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Option Finance-comptabilité
Rédige par
MINTSA MEYE Arsène
MOUNDJOUGA BABONG Catherine Lord
Sous la direction de
Mr KANGUE Odely Anselme
-INTRODUCTION-
La crise des subprimes aux USA cette année a mis en évidence l’importance des
marches financiers et leur capacité à influencer l’économie réelle . Le marché financier
est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande des capitaux long à terme. Les
premiers formes quoique embryonnaire de marché financiers naissent au 17e et au 18e
siècle en Europe et notamment en Hollande où la production et le commerce vont
favoriser l’émergence d’Amsterdam (à travers la compagnie des indes orientales et la
banque d’Amsterdam) comme contre nerveux du system financier mondial de l’époque.
Les marchés financiers vont se développer et consacrer le règne des bourses des valeurs
et marchés dérives dont le poids est significatif dans l’économie mondial aujourd’hui.
En Afrique et dans notre sous région, les marchés financiers sont d’apparition récente,
leur nécessité s’est faite sentir au lendemain de l’imposition par les institutions de
Bretton Woods de l’application des programmes d’ajustement structurel par nos états.
En effet, la détérioration des finances publiques requiert la mise en place d’un system
économique et financier permettant aux entreprises de trouver sur le marché, les
financements dont ils ont besoin Sans recourir à l’Etat. L’institutionnalisation de ces
marchés devait soutenir le processus de privatisation des entreprises et de
désengagement de l’état.
En Juin 1999, les études de faisabilité montrant la viabilité du projet de création d’une
bourse régionale sont achevé. Puis, en décembre 2000 au sommet des chefs d’Etats de
N’DJAMENA, Libreville, capital du Gabon est désignée par la conférence CEMAC
pour abriter le siège de la BVMAC, et c’est finalement en Juin 2003 que se tient
l’Assemblée Constitutive de la société de bourse BVMAC SA avec désignation du
Président du Conseil d’Administration.
L’introduction à la BVMAC par une entreprise est conditionnée par une admission en
cotation , objet de cette étude. Ainsi, quel est l’intérêt pour les entreprises gabonaises
d’être coté à la BVMAC ? En d’autres termes quel regard prospectif peut-on porter sur
la relation entre les sociétés gabonaises et la BVMAC compte tenu de la situation
économique , sociale et Sociologique de notre pays et partant de la sous-région
CEMAC ? Cette étude consistera à montrer les avantages d’une plus grande cotation en
bourse des entreprises gabonaises et celles de la sous-région et, à démontrer en quoi la
bourse génère des sources de financement des investissements, attire les capitaux
étrangers et participe à la gouvernance des entreprises.
Cette démonstration a une portée scientifique et pédagogique dans notre sous-région ou
les agents économiques manquent encore de culture boursière du fait d’une absence de
véritable tissu de production des richesse .il sera donc question dans cette étude de
présenter la nécessité par la sous-région d’Afrique Centrale se doter d’une véritable
place boursière capable et d’être l’alternative au développement économique et social
des pays de la CEMAC afin que ceux-ci comblent leur retard sur les autres partis de
l’Afrique et du monde.
Définition
La bourse des valeurs est un lieu géographiquement determine on l’on s’echange les
valeurs mobilierers. Les valeurs mobilieres sont des titres representatif d’une part de
patrimoine ou d’une dette. S’sechanger signifie qu’il ya rencontre entre les offres et
demandes de valeurs mobilietre detenues en contrepartie de sommes d’argent pour l’un
et d’entree dans le patrimoine pour l’autre. Fondamentalement, il ya bourses de valeurs
lorsque les vendeurs rencontrent et s’echangent des valeurs mobilieres avec les
acheteurs.
les premières transactions sur et les titres ont leur origine dans l’antiquité. La
spéculation fait rage à gêne, Florence et Venise en Italie dans le XIV siècle. En effet, la
deuxième moitié du XIVe siècle à Bruges, les marchands venus des quatre coins de
l’Europe ont pris l’habitude, pour traiter leurs affaires, de se réunir devant l’hôtel
particulier d’un riche négociant de la ville du nom de Van Den BOERSE qui donne son
nom à le bourse.
Les publicains romains mettaient souvent en commun leurs capitaux pour acheter à
l’Etat le doit de lever les impôts à sa place dans les provinces comprises. De même à la
fin du moyen âge furent crée des groupements des capitaux pour prêter aux princes,
comme la CASA si San Giorgio en Italie (1408). Par ailleurs à partir du nouvel élan
économique du XVI siècle de tels groupements se constituèrent pour financer des
grands voyages commerciaux, « la grande aventure », c’est ainsi que naquirent en
Grande-Bretagne, la MOSCOY Compagny (1553) ou l’East India (1559). Mais ces
groupements de capitaux étaient temporaires, souvent pour une seule opération. Ce n’est
qu’aux XVII siècle que tant en Grande-Bretagne qu’en France, les « sociétés »
devinrent permanent (1657 l’Est India) d’abord sur autorisation royale, puis librement.
Dès la fin du XVI siècle la bourse des tutiples de Rotterdam était en plein activité.
Bien entendu on se mit très vite à échanger les titres des sociétés par actions devenus
permanentes. Ces échanges se passaient dans les lieux publics comme les « cafés
garraways» et « Jonathan » à Londres ou la rue « Quincampoix » en France, lieu de
krach de la banque générale de Law. On échangeait aussi dans les divers lieux, les titres
de dettes des Etats, ceci préférant avoir désormais des milliers de débiteurs plutôt que
quelques riches bourgeois. Peu à peu les brokers (intermédiaires sur les bourses anglo-
saxonnestre pouvant opérer que pour le compte des tiers) anglais et américains
s’organisèrent en profession fermée fixant des règles et des horaires pour les
transactions. Certains d’entre eux s’installèrent comme spécialiste, offrant au brokers en
permanence chacun pour une série de titres des prix d’achat et de vente. Ainsi, dans la
plupart des pays, les bourses de valeurs s’ouvrirent dans les principales villes.
On peut considérer comme bourse émergentes, celles qui vont sortir de leur
stagnation, de leur inactivité. Amis la notion marchés boursiers émergents souffre
encore d’un manque de précision. On retrouve dans les travaux de quelques chercheurs
dans le domaine de la finance internationale quatre critères pour définir les bourses
émergentes, le premier est que les bourses appartiennent aux pays du tiers-monde. Le
deuxième concerne le degré d’activité qui doit être élevé. Le troisième critère qui peut
paraître essentiel est l’attraction des opérateurs financiers nationaux et internationaux et
le dernier des opérations financières nationales et internationales et le dernier critère qui
est d’une grande importance concerne la publication des informations fiables. En outre,
il faut ajouter le critère de rentabilité qui a une grande liaison avec le dynamisme
économique. Ainsi, dans les années 1990, on a assisté à une explosion remarquable de
certaines bourses du tiers-monde, surtout en Asie et en Amérique Latine. Il nous reste
maintenant à voir le contexte dans lequel s’est déroulé ce bond en avant dans les pays
du Sud.
De la crise économique à l’évolution des marchés boursiers dans les pays sous
développes
comme nous l’avons vu précédemment, dans la …… 1970, les pays du tiers-monde non
pétrolier avait connu une pénurie de ressource financière, mais dans même le temps les
banques occidentales disposaient de liquidités abondants issu de l’augmentation du prix
du pétrole que connaissent les pays de l’OPEP. Du coup, il était devenu facile de
s’endetter, les banques du Nord et les institutions financiers internationales se dont mis
à accorder des crédits à les pays avec des taux d’intérêts très bas. Les pays du sud non
pétrolier sont devenus les pays les plus endettés. La pénurie de ressources financières à
l’échelle mondiale des années 1980 à mis le pays endettés en crise. Certains ont
annoncé leur cessation de paiement à cause des services de la dette devenu étranglant. A
ce moment, les gouvernements occidentaux d’orientation libérale et les institutions
financières internationales interviennent pour rechercher des solutions efficaces à ce
problème. Ces solutions proposaient des innovations financières telle que les
programmes d’ajustement structurel, c’est à ce moment que commence l’éveil des
bourses de valeurs en Asie, Amérique latine et en Afrique. Après avoir retracé le
contexte de l’émergence et de l’évolution des bourses de valeurs, il est intéressant
maintenant d’étudier leur rôle et de voir en quoi il est avantageux pour les entreprises
locales d’y être coté.
Certaines entreprises, pour couvrir leur besoin de financement (pour financer des
investissements ou des stocks par exemple), font appel à l'épargne publique. Une des
solutions est d'émettre des obligations, c'est-à-dire emprunter une certaine somme
d'argent à un épargnant en lui promettant de lui rembourser ce montant (dit le capital) à
une date précise (dit l'échéance). Cette date d'échéance est généralement éloignée dans
le temps de plusieurs années (minimum deux ou trois ans). Afin de rémunérer
l'épargnant qui se prive de son capital durant cette période (entre la date de souscription
et la date d'échéance), l'entreprise paie chaque année, voire plusieurs fois par an, un
intérêt qui est fixé d'avance (un certain pourcentage du capital emprunté). L'épargnant
n'est donc pas un actionnaire, mais un créancier de l'entreprise.
Avec une obligation, vous êtes sûr de retoucher la totalité du capital prêté lors de
l'échéance, si vous prêtez votre épargne à une entreprise solvable. Ce degré de
solvabilité est calculé par plusieurs institutions, et est appelé "Rating". Plus un rating
d'une entreprise est élevé, plus la solvabilité de l'entreprise est bonne et donc moins
grand est le risque de ne pas recevoir son capital de retour.
Dans ce cas-là, il faudra que l'épargnant mette en vente sur un marché secondaire
l'obligation qu'il détient. Dans ce cas-là, le cours auquel il vendra ses obligations ne sera
pas nécessairement de 100 % et donc le client risque de recevoir un montant inférieur au
montant qu'il a placé. Encore une fois, un marché secondaire d'obligations dépend de la
loi de l'offre et de la demande, cette offre et demande étant influencées par le taux
d'intérêt en vigueur à ce moment-là.
Non, certaines obligations ont des principes différents que ceux énoncés ci-dessus :
Les obligations convertibles : il s'agit d'obligations qui peuvent, sous certaines
conditions, être transformées en actions.
Les obligations zéro-coupons : il s'agit d'obligations qui ne paient pas de coupons
chaque
Les Bons de Caisse
Le Bon de caisse est une obligation émise par un établissement de crédit (une banque).
C’était traditionnellement un titre au porteur représentant une reconnaissance de dette
par laquelle un établissement de crédit (l’emprunteur) déclare avoir reçu une somme
déterminée du prêteur (l’investisseur qui achète le bon de caisse) et s’engage à la lui
restituer à un terme convenu, tout en payant un intérêt lui aussi convenu d’avance. Les
obligations sont remboursables, soit à des dates fixées, soit par achat en bourse par
l’entreprise émettrice ou par voie de tirage au sort (si cette possibilité a été prévue
initialement). L’investisseur peut acheter des obligations d’entreprises tant sur le marché
primaire (c’est-à-dire à l’émission) que sur le marché secondaire.
Les bons de caisse sont émis au pair, c’est-à-dire à 100% de la valeur nominale. Le prix
d’émission du bon de caisse est donc égal à sa valeur nominale. Pour un bon de caisse
de 250 euros par exemple, il faudra donc débourser 250 euros.
Les hausses d’intérêt ne s’appliquent que dans le cas des bons de caisse nouvellement
émis, pas pour les bons de caisse en cours.
N'hésitez pas à faire appel à un de nos chargés de clientèle pour de plus amples
informations. année, mais qui remboursent un montant supérieur à celui investi au
départ.
Le bon d’Etat est un titre à revenu fixe et coupon annuel, émis en euro par
l’Etat. Il s'agit donc bien d'une obligation. Forme de placement proposée par l’Etat belge
depuis mi-1996, il est destiné aux investisseurs non-professionnels et ressemble par bien
des aspects au bon de caisse
Le Trésor émet des bons d’Etat quatre fois par an (mars, juin, septembre et décembre),
par le biais d’une campagne publicitaire relayée par les banques et les sociétés de
bourse. Les bons d’Etat sont placés via un panel d’établissements placeurs agréés par le
ministre des Finances. Leur autorité de marché est le Fonds des Rentes.
Le particulier peut acheter des bons d’Etat sur le marché primaire, lors des
souscriptions, ou sur le marché secondaire : les bons d’Etat sont cotés chaque jour sur
Euronext et leur cours est publié dans la plupart des quotidiens.
N'hésitez pas à faire appel à un de nos chargés de clientèle pour de plus amples
informations.
L’action
Dans une société capitaliste, les entreprises ont recours à l'épargne du grand public afin
d'obtenir les ressources nécessaires pour couvrir leur besoin de financement
(investissements, stocks, ...). Un des moyens de faire appel à l'épargne est d'emettre des
actions. Ces actions sont souscrites par l'épargnant (par une opération dite de
"souscription" sur le marché primaire). En échange des actions reçues, l'épargnant paie à
l'entreprise un certain montant, représentant la valeur de ces titres.
Quand dois-je payer les actions que j'ai achetées, ou recevoir l'argent des actions que j'ai
vendues ?
La règle sur la plupart des marchés financiers dans le monde est le règlement dit à
"J+3", c'est-à-dire que si je vends des titres le lundi, je dois livrer les titres au plus tard
le jeudi et je recevrai le produit de ma vente le jeudi. Dans le cas d'un achat, je ne
recevrai les titres que le jeudi, date pour laquelle je dois payer au plus tard le montant de
l'achat.
Une Sicav est une Société d'Investissement à Capital Variable. Son objet social n'est pas
de fabriquer un produit ou de fournir un service, mais d'investir dans des actifs
financiers ou immobiliers.
Une Sicav varie selon le type d'investissement qu'elle réalise, et selon la manière dont la
Sicav gère les bénéfices réalisés :
Le marché financier occupe une place de plus en plus croissante dans notre économie.
Pas une semaine sans que la presse n'évoque la progression de tel ou tel indice boursier.
Pas un mois sans l'annonce de l'introduction en bourse de telle ou telle entreprise.
Ces manifestations mènent à réfléchir sur la cause de ce recours accru au marché
financier qui a vu le jour en 1929, mais sa participation effective à mobiliser l'épargne et
sa contribution réelle au financement de l'économie ne commence à prendre de
l'ampleur qu'à partir de 1993, date à laquelle le cadre réglementaire a été réformé.
Cette réorganisation du cadre juridique régissant le marché financier qui a été
accompagnée d'une réforme du système bancaire, est survenu suite à des
dysfonctionnements au niveau du système financier marocain qui s'est retrouvé paralysé
et inapte à remplir ses fonctions au sein de l'économie à cause de l'intervention
excessive de l'Etat. D'où la nécessité d'une libéralisation financière dans le cadre d'un
plan d'ajustement structurel recommandé par la banque mondiale et le fond monétaire
internationale au début des années 80.
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1. les apports du programme d'ajustement structurel :
Le plan d'ajustement structurel a imposé, depuis le début des années 80, de fortes
contraintes au système économique et financier marocain. Cependant, il a permis de
cerner les causes de la détérioration de l'économie marocaine et a proposé des solutions
directes aux problèmes qu'elle confronte.
Ce plan impose la poursuite d'une politique monétaire restrictive qui aggrave la hausse
des taux d'intérêt, mais en réalité, il s'attaque à la cause essentielle des taux d'intérêt
élevé, il s'agit du déficit budgétaire.
L'un des plus important apport du PAS concerne la libéralisation de l'économie
marocaine. Elle passe par la privatisation d'un grand nombre d'entreprises publiques et
la rationalisation de la gestion de celles qui restent publiques. Cette libéralisation se
manifeste, également, par le renforcement des mécanismes du marché ; suppression du
contrôle des prix etc., à travers une reforme du système fiscale, monétaire et
financier8(*).
La réforme financière porte principalement sur le mode de fonctionnement du système
bancaire, et sur l'organisation du marché financier afin d'accroître la contribution du
financement désintermédié dans le financement de l'économie marocaine, avec des
conditions avantageuses pour les entreprises. La réussite de ces réformes nécessite,
cependant, qu'elles remplissent certaines conditions.
2. les conditions d'une libéralisation financière réussite :
La libéralisation financière doit remplir un certain nombre de conditions ; d'abord
économiques, réglementaires, institutionnelles et fiscales, pour qu'elle puisse réussir.
a. Conditions macroéconomiques et financières :
Des investissements à relancer :
Le marché financier n'est qu'un reflet de la situation économique du pays. C'est
pourquoi il est nécessaire de promouvoir l'investissement et la croissance, à travers
l'encouragement des investissements privés ; national et international. Le
développement du système financier n'est que la résultante d'une économie en pleine
croissance9(*).
Des agrégats à consolider :
À l'heure de la mondialisation de l'économie ; et toujours dans le cadre de l'attrait des
investissements national et étranger, la confiance est un facteur déterminant de
l'attractivité d'une économie. Pour ce faire, l'Etat doit maîtriser les dépenses publiques et
améliorer leurs emplois, et réduire la pression fiscale par élargissement de l'assiette
fiscale en plaçant l'ensemble des secteurs d'activités au même niveau d'imposition. Cela
permettra une réduction à court terme des taux d'imposition. L'expérience des pays
émergent a montré que la réduction continue des déficits du secteur publique est un
facteur important de promotion des investissements privés.
Un secteur financier au service de la croissance :
Il est clair que l'investissement nécessite des modes de financement divers et adaptés
aux besoins des différents intervenants. D'où la nécessité d'un secteur financier
diversifié et efficient, mais qui présente, avant tout, des coûts avantageux et compétitifs.
L'ajustement entre le coût du capital et sa rentabilité, ainsi que les taux de rémunération
à long terme avantageux encouragent les investissements productifs et les placements à
long terme.
Il est à signaler aussi que, parier sur un seul compartiment du marché et négliger l'autre;
comme dans le cas d'une économie d'endettement, risque de créer des effets
d'étranglement par manque de fluidité au niveau du marché tout entier. D'où la nécessité
de l'unification et la non fragmentation du marché de capitaux
Enfin, il est important de s'assurer de l'harmonisation des reformes introduites en terme
de programmation et d'ordre d'exécution.
Une fiscalité incitative :
Le développement du marché des capitaux exige un alignement des conditions pour
l'ensemble des intervenants et une concurrence loyale entre les différents produits. La
différence entre le traitement fiscale des émissions du secteur privée et celles du secteur
publiques doit être supprimée. L'Etat ne doit pas édicter les taxes et les impôts sur
certaines catégories et exonérer d'autres partiellement ou complètement.
Cette unification de traitement fiscale a pour objet le détournement d'une partie de
l'épargne publique vers le marché financier.
En plus, Il ne faut pas assimiler les dépôts a terme et les placements en valeur
mobilières à de la fortune. Accorder des avantages fiscaux encourage les placements, et
le financement par la bourse10(*).
b. Conditions institutionnels, réglementaires et politiques :
Cadre juridique à moderniser :
Le système judiciaire marocain est inspiré du système français et date de la période du
protectorat. Le développement du secteur privé ne peut se faire qu'au sein d'un
environnement institutionnel moderne et adéquat. En plus, réglementer la concurrence
dans une économie libérale évite que cette économie ne se transforme en jungle où
règne la loi du plus fort.
Structures boursières à moderniser :
L'objectif du marché financier est de stimuler l'offre des titres par augmentation de
capital et assurer une liquidité minimale au marché. Mais ceci ne peut être fait qu'avec
l'instauration de mécanismes et règles juridiques visant la garantie de la transparence et
sécurité des transactions et d'informations fiables.
Une image à défendre :
La stabilité politique constitue un principal facteur d'attrait d'investissement, tant
national q'étranger. La promotion du Maroc ; en tant qu'un terrain fertile
d'investissement et de rentabilité sécurisé et crédible, lui permettra de profiter de
l'excèdent de liquidités national et international.
Donc, c'est tout le management de l'Etat qui doit être amélioré11(*).
L'objectif, au delà de la volonté d'instaurer les piliers d'une économie libérale, est
l'évolution vers une économie de marché, vu les limites du système de l'économie
d'endettement. Le financement par le marché présente, d'après l'expérience
internationale, les solutions aux contraintes du financement par endettement.
Section II : les caractéristiques du financement par le marché
D'après l'expérience internationale dans le domaine de la libéralisation de l'économie et
l'adoption du financement direct, on a pu dégager de nombreuses améliorations, que se
soit au niveau de l'économie ou bien, au niveau des entreprises, par rapport à la période
qui a précédé cette libéralisation.
I. Les inconvénients d'un circuit économique sans marché financier :
Une économie d'endettement, sans marché financier, ouvre la porte à la monopolisation
des ressources de financement, ce qui pèse lourd sur les entreprises et sur les
établissements de crédits aussi, et limite les choix de placements.
Ø La banque supporte le quasi totalité du financement des entreprises. C'est dangereux
pour l'entreprise, car monter un dossier de crédit a des préalables. Tout projet
d'investissement même s'il est bien étudié et très fiable, ne suffit pas pour rassurer le
banquier, qui, une fois tranquillisé sur les chances de réussite du projet et sa rentabilité,
procède à une évaluation du risque, et plus le risque est élevé, plus les garanties exigées
sont grandes. Le problème se pose plus pour les PME. Un dossier de crédit a aussi des
conséquences sur le compte d'exploitation de l'entreprise qui se verra alourdi par les
charges financières qu'engendre le crédit, et qui pèsent lourd sur son budget et restent
fixe même si les bénéfices sont faibles.
Ø Le coût des ressources n'est pas soumis à concurrences ou optimisé. Le secteur
bancaire se trouve libre de choisir les taux d'intérêt puisqu'on est en présence d'un
monopole.
Ø L'éventail des placements est limité pour l'épargnant et l'investisseur institutionnel. La
confrontation des offres et des demandes à la bourse des valeurs, donne un choix très
vaste des modes de placement de l'épargne aussi bien pour l'entreprise que pour le
particulier, mais sans le marché financier, l'épargnant se retrouve devant des choix très
limités et qui ne satisfait pas tout le temps ses espérances pour un rendement plus
intéressant.
Ø L'Etat n'est pas soumis à concurrence : en tant qu'agent économique, l'Etat a le devoir
d'agir pour le mieux pour optimiser ses interventions. En fait, il faut concevoir l'Etat
comme une grosse entreprise qui doit rendre des comptes à la nation. une entreprise
aussi géante et qui ne fait objet d'aucune concurrence, ni de supervision, ni de contrôle
par ses associés ouvre la porte à la corruption et le dysfonctionnement. Le management
étatique est de mise de nos jours pour éviter la dilapidation des biens publics « les
actionnaires dans ce contexte sont simplement les contribuables12(*) »
II. les avantages d'un circuit économique avec un marché financier :
Une économie de marché, jouit de plusieurs avantages, que se soit au niveau
économique, dans le cadre des 3D (déréglementation, désintermédiation et
décloisonnement), ou bien au niveau des entreprises.
§ Le décloisonnement :
Il débute dans les années 1980, consiste en une intégration croissante des marchés. Le
décloisonnement passe à la fois par la déspécialisation des activités financières et par
l'ouverture de ces mêmes activités à de nouveaux intervenants, y compris étrangers.
Le décloisonnement ouvre ainsi la porte à une concurrence acharnée, avec des moyens
moins coûteux et un potentiel d'expansion sur un marché plus large.
Au Etats Unis, le mouvement de décloisonnement s'est étendu sur une période de vingt
ans, jusqu' à l'abrogation en 1999 du GLASS-STEAGALL ACT. Cette loi, datant de
1933, imposait une stricte séparation entre banques commerciales et banques
d'investissements. De même, le MC FADDEN ACT (1927) qui empêchait la
concentration bancaire par l'imposition de contraintes à l'expansion géographique des
banques est remis en cause à partir de 1994.
Le royaume uni réalise son Big Bang le 27 octobre 1986. Les séparations fonctionnelles
entre contrepartistes et courtiers sont supprimées, et l'accès du marché londonien aux
intervenants étrangers et aux entreprises est facilité. Le montant des commissions
perçues par les intermédiaires financiers devient libre. Cette réforme permet de
renforcer son rang au niveau international.
En France, le mouvement de décloisonnement se traduit notamment par l'unification du
marché du crédit dès 1982, par le réforme du marché monétaire en 1985 et par la
suppression du monopole des agents de change en 1993, remplacés par les sociétés de
bourse, elles mêmes remplacées en 1996 par les entreprises d'investissement.
§ La désintermédiation :
Elle qualifie la montée en puissance des marchés financiers au détriment des
intermédiaires financiers, en particulier les banques. Cela crée une meilleure fluidité et
une diminution des marges d'intermédiaires, car l'accès au marché financier est direct, et
les charges financières de l'entreprise se trouvent allégées, donc, une plus grande
rentabilité.
Dans les années 1980, tout les pays industrialisés connaissent un tel phénomène. En
effet, les entreprises et l'Etat qui font face à une contrainte financière croissante trouvent
alors, sur les marchés, les capitaux dont ils ont besoin en contrepartie de l'émission
d'actions et/ou d'obligations. Cette demande de financement direct a suscitée une
nouvelle offre de capitaux émanant directement des ménages.
§ L'allocation de l'épargne rare :
Une économie qui se modernise offre plus de choix de placement à l'épargnant, qui sort
du cercle fermé de la thésaurisation, spéculation foncière, dépôts à terme etc....
On peut parler ici d'une implication de l'épargnant dans la construction de l'économie,
par le rendre plus attentionné et intéressé au tissu économique nationale et des
changements qui touche sa structure. Alors, il devient un acteur actif et réactionnel et
pourquoi pas, contributif dans le développement économique de son pays.
§ Sauvegarder la valeur de la monnaie :
Le recours à l'endettement auprès des établissements de crédits se traduit souvent par la
création monétaire. Cela a un impact négatif sur la valeur de la monnaie, et le taux
d'inflation par conséquent, tandis que le financement direct permet de se financer sans
création monétaire mais par la réutilisation de liquidité déjà existante. Donc, c'est une
sorte de recyclage de la monnaie mise à coté pour des fins productives sans toucher à la
stabilité monétaire du pays.
§ L'Etat devient un emprunteur comme les autres :
Le temps a changé, la grosse entreprise qui est l'Etat doit entrer en concurrence avec les
autres opérateurs économiques pour tester l'efficacité des ses interventions d'une part, et
pour se procurer des ressources au moindre coût d'autre par. Il bénéficie du capital
confiance dont sont privées beaucoup d'entreprises même très rentable13(*).
Souscrire en bourse est une étape majeure dans la vie d’une entreprise car elle
s’accompagne par la suite de plusieurs avantages pour l’entreprise cotée.
Pour de recherche futures sur le terrain, il serait souhaitable que dans la conception
du programme semestriel, une plage horaire soit accorde pour permettre aux étudiants
d’aller au contact de tous les acteurs potentiels de la bourse. Ainsi, un questionnaire
pourra être élaboré par les étudiants en accord avec leur encadreur afin de recueillir le
maximum d’information sur le terrain.
D’un point de vue théorique et conceptuel, nous avons dit plus haut que les
marchés financiers, à travers la mobilité internationale du capital (véolia qui rachète la
SEEG), sont améliore l’efficacité économique et le bien être des populations à travers
une meilleure allocation internationale du capital, une plus grande répartition des
risques et une incitation à l’adoption de politiques économiques saines. Les auteurs des
arguments en faveur d’une liberté totale de mouvement de capitaux réalisé par les
marchés financiers et la bourse de valeurs notamment ont tout de même connu des
réfutations théoriques et des démentis sur le plan empirique.
De meme, sur le plan empirique, on peut tout de même vérifier que la mobilité
internationale du capital, constitutive de la mondialisation financière ne tient pas ses
promesses et les crises financières rejetées ces dernières décennies (crise de la dette des
pays en développement des années 1980, Mexique 1994-1995, Asie 1997-1998) ont
relancé un débat ancien et plus fondamental sur l’instabilité endogène qui pourrait
caractériser les marchés financiers.
A partir de ces premières, les travaux de H.MINSKY (1982) HGROSSMAN (1929)
soulignent la tendance des marchés financiers à exagérer les prêts (over lending) à
l’économie productive dans les périodes de croissance économique, puis à exagérer le
refus à financer l’économie (underlending) lorsque les difficultés s’annoncent, ce qui
précipitent des crises.
Enfin, selon la tradition théorique, les marchés financiers fonctionnent raisonnablement
bien tant que l’offre internationale de capitaux est inferieure a la demande. Dans ces
circonstances, les banques évaluent scrupuleusement le risque de l’emprunteur . mais
des que l’offre international de capitaux devient surabondante, ou dit autrement,
lorsque la demande occupe le côté court du marché la pression de la concurrence entre
les banques inhibe leur capacité à évaluer correctement les risques de l’emprunteur et
allouer efficacement les ressources.
Au-delà de cette instabilité endogène que peut présenter les marchés financiers, il y a
que la cotation en bourse peut être source de nombreux contraints.
La cotation en bourse engendre pour les dirigeants d’une société des contraints dont
l’importance ne doit pas être sous estimé.
D’abord, une introduction en bourse est synonyme de dilution du capital c'est-à-
dire que le capital devient entre la main d’une multitude d’actionnaires ce qui conduit
d’une part à une perte de contrôle et d’actes part au risque de ni s’inviter quelques
indésirables (concurrents ou repreneurs potentiels. Les entreprises cotées doivent tout
dévoiler selon le principe de transparence, notamment les informations sur les ventes,
les marges, les salaires, les projets d’avenir, cela signifie que leurs concurrents clients,
fournisseurs et employés devraient accès à des informations sur le fonctionnement
interne de l’entreprise, les problèmes potentiels qui pourraient découler de cette
situation sont nombreux. Par ailleurs, la société dont les titres sont cédés à la bourse des
valeurs est obligé de rendre la gestion de l’entreprise totalement transparente vis à vis de
l’extérieur et de tenir une comptabilité rigoureuse et conforme aux normes définies par
la loi en vigueur. Aussi, elle est tenue de publier toute information commerciale,
technique ou financière susceptible d’avoir une influence significative sur les cours en
bourse de leurs titres. L’entreprise doit publier sa valorisation réelle vis-à-vis du fisc, ce
qui peut gêner les actionnaires. En plus de la contrainte de transparence, l’entreprise
cotée est soumise à une contrainte de performance, c'est-à-dire la société cotée doit en
permanence lui donner le signal d’une entreprise performante, commercialement et
financièrement. Ensuite, la cotation en bourse pose également le problème de contrainte
et de sacrifice en termes de ….. et de temps. Une introduction en bourse cote chère en
temps et en argent, l’introduction en bourse évoque donc tous les sacrifices nécessaires
qu’il faudrait consentir au cours de l’opération. D’une part toute l’équipe dirigeante
serait mobilisée et il leur serait difficile de faire autre chose une fois le processus lancé
(sacrifice en temps).
D’autre part, l’introduction serait extrêmement couteuse. En effet, l’entreprise
nouvellement cotée dépenserait pour payer les intermédiaires, les comptables et des
conseillers juridiques0 il y aurait également le risque de faire face aux aléas rencontrés
sur les marchés financiers ou dans l’entreprise, qu’ils viennent interrompre le processus
après que l’entreprise nouvellement cotée ait déjà engagé de fortes sommes (sacrifices
en termes de coût). A côté de cela on peut ajouter le manque de lisibilité et de
transparence dans le milieu d’affaire de même le défaut de culture boursière qui
caractérise nos entreprises.
Sur le plan méthodologique l’élaboration d’un travail tel que celui-ci mérite d’être
mieux encadré. Ainsi, dans la conception des programmes et des emplois du temps
annuels des étudiants en classe de licence fondamentale, le cous sur la méthodologie
devrait s’étendre sur une année et devrait être accompagné de travaux dirigés. Un
rapport de licence est un œuvre de portée scientifique non négligeable, il est permet de
soulever et proposer des pistes de solution à un problème économique sociale et
financier. Il serait donc souhaitable que des fils conducteurs sur des thèmes bien précis
correspondent aux problèmes financiers, économiques majeurs soient proposé et
discuter avec les étudiants plutôt que de laisser le libre choix à ces derniers au gré la
documentation dont ils peuvent disposer.
Au-delà de cet aspect fondamentale, les enseignants chargé de diriger les étudiants
doivent également être ménagé de sorte à ce que le suivi et l’encadrement offert soit
optimal.
Aussi sur le plan pratique, la bourse des valeurs à travers les actions et
les obligations émises favorisent la mobilisation de l’épargne intérieure et
extérieure nécessaire au financement des activités économiques. La bourse
offre ainsi aux épargnants de nouvelles opportunités de placements et aux
emprunteurs la possibilité de s’adresser directement aux épargnants pour
financer leurs investissements.
Nous dédions ce travail a nos familles, a nos enseignants et a tous ceux qui
de près ou de loin nous ont accorde leur disponibilité.
Remerciements
Nos sincères remerciements vont a l’endroit de Dieu, l’eternel tout
puissant pour les grâces qu’il nous accorde.
Nous remercions tous les enseignants qui nous ont dispense les cours
depuis la première année, acceptant ainsi de partager avec nous leur savoir.