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Revue française d’allergologie 52 (2012) 301–302
Autres
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Les représentations de l’allergique
C. Martens a, F. Marmouz b, L. Levasseur a, H. Chabane c
a
SFPA, Paris, France
b
SFPA, Pontoise, France
c
SFPA, Saint-Denis, France
Introduction.– La Société française de psychoallergologie (SFPA), créée le
17 mars 2011, a pour objet d’étudier les liens entre le patient allergique, sa
pathologie et son environnement selon ses dimensions psychologique,
culturelle, sociale et politique afin de contribuer par son action à une meilleure
qualité de soins grâce à la prise en charge globale du patient. Pour répondre à la
question : « Comment la prise en compte des représentations que la personne
allergique se fait de sa pathologie et de ses relations aux autres et au monde
peut-elle aider à mieux répondre à ses besoins ? », la SFPA envisage
d’entreprendre une étude sur le ressenti de la personne allergique.
Matériel et méthode.– La première phase de cette étude, réalisée avec l’aide des
associations de patients, est une enquête qualitative par entretiens semi-directifs
auprès d’une vingtaine de personnes allergiques. Nous avons pris le parti de ne pas
choisir entre les critères d’inclusion par étiologie (alimentaire, médicamenteuse,
environnementale. . .) ou par symptomatologie (respiratoire, cutanée, digestive,
systémique. . .) afin d’éviter tout biais cognitif de représentation. Ce choix impose
d’emblée une représentation alors qu’elle est l’objet de cette étude.
Résultat.– Les résultats de cette enquête qualitative permettront de définir les
critères de réalisation d’une enquête quantitative ultérieure.
Discussion.– Les résultats de ces enquêtes permettront de mieux cerner les
représentations du vécu de l’allergique.
Conclusion.– Le but des travaux de la SFPA étant d’améliorer la reconnaissance
de l’allergie et du patient allergique en tant que malade par le monde médical,
mais aussi par l’ensemble de la société, la SFPA souhaite rassembler des
professionnels de la santé et des sciences humaines pour mener une réflexion sur
les liens entre l’individu et son environnement, afin de mieux répondre aux
besoins de la personne allergique.
Pour tout renseignement.– SFPA, 83, boulevard Poniatowski, 75012 Paris ;
Tel. : 01 43 41 04 54.
doi: 10.1016/j.reval.2012.02.145
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Et si c’était une allergie ?
F. Allaert a, M. Guy b
a
Chaire d’évaluation des allégations de santé ESC, Dijon, France
b
Urgo santé, Dijon, France
Introduction.– Objectif.– Évaluer en période pollinique, la fréquence des
demandes de conseil pour un « rhume » qui pourrait s’avérer être une réaction
allergique chez des personnes sans antécédent connu d’allergie respiratoire.
Dans la lignée des actions conduites par la Société française d’allergologie et
1877-0320/$ – see front matter
d’immunologie clinique et de la Première journée nationale de dépistage des
allergies organisée en avril 2011 par l’Association française de prévention des
allergies, la fondation Urgo a souhaité s’investir aux côtés des pharmaciens dans
le dépistage des allergies ORL et respiratoires.
Matériel et méthode.– Méthodologie.– Étude épidémiologique nationale
transversale conduite en pharmacie d’officine. Un questionnaire d’orientation
élaboré par des experts allergologues était proposé par le pharmacien à
15 personnes consécutives venant demander conseil pour un rhume.
Résultats.– On note que 439 personnes âgées de 41 ans en moyenne dont 56,8 %
de sexe féminin ont été incluses dans l’étude. En dehors de tout épisode
infectieux, elles reportent avoir déjà ressenti des signes évocateurs de rhinite
allergique (crises d’éternuements 56,0 %, rhinorrhée 50,1 %, démangeaisons
oculaires et nasales 48,1 %, obstruction nasale 36,7 %) qui se manifestent
chaque printemps (54,4 %) et/ou toute l’année (30,8 %), en présence d’herbes
ou de fleurs (55,6 %), de poussières, d’oreillers et de couettes (39,4 %),
d’animaux (26,0 %) ou de produits cosmétiques, aérosols, insecticides, parfums
(15,9 %). Des antécédents allergiques cutanés sont rapportés par 42,6 % des
personnes et 49,9 % signalent des antécédents familiaux d’allergies, de rhume
des foins ou d’asthme. Les réponses au questionnaire suggèrent que 98,2 % de
ces rhumes de printemps ont une origine allergique possible.
Conclusion.– En période pollinique les « rhumes » sont à haut risque d’être des
rhinites allergiques. Par un simple interrogatoire, le pharmacien pourrait
orienter son conseil vers une prise en charge médicale allergologique adéquate
et vers la nécessité d’un traitement antiallergique adapté.
doi: 10.1016/j.reval.2012.02.146
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Angio-œdèmes d’origine parasitaire : à propos d’un cas
J.M. Leclere, M. Drouet, D. Chabasse
CHU d’Angers, Angers, France
Introduction.– Les angio-œdèmes (AO) relèvent de causes multiples. Cette
observation souligne le rôle de l’anamnèse et de la coopération entre cliniciens
et biologistes.
Matériel et méthode.– Il s’agit d’une patiente de 61 ans qui est adressée pour des
crises d’AO des avants-bras et de la face évoluant par poussées de 24 heures
plusieurs fois par semaine depuis 3 mois, spontanément réversibles.
Résultat.– Reprise de l’anamnèse et crises indépendantes de toute prise
médicamenteuse ; par contre début des symptômes 5 semaines après un séjour
au Caméroun dans la brousse avec nombreuses piqûres d’insectes et bains en
eau de rivière ; numération hyperéosinophilie majeure 3,4 giga/L, 3 bilan
allergologique négatif (tests cutanés), IgE totales N (136).
Discussion.– Dans le contexte géographique, clinique et biologique le
diagnostic de filariose (L. loa) est retenu (sérologie bilharziose).
Conclusion.– Il faut penser aux étiologies parasitaires en cas d’AO aigu
récurrents.
doi: 10.1016/j.reval.2012.02.147