Vous êtes sur la page 1sur 22

Extrait de la publication

Extrait de la publication
Extrait de la publication
Extrait de la publication
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous pays, y compris la Russie.
Copyright by Librairie Gallimard, 1949.

Extrait de la publication
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'oût
Creusez, fouillez, bêchez ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
LA FONTAINE.

Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur et notre mère la Terre
Qui nous donne entretien et qui nous nourrit
Et qui produit les fruits, et lesfleurs colorées, et les herbes.

SAINT FRANÇOIS d'Assise, Cantique du Soleil.

Extrait de la publication
Extrait de la publication
INTRODUCTION

La lumière tragique des guerres ramène périodiquement


l'attention sur le grand enjeu, sur l'enjeu éternel des rivalités
humaines. Et les vocabulaires de toutes les nations le désignent
bien clairement, puisqu'ils exaltent tous à l'envi le « sol sacré »,
la « terre des ancêtres », puisqu'ils assimilent invariablement les
termes « attachement au sol » et « patriotisme ». Qu'est donc cette
matière dont la possession, si disputée, commande tout notre
destin ? Une chose bien modeste par son aspect et même par sa
masse Nous savons que le sol proprement dit, le sol fertile, se
réduit en général à une couche de quelques pouces d'épaisseur.
Mais ce peu est essentiel, car de lui découle la nourriture de tous
les êtres des hommes, des animaux aussi bien que des plantes.
C'est donc à juste titre que tous déploient leurs forces pour s'en
emparer, reconnaissant en lui leur trésor le plus précieux.

En dépit de sa minceur c'est ce revêtement qui imprime à


chaque territoire sa physionomie propre, plus que ne le font, bien
souvent, les masses rocheuses du sous-sol Telle une peinture
dissimulant la nature des matériaux qu'elle recouvre. Contem-
plons d'un avion l'immense tapisserie bigarrée qui se déroule et
oscille sous nos yeux. Ce qui nous apparaît en toute clarté c'est le
sol, avec la zonation de la vie qu'il nourrit le sol dans sa belle
continuité qui se rit des puériles frontières humaines Echarpe des
sombres forêts, des terres brunes ou noires, riches productrices de
céréales écharpes des prairies, des savanes et des steppesféerie
inquiétante des déserts vivement bariolés de jaune ou de rouge.
Ce somptueux spectacle traduit avant tout, d'une façon tan-
gible, tout un ensemble de circonstances fugitives ce que nous
appelons le « climat » de chaque point du globe. C'est dire que sa
L'HOMME ET LE SOL

stabilité n'est qu'apparente. D'ailleurs il est modifié aussi par


l'action humaine Si celle-ci peut perfectionner le sol par une
culture appropriée, elle peut beaucoup plus facilement le dété-
riorer, par une exploitation imprévoyante. Tout voyage en avion
révèle, malheureusement, d'une façon frappante, ces étendues
pelées et ravinées, ces rocailles, ces landes qui ont remplacé, par
taches ou par zones, de belles forêts et des terres jadis fertiles.
En ces points l'homme s'est ruiné et chassé de ses propres mains,
parce qu'il a sottement détruit le sol, son gagne-pain.

L'histoire des civilisations est, dans une large mesure, celle des
rapports de l'homme avec le sol. La distribution actuelle de nos
peuples, leur structure sociale, leur degré de prospérité, sont les
fruits de la longue évolution de ces rapports. Aussi abordons-nous
là un sujet synthétique, un carrefour de toutes les sciences à
l'image du sol lui-même, amalgame de tous les éléments du globe,
et les perspectives qu'il découvre rayonnent de façon illimitée
dans tous les domaines de l'activité humaine.

Je tiens à remercier mon ami le Professeur Sautet, de la Faculté


de médecine de Marseille, ainsi que les représentants des
Cles Canadian Pacific, Massey-Harris et International Harvester
pour les belles photographies qu'ils m'ont remises et que l'on
trouvera dans les planches hors-texte. D'autres photographies
m'ont été données par mon regretté collègue de l'Université de
Montréal, F. Marie-Victorin, qui les avait prises au cours de ses
voyages d'étude en Afrique. J'adresse ici un fervent hommage à la
mémoire de ce grand botaniste canadien, qui fit tant pour faire
connaître et comprendre le sol de son pays.
PREMIÈRE PARTIE

LE SOL ET SES RAPPORTS

AVEC LE CLIMAT ET LA VÉGÉTATION

Extrait de la publication
Extrait de la publication
CHAPITRE PREMIER

CONTACT AVEC LE SOL

L'injuste dédain du sol. Le sens de la terre. Formes dispersées ou


rassemblées du sol. Relation entre la présence humaine et le sol.

L'injuste dédain Comprendre le sol n'est pas chose


du sol faciIe ce n'est pas un de ces objets
du sol. nets, propres, aux contours bien tran-
chés, comme les aime notre science férue de géométrie. Il
faut avouer qu'il se présente mal c'est une masse amorphe,
laide, peu engageante, qui salit les mains délicates.
Et pourtant il vaut bien qu'on s'y arrête, car nous sommes
là en présence du point de départ et du point d'aboutissement
de toute vie. Singulière substance et singulières propriétés
les pires ordures, qui, abandonnées à elles-mêmes, devien-
draient pourriture innommable, semblent s'y dissoudre,
s'y purifier. Bien plus en disparaissant dans son sein, ce sont
elles qui lui confèrent sa merveilleuse fécondité. Le sol est
« sale » dit-on. En réalité il est la seule matière capable de
rendre propres et utiles les objets les plus sales.
Le sol reprend et dissout toute chose, et nous devons sans
crainte songer au moment où nos dépouilles s'y effaceront à
leur tour, pour perpétuer la vie du monde.
Avouons-le nous ignorons le sol et, trop souvent aussi,
ceux qui le travaillent. Nos musées mettent en vedette des
cristaux rares, aux facettes chatoyantes. Mais, dans les
vitrines, quelle place réservons-nous à cette matière modeste
et cent fois plus utile à la glèbe qui nous nourrit ?

Le sens de la terre. Mettons-nous en sa présence


au moment le plus favorable, le
plus riche en enseignements et en promesses. Au printemps

Extrait de la publication
L'HOMME ET LE SOL

la terre « bâille », dit le paysan et, en effet, elle semble un


être vivant sortant d'un long sommeil. Après les périodes où
elle était dissimulée par la neige, durcie par le froid, puis
réduite par le dégel en une masse de boue collante, elle appa-
raît enfin dans toute sa perfection, avec une consistance
légère, s'émiettant sous la main, avec une tiédeur humide et
une bonne odeur saine et vivante. Alors pour l'homme elle
devient agréable à travailler pour les innombrables plantules
qui s'éveillent, facile à tarauder.
Notre jardin, fût-il le plus modeste des jardinets de ban-
lieue, suffit à nous faire retrouver le sens de la terre et nos
animaux familiers, dont les sens sont demeurés plus aigus
que les nôtres, peuvent à cet égard nous servir de guides. Nous
sommes au printemps. Au risque de quelques dégâts dans nos
plate-bandes faisons une petite expérience ouvrons la porte
du clapier. Rien de plus amusant que de voir Jeannot-Lapin
manifester sa joie grattant le sol, y enfouissant sa tête, cabrio-
lant, se roulant dans la fosse qu'il creuse comme pour prendre
contact, par toute sa peau, par tous ses poils, avec son milieu
favori. Animal fouisseur, la terre est son élément autant que
l'eau pour un poisson il en perçoit la vie nouvelle, les odeurs,
les frémissements, et c'est ce qui le remplit d'une telle allé-
gresse.
Le paysan, lui aussi, aime sentir l'odeur de la terre qui
s'éveille aux premiers beaux jours. Regardez ses gestes il en
prend une motte, la manipule lentement, l'écrase peu à peu
entre ses doigts rugueux. Il en extrait des graines qui sortent
juste de leur sommeil hivernal. Il éprouve de l'ongle la soli-
dité de leur germe. Puis il réfléchit longtemps, longtemps,
en silence. Il calcule les phases de son futur travail. Il songe
que la surface de cette terre, si meuble, si avenante peut
redevenir, quelques semaines plus tard, une croûte dure et
hostile. Avant celà il faudra que les travaux préparatoires
soient tous terminés et les fragiles plantules déjà bien ins-
tallées dans la profondeur humide. Première sagesse du ter-
rien savoir se modeler au rythme du temps.
Les pieds enfoncés dans la bonne terre fertile, il se sent,
lui aussi, dans son élément. C'est par tout son être qu'il y
adhère, et plus encore par toutes les racines des plantes dont
il tire sa substance, ses propres racines en vérité. De là sa
CONTACT AVEC LE SOL

philosophie, sa stabilité matérielle et morale en présence des


bouleversements durement ressentis par les citadins. Son sens
de la terre est à la fois sa plus sûre sauvegarde et' son prin-
cipal instrument de travail.

Formes
Formes rassemblées
rassemblées Maissubstance
qu'est donc
à laaufois
juste
si
ou dispersées du sol. cette substance a la fois si
ou r es u so. familière et si précieuse, que
nous piétinons et dont sortent toutes nos richesses ?
Si le concept que nous avons du sol nous paraît simple et
élémentaire, c'est seulement parce que sa banalité même nous
empêche d'y réfléchir suffisamment et d'en saisir toute la
complexité.
On connaît la définition fournie par le grand géographe
DE MARTONNE 1 « Le sol est la partie superficielle de l'écorce
terrestre, formée d'éléments meubles, qui nourrit la végé-
tation ». Confrontons-la avec la notion usuelle et nous cons-
taterons aussitôt qu'elle ouvre des horizons infiniment plus
vastes elle englobe maintenant non seulement la terre arable
mais aussi tous les résultats de la désagrégation des roches,
toutes les alluvions tant qu'elles ne sont pas encore conso-
lidées, aussi bien celles qui reposent au sein des eaux que
celles qui s'étendent à l'air libre. Mieux encore, elle s'ap-
plique à leurs formes dispersées, lorsqu'elles sont à l'état
de particules disjointes, de poussières, de poudres, aussi
bien qu'à leurs formes rassemblées, les formes évidentes et
palpables que nous connaissons bien. D'où le tableau global
des états des sols

Formes Rassemblées Dispersées


Sols vierges Poussières atmosphériques
AÉRIENNES Terre arable Plankton aérien
Sols dégradés, etc.

AQUATIQUESVases marines
aquatique, j Vases lacustres
Particules flottantes
Plankton marin et lacustre

i. Voir l'Index bibliographique pour toutes les références citées.

Extrait de la publication
L'HOMME ET LE SOL

A première vue il peut paraître singulier d'associer des


choses aussi différentes qu'une terre arable, image de la
stabilité continentale, une boue des profondeurs marines, une
poussière jouet du vent ou de l'eau. Un peu de réflexion
montre au contraire que ces formes sont inséparables, puis-
que, dans la nature, elles se transforment constamment les
unes dans les autres Le sol, desséché, devient poussière et
s'envole. Ou bien, entraînées par l'eau, ses particules vont au
loin se déposer dans le lit des fleuves ou sur les fonds océa-
niques. Et, s'ajoutant aux poudres minérales, les éléments
vivants du plankton, tant marin qu'atmosphérique, tombent
lentement pour, tôt ou tard, enrichir les dépôts qu'ils sur-
volent.

Le schéma de la figure I va nous permettre de résumer


cette circulation perpétuelle le trait noir figure l'épaisseur

Fig. i. Coupe schématique montrant les relations entre la vie


humaine et la répartition des sols.
Le trait noir indique l'épaisseur plus ou moins forte des sols sous leur
forme rassemblée le pointillé, les formes dispersées. Les croix figurent
l'importance de la présence humaine.
I Sols rassemblés (A) Continentaux i. sols des montagnes 2. sols
des plaines 3. vases lacustres. (B) Marins 4. vases de la plate-forme
côtière 5. vases des grands fonds.
II Sols dispersés (poudres flottantes, plankton) 6. dans l'air 7. dans
les eaux douces 8. dans la mer. Les flèches indiquent le mouvement des
éléments des sols, entraînés par les eaux et par l'air. L'activité des pêche-
ries dépend à la fois des sols sous-marins de la plate-forme (4) et des
apports des sols continentaux.
CONTACT AVEC LE SOL

plus ou moins grande des dépôts meubles, c'est-à-dire des sols


sous leur forme rassemblée. Les pointillés représentent leurs
formes dispersées. Et ceci nous conduit à une remarque très
importante pour la géographie humaine.

Relation Là où s'accumulent
entre isolation humaine
entre la présence hu cles éléments
éléments <
d'un sol
et le sol. fertile, la où ce sol
devient épais, les hom-
mes se rassemblent également. Sur notre schéma (fig. i) nous
avons figuré par de petites croix la densité de la présence
humaine, tant sur les continents que sur les océans. Toujours
cette présence est commandée par celle du sol. Lorsque l'homme
a achevé son occupation du terrain, ce qui est le cas de nos
régions de l'Europe occidentale, nous pouvons formuler
la règle générale A sol profond et fertile, forte population.
A sol rare ou pauvre, pdpulation clairsemée. L'eau intervient,
comme nous le verrons, pour associer les deux facteurs, sa
présence commandant à la fois celle du sol et celle de
l'homme.

LE SOL 2

Extrait de la publication
CHAPITRE 11

CONSTITUTION DU SOL

Nature complexe du sol. Ses éléments constituants. Propriétés


des constituants colloïdaux. L'atmosphère du sol. L'eau du sol.

Nature r i j
complexe i pression
du sol..
sol. Avec lad'unrichesse
,4 d'ex-
poète 4
etla
science d'un géologue, Pierre Termier a chanté la gloire de la
terre. Sous son charme nous voyons les vagues de pierre
sortir des ondes, se chevaucher, s'entasser pour former les
montagnes. Ainsi, au fil des âges, se construit pièce par pièce
l'ossature des continents. Mais, par elle-même, toute cette
architecture de titans ne serait encore qu'un amas de roches
nues, stériles et d'une horreur lunaire, comme en offre, par
exemple, le massif décharné du Hoggar. Pour qu'elle s'anime,
pour qu'elle reçoive la vie, il lui faut d'abord subir une longue
épreuve d'altération sous l'action de l'atmosphère humide..

Par le circuit inlassable de l'eau, s'élevant des mers sous


îorme de vapeur pour retomber au loin en pluie ou en neige,
tout est attaqué, remanié. Roches dures entre les plus dures,
même les granits sont décomposés, fournissant par leur quartz
du sable, par leurs feldspaths des argiles. Ainsi, corrodée par
cette activité incessante et par celle de minuscules orga-
nismes pionniers qui la colonisent peu à peu, la croûte ter-
restre se garnit, partout où l'eau peut agir sur elle, de la
pellicule active qui est le sol condition indispensable pour
que la vie puisse s'affirmer, pulluler à sa surface.

Faut-il voir en lui une roche comme les autres, qui serait
tout bonnement la plus superficielle, la plus récente de toutes

Extrait de la publication
CONSTITUTION DU SOL

les roches sédimentaires ? Ce serait une grave erreur ce


serait mutiler sa nature exceptionnelle et complexe, absolu-
ment différente de tout ce qu'il recouvre. Il représente en
réalité le carrefour, le lieu de mélange de toutes les enveloppes
terrestres.

Il comporte bien, comme le sous-sol, une ossature minérale,


mais celle-ci est douée d'une structure finement poreuse où
circule son atmosphère propre, toujours mélangée à de l'eau,
et c'est l'activité constante de ces deux phases fluides qui per-
met, dans sa masse autant qu'à sa surface, l'existence de tout
un ensemble d'êtres vivants, gros et petits, animaux et plan-
tes, qui en sont la clientèle exclusive.

Le sol est le seul lieu du monde où nous puissions trouver


ainsi, intimement associés, les quatre éléments de la terre
le domaine des pierres (lithosphère), celui de l'eau (hydro-
sphère), celui de l'air (atmosphère) et celui de la vie (bios-
phère) et c'est ce qui lui donne sa valeur irremplaçable. Ils
y sont intriqués avec une minutie incroyable, que seule peut
révéler l'observation microscopique.

Les éléments Déposons une pincée de terre sur


constituantle sol. une lame de verre et ajoutons un peu
constituant te sol. d'eau. Au microscope nous distinguons
(fig. 2) des grains de couleur claire, de tailles et de formes très
diverses, les uns transparents, les autres opaques des fragments
noirs à contours nets (D) et enfin une masse confuse, brunâtre
ou noirâtre (H) empâtant les autres particules. Si nous ajoutons
un peu d'acide, nous voyons une partie des grains s'entourer d'un
violent dégagement de bulles de, gaz, s'agiter vivement dans le
champ du microscope, se dissoudre et finalement disparaître
ce sont des fragments de calcaire. D'autres, par contre, restent
inaltérés ce sont des grains de silice, le « sable » au sens strict
(S, fig. 2). Le ciment opaque qui les lie est formé par des col-
loïdes 1, les uns de nature minérale l'argile les autres de nature
organique l'humus, confondus en une même masse. Les frag-
ments noirs déchiquetés sont des débris végétaux ou animaux
en voie d'humification, de transformation en humus 1.
Dans les interstices ou lacunes existant entre ces particules

i. C'est-à-dire des substances se trouvant dans le même état que la


colle, la gélatine, le blanc d'oeuf, etc.
2. En outre, d'autres éléments solides très divers peuvent exister
micas, amphiboles, etc., en fonction de la nature de la roche mère.

Extrait de la publication
L'HOMME ET LE SOL

solides, cohabitent les deux éléments fluides du sol l'air apparaît


en bulles brillantes, irrégulières, écrasées (A, fig. 2), envoyant des
digitations entre les grains. L'eau forme sur ces derniers une mince
pellicule (film) retenue par capillarité (E), et d'autre part elle
imbibe la gelée colloïdale H. Cette petite couche liquide semble
bien modeste elle est cependant essentielle pour toute vie, car
c'est en elle que les poils absorbants des végétaux puisent leurs
aliments (P, fig. 2).
Enfin, dans le champ du microscope, nous pouvons observer
quantité de petits êtres vivants. Les uns vers, protozoaires,
larves, constituent la « microfaune » du sol les autres, formés
de filaments ou de cellules isolées champignons (F, fig. 2),
algues, bactéries, constituent sa « microflore ». Les Bactéries
(B, fig. 2) sont généralement les plus petites sphérules ou bâton-
nets de quelques millièmes de millimètre de longueur. Leur obser-
vation exige donc de forts grossissements. Le rôle de tous ces
petits êtres est beaucoup plus important que ne pourrait le laisser
supposer leur faible masse, et nous le verrons apparaître pleinement
en étudiant l'évolution du sol 1.

Au total notre incursion dans le domaine microscopique


nous a montré dans le sol les constituants suivants

I.(Lithosphère)Calcaire
SOLIDES ( Silice (sable)
II. COLLOÏDES Argile
(complexe ar-
gilo-humique) Humus

III. LIQUIDES en solution


y P ) ++ colloïdes dispersés
colloîdes dispersés
Oxygène
IV. GAZ ) Gaz carbonique
(Atmosphère)) Azote
` Vapeur d'eau
Bactéries
Algues
Tr
V.
(Biosphère)
ORGANISMES
VIVANTS bulbes, graines, etc.
VÉGÉTAUX Champignons
Organes souterrains
supérieures

Protozoaires
des plantes
racines, rhizomes,

ANIMAUX Vers
Larves d'insectes, etc.

i. On estime que dans un champ d'un hectare il peut y avoir une tonne
de bactéries et autant d'algues et de champignons. Chiffre faible si on le
compare à la masse totale du sol qui les contient énorme si l'on cherche

Extrait de la publication
Extrait de la publication

Vous aimerez peut-être aussi