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SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PREDIMENSIONNEMENT
Cs : Effet de site
Ch : Effet de hauteur
Cm : Effet de masque
Au : Section des armatures longitudinales quelconque
Atr : Section des armatures longitudinales réellement utilisée en travée
Atrs : Section des armatures transversales quelconque
Aa : Section des chapeaux
Aar : Section des chapeaux réellement utilisée
Ai : Section des armatures longitudinales inférieures aux appuis
Amin : Section minimale d’armatures quelconque
St : Espacement des armatures d’âmes d’une pièce en béton armé quelconque
: Moment fléchissant en une section S d’abscisse x
: Effort tranchant en une section S d’abscisse x
Mut : Moment fléchissant ultime en travée
Mua : Moment fléchissant ultime aux appuis
Mw : Moment fléchissant à gauche
Me : Moment fléchissant à droite
: Sollicitation normale à l’ELS
Vw : Effort tranchant à gauche
Ve : Effort tranchant à droite
: Effort tranchant à gauche de l’appui
: Effort tranchant à droite de l’appui
Vumax : Effort tranchant maximal
Br : Section réduite des poteaux
G : Charge permanente
Q : Surcharge d’exploitation
W : Effet du vent
S : Section transversale quelconque d’une pièce en béton armé
IV Abréviation
EP : Eau Pluviale
EU : Eau Usée
EV : Eau Vanne
HA : Haute Adhérence
DEP : Descente d’Eau Pluviale
AFNOR : Association Française de Normalisation
BA : Béton Armé
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites
BDE : Bordereaux Détails Estimatifs
DTU : Documents Techniques Unifiés
ELU : Etat Limite Ultime
ELS : Etat Limite de Service
SSA : Section à Simple Armature
SDA : Section à Double Armature
GCNT : Grave Concassée Non Traitée
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
Pbc : Public
Prv : Privé
Ttl : Total
CSB : Centre de Santé de Base
CHD : Centre Hospitalier de District
CHRR : Centre Hospitalier de Référence Régionale
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
ES : Etablissement Spécialisé
DRSP : Directions Régionales de la Santé Publique
SREP : Service Régional de l’Economie et du Plan
SDSP : Services de District de la Santé Publique
DRDR : Direction Régional du Développement Rural
GPI : Grand Périmètre Irrigué
PPI : Petits Périmètres Irrigués
MPI : Micro-Périmètres Irrigués
ANGAP : Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées
LISTE DES TABLEAUX :
INTRODUCTION
Chaque jour, de nouvelles constructions sont implantées partout dans le monde. On constate un
perfectionnement sans cesse des techniques dans le domaine du Génie Civil tant sur le plan conceptuel
que sur le plan de la mise en œuvre des ouvrages. Pour le cas de Madagascar qui, classé parmi les
pays en voie de développement, connaît encore une faible potentialité économiques mais déploie tous
ses efforts pour améliorer son rang en incitant le peuple Malagasy à produire pour ainsi mettre en
œuvre des infrastructures sur plusieurs niveaux.
Pour notre part, l’effort est axé sur le niveau Santé Public en construisant des Centres Hospitaliers de
Référence Régionale / Centres Hospitaliers Universitaires qui est le thème de ce mémoire :
« CONTRIBUTION A L’ETUDE DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE HOSPITALIER TYPE
CHIRURGICAL 120 LITS R+1 SIS A AMBODIHADY ».
Ce présent mémoire permettra de mettre en évidence les méthodes appliquées lors de la conception
jusqu’à la construction d’un projet dans le domaine du Génie Civil. Des méthodes acquises durant ces
trois années de formation reçue à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo et appliquées lors
des stages.
En effet, notre travail comprend trois parties regroupant neuf chapitres. En première partie, une vue
général de l’environnement du projet. En seconde partie, l’étude technique et pour terminer, la
technologie de mise en œuvre et l’évaluation du coût du projet.
PARTIE I
ENVIRONNEMENT DU PROJET
1.1 Le Projet :
Le présent projet consiste à la construction d’un Centre Hospitalier type Chirurgical 120 Lits R + 1 sis à
Ambodihady, dans le VIè Arrondissement du District Antananarivo Renivohitra de la Région
Analamanga.
Il est classé parmi les Centres Hospitaliers de Références Régionales / Centres Hospitaliers Universitaires
existant à Madagascar.
Le terrain à bâtir se trouve sur une zone de remblai dont l’emprise de l’hôpital est d’environ 8 368 m² et
de forme légèrement rectangulaire : l’hôpital est dirigé de l’Est en Ouest et l’entrée principale est longé
par la route Digue de l’Ikopa, un parking pour véhicules lourdes se trouve juste à côté au Nord et au Sud
par un Silo. La zone d’implantation n’était pas exploitée avant la construction.
Le promoteur du projet est le Ministère de la Santé Publique dont le but est la construction de 6 Centres
Hospitaliers type Chirurgical 120 lits qui seront réparties dans chaque ex chef-lieu de Province.
1.3.1 Fondation :
L’ensemble du bâtiment reposent sur des semelles isolées par l’intermédiaire des futs (construction sur
pilotis).
1.3.2 Plancher :
Les planchers sont en dalle pleine dosé à 350 kg/m3 et d’épaisseur 12 cm. les revêtements sont en PVC
en lé et de carreaux.
1.3.3 Mur :
1.3.4 Toiture :
1.3.5 Escalier :
Les escaliers sont en béton armé dosé à 350 kg / m3. Ils sont à marches droites, à marches balancées et
hélicoïdaux :
1.3.6 Plafonnage :
On distingue 5 types de faux plafonds qui sont réparties dans l’ensemble du complexe hospitalier suivant
plans :
1.3.7 Plomberie :
Les appareils sanitaires sont en céramique émaillé. Les canalisations de distribution d’eau sont en tuyau
galvanisée ou PPN (selon le cas). Les canalisations d’alimentation des appareils sanitaires sont en tuyau
galvanisé. Les canalisations pour eaux usées sont en PVC à la sortie des appareils jusqu'au premier regard
de visite. Il en est de même pour les eaux vannes à la sortie des sièges W.C jusqu'à la fosse septique. Les
canalisations pour eaux vannes sont en PVC pour l'évacuation de la fosse septique vers le puisard. Les
canalisations enterrées sont en buse de ciment comprimé.
1.3.9 Assainissement :
Les fossés septiques utilisés sont en nombre de7 dont la répartition est de 2 par chaque zone :
On distingue aussi des Bac à graisse pour le traitement des EM et un plateau absorbant pour le traitement
des Eaux Usées et Eaux Vannes.
1.3.10 Zinguerie :
1.3.11 Electricité :
Pour la part d’Antananarivo, le projet est implanté à Ambodihady, dans le VIè Arrondissement du District
Antananarivo Renivohitra de la Région Analamanga. La Région Analamanga fait partie des Hautes
Terres Centrales du pays. Située en son centre, et s’étendant sur une superficie de 17 464 km², elle est
délimitée par 5 Régions :
- Betsiboka au Nord ;
- Itasy et Bongolava à l’Ouest ;
- Alaotra Mangoro à l’Est ;
- et Vakinankaratra au Sud.
Les routes nationales qui la traversent situent son chef-lieu à 356 km de celui d’Atsinanana (Toamasina),
à 588 km de celui du Boeny (Mahajanga), à 160 km de celui du Vakinankaratra (Antsirabe), puis à 205
km de celui du Bongolava (Tsiroanomandidy).
134 communes regroupées dans 8 districts constituent la Région : la carte suivante nous montre la
répartition de la région en 8 districts.
2.2.1 Le climat :
La région jouit d’un climat tropical d’altitude, caractérisé par l’alternance d’une saison pluvieuse et
chaude (novembre à avril), avec une saison fraîche et relativement sèche (mai – octobre).
La moyenne des précipitations annuelles est de 1 100 mm environ. La précipitation maximale enregistrée
atteint 1 456 mm dans le District de Manjakandriana où il n’existe pratiquement pas de saison sèche. La
température moyenne est de 19°C pour une température maximale de 28 °C et une température minimale
de 14°C.
Plus de 80% des précipitations annuelles tombent pendant la saison humide. Les peu de précipitations de
la saison arrivent sous forme de brumes, de brouillards ou de crachins, qui fréquentent surtout la partie
orientale de la Région.
Du fait de ses caractéristiques physiques, la Région est moins exposée aux risques de cyclones. Par
contre, l’intensité de la pluie pendant la saison humide favorise les inondations dans les parties basses
traversées par le fleuve d’Ikopa. Cette diversité climatique de la Région permet de développer une grande
variante de spéculations agricoles.
Au nord et au nord-ouest, elle est dominée par le plateau de Tampoketsa. Les vallées y sont moins
importantes. Elles deviennent de plus en plus encaissées du plateau jusqu'au fleuve de l'Ikopa et se
limitent souvent à des vallons occupés par de forêts galeries. Vers le sud, ce plateau est relayé par des
reliefs rocheux alignés est-ouest en gradins ;
Au sud et à l'est, l'altitude diminue et les reliefs deviennent plus accidentés. Des plaines situées aux
environs de 1200 m se distribuent autour des zones habitées ou des cours d'eau : Betsimitatatra, de
Manjakandriana à Anjozorobe, Mahitsy, aux environs d'Ambatomanga-Anjeva, d’Ambohimanambola, en
bordure de l'Ikopa et de ses affluents.
La grande partie du territoire régional est couverte par des sols ferralitiques bruns jaunes développés sur
les surfaces d'aplanissement, ou bruns rouges formés à partir des glacis. Ces sols sont d'évolution diverse,
allant des argiles latéritiques relativement fertiles jusqu'aux cuirasses bauxitiques du plateau de
Tampoketsa. Généralement crevassés et criblées de lavaka, ils sont pauvres, imperméables et difficiles à
travailler, mais se prêtent aux cultures n’exigeant pas d’importante fertilisation (riz pluvial, maïs,
manioc, arachide).
Dans les cuvettes, le long de la plupart des cours d'eau et dans des zones soulignées par des grandes
fractures (Mahitsy et Niadiana), on trouve des sols enrichis par les dépôts pluviaux et la crue, souvent
hydromorphes et moyennement organiques. Ils se prêtent à la riziculture irriguée et aux cultures de contre
saison (cultures maraîchères, fourragères,..), sous réserve de maîtrise d’eau.
2.2.3 Hydrologie :
La Région dispose d’un réseau hydrographique relativement dense et bien réparti dans l’ensemble de son
territoire. Ses plans d’eau (lacs et étangs) occupent une surface de 4759 ha. Les plus connus en sont les
lacs de Mantasoa (1 375 ha) et de Tsiazompaniry (2 333 Ha).
Situés dans la partie Est qui est la plus arrosée du territoire régional, ces 2 lacs constituent les principaux
réservoirs d'eau de la Région. De Tsiazompaniry prennent sources 2 rivières se dirigeant vers l’Ouest
pour rejoindre le fleuve Ikopa. (Varahina et Sisaony). Ce fleuve traverse et draine entièrement la partie
ouest de la région tout en absorbant des cours d'eau provenant de ses altitudes ; de Mantasoa, partent des
cours d’eau plus courts se dirigeant vers l’Est.
Ces deux lacs alimentent aussi les deux centrales hydro-électriques de la Région.
2.2.4 Les formation végétales :
Les formations végétales sont constituées essentiellement de savanes et de forêts.
- Les savanes :
Le territoire régional est dominé par des savanes arborée et herbeuse constituées par des strates
diversement valorisées selon les espèces qui les constituent.
Philippia sp (Anjavidy) Tanety Est (Andramasina, Ombrières pour les jardins potagers
Manjakandriana) et les pépinières
Ces strates subissent de pression plus ou moins chronique de feux de brousse qui constituent un des
fléaux de la partie ouest de la Région. En 2008, selon le Ministère des Eaux et Forêts, la superficie totale
incendiée a atteint 2 651 Ha (1 565 Ha pour Ankazobe et 796 Ha pour Anjozorobe).
- Les forêts :
La couverture forestière de la Région est très faible. Il ne reste plus que quelques lambeaux de forêts dans
sa partie Est et quelques forêts galeries dans la limite.
En 2007, les forêts n’occupaient que 134 579 Ha, soit 7,9 % de la superficie régionale, dont :
- 52 642 Ha (39,1 %) de forêts naturelles, localisées à Manjakandriana (20 000 ha), Andramasina
(15 580 Ha), Anjozorobe (12 030 Ha), Ankazobe (5 030 Ha) ;
- 81 937 Ha (60,9 %) de forêts de reboisement, localisées surtout à Manjakandriana (45 100 Ha),
Andramasina (21 275 Ha), Anjozorobe (20 277 Ha).
Manjakandriana occupe le 48,4 % de la superficie forestière régionale (65 100 Ha). Il est suivi par
Andramasina, avec 21 275 Ha (15,8 %) et Anjozorobe, avec 20 277 Ha (15,1 %).
2.2.5 Les autres ressources :
- Ressources énergétiques :
L’importance de ses cours d’eau confère à Analamanga une potentialité élevée en énergie hydraulique.
En effet, à part les deux centrales hydrauliques alimentées par les cours d’eau sortant de Mantasoa, et de
Tsiazompaniry, le fleuve d’Ikopa est pourvu de plusieurs chutes ayant des potentiels de production
importants (Farahantsana, Ranomafana, Kiangara,…).
La partie Ouest – Nord-Ouest de la Région bénéficie d’un ensoleillement plus important, et présente de ce
fait, un potentiel en énergie solaire. La partie Est, quant à elle, est plus ventilée. Elle est susceptible de
devenir une zone propice pour la promotion de l’énergie éolienne.
Source : JIRAMA
- Ressources minières :
Plusieurs réserves minières sont localisées dans le territoire régional d’Analamanga, entre autres : des
réserves d’or et des pierres précieuses, localisées dans les districts d’Ankazobe et d’Anjozorobe, et à
moindre importance dans le district d’Andramasina ; des réserves d’uranium dans les districts
d’Ankazobe et d’Anjozorobe ; des réserves de quartz cristal de roches situées la partie Nord et Est
d’Ankazobe, ainsi que dans la partie Est d’Anjozorobe ; des réserves de divers éparpillés dans plusieurs
localités (sillimanite, phlogopite, kaolinite, muscovite,…).
Environ 70 % de la superficie régionale est constituée par les savanes, ce qui signifie que sa grande partie
est encore faiblement aménagée. Les mosaïques de cultures y occupent également une partie notable (10
%), essentiellement dans les 3 districts périphériques de la capitale et le district d’Andramasina.
Les forêts de la partie Est occupent environ 7 % de cette superficie régionale. Le reste est occupé par des
rizières, des marécages, des plans d’eau et des surfaces bâties. Sauf dans la Capitale, ces dernières sont
localisées essentiellement dans les tanety. Sur le plan spatial, elles sont plus concentrées dans la capitale
et dans les chefs-lieux des Communes et des districts ruraux.
- Population et densité :
Parmi les 22 Régions de Madagascar, celle d’Analamanga est la plus peuplée avec ses 3 249 704
habitants en 2007, ce qui représentait 14% de la population nationale avec une densité moyenne de 187 au
Km2. Le tableau suivant indique la répartition et densité de la population par district en 2007
Cette population est composée essentiellement de Merina. Toutefois, du fait de l’attractivité de la capitale
de Madagascar, on y trouve une frange non négligeable des migrants de toutes les ethnies de l’Ile.
Elle présente une très grande disparité du fait de sa forte concentration dans la capitale. Malgré sa faible
superficie (0,5 % de celle de la Région), cette dernière abrite à elle seule, le 38,1 % de la population
régionale (14 847 habitants au Km²). Par contre, le district d’Ankazobe qui occupe le 43 % de la
superficie régionale n’abrite que 11,6 % de la population régionale, avec 20 habitants au km².
La forte attractivité de la capitale fait que ce sont ses districts voisins (Atsimondrano, Avaradrano et
d’Ambohidratrimo) qui la suivent en termes de population. En 2007, ces 4 districts comptaient 2 448 555
habitants, soit le 75,3 % de la population régionale, alors qu’ils ne représentent que 15,1 % de la
superficie régionale. La partie restante (24,7 %) est abritée par les 4 districts périphériques.
La taille moyenne des ménages est de 5 personnes. La plus élevée s’observe dans le district
d’Andramasina (5,6 personnes), tandis que la plus faible à Atsimondrano (4,9 personnes).
Il s’agit d’une population : Jeune (83,3 % se trouvent entre 6 et 60 ans et que l’âge moyen est de 21 ans) ;
potentiellement active (54 % se trouvent entre 18 et 60 ans). En milieu rural, les hommes sont plus
nombreux que les femmes pour les classes d’âges de moins de 40 ans.
60 ans et plus 4%
0 à 5 ans 13 %
18 à 60
6 à 17 ans ans 54 %
29 %
Source : SREP
Cette population est potentiellement performante. En effet, environ sa moitié (1 540 817 sur 3 249 704
habitants) est constituée par les élèves des niveaux I, II et III, à part ceux du niveau supérieur et des
centres de formation professionnelle.
- Evolution et mouvements :
Cette population connaît un taux d’accroissement élevé. En effet, elle a augmenté de 66 % entre 1993
(année de recensement général) et 2004, et de 22% entre 2004 à 2007, soit un accroissement moyen
annuel d’environ 6%. Cette situation s’explique par l’importance de l’accroissement naturel de la
population qui est déjà plus élevé à cause de la faiblesse du taux de mortalité infantile, mais aussi des
mouvements migratoires à l’intérieur de la Région.
Dans les zones urbaines et périurbaines, on observe une certaine mobilité des habitants qui va dans un
double sens : vers la périphérie (disponibilité de terrains à bâtir, vie moins chère) et vers le centre
(attractivité des centres urbains).
L’inventaire par district a permis de recenser 3 614 établissements scolaires publics et privés de tout
niveau confondu dans tout le territoire régional. Le quart de ces établissements (25,3%) se trouvent dans
la capitale, si Ankazobe n’en a que les 5 %.
Tableau 5 : Répartition des établissements dans les 8 districts, par type et niveau pour chaque district
Ambohidratrimo
Manjakandriana
Total/ moyenne
Atsimondrano
A Renivohitra
Andramasina
Avaradrano
Districts
Anjozorobe
Ankazobe
Nombre 913 577 462 484 246 401 352 179 3614
% /district 25,3% 16,0% 12,8% 13,4% 6,8% 11,1% 9,7% 5,0% 100,0%
% privés 87,1% 72,8% 59,7% 54,8% 56,9% 29,2% 24,7% 8,4% 58,5%
% publics 12,9% 27,2% 40,3% 45,2% 43,1% 70,8% 75,3% 91,6% 41,5%
Niveau I 59,5% 67,2% 78,8% 85,1% 85,0% 86,3% 90,6% 83,8% 75,6%
Niveau II 25,2% 24,8% 16,7% 7,9% 13,0% 11,2% 8,2% 13,4% 17,1%
Niveau III 11,6% 8,0% 4,5% 7,0% 2,0% 2,5% 1,1% 2,8% 6,4%
L’analyse par district montre une forte participation des privés qui représentent le 58,5 % de cet effectif
total.
Cette participation privée est très forte pour la Capitale et Atsimondrano ; suivie d’Avaradrano,
d’Ambohidratrimo et d’Andramasina ; et faible pour le reste.
Les niveaux I et II occupent respectivement 75,6 % et 17,1 % des établissements. Les primaires sont
assez bien repartis, tandis que les lycées sont plus concentrés dans la Capitale. Cette dernière abrite aussi
tous les établissements supérieurs de la Région. La répartition des enseignants et celle des établissements
suivent la même tendance, ce qui signifie que les enseignants sont plus ou moins bien répartis dans les
établissements.
Les garçons sont plus favorisés que les filles (67% des élèves). Le taux moyen de scolarisation au niveau
régional est de 22,6%. Le tableau ci-dessous donne les taux de scolarisation pour les niveau I, II, III
Effectifs
District Scolarisables Scolarisés % de scolarisation
(4 à 17 ans) (niveaux I, II, III)
A. Renivohitra 368 341 248 605 67,5%
Atsimondrano 194 497 120 835 62,1%
Avaradrano 96 182 86 613 90,1%
Ambohidratrimo 131 414 97 247 74,0%
Andramasina 71 869 29 810 41,5%
Manjakandriana 80 615 55 738 69,1%
Anjozorobe 97 315 47 484 48,8%
Ankazobe 67 600 24 278 35,9%
Ensemble Région 1 107 833 710 610 64,1%
Source : SREP, 2007
Le taux moyen de scolarisation n’est pas encore suffisant (64,1%). Il est élevé à Avaradrano (90,1 %) et
Ambohidratrimo (74 %). A l’inverse, il est faible à Ankazobe et Anjozorobe, à cause du nombre limité
de leurs écoles face aux superficies élevées des Communes (durée moyenne du trajet école - maison
élevée pour les enfants).
Le ratio « Nombre des enseignants/total des effectifs du corps enseignant » augmente en suivant le
niveau : 33% au primaire, 48% au secondaire du 1er cycle et le reste au secondaire du 2nd cycle. En
général, il y a une insuffisance d’enseignants, surtout dans les Communes éloignées où les associations
des parents d’élèves (FRAM) recrutent des enseignants et en supportent la grande partie des coûts.
Les taux de redoublement sont assez forts pour Andramasina, Manjakandriana et Ankazobe (10%). Ils
sont faibles pour Ambohidratrimo, Avaradrano et Atsimondrano. Ces 2 derniers districts affichent les
Taux d’Efficacité en BEPC et BAC les plus élevés .
Dans toute l’Ile, Analamanga est la plus lotie en matière d’enseignement supérieur, du fait de l’existence
de l’Université d’Antananarivo et des instituts spécialisés dans divers domaines. Ces instituts délivrent
des diplômes de techniciens supérieurs et d’ingéniorat.
- L’enseignement professionnel :
285 Centres de formation professionnelle ont été recensés en 2007, dont la majeure partie se trouve dans
la Capitale, et très peu touche le secteur agro-alimentaire.
Ambohidratrimo
Manjakandriana
A. Renivohitra
Atsimondrano
Andramasina
Secteur Total
Avaradrano
Anjozorobe
Ankazobe
Agricole/agroalimentaire 3 1 - 3 1 1 1 - 10
Coupe et couture 59 4 8 6 1 - 78
La Région manque cruellement de centres de formation, surtout ceux adaptés au paysannat selon les
vocations économique de chaque district.
Les institutions, la gestion du système de santé et les établissements de soins sont organisés selon un
système à 3 niveaux, pouvant être sommairement décrits comme suit pour les institutions et les
établissements de soins.
a) Les Institutions :
- Niveau central :
Les services centraux du Ministère de la Santé et du Planning Familial sont regroupés autour du Cabinet
du Ministre, du Secrétariat Général, des Organismes sous tutelle et rattachés ; des Directions Générales ;
de la Personne Responsable des Marchés Publics, du Bureau de l’Audit de la Direction du Partenariat ; et
des Directions et Services Centraux.
- - Niveau intermédiaire :
Il est constitué par les 22 Directions Régionales de la Santé Publique (DRSP) et les 111 Services de
District de la Santé Publique (SDSP). Le niveau régional a pour principale attribution d’apporter un
appui technique aux districts sanitaires dans la réalisation de leurs activités, de coordonner et
superviser la mise en œuvre des plans d’actions des districts sanitaires, ainsi que de planifier les
besoins de la région. Une région comprend en moyenne 889 900 habitants.
Les établissements de soins peuvent également être répartis en trois catégories essentielles : les Centres de
Santé de Base (CSB) pour les premiers contacts, les centres de références de premier recours ou Centres
Hospitaliers de District (CHD) et les centres de références de deuxième recours ou Centres Hospitaliers
de Références Régionales et Centres Hospitaliers Universitaires (CHRR et CHU) pour les consultations
externes de référence et les examens complémentaires en vue de confirmation de diagnostic et de
conduite à tenir et pour les actes médicaux et chirurgicaux spécialisés des cas graves ou compliqués.
Ces formations sanitaires sont tenues soit par des paramédicaux (CSB1) soit par des médecins (CSB2).
Les CSB2 sont implantés en priorité au niveau des chefs-lieux de commune. Ces CSB sont destinés pour
les prises en charges des cas simples et les activités de prévention. En tout, en 2009 la Vice Primature
Chargée de la Santé Publique a recensé 3 240 CSB fonctionnels dont 2 506 publiques.
Ce sont des centres hospitaliers installés en général au niveau des chefs lieu de district. Il en existe 2
types:
a) Les CHD1 ou Centres Hospitaliers de District de niveau I (il existe 65 CHD1 dont 62 publics) qui
assurent les références médicales provenant des CSB ;
b) Les CHD2 ou Centres Hospitaliers de District de niveau II (il existe 66 CHD2 dont 25 publics) qui
prennent en charge en outre les références chirurgicales.
Les centres de références de deuxième recours sont représentés par les 20 Centres Hospitaliers de
Références Régionales (CHRR), les 2 Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), et les 17 Etablissements
Spécialisés (ES). Ce sont des établissements réservés pour les consultations externes de référence et les
examens complémentaires en vue de confirmation de diagnostic et de conduite à tenir et pour les actes
médicaux et chirurgicaux spécialisés des cas graves ou compliqués.
Tableau 9: Ratio de population pour un personnel médical donné de l’année 2007 jusqu’à l’année 2009
Par rapport aux autres Région du pays, celle d’Analamanga dispose le plus de formations sanitaires. On y
trouve tous les niveaux de centres médicaux : 392 en 2007, dont 10 CHU, 9 CHD2, 7 CHD1, 306 CSB2
et 60 CSB1. Le secteur privé occupe 45% de l’ensemble des formations sanitaires de la Région.
Environ 77 % des formations sanitaires privées sont localisées dans la capitale. Les formations publiques
sont assez bien réparties dans le territoire régional. C’est le district de Manjakandriana qui en dispose le
plus en termes de nombre (18% de l’ensemble des centres de santé de la Région).
Grâce à ces CHRR / CHU et des grandes cliniques, la Région bénéficie de l’existence des équipements
sophistiqués avec des médecins spécialistes.
Pour 10 000 habitants, il y a en moyenne 5 médecins (11 pour la capitale et 5 fois moins pour les autres
districts) ; 3 personnels soignants/centre public dont 39 % de médecins, et 4 personnels soignants/centre
privé dont environ 50 % de médecins. Les dentistes n’en représentent que 2% pour
le public.
La médecine traditionnelle trouve encore son importance, surtout dans les localités éloignées des centres
médicaux. Dans les centres urbains, la médecine dite « douce » (aromathérapie, phytothérapie,
kinésithérapie,...) commence à avoir leurs partisans.
Des renseignements relatifs aux Centres Hospitaliers de Références Régionales / Centres Hospitaliers
Universitaires sont indiqués en annexes.
Plusieurs marchés d’envergure régionale se trouvent dans la Région. Les six premiers se trouvent tous
dans la capitale et sont gérés par la CUA.
Seuls les marchés des bovidés ne sont pas situés dans la capitale : Ambohidratrimo (Ampanotokana) et
Avaradrano (Talatanivolonondry). Le marché d’Anosibe est le plus grand marché de gros de Madagascar.
Il a été réhabilité récemment.
Le secteur agricole occupe la majorité de la population rurale de la Région. Il est caractérisé par la
prépondérance de la riziculture qui reste la principale activité de la quasi-totalité des ménages. Des
cultures de rente (maraîchage, floriculture,…) sont pratiquées dans les localités proches des zones
urbaines et périurbaines. La culture de pomme de terre est localisée un peu plus loin (dans les districts
d’Andramasina et de Manjakandriana.
b) La production :
Rendement nd 12 12,48
Rendement nd 13,5 15
Rendement nd 5 5
1
Pois, ail, choux, poireau, concombre, courgette, haricot vert, légumes feuilles, poivrons
Par une demande locale constamment croissante, assez stable pendant l’année ; par une offre locale
« atomisée » en une multitude de petits producteurs, saisonnière, et qui n’arrive pas à satisfaire la
demande régionale pour certains produits ; par une quasi-absence de l’exportation à grand volume vers
l’extérieur, du fait de l’insuffisance de la production régionale et de la non adaptation du processus de
production aux exigences des importateurs. Actuellement, seule la société Lecofruit exporte des légumes
en quantité significative vers l’Europe ; par le mécanisme de formation de prix peu transparent, du fait de
l’absence de la tenue du compte d’exploitation par la majorité des producteurs, de l’importance du secteur
informel dans la collecte, ainsi que de l’importation qui vient souvent tamponner les prix des produits
locaux (cas du riz).
Ces filières constituent aussi un levier pour le développement de l’économie rurale de la Région. Elles
peuvent être catégorisées en deux :
- les filières porteuses qui cadrent des activités tournées vers le marché et constituant une
importante source de revenu pour les acteurs (aviculture intensive, apiculture, lait, pêche et pisciculture) ;
- les filières qui cadrent des activités secondaires pour les ménages, leur constituant une épargne
consommée en cas de manque de trésorerie (aviculture familiale,…).
L’aviculture intensive est concentrée dans les zones se trouvant à proximité de la capitale (qui ont un
besoin élevé en œufs et en viande). La pisciculture s’exerce essentiellement dans les districts de
Manjakandriana, d’Ankazobe, d’Atsimondrano et d’Avaradrano, tandis que la pêche se pratique dans les
lacs. La production laitière est plus concentrée à Manjakandriana (où il y avait l’ancienne usine de TIKO)
et à Atsimondrano. L’apiculture, quant à elle, est localisée dans les zones forestières de l’Est. L’élevage
extensif (volailles, porcs, bovins) est pratiqué dans toutes les zones rurales, et est prédominé par l’élevage
de poulet gasy. Celui de palmipèdes se localise plutôt dans les zones de forte concentration de riziculture
irriguée (plaine de Betsimitatatra, Andramasina, Manjakandriana).
L’évaluation de la production est difficile. Les données avancées par les accouveurs industriels (30 000 à
70 000 poussins par semaine selon la période) peuvent en donner une idée globale.
En 2007, la Région a produit 606 T de poissons sur les 5 429 Ha de plans d’eau existants, 150 T de
poissons sur 61,1 Ha d’étangs, et 1 440 000 alevins sur 24,2 ha. la production laitière a augmenté de
1 136 520 à 7 700 000 litres de 2007 à 2008 (Rapports annuels de la DRDR).
Le tableau suivant essaie de donner des informations sur le marché des produits d’élevage dans la Région
d’Analamanga.
Miel, poissons Demande plus ou moins constante dans l’année.Offre atomisée, saisonnière, ne
et lait satisfaisant pas la demande locale, d’où l’existence de l’importation venant des
autres Régions : lait (Vakinankaratra) ; poissons (Itasy, Alaotra) ; miel Mania,
Menabe, Boeny, Matsiatra Ambony, sud-Est).
2.5.4 L’artisanat :
Par rapport à d’autres Régions de Madagascar, Analamanga est en tête en matière de production et de
commercialisation. Les 12 filières de l’artisanat y sont présentes. Les plus importantes sont le textile et
habillement (broderie, soie), les fibres végétales (vannerie, tissage raphia et rabane), et la transformation
des dérivés animaux (maroquinerie, corne, tannage).
a) Localisation :
Les activités du secteur sont localisées dans les districts d’Ambohidratrimo et d’Avaradrano (artisanat de
la soie), dans la capitale et sa périphérie (broderie), et dans les districts d’Andramasina, de
Manjakandriana et d’Atsimondrano (fibres végétales).
L’artisanat est aussi caractérisé par une offre « atomisée » en une multitude de petits artisans (ruraux,
urbains) et une demande saisonnière, particulièrement élevée pendant la haute saison touristique, la
période des vacances malgaches (mai-août), ainsi que la période de fin d’année. C’est dans le secteur de
l’artisanat qu’on trouve l’importance de l’exportation.
2.6 Le tourisme :
Analamanga regorge de potentialités touristiques, liées à sa géographie et à son histoire. Elle compte plus
de 70 sites touristiques, dont la moitié se trouve dans la capitale. Les plus connus sont les collines sacrées
(où il y a les palais d’Ambohimanga et de Manjakamiadana), le palais du Premier Ministre, le Parc
zoologique et botanique de Tsimbazaza, le lac et le musée Jean Laborde (Mantasoa), la Réserve Spéciale
d’Ambohitantely Ankazobe et le lac de Tsiazompaniry.
Cette réserve spéciale est encore la seule aire protégée de la Région. Gérée par l’ANGAP avec le
concours du Global Environment Fund ou Fond pour l’Environnement Mondial, elle joue des rôles
stratégiques importants :
des rôles de conservation de forêts naturelles abritant des importantes espèces faunistiques (12 espèces de
mammifères, 48 espèces d’oiseaux, 17 espèces d’Amphibiens et 17 espèces de reptiles) et floristiques (le
palmier Dypsis decipiens et Uapaca densifoli…), dont beaucoup sont endémiques ;
des rôles écologiques (réservoir d'eau qui alimente les affluents des fleuves Betsiboka et Ikopa qui
enserrent le Tampoketsa d'Ankazobe).
2.7 L’Exploitation forestière :
2.7.1 Localisation :
L’exploitation forestière est localisée dans les zones de forêts de reboisement. Elle concerne le
charbonnage (Manjakandriana, Anjozorobe, Avaradrano) et la production de bois d’œuvre (Andramasina
et Anjozorobe). Les forêts naturelles sont vouées à la protection et ne peuvent plus être exploitées, sauf
pour le cas de la propriété RAMAHERISON (Manjakandriana).
2.7.2 Production :
A titre indicatif, le tableau suivant donne les quantités de bois ayant été traitées durant le troisième
trimestre de l’année 2008 :
Les ressources minières de la Région sont encore faiblement valorisées. L’exploitation minière constitue
un domaine de prédilection du secteur informel et ne génère que peu de revenus pour la Région. Il reste
beaucoup d’efforts à développer dans le secteur minier afin de valoriser ses ressources.
Présentant des conditions favorables à l’industrialisation, Analamanga abrite plus de la moitié des
industries et la grande partie des entreprises franches de Madagascar. Selon l’EDBM, 24 entreprises
franches ont été créées en 2008, dont 17 se trouve dans la Région.
Ce secteur est caractérisé par : l’explosion des entreprises franches essentiellement dans la filière textile ;
le développement des entreprises de BTP et de bois, suite à priorisation de la réhabilitation routière par le
gouvernement, et à la demande élevée en bâtiments industriels et commerciaux ; la stagnation du nombre
des entreprises agro-alimentaire, puis le recul de la papeterie. En effet, la seule papeterie du pays
(PAPMAD, Avaradrano), n’est plus fonctionnelle actuellement.
C’est aussi dans la Région que le secteur commercial est le plus développé. Dans les zones rurales, il est
limité sur la commercialisation de PPN et d’articles ménagers (ustensiles de cuisine, pièces de rechanges
pour les bicyclettes,…) et le service de transport. Dans les zones urbaines par contre, il touche les PPN,
jusqu’aux services divers (nettoyage, informatique, courrier, transit,…), en passant par toute une gamme
de produits (des articles d’usage pour les ménages, agro-alimentaires, papeteries, articles divers,
voitures/engins, matériaux de construction, maisons, voitures et engins,…).
2.9.2 Localisation :
En général, le commerce est omniprésent dans la Région. Les entreprises franches et industrielles sont
localisées dans la capitale et les districts contigus, où l’on trouve 4 zones industrielles :
Il n’y a pas de localisation spécifié pour les domaines d’activités, ce qui fait que chaque zone abrite des
entreprises et industries travaillant dans des domaines divers. Néanmoins, il est constaté que les
entreprises du secteur agro-industriel se localise dans la capitale et à Atsimondrano.
a) Situation actuelle :
La Région Analamanga est parmi celles qui présentent plus d’institutions financières. On y rencontre 3
types d’institutions : les banques primaires, au nombre de sept (BOA, Crédit Agricole, BFV-SG,
BMOI, SBM, UCB, BICM) et les autres institutions (FIARO, SFI) ;les Institutions de microfinance, au
nombre de six (CECAM, ADEFI, OTIV, SIPEM, ACCES BANK, MICROCRED).
b) Localisation :
La capitale est le mieux couvert en institutions financières. Toutes les institutions y sont présentes : 17
banques primaires (6 BOA, 6 BFV, 3 BMOI, 2 CA, 1 SBM, 1 UCB et 1 BICM), et au moins une
quinzaine d’Agences de microfinance.
Après la capitale, ce sont les Districts d’Ambohidratrimo et d’Atsimondrano qui bénéficient le plus de la
présence des institutions financières, du fait de l’importance de leurs industries et leurs entreprises.
Les autres en sont moins lotis. Chacun d’eux ne dispose qu’une Agence de Banque Primaire (BOA), et
quelques caisses de microfinance. Parmi ces districts, c’est Manjakandriana qui dispose le plus
d’institutions de microfinance.
Le district d’Ankazobe en est le plus marginalisé, du fait du manque de cadre incitatif pour le marché
financier (insécurité, manque d’infrastructures, faible intégration des filières sur le marché, faible
développement des activités génératrices de revenu,…).
Le projet de construction est un centre hospitalier (R+1) comportant 120 lits, un complexe de bâtiment
qui a une superficie d’environ 8 368 m² (73,23 x 114,27). Cette superficie est subdivisée en 10 blocs
séparés et matérialisés par des joints de dilatations d’épaisseur 2,5 cm. Le schéma suivant indique la
répartition de ces blocs qui constituent l’ensemble du complexe hospitalière.
H4
COURSIVE
H1 H2 H3
B1 B2 B3
RAMPE COURBE
A2 A1 A3 JOIN DE DILATATION
a) Zone A :
- Bloc A2 et A3 :
Faisant partie de la façade principale, les 2 blocs A2 et A3 ont les mêmes fonctions, une fonction
administrative.
- Bloc A1 : R + 1
Le bloc A1 est l’entrée principale de l’hôpital, il a la même fonction que les blocs A2 et A3 à une
différence que seuls les bureaux des directeurs se trouvent dans le bloc A1. 2 rampes courbes relient le
rez-de-chaussée des blocs B1 et B3 du 1er étage du bloc A1.
b) Zone B :
- Bloc B1 : R + 1
- Bloc B2 : R + 1
Les attentes se trouvent au Rez-de-chaussée du bloc B2 qui comporte 1 local électrique, le 1er étage est
constitué principalement de Dégagements et de 1 local électrique. Un escalier relie le 1 er étage du Rez-
de-chaussée ;
- Bloc B3 : R + 1
Au rez-de-chaussée se trouve l’Urgence et les Laboratoires, au 1er étage se trouvent l’unité de transfusion
sanguine et la Maternité.
c) Zone H :
- Bloc H1 : R+ 1
- Bloc H2 : R+ 1
- Bloc H3 : R + 1
- Bloc H4 :
Le bloc H4 est destiné à la Psychiatrie et à l’ORL. Un groupe électrogène se trouve dans le bloc H4.
Nombre de lits
A1 A2 A3 B1 B2 B3 H1 H2 H3 H4
RDC - - - - - 7 22 - 22 22
1er Etage - - - 3 - - 22 - 22 -
Nous allons exposer les différents locaux aménagés et leurs surfaces respectifs suivant le plan
architectural du Bloc B1dans les 2 tableaux suivants. Ce Bloc B1 est situé juste en arrière de du Bloc A2.
PARTIE II
ETUDE TECHNIQUE
CHAPITRE I : PREDIMENSIONNEMENT
Le but du pré dimensionnement est d’évaluer, suivant le plan architectural, les proportions des
différentes éléments porteurs du bâtiment afin d’avoir un ordre de grandeur dans l’espace : dimensions
/ poids.
1.1 Poutre :
l : portée de la poutre
Pour des raisons de bétonnage correct, la largeur de la poutre ne peut être inférieure à 15 cm.
Poutre transversale
Portée l hauteur h largeur
360 35 20
Poutre longitudinale
Axe Ligne Portée l hauteur h largeur
La - M 253 35 20
M-R 600 55 20
axe 9 R-T 600 55 20
T-X 720 55 20
X-Y 253 55 20
1.2 Plancher :
Le plancher est constitué de dalle pleine comportant plusieurs panneaux de sections différentes en
Béton Armé et reparties sur toute la surface du rez-de-chaussée, ainsi pour évaluer l’épaisseur ed que
doit avoir le plancher, on a pris le panneau qui a la plus grande section
7,2
POUTRE
7
-0,05
3,6
ed
T X
Soit :
- ly : la plus grande portée de la dalle
- lx : la plus petite portée de la dalle
Si :
- ≤ 0,4 : dalle portant sur 1 sens
- 0,4 ≤ : dalle portant sur les 2 sens
Du panneau considéré, on obtient : = 0.5 donc elle est portée sur les 2 sens.
ed = 0,18 cm
1.3 Poteaux :
Pour le pré dimensionnement du section des poteaux, la plus petite dimension « a »du poteau sera
déduite du non flambement et on fixera la plus grande dimension « c », soit B cette section :
Avec
Pour tenir compte du non flambement du poteau rectangulaire, encastré à ses extrémités, et du calcul
en compression simple, son élancement doit être vérifié par la relation suivante :
lf : longueur de flambement ;
l0 : longueur libre du poteau (distance séparant 2 planchers consécutifs).
Au Rez-de-chaussée :
l0 = 3,65 m a = 0,18 m
Au 1er étage :
l0 = 4,10 m a = 0,20 m
On prendra pour le Rez-de-chaussée et le 1er étage :
Le but du calcul de la descente des charges étant de déterminer les charges appliquées à chaque poteau
sur chaque niveau.
On a choisi l’axe 9 comme file pour effectuer la descente des charges car les poteaux situés sur cet axe
semblent être les plus chargés.
0,91
2,22
n1
n2
4,10
3,65
n3
n4
3,65
n5
9
n6
n7
2,53 7,2 6 6 2,53
Y X U R M La
Toiture :
Plancher :
Les charges permanentes sont définies comme les charges verticales dites poids morts des ouvrages.
Poteau P1
Dimensions (m)
Niveau Désignation Chg Unitaire Total (daN)
Longueur Largeur Hauteur
toiture terr 3,6 1,37 0,12 500 2 466
n2 poutre long 1,37 0,2 0,35 2 500 240
poutre trans 3,6 0,2 1,1 2 500 1 980
sous total 4 686
venant de n2 4 686
n3 poteauø30 0,07 3,65 2 500 645
garde-corps 3,6 0,25 0,9 1 500 1 215
sous total 6 545
venant de n2 6 545
plancher 3,6 1,37 0,18 482 2 377
n4
poutre long 1,37 0,2 0,35 2 500 240
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 9 792
venant de n2 9 792
n5 poteau ø30 0,07 3,65 2 500 645
garde-corps 3,6 0,25 0,9 1 500 1 215
sous total 11 652
cumul : venant de n5 11 652
plancher 3,6 1,37 0,18 482 2 377
n6
poutre long 1,37 0,2 0,35 2 500 240
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
venant de n2 14 899
cumul : venant de n6 14 899
n7
fut ø30 0,07 1,2 2 500 212
TOTAL 15 111
Poteau P2
Dimensions (m)
Niveau Désignation chg Unitaire Total (daN)
Longueur Largeur Hauteur
Toiture 4,6 3,6 70 1 159
chainage tran 3,6 0,2 0,24 2 500 432
chainage long 3,1 0,2 0,24 2 500 372
n1
poteau 20*20 0,2 0,2 2,22 2 500 222
mur 3,6 0,2 1,98 1 500 2 138
pignon 3,1 0,2 1,08 1 500 1 004
sous total 5 328
cumul : venant de n1 5 328
toiture terras 3,6 1,37 0,12 500 2 466
n2
poutre long 4,27 0,2 0,55 2 500 1 174
poutre trans 3,6 0,2 1,1 2 500 1 980
sous total 10 948
cumul : venant de n2 10 948
poteau 20*35 0,35 0,2 3,65 2 500 639
n3 mur 3,4 0,2 3,3 1 500 3 366
cloison 5,78 0,1 3,1 1 500 2 688
Chaînage cloi 5,78 0,1 0,15 2 500 217
sous total 17 857
cumul : venant de n3 17 857
plancher 4,27 3,6 0,18 332 5 104
n4
poutre long 4,27 0,2 0,55 2 500 1 174
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 24 765
cumul : venant de n4 24 765
poteau 20*35 0,35 0,2 3,65 2 500 639
n5
mur 3,4 0,2 3,3 1 500 3 366
cloison 2,88 0,1 3,47 1 500 1 499
sous total 30 269
cumul : venant de n5 30 269
plancher 4,27 3,6 0,18 332 5 104
n6
poutre long 4,27 0,2 0,55 2 500 1 174
poute trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 37 177
venant de n6 37 177
n7
fut 20*30 0,30 0,20 1,2 2 500 180
TOTAL 37 357
Poteau P3
Dimensions (m)
Niveau Désignation P chg Unitaire Total (daN)
Longueur Largeur Hauteur
Toiture 6,09 3,6 70 1 535
chainage tran 3,6 0,2 0,24 2 500 432
chainage long 4,45 0,2 0,24 2 500 534
n1
poteau 20*20 0,2 0,2 0,91 2 500 91
mur 3,6 0,2 0,71 1 500 767
pignon 4,25 0,2 1,08 1 500 1 377
sous total 4 735
cumul : venant de n1 4 735
toiture terras 3,6 3,1 0,2 500 5 580
n2
poutre long 6 0,2 0,55 2 500 1 650
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 12 595
cumul : venant de n2 12 595
poteau 20*35 0,35 0,2 4,1 2 500 718
n3 mur 6,25 0,2 3,75 1 500 7 031
cloison 1,98 0,1 3,1 1 500 921
chainage cloi 1,98 0,1 0,15 2 500 74
sous total 21 339
cumul : venant de n3 21 339
plancher 6 3,6 0,18 332 7 171
n4
poutre long 6 0,2 0,55 2 500 1 650
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 30 790
cumul : venant de n4 30 790
n5 poteau 20*35 0,35 0,2 3,65 2 500 639
cloison 7,49 0,1 3,47 1 500 3 899
sous total 35 328
cumul : venant de n5 35 328
plancher 6 3,6 0,18 332 7 171
n6
poutre long 6 0,2 0,55 2 500 1 650
poute trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 44 779
cumul : venant de n6 44 779
n7
fut 20*30 0,30 0,20 1,2 2 500 180
TOTAL 44 559
Poteau P4
Dimensions (m)
Niveau Désignation P chg Unitaire Total (daN)
Longueur Largeur Hauteur
Toiture 5,26 3,6 70 1 326
chainage tran 3,6 0,2 0,24 2 500 432
chainage long 3,7 0,2 0,24 2 500 444
n1
poteau 20*20 0,2 0,2 0,91 2 500 91
mur 3,6 0,2 0,71 1 500 767
pignon 3,7 0,2 1,08 1 500 1 199
sous total 4 258
cumul : venant de n1 4 258
toiture terras 3,6 3,1 0,2 500 5 580
n2
poutre long 6,6 0,2 0,55 2 500 1 815
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 12 283
cumul : venant de n2 12 283
poteau 20*35 0,35 0,2 4,1 2 500 718
n3 mur 6,25 0,2 3,75 1 500 7 031
cloison 8,15 0,1 3,1 1 500 3 790
chainage cloi 8,15 0,1 0,15 2 500 306
sous total 24 127
cumul : venant de n3 24 127
plancher 6,6 3,6 0,18 332 7 888
n4
poutre long 6,6 0,2 0,55 2 500 1 815
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 34 461
cumul : venant de n4 34 461
n5 poteau 20*35 0,35 0,2 3,65 2 500 639
cloison 12,8 0,1 3,47 1 500 6 662
sous total 41 762
cumul : venant de n5 41 762
plancher 6,6 3,6 0,18 332 7 888
n6
poutre long 6,6 0,2 0,55 2 500 1 815
poute trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 52 095
cumul : venant de n6 52 095
n7
fut 20*30 0,30 0,20 1,2 2 500 180
TOTAL 52 275
Poteau P5
Dimensions (m)
Niveau Désignation P chg Unitaire Total (daN)
Longueur Largeur Hauteur
Toiture 5,43 3,6 70 1 368
chainage tran 3,6 0,2 0,24 2 500 432
chainage long 3,7 0,2 0,24 2 500 444
n1
poteau 20*20 0,2 0,2 2,22 2 500 222
mur 3,6 0,2 1,98 1 500 2 138
pignon 3,7 0,2 1,08 1 500 1 199
sous total 5 804
cumul : venant de n1 5 804
toiture terras 3,6 1,37 0,12 500 2 466
n2
poutre long 4,87 0,2 0,55 2 500 1 339
poutre trans 3,6 0,2 1,1 2 500 1 980
sous total 11 589
cumul : venant de n2 11 589
poteau 20*35 0,35 0,2 3,65 2 500 639
n3 mur 3,38 0,2 3,3 1 500 3 346
cloison 5,43 0,1 3,1 1 500 2 525
chainage cloi 5,43 0,1 0,15 2 500 204
sous total 18 302
cumul : venant de n3 18 302
plancher 4,87 3,6 0,18 332 5 821
n4
poutre long 4,87 0,2 0,55 2 500 1 339
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 26 092
cumul : venant de n4 26 092
poteau 20*35 0,35 0,2 3,65 2 500 639
n5
cloison 7,47 0,1 3,47 1 500 3 888
Mur 3,4 0,2 3,3 1 500 3 366
sous total 33 985
cumul : venant de n5 33 985
plancher 4,87 3,6 0,18 332 5 821
n6
poutre long 4,87 0,2 0,55 2 500 1 339
poute trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 41 775
cumul : venant de n6 41 775
n7
fut 20*30 0,30 0,20 1,2 2 500 180
TOTAL 41 955
Poteau P6
Dimensions (m)
Niveau Désignation Chg Unitaire Total (daN)
Longueur Largeur Hauteur
toiture terr 3,6 1,37 0,12 500 2 466
n2 poutre long 1,37 0,2 0,35 2 500 240
poutre trans 3,6 0,2 1,1 2 500 1 980
sous total 4 686
cumul : venant de n2 4 686
n3 poteauø30 0,07 3,65 2 500 645
garde-corps 3,6 0,25 0,9 1 500 1 215
sous total 6 545
cumul venant de n3 6 545
plancher 3,6 1,37 0,18 482 2 377
n4
poutre long 1,37 0,2 0,35 2 500 240
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 9 792
cumul : venant de n4 9 792
n5 poteau ø30 0,07 3,65 2 500 645
garde-corps 3,6 0,25 0,9 1 500 1 215
sous total 11 652
cumul : venant de n5 11 652
plancher 3,6 1,37 0,18 482 2 377
n6
poutre long 1,37 0,2 0,35 2 500 240
poutre trans 3,6 0,2 0,35 2 500 630
sous total 14 899
cumul : venant de n6 14 899
n7
fut ø30 0,07 1,2 2 500 212
TOTAL 15 111
Tableau 19: Récapitulation des charges permanentes portées par chaque poteau et à chaque niveau
2,53
S': q' = 400
X
P5
7,2 S : q = 250
T
P4
S : q = 350
6
R
P3
S : q = 250
6
S':q' = 250
P2
M
2,53
S : q = 400
S : q = 400
La
P1
1 3 5 7 9 11 13
P1
Niveau Surcharge /m² q Surface (m²) surcharge (daN) cumul: Q(daN)
n1/n2 100 457 457
n3/n4 400 S = 4,57 1 828 2 285
n5/n6 400 1 828 4 113
P2
Surcharge /m² Surface (m²)
Niveau surcharge (daN) Cumul : Q (daN)
q q' S S'
n1/n2 100 1 537 1 537
n3/n4 400 250 4,57 10,8 4 529 6 066
n5/n6 400 250 4 529 10 595
P3
Surcharge /m² Surface (m²)
Niveau surcharge (daN) Cumul : Q (daN)
q q' S S'
n1/n2 100 2 160 2 160
n3/n4 250 350 10,80 10,8 6 480 8 640
n5/n6 250 350 6 480 15 120
P4
Surcharge /m² Surface (m²)
Niveau surcharge (daN) Cumul : Q (daN)
q q' S S'
n1/n2 100 2 376 2 376
n3/n4 350 250 10,80 12,96 7 020 9 396
n5/n6 350 250 7 020 16 416
P5
Surcharge /m² Surface (m²)
Niveau surcharge (daN) Cumul : Q (daN)
q q' S S'
n1/n2 100 1 753 1 753
n3/n4 250 400 12,96 4,572 5 069 6 822
n5/n6 250 400 5 069 11 891
P6
Niveau Surchage /m² q Surface (m²) surcharge (daN) cumul : Q (daN)
n1/n2 100 457 457
n3/n4 400 S = 4,57 1 828 2 285
n5/n6 400 1 828 4 113
Tableau 21: Récapitulation des surcharges d’exploitation portée par chaque poteau et à chaque
niveau
P1 P2 P3 P4 P5 P6 Q (daN)
n1/n2 457 1 537 2 160 2 376 1 753 457 7 203
n3/n4 2 285 6 066 8 640 9 396 6 822 2 285 29 428
n5/n6 4 113 10 595 15 120 16 416 11 891 4 113 51 653
L’évaluation des forces engendrées par le vent est basée sur une pression dynamique de base à laquelle
on affecte généralement des coefficients correcteurs qui sont fonction du type de l’ouvrage et du zone
d’implantation de la construction.
Avec :
Ch : effet de hauteur
Cs : effet de site
Cm : effet de masque
δ : effet de dimension
Soient :
Ch = 1,03
Effet de site Cs :
Cs = 1
Effet de masque Cm :
Le projet de construction du centre hospitalier se trouvant dans une zone dégagée, on prend :
Cm = 1
Effet de dimension :
= 0,71
La pression dynamique de base corrigée est fonction des pressions dynamiques de base normale et
extrême (celles qui s’exercent à une hauteur de 10 m au-dessus du sol : Q10,n , Q10,ex)
q10,n = 50 daN/m²
Suivant la formule de la pression dynamique de base corrigée et après justification de tous les
coefficients correcteurs, on obtient :
Le vent fait intervenir des efforts horizontaux qui, dans la portique multiple étagé constitué par
l’ossature, introduisent des moments fléchissant, des efforts tranchant et des efforts normaux dans les
poteaux.
Avec :
Centre de gravité x g :
1er h
P1 P2 P3 Etage P4 P5 P6
Xg = d1 = 11,93
d2 = 9,4
d3 = 3,4
G F5 F6
F4
F1 F2 F3 d4 = 2,6
d5 = 9,8
d6 = 12,33
P1 P2 P3 P4 P5 P6 Ig
Si: RDC/1ère
0,07 0,07 0,07 0,07 0,07 0,07
Etage
Distance Xi(m) 0 2,53 8,53 14,53 21,73 24,26 34,800
Distance di(m) 11,93 9,4 3,4 2,6 9,8 12,33
F=
Niveau h z M = F*z F1 F2 F3 F4 F5 F6
h*L*V
n1 1,93 444,59 0,97 429,03 10 8 3 2 8 11
n2 = n3 5,98 1377,55 2,99 4118,87 99 78 28 22 81 102
n4 = n5 9,53 2195,33 4,77 10460,73 251 198 72 55 206 259
n6 = n7 10,88 2506,31 5,44 13634,33 327 258 93 71 269 338
F1 + F2 + F3 = 678 F4 + F5 + F6 = 678
L = 3,6 m : entraxe des poteaux
- Récapitulation Poteau P1
- Récapitulation Poteau P2
- Récapitulation Poteau P3
- Récapitulation Poteau P4
- Récapitulation Poteau P5
- Récapitulation Poteau 6
Remarque : les plans de ferraillages des pièces en béton armé étudiés dans ce chapitre se trouvent en
Annexes.
3.1 Définition :
On désigne par superstructure, l’ensemble de tous les éléments porteurs verticaux et horizontaux, liés
entre eux aux droits des nœuds (rigides) et qui forment un ensemble donnant l’aspect général de
l’ouvrage situé au-dessus du terrain naturel. On distingue 3 éléments porteurs principaux dans un
ouvrage de bâtiment :
- Les plancher ;
- Les poutres ;
- Les poteaux.
Les règles BAEL 91 révisées 99 sont l’ensemble des règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites. Ces règles s’appliquent
à tous les ouvrages en béton armé avec un dosage en ciment d’au moins égal à 300 kg/m3 de béton
mise en œuvre.
Un état limite est un état pour lequel une condition requise d’une construction est strictement satisfaite
et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d’une seule action.
Les états limites ultimes (ELU) qui correspondent à la ruine de l’ouvrage ou d’une partie de
l’ouvrage :
- Etat limite ultime d’équilibre statique (mur de soutènement) ;
- Etat limite ultime de résistance (des matériaux constitutifs, …) ;
- Etat limite ultime de stabilité de forme (flambement, …).
Les états limites de service (ELS) au-delà desquels les conditions d’exploitation normale ou de
durabilité de l’ouvrage ne sont plus satisfaites :
- Etat limite de résistance à la compression du béton ;
- Etat limite de déformation (flèche) ;
- Etat limite d’ouverture des fissures (corrosion des armatures).
3.3 Organigramme de calcul en flexion simple : pour une fissuration peu préjudiciable
𝑓_𝑏𝑢 ; 𝑓_𝑒𝑑
calcul de 𝑀_𝑢
Sollicitations :
La combinaison fondamentale des actions agissant sur la superstructure dépend du type d’état limite :
A l’ELU : 1,35G + 1,5Q + W
A l’ELS : G + Q + 0,77W
Béton :
Le béton est confectionné à partir d’un liant hydraulique (Lafarge CEMI 42,5 R) dosé à 350 kg/m 3, de
granulats (gravillons 5/15 et 15/25), de sable de rivière et de l’eau potable, on prend comme valeur de
l’enrobage : 5 cm, et la fissuration est considérée comme peu préjudiciable.
- fc28 = 25 MPa
- ft28 = 0,6 + 0,06fc28 = 2,1 MPa
- Résistance caractéristique du béton à l’ELU f bu :
fbu =
s =
s = 348 MPa
3.5 Poutre :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux de section rectangulaire ou en« té », ils font
parties de la superstructure des bâtiments, ils ont pour rôles de:
- supporter les charges permanentes et les surcharges d’exploitations : son poids propre, le poids
du plancher qu’il supporte et les surcharges d’exploitations appliquées sur le plancher, et
éventuellement le poids des murs de remplissages ;
Dans les structures des bâtiments, il est fréquent de rencontrer des poutres reposant sur plus de deux
appuis (poteaux ou murs) : ce sont des poutres continues.
Le choix des poutres à étudier se situent évidement sur la file choisie c'est-à-dire sur l’axe 9 et
supportant le plancher du 1er étage.
Domaine d’application :
Cette méthode est applicable aux planchers à charge d’exploitation modérée : comme un hôpital par
exemple.
Elle s’applique seulement aux éléments fléchis tels que les poutres et les dalles, elle impose quelques
conditions à prendre en compte avant d’entamer le calcul, à savoir :
- Les sections transversales sont les mêmes dans les différentes travées en continuité ;
- Les portées successives sont dans un rapport entre 0,8 et 1,25 :
Principe de la méthode :
La méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travées et des moments sur
appuis à des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant M o dans la
travée de comparaison.
Travée de comparaison : c’est la travée indépendante de même portée libre que la travée considérée en
continuité et soumises aux mêmes charges.
La base de calcul revient à déterminer les moments fléchissant tant sur appuis qu’en travée selon la
formule suivante :
Les valeurs forfaitaires « n » à considérer pour notre part sont celles admises par le bureau VERITAS
qui sont les suivantes :
n
Appuis extrêmes : M et X -30
Autres appuis : R et T -25
1ere travée : MR et TX 10
Autre travée : RT 12
Etant donné que les panneaux en dalle pleine constituant le plancher sont portés sur les 4 côtés, les
charges appliquées sur chaque panneau se transmettent sur chaque côté suivant la figure suivante :
S2
45°
lx/2
lx
S1
lx/2
ly
Les charges verticales, permanentes et surcharges d’exploitation, à prendre en compte sont celles qui
se situent dans l’aire S1 de part et d’autre de la file choisie.
Les charges verticales seront réparties suivant le sens de la nervure choisie : l’axe 9.
Le tableau suivant résume les charges réparties par mètre linéaire sur chaque travée.
Les valeurs des moments fléchissant aux appuis et en travée sont prises en valeurs absolue
Appui (MN m)
M (n=30) 0,03674
R (n=25) 0,05913
T (n=25) 0,07652
X (n=30) 0,06376
- 0,07652 - 0,06376
- 0,03674 - 0,05913
M R T X
0,11022 0,12318
0,19129
}
Dimensions de la poutre :
Hauteur : h = 55 cm
Largeur : b = 20 cm
Distance utile : d = 51 cm
Les armatures tendues dans une pièce soumise à une flexion simple doivent présenter une section
minimale Amin pour rendre ductile le béton : condition de non-fragilité.
Amin = Max A’ = }
Application numérique :
A’ = = 1,1 cm²
A’’ = = 1,328 cm²
Amin = A’’ = 1,328 cm²
Le moment réduit sera comparé au moment ultime réduit pour déterminer si la section d’une
travée sera simplement armée ou doublement armée :
SSA
SDA
La comparaison de ces 2 moments réduits pour toutes les travées est résumée dans le tableau ci-
dessous.
D’après les valeurs indiquées dans le tableau, toutes les travées en continuités seront simplement
armées.
On sait maintenant que chaque travée est simplement armée et les armatures auront la section ,
suivant le cas, tel que :
Le tableau ci-après résume tous les résultats des calculs donnant la section des aciers tendus pour
chaque travée.
Une comparaison entre la section minimale d’armature Amin et les sections s’impose pour
déterminer exactement la section des aciers tendus utilisés longitudinalement pour chaque
travée :
}
Le tableau ci-après nous aidera mieux à la comparaison de ces 2 sections différentes et ainsi
obtenir .
Pour une facilité de mise en œuvre, les armatures inférieures aux appuis sont pris égales aux
armatures inférieures de 1er lit de chaque travée considérée.
Les raccordements de ces armatures au niveau des 2 appuis intermédiaires R et T se font par
recouvrement dont les valeurs des longueurs de recouvrement sont déterminées forfaitairement :
= 50
On prendra = 1,6 cm
Le déroulement du calcul pour la détermination des armatures longitudinales aux appuis est le
même que précédemment.
Les armatures pour les appuis sont résumées dans le tableau ci-dessous.
Tableau 32: Sections des armatures longitudinales réelles aux appuis (chapeaux)
Des conditions au niveau des appuis doivent être vérifiées telles que :
- La section minimale d’armatures longitudinales inférieures ;
- La compression du béton ;
Avec :
: effort tranchant dans la poutre droite de même portée reposant sur deux appuis simples et
supportant les mêmes charges.
Une majoration de 10 % des efforts tranchants calculés est imposée pour la méthode forfaitaire pour
les appuis intermédiaires.
Le tableau ci-après résume tous les résultats des calculs donnant les efforts tranchants et (en
valeur absolue) respectivement aux appuis de gauche et de droite pour chaque travée.
Tableau 33: Les efforts tranchants V aux appuis pour chaque travée
0,14417
0,13550
0,09309
X
M R T
- 0,09970
- 0,13550 - 0,13461
Les résultats des calculs et des vérifications effectués sont résumés dans le tableau suivant.
- La vérification de la contrainte de compression du béton sur appui de rive est justifiée par
la relation suivante :
=
a = 0,15 cm : profondeur de l’appui
b = 0,2 m : largeur de la poutre
Les résultats des calculs et des vérifications effectués sont résumés dans le tableau suivant.
- La vérification de la section des armatures longitudinales inférieures doit être établit par
l’inéquation suivante :
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Contribution à l’étude de la construction d’un centre hospitalier R + 1 type chirurgical 120 lits …
Partie II : ETUDE TECHNIQUE
Les résultats des calculs effectués et des vérifications sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Les résultats des calculs et des vérifications effectués sont résumés dans le tableau suivant.
3.5.5 Détermination de la longueur des chapeaux et arrêts de barres inférieures de second lit :
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Contribution à l’étude de la construction d’un centre hospitalier R + 1 type chirurgical 120 lits …
Partie II : ETUDE TECHNIQUE
i variant de 1 à 3
d1 d1 d1 d2 d2 d2
l1 l1 l2 l2 l3 l3
L1 L2 L3
Le tableau ci-après résume les longueurs des chapeaux et les arrêts de barres du second lit.
Le béton par sa faible résistance à la traction ne peut équilibrer les contraintes de traction engendrées
par l’effort tranchant. Il faut donc placer des armatures d’âmes (armatures transversales) qui vont
coudre les fissures probables des travées.
Le calcul est mené à partir de l’appui de gauche de la travée considérée où se situent les efforts
tranchants maximaux.
a) Vérification du béton :
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