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701ft fJ été ~réé pfJr les lIoll/6res
tpI/' étfJ/elftle II/ot/e'/e eXilI/plfJ/re
t/fJIIS IJesprlt -t/u~réfJteur.
8ever/l1/us l30ECE (480-524, Rome)
Ensemble des
nombres réels
D ans ce chapitre, après avoir précisé la notion de0tnbres
réels, nous réviserons quelques règles de calculs, quel.: es pro-
priétés sur les inégalités et la notion de valeurs approci es d'un
nombre réel. '
SOMMAIR~
\
2. Ordre dans IR Î 40
o es ratïonnels
Soit (qo) une droite mmrie
On dira qu'un nombre x ClY'~
compas, le point de (~) d'abscisse.z,
Dans les classes antérieures, on a vn
entier relatif n est représenté par le poinr a::~;::!!=::. ::=?=:::w~"'"•..x......o=.
à partir de 0 (sur la demi-droite rOI) si n es;: ~
o
~~~~'~,~~~--.~,.-----~~----------------~
-3 -2 -1 0 2
L2 .. Nombres irrationnels
Nous donnons dans ce paragraphe un exemple de nombre constructible qui n'est pas rationnel: \ 2_
1I11Jl1III1l!fBB Construction de [2
D'après le théorème de Pythagore, la longueur de l'hypoténuse d'un K
triangle rectangle isocèle de côté 1 a pour mesure [2.
Pour construire sur (<2li)lepoint d'abscisse [2, on construit donc un
triangle rectangle OIK isocèle en 1. Le cercle de centre 0 et de rayon
l'hypoténuse de ce triangle recoupe la demi-droite [OI) au point M
d'abscisse [2. .
1. l'\j* désigne l'ensemble des nombres entiers naturels non nuls.
cr = 2bz ne peut être vrai que lorsque a et b se terminent par 0 ou lorsque a se termine par 0 et b par 5.
Dans les deux cas, a et b seraient alors tous les deux multiples de 5, ce qui est contradictoire puisque ~
irréductible.
Ainsi, si [z était un nombre rationnel, on aboutirait à une contradiction. [z est donc un nombre irra-
ionnel.
Ainsi, lorsque l'on y parvient, on aboutit à une contradiction et on a démontré que (non p) est
fausse, c'est-à-dire que (p) est vraie.
Exemple
Dans la démonstration précédente:
(p) : «[z est un nombre irrationnel » ;
(non p) : « [z est un nombre rationnel » ;
(q) : « il existe une fraction irréductible ~, où a et b sont tous deux mulÙples de 5 ».
Parmi les nombres irrationnels, il en existe qui ne sont pas constructibles, par exemple le nombre 1t. Ce
résultat fut laborieux à obtenir.
En effet; le problème de la constructibilité de 1t, connu sous le nom de quadrature du cercle, préoccupa
de nombreux mathématiciens depuis l'antiquité jusqu'au x/xe siècle. C'est un des problèmes les plus
célèbres de l'histoire des mathématiques et un de ceux qui ont fait couler le plus d'encre. Ce n'est qu'en
1882 que Lindemann le résolut complètement en démontrant que 1t n'est pas constructible.
2. Une proposition est une phrase qui est soit vraie, soit fausse.
o x IR
On note IR+ l'ensemble des nombres réels positifs, c'est-à-dire l'ensemble des abscisses des points de la
demi-droite [01).
On note IR- l'ensemble des nombres réels négatifs, c'est-à-dire l'ensemble des abscisses des points de la
demi-droite opposée a
[01).
On a donc: IR+ U IR- = IR et IR+ n IR- = {O}.
De même, on note respectivement IR'. 1Rf. et IR~ l'ensemble des nombres réels non nuls, l'ensemble
nombres réels strictement positifs et l'ensemble des nombres réels strictement négatifs.
Rappelons qu'on désigne par :
• N l'ensemble des nombres entiers naturels;
• 7L l'ensemble des nombres entiers relatifs;
• Q l'ensemble des nombres rationnels.
pa.r définition de ces ensembles, on a : N c 7L c Q C IR.
2, Démontrer >
Solution guidée
Soit [AB] un segment de longueur a.
.!.•• #""""-
• Tracer à la règle et au compas le point C de la demi-droite :_U) C. : L.- _
ue
de sens que si b *- o.
riétés -
tous nombres réels a, b, e et d tels que b et d ne soient pas nuls, on a :
a e ad+ be a e - ae a e
b + d = bd (2) b x d = bd (3) b = d <=> ad = be
- tIe plus e *- 0,
a
d 1 b a d
--=- (5) --=-x-
e e e b e
d d
Puissances
1 Définition
Soit a un nombre réel, n un nombre entier naturel non nul.
On pose: an = •..a x a x a x ... x a.
... "
n facteurs
• De plus si a *- 0, on pose: a-n = ln et aO = 1.
a
Pro riétés
Pour tous nombres entiers relatifs m, n et pour tous nombres réels non nuls a, b, on a
(1) am an = am+n ; (2) ~: = am-n ; (3) (am)n = amn ;
an si n est pair
(4) (5) (6) (_ a)n ={
- an si n est impair.
Racines carrées
1 Définition
Soit a un nombre réel positif.
a est l'unique nombre réel positif dont le carré esta.
Pro riétés
Pour tous nombres réels positifs a, b et pourl tout nombre entier naturel n, on a :
rr-: r-fL fa fa . C G
(1) ,ab = ,a.Jo ; (2) Yb = !b (SI b *- 0-) ; (3) (.Ja)n = yan.
Xl = a ~ x = fa ou x = - Ja .
~Exercices~.//~~/~~/~~
1.a Calculer les nombres suivants en présentant et à l'aide de puissances entières de DJ
r 5 Ord[e dans ~
--2!;:tt. Inégalités dans ~
Nous avons utilisé dans les classes précédentes des relations du type « est inférieur ou égal à ». L'ob-
de ce paragraphe est de définir ces relations et de rappeler leurs propriétés.
Pro riétés
(4) Pour tous nombres réels a, b, c et d : a$;b~c$;d ~ a+c$;b+d
(5) Pour tous nombres réels a, b, c et d positifs: a S b eï c ç d ~ ac û bd.
Il n'existe pas de règle pour « soustraire» ou « diviser» membre à membre deux inégalités; l'inégalité
obtenue peut en effet être vraie ou fausse, comme le prouvent les exemples suivants:
2 s3 mais 2 _ 1 > 3 - 5 et J.... > .!!.... { 2 $; 6 et 2 - 3 s6- 5 et 23 s 6 .
{ 1$;5 - 1-5 3$;5 5
Pro riétés
Pour tous nombres réels a et b positifs: (6) a$; b ~ a2 s b2; (7) a$; b ~ fa $; jb .
Pour tous nombres réels a et b strictement positifs : (8) a $; b ~ a1 ;::.:
1
Ji'
- 4 - 3 - 2 - 1 0 1 2 .-3 x 4 5
• IR
où (911)est une droite munie d'un repère (0,1). Le point M de (911),d'abscisse x, est situé entre deux points
de (911),d'abscisses entières consécutives n et n + 1.
Par exemple:
8 $; 8,7 < 9 ; 3 $; 1t < 4 ; - 2 $; - 2 < - 1 ; 0 $; 0 < 1 - 6 $; - 5,7 < - 5 - 4 $; - 1t < - 3.
Définition
La partie entière d'un nombre réel x est le nombre entier relatif n vérifiant: n $; x < n + 1.
Elle est notée E(x).
1 1
17 el.. [z 2 - 217 et 2 - 3/3 .,»
12
Solution guidée
Selon- les cas, on choisira une technique de comparaison parmi celles rappelées ci-dessous:
Dans la comparaison de deux nombres réels, il peut être intéressant d'utiliser la calculatrice pour conjec-
turer ou vérifier le résultat.
.\.,.11._ 2. Encadrement
Soit a et b deux nombres réels vérifiant:
d'une somme, d'une différence.
b < a < b + 1 et 3 < b < 5.
Donner un encadrement de a + b et de a - 2b.
Solution guidée
Pour a + b:
i= méthode 2e méthode
Démontrer que: 3 < a < 6. Démontrer que: zb < a + b < zb + 1.
En déduire que: 6 < a + b < 11. Démontrer que: 6 < zb et 2b + 1 < 11.
En déduire que: 6 < a + b < 11.
Pour a - 2b:
1re méthode 2e méthode
Démontrer que: 3 < a < 6 et - la < - 2b < - 6. Démontrer que: - b < a - zb < 1 - b.
En déduire que: - 7 < a - zb < O. Démontrer que: - 5 < - b et 1 - b < - Z.
En déduire que: - 5 < a - Zb < - Z.
Les deux méthodes donnent des encadrements distincts pour a - 2b. On choisira le second qui fournit
un résultat plus précis.
Pour encadrer une somme, on peut ajouter membre à membre les inégalités de même sens don-
nant l'encadrement de chaque terme de la somme.
Pour encadrer une différence, on peut:
- encadrer le premier terme ;
- encadrer l'oppo é du deuxième terme
- ajouter membre à membre les inégalités de même sens ainsi obtenues.
Démontrer que: ~ < 1... . < 1. Démontrer successivement que: 4 < - ab < 10
a . 1 1 et 1... < - 1... < 1...
Encadrer successivement: - b, - b et b . 10 ab 4
En déduire que: 1... < a + b <~. En déduire que: ~ < a :bb < 1.
4 ab 5
Pouf encadrer un produit, on peut utiliser des encadrements où ne figurent que des nombres
positifs et multiplier membre à membre les inégalités de même sens donnant l'encadrement de
chaque facteur du produit.
Pour encadrer un quotient, on peut utiliser des encadrements où ne figurent que des nombres
positifs et :
- encadrer le numérateur ;
- encadrer l'inverse du dénominateur
- multiplier membre à membre les inégalités de même sens ainsi obtenues.
Solution guidée
1°) a) Poser n = E(x) et util er les inégalités: n ~ x < n + 1.
1lI__ 5, L'objet de ce travail dirigé est de constater que l'intervalle [0 ; 1] contient une infinité
de nombres irrationnels,
On considère l'ensemble A des nombres de la forme q[z où q est un nombre rationnel strictement corn-
[z .
pris entre 0 et 2'
1°) Démontrer que A est inclus dans [0 ; '1],
Solution
1°) Si x est un élément de A, il existe un nombre rationnel q tel que: x = q[z et 0 < q < r:
en multipliant les membres de cette inégalité par [z, on obtient: 0 < x < 1.
Ainsi, tout élément de A est élément de [0 ; 1] et l'ensemble A est inclus dans l'intervalle [0 ; 1].
2°) Si x est un élément de A, il existe un nombre rationnel non nul q tel que x = q[z, donc [z =~.q
Par conséquent, si x était un nombre rationnel, [z le serait aussi, ce qui est faux; le nombre x est
donc irrationnel. Ainsi, tous les éléments de A sont des nombres irrationnels.
3°) L'intervalle ]0; ; [ contient une infinité de nombres rationnels; de plus à deux nombres ration-
nels distincts de cet intervalle correspondent deux éléments distincts de A. L'ensemble A contient
donc une infinité d'éléments.
Pour démontrer qu'un ensemble A est inclus dans un ensemble B, il suffit de démontrer que
tout élément de A est élément de B. En effet:
(A C B) Ç:} (x E A => x E B).
___ 6. Soit p et q deux nombres rationnels tels que p < q ; nous allons construire un nombre
irrationnel compris entre p et q.
Soit k un nombre irrationnel compris entre 0 et 1.
1°) Démontrer que k(q - p) est un nombre irrationnel compris entre 0 et q - p.
2°) En déduire que p + k(q - p) est un nombre irrationnel compris entre pet q.
Solution'
1°) k = k~ -~ , donc si k(q - p) était un nombre rationnel, le le serait aussi, ce qui est faux; lc(q- p)
est donc un nombre irrationnel.
De plus: 0 < k < 1 => 0 < k(q - p) < q - p car p < q.
2°) Ajoutons p à chaque membre de l'inégalité précédente, on obtient: p < P + le(q - p) < q.
De plus k(q - p) est un nombre irrationnel, donc p + le(q - p) l'est aussi.
o K 1 P M Q
+O----------·k·----1---------------pj. k(q-p)~l~~q-------x--=-P-+--k-(q----P)~~
:( Ji
q-p
Définitions
Soit A un sous-ensemble non vide de IR-
• Lorsqu'il existe, le plus grand élément de A est appelé maximum de A .
• Lorsqu'il existe, le plus petit élément de A est appelé minimum de A.
Exemples
• Toute partie finie" de IR admet un maximum et un minimum.
• Les maximum et minimum du segment [0 ; 1] sont respectivement 1 et O.
• Soit x un nombre réel; E(x) est le maximum de l'ensemble des nombres entiers relatifs inférieurs ou
égaux àx.
• Soit a un nombre réel; l'intervalle ]- a[ n'admet pas de maximum.
00 ;
Démontrons-le par l'absurde. Supposons que ]- a[ admette pour maximum le nombre réel .AIt •.
00 ;
Remarques
• Lorsqu'il existe, le maximum (respectivement le minimum) d'un sous-ensemble de IR est unique.
• Soit A un sous-ensemble non vide de IR et .AItun nombre réel . .AItest le maximum (respectivement le
minimum) de A si et seulement si.Altest un majorant (respectivement un minorant) de A appartenant
àA .
• Un sous-ensemble majoré (respectivement minoré) de IR n'admet pas nécessairement de maximum
(respectivement minimum) ; j'intervalle ]- a[ ci-dessus en est un exemple. 00 ;
2 Travauxdirigés
••• _ Soit A l'ensemble des inverses des nombres entiers naturels non nuls.
1°) Démontrer que 1 est le mrocimum de A.
2°) Démontrer que l'ensemble A est minoré, mais n'admet pas de minimum.
Solution guidée
) 1°) • Démontrer que 1 appartient à A.
• Soit n un ~mbre entier naturel non nul. Démontrer que: 1.. ::; 1.
n
• Conclure.
4. Les intervalles ]•....; al , ]•....; a], [a ; ->{ et {a ; -s] seront désormais notés l-« co ; al , l- ee ; a], [a ; + ={ et {a ; + =1-
5. Une partie finie d'un ensemble est une partie qui contient un nombre fini d' éléments.
La valeur absolue a été définie en troisième en terme de distance. Cette notion est l'objet ci-après d'une
nouvelle définition ainsi que d'un approfondissement.
3 Définition et propriétés
Définition ,
Soit a un nombre réel. Le plus grand des deux nombres réels, a et - a est appelé valeur absolue de
a et est noté jal. \
Exemples \
• 117 - 21 = 17 - 2 car 2- 17 :;; 0 :;; 17 - 2.
• 13 - ni = n - 3 car 3- 11: :;; 0 :;;n -3.
Démonstration
Nous démontrerons seulement les propriétés (10) et (11), les autres étant admises.
(10) Par définition de la valeur absolue, on a: a $ lai ; b $Ibl ; - a $ lai ; - b g Ibl. "\
Donc: +r~-Ial + Ibl et - (a + b) $ lai + lbI.
---'~
la +: étant le plus grand des deux nombres
dentes que: la + bl $ lai + lbI.
a + b et - (a + b), on déduit des deux inégalités précé-
(11) L'inégalité lai $ r signifie que le plus grand des deux nombres a et - aest inférieur ou égal à r, ce
qui équivaut à dire que les deux nombres a et - a sont inférieurs ou égaux à r. 1
~~II
b 'II.{
Ç::} - r $ a $ r.
Z
_3",,",,~-2. Distance de deux nombres réels
•••••• Définition
Définition
~-YI
Soit x et y deux nombres réels.
Le nombre réel ~ - yi est 'appelé distance de x et y.
---+-1 ~--- 1 __ ~
y x
Soit (®) une droite munie d'un repère (O,!). Pour tous points Met N de (®), d'abscisses respectives x et
y, on a vu en classe de troisième que: MN = ~ - yi. Ceci justifie le terme employé .
• Soit x un nombre réel et m un nombre entier naturel. Les approximations décimales d'ordre m par -
défaut et par excès de x sont des valeurs approchées de x à 10-m près.
• Soit x et y deux nombres réels: x '"y à €. près ~ y-€. $; X $; Y + s.
La connaissance de x à €. près définit donc un encadrement de x d'amplitude 2€..
De même, la connaissance d'un encadrement
a+b b-a
de x : a $; x $; b, donne -2- comme valeur -2-
approc héee d e x a,b-a ,
-2- pres. ----+E----~----~~==~==~·~3--~·
~
a x b
Ainsi, dans les deux exemples précédents:
1,1665 est une valeur approchée de ~ à 5 X 10-4 près;
Démonstration
On utilise la propriété (11) § 3.1.
Pour tout nombre réelx, on a: ~ - al $; r -r$;x-a$;r
-~ a - r $; x $; a + r.
• On démontrerait de même que l'ensemble des solutions de l'inéquation : -~ - al < r est l'intervalle
[a - r ; a + rl. '
• Soit a un nombre réel et r un nombre réel strictement positif; les intervalles [a - r ; a + rl et
[a - r ; a + r! sont appelés intervalles, respectivement fermé et ouvert, de centre a et de rayon r.
Exemples
Considérons les inéquations: (1) ~ - 31 $; 2 ;
(3) ~ + 11 > ~ ;
Exemples
e L'ensemble des nombres irrationnels est le complémentaire de Q dans IR.
3 1 3 1
e C[J;l[- '2 ; '2] =]- 00; - '2 [ U J'2 ; + 00[.
eC[J;l]l ; 3] = J- 00 ; 1) U )3 ; + 00[.
••• _ 2. a et b sont deux nombres réels vérifiant a <b jx est un élément de l'intervalle la j b[.
Démontrer qu'il existe un nombre réel r
strictement positif tel que : ]] [ [ • IR
lx - r j x + r[ C la j b[. a x- r x x+ r b
3°) Donner des valeurs approchées des nombres réels 091998 et h,00015, en précisant l'incertitude
de chacune d'elles. '
Solution guidée
10) .a] Utiliser, après justification, l'inégalité: - ~ ::;- x.
, 1 x2
bl Demontrer que: -- - 1- x = -- .
1-x 1-x· 2
Utiliser, après justification, les inégalités: 0::; ~ ::;2x2.
1-x
20) a) Justifier et utiliser le~ inégalités: ~ ::;1 + ~ et ~ ::;~ .
x r.--- x2
b) Démontrer que: 1 + 2 - ~1+ x = --------- puis utiliser le résultat
4(1 + ~ + h + x)
de la question 2 0
) a).
Les écritures 2,09 x 1012 ; 4 X 10-8 ; 3,1428571 x 10-9 sont appelées écritures normalisées ou notations
scientifiques.
Définition
Un nombre réel A est exprimé en notation scientifique lorsqu'il est sous la forme: A = a x loP, oùp
est un nombre entier relatif et a un nombre réel tel que: 1 ::; lai < 10.
_ __ Ordre de grandeur
Soit x un nombre réel d'écriture normalisée a x 1()P et a l'arrondi d'ordre 0 de a.
Le nombre décimal a x 1()P est un ordre de grandeur de x.
L'utilisation des ordres de grandeur permet de contrôler rapidement des calculs numériques.
Exemple
1,602 x 10-19 a pour ordre de grandeur: 2 x 10-19.
2,99 X 108 a pour ordre de grandeur: 3 x 108•
6,022 X 1023 a pour ordre de grandeur: 6 x 1023•
Comme (2 x 10-19) x (3 X 108) x (6 X 1023) = 3,6 X 1013, on peut dire que 4 x 1013 est une approximation
grossière de : (1,602 x 10-19) x (2,99 X 108) x (6,022 X 1023).
Le résultat exact est: 2,884 525 956 x 1013.
Remarques
• Le produit (respectivement le quotient) des ordres de grandeur de deux nombres réels n'est pas tou-
jours un arrondi du produit (respectivement du quotient) de ces deux nombres.
• Un calcul à l'aide d'ordres de grandeur permet d'obtenir rapidement une approximation grossière de
la valeur d'une expression numérique. '
3.a Écrire sans le symbole 1 Iles nombres suivants: 31,2 X 10-15 - 17,3 10-14
X 205;'
Il- 21 ' 1 ~ 10 1·
(27,3 x 10- 7)
(0,025)3 X (0,02)5
x (-31 X 1048) ;
(4000)3
3.b,,\ Résoudre dans ~ les équations et inéquations
suivantes: ~3.f Sans la calculatrice, donner un ordre de gran-
lx - 31 = 2 ; 12x - 11 = 3 ; lx - 11~ 2 ; deur de A dans les cas suivants:
lx - 31 >; ; lx + 41 > 5 ; lx + 21~ 3. A = 9,054 X 10-6 x 7,525 X 10-7 ;
A = 2,975 X 10-4 7 6,524 1 x 10-5 ;
A = Jg,342 5 x 1018, .
3.c;( Donner une valeur approchée (sans oublier son
./ -
\ incertitude) de x et de y en utilisant les enca-
13.9 1 V' if .~65 < r::.3< 1351
1~ ., .
drements suivants: . en ier ~e '( 153 - .J;j--:~80
22
2,15 <x< 2,18; 3,14 <y < 7' ---;-J,.3&1:::/2ô5~
2. Calculer ~ 780 - 153 ~ , .'
3.d Traduire par un encadrement
informations suivantes:
chacune des I!J
II!!
3. En déduire que
','1351 ~
78J)--e 1'5 ' som, des
0,818 est une valeur approchée de 191à 10-3 valeurs approchées ~àt3;;~-5~Plè~
près;
..,-3.h On donne un nombre réel positif x.
2,351 est une val
h+x-l 1
près, //'~/ 1. Démontrer que: -'-----
0;. 3.e Sans la calculatrice, exprimer les résultats des I!J h+X_l
x
-J~+X+l'
opérations suivantes en notation scientifique: 2. Calculer et
5 x 1+ x + 1
16 000 x 350 ; 6 x 10-3 x 0,02; 360 x 10 .
0,004 '
Calculs
. dans ~ Ordre dans ~
~ Calculer les nombres suivants en présentant les
résultats sous la forme d'une fraction irréductible: )it.@ Comparer les nombres réels su' ants:
a) 23(~t 231 . b) 99\t 990 . v; 23 et 239
/
.~J-'" .i. 4-1... 99,/ 990' 23, 231' 99 999
2 1 3
3 2 4
d) 311 et 95 e) 2J3 et 3[z ; f) (~
3 g) [z - J3.et J3 - [z h) !13 + [a et j14 + ,7 :
-! 3 2 4 6 f 1...+1... ~ _1... 2 +2... i] ~ et ! 1 ~ ; K. j) 7 - 3[s et 3 - ,5 . 1
...,'Y'.~
--q•.. 5 Comparer les nombres réels suivants: 3 5 8 J3 f0 (3 + ,'17
a) 7'"4 et 11 ; b)~ et J1i + l13 .
a) 2 + .f5 et ~ ;
b) 2 - fi et ~9 - 2j14. 13 x et y sont deux' nombres réels strict
positifs. Démontrer les inégalités suivantes:
.....
r.rv~-~--6 Démontrer que pour a > b ;:::
0 : x y --
a) - +- ;::: 2 b) si x < y alors x < j;y < y ;
a-b [0.+ b y x
a) i
r
a- b }a":'b 1 1 ~ ~
el x+ y < X +:y; dl "x+ y < X + ,y.
b) (Ja + aL b2 + J~a---a-2---b-2 = 2(a + b).
14'-Soient x et y deux nombres réels.
1. Développer (y - X)(y2 + xy + x2).
''-~
b *-
7 Soit a, b, c et d quatre nombres réels tels' que:
a
0, d", 0 et b = d'
c . 2. Démontrer que : y2 + xy + x2 = (y +' ~ )2 + !r
3. Déduire des questions précédentes que:
Sous réserve d'existence des différents quotients, si x::; y "alors x3::; y3.
démontrer les égalités suivantes :
a a+c a+c bw â 15 Soit a un nombre réel.
b b wd a-c = b-d 1. On suppose 0 < a < 1.
• Comparer: a et a2 ; a et fa ; a etl.
2a - 3c = 2b - 3d - a + 2b - c + 2d a
5a + 4c 5b + 4d 3a + 5b 3c + 5d
• Ranger dans l'ordre croissant: 1, a, a, a2 et l.
a
Traduire de chaque façon les propriétés suivantes : N 18 Cylindre de rayon R et de hauteur h. On rap-
a) x E [~; ~r b) x E ]1 ; .5[ ; pè11-gque: .sa = 2nR(R.+ h) et V = nR2h.
c) - 6 $'x $ - 2 dl - 5 < 2x < 5 ; 1° cas: 2,5 < R < 2,6 et 6 < h < 6,1.
, ,e) [x + 21$ 2 f) 13- xl < 4 ; 2° cas: R '" 4 à 2 X 10-2 près et h '" 8 à 10-1 près.
g) [ 1 3 h) 3 E 19 Sphère de rayon R. On rappelle que:
4 x 6 -3 x . 1
.sa~= nR2 et V = 4nR3
-3- .
Il Caractériser par une inégalité du type [x - al $ r,
[x - al ~ r , [x - al < r ou [x - al > r les nombres réels x l°cas: 7 < R < 7,3. 2° cas :R", 6 à 10-2 près.
appartenant aux ensembles A, B, C et D repré.s_eJJ.tés
géométriquement par :
A B
APPROFONDISSEMENT
[
.....,..-f , ]
3--1R • IR 30 Soit x et y deux nombres réels strictement
-1 3 3 positifs, tels que: x < y.
C x+y r.: 2
- Notons: a= -2- .ü= yxy eth = --.
] [--IR ~ [ • IR l+l
-5 -2 -5 -2 1. Démontrer que: x < h et a < y. x y
---13 Représenter géométriquement et écrire sous' 2. Démontrer que: 9 < a.
3. Démontrer que: g2 = ah. En déduire que: h < g.
forme d'intervalle ou de réunion d'intervalles l'en-'
4. Ranger par ordre croissant les nombres :
semble des nombres réels x vérifiant:
a) [x:- 11 $ 3 ; b) IZ-x":'11 $ 2 ; e) [x + 21< - 2 x, y, a, 9 et h. .II
a, 9 et h sont respectivement les moyennes atitlimé- "-
d) [xI> 1 ; e) [x - 21~ - ~ ; f) i ~1, 3. tique, géométtique et harmonique de x et y.