Cycle préparatoire IFIPS 2007-2008

Semestre 2 Mécanique

Interrogation écrite n°2

Lundi 17 Mars 2008. Durée 1h30

Les calculatrices sont autorisées, les deux exercices sont indépendants.

Exercice n°1 :

On considère une voiture de masse M=1 tonne se déplaçant sur une route inclinée de
pente correspondant à α=30°. On prendra g=10 m.s-2. Cette voiture est mise au point mort
(aucune vitesse enclenchée) et la voiture part d’une altitude, z1=100 m avec une vitesse nulle
et arrive sur une portion plane située au niveau de la mer (z0=0 m).

z1

α
z0

1) Le coefficient de frottement statique est fs=0,2. En utilisant la relation fondamentale

de la dynamique, expliquer pourquoi la voiture va dévaler la pente. En dessous de
quelle pente (c'est-à-dire de quel angle α), la voiture ne bougerait-elle pas et resterait
donc immobile à l’altitude z1 ? Effectuer l’application numérique.
2) On néglige les frottements dans la descente. Déterminer la vitesse v0 de la voiture au
bas de la pente. Déterminer l’énergie mécanique, E0, de la voiture. Effectuer les
applications numériques.
3) On tient de nouveau compte des frottements lors du déplacement. Le coefficient de
frottement dynamique est fd=0,1.
a) En utilisant la relation fondamentale de la dynamique, montrer que la vitesse
augmente linéairement avec le temps.
b) Déterminer l’altitude z de la voiture en fonction du temps.
c) En déduire l’instant t0 où la voiture arrive au bas de la pente.
d) Calculer l’énergie cinétique de la voiture, Ec0, lorsque celle-ci arrive en z=z0.
En déduire la variation d’énergie mécanique entre les altitudes z1 et z0.
e) Calculer le travail de la force de frottements entre z1 et z0. Retrouver alors le
résultat de la question d).
f) Calculer numériquement la nouvelle énergie mécanique en z=z0.

Rappel : le coefficient de frottement est le rapport entre les normes des composantes
tangentielle, T, et normale, N, de la force de frottement : f=T/N.
 Exercice n°2 :

Dans un liquide constitué d’atomes, les forces de répulsions coulombiennes

conduisent au fait que si on considère un atome fixe au point O, les autres atomes sont soumis
A B
à une énergie potentielle de la forme U ( r ) = − 6 + 12 où A et B sont des constantes
r r
positives.
U(r)

r r
1) Donner l’expression de la force F = F ( r ) u r dont dérive cette énergie potentielle.
2) Quelle est la distance d’équilibre, r=r0, d’un atome par rapport à O ? Positionnez
r0 sur le schéma ci-dessus.
3) Cet équilibre est-il stable ? Justifier la réponse. Vérifier que cette réponse est
cohérente avec le schéma.
4) Déterminer le travail, W, qu’il faut fournir pour amener l’atome de la position
infiniment éloignée (r=+∞) à sa position d’équilibre r0.
5) En posant r = r0 + r − r0 = r0 + δr , effectuer un développement limité de U(r) au
1
voisinage de r0. En déduire que U ( r ) = U ( r0 ) + kδr 2 . Déterminer la valeur de k.
2
1
6) Dans la suite, on écrira U ( r ) = U ( r0 ) + kδr 2 . On suppose que l’atome au
2
voisinage de r0 peut osciller autour de sa position d’équilibre (comme un ressort de
raideur k). Ecrire l’équation différentielle du mouvement autour de la position
d’équilibre.
7) En déduire l’expression de la pulsation ω des oscillations en fonction de la masse
m de l’atome et de k.

α (α − 1)
Rappel : pour x ≅ 0 , (1 + x )α = 1 + α x + x 2 + ...
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