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7.

MODULATION PAR IMPULSIONS CODEES


7.1. Introduction théorique
Des expériences précédentes en AM et FM, nous savons que:
L’influence des signaux de perturbations peut-être considérablement réduit à l’aide d’un signal message ayant une
bande de fréquence très large. Une des autres possibilités de réduire les perturbations est l’utilisation de signaux
numériques pour la transmission.
L’information digitale peut être directement transmise à travers un canal filtre passe-bas ou portée par un canal
passe-bande.
L’information digitale est obtenue en divisant le message en plusieurs étages appelés intervalles de quantification.
A chacun de ces intervalles est affecté un mot de code.
Plus fine est la résolution des étages d’amplitudes, plus grand est le nombre d’intervalles de quantification et donc
plus grand le nombre de codes binaires. Pour la transmission, il n’est pas nécessaire de quantifier et coder chaque
valeur instantanée du signal.
Il suffit d’échantillonner comme il a été vu pour la technique PAM. Le principe d’un modulateur par impulsion codé
est représenté ci-dessous.

Fig. 7.1.1
GENERALITES
Le signal d’information est limité en bande passante à l’aide d’un filtre passe- bas (nécessité du théorème
d’échantillonnage fs>2.finf). L’information est échantillonnée à la fréquence fs. Tant que la quantification et le
codage ne sont pas en action, il est recommandé de garder l’amplitude de la valeur d’échantillonnage constante
jusqu’à l’arrivée du prochain échantillonnage. Ceci se réalise à l’aide d’un circuit a ppelé échantillonneur bloqueur.
Ce circuit est également utilisé lors de la démodulation PAM.

Fig.7.1. 2
Le commutateur fourni une valeur instantanée (en tension) de l’information au condensateur qui se charge durant
un court instant.
Une fois l’interrupteur ouvert, le condensateur maintient sa tension jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle impulsion. Ceci
nécessite une constante de temps de décharge élevée.
La quantification du signal d’information en un nombre limité de valeurs d’amplitude provoque une erreur appelée
erreur de quantification et provoque la création de bruit. Cette erreur peut être réduite en augmentant le nombre
d’étages de quantification et par conséquent des étages de largeurs plus étroites.
Cela nécessite un plus grand nombre de bits et une bande passante plus grande.
La puissance de signal d’erreur dépend uniquement du temps nécessaire à l’étape de quantification et non de
l’amplitude.
Ceci signifie donc que la proportion de bruit par signal diminue aux faibles amplitudes.

Pinf
SQ = 10lg
PQ
SQ = proportion de bruit de Pinf = puissance du signal PQ = puissance du bruit de
quantification/signal d’information PQ quantification

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En téléphonie, une quantification non linéaire est utilisée. On utilise pour cela la caractéristique fig. 7.1.3.
Pour une modulation par impulsion codée, on utilise des mots de 8 bits provoquant 256 étapes d’amplitude.
On a donc une cadence de 8 bits. 8 KHz = 64 Kbits/s pour une fréquence d’échantillonnage de 8 KHz.

7.2. Essais sur la modulation par impulsions codées


1 ERE PARTIE
Le convertisseur AN utilisé sur le banc de Modulation fonctionne par la méthode dite d’approximations
successives.
Dans cette méthode, la tension d’entrée est comparée à une référence et convertie en un code double.
Expérience :
Déterminer la caractéristique du convertisseur AN succédant aux étapes de codage et quantification.
Schéma :

Fig. 7.2.1

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Calculer les mots binaires pour les nombres d’intervalles de quantification spécifiés fig. 7.2.2 et inscrire le mot dans
les cases correspondantes. Le mot binaire calculé est transmis à l’aide d’une tension continue.
Le mot de code du convertisseur AN est affiché sur les 8 Leds.
La valeur de la tension continue doit être mesurée et dessinée sur le schéma.

Fig. 7.2.2
Questions :
1. La caractéristique de la quantification est-elle linéaire ou non linéaire?
2. Quel intervalle d’amplitude peut-être converti?
3. Quelle est la grandeur de l’intervalle de quantification?
4. La polarité du signal d’origine peut-elle être lue à partir du mot numérique code?
Réponses :

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2EME PARTIE
La quantification et le codage réalisés par le convertisseur AN sont précédés des circuits d’échantillonnage et de
blocage. Comme ce circuit fonctionne de manière synchrone avec le convertisseur AN il est relié au générateur de
fréquence qui génère les fréquences de conversion du convertisseur AN.
Mesurer les tensions spécifiées fig. 7.2.4 et les reproduire dans les cases correspondantes.
Expérience :

Schéma :

Fig. 7.2.3.

Fig. 7.2.4
Questions :
1. À quelle fréquence le signal est-il échantillonné ?
2. Est-ce que le signal codé correspond à la tension US/H dans le temps?
3. Dans quel ordre les bits sont-ils transmis (le premier est-il le LSB ou le MSB

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7.3 Formation de Multiplexage MIC
L’application la plus courante du MIC est l’utilisation dans les lignes de transmission où le signal de sortie
numérique est le résultat de plusieurs signaux d’entrées analogiques.
Exemple : le système MIC 30
Le système utilisé, depuis des décennies, pour la transmission de 30 canaux téléphonique. Chacun des 30 canaux
nécessite un temps pour la transmission d’un mot codé sur 8 bits.
Comme en plus de l’information, il faut transmettre les caractéristiques de commutation et de synchronisation, le
système utilise 32 canaux. Travaillant à une fréquence d’échantillonnage de 8 KHz, la trame d’une pulsion est de
125 s.

Chaque canal possède une période d’échantillonnage de 125 32 = 3,91  s. Durant cette période, 8 bits doivent

être transmis. On a donc une durée de 3,91  : 8 0,488  s par bit.
1
La cadence est donc de = 2.048 Mbit. s  ¹
0.448 V
Il est possible de réaliser un MIC à 2 canaux sur le banc. Pour cela, les canaux sont échantillonnés par un
multiplexeur.
Les impulsions modulées en amplitude sont converties en une série de données par l’intermédiaire d’un
convertisseur parallèle après codage et quantification. Une impulsion supplémentaire, dite de synchronisation est
insérée dans ce flux de données de manière à synchroniser le récepteur.
Expérience :
Mesurer les tensions demandées fig. 7.3.2 et 7.3.3 et les dessiner dans les cases correspondantes.
Sélectionner une base de temps différente pour les tensions de la fig. 7.3.2 et 7.3.3.

Fig. 7.3.1
Questions :
1. Quelle sont la fréquence et la durée de l’impulsion de synchronisation?
2. Est-il possible de connaître le canal d’entrée d’un mot?
3. En observant la courbe UPCMS, à quel canal la combinaison peut-elle être associée?
Réponses :

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Conditions d’expérience :

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Questionnaire résumant le chapitre 7
1. Quels sont les avantages du MIC en comparaison à d’autres techniques de modulation?
2. À quelle fréquence une information de 20 KHz doit-elle être échantillonnée?
Combien de messages peuvent être transmis par seconde lorsque le signal est binaire et quantifié en 256 étapes?
3. Quelle est la période d’échantillonnage du PCM 30 et quelle est la période de transmission d’un canal ?
Réponses :

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