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LES CORRECTEURS
Définition
Un correcteur est un mécanisme automatique qui élabore un signal de
commande U en fonction de l’écart de réglage M-C selon un algorithme
donné f : U = f((M-C)).
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Objectifs de la correction
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Chaîne de régulation échantillonnée
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Emplacement des correcteurs
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Correcteurs en boucle de retour interne (en parallèle)
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Correcteurs en boucle de retour principale
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Actions des correcteurs
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I. Correcteur ‘Tout ou Rien’
Définition
Un correcteur «tout ou rien» est un régulateur qui élabore une action de
commande discontinue qui prend deux positions ou deux états 0 et 1 (ou 0 et
100%). On les appelle on-off control ou two steps controller.
Cette commande est la plus simple, mais aussi la moins performante.
Domaine d’utilisation
Les régulateurs tout ou rien sont utilisés pour la commande des systèmes ayant
une grande inertie où la précision de régulation n’est pas importante.
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I. Correcteur proportionnel (P)
Définition
Le correcteur à action proportionnelle est un correcteur simple, puisque défini par
un simple gain K. La sortie du correcteur est donnée par :
u(t) = k.ε(t)
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Rôle et domaine d’utilisation de l’action proportionnelle
Le rôle de l’action P dans un système est de réduire l’erreur de réglage qui rend la
réponse plus au moins oscillatoire. On choisit un gain qui permet d’avoir un bon
taux d’amortissement.
L’action P est souvent suffisante pour régler plusieurs systèmes dans l’industrie.
Elle est simple à réaliser (simple amplificateur) d’où son grand avantage.
Remarque
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Schéma bloc
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II. Correcteur proportionnel et Intégral (PI)
Le correcteur à actions proportionnelle et intégrale (PI) est défini par l’équation
différentielle suivante :
Où : ε(t) est le signal d'entrée du correcteur (ou signal d'erreur) et u(t) est le signal
de sortie du correcteur (ou signal de commande).
Avec : K = Kp et TI = Kp/KI
D’où :
Où TI = temps
d’intégration
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Ce correcteur représente l’association de deux actions (P et I) et peut être représenté
par le schéma fonctionnel suivant :
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Rôle et domaine d’utilisation de l’action intégrale
L'introduction d'un correcteur PI permet d'améliorer la précision et de rejeter les
perturbations de type échelon. Par contre, ce type de correcteur possède certaines
limitations sur l'amélioration de la rapidité et peut même introduire une instabilité
du système en boucle fermée.
Dans les régulateurs industriels on affiche 1/TI, alors TI est d’autant plus grand que
l’action intégrale est faible.
Schéma bloc
Cas d’un système du premier ordre et d’un correcteur de type PI :
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III. Correcteur proportionnel dérivé (PD)
= K [ε(t) + Td .{dε(t)/dt}]
Où : ε(t) est le signal d'entrée du correcteur et u(t) est le signal de sortie (ou signal
de commande).
Avec : K = Kp et KTd = Kd
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Rôle et domaine d’utilisation de l’action dérivée
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III. Correcteur proportionnel, intégral et dérivé (PID)
Ø Série
Ø Parallèle
Ø Mixte
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Réalisation des actions PID
Ø Série
Ø Parallèle
Ø Mixte
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Action Rôle et domaine d'utilisation
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L'action Dérivée, en compensant les inerties dues au temps mort,
accélère la réponse du système et améliore la stabilité de la boucle, en
permettant notamment un amortissement rapide des oscillations dues à
l'apparition d'une perturbation ou à une variation subite de la consigne.
D
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Remarque
Lorsque le procédé est assez complexe et que son modèle est inconnu, on
peut utiliser des méthodes de réglage empiriques.
Ces méthodes supposent que le PID est codé avec une forme standard :
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