorisation. De plus, l’article R. 1333-8 du Code de la santé
Environnement), le Groupe est soumis aux diverses réglementations publique fixe la dose limite d’exposition du public à 1 milliSievert
environnementales applicables dans les pays où il est présent, (unité de mesure des doses de radiation absorbées par les systèmes
l’opérateur pétrolier ou gazier restant le premier responsable. vivants (mSv) par an.
Les articles L. 4451-1 et suivants, et R. 4451-1 et suivants du Code
du travail déterminent le régime de protection des travailleurs contre
les rayonnements ionisants. Outre diverses obligations à la charge
7.2.3 ACTIVITÉS DANS L’INDUSTRIE
de l’employeur des salariés susceptibles d’être exposés, telles que
NUCLÉAIRE la détermination de zones surveillées et de zones contrôlées, le
contrôle des émetteurs de rayonnement et l’élaboration de mesures
Les services que le Groupe offre dans le domaine de l’énergie de protections collective et individuelle, le Code du travail fixe les
nucléaire, essentiellement en France, s’inscrivent dans un limites d’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants, et
environnement réglementaire très strict du fait des risques et des notamment celle à 20 mSv sur douze mois consécutifs pour la dose
contraintes inhérents à cette industrie. efficace (1).
Dans ce cadre, le Groupe est tenu de disposer d’un système de
INSTALLATIONS NUCLÉAIRES management certifié par le Comité français de Certification des
L’arrêté du 7 février 2012 fixant les règles générales relatives aux Entreprises pour la Formation et le suivi du personnel travaillant sous
installations nucléaires de base (« INB »), tel que modifié par l’arrêté Rayonnements Ionisants, sous la responsabilité d’un collaborateur
du 26 juin 2013 et par l’arrêté du 30 décembre 2015 relatif aux portant la fonction de « Responsable Désigné (RD) » ainsi que d’un
(1) La dose efficace correspond à la mesure en sievert (Sv) de l’impact de l’exposition d’une partie ou de la totalité du corps à divers types de rayonnements ionisant, notamment
7
une source de radioactivité, tenant compte de la sensibilité des tissus affectés et de la nature du rayonnement.
Les informations sur les participations figurent au paragraphe 4.4.1 du présent Document de référence en note 27 aux comptes consolidés
de la Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
7.5.1 PRINCIPALES OPÉRATIONS Les données chiffrées précisant les relations avec ces parties liées
AVEC LES APPARENTÉS figurent dans la note 23 de l’annexe des comptes consolidés pour
l’exercice clos le 31 décembre 2018, présentés au paragraphe 4.4.1
du présent Document de référence.
Les parties liées au Groupe comprennent notamment les actionnaires
de la Société, ses filiales non consolidées, les entreprises Il n’y a pas eu de nouvelles transactions significatives entre parties
sous contrôle conjoint (les sociétés consolidées en intégration liées au cours de la période du 1er janvier au 31 décembre 2018,
proportionnelle), les entreprises associées (les sociétés mises en ni de modification significative des transactions entre parties
équivalence), et les entités sur lesquelles les différents dirigeants liées décrites dans la note 23 l’annexe des comptes consolidés de
du Groupe exercent au moins une influence notable. l’exercice clos le 31 décembre 2018.
7
SPIE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 251
7 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Opérations avec les apparentés
PricewaterhouseCoopers Audit
Yan Ricaud
ERNST & YOUNG et Autres
Henri-Pierre Navas 7
SPIE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 253
7 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts
Néant.
Les statuts, procès-verbaux des Assemblées générales et autres L’information réglementée au sens des dispositions du règlement
documents sociaux de la Société, ainsi que les informations général de l’AMF est également disponible sur le site Internet de
financières historiques et toute évaluation ou déclaration établis par la Société.
un expert à la demande de la Société devant être mis à la disposition
des actionnaires, conformément à la législation applicable, peuvent
être consultés au siège social de la Société.
7.8.1 NOM ET FONCTION DU RESPONSABLE J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de
travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification
M. Gauthier Louette, Président-directeur général de SPIE SA. des informations portant sur la situation financière et les comptes
données dans le présent Document de référence ainsi qu’à la lecture
d’ensemble du Document de référence ».
Le 17 avril 2019
7.8.2 ATTESTATION DE LA PERSONNE
RESPONSABLE M. Gauthier Louette
Président-directeur général de SPIE SA
« J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que
les informations contenues dans le présent Document de référence
sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent
pas d’omission de nature à en altérer la portée. 7.8.3 NOM ET FONCTION DU RESPONSABLE
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis
DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
conformément aux normes comptables applicables et donnent
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du M. Gauthier Louette, Président-directeur général de SPIE SA.
résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises
dans le périmètre de consolidation, et que les informations incluses
dans le présent Document de référence qui relèvent du rapport de
gestion du conseil d’administration répertoriées dans la table de
concordance figurant en pages 256 à 259 du présent Document de
référence, présentent un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des
résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble
des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ainsi
qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels
elles sont confrontées.
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Représenté par M. Yan Ricaud
Date de nomination : PricewaterhouseCoopers Audit a été nommé
par l’Assemblée générale des actionnaires de la Société du
15 novembre 2011.
Dernier renouvellement : Assemblée générale mixte du 16 mai 2017
pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée
générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice
clos le 31 décembre 2022.
PricewaterhouseCoopers Audit est membre de la Compagnie
régionale des Commissaires aux comptes de Versailles.
7
SPIE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 255
7 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Responsables du contrôle des comptes
TABLES DE CONCORDANCE
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le présent Document de référence comprend tous les éléments références aux paragraphes du présent Document de référence
du rapport de gestion du conseil d’administration de la Société tels correspondant aux différentes parties du rapport de gestion tel
que requis notamment par les articles L. 225-100-1 et suivants qu’arrêté par le conseil d’administration de la Société.
et L. 232-1 II, du Code de commerce. Sont présentés ci-après les
Paragraphes du
Document de référence Pages
1 – Activité
Situation et activité de la Société et, le cas échéant, des filiales et des sociétés
qu’elle contrôle par branche d’activité au cours de l’exercice écoulé, et de l’ensemble 1 16-33,
constitué par les entreprises comprises dans le périmètre de consolidation. et 4.1 82-99
Résultat de l’activité de la Société, de ses filiales, des sociétés contrôlées par branche
d’activité (analyse succincte des documents comptables, tout au moins pour les postes
les plus significatifs : 4.1 82-99,
Chiffre d’affaires, charges d’exploitation, résultat courant, résultat net). et 4.4.1 102-168
Analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation
financière de la Société et, notamment, de sa situation d’endettement au regard du volume et 1, 4.1 16-33, 82-99,
de la complexité des affaires. et 4.4.1 102-168
Analyse des indicateurs clefs de performance de nature non financière ayant trait à
l’activité spécifique de la Société et notamment les Informations relatives aux questions 1, 3.2, 3.3, 16-33, 74-79,
d’environnement ou de personnel. 4.1 et 4.4.1 82-99, 102-168
Description des principaux risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée ainsi
que les indications sur l’utilisation des instruments financiers lorsque cela est pertinent
pour l’évaluation de l’actif et du passif, de la situation financière et des pertes et profits de la 2.1.1
Société. et 2.1.2 36-42
Risques de prix, de crédit, de liquidité, de trésorerie, risque de variation du cours, risques
encourus en cas de variation des taux d’intérêts, taux de change au cours de baisse :
indication des motivations qui ont conduit à intervenir sur tel marché. 2.1.4 44-47
Activités en matière de Recherche et développement. 1.7 33
Évolution prévisible de la situation de la Société, de l’ensemble des entreprises constituant le
périmètre de consolidation et les perspectives d’avenir. 4.3 100
Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date
d’établissement du rapport, et la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle les
comptes consolidés sont établis. 4.2 100
Indications sur les risques financiers liés aux effets du changement climatique et la
présentation des mesures que prend l’entreprise pour les réduire en mettant en œuvre une
stratégie bas-carbone dans toutes les composantes de son activité. 3.1 58-73
Les principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion des risques
mises en place par la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière. 2.3.4 55-56
2 – Informations comptables et financières
Modifications apportées dans la présentation des comptes annuels ou dans les méthodes 4.4.1 102-168,
d’évaluation retenues. et 4.5.1 173-194
Montant des charges non fiscalement déductibles. 4.4.1 102-168
Montant global des dépenses somptuaires et celui de l’impôt correspondant (article 223
quater du CGI). 4.4.1 102-168
Réintégration dans le bénéfice imposable de certains frais généraux par chiffres globaux et
par catégorie de dépenses. 4.4.1 102-168
Résultat de l’exercice et proposition d’affectation du résultat. 6.3 233
Rappel du montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices. 6.3 233
7
SPIE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 257
7 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Responsables du contrôle des comptes
Chapitres/paragraphes
du Document de référence Pages
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SPIE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 259
NOTES
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