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Il considère que le progrès technique et l’innovation sont au cœur de l’économie, du fait du rôle
important de l’entrepreneur. L’entrepreneur au sens de Schumpeter est celui qui innove, qui prend
des risques. Il constate que les innovations arrivent par grappes et qu’elles entrainent un processus
de « destruction créatrice ».
La satisfaction du client est la finalité de l’entreprise ; la recherche du profit n’est donc pas une fin en
soi. Le management est le fait de la direction générale qui doit avoir une vision à long terme et
l’organisation doit être décentralisée.
Il est à l’origine des idées de stratégie délibérée (ou anticipée) et de stratégie émergente. Il a aussi
cherché à savoir comment les entreprises se structurent. (BTS2)
La stratégie est délibérée ou anticipée quand les dirigeants tiennent compte des capacités de
l’entreprise.
Ils ont étudié les modes d’évaluation des entreprises et proposent le tableau de bord prospectif
(TBP) qui est un système de mesure de la performance.
Igor Ansoff (1918 – 2002 théoricien de l’entreprise russe, professeur aux Etats-Unis)
IA 11/01/2012
Herbert Simon (1916-2001 Economiste et psychologue américain)
Il est à l’origine de la théorie de la rationalité limitée. Un décideur ne peut jamais avoir l’ensemble
des informations à sa disposition et prend donc sa décision à un moment donné en fonction de ses
connaissances. Il ne choisit donc pas nécessairement la solution optimale mais celle qui lui parait la
plus satisfaisante à un moment donné.
Ils se sont intéressés au processus de décision (théorie du décideur politique). Ils ont aussi travaillé
sur les conflits d’intérêts dans les organisations et ont montré que les individus ont des intérêts
conflictuels. Le rôle des dirigeants est de trouver des compromis et de négocier avec les différents
intervenants de l’entreprise.
Il travaille sur la coordination entre les individus et les jeux de pouvoir (BTS 2). Une organisation ne
peut fonctionner que s’il existe une coopération minimale entre ses différentes parties prenantes.
Mais, leurs intérêts sont souvent divergents et chacun cherche à influencer la gestion de l’entreprise
en sa faveur.
Ils ont proposé une analyse par les compétences (complète l’étude d’Edith Penrose sur les
ressources) qui permet de déterminer le cœur de compétences de l’entreprise, c’est-à-dire
l’ensemble des savoirs, aptitudes et qualifications techniques dont elle dispose.
Il est connu pour ses modèles d’analyse stratégique : le jeu des 5 forces concurrentielles et l’analyse
par la chaine de valeur. Cela permet d’analyser les sources d’avantages concurrentiels d’une
entreprise en fonction de ses domaines d’activités stratégiques et d’en déterminer les facteurs clés
de succès.
Ils ont fait des recherches sur les structures d’entreprise et les causes de leur évolution. Ils font partie
des théoriciens de la contingence et ont montré l’influence de l’environnement.
IA 11/01/2012
Joan Woodward (1916/1971 professeure anglaise de management)
Elle a montré que l’organisation d’une entreprise dépendait surtout des technologies utilisées. Elle a
distingué la production unitaire ou par petits lots, en grandes séries et la production en continue.
Il est connu pour ses études sur l’histoire des entreprises américaines. Il a notamment fait le lien
entre stratégie et structure.
Ils ont travaillé sur les formes d’organisation et ont publié, en 1993, « le reengineering » ; ou
reconfiguration des entreprises.
Il est à l’origine de la pyramide des besoins. Selon lui, les besoins peuvent être classés selon 5
catégories et ils sont hiérarchisés.
Il a effectué des travaux sur les facteurs d’insatisfaction au travail. Il a surtout distingué les facteurs
de motivations, des facteurs d’insatisfaction. Les premiers sont surtout dus à la nature du travail.
Il est à l’origine de la théorie des attentes (théorie VIE) qui permet de déterminer les facteurs de
motivation des individus au travail.
IA 11/01/2012