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Première question : 

L'article 3 de l'Instruction du Ministre des Finances du 26/03/1969 relative au fonctionnement des


régies de dépenses et des régies de recettes de l'Etat stipule que "Il ne peut pas être nommé dans un
même centre plusieurs régisseurs pour un même service." qu'est-ce qu'on entend par centre ? idem
pour service ?

 
Deuxième question 
L’article 6 de l'instruction du 26/03/1969 stipule que "Le paiement des dépenses ne peut être
effectué que sur un ordre écrit donné par l'ordonnateur ou son délégué. Cet ordre de paiement
(annexe 5) accompagné des pièces justificatives de la dépense à payer, est arrêté en toutes lettres,
daté et signé par l'ordonnateur ou son délégué. Lorsque la contexture de la pièce justificative le
permet l'ordre de payer peut-être donner sur cette pièce.

Le régisseur ne peut donc payer valablement une dépense de l'espèce sans ce visa préalable, il sera
tenu pécuniairement et personnellement responsable de toute infraction à cette procédure."

De quel visa s'agit-il ?

 
Troisième question 
L’article 10 de l'instruction explique les conditions de validation de l'acquit, "Les régisseurs devront
apporter une très grande attention aux paiements à faire entre les mains de représentants du
créancier ; ils restent, en effet, personnellement et pécuniairement responsables de ces paiements si
l'acquit obtenu n'est pas libératoire pour le Trésor.

L'exécution du service constaté, les droits du ou des créanciers vérifiés, l'absence d'opposition
reconnue et la pièce convenablement établie, le régisseur peut payer.
Il exige séance tenante, de la partie prenante, un acquit libératoire pour le Trésor.

Cet acquit est donné sur la pièce justificative si la partie prenante sait signer. La signature donnée
doit être conforme à celle figurant sur une pièce d'identité officielle dont le régisseur porte référence
à l'appui de l'acquit.

......

c) FORMALITE DU TIMBRE.
L'acquit comporte l'apposition, au moment du paiement, sur la pièce justificative de la dépense, d'un
timbre de quittance oblitéré par la partie prenante à l'encre ou au moyen d'un tampon à encre
grasse.
Cette oblitération, dont la date doit figurer entièrement sur le timbre mobile, doit déborder de celui-
ci ; elle comporte outre la date de paiement, l'indication du lieu où celui-ci est effectué et la signature
du créancier.

En aucun cas l'oblitération du timbre ne doit être confondue avec l'acquit que le créancier doit
obligatoirement donner sur la pièce de dépense."
Pouvez-vous m'expliquer les deux notions (acquit et quittance), ainsi que le paragraphe C de l'article
10 de l'instruction ?

 
Quatrième question : 
-Selon la loi organique relative à la loi de finances l'Etat tient 3 comptabilités : (générale, budgétaire
et analytique), est ce que la présentation 13 relative à la comptabilité des perceptions traite les deux
types de comptabilité (générale et budgétaire) ou seulement générale, sinon comment la
comptabilité budgétaire est tenue sur le plan pratique (les supports comptables, les livres utilisés, les
états produits, les comptes utilisés...) ?

- Selon l'annexe 2 de l'instruction relative à la tenue de la comptabilité des perceptions du


14/11/2019 publiée par la TGR, les comptes présentés au niveau de la diapositive 11
correspondante à la nomenclature des comptes, ont été remplacés par d'autres comptes, exemple :
l'ancien compte 1003 est remplacé par le compte 51154.

Dois-je retenir les comptes qui figurent au niveau de la diapositive 11 ou ceux présentés au niveau de
l'instruction ?

 
Cinquième question, loi 69-00 : 
Est-ce que le trésorier payeur effectue les mêmes contrôles que les comptables publics en matière de
dépense, c-à-d il exerce un contrôle d'engagement (contrôle de régularité et budgétaire pour
apposer son visa) et un contrôle au niveau du paiement (contrôle de validité), ou bien il partage ces
points de contrôle avec le contrôleur d'Etat.

Dernière question :
Article 12 du décret royal portant RGCP stipule que «  Les statuts des divers cadres de comptables
sont établis par décret pris sur la proposition du ministre des finances et s'il y a lieu, du ministre
intéressé ». De quel décret s’agit-il.

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