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Le numérique prend aujourd’hui une place croissante dans les activités du secteur financier :
digitalisation des processus, automatisation des tâches, recours au cloud, intelligence
artificielle… Les acteurs de la finance sont, par ricochet, de plus en plus exposés aux
cybermenaces (phishing, rançongiciels, intrusions, vols de données, etc.).
Selon la 12e édition de l’enquête annuelle menée par EY et l’IIF (Institute of International
Finance) intitulée « Seeking Stability within Volatility: How Interdependent Risks put CROs
at the Heart of the Banking Business » (Rechercher la stabilité dans la volatilité : comment les
risques interdépendants placent les Chief Risk Officers au cœur de l’activité bancaire), la
cybersécurité est considérée comme la principale préoccupation sur les douze prochains mois,
suivie par les risques de crédit et les risques environnementaux.
« L’action au niveau des États membres n’a cependant qu’un effet limité étant donné la
nature transfrontière des risques informatiques. En outre, le manque de coordination entre
les initiatives nationales a donné lieu à des chevauchements, des incohérences, des exigences
redondantes, des coûts administratifs et de mise en conformité élevés – en particulier pour les
entités financières transfrontières – ou a laissé des risques informatiques non détectés et,
partant, non traités. Cette situation fragmente le marché unique, compromet la stabilité et
l’intégrité du secteur financier de l’UE et porte atteinte à la protection des consommateurs et
des investisseurs », ajoute la Commission européenne.
Concrètement, la directive DORA met l’accent sur cinq piliers propres à renforcer la
résilience des acteurs de la finance :