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de Saint-Omer Dunkerque
Département Génie Thermique et énergie
COURS DE RAYONNEMENT
3 ème Semestre
Olivier PERROT
2008-2009
1
Historiquement, le cours de rayonnement s’inscrit comme une applica-
tion de la thermodynamique, puisque l’énergie rayonnée par un corps est
proportionnelle à la puissance quatrième de la température. Les différents
développements de la physique au cours du 20e siècle ont montré que le rayon-
nement trouvait ses principaux fondements dans l’électromagnétisme. Dans
ce cours nous ne cherchons qu’à mettre en émergence les lois macroscopiques
du rayonnement pour développer quelques applications. Cette présentation
résulte de la lecture de nombreux ouvrages et documents dont la plupart
ne sont pas cités dans la bibliographie. En particulier, je me suis largement
inspiré du polycopié du professeur R. Houdart, ainsi que des nombreux do-
cuments accessibles en ligne.
2
Bibliographie :
3
Table des matières
2 Grandeurs énergétiques 15
2.1 Classification des grandeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Définition des grandeurs énergétiques . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3 Loi de Lambert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4
TABLE DES MATIÈRES
5
TABLE DES MATIÈRES
7 Applications 81
7.1 Exemple de calcul d’échanges radiatifs dans une enceinte noire 81
6
Chapitre 1
7
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LE RAYONNEMENT
100 %
Convection naturelle
50 %
Rayonnement
Température
500°C 1000°C
8
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LE RAYONNEMENT
Energie ∆ E=hν
9
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LE RAYONNEMENT
c = 3 108 m.s−1
c
Dans un milieu d’indice n la vitesse de propagation est v = avec n
n
indice du milieu.
c
λ0 = c T =
ν
[λ0 ] = m [c] = m.s−1 [T ] = s [ν] = s−1 (1.2)
10
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LE RAYONNEMENT
cT λ0
λ= = (1.3)
n n
Réflexion
Absorption
Transmission
Applications :
Dans toutes ces applications, le transfert d’énergie se fait par absorption
de l’onde électromagnétique ou du photon associé.
Le tableau (fig 1.4, page 12) fournit la correspondance entre la longueur
d’onde et la fréquence du rayonnement ainsi que quelques applications.
Chacun des modes de chauffage possède du point de vue thermique des
caractéristiques particulières et doit, donc, être traité séparément.
11
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LE RAYONNEMENT
10
n
fréquence longueur d’onde applications
18
exa = 10 300 EHz 1 pm
30 EHz 10 pm
3 EHz 100 pm
15
péta = 10 300 PHz 1 nm
Rayonnement
30 PHz 10 nm
thermique
3 PHz 100 nm
1 µm
12
téra = 10 300 THz
30 THz 10 µ m
3 THz 100µ m
giga = 10
9
300 GHz 1 mm Ondes hertziennes
30 GHz 10 mm
3 GHz 100 mm
6
méga = 10 300 MHz 1m Ondes radio
30 MHz 10 m
3 MHz 100 m
– Corps transparents
– Corps opaques
– Corps semi-transparents
12
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LE RAYONNEMENT
Molécule : CO2 O3 H2 O
λ (µm) 4, 3 15 9, 0 9, 6 14, 3 6, 25
φi = φr + φa + φt (1.4)
13
CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LE RAYONNEMENT
φi
φr
φa
φt
Posons :
φr
ρ= facteur de réflexion (1.5)
φi
φa
α= facteur d′ absorption (1.6)
φi
φt
τ= facteur de transmission (1.7)
φi
14
Chapitre 2
Grandeurs énergétiques
d G(λ)
Gλ (λ) = (2.1)
dλ
2. La distribution spatiale : direction de propagation par rapport à la
normale de la surface émettrice. On distingue deux types de sources :
– Les sources sphériques
– Les sources hémisphériques
– Les sources sphériques, pour lesquelles tout rayon issu de la source
est confondu avec la normale de la surface d’émission de la source. Un
petit élément de surface de la source n’émet que dans une direction :
la direction normale.
15
CHAPITRE 2. GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES
normale
Ox
dε
16
CHAPITRE 2. GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES
dΩ
Ox
dε
dφ
M= [W . m−2 ] (2.2)
dε
Remarque :
L’émittance énergétique totale est une grandeur qui permet de compa-
rer les densités de puissance émises par des sources d’étendues différentes.
3. Luminance : abréviation L0x , unités [W . m−2 . sr −1 ]. Considérons
à nouveau un élément de surface dε et soit la direction Ox définie par
l’angle θ par rapport à la normale de la surface dε.
Luminance : définition
Soit d2 φ la fraction de flux contenue dans le cône élémentaire d’angle
solide dΩ et de direction Ox. Le flux émis dans la direction Ox, semble
provenir d’un élément de surface dεn perpendiculaire à la direction Ox.
Par définition, on appelle luminance le flux rayonné par unité
d’angle solide et par unité de surface perpendiculaire à Ox :
17
CHAPITRE 2. GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES
On
θ
Ox
d εn
dε
d2 φOx d2 φOx
LOx = =
dεn dΩ dε cos(θ) dΩ
−2 −1
[LOx ] = W m sr (2.3)
Remarque :
La luminance permet donc de comparer la puissance rayonnée dans une
direction donnée par des sources d’étendue et d’orientation différentes
par rapport à Ox ainsi que les puissances rayonnées par une même
source dans différentes directions.
4. Intensité : abréviation I , unités [W . sr −1 ].
Soit une direction Ox qui fait un angle θ avec la normale N à la sur-
face d’un corps émissif. Si dφ0x est la fraction de flux rayonnée dans
l’angle solide dΩ élémentaire on appelle intensité énergétique to-
tale d’une source dans la direction Ox le flux rayonné par
unité d’angle solide dans cette direction. Elle s’exprime en Watt
par stéradian.
dφ0x
I0x =
dΩ
[IOx ] = W . sr −1 (2.4)
Remarques :
18
CHAPITRE 2. GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES
d2 φOx d(dφOx)
LOx = =
dεn dΩ dΩ dε cos(θ)
d dφOx 1
=
dε dΩ cos(θ)
dI0x
= (2.5)
dε cos(θ)
Pour une source suivant la loi de Lambert nous allons montrer, que l’in-
dicatrice de l’intensité est un cercle :
19
CHAPITRE 2. GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES
I
On I Ox = IO n cos (θ )
π π
Montrons que lorsque l’angle θ varie entre − et l’extrémité de l’in-
2 2
tensité décrit un cercle :
IO n
I Ox = IO n cos(θ )
Y = I cos ( θ )
2
On
θ
X
X = IO n cos ( θ ) sin (θ)
20
CHAPITRE 2. GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES
et l’on a :
2
2 2 2 2 I0n
(X − X0 ) + (Y − Y0 ) = (I0n cos θ sin θ) + I0n cos θ −
2
2
I
= 0n = C te
4
21
CHAPITRE 2. GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES
Remarque :
Les grandeurs énergétiques associées au rayonnement que nous venons
de décrire sont également utilisées par les opticiens. Elles expriment les
mêmes grandeurs physiques, mais utilisent des unités différentes. Le tableau
ci-dessous donne la correspondance entre les unités.
Φ Flux W lumens
dΦ −2
Μ= Emittance W.m lux
dε
2
d ΦO x −2 −1
L= Luminance W . m . sr candelas . m −2
dε cos(θ) dΩ
d ΦO x −1
I Ox = Intensité W . sr candelas
dΩ
22
Chapitre 3
23
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
d′
AA
α= (3.1)
OA
d′ , et l’angle est la
Définition : Si le rayon est égal à l’unité alors α = AA
longueur de l’arc découpé sur le cercle de rayon unité.
R’ = 1 Σ
O Ω
dΩ
dS n
Θ
M
R = OM
24
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
z
A’
O
α O
y
A
x
b)
a)
25
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
dS dS’ n
θ
M
soit :
dS ′ dS cos(θ)
dΩ = 2
= (3.2)
R R2
Remarque :
Dans le cas d’une surface finie, il faudra intégrer sur toute la surface S ,
donc :
Z Z
dS cos(θ)
Ω= dΩ = (3.3)
S S R2
26
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
dS’
dS
dΩ n
O θ
M
R =OM
Figure 3.5 – Projection d’une surface quelconque sur une sphère de rayon
R
dS
l r M
O’ θ O
ϕ
α
27
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
Développement du calcul
dS = r dϕ dr
M Θ
l r n
Θ
O’ a O
r = a tan(θ) (3.5)
a = l cos(θ) (3.6)
dθ
soit en différanciant dr = a il vient :
cos2 (θ)
Z Z
Ω= sin(θ) dθ dϕ (3.7)
θ ϕ
28
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
Z 2π Z α
Ω= sin(θ) dϕ dθ
ϕ=0 θ=0
= 2 π (1 − cos(α)) (3.8)
R dψ
ψ
ϕ
dϕ
dS = R2 sin(ψ) dψ dϕ
soit d2 Ω = sin(ψ) dψ dϕ (3.9)
29
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
d2 φ = L dε dΩ cos(ψ)
dS
ψ
1111111
0000000
dε
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
y
dS’
dS
d2 φ = L dε cos(ψ)
R2
30
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
R
dS cos(ψ) est la projection de dS sur le plan xOy en dS ′ et donc S
dS cos(ψ)
est égal à la surface du disque de rayon R soit :
Z
dS cos(ψ) = π R2
S
dS’
x
Il vient alors :
L dε
dφ = 2
π R2 = L dε π
R
dφ
M= = Lπ (3.11)
dε
dφ
E= (3.12)
dS
31
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
d2 φ = L dε dΩ cos(θ) (3.13)
où dΩ est l’angle solide sous lequel l’élément de surface dS est vu depuis
O:
dS cos(i)
dΩ = (3.14)
R2
N N’
dS
dε θ i
O dΩ R O’
dS cos(i)
d2 φ = L dε cos(θ) (3.15)
R2
cos(θ) cos(i) dS dε
La quantité se nomme l’étendue géométrique du fais-
R2
ceau. Cette formule met en évidence l’importance de la position relative de la
source et du récepteur par l’intermédiaire de cos(θ) , cos(i) et de leur distance
respective ( R ).
32
CHAPITRE 3. MESURE GÉOMÉTRIQUE DES FAISCEAUX
N N’
dS
dε θ i
O dΩ R O’
33
Chapitre 4
4.1 Définition
Le rayonnement émis par un corps dépend de sa nature. L’émetteur idéal
est le corps qui, pour une température donnée, émet le maximum d’énergie.
Ce corps s’appelle le corps noir .
Remarque :
L’absorption découlant des mêmes règles que l’émission, ce corps peut
également être défini comme celui dont le pouvoir d’absorption est maximal.
Pour le corps noir, le facteur d’absorption est donc égal à l’unité pour
toutes les directions et pour toutes les longueurs d’onde. Ce corps absorbe tout
le rayonnement qu’il reçoit sans en réfléchir ni transmettre une quelconque
fraction. C’est le corps de référence.
34
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
I0
α I0
I0 (1 − α )
I0( 1 − α )
I0
I0 ( 1 − α )
2
I0 ( 1 − α )
3
35
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
Notation :
Dans la suite, les grandeurs relatives au corps noir seront affectées d’un
indice supérieur ” o ”, ainsi M 0 désignera l’émittance totale du corps noir et
L0 désignera la luminance du corps noir.
L0 = L0(T ) M 0 = M(T
0
)
Remarque :
0
L’émittance monochromatique Mλ,T ne dépend que de la température T
et de la longueur λ et l’on a :
Z
0
Mλ,T = MT0 (4.2)
λ
36
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
MT0 = M 0 = σ T 4 (4.3)
MT0 = M 0
Puisque le corps noir obéit à la loi de Lambert :
M0 σ T4
L0 = = = 1, 8044 10−8 T 4 W m−2 sr −1 (4.4)
π π
Remarque :
L’émittance du corps noir étant proportionnelle à T 4 , la transmission de
la chaleur par rayonnement deviendra rapidement prépondérante aux hautes
températures. Le tableau ci-dessous donne quelques valeurs de l’émittance
en fonction de la température :
T [ ˚K] 300 500 750 1000
M 0 [W m−2 ] 4, 6 102 3, 5 103 1, 8 104 5, 7 104
37
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
dM 0 C1 λ−5
Mλ0 = = (4.5)
C2
dλ
e λ T −1
hc
C1 = 2 π h c2 et C2 =
k
C1 = 3, 74 10−16 kg . m4 . s−3
C2 = 1, 4388 10−2 m . K
[h] [c] Js K L
[C2 ] = = =LK
[k] J s
C2 = 1, 43 104 µm K
38
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
M 0
λ
( W/m 2 . µ m )
1.6e+06
λ maxT=b
1.4e+06
1.2e+06 2500°K
1e+06
0.8e+06
0.6e+06
2000°K
0.4e+06
0.2e+06 1600°K
1200°K
0
0 1 2 3 4 5 6
λ (µ m )
39
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
M 0
λ
( W/m 2 . µ m )
1.6e+06
1.4e+06
1.2e+06
1e+06
0.8e+06
0.6e+06
0.4e+06
0.2e+06
0
0 0.5λmax λmax 4.5 λmax 6
λ (µ m )
dM 0 C1 λ−5
Mλ0 = =
C2
dλ
e λ T −1
C2
posons u = soit :
λT
40
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
M 0
λ
(W/m 2 . µ m)
0
M λ max
2500°K
1e+06
0
0 1 2 3 4 5 6
λ max
λ (µ m )
C1 T 5 u5
Mλ0 =
C25 eu − 1
dérivons par rapport à u, il vient :
4 u
dMλ0 C1 T 5 5u (e − 1) − eu u5
= =0
du C25 (eu − 1)2
Annulons le numérateur : (5u4 (eu − 1) − eu u5 ) = 0
Cette loi montre que λmax se déplace vers les courtes longueurs d’onde
lorsque la température s’élève.
41
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
Mλ0max C1 λ−5
max T
−5
= (4.7)
C2
T5
e λ max T −1
Mλ0max = B T 5 (4.8)
Unités de la constante B :
La constante B a pour valeur numérique selon les unités :
B = 1, 28 10−5 [W m−3 K −5 ] si [λmax ] = m
B = 1, 28 10−11 [W m−2 µm−1 K −5 ] si [λmax ] = µm
Lois de Wien
M 0
λ
( W/m 2 . µ m )
1.6e+06
1.2e+06 2500°K
0.8e+06
2000°K
0.4e+06
0
0 1 2 3 4 5 6
λ (µ m )
42
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
Z +∞
0
M = Mλ0 dλ (4.9)
0
Z +∞ Z +∞
dM 0 C1 λ−5
= dλ = C2 dλ
0 dλ 0 e( λ T ) − 1
Changement de variable
C2 C2 C2 dx
Posons x = soit λ = et donc dλ = − 2
λT xT x T
L’intégrale devient
Z 0 5
0 xT 1 C2 dx
M =− C1
+∞ C2 ex − 1 x2 T
4 Z +∞
0 T x3 dx
M = C1 (4.10)
C2 0 ex − 1
Sachant que : Z +∞
x3 dx π4
=
0 ex − 1 15
il vient :
4
0 T π4
M = C1
C2 15
hc
Soit en remplaçant C1 = 2 π h c2 et C2 = en fonction des constantes
k
de Planck et de Boltzmann il vient :
2 π5 k4 4
M0 = T
15 c2 h3
2 π5 k4
M0 = σ T 4 σ= (4.11)
15 c2 h3
43
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
Calculons la quantité :
R λ2 Z
λ1
Mλ0 dλ 1 λ2
Fλ1 →λ2 = R +∞ = Mλ0 dλ (4.12)
0
Mλ0 dλ σ T4 λ1
avec :
Z λ
1
F0→λ = Mλ0 dλ (4.13)
σ T4 0
Z λ
1 C
F0→λ = C1 dλ (4.14)
σ 0 5 4
λ T e −1
λT
2
Remarque
F0→λ représente la fraction de l’émittance correspondant aux longueur
d’onde inférieures à λ, pour une température donnée T .
F0→λ dépend donc de deux paramètres : λ et T .
Changement de variable : Y = λT soit dY = T dλ
Z λ
1 C
F0→λ = C1 dλ
σ 0
2
λ5 T 4 e λT − 1
Z Y
1 C
= C1 dY (4.15)
σ 0 5
Y e −1
Y
2
44
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
La quantité Z Y
1 C
F0→λ = C1 dY
σ 0 5
Y e −1
Y
2
Z λ
1 λ
F (X) = F0→λ = Mλ0 dλ X= avec λm T = 2900 µm . K
σ T4 0 λm
45
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
46
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
E = ∆m c2
2
= 4 109 3 108
= 3, 6 1026 J
avec :
Positon : antiparticule de l’électron ( même masse et charge opposée)
Gamma : émission d’un photon par désexcitation atomique ou nucléaire
neutrino : particule de masse nulle et de charge nulle émise lors d’une
transition β (émission d’un électron)
Température du soleil
Si on assimile le soleil à une sphère de rayon égal à 696 000 km, émettant
un rayonnement analogue à celui du corps noir, on peut calculer sa température
de surfacepar application de la loi de Stephan :
47
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
41
φ φ
M0 = = σ T 4 soit T = (4.16)
S 4 π R2 σ
41
φ
T =
4 π R2 σ
14
3, 61 1026
=
4 π (6, 967 108)2 5, 67 10−8
= 5680 ◦ K (4.17)
TS = 5800 ◦ K
.
λmax = 2898/5800 = 0, 5 µm
48
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
0 0 0
0, 124
0, 4 0, 8 0, 124
0, 4613
0, 8 1, 6 0, 5853
0, 3682
2, 25 4, 5 0, 9535
0, 046
10 20 0, 9997
Hypothèses et données :
transmission atmosphérique τ = 75 %
température de la photosphère TS = 5800 ˚K
rayon solaire RS = 696 700 km
distance terre-soleil D = 149 637 000 km
Configuration de la transmission
1re méthode :
Approximation de l’angle solide :
dS cos (θ′ )
avec dΩ =
l2
RS 696
or tan (θ′ ) < = < 4 . 10−3
D 149 637
donc θ′ ≃ 0 et donc cos (θ′ ) = 1
49
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
dε
RS
l
dΩ
Θ’
Θ
dS
Terre
Soleil
dS dS
dΩ ==
l2 D2
Expression du flux élémentaire rayonné par le soleil
d2 φ = L0 dǫ cos (θ) dΩ
dS
= L0 dǫ cos (θ) 2
D
(4.18)
On a alors :
Z
dφ L0 dǫ cos (θ)
=
dS D2
Z
L0 L0 2 σ T 4 π RS2
= 2 dǫ cos (θ) = π RS =
D D2 π D2
(4.19)
dφ σ T 4 RS2
= (4.20)
dS D2
50
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
dφ σ T 4 RS2
E=τ =τ
dS D2
2
5, 67 108 (5800)4 (6, 97 108)
= 0, 75
(1, 49 1011)2
= 1043 W . m−2 (4.21)
Remarque :
Sans tenir compte de l’absorption atmosphérique, le calcul donne :
dφ
E= = 1390 W . m−2 (4.22)
dS
2e méthode :
Imaginons une sphère de rayon D, centrée sur le soleil :
RS
Terre
Soleil
φtotal = M 0 SS = σ T 4 4 π RS2
51
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
dφ σ T 4 RS2
= (4.23)
dS D2
N N’
dS 1 θ1 θ2 d S2
O dΩ d O’
Par intégration sur les surfaces S1 et S2 les flux échangés ont pour ex-
pression :
Z Z
dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
φ1→2 = σ T14
S1 S2 π d2
Z Z
dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
φ2→1 = σ T24
S1 S2 π d2
Si le flux émis par la surface (1) est totalement absorbé par la surface (2)
( influence totale) :
Z Z
dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
φ1→2 = φ10 = σ T14 S1 = σ T14
S1 S2 π d2
soit :
Z Z
dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
S1 =
S1 S2 π d2
et donc :
53
CHAPITRE 4. LES CORPS NOIRS.
(2)
(1)
Z Z
dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
φ2→1 = σ T24 = σ T24 S1
S1 S2 π d2
Conclusion :
Si le flux du corps (1) est totalement absorbé par le corps (2) on aura :
∆φ = φ1→2 − φ2→1 = σ S1 T14 − T24
54
Chapitre 5
Mλ
ǫλ = (5.1)
Mλ0
R +∞ R +∞
M 0
Mλ dλ 0
ǫλ Mλ0 dλ
ǫ= 0 = = (5.2)
M σ T4 σ T4
55
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
ǫλ = ǫ < 1 (5.3)
On a alors :
ǫσ T4
M = ǫσ T4 L= (5.4)
π
Métaux
20˚C 250˚C 500 ˚C
Acier inox poli 0,15 0,18 0,22
Fer poli 0,06 0,09 0,14
Acier inox altéré 0,85 0,85 0,85
Fer oxydé 0,80 0,80 0,80
Aluminium poli 0,04 0,05 0,08
Fonte oxydée 0,63 0,66 0,76
Aluminium altéré 0,11 0,13 0,18
56
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
Rappel :
Pour le corps noir, le facteur d’absorption est égal à l’unité pour toutes
les longueurs d’onde.
ǫλ = ǫ = α = αλ = 1
αλ = ǫλ ?
Pour chaque longueur d’onde du rayonnement émis par une surface ou in-
cident sur celle-ci, les émissivités et absorptivités monochromatiques
sont égales.
αλ = ǫλ
57
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
Ox
1111111
0000000
0000000
1111111
0000000
1111111
dε
0000000
1111111
dΩ
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
Loi de Kirchhoff
N N’
dS
dε θ i
O dΩ R O’
dS cos(i)
Avec : dΩ =
l2
dS cos(i)
Soit : d2 φémis == ελ L0λ dǫ cos (θ)
l2
58
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
Flux reçu :
Considérons maintenant le flux reçu par la surface dε de la part de
l’élément de surface dS :
dε cos(θ)
Avec : dΩ′ =
l2
dε cos(θ)
Soit : d2 φabsorbé = αλ L0λ dS cos (i)
l2
Z Z
2
d φabsorbé = d2 φémis
Σ Σ
Comme le corps est quelconque, les deux intégrales ne peuvent être égales
que si les éléments différentiels le sont :
dS cos(i) dε cos(θ)
ελ L0λ dǫ cos (θ) 2
= αλ L0λ dS cos (i)
l l2
soit :
αλ = ǫλ
Définition :
L’absorptivité totale d’un corps est la fraction α de l’éclairement total E
absorbé par le corps pour l’ensemble des longueurs d’onde incidentes. Si on
appelle Eλ l’éclairement monochromatique, on a :
R∞
0
αλ Eλ dλ
α=
E
59
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
Remarque :
5.8 Applications
Introduisons dans un four, dont les parois sont maintenues à la température
uniforme de 1000 ˚C, un bloc de matériau initialement à 20 ˚C. On sup-
pose que le four et le matériau sont en influence totale.
60
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
4
S σ Τ four 4
S σ Τ mat
Z Z
φabs. = Mλ0 dλdS
Σmat λf our
Z Z
= dS Mλ0 dλ
Σmat λf our
4
= Smat σ Tf our (5.5)
∆φ = φabs − φémis
= Smat σ Tf4our − Smat σ Tmat
4
= Smat σ Tf4our − Tmat
4
Conclusion :
Comme Tf our > Tmat , le corps s’échauffera jusqu’à atteindre une température
d’équilibre (celle des parois du four soit 1000 ˚C ).
61
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
4
S σ Τfour 4
( 1 − α ) S σ Τfour
4
ε S σ Τ mat
Z Z
φentrant = Mλ0 dλdS
Σmat λf our
Z Z
= dS Mλ0 dλ
Σmat λf our
4
= Smat σ Tf our (5.6)
62
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
Z Z
=ε dΣ Mλ0 dλ
Σmat λmat.
Z Z
+ (1 − α) dΣ Mλ0 dλ
Σmat λf our
4
= ε Smat σTmat + (1 − α) Smat σTf4our
∆φ = φentrant − φémis
= Smat σ Tf4our − ε Smat σTmat
4
+ (1 − α) Smat σTf4our
4
= Smat σ Tf4our − εTmat − Tf4our + εTf4our
= Smat σ ε Tf4our − Tmat
4
Hypothèses :
63
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
(1) (2)
ϕ 1 = ε 1 σ T1
4
ϕ 2 = ε 2 σ T24
avec :
φ1→1 : flux émis par (1) et reçu après réflexions par (1),
φ1→2 : flux émis par (1) et reçu après réflexions par (2),
φ2→1 : flux émis par (2) et reçu après réflexions par (1),
φ2→2 : flux émis par (2) et reçu après réflexions par (2),
Expression du flux φ1→2 , flux émis par (1) et reçu après réflexions
par (2) :
64
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
(1) (2)
ϕ 1 = ε 1 σ T1
4
φ1→2 = ϕ1 + (1 − ε1 ) (1 − ε2 ) ϕ1
+ (1 − ε1 )2 (1 − ε2 )2 ϕ1
+ (1 − ε1 )3 (1 − ε3 )3 ϕ1
...
φ1→2 = ϕ1 1 + (1 − ε1 ) (1 − ε2 ) + (1 − ε1 )2 (1 − ε2 )2
+ (1 − ε1 )3 (1 − ε2 )3 + ..
1 − [(1 − ε1 ) (1 − ε2 )]n
= ϕ1 lim
n→∞ 1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
ϕ1 ε1 σ T14
= =
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 ) 1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
Expression du flux φ1→1 , flux émis par (1) et reçu après réflexions
par (1) :
65
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
(1) (2)
ϕ 1 = ε 1 σ T1
4
εϕ
(1 − ε2) ϕ 1 2 1
(1 − ε ) (1 − ε ) ϕ
1 2 1
2
(1 − ε1) (1 − ε ) ϕ
2 1
2 2
(1 − ε1) (1 − ε2) ϕ1
φ1→1 = (1 − ε2 ) ϕ1
+ (1 − ε1 ) (1 − ε2 )2 ϕ1
+ (1 − ε1 )2 (1 − ε2 )3 ϕ1
+ ...
φ1→1 = (1 − ε2 ) ϕ1 [1 + (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
+ (1 − ε1 )2 (1 − ε2 )2 + ...
1 − [(1 − ε1 ) (1 − ε2 )]n
= (1 − ε2 ) ϕ1 lim
n→∞ 1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
(1 − ε2 ) ϕ1 (1 − ε2 ) ε1 σ T14
= =
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 ) 1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
(1 − ε2 ) ε1 σ T14 ε1 σ T14
φ1→1 = et φ1→2 =
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 ) 1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
66
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
(1) (2)
ϕ 1 = ε 1 σ T1
4
εϕ
(1 − ε2) ϕ 1 2 1
(1 − ε ) (1 − ε ) ϕ
1 2 1
2
(1 − ε1) (1 − ε ) ϕ
2 1
2 2
(1 − ε1) (1 − ε2) ϕ1
ε2 σ T24 (1 − ε1 ) ε2 σ T24
φ2→1 = et φ2→2 =
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 ) 1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
Bilan du flux pour la paroi (1)
σ
= (1 − ε2 ) ε1 T14 +
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
ε2 T24 − ε1 T14 − (1 − ε1 ) ε2 T24
σ
= ε1 ε2 T24 − ε1 ε2 T14
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
σ ε1 ε2 4
= T2 − T14
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
Remarque :
La méthode précédente peut s’avérer rapidement difficile à mettre en
œuvre lorsque la configuration géométrique des surfaces devient com-
plexe. Il est alors préférable d’utiliser la méthode utilisant la notion de
67
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
≪ radiosité ≫, qui consiste à raisonner sur le flux global émis par une
surface : le flux d’émission propre(rayonnement à la température T )
plus le flux issu des autres surfaces et réfléchi par la surface.
(1) (2)
ϕ
1
Φ1
(1 − ε 1) Φ 2
ϕ
2
Φ2 (1 − ε 2) Φ1
φ1 + (ε1 − 1)φ2 = ϕ1 x(ε2 − 1)
(1 − ε2 )φ1 − φ2 = −ϕ2 x(1)
ϕ1 − (ε1 − 1) ϕ2 ϕ2 − (ε2 − 1) ϕ1
φ1 = φ2 =
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 ) 1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
68
CHAPITRE 5. LE RAYONNEMENT DES CORPS RÉELS
∆φ1 = φ2 − φ1
ϕ2 − (ε2 − 1) ϕ1 − ϕ1 + (ε1 − 1) ϕ2
=
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
ε 1 ϕ2 − ε 2 ϕ1
=
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
ε1 ε2 σ (T24 − T14 )
=
1 − (1 − ε1 ) (1 − ε2 )
69
Chapitre 6
Depuis le début de ce cours, nous avons considéré les cas d’un corps noir
ou gris pouvant être considéré comme isolé dans l’espace ou en influence totale
avec les autres corps. Lorsque plusieurs corps sont en présence, chacun d’eux
émet et reçoit un rayonnement complexe provenant d’un échange partiel.
70
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
N N’
dS 1 θ1 θ2 d S2
O dΩ d O’
Par intégration sur les surfaces S1 et S2 les flux échangés ont pour ex-
pression :
Z Z
σ T14 dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
φ1→2 =
π S1 S2 d2
Z Z
σ T24 dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
φ2→1 =
π S1 S2 d2
71
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
De même on aura :
Z Z
φ2→1 1 dS1 dS2 cos(θ1 ) cos(θ2 )
F2−1 = 0 =
φ2 S2 S1 S2 π d2
Le calcul d’un facteur de forme se ramène donc dans la plupart des cas au
calcul d’une intégrale double. Néanmoins dans certains cas, en utilisant les
propriétés déduites de la définition du facteur de forme on peut déterminer
l’expression du facteur de forme sans procéder au calcul intégral.
Propriétés des facteurs de forme :
S1 F1−2 = S2 F2−1
j=n
X
Fi−j = 1 (6.2)
j=1
72
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
11111111111111
00000000000000
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
000000
111111
00000000000000
11111111111111
000000
111111
00000000000000
11111111111111
000000
111111
00000000000000
11111111111111
000000
111111
00000000000000
11111111111111
(2)
(1)
000000
111111
00000000000000
11111111111111
000000
111111
00000000000000
11111111111111
000000
111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
(a) Soient deux sphères concentriques (R1 < R2 ) échangeant de l’énergie.
Le flux émis par la sphère (1) est totalement absorbé par la sphère
(2).
F1−2 = 1 or S1 F1−2 = S2 F2−1 soit :
S1
F2−1 =
S2
De plus on a d’après 6.2 F2−1 + F2−2 = 1 soit
S2 − S1
F2−2 = (6.3)
S1
L2
L1
L3
73
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
S2 + S3 − S1
F3−2 =
2S3
Fi−2 = 1 S
S1
74
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
Dans le cas ou l’une des surfaces est constituée d’un élément infinitésimal
de surface, le flux élémentaire envoyé par l’élément de surface dS1 est :
75
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
0.8 2.0
0.7
0.6 4.0
a1
a2 0.5 6.0
h 8.0
0.4 10.0
12.0
a2 h 0.3
X= Y=
a1 a1 0.2
0.1
0
0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
X
"r r #
1 1 1
F1−2 = (a1 + a2 )2 + h2 − (a1 − a2 )2 + h2 (6.4)
a1 4 4
a1 0.6
X=
a
2
θ
0.4 π
θ=
2
a2 2π
0.2 θ=
3
3 π
θ=
4 π
θ=
6
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
X
q
1 2 2
F1−2 = a1 + a2 − a1 + a2 − 2a1 a2 cos (θ) (6.5)
2 a1
76
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
F 1−2 1
a1
a1 0.8
X= 10.0
h
h 0.6
1.0
0.5
h a2
Y= a
2 0.2
0.4
Y =0.1
0.2
0
0 1 2 3 4 5
X
a1 h
X= Y = Z = 1 + (1 + X 2 ) Y 2
h a2
1h √ i
F1−2 = Z − Z 2 − 4X 2 Y 2 (6.6)
2
5.0
0.4
2.0
(2)
1.0
2a
2 0.3
c 0.5
2 b2 0.2
(1)
a2 b2
X= Y= 0.1
c c Y = 0.1
0
0 0.5 1 1.5 2
X
1 X Y
dF(dS1 −S2 ) = √ arctan √
π 1 + X2 1 + X2
Y X
+√ arctan √ (6.7)
1+Y2 1+Y2
77
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
Y = 0.01
0.4
0.05
b2
0.1
0.3
(2)
a2 90° (1)
0.2
a2
X=
b2
c c
Y= 0.1 0.5
b2
1
00
0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
X
2 2
1 1 Y Y (X + Y 2 + 1)
dF(dS1 −S2 ) = arctan + ln
π Y 2 (Y 2 + 1) (X 2 + Y 2 )
Y 1
−√ arctan √ (6.8)
X2 + Y 2 X2 + Y 2
0.4
b2 Y= 50.0
10.0 5.0
0.3
2.0
(2)
0
0 0.5 1 1.5 2
X
1 √ X
dF(dS1 −S2 ) = 1 + Y 2 arctan √
πY 1+Y2
XY Y
− arctan X + √ arctan √ (6.9)
1 + X2 1 + X2
78
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
20.0
0.4 10.0
a1
5.0
b1 0.3
(1) c
a1 0.2
(2) X=
c
Y =1.0
b1
Y= 0.1
c
0
0 2 4 6 8
1
X
10
2 (1 + X 2 ) (1 + Y 2 ) 2 √
2 arctan √
X
F1−2 = ln + X 1 + Y
πXY
1 + X2 + Y 2 1+Y2
√ Y
+ Y 1 + X 2 arctan √ − X arctan X − Y arctan Y
1 + X2
(6.10)
Y = 0.1
0.4
a2 b2
X=
c
(2) c 0.3
Y= 0.5
a2
b2 90 °
(1) 0.2 1.0
0.1
c
5.0
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
X
79
CHAPITRE 6. CORPS EN INFLUENCE PARTIELLE
1 √
Y arctan 1 + X arctan 1 − X 2 + Y 2 arctan √ 1
F(1−2) =
πY Y X X2 + Y 2
2 Y 2 2 X 2
1 (1 + Y 2 ) (1 + X 2 ) Y (1 + Y 2 + X 2 ) X (1 + X 2 + Y 2 )
+ ln
4 (1 + Y 2 + X 2 ) (1 + Y 2 ) (Y 2 + X 2 ) (1 + X 2 ) (X 2 + Y 2 )
dF 1
1−2
x
X= 0.8
r r
y
Y= Y=1.0
y r 0.6
2.0
0.4
x
0.2 5.0
10.0
20.0
0
0 1 2 3 4 5
X
x y
X= Y =
r r
Y
F(1−2) = (6.11)
X2 +Y2
80
Chapitre 7
Applications
^ S
voute 1
4m
3m paroi S6
paroi S 3
2m
1m
paroi S4
porte S0
paroi S5
Sole S 2
Remarques :
81
CHAPITRE 7. APPLICATIONS
Calculons les pertes radiatives par la porte du four lorsque celle-ci est
ouverte. Cette ouverture peut être assimilée à une surface noire fictive dont
la température est celle du milieu ambiant. Les températures des différentes
surfaces sont connues :
porte S0 300˚K
voûte S1 1200 ˚K
sole S2 800 ˚K
parois 1000 ˚K
S3 + S4 + S5 + S6
Flux émis :
X X X
φémis = φ0→i = φ00 F(0−i) = σ T04 S0 F0−i
i i i
∆φ = φabsorbé − φémis
X
= (φi→0 − φ0→i )
i
X
= σ Ti4 Si Fi−0 − σ T04 S0 F0−i
i
82
CHAPITRE 7. APPLICATIONS
Calcul de F0−1
^ S
voute 1
4m
3m paroi S3
1m
porte S0
S1
F0−1 = F1−(0+3) − F1−3
S0
2 4
Equation ref : F1−(0+3)
X = 3
, Y =
3 = 0, 1347
F1−3 X = 31 , Y = 43 = 0, 0870
12
F0−1 = (0, 1347 − 0, 0870)
3
= 0.190
F0−1 = 0.190
83
CHAPITRE 7. APPLICATIONS
Paroi S
3
Sole S2
1m
3m porte S0
4m
paroi S 3
4m
1m
1m
porte S0
paroi S 4
F0−3 = 0
Calcul de F0−4
Par symétrie : F0−4 = F3−4 soit : F4−(0+3) = 2 F4−0
1
F4−0 = F4−(0+3)
2
En appliquant la formule ref
F(0+3)−4 = F(0+3)−4 [X = 24 , Y = 32 ] = 0, 1828
S(0+3) 6
F4−(0+3) = F(0+3)−4 = . 0, 1828 = 0, 1371
S4 8
0.1371
F4−0 = 0, 06855
2
S4 8
F0−4 = F4−0 = . 0, 06855 = 0, 1828
S0 3
F0−4 = 0, 1828
Remarque
84
CHAPITRE 7. APPLICATIONS
F(0+3)−4 = F0−4 , cette égalité peut sembler surprenante, mais est exacte.
F0−4 est le flux φ0−4 envoyé par la surface (0) vers la surface (4) divisé par la
surface d’émission (0). Le flux émis par la surface (0+3) est bien le double du
flux émis par la surface (0), mais la surface émettrice ayant doublé le facteur
de forme est inchangé.
Calcul de F0−5
4m
3m
paroi S 3
2m
1m
porte S0
paroi S5
F0−5 = 0, 09539
Calcul de F(0,6)
85
CHAPITRE 7. APPLICATIONS
4m
paroi S6
paroi S 3
2m
1m
porte S0
∆φ = 5, 67 10−8 . 3 0, 190 12004 − 3004
+ 0, 3482 8004 − 3004
+ 0, 1828 10004 − 3004
+ 0, 0939 10004 − 3004
+0, 1828 10004 − 3004
∆φ = 168 kW
Remarque :
Ce flux est positif. Il s’agit, d’après la convention, d’un flux reçu par la
porte du four. Ce flux sera cédé à l’extérieur puisque la porte du four est
ouverte.
86