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Dans les premiers tutoriels gvSIG pas à pas, nous avons travaillé essentiellement avec
un seul fichier de formes. Mais le grand avantage des logiciels SIG est de pouvoir
croiser des données de plusieurs fichiers de formes, par des traitements géographiques.
Pour cela, nous avons vu dans le tutoriel n°9 comment créer des tampons. Nous allons
maintenant créer une intersection entre ces tampons et une autre couche géographique.
Notre exemple s’ouvre sur le résultat du tutoriel gvSIG pas à pas n°9 : nous avons un fond
de carte départemental, avec les points de magasins affichés, ainsi qu’un tampon de 1km
autour de ces points.
Nous avons centré notre carte sur la région Île-de-France. En effet, notre exemple
s’appuiera sur un fichier de formes (shape) téléchargeable sur le site de l’Institut
d’aménagement et d’urbanisme de cette région (IAU), contenant une localisation des
gares : http://www.iau-idf.fr/cartes/cartes-et-donnees-a-telecharger/donnees-a-
telecharger.html
En couche d’entrée, mettre celle des gares, en couche de découpage celle des tampons.
Indiquer un fichier de sortie, car gvSIG va créer un nouveau fichier de formes
Cliquer sur accepter, le nouveau fichier de formes s’est ajouté à la vue, et nous voyons
qu’il contient toutes les gares situées dans les tampons de nos magasins.
Afin de nous exercer, nous pouvons aussi créer un tampon de 1 km autour de chaque gare,
et regarder quels sont les points des magasins qui sont inclus dans ce tampon.
Nous avons travaillé dans notre exemple avec un fichier de type points et un fichier de
type polygones. Mais ces outils de géotraitement fonctionnent également entre deux
couches de type polygones.
Pour en donner un exemple, nous allons réaliser à nouveau une intersection entre la
couche des tampons des centres commerciaux et une couche de tampons des gares, que
nous avons créée à cet effet selon la méthode indiquée dans le gvSIG pas à pas n°9.
Cliquer sur « ouvrir les outils de géotraitement », et indiquer en couche d’entrée une
couche de tampons, en couche de sortie l’autre.
Les données attributaires de ce nouveau fichier sont également issues de l’intersection des
deux fichiers d’origine.
Sextante permet aussi de faire des intersections entre deux couches contenant des
polygones, avec l’outil « intersection » des « tools for polygon layers ». Cette méthode est
très proche de celle que nous venons d’étudier. Mais elle ne fonctionne que pour deux
couches de type polygones.
Pour en donner un exemple, nous allons réaliser à nouveau l’intersection entre la couche
des tampons des centres commerciaux et la couche de tampons des gares.
Aller dans sextante, « tools for polygone layers, count points in polygons»
Indiquer pour « points » le fichier des gares, pour « polygons » celui des tampons des
centres commerciaux.
gvSIG travaille
Ouvrir la table d’attributs du nouveau fichier de formes créé : on voit qu’il y a une
colonne « inner_point » indiquant le nombre de gare inclus dans chaque tampon.
Pour en donner un exemple, nous allons ajouter au fichier de formes des gares une
colonne attributaire indiquant une fréquence totalement fictive des trains. Par défaut, nous
avons mis la valeur 60 (pour une heure). Nous modifions quelques données en mettant
d’autres valeurs.
Puis aller dans sextante, « tools for polygons layers, point statistics in polygone »
Nous avons vu dans le gvSIG pas à pas n°1 la jointure entre deux tables attributaires, mais
il est également possible de réaliser une jointure entre deux fichiers de forme. On parle
alors de jointure spatiale. Cette jointure peut être réalisée avec gvSIG à partir de deux
critères : intersection ou plus proche voisin.
La jointure spatiale par intersection est très proche des deux autres méthodes étudiées ci-
dessus.
Reprenons notre exemple : nous avons notre couche des tampons des magasins, et celle
des gares.
Cliquer sur « accepter ». Si votre couche de découpage contient des champs numériques,
gvSIG vous propose des fonctions d’agrégation.
Ouvrons la table attributaire de ce nouveau fichier de formes : une colonne a été ajoutée,
qui indique le nombre de gares trouvé dans la zone tampon de chaque magasin.
Avec la fonction de jointure spatiale, il est également possible de réaliser une recherche à
partir du plus proche voisin (case « utiliser le plus proche » cochée par défaut par gvSIG
dans ce cas). Il ne s’agit pas à proprement parler d’une intersection, mais c’est une
fonction utile à connaître.
Mettons en couche d’entrée notre fichier des gares, en couche de découpage les tampons
des magasins. Nous allons rechercher le magasin le plus proche de chaque gare.
Nous obtenons alors un nouveau fichier de formes avec l’ensemble des points des gares.