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Notion de management
Le management : se définit comme étant un art et une technique de gestion. C’est aussi l’art
de réaliser des objectifs par l’intermédiaire des ressources humaines.
- Productivité.
- Efficacité
- Rationalité
- Remise en cause du statu quo
II -LES ORGANISATIONS
Les organisations
Une organisation : est un ensemble de moyens structurés en fonction d’objectifs, qui
regroupe notamment des personnes.
L’entreprise
L’entreprise : est une organisation particulière, qui vise la réalisation et le partage de
bénéfices (contrairement aux administrations publiques et aux associations sans but lucratif).
Elle créé une valeur ajoutée (différence entre la valeur de la production et les
consommations d’une période) cette valeur est répartie entre les propriétaires de l’entreprise
et ses partenaires.
La société est une des formes juridiques de l’entreprise (société anonyme, SARL, …).
Le terme firme, d’origine anglo-saxonne, désigne l’entreprise sur le marché dans les
théories économiques.
Le marché (clients et concurrents) est primordial pour les organisations marchandes, car il
conditionne leur capacité à vendre des produits et donc à survivre
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.
ENVIRONNEMENT
concurrents)
Politique
Lois et règlements
Ecologie
ENTREPRISE
Conditions
économiques
culturels, modes
III-LE MANAGEMENT
Fournisseurs, Technologie Démographie
partenaires
1 – Définition du management.
Urbanisme, géographie
C’est une notion ancienne chez les anglo-saxons, qui emprunte une démarche
pragmatique : action en fonction des circonstances, maîtrise rapide de situations complexes.
Peter DRUCKER (1954), pour qui le management fixe des objectifs, organise le travail,
motive, communique, forme et se forme.
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2 – L’action du management
Objectif et étendue :
Il recouvre la totalité des actes de conduite de l’organisation, dans tous les domaines
(technique, commercial, financier, …), mais ne correspond à aucune cellule isolée de
l’organigramme.
Le processus de management :
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IV-Les Rôles du Manager :
1. Rôles interpersonnels
Leader: Le manager est la personne qui guide toutes les activités des subordonnées et les
motive.
Agent de liaison: Le manager crée et entretient des contacts aussi bien avec son
environnement interne qu'externe, pour le meilleur fonctionnement de l'entreprise.
2. Rôles informationnels
3. Rôles décisionnels
- Son but: qui est l’essence même de son existence et qui est souvent confondu avec la
nature du bien ou service qu’elle produit.
- Les moyens qu’elle met en œuvre pour atteindre ce but: les objectifs de l’entreprise
déterminent les moyens humains, matériels, immatériels et financiers qu’elle va
engager pour produire.
- La recherche du profit: une entreprise ne peut exister que si elle crée de la valeur
ajoutée du fait même de sa fonction de transformation.
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- Une entité autonome : lors de sa création, l’entreprise acquiert une personnalité qui
dépasse sa simple expression juridique. On attribue alors à l’entreprise une
terminologie qui lui confère souvent des caractéristiques d’être vivant: une entreprise
naît, grandit, meure, agit avec morale (entreprise citoyenne…)
- Une entité qui modifie son environnement : par son action, une entreprise agit et
réagit à son environnement via notamment les externalités qu’elle produit (pollution,
création d’emplois…). Elle change donc constamment pour s’adapter aux évolutions de
la sphère économique, sociale, juridique… dans laquelle elle évolue.
- Une organisation sociale : qui est le reflet des individus qui la composent et qui
poursuivent eux-mêmes des objectifs parfois différents de l’entreprise elle-même.
- Un système complexe car ouvert : l’entreprise est constamment en relation avec un
nombre important de partenaires vers lesquels (et à partir desquels) elle échange des
biens, des services, des hommes, des informations...
- (ou semi-finis).
- Société de services : Elle revend un travail sans fabrication d'objet physique.
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- Le secteur : Ensemble des entreprises ayant la même activité principale.
- La branche : Ensemble d'unités de production fournissant un même produit ou service
Il se trouve que malgré leurs différences, toutes les entreprises peuvent être représentées
selon le principe d’un système.
A- Définition du système :
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La notion d’interaction : les éléments du système interagissent les uns envers les autres.
La notion de globalité : l’ensemble n’est pas égal à la somme des parties qui le composent.
La notion d’organisation : qui définit l’état du système (son organigramme) et son processus
de fonctionnement (son programme).
La notion de complexité : le système est à la fois compliqué et incertain.
Un système peut être défini par l’existence d’une frontière plus ou moins perméable et floue.
Un ensemble d’éléments identifiés, dénombrés et classés.
Un ensemble de relations, transport, communication…
Des réservoirs ou l’on stocke ce qui circule sur les réseaux.
1- Contexte
Face à l'évolution de l'environnement économique, les entreprises doivent, pour se
développer :
o accroître leur compétitivité,
o réagir significativement à de brusques changements,
o renforcer leur flexibilité
o améliorer leurs résultats
2- Objectif global
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B- Formaliser explicitement les objectifs de l’entreprise en termes de gestion de la
performance:
o Profitabilité
o Croissance
o Qualité de service et Satisfaction client,
o Satisfaction des actionnaires,
o Efficacité et efficience des processus / couts,
o gestion des compétences, du bien être des employés et du savoir faire de l’entreprise,
…).
Avantages :
* utilisation de spécialistes,
* Qualité d'exécution.
* cette structure répond aux besoins de la production en grande série ou à ceux des PME aux
productions faiblement différenciées.
Inconvénients :
* Risque de conflit.
* Rigidité.
* Pouvoir dilué.
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Structure classique matricielle
Avantage :
Très efficace pour développer les activités nouvelles et coordonner les activités
multiples et complexes.
Coordination assurée par les responsables de projet.
L'expertise est assurée par les services fonctionnels.
Inconvénients :
source de conflits.
Problèmes d'encadrement et de communication
Ne correspond pas aux grands groupes qui décentralisent la production, la
commercialisation et la publicité, etc...
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Structure classique divisionnelle
Avantage :
–Souplesse et une capacité d'adaptation.
Inconvénients :
Une polyvalence des responsables de divisions.
Un minimum de responsabilités et aptitude à l'autodiscipline.
Un sommet assurant ses responsabilités.
un système de contrôle de gestion et d'évaluation.
Suppression de certaines économies d'échelles.
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Structure organisationnelle de Mintzberg
Centre opérationnel
Unités qui exécutent les taches de production et de distribution (Appro.; prod/transfo.;
vente; maintenance….)
Le sommet stratégique
Equipe dirigeante (Président, DG, Conseils, …)
La ligne hiérarchique
Qui relie le centre opérationnel et le sommet stratégique (Cadres, ingénieurs et
maîtrise)
La technostructure: unités qui planifient et organisent le travail (planification,
comptabilité, méthodes,…. )
Le support logistique: unités qui assurent des prestations non liées a l’activité
(Relations publiques, R&D, GRH, ...)
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XI- Les outils de management de qualité
Fixation des objectifs : TRIANGLE QCD
De quoi s’agit-il ?
Les critères de fixation d’objectifs sont toujours de trois ordres, à savoir :
qualité
coût
délai
De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une démarche pour identifier les besoins des clients. Cette méthode a été mise au
point par L. D. Miles aux États-Unis vers 1950. Pour un produit, un procédé de fabrication ou
une organisation, il faut savoir répondre à des questions simples et fondamentales :
Matrice BCG
La matrice BCG est un outil d'analyse utilisé en stratégie d'entreprise qui
permet de justifier des choix d'allocation de ressources entre les différentes
activités d'une entreprise diversifiée, présente sur plusieurs domaines d'activité
stratégique.
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client.
Diagramme de GANTT
C’est une méthode qui permet de mettre en évidence les durées des taches. Le
diagramme permet de visualiser à tout moment la tenue des délais pour chacune des
taches
L’intérêt du diagramme est renforcé lorsque les opérations ne se suivent pas
nécessairement.
Selon le référentiel ISO Guide 73 – Vocabulaire du management du risque1 qui a été revu lors
du développement de la norme ISO 31000:2009 – Management du risque — Principes et
lignes directrices2, le risque est nouvellement défini comme « l’effet de l’incertitude sur les
objectifs » et s'ajoute en note3 que « Un risque est souvent caractérisé en référence à des
événements et des conséquences potentiels ou à une combinaison des deux. »
La réduction du risque :
Veille,
identification des risques par l'audit,
analyse par la recherche des facteurs de risques et des vulnérabilités,
maîtrise des risques par les mesures de prévention et de protection : c'est la démarche
classique de gestion des risques.
En sus des actions préventives, des actions correctives peuvent être mises en œuvre
pour limiter les conséquences de l'apparition de l'événement redouté.
* Le risque de marché.
* Le risque de taux
* Le risque de change.
* Le risque de liquidité
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L’objectif principal du Management des risques de l’entreprise est d’accroître la confiance et
de contribuer à créer de la valeur pour les actionnaires.
Le management des risques de l’entreprise aide également à la prise de décision en
identifiant les zones porteuses des risques majeurs et en suggérant des plans d’actions
pour y remédier.
Il est attendu aussi du management des risques de l’entreprise qu’il contribue à instaurer la
confiance auprès des investisseurs .
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l’adoption d’un management des risques de l’entreprise peut procurer plusieurs avantages. En
effet le management des risques permet
de distinguer « le niveau de risque global qu’une entreprise accepte de prendre pour répondre
à son objectif de création de valeur ». C’est l’appétence !
opérationnels,
informationnels
et réglementaires.
Si les risques sont identifiés, Il convient de les qualifier selon deux critères : la
probabilité de survenance et l’impact en cas de survenance. L’impact pourra être
apprécié selon plusieurs paramètres : impact financier, humain, impact sur
l’image de l’entreprise.
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L’évaluation des risques
L’évaluation des risques comporte trois étapes : l’identification des facteurs, leur
classement par priorité et leur classification.
Les risques peuvent être dus à des facteurs externes (facteurs d’ordre
économique : changement du niveau de compétition, des forces du marché, de
l’économie ; d’ordre naturel et environnemental : catastrophes naturelles ;
d’ordre politique : changement de gouvernement, de législation ; d’ordre social :
changements démographiques, de priorités sociales ; d’ordre technologique :
virage technologique) ou internes (l’infrastructure : réparations inattendues,
problèmes ; le personnel : accidents de travail, grèves ; les processus : problèmes
de qualité, technologie).
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La formalisation des risques
Cela implique l’utilisation des méthodes scientifiques telles que les techniques
de recherche opérationnelle. Il est nécessaire de quantifier les différents
facteurs de risques qui ont été identifiés dans les analyses précédentes.
La formalisation des risques comporte quatre étapes. Il s’agit de :
L’exploitation du risque
Ce titre suppose que le risque peut être considéré à la fois comme une menace et
une opportunité. Pour vraiment exploiter le risque, le management doit mettre
sous tension les sources de risques. La connaissance ou l’identification des
risques constitue en soi, pour l’entreprise, un avantage comparatif.
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d’évitement consiste pour le management de stopper ou de réduire
l’activité qui favorise le risque. Par exemple, l’entreprise refusera
d’entrer sur un marché ou de fermer une usine. Une autre stratégie
peut être adoptée consistant à se partager le risque.
plusieurs façons de partager le risque relatif au management.
L’assurance, la mutualisation sont des exemples d’une telle
approche.
le management a le choix d’accepter la probabilité ou l’impact d’un
risque donné. Il est bon de préciser que l’évaluation des réponses à
apporter au risque est un processus
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Le transfert des risques vers un assureur se fait après réduction de celui-ci.
La réduction des risques prend la forme de plans d’action déduits des
priorités dégagées par la cartographie des risques.
Les plans d’action sont définis et mis en oeuvre par les opérationnels avec
l’assistance du risk manager. Les personnes en contact direct avec l’activité
soumise au risque, sont les plus à même de proposer et de mettre en oeuvre des
mesures de traitement de ce risques. Ils ont une expertise dans leur activité
propre.
Les risques sont définis comme la possibilité qu'un projet ne s'exécute pas
conformément aux prévisions de dates, de coût ou d'expression des besoins.
Pour maîtriser les risques, plusieurs activités sont à mettre en œuvre et ce, de
manière intérative pendant toute la durée du projet : l'analyse des risques du
projet, la réduction des risques et leur suivi.
Les résultats de ces activités doivent être capitalisés au sein de l'organisme afin
de faire profiter les futurs projets de l'expérience acquise.
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