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1.

Atmosphère

Ce vol se réalise dans l’atmosphère où l’air a des caractéristiques qui


dépendent de l’altitude. La figure 2 donne un aperçu des variations de
la température et de la pression. L’atmosphère est décomposée en
plusieurs zones (troposphère ; stratosphère…)

Figure 2 : Couches de l’atmosphère

Figure 2 : constitution de l’atmosphère

D’un point de vue de l’aviation et de son impact sur l’environnement, seules la


troposphère et la stratosphère nous importent.

 La troposphère s’étend sur une dizaine de kilomètres à partir de la surface


terrestre, avec une température qui décroît d’environ d’un degré Celsius
quand l’altitude croît de 160 mètres. Le sommet de la troposphère appelé
tropopause, est la zone de transition avec la stratosphère. Son altitude varie
entre 8 et 17 kilomètres et sa température entre -50°C et –80°C.

 La stratosphère s’étend, elle, sur une quarantaine de kilomètres au-dessus de


la troposphère. Elle se caractérise par une croissance de température quand
on s’élève. A son sommet, la température est de 0°C.
 Les avions volent dans la troposphère haute et la stratosphère basse, c’est-à
dire entre 8 et 17 kilomètres. Les avions de ligne sont des avions prévus pour
voler à cette altitude. Ils n’auraient pas suffisamment de puissance pour voler
plus haut.

Les avions commerciaux volent typiquement à une altitude proche de dix


kilomètres dans des altitudes tempérées, au bas de la stratosphère. Ceci
permet d'éviter les turbulences de la convection présente dans la troposphère.
Les « turbulences » rencontrées en cours de vol sont souvent causées par
des ascendances thermiques en dessous de nuages convectifs ou à l'intérieur
de ceux-ci ; on notera toutefois que les plus gros cumulonimbus peuvent
atteindre la partie inférieure de la stratosphère. Les ascendances thermiques
situées en dessous des cumulus sont couramment exploitées par les
vélivoles. On mentionne aussi souvent la présence de turbulences en air clair
en haute altitude voire dans la stratosphère. Ces « turbulences » peuvent
correspondre à des ondes orographiques engendrées à l'aval de montagnes
par vent fort ; elles peuvent se propager jusque dans la stratosphère au-delà
de la tropopause. Ainsi, des planeurs ont été capables d'atteindre la
stratosphère par vol d'onde.
2.2. Caractéristique de l’air (Atmosphère standard)

L’air est caractérisé par un ensemble de paramètres (masse volumique ; viscosité)


qui dépendent de l’altitude. Ces caractéristiques varient en fonction de l’altitude. De
plus, à une altitude donnée, l’état de l’air varie suivant le lieu et le temps. Pour définir
ces caractéristiques, pour comparer entre elles celles de plusieurs avions, pour les
prévoir au stade du projet on est donc amené à les ramener à un état de l’air bien
défini à chaque altitude. On a donc crée ainsi l’atmosphère standard ou atmosphère
type (atmosphère de référence). Cette définition repose sur les conventions
suivantes:

a) l’air est assimilé à un gaz parfait.


b) l’atmosphère étant au repos par rapport au sol, sa distribution verticale satisfait à
l’équation d’équilibre hydrostatique (équation de Laplace) :
Depuis 1976, l’atmosphère standard est divisé en sept couches s’étendant du niveau
de la mer jusqu’à 86 km d’altitude. Chaque couche possède un comportement
thermodynamique particulier lié à sa composition chimique et aux échanges
thermiques globaux de l'atmosphère. Dans ce cas, on parle de modèle
d’atmosphère. Le tableau suivant présente les valeurs des différents rapports :

 L'accélération de la pesanteur (en m/s²)


 La température absolue (en degré Kelvin) L'échelle en degré Kelvin est celle
que l'on utilise pour les calculs scientifiques. Le zéro degré Kelvin correspond
au zéro absolu c'est à dire la température minimale possible (soit -273.15°C).
La variation d'un degré Kelvin correspond à la variation d'un degré Celcius.

 Le nombre volumique (en m-3) Le nombre volumique est le nombre de


molécule d'air par m3.
 La masse volumique de l'air et sa valeur rapportée au sol (en kg/m3).
 La célérité du son (en m/s)
 Rapport des viscosités cinématique.
 Rapport des conductivités thermiques
 Rapport des pressions
Ces rapports sont rapportés aux grandeurs au bord de la mer :

Il résulte de ces
hypothèses une loi (non linéaire) de correspondance entre altitudes et pressions qui
peut être fournie par des formules, ou plus commodément par des tables qui ont été
publiées en 1976.
Ce modèle est réaliste dans la mesure où il correspond à des valeurs moyennes de
l'atmosphère réelle, mais en même temps il reste idéal car l'atmosphère réelle
présente en fait de fortes variations autour de ces moyennes : plus de 30 hPa pour la
pression au niveau de la mer, et plus de 20°C pour la température. Pire, la variation
de température entre deux altitudes n'est pas constante et peut même localement
changer de signe ; corrélativement, la loi de variation de la pression avec l'altitude
est alors modifiée.

Malgré ces différences avec l'atmosphère réelle, l'atmosphère standard est utile sur
plusieurs aspects :

 Comme modèle de référence, elle facilite la description de l'atmosphère réelle


puisqu'il suffit maintenant d'expliciter les différences entre les deux.

Elle définit une correspondance entre pressions et altitudes : à toute pression p


mesurée en atmosphère réelle on sait associer une "altitude pression" Z p qui est
l'altitude à laquelle, en atmosphère standard, on aurait la pression p. Plus
simplement, on peut dire que l'altitude pression Zp est l'altitude donnée par la table
d'atmosphère standard en regard de la pression p. On pourrait donc graduer un
baromètre directement en altitudes pressions au lieu de le faire en hPa ou en mm de
mercure. En la perfectionnant un peu, cette idée, aboutit à l'altimètre.

Atmosphère standard

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