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COURS DE BIOMASSE

A.U. 2019-2020
Abdeslam ELFANAOUI

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Chapitre 1 : LES COMPOSÉS ORGANIQUES PRODUITS PAR LA
NATURE
La biomasse est produite par les organismes vivants principalement par l’activité
photosynthétique des plantes, mais aussi des animaux, des insectes, des microorganismes…
Elle est essentiellement constituée de polymères complexes de carbone, hydrogène,
oxygène et azote, de soufre en faible proportion et d’éléments inorganiques.
L’aspect renouvelable introduit une distinction qui permet de n’en retenir qu’une fraction
d’une part, d’y ajouter la production fatale de déchets issus d’autres composés organiques
naturels industriellement transformés, donc pas toujours naturels, d’autre part.
1) La production directe de biomasse
Il s’agit là de biomasse brute : arbres et arbustes des forêts, végétaux poussant
naturellement ou productions agricoles, matières aquatiques diverses comme le goémon, les
algues ou le varech.
Le monde animal n’intervient pas en production directe d’énergie : aucun animal n’est élevé
ou chassé pour produire exclusivement de l’énergie. En effet, la teneur en eau est
généralement élevée, 80 % pour l’être humain, ce qui ne permet pas de disposer d’un PCI
élevé. Ceci pourrait évoluer si l’on pouvait disposer localement d’une énergie de séchage
peu onéreuse. On peut imaginer que les nuages de criquets africains puissent
éventuellement devenir une ressource énergétique sous réserve de pouvoir les collecter et
de les sécher, à l’énergie solaire par exemple.
Le monde végétal constitue la seule ressource de biomasse énergie cultivée spécifiquement
ou produite naturellement et récoltée : bois et produits agricoles, voire aquacoles. Il se
répartit en deux catégories :
 Les organismes hétérotrophes (incapables d’effectuer par eux-mêmes la synthèse de
leurs constituants issus de la matière minérale) et chimiotrophes (récupérant
l’énergie d’oxydation des composés organiques réduits qu’ils assimilent) comme les
champignons.
 Les organismes autotrophes (aptes à assimiler les éléments inorganiques pour les
besoins de la synthèse de leurs constituants organiques) et phototrophes (captant
l’énergie lumineuse afin de fournir l’énergie nécessaire aux différentes étapes
chimiques de production de leurs constituants). Ce sont les végétaux chlorophylliens.
Ces derniers constituent le principal gisement de biomasse et il convient de rappeler ici
succinctement le principe de la production de matière végétale par photosynthèse pour en
appréhender les limites.
1.1) Structure de la feuille
La feuille est un organe plat de la plante qui présente une grande surface en regard de
l’environnement, ce qui lui permet de capter au mieux la lumière solaire.
Le pétiole ou °queue° désigne la partie rétrécie de la feuille la rattachant à la tige ou à la
branche. Il constitue le faisceau conducteur de la sève.
Les nervures sont l’ensemble des vaisseaux conducteurs de la sève faisant saillie sur la face
inférieure de la feuille. Leur disposition spatiale caractérise chaque espèce. Les
monocotylédones présentent des nervures parallèles, alors que les dicotylédones sont
pourvues de nervures divergentes. Les nervures assurent l’apport d’eau et des sels minéraux
au sein de la feuille, le transport de la matière synthétisée vers la tige.
Le stomate est un pore disposé à la surface des feuilles traversant leur épiderme permettant
les échanges gazeux ( ) et la transpiration ( ).
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Le limbe remplit l’espace entre les nervures, il contient la majeure partie de la chlorophylle
et assure la photosynthèse au moyen du parenchyme chlorophyllien.
Le parenchyme chlorophyllien se présente sous deux formes :
 Les dicotylédones disposent d’un parenchyme chlorophyllien palissadique
tapissant la face supérieure des feuilles et un parenchyme chlorophyllien
lacuneux réparti sur la face inférieure. Les stomates sont disposés sous les
feuilles.
 Les monocotylédones ne présentent pas de différenciation marquée entre les
deux parenchymes chlorophylliens.
1.2) Structure de la cellule chlorophyllienne
La cellule chlorophyllienne comprend :
Une paroi constituant une enveloppe externe rigide. Elle est constituée de cellulose
[polymère du glucose ( ) s’exprime en centaines ou milliers], de protéines et de
lignine [polymère de coniféryle, de p-coumaryle et d’alcools sinapiques].
Elle enveloppe la membrane plasmique.
La membrane plasmique est constituée de lipides, de protéines et de sucres structurant les
échanges de matière entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule ou entre deux
compartiments cellulaires. Elle contient des tensioactifs, les phospholipides.
Le cytoplasme désigne l’ensemble du matériel cellulaire à l’intérieur de la membrane
plasmique à l’exception du noyau.
Le noyau est un organite qui dispose de la plupart du matériel génétique de la cellule. Il
contrôle les réactions chimiques du cytoplasme et stocke les informations nécessaires à la
division cellulaire.
La vacuole est une cavité située dans le cytoplasme. Elle contient un liquide constitué d’eau,
des glucides, des ions et des pigments : le suc vacuolaire. Les vacuoles peuvent aussi
protéger la plante contre les prédateurs : elles contiennent parfois des composés toxiques
ou désagréables au goût.
Des chloroplastes, qui contiennent la chlorophylle. La photophosphorylation se déroule dans
les chloroplastes des végétaux et des algues. Le chloroplaste présente une taille variant de 1
à 10 nm. Il est constitué d’une enveloppe renfermant des brins d’ , des ribosomes, des
stroma, des amas d’amidon, des globules lipidiques et des grana formés de thylacoïdes
accolés. Ces grana sont rendus solidaires au moyen de thylacoïdes inter-granaires. Les
thylakoïdes contiennent le système photosynthétique absorbant la lumière, les complexes
de transport des électrons, les enzymes et protéines de synthèse de l’ .
1.3) Les réactions de photosynthèse
La synthèse des glucides chez les végétaux vise à mettre en réserve de l’énergie (saccharose,
amidon) et à produire les éléments glucidiques des membranes (cellulose, glycolipides,
glycoprotéines, lignine…).
La photosynthèse s’opère en deux phases successives :
Réactions photochimiques assurant l’oxydation de l’eau (° phase claire °)

Les réactions de la lumière induisent une formation d’énergie sous forme d’ATP et de
pouvoir réducteur sous forme de . Ces deux composés et
sont consommés par la synthèse des glucides. Ce processus de production
couplé au transport des électrons est dénommé photophosphorylation ou
phosphorylation photosynthétique.

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Ces réactions s’effectuent dans les thylacoïdes et permettent le transfert des électrons
jusqu’au couple pour permettre la synthèse .
La lumière est captée par les pigments (caroténoïdes, xanthophylles) présents dans la
cellule, transformée puis transmise par résonance à la chlorophylle b, puis à la chlorophylle a
qui cède un électron à un accepteur.
Réactions biochimiques de synthèse des sucres (° phase sombre °)
( )
La carboxylation désigne l’addition d’une molécule de à une molécule organique
présente. Ce gaz carbonique peut être atmosphérique ou dissout dans l’eau, il pénètre par
les stomates dans la feuille.
Les glucides sont élaborés à partir de l’eau et du gaz carbonique. La séquence des réactions
mises en jeu constitue le cycle de Calvin. Le fixé dans les voies de carboxylation est
libéré, repris par la Rubisco et converti en glucose à travers une suite de réactions
enzymatiques au niveau du stroma du chloroplaste. Le cycle de Calvin se divise en deux
phases :
 Les réactions de synthèse des hexoses.
 Les réactions de régénération du ribulose 1,5 bisphosphate ( ), accepteur du
.
Il existe trois voies d’assimilation du employées par les végétaux. La production
maximale de matière sèche d’un couvert végétal, hors facteur limitant, est fonction de la
quantité de rayonnement intercepté par la culture et de l’efficience de conversion de ce
rayonnement en biomasse. Les cultures en ont des efficiences de conversion des
rayonnements supérieures aux espèces en . Les cultures en présentent des potentiels
de production plus élevés sous réserve d’être adaptées aux conditions climatiques locales
afin d’intercepter le maximum du rayonnement.

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DEFINITION NORMATIVE DE LA BIOMASSE

La définition de la biomasse énergie présente aujourd’hui certaines ambiguïtés.


Définition de référence :
La biomasse est la fraction biodégradable des produits, déchets et résidus provenant de
l'agriculture, y compris les substances végétales et animales issues de la terre et de la mer,
de la sylviculture et des industries connexes, ainsi que la fraction biodégradable des déchets
industriels et ménagers.
Cette définition très extensive permet d’inclure naturellement les boues de stations
d’épuration urbaines ou d’industries agroalimentaires.
Néanmoins la ressource se réduit exclusivement aux :
 Produits de l’agriculture et de la forêt.
 Déchets végétaux de l’agriculture et de la forêt.
 Déchets végétaux de l’industrie agroalimentaire.
 Déchets de bois à l’exception des déchets comportant des composés halogénés
organiques ou des métaux ( en particulier déchets de construction ou de démolition).
 Déchets de liège
 Déchets végétaux fibreux des usines papetières co-incinérés sur place avec
récupération de chaleur.
Les boues de STEP sont incluses dans cette définition : boues biologiques formées dans les
bassins d’aération au cours de traitement biologique des eaux résiduaires.

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Chapitre 2 : QUELQUES CONSIDERATIONS ENERGETIQUES
SUR LA BIOMASSE ENERGIE
Parmi les énergies nouvelles renouvelables ENR, la biomasse est la seule qui permette un
stockage d’énergie sous forme de molécules hydrocarbonées stables et disponible pour
approvisionner des moyens de transport autonomes. Toutes les autres formes d’ENR sont
destinées à produire de la chaleur, de l’électricité ou de l’énergie mécanique en un point fixe
(éolienne alimentant une pompe sur un puits par exemple)
1) Principe des unités de production de biocarburant
Le principe de toutes les unités de production de biocarburant est schématisé sur la figure 1.
Partant d’une biomasse initiale, des unités de traitement intermédiaires permettent de
parvenir au biocarburant final souhaité. Pour se faire, ces unités reçoivent de l’énergie
(mécaniques ou électrique actionnant des broyeurs, des compresseurs, des pompes… ;
thermique pour assurer les transferts de chaleur, la distillation…) et émettent de l’énergie
(électricité, chaleur)
La figure 1 présente le cas le plus complet envisagé pour le moment :
 Biomasse initiale : déchets cellulosiques forestiers.
 Unité de transformation n°1 : pyrolyse in situ.
 Produit intermédiaire n°1 : pryloysat liquide concentrant la matière
hydrocarbonée pour réduire les coûts de transport.
 Unité de transformation n°2 : gazéification centralisée.
 Produit intermédiaire n°2 : le syngas ou gaz de synthèse, mélange de
monoxyde de carbone et d’hydrogène.
 Unité de transformation n°3 : synthèse Fischer-Tropsch.
 Biocarburant final : le biogazole.
 Moteur : diesel.

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Biomasse initiale bi
Masse Mbi-pouvoir calorifique PCIbi

Energie émise EE1 Unité de transformation n° 1 Energie émise ER1

Produit intermédiaire n°1


Masse Mp1-pouvoir calorifique PCIp1

Energie émise EE2 Unité de transformation n° 2 Energie émise ER2

Biomasse initiale bi
Masse Mbi-pouvoir calorifique PCIp2

Energie émise EE2 Unité de transformation n° 3 Energie émise ER3

Biomasse initiale bi
Masse Mbf-pouvoir calorifique PCIbf

Chaleur émise 𝑸 Moteur Travail 𝑾

1.4) L’efficacité énergétique hydrocarbonée

L’objectif à atteindre est d’obtenir le maximum d’efficacité énergétique au niveau du travail


délivré par le moteur pour une biomasse initiale de masse et de pouvoir calorifique
inférieur . Le problème est identique à celui d’un moteur alimenté par un carburant
de masse et de pouvoir calorifique inférieur délivrant un travail dont
on cherche à améliorer l’efficacité énergétique : le rendement s’exprime par le rapport :

Il est logique d’exprimer le rendement biomasse par l’expression :

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La difficulté se présente dès qu’on cherche à décomposer ce rendement au niveau de
chaque unité de traitement intermédiaire car plusieurs choix sont possibles.
 Le plus simple :
[ ] [ ]

[] []
Cette opération évite de se poser des questions sur les énergies reçues et produites par
l’unité de traitement en ne le prenant pas en compte.
 L’intermédiaire :

[ ] [ ]

[] [] [ ]
 Le plus complet :

[ ] [ ] [ ]

[] [] [ ]

L’expression de l’efficacité énergétique hydrocarbonée EEHC le rapport le plus simple :


[] []

[ ] [ ]

Dans le cas de la figure 1, une évaluation de l’efficacité énergétique hydrocarbonée globale


est définie par le produit des efficacité énergétiques hydrocarbonées individuelles de chaque
procédé :

Pour l’ensemble de la chaine :

[ ]

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Chapitre 3 : LES CULTURES DEDIEES A LA PRODUCTION DE LA BIOMASSE
1) Les plantes agricoles
1.1) L’avoine ‫حبوب الشوفان‬

Elle peut être employée directement comme biocombustible solide par les agriculteurs. Le
du grain est de et d’humidité.

1.2) La betterave

Elle présente une humidité de 76% et un de . Le composition est 3%


de cendres ( ) .

1.3) Le blé

Il peut être employée directement comme biocombustible solide par les agriculteurs lorsque
la production et les stocks sont importants. Le du grain est de
et d’humidité. Le taux des cendres est de 1,5%. Le blé plante entière
présente un de , une humidité de et un taux de cendres de
.

1.4) La Canne à sucre

La composition élémentaire sur matière sèche est la suivante :


.

1.5) Le Chanvre ‫القنب‬

Le moyenne est de , le taux de cendres de l’ordre de et de


l’humidité varie de . de La composition élémentaire de chanvre sur matière sèche
est la suivante : . Les
teneurs de cellulose et en lignine sont élevées.

1.6) Le colza
1.7) Le bois et les forêts

La figure 2 indique les usages du bois. Les applications énergie du bois apparaissent en grisé.

1.8) Caractérisation des produits


Composition

La teneur en élément majeur des bois sur matière sèche est comprise entre :

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Bois matière première

Charbon de bois Bois matière première

Déchets Bois ronds

Déchets Bois ronds

Bois de trituration Grumes pour sciage et Autres bois


quartiers et rondins lacage Industriels

Liqueurs noires écorse Sciures copeaux Déchets divers

Figure 2 Répartition des usages du bois

Carbone 49%-57% Azote 0%-0,25%


Hydrogène 5,5 %-6,5% Soufre 0%-0,1%
Oxygène 36%-44% Cendres 0,65%-2,2%
A l’abattage, le bois vert présente une humidité comprise entre et selon la saison
et l’espèce considéré. Après séchage naturel par exposition à l’air de longue durée (6 mois et
un an), l’équilibre est atteint avec et d’humidité dans les conditions climatiques
tempérées.

Le bois est un composite comportant trois polymères de base : la cellulose pour


environ , la lignine [ ] pour environ et
l’hémicellulose pour (par exemple . Les minéraux complètent la
composition et se transforment en cendres lors de la combustion.

Propriétés thermiques

La qualité des produits issus du bois s’évalue en fonction du pouvoir calorifique dans l’ordre
suivant :

Produit ( ) ( ) Humidité %
Charbon de bois 12000 28 1,5
Briquettes de bois compressées 8800 20 8

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Écorce humide 3000 7 67
:
soit

La lignine dispose du pouvoir calorifique le plus élevé : ( ) pour


la lignine du sapin. Le pouvoir calorifique supérieur ( )peut s’évaluer selon la formule :

( )

Où désigne la fraction d’holocellulose (cellulose+hémicellulose). La précision obtenue est

Une valeur moyenne du du bois sec est prise pour le calcul approché égale
à soit ou

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Chapitre 4 : LA BIOMASSE DES DECHETS
La biomasse des déchets (biowaste) s’étend à toutes les formes de déchets issus de
l’industriec des collectivités locales, voire de l’agriculture comme les feuillages des pommes
de terre ou de betteraves. On y place aussi parfois les pailles de céréales et les tiges de
tournesol.

1) Les déchets fermentescibles des ordures ménagères

Une estimation de la composition moyenne (en %) des ordures ménagères :

Déchets putrescibles
Papiers
Cartons
Plastiques
Verres
Métaux
Incombustibles
Combustibles divers
Textiles
Textiles sanitaires
Complexes
Spéciaux

2) Les boues de STEP

Le traitement des eaux d’égout des villes s’effectue dans des stations d’épuration présentant
fonction de la quantité de matière reçue à éliminer et de la qualité du rejet aqueux que l’on
souhaite obtenir en sortie selon le niveau de qualité de la rivière à respecter. Ces modes de
traitement produisent des qualités de boues variables. On distingue ainsi le prétraitement
(dégrillage, dessablage, dégraissage) qui est commun :

 Classe A :
 Décanteur simple fournissant des boues primaires ;
 Emploi de coagulant, de floculant, du décanteur conduisant à des boues primaires
physico-chimique ;
 Emploi du bassin biologique à forte charge suivi d’un clarificateur produisant des
boues biologiques.
 Classe B1 :
Emploi du bassin biologique en eau brute suivi d’un clarificateur produisant des
boues biologiques.
 Classe B2 :

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Emploi du décanteur sur une eau brute, du bassin biologique en eau brute suivi
d’un clarificateur produisant des boues biologiques en eau décantée et des boues
primaires.
 Classe C :
Mélange des boues biologiques en eau décantée et des boues primaires
 Classe D :
Les boues préalablement épaissies subissent une stabilisation biologique pour fournir
des boues stabilisées biologiquement.
3) Les liqueurs noires
La liqueur noire constitue le résidu séparé de la pulpe utilisée dans la production du
papier.
La composition de la liqueur noire est la suivante :
Carbonate de sodium
Soude
Sulfate de sodium
Sulfure de sodium
Hémicellulose et cellulose dégradées
Lignine dégradé

4) Les industries agroalimentaires

Les IAA produisent des déchets de biomasse qui ne peuvent pas se stocker sur le long terme
à l’air libre et doivent être traités rapidement comme les déchets ménagers. Ces déchets
sont produits rassemblés sur les sites de production et non pas éparpillés comme les déchets
de bois des forêts. Leur emploi pour produire des biocarburants constitue un traitement de
déchets qui pourrait être financé partiellement par le producteur du déchet.

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