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Problèmes de Mathématiques

Triplets rectangulaires
Énoncé

Triplets rectangulaires
– On note M3 (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre 3 à coefficients réels.
On note M3 (Z) l’ensemble des matrices carrées d’ordre 3 à coefficients dans Z.
– On définit les matrices suivantes :
     
2 1 2 2 −1 2 −2 1 2
A=
1 2 2

B=
 1 −2 2 

C=
 −1 2 2 

2 2 3 2 −2 3 −2 2 3
       
1 0 0 −1 0 0 1 0 0 1 0 0
I=
0 1 0

J =
 0 1 0

K=
 0 −1 0 

L=
0 1 0 

0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 −1

– On appelle triplet rectangulaire tout triplet (x, y, z) d’entiers naturels premiers entre eux dans leur
ensemble tels que x2 + y 2 = z 2 . On note T l’ensemble de ces triplets.

Première partie
1. Calculer les inverses des matrices A, B, et C. [ S ]  
x
2. Déterminer les Q de M3 (R) telles que ∀ (x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 − z 2 = ( x y z ) Q  y .
z
On notera en particulier que L est la seule de ces matrices qui soit symétrique. [ S ]
3. Prouver que G = {M ∈ M3 (R), tM LM = L} est un groupe multiplicatif. [ S ]
4. Montrer que les matrices de M de G sont caractérisées par la condition suivante :
x0
 
 
x
Pour tout (x, y, z) de R3 , si  y 0  = M  y , alors x02 + y 02 − z 02 = x2 + y 2 − z 2 . [ S ]
z0 z
5. Montrer que H = G ∩ M3 (Z) est un sous-groupe de G. [ S ]
6. Vérifier que les six matrices A, B, C, J, K, L sont éléments de H. [ S ]

Deuxième partie
Dans cette partie, on étudie des matrices particulières de H.
1 − 2k2 2k2 1 − 2k2 2k2
   
−2k 2k
(
R = {Rk , k ∈ Z}
On note Rk = 
 2k 1 −2k ,

Sk = 
 2k −1 −2k ,

et
−2k2 −2k 1 + 2k2 −2k2 2k 1 + 2k2 S = {Sk , k ∈ Z}

1. Pour tout k de Z, vérifier que les matrices Rk et Sk sont des éléments de H. [ S ]


2. Montrer que R est un sous-groupe commutatif de H.
Préciser Rkm pour (k, m) dans Z2 . [ S ]
3. Pour tout k de Z, montrer que la matrice Rk − I est nilpotente. [ S ]
4. Déterminer trois suites (an ), (bn ), (cn ) indépendantes de k, telle que, pour tout entier naturel n
et tout k de Z, on ait l’égalité : Rkn = an Rk2 + bn Rk + cn I. [ S ]
5. Montrer que R ∪ S est un sous-groupe de H. [ S ]
6. Pour tout k de Z. Soit ϕk l’endormorphisme de R3 de matrice Sk dans la base canonique.
Identifier l’application ϕk et préciser ses éléments caractéristiques. [ S ]

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Problèmes de Mathématiques
Triplets rectangulaires
Énoncé

Troisième partie
x0
   
x
1. Soient (x, y, z) et (x0 , y 0 , z 0 ) dans R3 , et M dans H, tels que  0
y  = M
 y .

z0 z
Montrer que (|x0 | , |y 0 | , |z 0 |) ∈ T ⇔ (|x| , |y| , |z|) ∈ T . [ S ] 
x0
  
x
2. On se donne (x, y, z) dans T , tel que z > 1, et on définit  y 0  = A−1  y .
z0 z
(a) Vérifier les inégalités x > 0, y > 0, et 0 < z 0 < z. [ S ]

(b) Montrer que l’un des triplets (x0 , y 0 , z 0 ), (−x0 , y 0 , z 0 ) ou (x0 , −y 0 , z 0 ) est dans T .
Indication : caractériser les inégalités x0 < 0 et y 0 < 0 en fonction de x et y. [ S ]

3. (a) Montrer qu’on peut, au moyen de produits par A−1 , B −1 , C −1 , transformer en un nombre
fini d’étapes un triplet rectangulaire (x0 , y0 , z0 ) quelconque en (1, 0, 1). [ S ]
(b) Appliquer cette méthode au triplet (60, 91, 109).  
1

60

En déduire explicitement une matrice Q de H telle que Q


0

=
 91 . [ S ]

1 109
4. (a) Soient (x, y, z) et (x0 , y 0 , z 0 ) dans T .    0
x x
 0
Montrer qu’il existe au moins une matrice M de H telle que M y
 

=  y . [S]
    z z0
1 1
(b) Montrer que les M de H telles que M0
 
= 0
 
sont les matrices de R ∪ S. [ S ]
1 1    
1 60
(c) En déduire toutes les matrices M de H qui vérifient l’égalité M0
 
=
 91 .

(on n’ira pas jusqu’à expliciter ces matrices.) [ S ] 1 109

Quatrième partie
1. Soit E l’ensemble des suites réelles (an ) telles que : ∀ n ∈ N, an+3 − 7an+2 + 7an+1 − an = 0.
(a) Montrer que E est un espace vectoriel de dimension 3 sur R. [ S ]
(b) Donner une base de E formée de suites géométriques. [ S ]

2. Donner l’expression du terme général des suites suivantes de E.


(a) La suite (un ) définie par u0 = 1 et u1 = u2 = 0. Calculer u3 et u4 . [ S ]
(b) La suite (vn ) définie par v0 = 0, v1 = 1 et v2 = 0. [ S ]
(c) La suite (wn ) définie par w0 = w1 = 0 et w2 = 1. [ S ]

3. (a) Montrer que A3 est une combinaison linéaire de I, A, A2 . [ S ]


(b) Montrer que pour n de N, on a An = un I + vn A + wn A2 . [ S ]
4. Déterminer une application injective f de N dans T . [ S ]

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Problèmes de Mathématiques
Triplets rectangulaires
Corrigé

Corrigé du problème
Première partie
1. On calcule l’inverse de A par la méthode du pivot de Gauss.
     
2 1 2 1 0 0 2 1 2 1 0 0 L1 ← 3L1 − L2 6 0 4 4 −2 0
1 2 2 0 1 0  L2 ← 2L2 − L1  0 3 2 −1 2 0 0 3 2 −1 2 0
     

2 2 3 0 0 1 L3 ← L3 − L1 0 1 1 −1 0 1 L3 ← 3L3 − L2 0 0 1 −2 −2 3
   
L1 ← L1 − 4L3 6 0 0 12 6 −12 L1 ← L1 /6 1 0 0 2 1 −2
L2 ← L2 − 2L3  0 3 0 3 6 −6  L2 ← L2 /3  0 1 0 1 2 −2 
   

0 0 1 −2 −2 3 0 0 1 −2 −2 3
 
2 1 −2
On en déduit que la matrice A est inversible et A−1 = 
 1 2 −2 .

−2 −2 3  
2 1 −2
On voit que B = AK avec K = K −1 . Ainsi B −1 = K −1 A−1 = KA−1 = 
 −1 −2 2 .

  −2 −2 3
−2 −1 2
De même C = AJ donc C −1 = J −1 A−1 = JA−1 =  1

2 −2 .

[Q]
  −2 −2 3
a b c
0
2. On cherche Q sous la forme Q = 
a b0 c0  .

La condition imposée s’écrit : a00 b00 c00


    
a b c x ax + by + cz
x2 + y 2 − z 2 = ( x y z )
a
0
b0 0  
c  y  = ( x y z ) 0 0 0
 a x+b y+c z 

a00 b00 c00 z a00 x + b00 y + c00 z

= ax2 + b0 y 2 + c00 z 2 + (b + a0 )xy + (c + a00 )xz + (c0 + b00 )yz


a = 1, b0 = 1, c00 = −1

L’égalité est vraie pour tout (x, y, z) ∈ R3 si et seulement si
  a0 = −b, a00 = −c, b00 = −c0
1 α β
Les solutions sont donc les Q =  −α

1 γ ,

avec (α, β, γ) ∈ R3 .
−β −γ −1
 
1 0 0
En particulier, la seule matrice symétrique solution est la matrice L = 
0 1 0 .

[Q]
0 0 −1
3. Montrons que G est un sous-groupe de GL3 (R). Tout d’abord I est dans G.
Si M est dans G, l’égalité tM LM = L implique (L tM L)M = L2 = I.
Toute matrice M de G est donc inversible, avec M −1 = L tM L. Ainsi G ⊂ GL3 (R).
Soient M et N deux éléments quelconques de G.
On a L = tN LN = tN ( tM LM )N = ( tN tM )L(M N ) = t(M N )L(M N ).
D’autre part tM LM = L ⇒ LM = ( tM )−1 L ⇒ L = t(M −1 )LM −1 .
Cela signifie que M N et M −1 sont dans G.
Ainsi G est non vide, inclus dans GL3 (R) et stable pour le produit des matrices ainsi que pour
le passage à l’inverse. L’ensemble G est donc un sous-groupe de GL3 (R). [ Q ]

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Problèmes de Mathématiques
Triplets rectangulaires
Corrigé

4. Soit M dans M3 (R). x0


  
x

Pour tout (x, y, z) de R3 , posons comme l’indique l’énoncé  y 0  = M  y .


 0
x z0 z  
x
02 02 02 0 0 0  0
On constate qu’on a : x + y − z = ( x y z )L y  = ( x y z ) M LM  y . t  

z0  
x z
La condition x02 + y 02 − z 02 = x2 + y 2 − z 2 s’écrit donc ( x y t
z ) M LM  y 
 
= x2 + y 2 − z 2 .
z
Mais la matrice Q = tM LM est symétrique.
Comme on l’a vu dans la question (2), dire que la condition précédente est vraie pour tout x, y, z
de R équivaut donc à l’égalité tM LM = L, c’est-à-dire à l’appartenance de M au groupe G. On
obtient ainsi la caractérisation demandée des éléments de G. [ Q ]

5. La matrice identité est dans H = G ∩ M3 (Z). Soient M, N deux éléments de H.


D’une part M N est dans M3 (Z) et dans G donc dans H.
D’autre part M −1 = L tM L est dans M3 (Z) et dans G donc dans H.
Ainsi H est un sous-groupe de G. [ Q ]

6. On commence par vérifier que A (qui est symétrique) est dans H.


        
2 1 2 1 0 0 2 1 2 2 1 −2 2 1 2 1 0 0
tALA = 
 1 2 2  0 1

0  1

2 2=1
 
2 −2  1

2 2=0
 
1 0  = L.

2 2 3 0 0 −1 2 2 3 2 2 −3 2 2 3 0 0 −1

Les matrices J, K, L sont diagonales (donc commutent avec L) et symétriques.


On en déduit tJLJ = JLJ = J 2 L = L, tKLK = KLK = K 2 L = L, et tLLL = L3 = L.
Ainsi J, K, L sont dans H. Donc B = AK et C = AJ sont dans H (stabilité.) [ Q ]

Deuxième partie
1. Soit k un entier relatif. Tout d’abord Rk et Sk sont bien dans M3 (Z).
On constate ensuite que :
1 − 2k2 −2k2 1 − 2k2 2k2
  
2k −2k
tR LR = 
 −2k 1 −2k 

2k 1 −2k

k k 
2k2 −2k 1 + 2k2 2k2 2k −1 − 2k2

(1 − 2k2 )2 + 4k2 − 4k4 2(2k2 − 1)k + 2k − 4k3 2(1 − 2k2 )k2 − 4k2 + 2k2 (1 + 2k2 )
 

= 2(2k2 − 1)k + 2k − 4k3 1 −4k3 − 2k + 2k(1 + 2k2 )



 
2(1 − 2k2 )k2 − 4k2 + 2(1 + 2k2 )k2 −4k3 − 2k + 2(1 + 2k2 )k 4k4 + 4k2 − (1 + 2k2 )(1 + 2k2 )
 
1 0 0
Après simplification, on trouve tR LR =  0 1 0  =

L, donc Rk est dans H.
k k
0 0 −1
Enfin, il est clair que Sk = Rk K. Il en découle que Sk est également dans H. [ Q ]
   
0 −1 0 −1 0 1
2. Posons U = 
1 0 −1 

et V = 
 0 0 0 .

0 −1 0 −1 0 1
Avec ces notations, on a Rk = I + 2kU + 2k 2 V , pour tout k de Z.
On constate que U V = V U = 0, U 2 = V , V 2 = 0.

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Triplets rectangulaires
Corrigé

Pour tous j, k de Z, on en déduit :


Rj Rk = (I + 2jU + 2j 2 V )(I + 2kU + 2k 2 V )
= I + 2(j + k)U + 2(j 2 + k 2 + 2jk)V
= I + 2(j + k)U + 2(j + k)2 V = Rj+k = Rk Rj

En particulier, pour tout k de Z, on a R−k Rk = R0 = I donc Rk−1 = R−k .


Ainsi R est une partie non vide de H, stable pour le produit et pour le passage à l’inverse. On
en déduit que R est un sous-groupe (commutatif d’après ce qui précède) de H.
L’égalité Rj Rk = Rj+k montre que l’application ϕ : k 7→ Rk est un morphisme du groupe (Z, +)
sur le groupe R (c’est même un isomorphisme car cette application est manifestement injective.)
Il en résulte que pour tout (m, k) de Z2 , on a Rkm = ϕ(k)m = ϕ(mk) = Rmk .
m
1 − 2k2 2k2 1 − 2m2 k2 2m2 k2
  
−2k −2mk
Ainsi : ∀ (m, k) ∈ Z2 , 
 2k 1 −2k 

=
 2mk 1 −2mk .

[Q]
−2k2 −2k 1 + 2k2 −2m2 k2 −2mk 1 + 2m2 k2

3. Reprenons les matrices U et V de la question précédente.


On a Rk − I = 2k(U + kV ) donc (Rk − I)2 = 4k 2 V car U 2 = V , U V = V U = V 2 = 0.
Il en découle (Rk − I)3 = 8k 3 V (U + kV ) = 0 : la matrice Rk − I est donc nipoltente. [ Q ]

4. Pour tout n de N, on écrit Rkn = (I + (Rk − I))n et on utilise la formule du binôme.


n(n−1)
Pour tout n ≥ 2, il ne reste que : Rkn = I + n(Rk − I) + 2
(Rk − I)2 .
On remarque que cette égalité est encore valable si n = 1 ou n = 0.
Donc, pour tout n de N, on trouve, arpès développement :
n(n−1) (n−1)(n−2)
Rkn = 2
Rk2 + n(2 − n)Rk + 2
I [Q]

5. On sait déjà que R ∪ S est une partie (non vide) du groupe H.


Pour tout k de Z, on a Sk = Rk K donc Sk−1 = K −1 Rk−1 = KR−k .
1 − 2k2 2k2 1 − 2k2 2k2
    
1 0 0 2k 2k
Ainsi Sk−1 = 
 0 −1 0  −2k

1 2k

 =
 2k −1 −2k 

= Sk .
2 2 2
0 0 1 −2k 2k 1 + 2k −2k 2k 1 + 2k2

L’ensemble S est donc stable pour le passage à l’inverse. Comme il en est de même pour R, on
voit que la réunion R ∪ S est stable pour le passage à l’inverse.
On sait maintenant que Sm = Rm K = KR−m pour tout m de Z.
Pour tous entiers relatifs j, k, on en déduit :
 Sj Sk = Rj KKR−k = Rj R−k = Rj−k , qui est un élément de R donc de R ∪ S.
 Sj Rk = KR−j Rk = KRk−j = Sj−k , qui est un élément de S donc de R ∪ S.
 Rj Sk = Rj Rk K = Rj+k K = Sj+k , qui est un élément de S donc de R ∪ S.
 Rj Rk = Rj+k , qui est un élément de R donc de R ∪ S.
Les quatre résultats précédents montrent que R ∪ S est stable pour le produit des matrices.
On peut donc conclure : la réunion R ∪ S est un sous-groupe de H. [ Q ]

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Triplets rectangulaires
Corrigé

6. On a Sk2 = I donc ϕ2k = Id. Autrement dit, ϕk est une symétrie vectorielle de R3 .
Pour tout u = (x, y, z) de R3 , on a successivement :

2 2
1 − 2k2 2k2  −2k x + 2ky + 2k z = 0
    
2k x x 
ϕk (u) = u ⇔ 
 2k −1 −2k  y 
 
= y
 
⇔ 2kx − 2y − 2kz = 0
2
1 + 2k2

−2k 2k z z −2k 2 x + 2ky + 2k 2 z = 0

⇔ y = k(x − z) ⇔ (x, y, z) = x(1, k, 0) − z(0, k, −11)


De la même manière :

2 2
1 − 2k2 2k2  2(1 − k )x + 2ky + 2k z = 0
    
2k x −x
ϕk (u) = −u ⇔ 
 2k −1 −2k  y 
 
=  −y  ⇔ 2k(x − z) = 0
 
2
1 + 2k2

−2k 2k z −z −2k 2 x + 2ky + 2(1 + k 2 )z = 0

⇔ x = z = −ky ⇔ (x, y, z) = −y(k, −1, k)


On peut donc conclure. L’application ϕk est la symétrie vectorielle :
– par rapport au plan d’équation y = k(x − z), qui est engendré par (1, k, 0) et (0, k, −1),
– parallèlement à la droite d’équation x = z = −ky, engendrée par (k, −1, k). [ Q ]

Troisième partie
1. Remarquons que (x, y, z) ∈ Z3 ⇒ (x0 , y 0 , z 0 ) ∈ Z3 car M est à coefficients dans Z.
La matrice M est dans G. D’après (I.4), x02 + y 02 − z 02 = x2 + y 2 − z 2 donc x02 + y 02 − z 02 = 0.
0 0 0
 x = a11 x + a12 y + a13 z
   0 
x x
Si on note M −1 = (aij ), on a  −1  0 
 y  = M  y  donc

y = a21 x0 + a22 y 0 + a23 z 0
0

z z z = a31 x0 + a32 y 0 + a33 z 0
Les coefficients aij sont des entiers relatifs, car M −1 est dans H.
Si d divise les entiers x0 , y 0 , z 0 , le système précédent montre donc que d divise x, y, z.
Si x, y, z sont premiers entre eux dans leur ensemble, il en est donc de même de x0 , y 0 , z 0 .
Tout cela montre que si (|x| , |y| , |z|) est dans T , alors (|x0 | , |y 0 | , |z 0 |) est dans T .
   
x x
Mais y
 
= M −1 
y

et M −1 ∈ H, ce qui permet d’échanger (x, y, z) et (x0 , y 0 , z 0 ).
z z
Il en découle finalement l’équivalence : (|x| , |y| , |z|) ∈ T ⇔ (|x0 | , |y 0 | , |z 0 |) ∈ T . [ Q ]

2. (a) L’égalité x = 0 impliquerait z 2 = y 2 donc z = y et x ∧ y ∧ z = z > 1 : c’est absurde.


L’entier naturel x est donc strictement positif. Pour les mêmes raisons, on a y > 0.
L’entier z 0 = −2x − 2y + 3z = 3z − 2(x + y) a le signe de 9z 2 − 4(x + y)2 .
Or 9z 2 − 4(x + y)2 = 9(x2 + y 2 ) − 4(x2 + y 2 + 2xy) = x2 + y 2 + 4(x − y)2 > 0.
De même z − z 0 = 2(x + y − z) a la signe de (x + y)2 − z 2 = 2xy > 0.
Conclusion : on a la double inégalité 0 < z 0 < z. [ Q ]

(b) On sait déjà que (|x0 | , |y 0 | , z 0 ) est un triplet rectangulaire.


On sait que x0 = 2x + y − 2z et y 0 = x + 2y − 2z.
On a les équivalences suivantes :

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Triplets rectangulaires
Corrigé

4
 x0 < 0 ⇔ 2z > 2x + y > 0 ⇔ 4(x2 + y 2 ) > 4x2 + 4xy + y 2 ⇔ y > 3
x.
4
 y 0 < 0 ⇔ 2z > x + 2y ⇔ x > 3
y (échanger x et y.)
Les inégalités x0 < 0 et y0 < 0 ne peuvent donc être simultanément vraies.
Il en découle qu’on est dans l’un des trois cas suivants :
 x0 ≤ 0 et y 0 ≥ 0 et alors (−x0 , y 0 , z 0 ) est dans T .
 x0 ≥ 0 et y 0 ≤ 0 et alors (x0 , −y 0 , z 0 ) est dans T .
 x0 ≥ 0 et y 0 ≥ 0 et alors (x0 , y 0 , z 0 ) est dans T . [ Q ]    
1 0 0 −1 0 0
3. (a) Comme dans la question (I.1), on utilise les matrices K = 0

−1 0 ,

J=  0

1 0

 −1 0 0 1 0 0 1
B = K −1 A−1 = KA−1

B = AK
On a donc
C = AJ C −1 = J −1 A−1 = JA−1
x0
 0  0 
−x0
         
x x x x x
Si  0 −1 −1
B  y  = K  y  =  −y0 
 0 
C −1    0 
y  = A y alors et  y = y 
   

z0 z z z0 z0 z z0
On a vu dans la question précédente dans quel cas x0 < 0 et dans quel cas y 0 < 0.
4 3
Rappelons que x0 < 0 ⇔ y > 3
x et que y 0 < 0 ⇔ y < 4
x.
On en déduit la discussion suivante :
3
– Si y < 4
x, on applique B −1 au triplet (x, y, z).
3 4
– Si 4
x≤y≤ 3
x, on applique A−1 au triplet (x, y, z).
4
– Si y > 3
x, on applique C −1 au triplet (x, y, z).
Dans tous les cas, on passe de (x, y, z) ∈ T à (X, Y, Z) ∈ T , avec 1 ≤ Z ≤ z − 1.
On construit donc une suite finie (x, yn , zn ) de T de la façon suivante :
On part de (x0 , y0 , z0 ) dans T , avec z0 > 1 (sinon (x0 , y0 , z0 ) ∈ {(1, 0, 1), (0, 1, 1)}.
Tant que zn ≥ 2 on passe de (xn , yn , zn ) à (xn+1 , yn+1 , zn+1 ) comme indiqué ci-dessus.
Dans ce cas, on a alors 1 ≤ zn+1 ≤ zn − 1.
La suite (zn ) est donc strictement décroissante. Il en résulte que l’algorithme se termine
au bout d’un nombre fini d’étapes, à l’issue desquelles on obtient un triplet rectangulaire
(xn , yn , zn ) tel que zn = 1. donc nécessairement (0, 1, 1) ou (1, 0, 1).
Enfin, il est clair que C −1 transforme (0, 1, 1) en (1, 0, 1).
On peut donc passer, au moyen de produits par les matrices A−1 , B −1 , C −1 , et en un nombre
fini d’étapes, du triplet rectangulaire (x0 , y0 , z0 ) au triplet (1, 0, 1). [ Q ]
 2
60 + 912 = 11881 = 1092
(b) Le triplet (60, 91, 109) est bien rectangulaire car
 60 ∧ 91 ∧ 109 = 1
x0 = 60 4
Avec on a 3 x0 = 80 < y0 , donc on applique C −1 .
y0 = 91
On trouve (x1 , y1 , z1 ) = (7, 24, 25).
On a 4x1 < 3y1 , donc on applique encore C −1 . On trouve (x2 , y2 , z2 ) = (12, 5, 13).
On a 4y2 < 3x2 , donc on applique B −1 . On trouve (x3 , y3 , z3 ) = (3, 4, 5).
3 4
4
x3 ≤ y3 ≤ 3
x3 donc on applique A−1 . On trouve (x4 , y4 , z4 ) = (0, 1, 1).

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Problèmes de Mathématiques
Triplets rectangulaires
Corrigé

Il reste à appliquer C −1 pour obtenir (x5 , y5 , z5 ) = (1, 0, 1).


   
1 60
Ainsi 0
 
= C −1 A−1 B −1 C −2 
 91 .

1     109  
60 1 −186 161 246 1
On en déduit alors  2
 91  = C BAC  0  =  −287 246 378  0 .
     

109 1 −342 294 451 1


     
60 1 −186 161 246
 91  = Q 0 , avec Q =  −287 246 378 , et Q est élément
Ainsi      
de H. [ Q ]
109 1 −342 294 451

4. (a) Tout matrice obtenue comme produit quelconque de A−1 , B −1 , C −1 est dans H.
x0
       
x 1 1
0
Il existe donc N, P dans H telles que N y 
 
= 0
 
et P 
y  =  0 .
 
 
x

x0
 z 1 z0 1
Il en résulte P −1 N 
y

= 0
 y .
z z0
Or la matrice M = P −1 N est dans H, ce qui achève la démonstration. [ Q ]
     
a b c 1 1
(b) On cherche M =   t
 d e f  ∈ M3 (Z) telle que M LM = L et = M0
 
 0 .
 

g h i  1 1
a + c = 1
 
a b 1−a
La dernière égalité équivaut à d + f = 0 ⇔ M = 
d e −d .


g+i=1 g h 1−g

On doit donc résoudre tM LM = L pour les matrices M ayant la forme précédente :


   
a d g 1 0 0 a b 1−a
tM LM =
 b e h 0

1 0  d

e −d 

1−a −d 1−g 0 0 −1 g h 1−g


  
a d g a b 1−a
=
 b e h d

e −d 

1−a −d 1−g −g −h g−1

a2 + d2 − g 2 a(1 − a) − d2 + g(g − 1)
 
ab + de − gh
= ab + de − gh b2 + e2 − h2 b(1 − a) − de + h(g − 1) 


a(1 − a) − d2 + g(g − 1) b(1 − a) − de + h(g − 1) (1 − a)2 + d2 − (1 − g)2

L’égalité tM LM = L (entre deux matrices symétriques) équivaut alors à :

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Problèmes de Mathématiques
Triplets rectangulaires
Corrigé

 2
a + d2 − g 2 = 1  2
a + d2 − g 2 = 1


2 2 2


 b + e − h = 1 

2 2 2
b + e − h = 1

 

 a2 + d2 − g 2 − 2a + 2g = −1
 
tM LM = L ⇔ ⇔ a−g =1
 ab + de − gh = 0 
ab + de − gh = 0

 

2 2 2
 
a − a − d + g − g = 0
 

b−h=0



b − ab − de + gh − h = 0
g = a − 1
g =a−1


 

h = b h = b

 

 
2
⇔ e =1 ⇔ e2 = 1
 
a2 + d2 − g 2 = 1 d2 + 2a = 2

 


 

 
ab + de − gh = 0 de + b = 0

a = 1 − d2 /2



1 − d2 /2 −de d2 /2
 
 b = −de



⇔ e2 = 1 ⇔M = d e −d 
 

g = −d2 /2 −d2 /2 −de 1 + d2 /2





h = −de
Dans cette écriture, d et e sont deux entiers, avec la condition e2 = 1. Mais pour qu’une
telle matrice soit dans M3 (Z), il est nécessaire et suffisant que d soit un entier pair. Si on
note d = 2k, avec k quelconque dans Z, on obtient les deux types de matrices solutions :
1 − 2k 2 −2k 2k 2 1 − 2k 2 2k 2k 2
   

M =  2k 1 −2k  ou M =  2k −1 −2k , avec k ∈ Z.


   

−2k 2 −2k 1 + 2k 2 −2k 2 2k 1 + 2k 2


On reconnait effectivement les matrices du groupe R ∪ S. [ Q ]

(c) On utilise la matrice Q obtenue à la question (3b).


Pour M dans H, on a les équivalences :
           
1 60 1 1 1 1
M
0

 91  ⇔
= 
M
0

= Q
0

⇔ Q−1 M 
0

= 0
 
⇔ Q−1 M ∈ R ∪ S.
1 109 1 1 1 1

Ainsi les solutions sont les matrices qui s’écrivent M = QP , avec P ∈ R ∪ S. [ Q ]

Quatrième partie
1. (a) Il est clair que E est non vide (il contient la suite nulle) et stable par combinaisons linéaires.
C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace S de toutes les suites réelles.
Considérons l’application ψ de E dans R3 définie par ψ((an )n≥0 ) = (a0 , a1 , a2 ).
Il est clair que ψ est linéaire. D’autre part elle est bijective car la relation de récurrence qui
caractérise les éléments de E montre qu’une suite (an )n≥0 de E est déterminée de manière
unique par ses trois premiers termes a0 , a1 , a2 .
Ainsi ψ est un isomorphisme de E sur R3 . Il en résulte dim E = 3. [ Q ]

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Problèmes de Mathématiques
Triplets rectangulaires
Corrigé

(b) On se donne une suite géométrique (rn )n≥0 de raison r 6= 0.


Cette suite est dans E ⇔ ∀ n ∈ N, rn+3 − 7rn+2 + 7rn+1 − rn = 0.
Cela équivaut à r3 − 7r2 + 7r − 1 = 0 c’est-à-dire à (r − 1)(r2 − 6r + 1) = 0.
√ √
On trouve les trois solutions r0 = 1, r1 = 3 − 2 2 et r2 = 3 + 2 2.
Ainsi les suites a, b, c de terme général an = 1, bn = r1n et cn = r2n sont dans E.
Pour montrer qu’elles forment une base de E, il suffit de vérifier qu’elles sont libres.
Supposons en effet αan + βbn + γcn = 0, pour tout n de N.
En se contentant de choisir n = 0, n = 1 et n = 2, on trouve successivement :
α + β + γ = 0
α + β + γ = 0 α = 0
 
L3 ← L3 − 6L2 + L1 r1 6= r2

α + βr1 + γr2 = 0 α + βr1 + γr2 = 0 β=0
 ⇒ ⇒ 
2 2

α + βr1 + γr2 = 0 −4α = 0 γ=0
Conclusion : les suites a, b, c forment une base de E. [ Q ]

2. (a) On reprend les notations précédentes. Soit d = (dn )n≥0 une suite quelconque de E.
Il existe α, β, γ dans R tels que : ∀ n ∈ N, dn = αan + βbn + γcn .
Les coefficients α, β, γ peuvent être calculés en fonction de d0 , d1 , d2 .
√ √
Toujours avec r1 = 3 − 2 2 et r2 = 3 + 2 2 on trouve en effet (avec 1 ≤ n ≤ 3) :
α + β + γ = d
 β + γ = d0 − α

0
L3 ← L3 − 6L2 + L1

α + βr1 + γr2 = d1 βr + γr2 = d1 − α
 2 2
⇒  1
α + βr1 + γr2 = d2 −4α = a2 − 6d1 + d0
 1
 α = (−d0 + 6d1 − d2 )
4



 √
r2 (d0 − α) − (d1 − α)

 2
On trouve alors β = = (r2 (d0 − α) − (d1 − α))
r2 − r1 8




 γ = d1 − α − r1 (d0 − α) = 2 (d1 − α − r1 (d0 − α))



r 2 − r1 8
En particulier, pour la suite (un )n≥0 définie par u0 = 1 et u1 = u2 = 0, on trouve :
√  √ √
1 2 √ 5 1  10 + 7 2 10 − 7 2
α= ,β= (3 + 2 2) − = , et γ = .
4 8 4 4 16 16
1 √ √ √ √ 
Ainsi : ∀ n ∈ N, un = −4 + (10 + 7 2)(3 − 2 2)n + (10 − 7 2)(3 + 2 2)n .
16
u3 = 7u2 − 7u1 + u0 = 1

De plus
u4 = 7u3 − 7u2 + u1 = 7
Pour calculer u3 , u4 , il ne faut utiliser la formule générale donnant un ... [ Q ]

(b) Pour la suite (vn ) définie par v0 = 0, v1 = 1 et v2 = 0, on trouve :


√  √ √
3 2 √ 3 1  −3 − 2 2 −3 + 2 2
α= ,β= −(3 + 2 2) + = , et γ = .
2 8 2 2 4 4
1 √ √ √ √ 
Ainsi : ∀ n ∈ N, vn = 6 − (3 + 2 2)(3 − 2 2)n + (3 − 2 2)(3 + 2 2)n . [ Q ]
4

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Problèmes de Mathématiques
Triplets rectangulaires
Corrigé

(c) On reprend les notations de la question précédente.


Pour la suite (wn )n≥0 définie par w0 = w1 = 0 et w2 = 1, on trouwe :
√  √ √
1 2 √ 1 1 2 + 2 2− 2
α=− ,β= (3 + 2 2) − = , et γ = .
4 8 4 4 16 16
1  √ √ √ √ 
Ainsi : ∀ n ∈ N, wn = −4 + (2 + 2)(3 − 2 2)n + (2 − 2)(3 + 2 2)n . [ Q ]
16
     
2 1 2 9 8 12 50 49 70
3. (a) On a A = 1

2 2 ,

A2 =  8

9 12 

et A3 =  49

50 70 .

2 2 3 12 12 17 70 70 99
Montrons qu’il existe α, β, γ dans R tels que A3 = αA2 + βA + γI.
Une telle équation équivaut au système :

9α + 2β + γ = 50
 9α + 2β + γ = 50 α = 7

  

 8α + β = 49
car L4 = L1 + L2
8α + β = 49 ⇔ β = −7
 12α + 2β = 70 ⇔  
6α + β = 35 γ=1



17α + 3β + γ = 99
On a donc obtenu A3 = 7A2 − 7A + I. [ Q ]
(b) La propriété An = un I + vn A + wn A2 est vraie pour n = 0, n = 1 et n = 2.
Supposons qu’elle soit vraie aux rangs n, n + 1 et n + 2, pour un entier n ≥ 0.
On a alors successivement :
An+3 = An A3 = An (7A2 − 7A + I) = 7An+2 − 7An+1 + An
= 7(un+2 I + vn+2 A + wn+2 A2 ) − 7(un+1 I + vn+1 A + wn+1 A2 ) + un I + vn A + wn A2
= (7un+2 − 7un+1 + un )I + (7vn+2 − 7vn+1 + vn )A + (7wn+2 − 7wn+1 + wn )A2
= un+3 I + vn+3 A + wn+3 A2
La propriété est donc vraie au rang n + 3, ce qui achève la récurrence.
Conclusion : pour tout n de N, on a An = un I + vn A + wn A2 . [ Q ]
4. On sait que le produit par A tranforme un élément de T en un élément de T .
Plus généralement le produit de An par (0, 1, 1) (par exemple) donne (xn , yn , zn ) dans T .
         
xn 0 0 0 3vn + 20wn
Ainsi  2 1 
 yn  = un  1 + v A 1 + w A =
 un + 4vn + 21wn  et après calculs :
    
  n   n  
zn 1 1 1 un + 5vn + 29wn

1
 √ √ n √ √ n


 xn = 4
−2 + (1 − 2)(3 − 2 2) + (1 + 2)(3 + 2 2)
√ √ √ √ 

  On remarque que
yn = 41 2 + (1 − 2)(3 − 2 2)n + (1 + 2)(3 + 2 2)n
∀ n ∈ N, yn = xn + 1
√ √ n √ √ n

 
 1
zn = 4 (2 − 2)(3 − 2 2) + (2 + 2)(3 + 2 2)


   
xn+1 xn
 yn+1  = A yn  donne zn+1 = 2xn + 2yn + 3zn > zn donc zn+1 6= zn .
La relation    

zn+1 zn

L’application n 7→ (xn , yn , zn ) est donc une injection de N dans T .


f (5) = (4059, 4060, 5741)

On vérifie par exemple que [Q]
f (10) = (27304196, 27304197, 38613965)

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