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Chapitre 3 Composants

optoélectriques

Chapitre 3 : Composants optoélectriques

1- Les afficheurs
1.1- Afficheurs 7 segments LED
1.1.1. Principe de fonctionnement
1.1.2. Symboles
1.1.3. Domaines d'utilisation
1.2- Afficheurs 16 segments LED
1.2.1. Principe de fonctionnement
1.2.2. Symboles
1.2.3. Domaines d'utilisation
1.3- Afficheurs par matrice LED (7×5)
1.3.1. Principe de fonctionnement
1.3.2. Symboles
1.3.3. Domaines d'utilisation
1.4- Afficheurs à cristaux liquides ou LCD
1.4.1. Principe de fonctionnement
1.4.2. Domaines d'utilisation
2- Les cellules photorésistances
2.1- Principe de fonctionnement
2.2- Symboles
2.3- Domaines d'utilisation
3- Les photodiodes
3.1- Principe de fonctionnement
3.2- Symboles
3.3- Domaines d'utilisation
4- Les phototransistors
4.1- Principe de fonctionnement
4.2- Symboles
4.3- Domaines d'utilisation
5- Les photomultiplicateurs
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Chapitre 3 Composants
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5.1- Principe de fonctionnement


5.2- Symboles
5.3- Domaines d'utilisation
6- Les optocoupleurs
6.1- Principe de fonctionnement
6.2- Symboles
6.3- Domaines d'utilisation
7- La pratique de l'infrarouge

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Chapitre 3 Composants
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1- Les afficheurs
Les afficheurs à LED sont obtenus par association dans un même boîtier, d'un certain nombre de
segments permettant la représentation de chiffres ou de lettres.
Dans la même technologie, il existe des afficheurs 7, 16 segments et des afficheurs à matrice de points ainsi
que des afficheurs à cristaux liquides ou LCD qui permettent, la représentation de caractères
alphanumériques.

1.1- Afficheurs 7 segments LED


Un afficheur 7 segments permet d’afficher n’importe quel nombre de 0 à 9 et certaines lettres de
l’alphabet (les lettres de A à F). Comme son nom l'indique, l'afficheur est composé de 7 segments qui sont
des DEL (Diode Electro-Luminescente ) en Anglais on dit LED (Light Emmiting Diode).

Dans un afficheur 7 segments, les segments sont généralement désignés par des lettres de A à G  et le
point décimal par DP.

1.1.1. Principe de fonctionnement


Chaque segment est constitué par une diode électroluminescente (LED) qui émet de la lumière
lorsqu'elle est traversée par un courant d’intensité suffisante. Pour afficher les différents chiffres il faut
allumer certains segments et éteindre les autres. La commande de ces afficheurs se fait généralement par des
niveaux logiques fournis à l’aide d’un décodeur binaire de 4 bits. La caractéristique la plus importante de ce
décodeur est le fait que celui-ci soit inclus dans le boîtier ce qui permet d'envoyer directement le nombre
binaire fourni par le compteur sur l'afficheur. Il existe 2 types d'afficheurs 7 segments (anode commune ou
cathode commune).

 Afficheur à anode commune : toutes les anodes des diodes LED sont reliées entre elles. La broche
A (l’anode) de ces afficheurs doit être reliée au positif de l’alimentation et toutes les sorties A – B –
C – D – E – F – G – DP au négatif de l’alimentation (Figure 3.1), grâce à des résistances dont on
choisit la valeur en fonction de la tension.

Figure 3.1- Afficheur à anodes communes.

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L’allumage d’un segment se fera par l’application d’un niveau logique 0 sur la commande
correspondante. Les résistances R1 à R7 permettent de fixer le courant circulant dans les segments de
l’afficheur (Figure 3.2).

Figure 3.2- Schéma structurel d’un afficheur à anodes communes.

 Afficheur à cathode commune : toutes les cathodes des diodes LED sont reliées entre elles. La
broche K (cathode) de ces afficheurs doit être reliée au négatif de l’alimentation et toutes les sorties
A – B – C – D – E – F – G – DP, au positif de l’alimentation (Figure 3.3), par l’intermédiaire de
résistances dont on choisit la valeur en fonction de la tension.

Figure 3.3- Afficheur à cathodes communes.

L’allumage d’un segment se fera par l’application d’un niveau logique 1 sur la commande
correspondante.

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Les résistances R1 à R7 permettent de fixer le courant circulant dans les segments de l’afficheur
(Figure 3.4).

Figure 3.4- Schéma structurel d’un afficheur à cathodes communes.

Pour calculer la valeur des résistances à insérer dans les sorties A – B – C – D – E – F – G – DP, on
peut utiliser cette simple formule : Ω = (V – 1,5) / 0,016.

N’appliquez jamais de tension sur les broches d’un afficheur sans ces résistances car vous
endommageriez instantanément les diodes présentes à l’intérieur.

1.1.2. Symboles
On représente l’afficheur 7 segments par son symbole (Figure 3.5).

Figure 3.5- Symbole de l’afficheur à 7 segments.

1.1.3. Domaines d'utilisation


Les afficheurs 7 segments sont utilisés pour réaliser des horloges digitales, des compteurs, des
fréquencemètres, des thermomètres, des ohmmètres, des voltmètres, etc. Ils sont généralement utilisés dans
tous les instruments sur lesquels il est nécessaire de visualiser un ou plusieurs chiffres.

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1.2- Afficheurs 16 segments LED


Les afficheurs 16 segments sont plus évolué que les afficheurs 7 segments puisque ils sont permet d’afficher
toutes les lettres de l'alphabet. Comme son nom l'indique, l'afficheur est composé de 16 segments.

1.2.1. Principe de fonctionnement


Le même principe de fonctionnement que les afficheurs à 7 segment mais dans ce cas on a 16
segments, la commande de ces afficheurs se fait aussi par des niveaux logiques, le segment correspondant à
l’état logique 1 est allumé, et le segment correspondant à l’état logique 0, est éteint. Nous allons réaliser
pour cela un décodeur recevant en entrée un code binaire sur 4 bits (compris entre 0000[2] et 1111[2]), et
fournissant en sortie 16 signaux qui permettront d’alimenter les segments de l’afficheur.

1.2.2. Symboles
On représente l’afficheur 16 segments par son symbole (Figure 3.6).

Figure 3.6- Symbole de l’afficheur à 16 segments.

1.2.3. Domaines d'utilisation


Ils sont généralement utilisés dans toutes les représentations alphanumériques.

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1.3- Afficheurs par matrice LED (7×5)


Ces afficheurs sont composés de 37 LED en forme de points disposés selon une matrice à 7 lignes et
5 colonnes plus 2 points décimaux (DP1 et DP2), l'un situé à droite et l'autre à gauche.

1.3.1. Principe de fonctionnement


Comme pour l'afficheur à 7 segments en allumant les LED appropriées, il est possible d'obtenir les
10 chiffres décimaux ; de plus, grâce au nombre de LED plus important, il est possible de représenter
d'autres caractères parmi lesquels toutes les lettres de l'alphabet et différents signes comme +, -, /, (,) et
d'autres encore. Ces afficheurs nécessitent du fait du plus grand nombre de LED, des circuits de décodage
plus complexes.

Figure 3.7- Principe de la matrice interne à diodes.

En ce qui concerne la commande de ces circuits, il est facile de comprendre que vu le principe de la
matrice à diodes, si l'on veut par exemple éclairer la diode aux intersections ligne 3 colonne 3 et ligne 4
colonne 4, on allumera forcément la diode située ligne 3 colonne 3 (Figure 3.7).

On peut donc en déduire qu'il est nécessaire de disposer d'un circuit réalisant le multiplexage des
entrées ligne et colonne de telle sorte que l'allumage des diodes ne soit pas simultané mais ait lieu les uns
après les autres selon les besoins. Ce type de circuit, appelé également circuit de balayage, peut être externe
ou interne à l'afficheur.

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1.3.2. Symboles
On représente l’afficheur à matrice par son symbole (Figure 3.8).

Figure 3.8- Symbole ou structure de l’afficheur à matrice LED.

1.3.3. Domaines d'utilisation


Les afficheurs à matrice sont utilisés pour réaliser tous les instruments sur lesquels il est nécessaire
de visualiser n’importe quel affichage complexe.

1.4- Afficheurs à cristaux liquides ou LCD


Les afficheurs à cristaux liquides ou LCD (Liquid Crystal Display) comprennent des segments
comme les afficheurs à LED.

Un afficheur à cristaux liquides est un module compact permettant l'affichage de chiffres décimaux
ou de caractères alphanumériques.

1.4.1. Principe de fonctionnement


Le fonctionnement de ce type d'afficheur repose sur la propriété qu'ont les cristaux liquides de
modifier la direction de polarisation d'une onde lumineuse les traversant.

Le cristal liquide est contenu entre deux plaques de verre très proches. Des électrodes transparentes
ayant la forme d'un segment de l'afficheur sont déposées à la surface de chacune des plaques de verre
(Figure 3.9). Elles permettent de créer un champ électrique. Ce dispositif est inséré entre deux polariseurs
(filtres polarisants croisés).

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Figure 3.9- Constitution d’un afficheur à cristaux liquides.

Le premier filtre polarisant ne laisse passer que l'onde électromagnétique horizontale. En l’absence
de champ électrique externe, les molécules du cristal liquide s’orientent aléatoirement dans toutes les
directions de l’espace. Dans cet état, le liquide fait tourner la direction de polarisation de toute lumière
incidente, d’un angle de 90°.

Le second filtre polarisant laisse passer l'onde électromagnétique verticale. La lumière traverse le
segment transparent (Figure 3.10).

Figure 3.10- Le cristal liquide en absence du champ électrique externe.

Le cristal liquide soumis à un champ électrique perd sa propriété de rotation de polarisation d'une
onde lumineuse.

Le second filtre polarisant ne laisse pas passer l'onde électromagnétique horizontale (Figure 3.11).

La lumière ne traverse pas, le segment devenu opaque (noir).

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Figure 3.11- Le cristal liquide soumis à un champ électrique.

Pour noircir un segment d’un écran à cristaux liquides, il faut donc appliquer une tension entre sa broche
propre et la broche commune.

1.4.2. Domaines d'utilisation


Ils sont utilisés pour les écrans d'ordinateurs portables, téléphones portables, etc.

2- Les cellules photorésistances


Les photorésistances sont des composants photosensibles dont la valeur ohmique varie en fonction de
l’intensité de lumière qu’ils reçoivent. Une photorésistance mesurée dans l’obscurité a une valeur d’environ
1 mégohm. Si elle reçoit un peu de lumière sa valeur descendra immédiatement.

On la désigne aussi par le sigle LDR (Light Dependent Resistor : résistance dépendant de la lumière).
Elle est constituée de semi-conducteurs de type N, à base de cadmium et de soufre (CdS) ou de cadmium et
de sélénium (CdSe).

2.1- Principe de fonctionnement


Si une cellule photorésistance (semi-conducteur) est soumise à une radiation lumineuse, l'énergie
apportée par les photons peut libérer certains électrons utilisés dans les liaisons covalentes entre atomes de la
cellule. Ce phénomène est appelé photoconduction.
Plus le flux lumineux est intense, plus le nombre d'électrons disponibles pour assurer la conduction
est grand et plus la résistance est faible. La résistance de la LDR est donc inversement proportionnelle à la
lumière reçue (Figure 3.12).

Exemple de caractéristiques d'une photorésistance en fonction de la lumière :

Figure 3.12- Caractéristiques d'une photorésistance en fonction de la lumière.

2.2- Symboles
On représente la cellule photorésistance par son symbole normalisé (figure 3.13).
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Figure 3.13- Symbole de la photorésistance.

2.3- Domaines d'utilisation


Les photorésistances sont utilisées généralement dans les alarmes, dans la commande d’éclairage et
pour les réalisations d’automatismes capables de fonctionner en présence d’une source lumineuse.

3- Les photodiodes
La photodiode est une diode particulière. De plus il s'agit d'un composant capable de capter un signal
lumineux et de le transformer en signal électrique.

3.1- Principe de fonctionnement

Une photodiode à jonction polarisée en inverse est traversée par un courant très faible appelé courant
inverse dont l'ordre de grandeur est quelques μA. Lorsqu'on éclaire la jonction, on constate que le courant
inverse augmente. Cette augmentation est d'autant plus importante que l'éclairement est intense. En sens
direct, la photodiode se comporte comme une diode à jonction (l’éclairement n’a pas d’influence sur
l’intensité du courant.

Ce type de composant est réalisé à l'aide d'un semi-conducteur (jonction P-N) pour lequel les photons
absorbés permettent le déplacement des électrons entre les deux couches (création de paires électron-trou). Il
en résulte un courant électrique inverse proportionnel à la densité du flux de photons incident. En fait, le
circuit se comporte comme un générateur de courant commandé par la lumière.

Dans la pratique les photodiodes ne sont jamais utilisées seules du fait de la faiblesse du courant
qu'elles peuvent délivrer. Elles sont donc généralement associées à un amplificateur qui est souvent intégré à
la même puce. Il existe des photodiodes sensibles uniquement à la lumière solaire et d’autres sensibles aux
rayons à infrarouges.

3.2- Symboles
On représente la photodiode par son symbole normalisé (figure 3.14).

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Figure 3.14- Symbole de la photodiode.

Si la diode est émettrice, les flèches sont tournées vers l’extérieur. Si elle est réceptrice, elles sont
alors tournées vers le composant (figure 3.15).

Figure 3.15- Symbole graphique des photodiodes émettrices et réceptrices.

3.3- Domaines d'utilisation


Les photodiodes sont utilisées pour transmettre une information à l'aide d’un faisceau lumineux ou récupérer
une information contenue dans un faisceau lumineux. Leurs applications sont nombreuses, généralement
pour les ouvertures de portes automatiques et dans les télécommandes.

4- Les phototransistors
Un phototransistor est un transducteur qui convertit un éclairement en un courant électrique.

4.1- Principe de fonctionnement


Un phototransistor présente la même structure qu'un transistor à jonctions. La base est excitée par un
faisceau lumineux. Ce faisceau lumineux communique aux électrons de valence de l'énergie. Il en résulte
alors un courant passe du collecteur vers l'émetteur. Lorsque la base n’est pas éclairée, le phototransistor est
un interrupteur ouvert ; lorsque la base est éclairée, c’est un interrupteur fermé.

4.2- Symboles
On représente le phototransistor par son symbole normalisé (figure 3.16).

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Figure 3.16- Symbole du phototransistor.

4.3- Domaines d'utilisation


Comme les photodiodes les phototransistors sont utilisés pour transmettre une information à l'aide
d’un faisceau lumineux ou récupérer une information contenue dans un faisceau lumineux. Leurs
applications sont nombreuses, généralement sont utilisés comme détecteurs photoélectriques dans les
systèmes de commande et de régulation.

5- Les photomultiplicateurs
Le photomultiplicateur (PM) est un dispositif permettant la détection de photons. Il se présente sous
la forme d'un tube électronique.

Sous l’action de la lumière, des électrons sont arrachés d’un métal par effet photoélectrique à une
photocathode, le faible courant électrique ainsi généré est amplifié par une série de dynodes utilisant le
phénomène d'émission secondaire pour obtenir un gain important.

5.1- Principe de fonctionnement


Les principaux éléments d'un photomultiplicateur sont le tube à vide, la photocathode, les dynodes, et
l'anode (Figure 3.17).

Figure 3.17- Structure et principe de fonctionnement d’un photomultiplicateur.

Lorsqu'un photon atteint le semi-conducteur, il va exciter suffisamment un atome de la photocathode


pour lui arracher un électron, et appelé « photoélectron ». Cet électron entre alors dans l'espace de
focalisation. Dans cet espace, il sera "aspiré" et accélérer vers les dynodes.

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Chaque dynode étant maintenue à une valeur de potentiel plus importante que la précédente, la
différence de potentiel entre la dynode et la dynode suivante accélère les électrons ainsi émis, qui acquièrent
suffisamment d'énergie pour générer un certain nombre d'électrons secondaires sur la dynode suivante.

Une anode collecte les électrons secondaires émis par la dernière dynode, à partir desquels elle
génère un courant électrique, recueilli en sortie du photomultiplicateur.

5.2- Symboles
On représente le photomultiplicateur par son symbole (figure 3.18).

Figure 3.18- Symbole ou structure du photomultiplicateur.

5.3- Domaines d'utilisation


Les photomultiplicateurs sont utilisés généralement comme détecteurs photoélectriques dans les systèmes de
commande.

6- Les optocoupleurs
Un optocoupleur ou photocoupleur est l'association d'une diode électroluminescente émettrice
infrarouge ou visible et d'une photodiode ou le plus souvent phototransistor, dans le même boîtier. Ces deux
éléments sont couplés optiquement. Mais le grand intérêt d'un optocoupleur est d'assurer une isolation entre
deux circuits électriques (isolation galvanique).

6.1- Principe de fonctionnement


Un optocoupleur repose sur une diode électroluminescente émettrice et un phototransistor ou une
photodiode. Lorsqu'on fait passer un courant dans la LED. La lumière émise par la LED est captés par le
phototransistor qui devient alors passant. On peut donc transmettre un courant électrique. Dans son principe,
l'optocoupleur fait les conversions successives : courant électrique - lumière infrarouge ou visible - courant
électrique.

6.2- Symboles

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On représente l’optocoupleur par son symbole normalisé (figure 3.19).

Figure 3.19- Symbole de l’optocoupleur.

6.3- Domaines d'utilisation


Le rôle d’un optocoupleur est d’assurer une isolation galvanique (aucune liaison électrique) entre
deux systèmes électriques pour des utilisations diverses comme :

 Interface pour la transmission de données.


 Commande de structures Basse Tension (thyristors et triacs).

7- La pratique de l'infrarouge
Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde
supérieure à celle de la lumière visible (Figure 3.20), donc les faisceaux IR sont invisibles.

Figure 3.20- Les intervalles de la lumière.

L’infrarouge est utilisée généralement dans :

 Vision nocturne

Les équipements de vision de nuit utilisent les infrarouges lorsque la quantité de lumière visible est
trop faible pour voir les objets.

 Guidage

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Les infrarouges sont également utilisés dans le domaine militaire pour le guidage des missiles air-air
ou sol-air : un détecteur infrarouge guide alors le missile vers la source de chaleur que constitue le (ou les)
réacteur de l'avion cible.

 Communication

Une utilisation plus commune des rayonnements infrarouges est leur usage dans les commandes à
distance (télécommandes), les infrarouges sont aussi utilisés pour la communication à courte distance entre
les ordinateurs et leurs périphériques. Ils sont très utilisés dans le domaine de la robotique ou dans les
appareils nécessitant des transmissions de données à courte distance sans obstacle.

 Banque

Aujourd'hui, les rayons infrarouges sont aussi utilisés pour le contrôle d'authenticité de billets de
banque. En effet, ils se prêtent particulièrement à la détection de faux billets.

 Laser infrarouge

Les lasers infrarouges peuvent être utilisés pour la soudure ou la découpe de matériaux. On les trouve
aussi sous formes de diodes dans les lecteurs et graveurs optiques (CD, DVD, ...).

 Spectroscopie

La spectroscopie infrarouge est une des méthodes utilisées pour l'identification des molécules
organiques et inorganiques à partir de leurs propriétés vibrationnelles.

 Astronomie

L'astronomie infrarouge est difficile à cause de l'atmosphère terrestre. C'est pour cela que les
astronomes envoient des satellites infrarouge.

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