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Le droit objectif est donc « au dessus » des droits subjectifs (n’existent pas en
soi), le droit objectif contient des règles pour interpréter le subjectif et peut
régler les éventuelles contradictions entre eux
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* l’objet de droit (« immatériel » : eau, liberté, le corps, inventions, art,…) qui eux
ne sont pas titulaires de droits ni de devoirs, font juste l’objet d’une règle de
droit.
A)L’Etat
A1.L’unité essentielle de l’Etat :
1)Définition de l’Etat :
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L’Etat a la particularité unique d’être sujet actif (il crée les règles) et passif
(il est soumis à certaines de ces règles) du droit. Le territoire, sa
population et la détention de la souveraineté continuent l’Etat belge. Des
qu’un organe agit, c’est l’Etat qui agit à travers lui.
Ses droits :
L’Etat n’a pas d’autres compétences que celles prévues par la loi au sens
large (Constitution, loi) : c’est ce qu’on appelle un système d’ « Etat de
droit ». Ce qui implique qu’il soit soumis à de multiples règles de droit.
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(2)-angle fonctionnel (séparation de pouvoir division des organes selon
leurs fonctions au sein de l’Etat)
A bis)Les Communautés et les Régions ( tous les deux ont les mêmes
forces de pouvoirs dans les matières ou ils sont compétents et qui leur
étaient attribués)
Les compétences des Régions et Communautés sont celles qui leur sont
attribuées par la Constitution ou les lois spéciales. Les compétences
restantes (=compétences residuelles) reviennent à l’Etat fédéral. Les
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compétences de chaque entité sont exclusives. C’est à dire qu’elles sont
réparties de telle manière à ce que les compétences d’une entité
n’empiètent pas sur celles d’une autre et en plus de ca , elle sont reparties
selon l’aménagement constitutionnel de leurs compétences matérielles et
territoriales. De plus, les entités fédérées ne sont pas soumises à une
tutelle de la part de l’Etat fédéral. Elles sont belle et bien autonomes.
Elles peuvent dès lors édicter, dans leur domaine de compétence, des
normes législatives qui ont la même valeur que celle de l’Etat fédéral (ex :
le droit au travail et à des conditions de travail décentes que l’on retrouve
dans la Constitution touche les 3 entités puisqu’il implique entre autre le
droit à l’enseignement (compétence des communautés), la reconversion,
le recyclage professionnel, la politique générale de l’emploi, la remise au
travail des chômeurs (compétences des régions) et les réglementations de
l’accès au travail et la liberté du choix d’un emploi (compétences
fédérales)).
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Critiques :
-rend mal compte du pouvoir implicite (une fonction donnée à une entité,
mais c’est une autre entité qui l’exerce , car une compétence a plusieurs
fonctions qui peuvent être divisées entres les entités différentes
Interdiction de fumer : Région wallonne contre ca , car elle est responsable
de « l’économie » qui pourrait être touchée négativement si on arrête la
pub de la cigarette. Tant dis que la communauté et pour ca ,car elle
s’occupe de la santé.
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• La politique Matières Politique
étrangère
culturelles économique et de
(relation
diplomatiques (radio, télé, l’emploi (crédit,
de le
cinéma, théâtres, exportations, aides
Belgique)
tourisme …) publiques aux
• L’union Enseignement entreprises, remise
économique
et du au travail des
monétaire (fi fondamental chômeurs…). Les
xation des
prix, politique jusqu’à Régions doivent tout
des revenus, l’universitaire de même respecter
droit de la
concurrence, (le plus l’unité économique et
le droit important monétaire du pays.
commercial, la
protection du budget, traité de Elles doivent donc
consommateu Bologne mis en respecter les règles
r, le droit des
sociétés) place par les de la Communauté
Communautés) européenne et celles
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sont des cas de aspects relatifs à la
l’Etat fédéral). santé des bêtes et
des humaines
relèvent de l’autorité
fédérale, la qualité de
la chaine alimentaire)
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• La Région flamande et la Communauté flamande ont fusionnées
(comme le permet la loi) en un seul organe. Pourtant la
Communauté et la Région gardent leur statut juridique distinct,
des compétences et des territoires différents.
>Conseil d’Etat vérifie si ya une bonne répartition entre les entités, fait
des corrections pour respecter le droit belge.
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Les compétences des provinces sont exercées par le Conseil provincial,
sorte de Parlement propre à chaque province, une députation
permanente, sorte de Gouvernement provincial, et par le gouverneur
nommé par la Région.
Provinces Communes
-compétences confiées par //
l’autorité federale, les
communautés ou régions ( =tutelle)
-compétences générales pour les -compétences générales pour les
matières d’intérêt provincial (sous matières d’intérêt communal sous
la tutelle des Régions) la tutelle des Régions)
-promotion du tourisme provincial -urbanisation ;propreté ;tranquillité
publique
| exercé par
|
Conseil provincial
Conseil Communal
Au niveau fédéral (élaboration des lois dans les matières qui relèvent de
la compétence de l’autorité federale), ce pouvoir législatif est composé
de :
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*du Sénat a plus la qualité de « chambre de réflexion » et qui a pour rôle
de représenter les Communautés ( 71 membres divisés en 2 groupes
linguistiques, dont 40 élus directs,21 élus par les Conseil de
communauté ,et 10 sénateurs cooptés ,choisies par les 2 autres groupes
de sénateurs(6flam et 4 francophone)et
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Les Conseils adoptent des décrets qui ont valeur de lois et le CR bruxellois
adopte des ordonnances.
Le Roi nomme le Premier ministre ainsi que les ministres (au max. 15 et
moitié francophones, moitié néerlandophones) qui ensemble forment le
Conseil des ministres. Le Roi nomme aussi des secrétaires d’Etat qui ne
sont pas concernés par la parité linguistique. Les ministres et secrétaires
d’Etat forment le Gouvernement fédéral. Le Roi n’a pas d’autonomie
politique ni de réelle autorité car tous ses actes doivent être faits avec
l’accord d’un ministre.
Les magistrats sont nommés par le pouvoir exécutif, sur avis conforme du
Conseil supérieur de la justice. Au sein de l’ordre juridique on distingue :
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• -les « magistrats du siège » (=magistrature assise, juges des cours
et tribunaux) rendent les jugements et arrêts en toute
indépendance (on n’élabore ni n’exécute les lois mais on confronte
des cas concrets aux droits existants sur base de l’égalité,
l’impartialité et l’indépendance.)
Pouvoir exécutif
Pouvoir Judiciaire
1.-élaboration de la loi (délimite 4.-Pouvoir limité de juger les
les compétences de ce pouvoir) parlementaires(immunité contre
-contrôle politique du le jugement)
gouvernement (délimitation -jugement éventuel de
des compétences du parlementaires, moyennant une
gouvernement ,le parlement procédure particulière
peut renverser le
gouvernement , en proposant
un nouveau premier
ministre ,mais il faut une
majorité au parlement pour ce
fait)
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2. Roi peut dissoudre le 5. -PE nomme les magistrats
(nomination à titre définitif)
parlement (pouvoir limité de -exécution des décisions
dissolution des Chambres)
3.-modification ou adaptation 6.-Jugement éventuel de
de la loi(selon lesquels les ministres, moyennant une
juges décident) procédure particulière
-budget( législatif vote le - les juges peuvent écarter les
budget de la justice) actes illégaux
-commission d’enquête
( audition d’individus sous
serment) dans le but de
recueillir des informations
aidant le Parlement à légiférer.
RMQ :le pouvoir judicaire ne peut pas appliquer des actions exécutives qui
sont en contradiction avec la loi (ou décret ou Constitution). De plus le
pouvoir judiciaire peut écarter une loi contraire à un traité international. Il
est donc le garant de la hiérarchie des droits. De plus le pouvoir exécutif
collabore avec le pouvoir judicaire en assurant l’exécution des décisions
judiciaires de ce dernier.
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Tout être humain est une personne physique et est donc soumis au droit
belge. Les autres êtres vivants (animaux) et les objets inanimés sont
considérés comme des « choses » et ne sont pas des sujets mais des
objets de droit.
Une personne privée est toute personne qui n'est pas publique. Une
personne publique est une personne faisant partie des institutions de
l'Etat ou une personne morale dont le capital est détenu par l'Etat (ex: la
Poste).
• Une personne physique peut agir dans le domaine privé (mariage, achat de
biens,...) et puis, dans son cadre professionnel s'il travail pour l'Etat ou une
compagnie liée à celui-ci, comme une personne publique. En fonction de
s'il agit à titre privé ou professionnel, il n'engagera que sa personne ou la
personne morale qu'il représente.
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Elles agissent tantôt à titre privé et tantôt à titre public en fonction de
critères bien précis.
Chaque personne possède des droits et des devoirs. Les droits sont classés en
deux catégories:
Ces droits peuvent être cédés (ex: contrat de vente), transmis (ex:
succession), saisis (ex: faillite),... ils ne sont donc pas inaliénables (on ne
peut les transmettre) comme le sont les droits de la personne.
On peut citer:
• Les droits réels qui portent sur les biens : ils donnent au titulaire un
pouvoir "direct et immédiat" sur son bien (ex: droit de propriété). Le
titulaire a donc un "droit de suite" sur son bien s'il a été volé. Les droits
intellectuels sont une sorte spéciale de droits réel: ils portent sur des
biens immatériels: droit sur les œuvres de l'esprit (brevet, droit
d'auteur,...)
• Les droits personnels (ou de créance) portent eux directement sur des
personnes: relation vendeur-acheteur, loueur-locataire,... Le titulaire de
droit (=créancier) bénéficie d'une créance à charge du débiteur ==> à
chaque créance (positif) correspond une dette (négatif)
Ils ne sont pas directement évaluables en argent. Ils sont basés sur la
qualité d'être humain de la personne.
• Les droits civils et politiques. Les premiers portent sur des notions
comme le droit à la vie, à l'intégralité physique, à avoir un procès
équitable, à la vie privée et familiale,... Les deuxièmes renvoient
essentiellement au droit de vote et d'éligibilité ou au droit d'accéder
à certains emplois dans la fonction publique.
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• Les droits économiques et sociaux. Ils concernent le droit à certaines
conditions de travail, au bénéfice de la sécurité sociale, à l'emploi, à
la santé,...
Cas exceptionnels où nos droits ne seront pas tout à fait respectés (lors
des crises de régime, guerre civile), l’Etat peut aller jusqu'à exclure les lois
et les droits, mais même en ce moment , on ne peut pas être torturé.
1.Définition et caractéristiques :
Une organisation internationale est une entité résultant d’un traité liant
plusieurs Etats à qui a été conférée une personnalité internationale. Une
organisation internationale est donc essentiellement interétatique et se
distingue donc des ONG qui, elles, sont composées de personnes privées.
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et de pénale( justice et
sécurité affaires intérieures)
extérieure
Compétences juridiques qui visent à Améliorer la coopération des Etats
l’intégration économique de tous les (politique d’immigrations ,espace
Etats :marchandise , politique judiciaire européen, politique
agricole, transports, emploie, étrangère, sécurité, coopérations
capitaux, politique commerciale, policière, et judiciaire en pénale
politique industrielle…
La moitié de la législation applicable en Belgique a été élaborée au sein de
l’Union européenne, il existe des organes communs aux Etats membres .
Ces sujets ont des relations juridiques logiques: l'Etat est le sujet le plus
élevé hiérarchiquement même s'il a des obligations par rapport aux
personnes privées, les organisations internationales et les Etats étrangers,
bien qu'ils disposent d'un statut particulier, restent soumis à l'ordre
juridique belge lorsqu’ils y exercent des activités.
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Section2 : Les sources formelles de l’ordre
juridique :
« Les procédés par lesquels une règle arrive à l’existence sont les sources
formelles d’un ordre juridique »
Les sources formelles de l’ordre juridique sont les origines juridiques qui le
composent. Dans l’ensemble, les sources formelles de l’ordre juridiques
sont cohérentes, cohérence est favorisée par le fait que la plupart des
sources sont écrites (favorable pour la logique) ce qui facilite la cohérence
entre les règles. De plus la cohérence se concrétise par une
hiérarchisation (pyramide) des sources. Les règles sont de plus soumises à
des mécanismes de contrôle qui veillent à la stabilité de l’ensemble de
l’édifice juridique.
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• Les sources auxiliaires (jurisprudence et doctrine) qui disposent d’un
statut particulier.
A1La constitution :
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Est le fondement à la fois de l’Etat et de l’ordre juridique sommet
,source fondamentale=référence suprême du droit , elle montre des
dispositions aux éléments fondamentaux de l’Etat, du fonctionnement des
pouvoirs ;elle régie les relations entre l’Etat et les entités fédérées, ou les
relations entre entités fédérées ;les droits fondamentaux de l’homme.
Supériorité de la Constitution :
Toutes les règles doivent être conformes à celles qui leur sont
supérieures , et la Constitution est au sommet de l’édifice. En vertu de la
Constitution, sont établies les lois spéciales , ordinaires ou des jugements.
Procédure de révision :
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De plus, une révision de la Constitution ne peut se faire en temps de
guerre ou quand les Chambres sont dans l'impossibilité de se réunir
librement sur le territoire national. Il faut donc une majorité plus
importante que la majorité (faut vraiment tous les dirigeants réunis)
gouvernementale pour pouvoir réviser la Constitution. De plus, l'électeur
pourra normalement se prononcer sur la révision grâce aux débats des
élections suivant la déclaration de révision.
Toutefois, pour que la loi belge soit écartée, il faut que certains conditions
soient réunies : (il faut une signature, puis une ratification
(engagement, permet d’entrer en vigueur du traité, s’obligent
tous à livrer des infos utiles)
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2. Il faut que ce traité soit entré en vigueur dans l’ordre juridique
international : il arrive souvent que des Etats signent un traité mais
qu’ils ne se soient pas engagés à le respecter. C'est-à-dire qu’il n’a pas
été ratifié. Dans ce cas, il n’a aucune valeur juridique en droit
international (ex : traité d’Amsterdam ratifié deux ans après sa
signature).
4. De plus, il faut, pour qu’un traité soit supérieur aux lois, que ce dernier
ait un effet direct dans le droit belge. C'est-à-dire que les particuliers
doivent être clairement (non flou) désignés comme détenteur de
droits/devoirs prévus dans ce traité.
Toutes ces règles doivent être remplies en même temps pour que le traité
soit supérieur aux lois. Deux domaines du droit international supérieurs
aux lois belges peuvent être cités :
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personne(s) physique(s)). Elle est obligatoire et déploie un effet
direct en droit interne)
Les lois spéciales sont supérieures aux autres lois à double titre :
• On ne peut changer leur contenu que par l’adoption d’une autre loi
spéciale et pas par une loi ordinaire.
*Au niveau fédéral, les Chambres adoptent les lois ordinaires sur une base
de double majorité. C'est-à-dire que la majorité de la Chambre doit être
présente et qu’il y ait plus de voix positives que négatives.
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*Au niveau fédéré, les mêmes principes sont applicables. Les
Communautés et Régions adoptent, dans les domaines relevant de leurs
compétences, des décrets qui ont la même valeur juridique que les lois.
On examinera dans cette section les normes adoptées par les divers
Gouvernements qui composent la structure de l’Etat fédéral.
Gouvernement dans son ensemble qui est chargé de l’exécution des lois
et non l’un ou l’autre des ministres concernés. On a pourtant admis que
pour les questions d’importance secondaire, un seul ministre pouvait
adopter des arrêtés réglementaires. Ce sont alors des arrêtés ministériels
et non des arrêtés royaux.
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une durée limitée (lors des crises, lorsque la crise est finie, le juge a le
droit d’appliquer les normes ou pas).
Ce pouvoir s’exerce donc sur la base de lois de pouvoirs spéciaux qui habilite le
pouvoir exécutif à adopter des arrêtés royaux de pouvoirs spéciaux.
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Dans les entreprises, les conventions collectives du travail conclues par
les organisations représentatives de travailleurs (syndicats qui veulent des
normes nouvelles exigeantes (sécurité…)) et des employés, et qui édictent
certaines règles applicables dans certains secteurs auxquels on est obligé
de se soumettre, sans signer ces conditions et sans les créer.
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caractère obligatoire. la coutume peut se retrouver dans plusieurs
branches du droit et peut être utilisée pour interpréter un écrit
(nombreuses coutumes dans le droit commercial notamment ou en droit
constitutionnel comme la possibilité d’édicter des lois et des arrêtés de
pouvoirs spéciaux). En tant que règle à portée normative, elle est
supérieure aux arrêtés et règlements administratifs qui doivent
normalement s’y conformer (ex : un arrêté royal de pouvoir spéciaux doit
respecter des conditions découlant de la coutume constitutionnelle).
De plus, elle est en principe inférieure à la loi car la loi peut modifier ou abroger
la coutume.
Elle n’a pas de force obligatoire générale. C’est à dire qu’elle ne va pas au
delà du cas par cas étant donné qu’une décision de justice particulière ne
vaut pas pour les autres cas même s’ils sont similaires. (On remarque une
grande différence du système juridique belge avec les systèmes anglo-
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saxons dans lesquels une décision juridique s’étend aux cas similaires à
ceux jugés par le cas d’espèce).
Une décision sera utilisée pour interpréter des notions de droit positif
qu’on retrouve dans les sources classique (ex : la notion de faute sera
interprétée en rapport de la jurisprudence passée).
2 : La doctrine :
Il s’agit des ouvrages, études et autres notes consacrées au droit ou aux
problèmes spécifiquement juridiques. (ils nous expliquent et nous guident
dans les normes des droits belges).On peut, comme pour la jurisprudence,
parler de doctrine belge ou l’appliquer à n’importe quelle branche du droit.
CONCLUSION :
La cohérence du droit se manifeste tout particulièrement sur le plan des
sources. Chaque source tire sa validité de la source qui lui est supérieure
avec la Constitution comme fondement. Pourtant, vu le nombre de règles,
il survient fréquemment des contradictions entre 2 règles de lois qui
seront alors traitées par les juridictions compétentes.
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Juge ne peut rien ajouter ou retrancher à la loi qu’il applique, il doit trouver
une solution à partir des dispositions juridiques existantes .(par
déduction , il doit trouver une solution)
Droit public : droit qui régit au sein de l’Etat(le statut des autorités et les
relations entre ces autorités et les citoyens.
Droit privé :droit qui régit les relations entre particuliers, agissant comme
personnes privées(l’acheteur est une fonctionnaire mais qui achète une
ordi pour lui(sa consommation privée).
Ces 2 droits ne sont pas autonomes, même s’ils sont différents ,et pour
résoudre un problème particulier , on pourra faire référence à des
différentes branches du droit pénal, fiscal,privé..
DROIT BELGE
Droit public Droit privé
Régit le statut des autorités Régit les relations entre personnes
étatiques et les relations entres ces privées
autorités et les citoyens *Droit civil :
*Droit public : - droit familial ;-des obligations ;-
-droit constitutionnel ;- droit réels
administratif *Droit commercial
*Droit fiscal *Droit social
*Droit de la sécurité sociale *Droit international privé
*Droit pénal :
-droit pénal au sens étroit ,- droit de
la procédure pénale
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La souveraineté de l’Etat implique qu’il n’est soumis à aucun pouvoir
supérieur (et peut adopter des comportements voulues)
La légalité signifies que ces pouvoirs souverains sont limités par la « loi »
,étendu au sens larges comme recouvrant toutes les règles de droit positif.
L’Etat doit respecter les règles qu’il a mit en place lui-même.--> « l’Etat de
droit »
a)Considérations générales :
b)Eléments fondamentaux :
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Le service publicdésigne l’activité qui vise à satisfaire un besoin d’intérêt
général.( assuré par l’Etat ,dont c’et l’une des principales missions)
doit expédier les affaires courantes sans lesquels le pays ne serait plus
gouverné le temps nécessaire à la constitution d’un nouveau
gouvernement. ;
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-Principe de non-discrimination (ou d’égalité devant la loi )
s’applique dans tous les domaines , à l’activité de l’Etat qui devra exercer
ses compétences , fonctions en s’abstenant d’opérer des
différenciations(sexe , race , religion, fortune…) arbitraire(non justification
sur la base d’un but légitime ).Ainsi une mesure qui a pour but de favoriser
une partie de la population ne poursuit pas un but légitime et est donc
discriminatoire.( Venant de la Cours Constitutionnelle)
a)Considérations générales
Est une branche du droit qui assortit des règles, importantes pour la
cohésion de la communauté , de « peines »sanctions qui ne visent pas
spécialement des réparations des dommages causés, mais plus largement
le respect par tous les membres de la communauté de ses principes les
plus fondamentaux.
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-L’élément légal »pas de crime , pas de peine sans loi », on ne peut
condamner quelqu’un que pour une infraction prévue dans une loi au
moment où les faits se sont déroulés , on ne peut lui infliger une peine que
si celle-ci explicitement prévue par la loi.
d’infraction.
On voit bien la subjectivité du droit pénal ,car l’accent est mis sur les
spécificités de la personne impliquée.-->le but de la peine n’est pas une
réparation, calculée sur la base d’éléments objectifs(comme en droit
privé ,lors du calcul éventuel du dommage à payer), mais une punition
destinée à assurer le respect futur des principes fondamentaux.
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Lorsque l’instruction est terminée, le juge d’instruction communique le
dossier au procureur du Roi et demande soit le renvoi devant la juridiction
de jugement compétent ,soit le non lieu.
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Regroupe les branches du droit qui régissent les relations entre personnes
privées. L’Etat intervient pour fixer les règles juridiques appropriées(le
droit privé est aussi applicable a l’Etat lui-même lorsque celui-ci est
impliqué dans une relations juridique de droit privé, et lorsqu’il agit
comme personne privée).
Droit de propriété :propriétaire use de son bien, d’en recueillir les fruits
et d’en disposer matériellement ou juridiquement à sa guise, sans devoir
se justifier.
Légalité :il existe des règles dans le droit privé , qu’il faut respecter.
a)Considérations générales
Notre contrat doit être conforme aux exigences de l’ordre public et des
bonnes mœurs , il doit également respecter les dispositions légales qui
imposent souvent des règles obligatoires dans certains contrats.(on ne
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peut vendre des organes corporels , ou la lune… ;dans le droit familial->le
mariage blanc ; droit pénal->engager un tueur à gages)
Dés que le contrat est signé , si l’un des deux ne le respecte pas, il se
retrouve en faute et engage sa responsabilité civile(contractuelle).Ya aussi
une responsabilité « extra-contractuelle » résulte d’une faute commise en
dehors des obligations contractuelles.
Le droit des obligations , branche essentielle du droit civil, est une branche
qui contribue à la complétude du système juridique.
a)Considérations générales :
Le droit social désigne les règles juridiques qui régissent les relations de
travail entre personnes privées.(on y rajoute parfois la sécurité sociale,
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même si celle-ci fait plus partie du droit publicrelations entre individu et
Etat) .Le droit social limite l’autonomie de la volonté.
b)Eléments fondamentaux :
CONCLUSION :
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Section 2 :Les différentes juridictions compétentes
pour assurer l’application du droit
Pour chaque litige , il n’existe pas seulement une règle qui donne une
solution , mais également une juridiction compétente pour appliquer la
règle. Les cours et les tribunaux n’ont pas seulement le droit, ils ont aussi
le devoir d’examiner si les actes et règlements qui sont invoqués à l’appui
d’une demande sont conformes aux normes supérieures.
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A1.La justice de paix et le tribunal de police
1. La justice de paix :
Les tribunaux de police sont installés par le Roi, selon les impératifs liés à
la densité de population. Juridiction répressives qui doivent juger les
infractions mineurs (contraventions=infractions) sanctionnées par le
Code pénal ou certaines lois qui le complètent.(voyage en train sans
payer, Infractions au Code de roulage)
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1240euros , sinon décision définitive et que la Cour de Cassation qui peut
faire el recours.
Président (référé)
*Chambres *Chambres *Chambres de la
civiles(tribunal correctionnelles(trib jeunesse(tribunal de la
civil)compétences unal jeunesse)affaires
matérielles : correctionnel)*juge civiles et pénales des
-Compétence d’instruction y est mineurs
ordinaire(droit rattaché) -Juger des mineurs qui
commun)comporte -Les délits , -crimes sont coupables d’une
tout ce qui n’est pas correctionnalisés par infraction(placementl’a
attribué aux autres la Chambre de ppel des parents est
juridictions(affaires Conseil ;- et les possible devant les
civiles de plus de conséquences civiles chambres de la jeunesse
1860 Euro) de ces de la Cour d’appel)
-matières attribués infractions(l’appel des -Garde d’un enfant
qu’à jugements de (trancher les conflits
ellescontestations tribunaux de police familiaux)
à l’état des -Protection des
personnes(mariage , *Chambre du mineurs(éducation)
divorce) Conseil(est la
-recours(appel) des juridiction d’instruction
jugements des juges du tribunal de 1ere
de paix devant la instance ses
Cour d’Appel ordonnances sont
susceptibles d’appel
(recours)devant la
chambre des mises en
accusation
2.Le tribunal de commerce(27)centré sur le domaine commercial
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Compétences générales : -les litiges civils entre commerçants ou dont
le défendeur est commerçant(acheter pour revendre, louer pour sous-
louer) les demandes supérieures à 1860 Euro
Cour d’Appel
*Chambres civiles *Chambres *Chambre de la
-Appel des correctionnelles Jeunesse
jugements(rendu par les -Appel des jugements -Appel des jugements du
tribunaux de 1ere -Jugements des ministres tribunal de la jeunesse
instance et de et magistrats (aucun
commerce) appel possible)
-Matières *Chambres de mises
attribuées(sociales) en
accusation(juridiction
d’instruction)
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A4.La Cour d’assises(11 Cours d’assises) juge les peines les plus
graves
Il existe une Cour d’assises par province , et une Cour d’assises pour la
région de Bruxelles-Capital
Compétences :
-Les crimes s’ils n’ont pas été correctionnalisés ( peine plus légère
comme pour un délit)
Procédé :
2.Si l’accusé n’est déclaré coupable qu’à la simple majorité, le juges prof
délibèrent entre eux sur le même point
4Si le juges estiment que les jurés se sont trompés sur le fond, ils peuvent
prendre des nouveaux jurés.
5.Si l’accusé est coupable,, la Cour délibérera avec le jury sur la peine
Aucun appel possible sur la Cour d’assise , juste si les droits n’était pas
respectés , la Cour de cassation interviendra
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B.Les Juridictions administratives
Composé de 2 sections :
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Créée par la loi du 6 janvier 1989.
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b)La requête en suspension :
• Soit le recours est exercé contre une norme identique à une norme
adoptée par le même législateur , et qui a déjà été annulée par la
Cour constitutionnelle
• Soit tel n’est pas le cas, demandeur invoque des moyens sérieux , et
l’exécution de la norme attaquée risque de causer un préjudice
grave difficilement réparable
Les effets de l’arrêt de la Cour sur la suspension est provisoire
(ne s’efface pas totalement) sauf si y a annulation, parfois y a pas
d’annulation totale et alors la suspension se termine lorsque le recours en
annulation est rejeté.
c)Le cas de la question préjudicielle :(par un juge qui trouve qu’une loi est
contraire à la Constitution)
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l’homme.Si l’Etat ne respecte pas ces arrêts de la Cour, il peut être
sanctionné pour.
• Elle ne peut être saisie qu’a l’initiative soit des Etats membres du
Conseil de l’Europe, soit des particuliers qui relèvent de la juridiction
de ces Etats, peu importe leur nationalité.
• Elle juge uniquement les Etats
• La Cour ne statue que sur la violation de la Convention européenne
des droits de l’homme
CONCLUSION :
Aucun juge n’est pas compétent pour trancher un litige. -->la violation de
la Constitution par la personne royale, qui ne pourra donner lieu à aucun
type de jugement car , Roi est inviolable. !!!
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CHAPITRE 3 :Un droit fermé pour être clairement autonome par
rapport à des éléments extérieurs ( politique, normes morales…), le droit
positif doit pouvoir être clairement distingué de ces éléments fermeture
du système
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Compétences partagées (sur une base égalitaire) :
Le même procédé que pour le fédéral ,s sauf qu’ici le Roi ne joue aucun
rôle,le gouvernement remplit toutes les fonctions assurés en tant que
branche du pouvoir législatif,ou en tant que le titulaire principal du pouvoir
exécutif. Le gouvernement de chaque communauté ou région qui
sanctionne et promulgue les décret et l’ordonnance.
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proportionnellement à sa configuration politique.Les commissions en
général préparent le travail des parlementaires.
Dernier acte du pouvoir législatif c’est l’accord de Roi avec le texte( sous
le couvert de contreseing ministériel).
Roi n’a pas vraiment le choix de ne pas donner son accord , tel était le cas
sur la dépénalisation de l’avortement(1990)le Roi était contre , mais la
loi était quand même entrée en vigueur.
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7.La promulgation : (n’agit plus comme législatif , mais exécutif) :et
sanction entrent en même temps
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L’interprétation est très importante,consiste non pas en la création d’une
règle mais une précision qui sera donnée au texte de base qui contient la
règle. Consiste à dégager un sens existant, et non à substituer la volonté
de l’interprète à celle de l’auteur du texte ( doit respecter la volonté du
législateur , interpréter selon la volonté du législateur)
Doit obéir à :
1.La charge de la preuve :est l’établissement des faits qui se déroulent tjs
dans un cadre d’une procédure au sein de laquelle on détermine qui sera
chargé de prouver les faits pertinents.(Le doute fait tjs profiter le prévenu ,
car si on a un doute, il ne sera pas coupable)
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Si on prend les pièces en convictions en violat la règle d’ordre
public( perquisition sans mandat) , ces preuves seront pas prises en
compte par le juge.
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*Le jusnaturalisme : un courant qui met
l’accent sur un droit plus large, le droit naturel (a tjs existé)qui
correspondrait à certains idéaux de justice( le cas échéant , au delà de la
volonté de l’Etat)
(Le juriste positiviste n’a pas à se demander si un contrat est selon lui
juste ou injuste ,il doit juste regarder si ce contrat respecte la pyramide et
est juridiquement valide. ; Avortement punissable ,sauf si ya eu l’état de
détresse de la femme, l’état de détresse de la femme déterminé par le
médecin est souverain , le juriste n’a rien à dire la dessus, le médecin
n’est pas condamné s’il a respecte toutes les normes juridiques et n’a pas
violé le code pénal)
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« Le syllogisme judiciaire » selon les positivistes, le juge( juriste) ne ferai
que déduire de la règle de droit , et des faits établis ,de l’autre, une
solution juridiquement correcte. En gros le juge suit la règle et est obligé
de la respecter(il est une machine, programmé pour le fonctionnement
correct).
Si un juriste veut rester dans les cadres de compétences ,il doit se limiter
à établir et interpréter les règles juridiques telles qu’elle ont été édictés
par le législateur(autorités auxquelles l’ordre juridique reconnait des
compétences spécifique)
*Le concept d’égalité juridique pour tous les niveaux sociaux( conçu sur
un plan purement formel) ( un vendeur n’est pas un autre , mais ont tous
le deux les mêmes droits).Même si tout le monde a les mêmes droits, on
voit quand même certaines inégalités apparaitre( du à l’ignorance des
droits) , on pense d’abord aux moyen financiers(justice est couteuse) ; et
aussi culturellement ( le groupes sociaux les moins favorisés étaient moins
à même connaitre et d’utiliser les possibilités de droit ,qui leur sont
ouvertes)
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Phénomène de codification est également tres important :le législateur a
regroupé dans un même texte des normes juridiques , qu’il s’agit de
présenter de manière logique et cohérente(code civil ,pénal,
judiciaire)cadrant parfaitement avec le modèle pyramidal.
Le modèle pyramidal était remis en cause par les non positivistes( disent
que la société d’auj est trop complexe pour une pyramidale) !!!par
François Ost et Michel Van de Kerchove, insistent sur certaines
incohérences des normes ( bcp de matières réglementées par de
nombreux législateurs, fédéral, communautaire, régional, européen,
international…), disent qu’en pyramide c’est impossible, ils parlent du
modèle d’un droit « en réseau »constitué non d’un structure
monolithique , fixe et hiérarchisée , mais d’une « structure » reliant les
différents éléments de l’ordre juridique. Il existe d’autre manières
d’interpréter la réalité juridique selon eux.
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devrait être écarté au profit de conceptions plus souples et
respectueuses de la diversité des situations.
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a)Les principes généraux communs aux doctrines juridiques
jusnaturalistes :
En droit Privé : »le bon père de famille », »l’abus de droit », »la bonne
foi », toutes ces notions doivent faire référence à des valeurs dont le choix
et l’articulation dépendront de chaque cas d’espèce.
POSITIVISME JUSNATURALISME
Approche positiviste du droit : ‘’jusnaturaliste ‘’
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-syllogistique et rationnel, à partir référence à une norme objective de
de la volonté du législateur justice
-raisonnement de type déductif à -raisonnement, à la fois déductif et
partir de la loi inductif, prenant en compte les
circonstances particulières de
l’espèce
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Droit naturel(jusnaturalisme) renforce le positivisme et améliore son
fonctionnement.
Qlqs exemples ou les juristes présentent des règles dan une perspective
plus jusnaturaliste que positiviste ,sous un angle laudative:
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De nombreux notions du droit belge(faute, abus de droit, bonnes
mœurs)juge procède aux évaluations par référence à des normes ou à de
valeurs ,de telle manière que la séparation entre droit et morale ne se
vérifient plus. Jusnaturalisme et positivisme sont de complémentarité.
Ex :
Synthèse :
Positivisme Jusnaturalisme
Qu’est ce que le droit ? Ensemble des normes Ensemble de normes
élaborées selon une déduites de valeurs
procédure particulière situées en dehors du
et organisée de façon droit
hiérarchique
Cmt l’interpréter ? Au regard de Au regard d’une
l’intention de théorie de la justice
l’auteur(législateur)
Cmt l’appliquer ? Par un raisonnement Par un raisonnement
syllogisme désincarné axiologique (des
Fait->Droit- valeurs ) situé
>Conclusion
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L’Etat de droit est un Etat, dont l’organisation interne est régiée par le
droit(dimension formelle=précis)et la justice (dimension
substantielle=détermine l’essence de chaque être).
Etat ne doit pas que respecter les procédures ,mais aussi de se conformer
à certains principes fondamentaux(valeurs ,normes…)
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Met en œuvre les principes de la démocratie libérale .Historiquement , on
voit une apparition parallèle du libéralisme politique et des théories de
l’Etat de droit au 19-20 éme .
Dans un Etat de droit, la majorité doit respecter les droits de l’homme qui
sont inscrits à la fois dans la Constitution et dans certains traités
internationaux.
L’état de droit est axé sur le respect du droit par tous, mais en ajoutant
que l’on est pas pour autant dans la démocratie, on limite cette expression
à son aspect formel ,3 ASPECTS : - La Belgique est un Etat de droit car les
gouvernements exercent leurs pouvoirs selon des règles préétablies ; -
tout le monde est soumis aux règles de droit, même ceux qui les ont
crées ; -l’Etat ne peut pas contrôler la vie privée des individus
-la création d’un Conseil d’Etat auquel les particuliers lésés peuvent
s’adresser en vue de l’annulation d’arrêtés ou de règlements
administratifs, non conformes à la loi ou aux traités internationaux, ou à la
Constitution
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-juge peur écarter l’application d’arrêtés ou de règlements qui ne seraient
conformes à la Constitution
-substantielpeut s’opposer à
la volonté du législateur s’il estime que celui-ci ne respecte plus les
principes fondateurs de la communauté politique.
Ce chapitre aura pour rôle de nous démontrer que tant le positivisme, que
le jusnaturalisme ont pu justifier tant le pouvoir en place que l’opposition
au pouvoir . On constatera que celui qui est en possession de force est
celui qui est le plus souvent en mesure d’imposer la conception et
l’interprétation du droit qui lui convient. Difficile de parler du droit comme
65
garant, car il n’a pas vraiment limité l’exercice des pouvoirs durant toute
l’histoire.
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citoyens et le souverain, les premiers s’engageants à obéir au seconde en
renonçant à ces conceptions...
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3.L’argument de l’égalité repose sur l’exigence que la loi soit interprétée
et appliquée uniformément sur l’ensemble du territoire national.
Impossibilité de juger sur la base de considérations morales ou politiques
d’ordre personnel. Apparition du syllogisme judiciaire.
Les lois sont les actes de volonté générale qui commandent ou défendent
certaines choses d’intérêt commun.
Avant, le pouvoir était fondé sur la volonté divine, mais avec le temps il
n’était plus concevable de fonder le droit sur une religion, alors que c’était
la seule façon d’éviter les guerres .Le « droit naturel » ne se fonde plus sur
le Dieu, mais sur la raisonle droit naturel rationnel .Joue la place centrale
dans la convention des droits de l’Homme (19 éme siècle). Laïcisation du
droit naturel, passant du droit divin vers droit rationnel.
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L’idée du contrat social, les Hommes sont sortis de « l’état de nature »en
confiant au Souverain tous les pouvoirs. En confiant au Souverain les
pouvoirs, il doit nous permettre d’obtenir plus de liberté ou juste de la
conserver .Le concept de la liberté individuelle implique la possibilité de
contester l’autorité du pouvoir et de la loi dans des situations révoltantes
(l’obéissance à la loi est un devoir, mais comme tous les devoirs, il n’est
pas absolu, il est relatif et repose sur la supposition que la loi part d’une
source légitime, et se renferme dans de justes bornes.)
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4. Le pouvoir ou la décision politique se fonde sur «le naturel » ,ce qui
s’impose objectivement. L’Etat(législateur) ne peut légiférer « contre
nature » (droits inhérents=liberté de conscience, droit de propriété)
• Égalité des droits naturels (on donne les mêmes capacités à tous , à
nous de réussir mieux que les autres)
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