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Introduction
§1: la famille
A: différentes définitions
C'est un lien fondé sur le mariage et la filiation, ils constituent les liens de parenté
(filiation) et d'alliance (mariage).
* Si on privilégie la parenté, la famille englobe toutes les personnes unis par les liens de
sang à partir d'un auteur commun.
Cette famille est celle retenue par le droit romain (la gens) et le droit coutumier qui
fondait le lien de famille sur le lignage (direct, vertical).
* Si on privilégie le mariage, la famille est plus étroite (femme, marie, enfants), c'est la
famille foyer.
* Le modèle des modèles est la famille légitime. Elle naît du mariage et de la procréation
dans le mariage. Elle suppose un couple marié et des enfants communs.
* A côté il y a la famille naturelle qui sont les liens entre les enfants et l'un des parents.
Les 2 parents n'ont aucun liens juridiques entre eux. Il n'y a donc pas de couple.
Il y a beaucoup de famille naturelle qui vivent comme une famille légitime. Un couple
concubin avec enfants et une communauté de vie.
A côté de ces 2 modèles, il y a désormais des familles qui vivent dans des conditions très
différentes: - la famille monoparentale: l'enfants vie avec un seul des parents, l'autre
parent est un inconnu ou n'a pas reconnu l'enfant. C'est un parent de fait et non de droit.
- la famille adoptive est fondée sur un acte juridique (par un jugement d'adoption)
qui crée le lien juridique entre l'enfant et les parents adoptifs. Il n'y a pas de lien du
sang.
* économique: elle est l'unité de consommation et quelquefois elle est aussi une unité
de production. Dans les professions agricoles, artisanales et commerciales, très souvent
ces entreprises sont exploitées par la famille ensemble.
* éducatives: le rôle traditionnel est l'éducation des enfants. C'est en ce sens que l'on
parle de politique de la famille.
* solidarité familiale: sur le plan du droit de la famille c'est l'obligation alimentaire
dans le lien de parenté, l'obligation d'assistance (principalement entre époux). La famille
intéresse beaucoup de sciences sociales: économique, éducative (psychanalyse), la
démographie, sociologie de la famille.
§2 le droit de la famille
A: contenu
Il s'agira d'étudier les règles qui déterminent comment se font et se défont les liens
familiaux. Se sont les règles qui régissent l'ordre personnel, patrimoniaux comme ceux
du mariage ou des successions.
Ce droit dépend de normes extra juridiques: - la morale (art 212CC fidélité entre époux;
art 203CC: honneurs et respects à leurs parents...)
- d'aspiration idéologique qui le fait changer pour s'y adapter (le PACS).
Ex: jusqu'à relativement récemment il y avait une hiérarchie dans le couple et depuis peu
l'égalité de l'homme et de la femme ne résulte que de 1985 dans le couple. En 1970
l'égalité parentale avait commencé et fut totale en 1985. L'égalité des filiations:
hiérarchie entre le statut de l'enfant légitime et de l'enfant naturel. Ce dernier n'a le droit
de citer que depuis 1972. Mais il n'y a pas encore une égalité totale.
C'est la promotion de l'égalité entre les membres de la famille.
* 1964 relative aux droits des personnes, en modifiant le droit de l'incapacité.
L'incapacité juridique: la loi estime qu'une personne humaine a besoin d'une
représentation pour les actes juridiques. Les mineurs de 18 ans, les majeurs atteints de
troubles mentaux.
* 1965 a reformé en profondeur le droit des régimes matrimoniaux, relations d'ordres
patrimoniaux qui intéressent les époux (régimes matrimoniaux) pour l'égalité des époux.
Cette règle a été remodifiée en 1985 pour une égalité totale.
* l'autorité parentale est une loi de 1970, modifié en 1987 et 1993
* l'adoption, une loi de 1966 modifiée en 1976 et 1996
* droit de la filiation complètement modifié en 1972, supprime totalement la hiérarchie
de la filiation, modifié en 1993 et 1994 pour tenir compte des progrès de la preuve
scientifique et des procréations assistées
* la majorité a 18 ans date de 1974
Tous ces textes de droit interne sont complétés par des textes internationaux (des
conventions). Ces conventions ont pour objet d'être intégrés dans le droit interne, ex:
convention de New-York de 1989 ratifiée en 1990 pour les droits des enfants, de
l'homme...
Tous ces textes ont la même inspiration, le principe de l'égalité entre individus, de liberté
ainsi que la promotion de la notion de l'enfant. L'enfant est au centre de beaucoup de
dispositions.
Toutes des réformes ont en commun d'avoir accru considérablement le rôle du juge dans
les conflits familiaux. Quand la famille était hiérarchisée, le chef réglait le conflit. Dans
l'égalité des membres du couple, le juge a un rôle accru quantitativement, non pour
sanctionner mais pour trouver des compromis. Il y a de plus en plus de création de
jurisprudence familiale spécialisée comme la JAF (juge aux affaires familiales), le juge
des enfants, le juge des tutelles, ou le TGI. Le cas d'une personne peut relever de
différentes juridictions qui pose problèmes.
TITRE 1 : LE MARIAGE
Il n'y a pas dans les textes une définition directe du mariage. Il faut pour le définir
juridiquement combiner plusieurs textes : les articles 144 ; 146 ; 165 du code civil.
On a toujours défini le mariage à partir de ces textes comme étant l'union volontaire
(146) et solennelle (165) d'un homme et d'une femme.
Jusqu'à ces derniers temps personne n'a mis en doute que le mariage soit l'union de 2
personnes de sexe différent. Maintenant, il y a l'émergence de revendication du mariage
ou d'une institution équivalente pour les personnes du même sexe. Plusieurs projets de
loi ont été déposés qui ont pour objet d'établir un contrat entre des personnes de même
sexe ou de sexes différents mais qui ne sont pas mariés dont les effets seraient
comparables au mariage. Le dernier projet : le pacte civil de solidarité (PACS) qui a été
voté à l'assemblée nationale en novembre 1998 et sera soumis au Sénat au printemps.
=> Ce texte est destiné à la reconnaissance sociale des couples homosexuels. Mais les
revendications sont faites sur les discriminations par rapport aux couples hétérosexuels
qui eux peuvent se marier ou non, or la convention européenne des droits de l'Homme
sanctionne toutes les discriminations (là fermeture à l'accès au mariage pour certaines
personnes). Dans ce cas, les hétérosexuels ont 3 choix : le mariage, le PACS ou le
concubinage ; et les homosexuels n'ont pas le choix du mariage eux => discrimination.
Quand le PACS sera voté, on verra rapidement apparaître des revendications par
rapport à la filiation (adoption ou par les voies scientifiques).
Retour au mariage.
D'un point de vue juridique, “ le mariage ”, c'est à la fois l'acte instantané et la
situation durable qui résulte de cette décision, c'est à dire à l'état d'époux. C'est pour ce
que la loi réglemente la formation en plus des effets du mariage.
Au siècle dernier on se demandait si le mariage était un acte juridique ou une
institution. La différence ?
Un acte juridique, se sont les effets juridiques qui résultent uniquement de la volonté de
ceux qui ont donné leur accord => les effets viendraient de leurs volontés.
Une institution : les effets juridiques sont imposés aux particuliers par la loi.
Le mariage est à la fois un acte juridique et une institution. L'intérêt pratique de cette
discussion est extrêmement mince.
D'un point de vue sociologique, on observe depuis une vingtaine d'années un recul
très net de la nuptialité (du taux de mariage). Au départ, on a cru que c'était un
phénomène dû à la cohabitation juvénile qui à partir des années 68-70 s'est beaucoup
développée. Les sociologues et les géographes ont analysé ce phénomène de cette
manière et pensaient que les gens se marieraient plus tard, ils pensaient que l'âge
moyen du mariage était simplement retardé, de plus la durée des études s'allongeait, et
les études des femmes faisaient de plus en plus d'études. En fait, ça n'a pas eu lieu, le
nombre de mariages continue de baisser, et on trouve de plus en plus de célibataire dans
les grandes villes.
Pas de volonté sans mariage, cette condition est requise par l'article 146 du code civil.
Cet élément psychologique qui est la volonté recouvre 2 aspects : la volonté de s
marier ; et le “ oui ”.
a: Les fiançailles
b: Le courtage
2 Le droit de se marier
Prérogatives d'ordre public: toutes clauses d'un contrat qui portent atteintes à la volonté
de se marier sont nulles. Se sont des clauses qui ont pour effet de poser le choix de se
marier ou de passer le contrat.
Les clauses de célibat:
Se sont les clauses qui ont pour effet d'obliger l'intéresser à choisir soit de se marié, soit
les avantages du contrat.
On a trouvé ces clauses: * dans le contrat de travail, les hôtesses de Air France. leur
contrat de travail leur interdisait de se marier ou devait démissionner. Ils n'embauchaient
donc que des célibataires, leurs intérêts était la liberté théorique des personnes non
engagées (contrat de travail) et côté "mignon" de ces femmes. Le tribunal de Paris a
annulé cette clause.
* les libéralités: contrats à titre gratuit: le testament et les donations.
La jurisprudence est ici plus timide car il s'agit de clauses dans lesquelles sont données à
conditions de ne pas se marier.
Le bénéficiaire a le choix entre le mariage ou le testament. la jurisprudence annule ces
clauses, pour se décider à annuler ou non ces clauses, les tribunaux cherche le mobile de
la clause.
ex: quelqu'un fait un testament pour que son époux lui survivant ne se remarie pas. Si
c'est de la jalousie posthume, la clause sera annulée car elle n'est pas morale.
On annule tout contrat qui contraint quelqu'un a épouser une personne, une race, une
religion ou a ne pas l'épouser. On les a trouvés dans les libéralités, le bienfaiteur
subordonne sa donation à cette condition. Les tribunaux annulent ces clauses. On a la
même jurisprudence pour le contrat de travail avec tempérament; il entre l'élément du
pouvoir du chef d'entreprise d'organiser son entreprise. La jurisprudence admet la
validité d'une clause par laquelle on interdit à telle ou telle catégorie de salarié d'épouser
un salarié d'une entreprise concurrente.
Beaucoup de jurisprudence trouve une atteinte à la liberté.
2: des familles
Intervient à titre exceptionnel pour les mineurs de 18 ans. Il ne s'agit pas de consentir à
la place du mineur car son consentement personnel est requis. Mais il faut l'autorisation
des familles.
S'il s'agit d'un enfant légitime, il faut l'autorisation du père et de la mère. En cas de
dissentiment, l'autorisation d'un seul suffit toujours. Si tout le monde est mort, c'est un
conseil de famille qui décident.
Pour les enfants naturels, le consentement d'un seul parent est nécessaire (cas où il est
reconnu par les 2 parents).
Pour les majeurs incapables, ils sont soumis à un régime de protection qui suivant la
gravité de la maladie est appelé tutelle ou curatelle.
On fait représenter le malade par un tuteur ou un curateur. Cette personne doit donner
son consentement pour le mariage.
Art 63CC: certificat médical nécessaire qui doit être remis à l'officier d'Etat civil chargé de
célébrer le mariage.
Il peut avoir 2 fonctions différentes, on peut l'exiger
* soit pour interdire le mariage à des personnes malades qui pourraient transmettre
leur maladie. Il serait impossible à appliquer car se serait un aspect autoritaire de l'Etat.
* soit juste pour informer le futur époux sur son état de santé et leur laisser le choix
de se marier en connaissance de cause. Il valorise la liberté individuelle. Le droit français
retient cette 2nde conception.
Le résultat de l'examen médical n'est pas révélé à l'autre et chaque époux est libre de
communiquer les résultats à l'autre. Ce certificat destiné à l'officier d'Etat civil ne
comporte aucune indication médicale. La sanction ( s'il n'y pas de certificat prénuptial)
frappe l'officier d'Etat civil d'une peine d'amende.
Cette question a eu un regain d'actualité quand le Sida s'est développé. Fallait-il exiger la
communication de cette information à l'autre époux (futur). Mais il appartient à chacun
d'en informer l'autre.
Le Code Civil ne dit rien expressément, il résulte de l'art 144 que le mariage ne peut se
faire qu'entre personne de sexe différent (homme, femme). Mais il y a un problème avec
le transsexualisme.
Le transsexualisme: les progrès de la médecine font qu'on peut médicalement et
chirurgicalement changé de sexe. On est convaincu d'appartenir au sexe opposé.
Il y a eu du contentieux: des personnes qui avaient changé de sexe physiologiquement,
ont demandé un changement de leur état civil. Les juges du fond ont d'abords juge dans
ce sens. Pour refuser le changement, la motivation fut: "le changement de sexe résulte
d'un acte volontaire or d'état des personnes relève de l'ordre public et les volontés
privées ne peuvent pas y avoir de prise". L'Etat des personnes est indisponible. Le
contrat de changement de sexe est nul donc ne peut produire d'effet juridique.
Pour l'admettre; les juges ont estimé que le changement de sexe ne résultait pas d'un
acte volontaire. Le transsexualisme était une maladie et le changement de sexe ne
résultaient pas d'un acte volontaire, la personne avant de recourir à un traitement... était
déjà de l'autre sexe. Comme c'est une maladie ça ne touche pas à l'indisponibilité des
personnes.
La cour a refusé le changement de sexe en se fondant sur l'indisponibilité. La Cour
Européenne des droits de l'homme a été saisie, elle a estimé que le changement de sexe
relevait de l'intimité de la vie privée et l'Etat civil doit indiquer le sexe apparent. Cette
décision (25 mars 1992) a fait se réunir la cour de cassation en assemblée plénière et a
admis le changement d'état civil par le principe du respect de la vie privée.
Au terme de l'art 144: 18 ans pour un garçon et 15 ans pour une fille
Il n'y a pas d'âge maximum.
L'âge minimum est nécessaire par l'idée que le mariage est destiné à la procréation, est-
ce là l'explication ? Non car on peut procréer avant 15 ans et non plus après la
ménopause.
La réponse serait plutôt psychologique pour que cela n'arrive pas trop jeune et pas sans
la toute conscience du fait ou acte.
Une dispense peut être accordée par l'art 145 au plus jeune notamment pour les femmes
enceintes: il faut une cause grave.
Il s'agit d'une loi naturelle que l'on retrouve dans toutes les sociétés.
Ce n'est écrit nul part dans le code civil. On en retrouve la manifestation dans quelques
interdictions de mariages, ex: interdiction de se marier entre parents en ligne directe:
ascendant et descendant quelque soi le degré de parenté Art 141 et en ligne collatérale
au 1er degré (frère et soeur), dans une famille légitime ou naturelle.
Il y a des hypothèses où il peut y avoir des dispenses, art 164: possibilité de se marier
par une dispense, pour cause grave, accordée par le président de la République. Dans la
parenté collatérale entre oncle/ nièce ou tante/ neveu où le mariage entre personnes qui
ont un lien d'alliance: gendre/ belle-mère, beau-père/ belle-fille. Dans ce dernier cas, la
dispense ne peut-être donner que si le mariage qui crée l'alliance a été dissoute par
décès et non par divorce. Cette raison est morale.
B: l'interdiction de la polygamie
art 147
Négativement, il signifie l'interdiction d'avoir plusieurs conjoints simultanément. Ce qui
peut très rarement arriver (défaut dans la publicité ou de l'officier qui célèbre le
mariage).
La célébration suppose que l'Etat civil ait été vérifié et seuls des célibataires peuvent se
marier. Si cela arrivait la sanction serait la nullité du 2nd mariage
. En outre la bigamie est assortie d'une sanction pénale: délit correctionnel. Mais on peut
contracter différents mariages successifs, on peut contracter un second mariage dès lors
que le premier est dissous par décès ou divorce mais il est imposé à la femme un délais
pour se remarier, le délais de viduité de 300 jours, pour éviter le doute sur la paternité
de l'enfant mis au monde.
Le point de départ du délais de viduité est soit le jour du décès, soit le jour où le juge a
autorisé la résidence séparée des époux avant le divorce. A partir de cette date on
présume la paternité de son mari.
Elle peut produire un certificat médical attestant qu'elle n'est pas enceinte et alors le
délais tombe.
SECTION 2: conditions de forme
§1: formalités antérieures
§2: célébration
Cérémonie publique à la mairie et selon certain rite. Le maire lit les articles: 212, 213,
214, 215 du CC. Il doit y avoir des témoins (au moins un par époux). Le déroulement
chronologique de la célébration du mariage à l'art 75. La célébration faite, cela donne des
papiers comme l'acte de mariage.
Les oppositions expliquent l'intérêt de la publicité des bans: elles permettent à toutes
personnes qui voit une opposition d'en avertir l'officier d'Etat civil.
L'opposition est acte juridique solennel, formaliste, c'est par un exploit d'huissiers qui
doit être signifié aux futurs époux et à l'officier d'Etat civil. Cet exploit doit comporter des
mentions obligatoires décrites dans l'art 172 à 179.
L'officier est obligé de surseoir à la célébration du mariage. Les époux saisissent le TGI
qui instruira et prononcera ou non (par main levée à l'interdiction) l'interdiction du
mariage.
SECTION 2: la nullité
La nullité d'un acte juridique est une sanction civile qui frappe un acte qui ne rempli pas
toutes les conditions requises par la loi. La nullité nécessite une action en justice et est
prononcée par un jugement.
Parmi les causes il y en a de 2 sortes: certaines sont pour protéger les intérêts
particuliers des parties à l'action juridique. Dans ce cas la nullité est relative aux parties,
d'autre fois la nullité est requise par la loi pour protéger l'intérêt général, l'ordre public.
Dans ces cas là, elle est dite absolue.
- le vis du consentement
- l'incapacité du mineur ou de majeur incapable. Pour la stabilité de l'union, la loi prévoit
un délais de prescription de l'action en justice très bref: * 6 mois après le jour où la
personne s'est rendue compte de son erreur (vis de consentement). Il faut qu'elle
apporte la preuve du point de départ du délais.
* la nullité est couverte 1 an après la majorité de l'intéressé.
Effet rétroactif de la nullité. On remet les personnes dans l'Etat où elle était avant le
mariage. Ceci pour les 2 cas de nullité.
Le point de départs de ces délais de prescription peut être retardé par rapport au
mariage. Tout ce qui s'est passé entre le mariage et le jugement est anéantie.
La nullité peut être atténuée: à l'égard des enfants la rétroactivité ne joue pas. Si la
rétroactivité joue les enfants deviennent naturels puisque le mariage n'existe pas. La loi
considère pourtant comme légitime.
Pour les enfants leur situation est régie comme pour les divorces pour la garde, la
pension.
Pour les époux, la rétroactivité joue sur les effets personnels et patrimoniaux. Exception
pour le mariage putatif (art 201): quand un époux où les 2 étaient de bonne foi au
moment du mariage.
Il faut distinguer 3 hypothèses
* quand les 2 époux sont de bonne fois (officier d'état civil incompétent) la
rétroactivité ne joue pas et la nullité ne joue que pour les effets futurs comme les gens
qui divorcent.
* les 2 époux sont de mauvaises fois : la rétroactivité est totale (elle joue pour les 2)
* quand seulement l'un des 2 est de bonne foi (ex: vis du consentement), il y aura un
régime différentiel pour chacun. Pour la mauvaise foi rétroactivité et l'autre nullité pour
l'avenir
Si celui de bonne foi avait reçu une donation au moment du mariage, il la garde alors que
l'autre la perdrait.
Le progrès médical permet de fabriquer un enfant sans rapport sexuel. La conception est
un fait juridique, elle va permettre de déterminer la filiation de l'enfant. La filiation
maternelle est peu difficile a établir grâce à la grossesse et à la naissance de l'enfant.
La filiation paternelle ne peut s'établir par la naissance mais par la conception donc la
preuve de celle-ci est plus difficile a apporter.
Comme on ne peut faire la preuve directe de la conception de l'enfant, la loi procède par
présomption.
Présomption: quant à partir d'un fait connu on déduit le fait inconnu que l'on ne peut pas
prouver directement.
La loi part de la naissance, on en déduit l'époque de la conception. Cette époque permet
le plus souvent d'identifier le père. La loi pose 2 présomptions à l'art 311CC.
art 311CC al 2
A partir de la naissance, on remonte le temps et la loi présume la conception entre le
300ème et le 180ème jours (10ème et 6ème mois avant la naissance).
Ce choix est fondé sur les connaissances scientifiques et statistiques car la durée
moyenne d'une grossesse ne peut dépasser 10 mois et scientifiquement il est admis
qu'un enfant né avant le 180ème n'est pas viable.
Cette période compte 121 jours (car on compte le jour de la naissance). La présomption
est fondée sur la vraisemblance. La loi a fait de cette présomption, une présomption
simple.
Une présomption simple: celui sur lequel pèse la présomption peut la renverser. Dans la
mesure où il n'est pas impossible de faire vivre un enfant né avant le 180ème jours et
qu'un enfant peut naître 2 ou 3 jours après le 300ème.
La loi admet que la présomption sur les 300 jours puisse faire l'objet de la preuve
contraire. Cette preuve contraire peut se faire par tout moyen (cela suppose des
constatations médicales faites sur l'enfant au moment de la naissance). Seul les parents
ont le droit de savoir à cause du secret médical.
311CC al 2
Cela sert à déterminer le père. Elle se fonde sur l'intérêt de l'enfant. S'il y a un conflit, le
jour de la conception sera déterminé à la date la plus favorable de la conception de
l'enfant (date comprise entre le 300ème et le 180ème jours).
ex: un enfant né le 31 décembre 1997 est censé être conçu entre le 6 mars 1997 et le 4
juillet 1997. Entre ces 2 dates, l'enfant choisit la date la plus favorable, si sa mère s'est
mariée le 1er juin 1997, si l'enfant choisit une date entre le 1er juin 1997 et le 4 juillet, il
est un enfant légitime de ses parents mariés. Si la mère est mariée et que le mari est
mort le 15 mars, naît légitime s'il choisit qu'il a été conçu entre le 6 et le 15 mars.
al 3: "cette présomption est simple"
Il y a 2 lois (bioéthique) du 29 juillet 1994 qui ont eu pour objet de réglementer les PMA.
Cette loi a été éparpillée dans différents codes: L 152 indice 1 et 2 du code de la santé
publique (sous l'art 319CC). Ils définissent les méthodes de conception médicalement
assistée.
C'est une méthode thérapeutique (pour soigner l'infertilité).
Ca doit être à la demande d'un couple.
La loi précise les méthodes permises et l'accès aux méthodes licites.
Se sont des méthodes scientifiques et les médecins qui les pratiquaient ont demandé des
lois.
-IAC: insémination artificielle intraconjugale: Une méthode ancienne qui suppose qu'à la
suite de prélèvement de spermes sur l'homme, on insémine à la femme.
-IAD: insémination artificielle avec donneur, stérilité masculine avéré, on insémine le
sperme d'un tiers (à partir de sperme congelé, CECOS: centre de conservation du
sperme).
- conception in vitro: on prend les gamètes et du sperme, on les met en éprouvette,
quand la fécondation a eu lieu, on les réimplante dans la femme. On peut faire cela avec
le couple, avec un du couple et un tiers ou avec 2 tiers.
-mère porteuse ou de substitution: une femme porte l'enfant d'un autre couple avec les
gamètes et le sperme du couple ou avec les gamètes de la mère porteuse et le sperme
du mari. Une convention voulait que la mère accorde sous X, elle l'abandonne et le mari
le reconnaisse tout de suite et le prend. Son épouse adopterait l'enfant.
La dernière méthode a été condamnée par la loi.
La loi permet l'IAC et l'IAD mais pas les mères porteuses.
Le fait qu'un enfant ait été conçu par ces parents, fait qu'il a le patrimoine biologique,
génétique de ces parents, c'est un fait biologique.
Ce fait est le même que les parents soient mariés ou non;
Le droit prévoit que l'établissement du lien de filiation se fait de façon différente selon
que l'enfant est issu de personnes mariées ou non/
Art 334 CC proclame l'égalité de l'enfant naturel avec l'enfant légitime. Cette déclaration
de principes ne vaut que pour leur statut (droit et devoirs). Pour la preuve du lien de
filiation il y a une interférence de l'existence ou de l'absence du mariage.
L'enfant né de personnes mariées est légitimle or la filiation légitime est caractérisée par
son indivisabilté. L'enfant est juridiquement né, nécéssairement à 2 personnes mariés.
Dès lors qu'un enfant nait d'une femme mariée, la loi présume que le père est le mari de
la femme. Les progrès scientifiques vont permettre de démontrer que le fait biologique
ne correspond pas avec le droit. Et la loi permet donc de faire tomber cette présomption.
2nd cas: l'enfant conçu avant le mariage mais né pendant le mariage. Hypothèse où au
moment du marioage de l'épouse est enceinte il est donc né dans les 179 jours après le
mariage. Normalement toute la période légale de conception se situe avant le mariage.
Normalement la présomption ne joue pas. Mais par faveur pour la législation, l'art 314
applique la présomption de paternité à cet enfant. Il est vraissemblable qu'un homme qui
épouse une femme enceinte pense être le père de l'enfant. En revanche art 315CC,
l'enfant conçu après la dissolution du mariage ou après l'autorisation de résidence
séparée penadnt une procédure de divorce, cet enfant ne nait pas légitime car pour la loi,
il n'y a plus de vraissemblance que la mari en soit le géniteur.
§2:
La loi prévoit 2 modes de preuves
A: l'acte de naissance
art 319
La preuve par titre
art 55, 56, 57. L'acte de naissance est établi par la déclaration de la naissance de l'enfant
à l'officier d'état civil (dans les 3 jours après la naissance).
N'importe qui peut faire cette déclaration, il est nécéssaire d'avoir un papier du médecin
avec l'heure de naissance, le sexe de l'enfant et la date. La valeur de cet acte dépend des
indications qu'il comporte. Il prouve toujours la naissance de l'enfanbt mais il n'est pas
obligatoire d'indiquer le nom des parents.
Quand le nom de la mère est indiquée cela fait la preuve que la mère a bien accouché ce
jour là et la preuve de ce que l'enfant est bien celui dont elle a accouché.
C'est une preuve parfaite de la maternité. Quand la mère est mariée et qu'il est indiqué
le nom du mari, l'acte de naissance fait la preuve complète de la filiation légitime.
Il peut arriver que le titre soit incomplet ou détruit.
B:
art 320
Possédé un état civil est vivre comme si on avait cet état, comme si on avait l'état dont
on l'a apparence que l'on ait ou non cet état. C'est un fait qui a l"apparence d'un droit. La
loi assigne à cet apparence une très grande importance. La possession d'état n'est pas
fondée sur la vérité biologique mais sur la vérité affective. Le plus souventy ces 2 vérités
(biologique et affective) correspondent.
Il peut arriver que les liens du sang soit douteux. La loi tient compte des relations
affectives entre l'enfant et ces gens qui s'en occupe.
1: notion
art 311-1CC: les faits
art 311-2: élément constitutif de la notion
* le nom que porte l'enfant: il est vrai que le nom que l'on porte est en général celui
de leurs auteurs. Dans la famille légitime on porte le nom de son père légitime. Pour
l'enfant naturel;, il portera le nom du 1er des 2 parents qui l'a reconnu. si les 2 parenbts
reconnaissent l'enfant en même temps, il portera donc le nom de son père naturel.
* le comportement des parents vis à vis des parents et réciproquement, c'est
l"ensemble des relations parentales: commuanuté de vie, éducation, soin...
* la réputation: la commune renommée, la façon dont autrui perçoit cette relation: la
famille, les voisins, le médecin, l'école, l'assistance sociale...
Cette énumération légale (les 3 éléments) n'est pas limitatives, tous les éléments ne sont
pas obligatoires, il peut y en avoir que 2 par ex.
le nom est secondaire car on peut changer de nom, ex: l'enfant naturel qui porte le nomù
de sa mère, change pour celui de son père.
pour que la possession d'état existe il faut différents indice convergents.
La possession d'état doit être continue. Un état est donc une manière de vivre sur une
certaine durée. L'existence de la possession d'état suppose qu'elle doit être continue.
Il est possible qu'une personne ait eu différents posséssion d'état successives.
ex: une femme célibataire a un enfant et vit avec un homme pendant 5 ans. L'enfant a la
possession d'état de ces 2 personnes;
le femme vit avec un autre homme en déménageant pendant 10 ans, il a donc une autre
possession d'état..
Comme sa mère a eu différentes tranches de vie, l'en,fant peut avoir différentes
possession d'état.
La quelle possession d'état prévaut? est ce la 1ère: il était peut être le père§
ou est ce le 2nd avec le quel l'enfant à vecu pendant 20 ans?
Les juges hésitent à faire prévaloir la vraissemblance biologique au bénéfice des bonnes
relations entre le 2nd homme et l'enfant.
La jurisprudence n'est pas fixé, il n'y a pas de cassation car cette dernière ne vérifie pas
la notion de possession d'état. Donc c'est à l'appréciation des juges du fond.
La preuve de possession d'état se fait par un acte de notoriété art 311-3.
Cet acte est établi par le juge des tutelles (juge du tribunal d'instance) sur la foi des
témoignages recueillis.
La force de cet acte authentique est contestable car se ne sont que des témoignage, la
preuve contraire est donc possible.
La loi présume que celui qui possède un état est effectivement titulaire de cet acte. Celui
qui conteste cet état doit le prouver. Cette notion et son rôle probatoire vaut pour la
filiation légitime, mais depuis 1982 elle vaut également pour la filiation naturel en
application de l'art 334-8.
§1: exclusion
Dans ces 2 cas, il n'est pas impossible que le mari soit le père de l'enfant mais par faveur
pour la légitimité, la loi décide que l'enfant est légitime à certaines conditions:
* quand l'enfant a la possession d'état d'enfant légitime: art 313 al 2. La présomption
de paternité est établi de pleins droit.
ex: pendant la procédure de divorce, le père s'occupera aussi de l'enfant alors que la
femme et lui étaient séparée également durant la période conception. L'art 2313 fait
prévaloir la vérité affective sur la vérité biologique.
* pendant la séparation légale des époux, il va pouvoir être prouver que durant la
procédure des divorces, ils se soient rencontrer dans des conditions telles que la
conception ait été possible. art 313-2 al 2. La présomption est ainsi rétablie.
Entre l'art 313 al2 at 313-2 al2, il faut distinguer: dans l'art 313 al2 la présomption de
paternité est rétablie de plein droit (sans action en justice); l'art 313-2 al2 comme il faut
prouver la réunion du couple dans la période de conceptio, il faut donc un procès.
§2 destruction
L'enfant perd sa filiation légitime mais peut retrouver sa vrai filiation paternelle. Sur cette
action en désaveu, il y a des cas particuliers.
2: cas particuliers
L'enfant né dans les 179 jours qui ont suivit le mariage, la loi favorise la légitimité
comme cet enfant est conçu hors mariage, la loi facilite au mari le renversement de la
présomption, art 314: désaveu de l'enfant par simple dénégation, à condition que la
grossesse lui ait été caché au moment du mariage. S'il a eu connaissance de la
grossesse, il doit faire une action en désaveu normale.
art 325 et 326
art 325: un enfant qui n'a pas d'acte de naissance qui le relie ni à sonpère ni à sa mère
(pas de titre d'enfant légitime) exerce une action en réclamation d'état. L'enfant exrce
cette action vis à vis d'un couple, s'il l'exerce vis à vis d'une femme; mariée, la loi
présume que son mari en est le père. Cet homme peut alors exercer un désaveu en
défense (il va intervenir dans l'action en justice où il est défenseur car l'nfant est
demandeur, il va établir par tout moyen que le demandeur n'est pas issu de sa femme,
s'il ne le peut pas, il;peut toujours prouver qu'il n'est pas le père du demandeur);
art 326: une femme mariée a eu un enfant mais a caché la grossesse et la naissance au
mari. A titre prévantif le mari peut faire constater sa non paternité par tous moyens.
C'est pour faire tomber la présomption de paternité qui n'a pas encore joué.
B: l'action en contestation
art 318
La présomption de paternité joue et le mari n'exerce pas l'action en désaveu, la mère a
conçu son enfant avec un tiers, les 2 époux divorcent, la mère se remarie avec le père
véritable de l'enfant, elle a eu la garde de l'enfant.
L'enfant a un père juridique qui est le premier mari avec lequel il ne vit pas et un père
biologique avec lequel il vit.
Cet art permet à la mère de contester la paternité de son mari, mais elle ne peut le faire
qu'à certaines conditions.
Les conditions:
il faut un premier mariage dissous par divorce ou décès
il faut que la mère se remarie
il faut une action en justice du nouveau couple qui a pour objet de prouver la non
paternité du 1er mari et la paternité du 2nd mari
il faut que l'enfant ait moins de 7 ans
il faut que l'action soit exercé dans les 6 mois après le remariage
Cette action a pour effet de substituer à une filiation légitime une autre filiation légitime
(fondé sur la vérité biologique).
La problème qui s'est posé est l'incidence de la possession d'état de l'enfant vis à vis de
l'art 318;
2 arrêts: 1ère civile, 16 février 1977, Dalloz 77 page 326 note de mme Huet Bellet;
revue trimestrielle de droit civil 77 page 317 de mr Rénau
- Un enfant est né du mariage de 2 personnes et déclaré comme légitime des 2 époux.
Les époux divorcent et la mère a la garde de l'enfant mais le père s'en occupe. La mère
se remarie avec le vrai père de l'enfant et ils assignent l'ex mari en contestation de
paternité. La cour d'appel rejette au motif que l'enfant a le titre et la possession d'état à
l'égards du 1er couple. Donc la CA dit que possible si pas de possession d'état vis à vis
du 1er père. La Cour Cassation dit le contraire: la possession d'état du 1er couple n'a pas
d'incidence sur la filiation de l'art 318.
- Même fait mais il n'y a pas de précision sur la possession d'état du 1er mari, ici l'enfant
vit avec le 1er père. La mère et le 2nd mari font tout de même l'action. La CA a rejetté la
demande car l'enfant n'a pas la possession d'état d'enfant commun du 2nd couple, or
cette possession d'état est une condition du succès de la demande en application de la
combinaison de 2 textes: 318 et 331-1.
331-1 est relatif à la légitimation d'un enfant naturel suite au mariage de ces parents
(vise les concubins qui se marient). S'il a la possession d'état par le couple il a la
légitimation;
La cour de cassation casse l'arrêt de la CA: il résulte de ces 2 textes que la possession
d'état d'enfant commun n'est pas requise, c'est donc l'art 318 qui triomphe de la vérité
biologique sans se soucier des relations avec l'un ou l'autre père.
La possession d'état vis à vis du couple est nécessaire pour éviter la légitimation de
complaisance qui est une fraude à la loi d'adoption.
ex: un homme qui épouse une femme qui a enfant et qui fait la démarche de l'adopter.
La loi exige la possession d'état pour éviter que cette filiation légitime qui n'est pas
biologique soit au moins fondé sur la possession d'état (art 331).
Un enfant légitime qui n'a pas la possession d'état d'enfant légitime, ex: il vit avec sa
mère et son père a disparu, cette absence de possession d'état n'exclue pas la paternité
légitime du mari de la mère. La loi estime que sa filiation légitime est fragile car elle n'est
pas conforté par la possession d'état paternelle. Dans cette situation là, la jurisprudence
a ouvert la possibilité de contester à toutes personnes la paternité du mari de la mère. La
cour de cassation s'est fondée sur l'interprétation à contrario de certains textes, art 334-
9: un enfant légitime ne peut jamais voir une filiation naturelle contraire s'établir. quand
cette filiation légitime est établi par la possession d'état. La cour de cassation a établi
que quand la filiation légitime n'est établi que par le titre sans possession d'état, la
reconnaissance d'enfant naturel par un tiers est possible.
Il faut un jugement au tribunal qui prouvera que le tiers est le véritable et l'enfant
passera d'enfant légitime à naturel, mais il aura un père.
CIV: 1ère, Dalloz 76 page: 573, note Pierre Raynaut
En 1985, il y a eu 2 arrêts: la cour de cassation a interpréter à contrario l'art 322 al 2
art 322 al 2 signifie qu'un enfant qui a titre d'enfant légitime et la même possession
d'état, personne ne peut contester sa filiation légitime.
Cassation: quand la filiation légitime n'était fondé que sur le titre (acte de naissance)
sans possession d'état, toutes personne peut aller contester en justice la paternité
légitime de l'enfant.
Civ 1ère, 27 février 85, Dalloz 85, page 265 note Cornu.
Soit l'enfant a le titre plus la possession d'état d'enfant légitime dans ce cas sa filiation
est bien assise, elle ne peut être contesté que par le mari par l'action en désaveu dans
les 6 mois (321) ou pour par (318) la mère se remarie avec le vrai père.
Soit l'enfant a le titre mais pas la possession d'état, c'est plus fragile soit par 329 à
contrario (toutes personnes), soit (322 al 2), n'importe qui peut faire cette action.
Un défendeur et un demandeur.
L'enfant est demandeur s'il est majeur, sinon il est représenté par (pour l'enfant naturel)
son autre parent (mère) dans la recherche en paternité. A défaut de parent, le droit
commun des incapacités s'applique, c'est un tuteur qui fait l'action. Si l'enfant est décédé
avant d'avoir exercé l'action. Les héritiers peuvent la faire pour lui, art 311-8. Ces
héritiers peuvent faire l'action soit si l'héritiers est décédé mineur, soit 5 ans après la
majorité du décédé.
2: en paternité
art 340 modifié par une loi de 1993, en raison des progrès des sciences médicales et
biologiques.
Les scientifiques jusque là ne pouvaient faire que la preuve ,négative (n'est pas le père).
Aujourd'hui on peut dire à 99, 99% que le père est bien lui.
art 340 posait 5 conditions préalables à cette recherche, il exigeait l'une de ces
conditions pour éviter les actions intempestives. Il devait ensuite apporter des preuves
complémentaires. La loi a évité ces 5 conditions grâce à la preuve scientifique mais elle
demande des indices graves et des présomptions pour engager l'action. Le juge n'est pas
tenu d'ordonner un examen de sang ou une expertise génétique, si les éléments sont
suffisamment convainquants.
C: le délais
Il n'y a de délais que pour la recherche de paternité pas pour celle de maternité. Elle se
fait 2 ans après la naissance de l'enfant (donc la mère la fait pour l'enfant) et 2 ans après
la majorité de l'enfant.
Pour la recherche de la mère, on peut faire une analogie, 2 ans comme le père ou bien
dire que le délai de 2 ans est un délai spécial donc pour l'hypothèse spéciale de cette
recherche en paternité et pour la mère qui est une hypothèse normale, on utilise le droit
commun donc un délais de 30 ans.
art 342: action résiduelle et subsidiaire qui pourra être exercé par l'enfant ou en son nom
qui ne peut pas exercé d'action en recherche de paternité. ex: inceste, l'action en
recherche de paternité à échouée, le délais est passé...
L'enfant (pour le paternel) va l'exercer contre l'homme ou les hommes avec les quels la
mère a eu des relations sexuelles pendant la période légale de conception mais pour
lesquels la paternité ne peut être prouvée. La mère peut demander la condamnation du
ou des défendeur(s) à lui payer une pension alimentaire.
Conditions: une action contre un seul défendeur, l'enfant doit prouver que le défendeur a
eu des relations sexuelles avec sa mère pendant la période légale de conception (preuve
par tout moyen). Cela parce que les relations sexuelles à cette période rendent possible
la paternité mais pas certaine. Le défendeur à prit le risque d'engendrer un enfant. Le
défendeur a un certain nombre de moyens de défenses possible, il peut échapper à la
condamnation en faisant la preuve de sa non paternité.
S'il y a plusieurs défendeurs, en 1972, les débats au Sénat étaient contre. S'il n'y en a eu
qu'un d'appeler, celui-ci peut faire appeler les autres.
L'enfant pour obtenir la condamnation de tous doit prouver la faute de tous.
Résultat: la mère recevra des subsides: une somme d'argent périodiques pour les
besoins de l'enfant en fonction des ressources du débiteur. Cela jusqu'à la majorité de
l'enfant. Même si l'amant est condamné à payer, il n'est pas le père (prouvé) de l'enfant.
Ultérieurement l'enfant peut trouver son père, cette action ne l'empêche pas de faire une
action en recherche de paternité.
L'intérêts de cette action est essentielle pour 2 hypothèse: le délai de 2 ans passé et le
cas de l'inceste.
cette action peut être une arme redoutable pour la mère.
CONCLUSION:
On constate sur cet état de droit concernant les données biologiques, malgré la
proclamation de l'égalité des 2 filiations légitime et naturelle, la loi favorise encore
beaucoup la légitime. On la constate en ce que l'établissement de la filiation légitime est
plus facile que celle naturelle. il suffit pour la légitime que dans l'acte de naissance, les 2
parents sont inscrits.
Pour une femme non mariée, elle le reconnaît et elle écrit le nom du type, la filiation
n'est pas établi à l'égards des 2.
L'enfant naturel peut être rendu légitime, il peut donc devenir légitime car la loi pense
toujours qu'être légitime est mieux que naturel.
Un enfant simple a les mêmes droits que le légitime.
2 légitimations existent: -par mariage, pour l'enfant naturel dont la filiation est établi
envers les 2 parents qui se marient après sa naissance. Le but du législateur est d'inciter
le couple à se marier. Ou dans l'hypothèse où la filiation n'est pas établi pour l'un ou les
2, ex une femme a un enfant, elle se marie avec un homme, si l'enfant a la possession
d'état d'enfant commun vis à vis des 2 parents cela constaté par un jugement, il sera
légitimer;
-par autorisation de justice.
La loi a voulu permettre la légitimé tous les enfants naturels. Quand le mariage est
impossible, ex: l'inceste, cet enfant peut devenir légitime par un jugement à la requête
du parent qui s'en occupe dont il a la possession d'état.
ex2: le décès de l'autre parents ou sa disparition totale.
Le seul intérêt de cette action est la légitimation;
En revanche, la légitimité par mariage est très courante, notamment celle automatique
par le mariage des parents.
La possession d'état doit être établi à l'égards des 2 parents.
Pour éviter la fraude à l'adoption, ex1: une femme en détresse accouche de façon
anonyme, un homme va le reconnaître (il y a donc un lien de filiation naturelle avec le
père) le père se marie avec sa concubine qui n'est pas la mère, elle l'adopte.
Il faut un jugement pour l'adoption basé sur la possession d'état.
La vérité affective est révélée par la possession d'état qui plus proche du volontaire que
du biologique. A côté du biologique et de l'affection, la loi fait part à la volonté du parents
dans l'établissement du lien de filiation, notamment pour la reconnaissance de l'enfant
naturel.
art 334-8
3 modes d'établissement de la filiation naturelle mais la reconnaissance est privilégiée
par le législateur et le plus répandu.
La reconnaissance est un acte de volonté. C'est un acte juridique privé. Le droit commun
des actes juridiques s'applique. Tout ce qui concerne les conditions de validité de l'acte
sont applicable. Pour être valable il doit émaner d'une personne juridique capable avec
en consentement non vicié (dol, erreur, violence). Quand ces conditions ne sont pas
réunies, la sanction est la nullité. C'est un acte juridique unilatéral comme le testament.
Jusqu'à récemment dans la mesure où l'établissement des liens de filiation se fait
séparément pour les 2 parents, le 2nd a le reconnaître n'était pas tenu d'avoir
l'autorisation du 1er ni de l'informer.
L'inconvénients de ceci faisait que la mère pouvait ne pas savoir que son enfant avait une
filiation établie à l'égard de son père. Elle ne pouvait pas lui demander de pension
alimentaire, étant mère seule sans filiation paternelle, elle bénéficie d'allocations
supplémentaires. Quand les administrations découvrent que l'enfant a un père, la mère
doit tout rembourser.
La loi de 1996 a ajouté à l'art 57-1CC, la nécessité de l'avertissement du parent qui
reconnaît en 2nd l'état civil, à la personne qui reconnaît en 1er.
N'importe qui peut reconnaître l'enfant si ce n'est pas déjà fait car il n'y pas de contrôle.
Cela à n'importe quel moment, avant qu'il naisse ex: pour la mère si elle meurt à la
naissance de l'enfant. pour le père, s'il en est sur et a
peur d'être en concurrence avec d'autre.
Le plus souvent la reconnaissance se fait à la naissance. Il faut un acte spécifique de
reconnaissance pour établir la filiation. On peut aussi le reconnaître plus tard si personne
ne l'a fait;
La preuve de la reconnaissance se fait principalement par le nom. La reconnaissance est
un acte solennel (un acte qui pour sa validité requiert une certaine forme particulière en
plus des conditions légales, si ces formes ne sont pas rempli, l'acte est nul, ex: acte
authentique).
la reconnaissance est nécessairement un acte authentique.
L'enfant est le 1er concerné mais n'est pas interrogé. De même si l'auteur de l'enfant
naturel est marié, il n'a pas a demandé l'autorisation de sa femme pour reconnaître son
enfant naturel.
Un acte solennel requiert pour sa validité des formalités particulières pour que le
consentement soit libre, aclairé et que la personne a qui l'acte est remis puisse
conseileraviser. Le défaut de cette solennité donne à l'acte une nullité absolu, c'est un
acte authentique.
La déclaration est faite: devant un officier d'état civil au moment où on déclare
l'enfant
au notaire à l'occasion d'un acte notarié, on peut reconnaitre un enfant (acte
de mariage, testament...)
devant un juge, une décision est un acte authentique, dans un contentieux sur
la filiation de l'enfant (en recherche de paternité, le père le reconnait: une déclaration
personnelle est nécessaire.
A cette exigence d'une déclaration solennelle,,la loi apporte 2 nuances art 337 et 336:
hypothèse où le nom des parents est mentionné dans l'acte de naissance de l'enfant, ex:
le père naturel reconnait l'enfant au nom des 2, il n'aura pas de mère juridique car elle
ne l'aura pas reconnu elle même.
Le texte prévoit que si dans l'acte de naissance il y a le nom de la mère et que lm'enfant
a la possdession détat vis à vis de sa mère, cela vaut établissement de la filiation, il vaut
tout de même mieux que la mère reconnaisse l'enfant directement.
§2 caractères de la reconnaissance
Dans la mesure où c'est un acte de volonté, la reconnaissance engage son auteur car
ainsi il souscrit toutes les obliagtions parentalkes. La reconnaissance étant aussi un mode
de preuve, c'est aveu civil.
A: acte déclaratif
Différents actes constitutifs de droit s'opposent.
Tous les effets de la reconnaissance rétroagit au jour de la naissance voir de la
conception si nécessaire. L'auteur devra contribué aux charges de l'enfants rétroactivant
et pour le futur.
Si entretemps 'avant reconnaissance) un homme a été condamné a payé des subsides.
Le texte ne prévoit pas. donc les subsides sont fondés sur la responsabilité. La mère ne
sera pas rembourser.
C'est un acte contestable en justice. La reconnaissance peurt être mensongère
biologiquement et affectivement. Donc cette présomption necessite une action en justice.
La reconnaissance sera contesté: un homme veut épousé une femme et va reconnaitre
l'enfant de la dame avant le mariage: une reconnaissance de complésance.
L'enfant est légitimé par le mariage. S'ils divorcent et que le mari veut contester la
reconnaissance en justice?
art 339 prévoit quelles sont les personnes qui sont titulaires de laction en contestation:
l'enfant, l'autre parent, un héritiers.... La loi permet de faire tomber la reconnaissance
qui est fausse. Tous les moyens de preuves sont accéssibles, il n'y a pas de délai, donc le
délai de droit commun est de 30 ans (à partir de 18 ans pour l'enfant).
Cette règle est très général, la loi porte un tempérament prévu à l'art 339 al 3 que si
l'enfant a une possession d'état de 10ans à l'égard de l'auteur de la reconnaissance, il y a
une fin de non recevoir, on ne veut pas le biologique. Même dans ce cas l'action est
encore ouverte à l'autre parents, l'enfant ou à des tiers se prétendant être les véritables
parents.
cette disposition est critiquable car derrière le souci de vérité biologique, on oublit
l'enfant. Dans la contestation, le lien de filiation tombe rétroactivement.
Mais la véritable filiation peut être établit, ce qui ne pouvait pas être fait tant qu'il y avait
une reconnaissance.
C'est un élément affectif dans la filiation. Depuis 1972, elle a une place plus importante.
Si l'enfant a un titre plus la possesion d'état aussi bien dans la filiation légitime que
naturelle, le lien est très fort quasiment inébranlable. Surtout quand sa filiation est fondé
sur le titre.
§1: notions
art 311-2 qui énumère les éléments constitutifs de la possession d'état: nom, filiation,
reputation.
au cas de possession d'état mukltiple. Quand elles sont successive on ne sait pas laquelle
faire prévaloir.
C'est un élément très important, mais la notion est faible à cause de sa faiblesse. Au fond
ell est pour les enfants jeunes fabriqués par les adultes.
La preuve pouvait être faite par tout moyen, mais pour en facilité la preuve, la loi prévoit
que l'enfant peut faire un acte de notoriété par le juge des tutelles (3 témoignages sont
nécessaires). Dans la mesure où le juge ne fait aucune vérification, l'acte de notoriété
n'est pas un jugement et peut être contesté.
Toutes personne interresser peut contester l'acte pour cela il fait un procès. L'enfant a la
position du défendeur dans le procès "action en contestation de possession d'état".
Si l'enfant n'a pas d'acte de notoriété car le juge a des doutes et refuses d'établir un
acte. Il n'est pas complétement dépourvu de la possibilité de faire reconnaitre sa
possession d'état, il devra faire une action en contestation de sa possession d'état.
§2 rôle
A: l'existence...
Son rôle comme éléments fondateur ou probateur de la filiation est graduée selon qu'elle
est coroboré pour le titre ou selon quelle est isolée.
a: l'enfant légitime