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Par
Mohamed JAMAL
Juillet 2016
Master Spécialisé Géo- environnement et Génie Civil
Dédicace
A mes chers parents qui depuis le premier jour de ma naissance
m’ont entouré de toute leur affection et tout leur amour.
JAMAL Mohamed
JAMAL Mohamed 1
Master Spécialisé Géo- environnement et Génie Civil
SOMMAIRE
Remerciement ................................................................................................................ 3
Résumé .......................................................................................................................... 4
Conclusion .................................................................................................................... 85
Bibliographie ................................................................................................................ 86
Annexe ......................................................................................................................... 90
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Remerciement
Mon plus grand respect et mes sincères remerciements au Pr.. AZZOUZ Omar
et Pr. OUJIDI Mostafa pour leurs efforts qu’ils n’ont cessés de déployer pour assurer le
bon déroulement de notre stage.
Ma gratitude à mes parents, mes frères et mes sœurs de tous les sacrifices qu'ils ont
consentis pour me permettre de suivre mes études dans les meilleures conditions possibles
et n'avoir jamais cessez de m'encourager tout au long de mes années d'étude.
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RESUME
L’étude a été effectuée en respectant les normes RPS 2000 version 2011, PS 92 et
BAEL91 pour le dimensionnement des éléments de la structure en béton armé.
Concernant les logiciels de calcul, j’ai eu recours aux logiciels ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS (RSA) version 2010 pour concevoir un modèle informatique de la structure et pour
la détermination des armatures nécessaires pour chaque élément porteurs ainsi que la
vérification de la stabilité de l’ouvrage, la résistance du système de contreventement et les
déplacements autorisés.
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Figure IV. 1 : Modes de ruine des constructions sous l'effet du séisme ............................................... 46
Figure IV. 2 : Coupe transversale d'un bâtiment régulier (source RPS 2011) ....................................... 48
Figure IV. 3 : Distribution de la rigidité et de la masse (source RPS 2011) ........................................... 48
Figure IV. 4 : Élément vertical du système structural (source RPS 2011) ............................................. 49
Figure IV. 5 : Zonage sismique du Maroc (source RPS 2011) ................................................................ 54
Figure IV. 6 : Organigramme de sélection des modes........................................................................... 58
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Tab III. 1 : Détails de la charge permanente et exploitation apportée par la terrasse. ........................ 32
Tab III. 2 : Détails de la charge permanente et exploitation apportée par étage ................................ 33
Tab III. 3 : charges permanente et exploitation sur toute les Niveaux ................................................. 34
Tab III. 4 : charges permanente sur cloison intérieur............................................................................ 34
Tab III. 5 : Les dimensions a et b des poutres principales de5éme étage ............................................. 38
Tab III. 6 : Les dimensions a et b des poutres secondaires 5éme étage ............................................... 39
Tab III. 7 : Calcul de Nu (P5) pour chaque niveau.................................................................................. 41
Tab III. 8 : les dimensions a et b avec et sans translation ..................................................................... 42
Tab III. 9 : les dimensions d'un poteau central le long des 7 niveaux du bâtiment .............................. 42
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INTRODUCTION
En plus des charges gravitaires verticales, la structure est soumise d’autre part à la sismicité
du site qui affecte considérablement son dimensionnement en capacité.
En 2éme partie, à l’aide du logiciel Robot Structural Analysis version 2010 j’évaluerai l’effet
sismique sur la structure en respectant les recommandations de RPS 2000 version 2011
Finalement, je dimensionnerai les éléments structuraux du bâtiment sous l’effet des charges
statiques et je terminerai par une conclusion relative à ce projet.
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I. L’organisme d’accueil :
1. Présentation :
Société d’étude technique génie civil et bâtiment SETGB est un bureau d'ingénierie du
bâtiment, de l'infrastructure, de l'environnement et des projets de transports. Ayant
l’objectif de satisfaire au mieux les attentes de ses clients du secteur public ou privé, SETGB
développe, dans le cadre de procédures qualité adaptées, les missions suivantes :
• Assistance à Maîtrise d'Ouvrage
• Maîtrise d'Œuvre
• Etude technique pour tous types de bâtiments
Fondée en 1996 à Oujda disposant également d’une agence à Fès gérée par le directeur
général Mr Fouad IRAQI, intervient dans la majorité de ses projets dans la région du Fès
Boulemane et de l’Oriental.
L'activité de SETGB s'articule principalement autour de 4 pôles :
• Infrastructures et VRD
• Génie Civil Bâtiment (Béton armé, charpente et bois)
• Topographie
• Routes
2. L’organigramme de la société d’accueil :
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Chapitre I :
PRÉSENTATION DU PROJET
I. Présentation du projet :
1. Introduction :
Le projet qui m’a été confié porte sur l’étude d’un nouveau centre de formation et de
qualification des femmes implanté au sein de la ville de Fès.
Le projet étudié se constitue par un bâtiment en (R+5) avec un sous-sol qui contient à
son tour un parking avec trois chambres et le RDC comporte des locaux commerciaux, le
reste du bâtiment est à usage des bureaux et des classes. Ce bâtiment est classé à usage
public.
Mon travail se concentre plus précisément sur la partie génie civil du projet qui met en
jeu le dimensionnement de la structure en béton armé. Dans un premier temps, nous allons
réaliser une étude sur la structure du projet qui va se baser sur les données du projet, à
savoir celles géotechniques, sismiques ainsi que les plans architecturaux.
Par la suite on va concevoir et modéliser notre structure à base des logiciels suivants :
• AutoCad 2010 ;
• ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS (RSA) version 2010 pour le calcul des efforts par la
méthode des éléments finis et le dimensionnement structuraux ;
Il faut signaler que les objectifs que j’ai essayé d’atteindre dans le cadre de ce projet de
fin d’étude sont les suivants :
Etablir une conception du bâtiment à base des plans architecturaux.
Calculer manuellement les sollicitations statiques agissant sur la structure (calcul
selon les normes BAEL91, PS 92 et RPS 2000 VERSION 2011).
Réaliser une analyse modale de la structure à l’aide du logiciel de calcul éléments
finis Robot.
Extraire les résultats et réaliser les vérifications réglementaires relatives au PS 92
et RPS2000.
Valider le Pré-dimensionnement des sections du béton et calcul de ferraillage.
Etablir les plans de ferraillage.
Estimation du projet.
Figure I. 1.a : Façades sur la voie de 20 m Figure I. 1.b : Façades sur la voie de 12 m
Echelle :1/100000
En référence à la carte géotechnique de la ville de Fès la zone du projet renferme les tufs et
limons, dépôts semi-lacustres,
lacustres, ainsi que des conglomérats mal cimentés reposant sur un
horizon conglomératique
glomératique ou directement sur le substratum marneux.
Le Saïs
aïs occidental se caractérise par une simplicité double : topographiques
ques et structurales.
C’est un pays des plateaux très doucement vallonnés, il fait dans un bassin sédimentaire
sédi
dont le fond est une formation marneuse, souvent puissante de plusieurs centaines de
mètres, qui porte une couche sableuse d’épaisseur très inégale dépassant rarement les 40m.
Le tout est recouvert par une dalle calcaire, réputés lacustre et montrant les faciès les plus
variés.
On y trouve une large gamme depuis les tufs blanc ou roses à la consistance crayeuse,
jusqu’aux calcaires extrêmement bien cristallisés blancs, beiges ou gris qu’il devient possible
de confondre avec les calcaires marins les plus résistants.
1/1000000
L'étude géotechnique a été effectuée par LPEE (Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes).
Compte tenu des résultats de la reconnaissance et des conclusions de l’étude géotechnique,
et en vue de leur exploitation par le BET et le BCT de béton armé, le projet de fondation
consiste en :
- Des semelles isolées fortement liaisonnées dans les deux sens (en 1ère choix)
- Des semelles filantes entre croisées dans les deux sens (2ème choix)
- Radier général de forte inertie (dernier choix)
L’assise de fondation est offerte par conglomérat meuble limoneux à partir de minima de
l’ordre de 3 à 4 m avec ancrage de l’ordre de 50 cm dans cette formation. La partie armée
des fondations doit être ancré dans le sol en place, le niveau d’assise pouvant être atteint
par du gros béton à plein fouille (Dmax=50mm).
Nous signalons que la surpression admissible retenue sur conglomérat meuble limoneux est
de 15t/m2 (0,15MPa).
Sondage S1
Sondage S2
Sondage S3
Selon le nouveau Règlement Parasismique du Maroc RPS 2000 version 2011, qui met la ville
de Fès dans la zone de vitesse et d’accélération maximales (les zones ZV2 et ZA2), et suite à
l’exploitation des données géologiques, coupes de sondages et en référence au règlement
de construction parasismique (RPS2000 version 2011),le spectre de calcul classe du site de
type S2 « Sols ferme », enfin le coefficient d’amplification topographique dans notre cas est
celui de la topographie définitive du projet.
Chapitre II :
CONCEPTION DU PROJET
I. Introduction :
Avant toute exécution de projet, un bâtiment doit tout d’abord être étudié techniquement.
Cette étude technique comporte généralement trois phases :
La conception et le pré-dimensionnement de la structure cela afin de vérifier la
faisabilité technique du projet.
Le dimensionnement des différents éléments,
Et enfin, la vérification et la justification du dimensionnement retenu et
l’élaboration des plans de coffrage et de ferraillage.
Tous les systèmes porteurs peuvent être utilisés dans la construction parasismique, il faut
donc faire un choix judicieux, efficace et fonctionnel.
La conception a été faite de façon à pouvoir respecter les contraintes architecturales et
les règles de conception parasismique tout en essayant d’avoir le maximum de symétrie
possible, et ce pour ramener au plus le centre de torsion au centre de masse.
Le bloc présente une hétérogénéité architecturale entre le rez-de-chaussée et les étages, ce
qui implique une réduction importante des emplacements probables des voiles en BA.
D’autre part, le comportement des voiles sous séismes est généralement excellents,
même fortement fissurés, ils résistent à l’effondrement et préviennent ainsi la chute des
planchers sur les occupants.
Contraintes architectural et solutions adoptées
Notre bâtiment présente une forme architecturale un peu complexe, en effet la structure
est géométriquement non compacte, ce qui nous amène à adopter certaines solutions que
nous avons étudié avec beaucoup d’attention.
La conception a été ainsi réalisée en respectant les conditions suivantes :
Eviter d’avoir des poteaux qui débouchent au hasard dans la circulation des voitures au
niveau du sous-sol et dans les salles de réunion et dans les bureaux ;
Eviter d’avoir de grande retombée de poutre ou de sorti de poteau dans les coins du
bâtiment.
3.1 Simplicité :
3.2 Continuité :
structure devrait être maximale, ce qui est obtenu en faisant intervenir le maximum
d'éléments, de manière à constituer un mécanisme de ruine global et non local.
Le principe « poteaux forts – poutres faibles » pour la formation des rotules plastiques dans
les poutres plutôt que dans les colonnes des ossatures en portique.
Dans les bâtiments dont l’ossature primaire est faite de portiques qu’on souhaite faire
travailler dans le domaine plastique sous séisme de projet, il est fondamental pour la
sécurité de développer les déformations plastiques dans les poutres et non dans les poteaux.
Par ce que dans ce cas là les planchers et les poutres même forts endommagés ne
s'effondrent pas individuellement, ils restent suspendus par les armatures ou les parties
restantes des assemblages, alors que les dégâts aux poteaux entraînent facilement un
effondrement d'ensemble.
Les modes de rupture indésirables souvent observés dans les structures contreventées par
portiques auto-stables sont dus à la formation de rotules plastiques dans les poteaux mal
dimensionnés au niveau des zones critiques d’un étage souple , ou dans les nœuds (jonctions
poteaux-poutres), la rupture est due à la concentration des contraintes a ses endroits a
cause de leurs rigidité élevée.
Les bâtiments avec voiles en béton armé ont montrés un excellent comportement sous
l'action sismique même lors des séismes majeurs. Ils ne comportent pas de zones aussi
vulnérables tel que les nœuds de portiques et la présence de murs de remplissage n'entraîne
pas de sollicitations locales graves.
Les dégâts subis par les voiles sont en général peu importants et facilement réparables. La
grande rigidité des voiles réduit par ailleurs les déplacements relatifs des planchers et par
conséquent, les dommages causés aux éléments non structuraux. Dans les terrains meubles,
les bâtiments en voiles imposent au sol des déformations qui permettent de dissiper une
quantité importante d'énergie à laquelle l'ossature est donc soustraite. Par ailleurs, même
largement fissurés, les voiles peuvent supporter les planchers et réduire le risque
d'effondrement. Toutefois, les voiles non armés ou faiblement armés peuvent subir, en cas
de séisme violent, des dommages importants
Figure II. 1 : Etat de déformation d’une structure à gauche en voile, à droite en portique
Dans les projets de bâtiments, on combine souvent entre les deux systèmes de
contreventements précédents, le besoin de locaux de grandes dimensions, le souci
d’économie, exclut fréquemment l'emploi de voiles seuls. On peut dans ce cas associer
avantageusement des voiles à des portiques. Les systèmes de contreventement mixtes
constitués sont de deux types :
- Voiles alternés avec des files de portique (bout de voiles ou panneau de voiles).
- Voiles intégrés dans le plan des portiques (cas d'un noyau central).
L'interaction des deux types de structure produit par conséquent un effet de raidissage
favorable et un intérêt particulier en raison des déformations différentes qui interviennent
dans ces éléments.
.
Figure II. 2 : Voile et portique associé
Les voiles constituent la structure primaire du bâtiment. Les éléments structuraux (poutres,
poteaux) peuvent être choisis pour constituer une structure secondaire, ne faisant pas partie
du système résistant aux actions sismiques ou alors marginalement. Ainsi, un bâtiment à
noyaux de béton peut avoir pour structure primaire ces noyaux et pour structure secondaire
toute l’ossature, poutres et poteaux, disposée autour des noyaux (Fig. II.3).
La résistance et la rigidité des éléments secondaires vis-à-vis des actions sismiques doivent
être faibles devant la résistance et la rigidité des éléments de la structure primaire. La
structure secondaire doit toutefois être conçue pour continuer à reprendre les charges
gravitaires lorsque le bâtiment est soumis aux déplacements causés par le séisme.
Toutefois le système n'atteint le maximum de son efficacité que si la répartition des voiles
est symétrique et uniforme et si les liaisons entre les voiles et les portiques ont une bonne
ductilité.
Figure II.3 : La structure primaire est un voile, la structure secondaire (portique + voile)
Dalle pleine C’est une dalle qui porte dans une seule
sur 2 appuis direction, ou les appuis sont généralement
parallèles (poutre ou voile)
Dalle pleine C’est une dalle qui porte dans deux directions
sur 4 appuis
Avantages Inconvénients
Les balcons et auvents de grande portée sont des éléments architecturaux très vulnérables à
l’action sismique, notamment lorsqu’ils sont en béton armé. Les composantes verticales d’un séisme
engendrent des oscillations verticales des éléments en porte-à-faux qui peuvent subir de graves
dommages.
Il est à noter qu’une trop grande portée du porte-à-faux entraîne des efforts importants
pouvant se traduire par une rupture fragile au droit de l’encastrement.
Or, il faut prendre les exigences suivantes en considération :
Disposer des dalles en console dans le prolongement du plancher ;
Les armatures doivent être placées aussi en partie basse ;
Limiter la portée du porte-à-faux ;
Les poutres doivent travailler en console plutôt que des dalles (cette
solution autorise des porte-à-faux
porte importants).
Figure II-4
I : Solutions pour les dalles de balcons
4.1.5 Poutres
Il faut éviter surtout les grandes portées qui créent d'une part des moments fléchissant
importants, ce qui nécessite
site de grandes sections d’aciers.
D'autres parts, les grandes portées imposent des grandes hauteurs des poutres, ce qui
entraîne des nuisances esthétiques (des retombées importantes).
4.1.6 Poteaux
Pour le RDC qui est destiné aux locaux commerciaux, on doit laisser des espaces
suffisants entre les éléments verticaux pour le déplacement des marchandises ;
Il ne faut pas placer des poteaux dans les bais de RDC ; Ils sont toutes vitrées ;
Les biens placés au niveau du parking (sous-sol) pour faciliter le stationnement des
véhicules et le déplacement des personnes.
On observe que les poteaux de faible longueur sont souvent endommagés lors de
séismes violents.
Etant plus rigides que les poteaux d’une hauteur d’étage, ils ne tolèrent pas toujours les
déformations qui leur sont imposées.
Ce phénomène passent souvent inaperçue dans la cage d’escalier classique, portées sur
des poteaux : le poteau supportant le palier intermédiaire voit sa longueur se diviser par
deux, ce qui entraine un effet de poteau court (voir figure II.6) :
Il faut les placer directement sous les poteaux et sous les murs portants (voiles).
Et d’après le règlement RPS2000 version 2011 le système de fondation doit pouvoir :
assurer l’encastrement de la structure dans le terrain ;
transmettre au sol la totalité des efforts issus de la superstructure ;
limiter les tassements différentiels et/ou les déplacements relatifs horizontaux
qui pourraient réduire la rigidité et/ou la résistance du système structural.
Figure II.7
II. : Schéma d’une Semelle isolée
4.1.9 La structure porteuse
Les murs dans ce bâtiment sont supposés non porteurs (ou de remplissage) et sont
réalisés simplement en briques. Cela impose le type de structure à adopter : le système plan
libre.
Le système
ystème plan libre désigne un bâtiment dont les planchers sont portés par des
poutres ; ces poutres transmettant à leurs tours, leurs charges aux poteaux.
Le cumul des charges supportées par les poteaux constitue le chargement du radier.
Il convient de séparer par des joints les bâtiments de hauteurs et de masses très
différentes (écart supé rieur à 15%) :
Le joint de séparation entre deux blocs adjacents doit assurer le libre dé
placement des blocs sans contact préjudiciable.
Son matériau de remplissage ne doit pas pouvoir transmettre l’effort d’un bloc à
l’autre.
La largeur du joint entre deux structures ne doit pas être inférieure à la somme
de leurs déformations latérales respectives incluant les déformations de torsion.
A défautt de justification la largeur du joint entre deux blocs sera supérieure à
acier.
La largeur minimale entre joints ne doit pas être inférieure
inférieure à 50 mm
Chapitre III :
I. Descente de charges
1. Principe
La descente de charges se réalise sur une vue en plan des dalles, étage par étage. Tout
d'abord, il s'agit de repérer les éléments porteurs des dalles, ainsi que leur sens de portée.
De plus, les charges sur chaque poutre ou poteau sont calculées, en commençant par la
dalle haute du dernier niveau. En descendant de niveau en niveau, les charges sont
cumulées et séparées par cas des charges - permanentes en vert, exploitations en rouges -
pour obtenir le chargement sur les fondations.
a) Plancher-Terrasse
Tout bâtiment entre dans une catégorie réglementaire et doit être capable de supporter les
charges et sollicitations correspondant à une utilisation "normale". On comprend aisément
que le plancher d'un groupe à usage public, alors nous avons une terrasse inaccessible et
pour cela le calcul des charges permanentes G et d’exploitation Q sont définies comme suit
dans le tableau suivant :
Poids volumiques
Matériaux Epaisseur (cm) (KN /m3) Charge (KN/m2)
G= 5.96 (KN/m²)
Q= 1 (KN/m²)
Tab III. 1 : Détails de la charge permanente et exploitation apportée par la terrasse.
2, 3
b) Plancher-Etages courants
Pour les étages courants nous avons un plancher à usage public, les charges d’exploitation ont
été donné une valeur sécurisée. Les charges permanentes et les charges d’exploitation sont
définies comme suit :
Poids volumiques
Matériaux Epaisseur (cm) (KN /m3) Charge (KN/m2)
G= 6.73 (KN/m²)
Q= 5 (KN/m²)
Tab III. 2 : Détails de la charge permanente et exploitation apportée par étage
1
2
Charge Charge Q
Niveau Schéma (20+5) KN /m2
c) Les Murs
Poids volumiques
Matériaux Epaisseur (cm) (KN /m3) Poids (KN/m2)
1-Carrelage 2 20 0.4
2-Forme de pente 8 22 1.76
3-Brique creux - - 1
4-Dalle pleine en BA 12 25 3
5-Enduit de ciment 2 20 0.4
G= 6.56 (KN/m²)
Q= 3.5 (KN/m²)
Remarque :
Il s’agit de dimensionner chacun des éléments (dalles, poutres, poteaux..) d’un point de
vue statique tout en gardant en tête que ce ne sont pas nécessairement leurs dimensions
définitives (redimensionnement en cas de surcharges d’exploitation, dimensionnement
dynamique, etc...)
Le Pré-dimensionnement pour chaque élément d’ouvrage est conforme aux règlements
BAEL 91 modifié 99 et RPS 2000 version 2011.
1. Planchers
Table de compression
Ht
Corps creux
2. Dalle pleine :
Lx=3.30m et Ly=7.12m
lx/ly=0,86>0,46 alors la dalle reposant sur quatre appuis
Donc on aura
lx/40=8.25cm ≤ Ht ≤ lx/35=9.43cm
Figure III. 5 : Balcon 1 du plancher 4ème
Soit ht=9cm
étage
Selon les règles du BAEL 91l’épaisseur du plancher doit être supérieure ou égale à 12cm
.
pour obtenir une bonne isolation acoustique et thermique.
On maintient donc l’épaisseur ht = 15cm.
3. Poutres :
Le Pré-dimensionnement
dimensionnement des poutres consiste à évaluer la hauteur de chaque poutre
tout en se basant sur la portée et l’hyper-statisme
l’hyper statisme de chacune de ces poutres, Il existe trois
cas envisageables, ils sont récapitulés dans la figure ci-dessous
ci :
Selon BAEL 91 :
Q Q
RS
T U T RV
V. WX T Y T V. ZX
a) b ≥ 20cm
b) b/h ≥ 0.25
c) b ≤ bc+hc/ 2
Pour les poutres non posées sur des murs et non chargées, on les considère comme des
bandes noyées et on prend leur retombée égale à l’épaisseur de la dalle.
• Pour le l’étage 5 :
Axe C
A7 9.27 0.92 0.77 0.57 80
A7 9.59 0.95 0.79 0.59 80
POUTRE
Axe D A7 9.27 0.92 0.77 0.57 80
Pour évaluer les charges permanentes apportées par le plancher terrasse, on fait la
somme des charges apportées par le plancher et par le poids propre des retombées de
poutres et de l’acrotère.
Pour évaluer les charges permanentes apportées par les planchers étage courant et RDC
on fait la somme des charges apportées par le plancher et par les retombées de poutres, des
murs de façades.
Les charges apportées par le plancher sont en kg/m², elles seront multipliées par la
surface de charge à chaque poteau.
Les charges apportées par les retombées de poutres sont leurs poids propres calculés en
multipliant le volume de béton intérieur au rectangle d’impact du poteau par le poids
volumique du béton qui sera pris égale à 2,5t/m3.
Les charges qui sont dues aux murs de façades et de l’acrotère s’appliquent sur les
poteaux de rive et d’angle.
Il est notoire de signaler que ces charges doivent être majorées par un coefficient de
majoration selon la position du poteau. La majoration ne concerne que la transmission de
charge d’un élément {un autre, et non pas d’un élément à lui-même, et ainsi, le poids propre
du poteau ne subira pas de majoration.
15 % pour les poteaux courants de la file centrale d’un bâtiment à deux travées.
10 % pour les poteaux centraux voisins des poteaux de rives dans le cas des
bâtiments comportant au moins trois travées.
Le Pré-dimensionnement des poteaux se fait par la descente des charges dans le cas le
plus -défavorable As= 0 (Le béton reprend seul les contraintes de compression) suivant la
formule :
Nu 1.35_ + 1.5a
[×] ≥ =
Ϭbc 15
- b) hC / bC ≤ 16
- bC : la dimension de la section du poteau perpendiculaire à l’axe de la poutre.
- hC : la dimension de la section du poteau parallèle à l’axe de la poutre
Charge
Charge permanent
d'exploitation
Poids Poids Poids Q Nu Nser
Etage G G cumulé Q
plancher poteau poutre cumulé =1.35G+1.5Q =G+Q
5 192.55 6.75 49.98 249.28 249.28 51.03 51.03 413.07 300.31
4 227.11 6.75 49.98 283.84 533.13 170.1 221.13 1051.42 754.26
3 227.11 12 49.98 289.09 822.22 170.1 391.23 1696.85 1213.45
2 227.11 12 49.98 289.09 1111.32 170.1 561.33 2342.28 1672.65
1 227.11 12 49.98 289.09 1400.42 170.1 731.43 2987.71 2131.85
R 227.11 20.25 49.98 297.34 1697.77 170.1 901.53 3644.28 2599.30
SS 227.11 25 49.98 302.09 1999.86 170.1 1071.63 4307.26 3071.49
Tab III. 7 : Calcul de Nu (P5) pour chaque niveau
opq
n= rs
vw vw
t = [ ∗ ] m O x
O p
√12
n [
zO{ O
t √12
Le tableau ci-dessous nous donne les dimensions soit avec translation ou sans translation :
dimensions retenus 25 25
Tab III. 8 : les dimensions a et b avec et sans translation
Poteau Nu a b
L0 Lf a Landa Alpha Br b
d'étage (Mpa) adopté adopté
5 0.41 3 2.1 0.21 0.25 29.10 0.75 0.03 0.14 0.25
4 1.05 3 2.121 0.21 0.25 29.39 0.74 0.07 0.32 0.35
3 1.69 3 2.121 0.21 0.30 24.49 0.77 0.12 0.42 0.45
2 2.34 3 2.121 0.21 0.35 20.99 0.79 0.16 0.48 0.50
1 2.98 3 2.121 0.21 0.40 18.37 0.81 0.20 0.52 0.55
RDC 3.64 4 2.828 0.28 0.45 21.77 0.79 0.25 0.57 0.60
SS 4.30 4.05 2.86 0.28 0.50 19.84 0.80 0.29 0.61 0.65
Tab III. 9 : les dimensions d'un poteau central le long des 7 niveaux du bâtiment
hauteur d′étage
eO
22
Pour le sous-sol :
4.25
eO = 0.19m = 19cm
22
Pour le RDC :
4.25
e= = 0.19m = 19cm
22
Pour l’étage courant :
3.2
e= = 0.15m = 15cm
22
6. Escaliers :
L’escalier est une construction architecturale constituée d’une suite régulière de marches
permettant de passer à pied d’un étage de bâtiment à un autre.
L’usage d’un vocabulaire spécifique relatif aux divers composants des escaliers rend
nécessaire la définition préalable des différents termes utilisés.
Paramètres de pré-dimensionnement :
7. Pré-dimensionnement de l’acrotère :
Acrotère terrasse
Chapitre IV :
ETUDE SISMIQUE
I. Introduction
Il est nécessaire que la préoccupation parasismique soit intégrée dès les premières
phases de la conception du projet et qu'elle
qu'elle devienne un réflexe, de façon à réduire et
contrôler les dommages probables. Ce réflexe, de constructions parasismiques, ne peut
résulter que d'une collaboration permanente entre utilisateurs, architectes, ingénieurs et
entreprises.
ler qu'une application stricte des règles générales de la construction
Il convient de rappeler
lors de la conception du projet, ainsi qu'une bonne exécution des travaux, permettent aux
bâtiments de résister de façon satisfaisante aux séismes de faible à moyenne intensité.
II. Comportement
ement des bâtiments vis-à-vis
vis un séisme
Les photos suivantes nous montrent des destructions d’immeubles dont la structure est
en béton armé.
Elles illustrent bien le fait qu’il existe une grande variété de modes de ruine pour un
même type apparent de construction.
struction. Nous pourrions illustrer une même variété d’effets sur
les petits bâtiments comme les maisons individuelles ou pour d’autres matériaux de
structure comme le bois, l’acier ou la maçonnerie porteuse. Le fait qu’une construction soit
détruite d’une façon ou d’une autre ou ne soit pas détruite n’est pas l’effet du hasard. Si
nous regardons de plus près comment la construction a été conçue, nous pouvons expliquer
les phénomènes en cause.
1. Principe :
D’après RPS 2011 l’approche statique équivalente a comme principe de base de substituer
aux efforts dynamiques développés dans une structure par le mouvement sismique du sol, des
sollicitations statiques calculées à partir d’un système de forces, dans la direction du séisme,
et dont les effets sont censés équivaloir à ceux de l’action sismique
2. Condition d’application :
D’après le chapitre III, article 3.2 du RPS 2011 ; L’approche statique équivalente, est requise
dans les conditions suivantes :
Régularité en plan :
La structure doit présenter une forme en plan simple, tel que le rectangle, et une
distribution de masse et de rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux
directions orthogonales au moins, le long desquelles sont orientés les éléments
structuraux résistant
sistant à l’action sismique Lorsque le système structural n’est pas
orienté le long d’un ensemble d’axes orthogonaux la structure est considérée
irrégulière.
Régularité en élévation :
La hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser pas 4 fois la plus petite
dimension de sa base,
3. VERIFICATION :
Régularité en plan :
a+b ≤ 0.25 B
a+b = 9.60+6.86= 16.46 m
0.25 B = 0.25*23=5.75 m
∑ Ixx ∑ Ixx.xi² Rxx 0.2 rxx ∑ Iyy ∑Iyy.yi² ryy 0.2 ryy
L’élancement (grand cote L/petit cote B) ne doit pas dépasser la valeur 3.5.
L/B ≤ 3.5 >>>>> 29/23= 1.26 (Vérifié).
Régularité en élévation :
Vérification de la rigidité :
‡ n ˆˆ ‰Š ≥ ‡ nˆˆ ‹Œ•
La hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser pas 4 fois la plus petite dimension de sa
base,
Les forces sismiques horizontales agissant sur les masses de la structure sont représentées
par la force équivalente de cisaillement à la base agissant dans la direction du calcul.
La force sismique latérale équivalente représentant la réponse élastique F doit être calculée
à l’aide de la formule suivante :
F= υSDIW/K
Avec :
υ = le coefficient de vitesse de zones
S : le coefficient du site
D : le facteur d’amplification
I : le coefficient de priorité
K : le facteur de comportement
W : la charge prise en poids de la structure
La charge W de la structure correspond à la totalité des charges permanentes G et une
fraction q des charges d’exploitation Q en fonction de la nature des charges et leur durée.
On prend : W= G +ψ Q
Sont groupées dans cette classe les constructions destinées à des activités sociales et
économiques vitales pour la population et qui devraient rester fonctionnelles, sans ou avec
peu de dommage, après le séisme. On distingue notamment selon l’usage :
Sont groupées dans cette classe les constructions présentant un risque en raison du grand
public qu’elles abritent. On distingue notamment :
Les constructions d’importance socio- culturelle, tels que les bâtiments scolaires et
Universitaires, les bibliothèques, les musées, les salles de spectacles et de sport, les grands
lieux de culte (mosquées, églises, etc.)
Les salles de plus de 300 personnes,: salles de fête, les salle d’audience, siège du
parlement, centres commerciaux.
Sont groupées dans cette classe les constructions n’appartenant ni à la classe 1, ni à la classe
2, tels que les bâtiments courants à usage d’habitation, de bureaux ou de commerce.
Le coefficient d’importance I est égal à 1,3 pour les bâtiments de classe I, à 1.2 pour les
bâtiments de classe II et à 1 pour les autres bâtiments de la classe III
Classe de
Coefficient I
construction
Classe I 1,3
Classe II 1,2
Classe III 1
Considération de la ductilité :
Le système structural de tout bâtiment conçu pour résister aux efforts sismiques doit
présenter une ductilité suffisante au cours du séisme. Pour des raisons de simplicité, le
règlement définit trois niveaux de ductilité. Le passage d’un niveau à un autre est fonction
de prescriptions spéciales relatives notamment au dimensionnement des éléments et aux
détails d’assemblage aux connections des éléments de la structure, de façon à permettre
aux éléments le comportement prévu lors de leur conception.
Des dispositions spécifiques sont prises afin que la structure puisse travailler dans le
domaine plastique au cours de sollicitation sismique.
Ces structures sont appelées à avoir une grande capacité de dissipation d’énergie. Un
certain nombre de dispositions sont à prendre en compte afin de minimiser la probabilité de
rupture prématuré.
Système de
ND1 ND2 ND3
contreventement
Ossature en acier
Portique à nœuds
3 4,5 6
rigides
Ossature
2 3 4
contreventée
Tab IV. 3 : Coefficient de ductilité K
Zonage sismique :
V (m/s) Zone
0 1
0,07 2
0,1 3
0,13 4
0,17 5
Tab IV. 4 : Coefficient de vitesse par zone
Influence du site S :
L’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné, dépend dans une large
mesure de la nature des sols traversés par l’onde sismique et des conditions géologiques et
géotechniques locales. Les conditions locales du sol sont très importantes en effet si la
fréquence du sol est proche de celle de la structure, on est en présence d’une amplification
dynamique du sol.
Pour tenir compte de ces effets un classement de trois sites différents a été adopté. A
chaque site correspond un coefficient de site :
FACTEUR D ’AMPLIFICATION :
Le règlement tient compte à la fois des paramètres Amax et Vmax et fournis par les cartes
Alors que le paramètre vitesse établit la zone pour identifier le niveau du risque sismique,
L’influence du paramètre d’accélération, se fait par l’intermédiaire du facteur d’amplification
qui qualifie le comportement de la structure en fonction de sa période de vibration. Il est
représenté par l’ordonnée du spectre de calcul. Le spectre de calcul définis pour un
coefficient d’amortissement égal à 5 % préconisé par le présent règlement est représenté
dans la figure 5.3. L’ordonnée du spectre représentant le facteur d’amplification sismique.
Période T
Rapport des zones
Za/Zv ≤0,25 0,25<T<0,5 0,5≤
La force sismique latéral totale V doit être répartie sur la hauteur de la structure de la manière
suivante :
F• = 0 Si T ≤ 0,7s
F• = 0,07. T. V Si T≥ 0,7s
’“ .”“
F• = (V-F• ).∑“
–—˜ ’– ”–
1. Analyse Modale
Le tableau suivant donne les résultats de l’analyse modale effectuée sur le logiciel Robot
2010, On peut remarquer qu’on atteint les 90% de masses cumulées en 9ème Mode. De plus,
le 1er mode correspond à une sollicitation sismique suivant la direction X, le second mode
correspond à un mode de translation suivant la direction Y et on n’atteint pas 90% de la
masse suivant à la direction Y.
Le but est de vérifier que la structure évolue dans le domaine de ses propriétés qui est pris
en compte dans le calcul et contenir les dommages structuraux dans des limites acceptables.
Selon l’article 8-4 alinéa b) du RPS 2011:
On remarque que les déplacements inter-étages pour la structure étudiée sont largement
inférieurs aux limites prescrites par la norme R.P.S. 2011
2.05 2.17 10
La structure doit être dimensionnée pour résister aux effets de renversement dû aux
combinaisons des actions de calcul.
œ×•×∆Ÿ
a) La stabilité est considérée satisfaite si : 0.1 ≥ › = .
¡×¢
b) l’effet du second ordre est à prendre en compte dans le calcul pour : 0.1 T › T 0.2 .
c) La stabilité est considérée non satisfaite si : › ≥ 0.2.
Avec :
Θ : indice de stabilité.
W : poids au-dessus de l’étage considéré
V : action sismique au niveau considéré
H : hauteur de l’étage
∆el : déplacement relatif entre étages
K : coefficient de comportement
Le Tableau suivant résume les résultats de calcul des indices de stabilité pour différents
niveaux :
V(KN) ∆£¤(m) ɵ
Niveau W(KN) H(m)
X Y X y x y
Selon RPS 2011, la valeur de l’effort latéral sismique V servant au calcul ne doit pas être
inférieure à 0.90 fois la valeur obtenue par l’approche statique équivalente.
Alors : Il faut vérifier que : Vd ≥ 0.9Vb
La force sismique dynamique donnée par Robotbat 2010 :
Vbx = 4136 KN
Vby = 7016 KN
La force sismique statique : F = 2510,62 KN
Donc: Vbx(d) >0,9.Vb(s) = 2259,55 KN …………………condition vérifié
Vby(d) >0,9.Vb(s)= 2259,56 KN ………………… condition vérifié
Chapitre V :
DIMENSIONNEMENT DES
ELEMENTS STRUCTURAUX
Les objectifs de sécurité sont atteints si les critères relatifs à la stabilité, la durabilité, et
le comportement en service, sont satisfaits simultanément.
Les combinaisons d’actions à considérer selon BAEL 91 et RPS 2002 sont :
à l’ELU : 1.35_ + 1.5a
à l ‘ELS : _+a
à l ‘Etat accidentel : _ + 0.2a + ¥
Dans ce chapitre on va dimensionner les éléments structuraux de bâtiment, à base de
logiciel ROBOTBAT 2010 on obtient les sollicitations lors de l’analyse dynamique du
bâtiment, Par conséquence le calcul de ces éléments se fera comme suit :
Les poutres seront dimensionnées en flexion simple.
Les poteaux et les voiles seront dimensionnés en flexion composée.
Le calcul se fera dans un cas de fissuration jugée peu préjudiciable.
De ce fait, le dimensionnement sera réalisé à l’E.L.U.R et/ou l’E.L.U de stabilité de forme
dans le cas de flexion composée avec effort normal de compression, et les contraintes
seront vérifiées à l’E.L.S vis-à-vis de la durabilité.
~bu =
0.85 × fc28
= 14.2Mpa
1.5
fsu = 434.8Mpa
N = 557KN
M = 16.6KN. m
L’excentricité :
h = h1 + h2 + h[
¦
h1 = § = 0.0298
¨vw
h2 = r©©©©¢ × (2 + αФ) = 0.044 ; Avec : α = 0.8 et Ф= 2
h[ = 0.02
Le moment corrigé :
Calcul de ªY«¬- :
Nbmax = bh × ~bc = 0.25 × 0.25 × 14.2 = 0.8875
¯ ©.³³´
Soit encore : Ѱ1 = = = 0.62 < 0.81
¯©°±² ©.µµ´³
Calcul de eNC :
hk• = ξ × h = 0.1323 × 0.25 = 0.033 < h = 0.094
On en déduit qu’il s’agit du cas d’une section partiellement comprimée.
¢
Calcul du Moment fictif : iwx·¸xw = k × ¹h + º − s»
= 0.557 × c0.094 + 0.225 − 0.125e
= 0.108 ik. d
Ferraillage :
Les paramètres de calcul(les moments, les contraintes, les efforts…) sont donnés par les
relations ci-dessous :
gh
ξl = ¼ ¿ = 2.174
¥ɣ¾
3.5
αl = ¼ ¿ = 0.6168
3.5 + 2.174
i| = 0.8αl × c1 − 0.4 × αle = 0.371
fe
бÁ = бÁ• = = 434.8
ɣ¾
0.85 × fcsµ
fÃÄ = = 14.2
ɣÃ
M©
M= = 0.602 > 0.186
bd²fÃÄ
M > i| ↔ È. 602 > 0.371
Ce qui donne par la suite une section A’s non nulle → A′s ≠ 0
Soit le moment MR :iË = Ml. bd²fÃÄ = 0.665MN. m
Les sections prises en compte sont :
iÍ − iË 0.108 − 0.0665
A¾Ì = = = 0.00046 = 4.66cm²
cd − d′eбÁ c0.225 − 0.02e × 434.8
Z = dc1 − 0.4αle = 0.225c1 − 0.4 × 0.6168e = 0.169
¦Ï
Soit encore : A¾•~ÎÌ• = A¾Ì +
ÐÑÒÓ
A¾•~ÎÌ• = 13.69cm²
D’où :
N 0.557
A¾• = A¾•~ÎÌ• − = 13.69 − = 0.88cm²
бÁÄ 434.8
A¾Ì = 4.66cm² (Acier comprimé)
A¾• = 0.88cm²
Section réelle des armatures est de 6T12
Deux méthodes sont les plus utilisées pour le calcul des moments en cas de poutre continue,
la méthode forfaitaire et la méthode de Caquot, dans ce qui suit je citerai le domaine de
validation ainsi que le principe de chaque méthode.
a. Domaine de validation :
b. Méthode forfaitaire :
Principe de la méthode :
iÔ + iŸ
i¸ + ≥ i[ˆÕ(1 + 0,3N)i© ; 1,05 i© Ö
2
×
Avec N = ×ØÙ
• Moments en travée :
(rØ©,¨Ú)
i¸ ≥ s
i© Pour travée intermédiaire
(r,sØ©,¨Ú)
i¸ ≥ i© Pour travée de rive
s
• Moments d’appuis:
c. Méthode de Caquot :
Moments d’appuis :
Les moments des appuis sont calculés en tenant compte des charges des travées voisines à
gauche (w) et à droite (e).
âã ∗ jã ∗ |ã + à ∗ âh ∗ äh ∗ |h
iÛ =
c1 + àe
Moments en travée :
Pour avoir le moment maximal dans une travée, il faut considérer le cas où cette travée est
chargée au maximum et les deux travées encadrant la travée considérée déchargées
soit :
iÛrs + iÛsr
iåæpç = i©s −
2
Pour avoir le moment minimal en travée, il faut considérer le cas où cette poutre est
déchargée et les deux travées adjacentes sont chargées au maximum.
ê˜ ˜ê
¦é ئé
iåæxè = i©r − s
Charges permanentes :
G1 = öcharge÷øù°±úøú•ø dalle × rectangleÌ”±ùûø¾ ü
Travée P1 P2 P3
Travée P1 P2 P3
• Charges d’exploitation :
Q = öchargeýþø²÷ Ε±•Î ú dalle × rectangleÌ”±ùûø¾ ü
Travée P1 P2 P3
Les moments et les efforts seront calculés par le logiciel robot, on retient que les
sollicitations maximales de calcul dans les travées et les appuis avec lesquelles on calcule le
ferraillage ;
Mtmax Mtmin. Mg Md Vg Vd
Désignation
KN.m KN.m KN.m KN.m KN KN
-600
[kN*m]
-400
-200
200
400
600
[m]
800
0 5 10 15 20
Moment fléchissant ELU: Mu Mru Mtu Mcu
400
[kN]
300
200
100
-100
-200
-300
[m]
-400
0 5 10 15 20
Effort transversal ELU: Vu Vru Vcu(cadres) Vcu(total)
Ferraillages longitudinales :
Tous les calculs seront faits à l’état limite ultime vu que dans des bâtiments courants les
fissurations sont considérées peu préjudiciables.
d' Asc
d h
Ast
bo
Avec :
d = distance de l’armature tendue à la fibre la plus comprimée.
d’= distance de l’armature la plus comprimée à la fibre la plus comprimée.
α : rapport sans dimension.
Ast=section de l’armature tendue.
Asc=section de l’armature comprimée.
εst : Raccourcissement relatif de l’armature tendue.
εsc: Raccourcissement relatif de l’armature comprimée.
εb : Raccourcissement relatif de la fibre du béton la plus comprimée
σbc : contrainte maximale de compression du béton.
Le diagramme ci-dessous résume les principales étapes de calcul de section d’armature à
l’état limite ultime (ELU) :
Les armatures transversales sont utilisées pour résister aux efforts tranchants.
On prend = ¨
Avec :Diamètre des armatures transversales
|∶ Diamètre maximal des armatures longitudinales.
D’après l’art.7.3 de RPS 2000 VERSION 2011 l’espacement des armatures transversales Pour
les structures de ductilité ND1 et ND2, ne doit pas excéder le minimum des grandeurs
suivantes :
S= Min (8 ; 24 ; 0,25 h ; 20 cm)
Pour les structures de ductilité ND3, l’espacement s ne doit pas excéder le minimum des
grandeurs suivantes : S= Min (6 ; 0,25 h ; 15 cm)
1 ère travée :
2ème travée :
3ème travée :
Le modèle le plus simple d'un voile est celui d'une console encastrée à sa base ; soumise
à un effort normal N,, un effort tranchant V et un moment fléchissant M qui est maximal
dans la section d'encastrement.
Selon les Règlements parasismiques, il convient que les armatures verticales nécessaires
pour la vérification de la résistance à L’ELU, en flexion composée soient concentrées dans les
éléments de rives, aux deux extrémités de la section transversale du voile ou trumeau.
En effet, Sous l’action sismique, des parties plus au moins importantes de l’extrémité
l’extré du
voile en béton, sollicite en compression, peuvent se trouver dans le domaine inélastique,
cette situation peut être à l’ origine d’une instabilité latérale
Le DTU 23.1 fait bien la distinction entre les dispositions minimales de ferraillage dans le
cas de murs non armes [DTU 23.1/4,12] [DTU 23.1/4,13] et les pourcentages minimaux a
respecter dans le cas de murs armes [DTU 23.1/4,225].
Le DTU 23.1 définit ensuite les murs non armes et armes en fonction de la sollicitation
ultime. Il s’agit de s’assurer que l’effort normal extérieur pondéré Nu sollicitant le mur à
l’ELU est inférieur ou égal à l’effort k xæ résistant équilibre par la section de béton et
éventuellement la section des armatures :
N ≤ N ΰ
En l’absence de charges localisées, la contrainte normale ultime Y agissant sur une
§
bande de mur de longueur d et d’épaisseur [est : p
Si les charges sont uniformément reparties, cette contrainte est uniforme. Si les charges
varient le long du mur, les calculs s’effectuent par bandes de mur en prenant pour Nu la
valeur moyenne dans chaque bande considérée. La largeur d de chaque bande doit être
inferieure a la plus petite des deux valeurs suivantes :
La moitié de la hauteur de l’étage concerne ;
Les 2/3 de la zone d’action des contraintes de compression non nulles agissant
sur le mur.
ù ÑÌê .Ñø
N ΰ Est donne par la formule suivante :N ΰ = a ¹©. × ɣ
+ ɣÒ
»
Avec :
Br = d ∗ (e − 0.02e
Et e : épaisseur du voile.
©.µ³
[= ‰z m ≤ 50
rØ©.s c ê e
q
³© vw√rs
[ = 0.6 ∗ ¹ » ‰z 50 ≤ m ≤ 100. Et m =
Ÿ
Les valeurs de α sont à diviser par 1,10 si plus de la moitié des charges est appliquée
avant 90 jours.
Si la majeure partie des charges est appliquée à un âge < 28 jours, on remplace fc28 par
fcj et α Par α/1,20.
§
On déduit la contrainte limite ultime qui vaut : p
Note : Selon le RPS 2000 version 2011, Le taux minimal de l’armature verticale et
horizontale, a toute section est égale à 0.20% de la section horizontale du béton. Le taux
maximal est égal à 4%. Le diamètre des barres utilisées ne doit pas dépasser 1/10 de
l’épaisseur du mur.
Le calcul d’un voile ou trumeau est effectué en flexion composée, il convient que les
armatures verticales nécessaires pour la vérification de la Résistance sous la combinaison
sismique la plus défavorable, seront concentrées dans les éléments de rives, aux 02
extrémités de la section transversale du voile.
Etant donné que le moment Mu est réversible, les armatures choisies seront placées par
symétrie dans les deux extrémités du voile. Elles sont en outre regroupées dans un potelet
de dimensions minimales a, d', avec : (PS92)
Avec :
K : le coefficient de comportement
• Ferraillage transversal minimal
Chaque armature longitudinale résultant du calcul en flexion composée est ligaturée
transversalement par des épingles de diamètreᴓ• et d'espacement st vérifiant les conditions
suivantes :
‰ ≤ min (10ᴓ" ; 20 de
ᴓ"
ᴓ• ≥ d[ˆc ; 6 de
3
Hypothèses :
Dans notre cas on considère notre mur comme armé, non raidi et le plancher existe de
part et d’autre.
#w = 0.85 × # = 0.85 × 3.2 = 2.72 d
#
v%×√˜ê
Donc l’élancement mécanique :m = p
= 47
©.µ³
Et aussiN = = 0.62
rØ( )ê
q
Comme le DTU 23.1, les règles PS 92 font bien la distinction entre les dispositions
minimales pour les murs non armés (PS 92/11.4.3) et le ferraillage ou pourcentages
minimaux à prévoir dans le cas des murs armés (PS 92/11.8.2).
En premier lieu, il faut s’assurer que l’effort normal pondéré Nu sollicitant le mur à l’état
limite ultime est inférieur à kl/|zd résistant équilibré par la section du béton et
éventuellement par la section d’armatures.
L’effort limite ultime est - dans le cas d’un mur armé – donné par la formule suivante :
&'×w(ê wŸ
kÍ xæ = N( ©. ×)o
+ * × )+ )
,Í |w ,Í
º ′ = max ([, [ × â × , ×ô× ) = a = 20 cm
,o· 15 ,o·
On prendra d’= 60 cm
Le calcul de la section en flexion composée donne une section de 69,02 cm2 ce qui
correspond à 22T20 on place 11T20 sur chaque face de potelet avec un espacement de 5
cm.
Un radier se présente comme un plancher renversé avec ou sans poutre, s’étendant sur
toute la surface du bâtiment, recevant du sol des charges réparties ascendantes et prenant
appuis sur les poteaux et murs qui exercent sur lui des charges descendantes.
Lorsque le sous-sol d'un bâtiment est inondable : le radier joue alors le rôle d'un cuvelage
étanche pouvant résister aux sous-pressions
- Le radier nervuré : il convient plus aux fortes surcharges et aux grandes surfaces, il
comprend une table, des nervures et des poutres principales. Les dimensions ainsi
que le ferraillage sont à déterminer en fonction des charges à reprendre, de
l’espacement des nervures et des poutres.
Le radier sera calculé comme un plancher inversé à épaisseur constante chargée par les
réactions du sol en utilisant un modèle éléments finis détaillé et en appliquant la théorie des
dalles sur appuis élastique.
Pour le coefficient d’élasticité du sol et vue l’absence de la donnée dans le rapport du sol, on
va prendre un K=4 kg/cm3 ce qui correspond aux valeurs du coefficient d’élasticité des sols
moyen dont la contrainte admissible est environ de 1,5 bars.
CONCLUSION GENERALE
Dans ce projet de fin d’études, j’ai abordé la conception d’une structure en béton armé
constitue de bâtiments en R+5 Avec sous-sol, une analyse statique et sismique a été effectuée
en utilisant les règles de construction :
Les règles BAEL 91, ont été utilisées pour déterminer les dimensions des sections et
pour le calcul des ferraillages en se basant sur les sollicitations appliquées sur les différents
éléments de la structure.
Pour l’analyse sismique de bâtiment les critères de régularités des règlements RPS ne
sont pas vérifié, une analyse modale a été effectuer par le logiciel ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS pour déterminer les effets maximaux d’un séisme sur la structure.
Le projet de fin d’études a été une étape importante dans ma formation en Master génie civil.
En intégrant un bureau d'études pendant 16 semaines, j'ai pu connaitre les missions et les
problèmes quotidiens auxquels un Cadre peut être confronté. De plus, les échanges avec les
ingénieurs et les techniciens ont été très enrichissants et me motive à continuer dans cette
voie.
Références Bibliographiques
CSTB. (1992)- Règles B.A.E.L.91 et annexes – règle techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites. Eyrolles.
Mougin J. P. (2000) - Béton armé BAEL 91 modifié 99 et DTU associés. Eyrolles 2ème édition.
Remerciement ......................................................................................................................................... 3
RESUME ................................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 9
Chapitre I :PRÉSENTATION DU PROJET ....................................................................................... 11
I. Présentation du projet : ................................................................................................................... 12
1. Introduction : ................................................................................................................................. 12
1.1. Aperçue sur les plans architecturaux ........................................................................................ 13
1.2. Caractéristiques géométriques ................................................................................................. 13
1.3. Règlement en vigueur ............................................................................................................... 13
1.4. Localisation du projet ................................................................................................................ 14
1.5. Données géologiques et géotechniques du site ....................................................................... 14
1.5.1. Cadre géologique régional ..................................................................................................... 14
1.5.2. Cadre tectonique .................................................................................................................... 15
1.5.3. Lithologie régionale : .............................................................................................................. 15
1.5.4. Caractéristiques géotechniques ............................................................................................. 16
1.6. Caractéristiques des matériaux ................................................................................................. 17
1.7. Contexte sismique : ................................................................................................................... 17
Chapitre II :CONCEPTION DU PROJET .......................................................................................... 18
I. Introduction :.................................................................................................................................... 19
II. Conception et justification du plan de coffrage : ............................................................................ 19
III. Principes de conception parasismique des bâtiments : ................................................................... 19
3.1 Simplicité : ................................................................................................................................... 19
3.2 Continuité : .................................................................................................................................. 19
3.3 Régularité en plan : ..................................................................................................................... 20
3.4 Régularité en élévation : ............................................................................................................. 20
3.5 Des éléments structuraux verticaux surdimensionnés : .............................................................. 20
3.6 Créer les conditions d’un mécanisme plastique global : ............................................................. 20
3.7 Choix des fondations et reconnaissance du sol d’assise :............................................................ 21
IV. Systèmes de contreventement des structures en bâtiment............................................................ 21
4.1 Structures en portiques auto-stables .......................................................................................... 21
4.1.1 Principe de fonctionnement :.................................................................................................. 21
4.1.2 Modes de rupture : ................................................................................................................. 21
Annexe :
• Plan d’architecte.
• Plan béton armé (Coffrage).
• Résultats de calcul (étude
statique).
• Détail de descente de charge
pour les poteaux
• Tableau de ferraillage des
poteaux.
• Sections des semelles isolées.
• Bordereaux des prix et détails
estimatif.