Vous êtes sur la page 1sur 64

Programme

IR / UV Stern Christine
RMN / GC Remond Emmanuelle

Examen = QCM 15 min


Les transitions d’énergie
Définition
étude des interactions entre la matière et un rayonnement

Eexcité

Etransition = hν

Efondamental

1 "
λ : la longueur d’onde (en UV-visible) nm "= =
# c
ν : le nombre d’onde (en Infrarouge) cm-1
# $ # ref
δ : le déplacement chimique (en RMN) ppm "=
# ref
!
Energie Longueur d’onde
UV
Spectroscopie UV-visible A
λ
Spectroscopie UV-visible : les transitions

• Dans les molécules organiques

• Pour les métaux de transition


transition d → d
Spectroscopie UV-visible : les chromophores

Chromophore Transition max (nm) log( )


nitrile to * 160 < 1,0
alcyne to * 170 3,0
alcène to * 175 3,0
alcool to * 180 2,5
éther to * 180 3,5
cétone to * 180 3,0
to * 280 1,5
aldéhyde to * 190 2,0
to * 290 1,0
amine to * 190 3,5
acide to * 205 1,5
ester to * 205 1,5
amide to * 210 1,5
thiol to * 210 3,0
nitro to * 271 < 1,0
azo to * 340 < 1,0
Spectroscopie UV-visible : le méthanal

π è π∗
187 nm
n è π∗
285 nm
"1% " I0 %
La loi de Beer-Lambert : A = log$ ' = log$ ' = (lc
# T& #I&

Optique
I0 ! I Enregistreur
Source

Détecteur
Echantillon
Détermination expérimentale
A = f(c)
Droite d’étalonnage
Série de solutions étalons avec des concentrations connues
et des compositions proches de celles des échantillons

λ et T fixes
"1% " I0 %
La loi de Beer-Lambert : A = log$ ' = log$ ' = (lc
# T& #I&

Détecteur
•1λ
! de T)
• Température constante (ε dépend
• Concentrations faibles
Echantillon transparent
• Le soluté ne donne pas d’association avec le solvant.
• La solution est homogène. Détecteur

• Les solutions sont parfaitement transparentes,


donc non diffusantes.
Echantillon diffusant
Spectroscopie UV-visible : deux appareils

UV Spectre visible IR

190 nm 1100 nm

Cary 50 :
λ = 190-1100 nm

Cary 1 :
λ = 190-900 nm
Spectrophotomètre
dispersif

Fente
de sortie

monofaisceau
Miroirs
Détecteur
Echantillon

Monochromateur

Miroirs Lampe Xe
Spectrophotomètre
dispersif

Fente
de sortie

double faisceau
Spectrophotomètre
dispersif Monochromateur

Détecteur

Référence
Système
dispersif

Source Chopper Fente


de sortie
(réglable)

Echantillon

double faisceau
REF

ECH
Monochromateur

Détecteur

Référence
Système
dispersif

Source Chopper Fente


de sortie
(réglable)

Echantillon

Largeur de la fente de sortie


Cary 50
SBW = 1,5 nm (fixe)
Cary 1
SBW = 0,2-4 nm
Spectroscopie UV-visible : cuves
Sondes à immersion
Spectroscopie UV-visible :
sondes à immersion et fibres optiques

Applications typiques
• mesures en ligne pour le suivi de procédés
• mesures dans des environnements contaminés
• mesures dans des atmosphères explosives ou radioactives
• analyses de traces dans l’eau
Les solvants
Si le produit doit-être analysé en solution, il s’agit de choisir un
solvant qui n’absorbe pas.

minimum minimum
Solvan t (nm) Solvant (nm)
Acetonitrile 190 Ethanol 204

Water 191 Ether 215

Cyclohexane 195 Chlorure de méthylène 220

Hexane 195 Chloroform 237

Methanol 201 Carbon tetrachloride 257

Les cuves
Dans le domaine du visible, seules les cuves en plastique et en verre
sont utiles. Pourquoi ?
http://www.chemistry.ccsu.edu/glagovich/teaching/472/uvvis
Spectre du benzène
a) en solution
b) à lʼétat de vapeur (structure fine)

0,5 nm

1 nm

2 nm

Largeur de la fente
sur le spectre de la vapeur
IR IR IR
proche moyen lointain
Modèle du vibrateur harmonique

k
A B

A partir du modèle mathématique, on obtient la loi de Hooke :

1 k
ν = nombre d’onde de la vibration
!=
2"c µ c = vitesse de la lumière
k = constante de force de la liaison A-B

1 1 1 µ = masse réduite des atomes A et B


= +
µ mA mB mA, mB = masses de A et B
Alcyne Alcène Alcane

C C C C C C

Loi de Hooke 2150 cm-1


> 1650 cm-1
> 1200 cm-1

1 k
!= sp sp2 sp3
2"c µ
H
C C H C C C C H

3300 cm-1 > 3100 cm-1 > 2900 cm-1

Force de liaison croissante (k augmente)


ACIDE MÉTHANOIQUE HEXANE HEXÈNE PROPANONE

CH3COCH3 CH3COOH

H2C=CH-CH2CH2CH2CH3 CH3CH2CH2CH2CH2CH3
NH2

NEt3 NEt2H

Aniline
NH2

NEt3
Aniline

NEt2H
CH2

+ -
Élongation symétrique Élongation asymétrique Déformation asymétrique
hors du plan (hochement)
~ 2853 cm-1 ~ 2926 cm-1
~ 1150-1350 cm-1

+ +
Déformation symétrique Déformation asymétrique Déformation symétrique
dans le plan (cisaillement) dans le plan (balancement) hors du plan (torsion)
~ 1465 cm-1 ~ 720 cm-1 ~ 1150-1350 cm-1
Spectroscopie infrarouge : domaines d’absorption

Simple liaison Triple Double Empreinte digitale de la molécule


Vibration de valence Liaison Liaison Vibration du squelette

Enpreinte digitale
Vibration du squelette
C2H3N = CH3CN

http://www.cem.msu.edu/~parrill/AIRS/acetonitrile.html
LES APPAREILS DE MESURE

Bruker
Bruker Vector 22
Vertex 70v
Janvier 2011

Alpha
25/11/2010
Bruker
Vector 22
Module de transmission

Bruker
Alpha-T/P

Module de réflexion
Montage simplifié d’un spectromètre

Optique
I0 I Enregistreur
Source

Détecteur
Echantillon

I0 I T
I/I0 = T 100 %

ν ν 0% ν
Cellule liquide

KBr

Mortier

H2O, un parasite
en Infrarouge
H2O
H2O - élongation : (déformation : δ)
νS : 3280 cm-1 (ν1)
νas : 3490 cm-1 (ν3)

CO2

www.lsbu.ac.uk/water/vibrat.html
H2O
H2O - élongation : (déformation : δ)
νS : 3280 cm-1 (ν1)
νas : 3490 cm-1 (ν3)

CO2

www.lsbu.ac.uk/water/vibrat.html
KBr

Analyse par transmission


d’un solide
Vide
Analyse par transmission
d’un solide dans du nujol
Technique : ATR (Golden Gate)
NUJOL

δ(C-H)
CH3,CH2

ν(C-H)
CH3,CH2, CH
Analyse par transmission d’un liquide
Analyse par transmission des gaz
ATR (Réflexion Totale Atténuée)

Golden Gate
Tête de compression
(pointe en saphir)

Cristal en diamant
fixé dans du carbure de tungstène Lentille en ZnSe
(6500-600 cm-1)
Tête de compression
Cristal en diamant (pointe en saphir) Mécanisme
fixé dans du carbure d’ouverture
de tungstène
Support du pont

2 Lentilles en ZnSe
(6500-600 cm-1)

Port de 2 miroirs Port de


purge purge
Golden Gate (pur)
OH
CH CH3

Liquide incolore

Entre 2 lames de NaCl (pur)


Méthodes analytiques étudiées : la GC-MS et la RMN

Dr.  E.  Rémond  


ICMUB  
Aile  B,  2  ème  étage  
Bureau  223  
Emmanuelle.Remond@u-­‐bourgogne.fr  
I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

Schéma d’un appareil de couplage GC-MS


I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

I.1 Le chromatographe en phase gazeuse

Ø   Le  chromatographe  en  phase  gazeuse  est  consGtué  :  


a)  un  injecteur  
b)  un  four  et  de  la  colonne  capillaire  
a)  L’injecteur  
•  Injection avec une microseringue (1 µL) via un septum étanche.
•  Vaporise l’échantillon en solution à 250°C.
•  Mélange avec le gaz vecteur He dit « phase mobile », après séchage sur tamis
moléculaire, puis avec une cartouche de Cuivre.

Les modes d’injection :


•  mode split : fuite au niveau de l’injecteur (solutions concentrées). 1/25 à 1/500 du volume
de l’échantillon solution passe dans la colonne.
•  Mode splitless : la totalité de la solution est injectée dans la colonne (solutions diluées).

Rôle du Liner : retenir tout ce qui n’est pas volatile (métaux etc…).
I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

I.1 Le chromatographe en phase gazeuse


b)  Le  four  et  la  colonne  

Représentation schématique d’une colonne capillaire


I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

I.1 Le chromatographe en phase gazeuse


b)  Le  four  et  la  colonne  
Ø  Colonnes capillaires caractérisées par trois paramètres géométriques :

•  Longueur 10 à 100 m (la plupart du temps les colonnes utilisées mesurent 25 à 30m)
•  Diamètre interne : 0,1 à 0,5 mm
•  Epaisseur de la phase stationnaire : 0,1 à 5 µm

Caractéristiques de la colonne utilisée: Equity-5

Ø  Le four : Choix d’un programme de températures adéquat entre 40 et 350°C


augmenter la température du four permet de diminuer le temps d’analyse.

Ø   La  qualité  de  séparaGon  dépend  de  :  


•   l’affinité  du  soluté  avec  la  phase  staGonnaire  
•   la  température  de  la  phase  staGonnaire  
I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

I.2 Le spectromètre de masse

But : identifier et quantifier des analytes


Un spectromètre de masse est composé de :
•  Une source
•  Un analyseur (quadripolaire dans notre cas)
•  Un détecteur

Représentation simplifiée d’un quadripôle

Les spectromètres sont équipés d’un système de pompage assurant le vide


entre 10-4 et 10-5 mbar pour éliminer les molécules résiduelles (N2, O2, H2O).
I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

I.2 Le spectromètre de masse


a)  La  source  
Ø  C’est la partie du spectromètre de masse où sont produits des ions gazeux à partir
des molécules M introduites.

Représentation schématique de l’ionisation

•  Environ une molécule sur 10000 est impactée.


•  Les radicaux chargés M+. Sont séparés par un quadripole
I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

I.2 Le spectromètre de masse


b)  L’analyseur  quadripole  
Le quadripole est constitué de quatre électrodes métalliques parallèles raccordées
électriquement deux à deux :
•  Deux chargées positivement
•  Deux chargées négativement

Schéma représentatif d’un quadripole (vue de face)

Les  polarités  des  électrodes  sont  rapidement  inversées  a                b  puis  b                a  


==˃  Mouvement  des  ions  m/z  en  <re-­‐bouchon  

c) Le détecteur
Le  rôle  du  détecteur  est  double  :  
•   Détecter  les  ions  proporGonnellement  à  leur  nombre  
•   Amplifier  le  courant  correspondant  pour  le  rendre  détectable  par  l’électronique  du  système.  
I. La GC-MS : Gas Chromatography – Mass Spectrometry

I.3 Etude d’un mélange inconnu de deux composés organiques

tR1 = 12 min Ø  Composé possible (m/z = 154) : Le biphényl (minoritaire)

tR2 = 15 min Ø  Composé possible (m/z = 194) : La caféine (majoritaire)


II. La RMN : Résonance Magnétique Nucléaire

I. Principe
La RMN est une technique puissante d’analyse structurale des composés organiques

•  Un noyau est observable par RMN s’il présente des propriétés magnétiques
caractérisées par un spin non nul.
•  Tous les atomes des noyaux sont chargés positivement : La rotation de la charge autour de
l’axe nucléaire détermine l’apparition d’un dipôle magnétique aligné sur cet axe.

µ = moment magnétique

µ  =  γL  
 γ =  rapport gyromagnétique en
rad.T-1.s-1

•  Le nombre de spin I détermine le nombre N d’orientations que peut prendre le noyau


au sein d’un champ magnétique uniforme :
N = 2I + 1
II. La RMN : Résonance Magnétique Nucléaire

I. Principe
•  Orientation des moments magnétiques nucléaires :

•  Energie des spins : Deux états de spin ont des énergies différentes, ils tournent
autour de l’axe du champ magnétique B0

E  :  énergie  (J)  
H  :  constante  de  Planck  (6,63.10-­‐34J.s)  
 γ :  rapport gyromagnétique en rad.T-1.s-1
B0  :  champ  magnéGque  (Tesla,  T)  
π  :  radian,  rad  
II. La RMN : Résonance Magnétique Nucléaire

I. Principe
•  Rotation des spins : Les spins tournent autour de l’axe du champ magnétique B0 à la même vitesse

Equation de Larmor :  Ѡ0 = γB0  

Elle  dépend  du  noyau  et  du  champ  magnéGque  B0    


ν0 = Fréquence de Larmor (Hz)
γ :  rapport gyromagnétique en rad.T-1.s-1
B0  :  champ magnétique (Tesla, T)
π : radian, rad

La fréquence de LARMOR est aussi appelée fréquence de résonance

Exemples de fréquence de résonance (MHz)


II. La RMN : Résonance Magnétique Nucléaire

II. Dispositif expérimental

La  RMN  met  en  jeu  2  phénomènes  disGncts  mais  simultanés  :  


•   PerturbaGon  de  l’état  d’équilibre  (excitaGon)  
•   Retour  à  l’équilibre  (relaxaGon)  
DisposiGf  expérimental  :  
Une  bobine  est  placée  à  proximité  de  l’échanGllon:  elle  émet  une  onde  électromagnéGque  
 dont  la  fréquence  est  judicieusement  choisie  

∆E = h ν0  
II. La RMN : Résonance Magnétique Nucléaire

II. Dispositif expérimental


II. La RMN : Résonance Magnétique Nucléaire

III. Etude d’un mélange de deux produits inconnus

1
1 2 4
H arom H arom

3 2
3

•  Confirmation par RMN 1H de la nature des deux composés organiques : Caféine et Biphényl

•  Détermination du ratio Caféine / Biphényl = (60:40) par intégration des signaux en RMN 1H
II. La RMN : Résonance Magnétique Nucléaire

Conclusion

Ø  GCMS : Méthode de détermination structurale qualitative.

Ø  La RMN Permet de confirmer la structure du produit analysé par GCMS


et de déterminer le ratio d’un mélange de deux produits.

C’est une méthode de détermination structurale quantitative  

Vous aimerez peut-être aussi