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Aménagements du temps de travail

Organisation du temps de travail permettant de s'adapter aux variations de l'activité.

L'aménagement du temps de travail peut se faire :


- dans le cadre journalier : il peut s'agir de la journée continue, des horaires individualisés...
- dans le cadre hebdomadaire : le travail en équipes successives ...
- dans le cadre annuel : la modulation ...

L'employeur est amené à organiser le temps de travail dans l'entreprise en fonction des impératifs de l'activité.
Mise en place de l’aménagement du temps de travail
L'aménagement du temps de travail résulte en principe d'un accord collectif. Un accord collectif d'entreprise ou d'établissement ou -
à défaut, une convention collective ou un accord de branche - peut définir les modalités d'aménagement du temps de travail et
organiser la répartition de la durée du travail sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l'année.

Les aménagements de la durée de travail


Les aménagements de la durée de travail sont à organiser au regard de la capacité restante, et résultent d’un compromis prenant
en compte la nécessité de préserver aussi longtemps que possible la participation du malade à la vie professionnelle et sociale,
ainsi que de limiter l’éventuel effet néfaste de la fatigue sur l’évolution d’une pathologie.
La diminution du temps de travail (activité variant de 60% à 90% ETP) accompagnée soit de journées plus courtes, soit de journées
de repos supplémentaires dans la semaine, peut être une bonne solution, mais elle pose la question d’une éventuelle baisse des
revenus. Accordée de droit, mais sans compensation financière dans les fonctions publiques, elle peut s’inscrire éventuellement
dans le cadre d’une invalidité 1ère catégorie pour les salariés du privé, ou dans le cadre d’une démarche de reconnaissance de la
lourdeur du handicap.
Aménagement du temps de travail pour les personnes atteintes de maladies psychiques
Chez les personnes atteintes de maladies psychiques, le temps de travail peut poser problème dans son rythme (horaires alternés,
travail de nuit) et dans sa durée (temps plein). Mais il faudra aussi prendre en compte l’intensité des tâches durant le temps de
présence à l’entreprise (cadences, rendement…).
Selon la gravité des troubles, l’un ou plusieurs de ces paramètres temporels devront faire l’objet d’un aménagement.
Nous distinguerons successivement :
1. Les troubles de l’humeur (états dépressifs)
2. Les troubles anxieux
3. Les troubles psychotiques
Les troubles de l’humeur
Une personne dépressive aura des difficultés de concentration et d’efficience, du fait d’un affaiblissement temporaire de ses
facultés cognitives.
On lui conseillera donc de reprendre son poste de façon progressive (temps partiel thérapeutique), de façon à reprendre confiance
et à ne pas se trouver en situation d’échec .
De plus, pour une bonne observance thérapeutique, il peut être judicieux de le faire travailler de journée et non en horaires
alternants.
La durée du travail en France est réglementée par le droit du travail. La « durée du travail » est un vocable générique qui fait
référence, dans le code du travail en France, aux dispositions relatives au temps de travail des salariés. Il renvoie aux notions de
travail effectif, durée légale du travail, d'heures supplémentaires, durée maximale du travail... Historiquement, la durée légale du
travail a été réglementée par quelques lois célèbres (l'éphémère loi des dix heures en 1848, la journée des huit heures au début du
siècle, puis les décrets du Front Populaire instituant la semaine de quarante heures, enfin les lois de 1982 passées lors du premier
mandat de Mitterrand, les lois sur les trente-cinq heures instituées sous le gouvernement Jospin, puis les divers décrets et lois
passés pour réformer celles-ci).
Durée légale du travail[modifier]
La durée légale du travail constitue un seuil juridique; il ne s'agit pas d'une durée maximale. Inversement, il est légal d'être employé
sur une base horaire inférieure à la durée légale (temps partiel).
Les heures effectuées au-delà de la durée légale du travail sont des heures supplémentaires ouvrant droit à une majoration
salariale. Elles sont contingentées, c'est-à-dire que leur nombre est limité, par un accord collectif ou, à défaut, par un décret. Au
sein du contingent, l'employeur est libre d’ordonner des heures supplémentaires. Au delà, il doit recueillir préalablement l'avis des
Institutions représentatives du personnel. Jusqu'en août 2008[4], il devait également demander l’autorisation à l’inspection du travail.
Ce dépassement engendre au bénéfice du salarié une « contrepartie obligatoire en repos », qui remplace le « repos compensateur
obligatoire ». Cette contrepartie est fixée à 50 % pour les entreprises de vingt salariés au plus et à 100 % pour les entreprises de
plus de vingt salariés[4],[5],[6]).
La majoration salariale pour les heures supplémentaires peut, sous condition, être remplacée par un repos compensateur
équivalent. Elles sont normalement décomptées par semaine civile mais il existe des systèmes dérogatoires permettant une
comptabilisation offrant plus de flexibilité.
Voir également Travail dissimulé et Travail illégal pour la sous-déclaration des heures.

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