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[Date]
[Sous-titre du document]
SALIMI
[NOM DE LA SOCIÉTÉ]
Remerciements :
Au nom d’ALLAH le tout puissant, le très miséricordieux, Ce travail,
ainsi accompli, n’aurait point pu arriver à terme, sans l’aide et le soutien et tout
le guidage d’ALLAH, louange au Seigneur de l’univers.
Nous présentons nos sincères remerciements à nos professeurs : Monsieur
Ahmed BOUZIANE et Monsieur Abdessamad KLILOU qui se sont toujours
montré à l'écoute et très disponibles tout au long de la réalisation de ce projet,
ainsi pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'ils ont bien voulu nous consacrer et
sans qui ce projet n'aurait jamais vu le jour.
Nous tenons également à exprimer nos respects et nos remerciements à
Mlle. Weam (doctorante au labo d’automatique à la FST BM) pour son aide et
qui n’a épargné aucun moyen pour améliorer la qualité de notre travail, et aussi
pour ses conseils précieux.
Nous ne terminerons pas nos remerciements sans avoir une pensée
sympathique pour tous ceux qui ont contribué de prêt ou de loin pour entamer ce
rapport.
Ainsi nous souhaitons présenter nos remerciements Tout le Corps
professoral et administratif de la Faculté des Sciences et Techniques Béni Mellal
(FST BM).
Avant-propos :
La Faculté des Sciences et Techniques de Béni Mellal (FST Béni
Mellal), est un établissement universitaire à caractère scientifique et technique.
La FST est destinée à s’intégrer dans le pôle technologique et industriel de la
région pour être une pépinière de techniciens et des cadres de haut niveau
capables de servir de courroie de transmission entre le technicien supérieur et
l’ingénieur concepteur.
La Faculté des Sciences et Techniques de Béni Mellal est un
établissement d’enseignement supérieur public scientifique et technique, à accès
limité. Elle est créée en 1994, elle a pour vocation :
• La formation à la FST Beni Mellal des lauréats dans les domaines les mieux
adaptés aux besoins et à l’évolution technologique de la région Béni Mellal-
Khenifra ;
• La contribution au développement économique et social de la région par le
biais de la recherche et de la formation continue pour les cadres scientifiques et
techniques des industries régionales et nationales ;
• L’acquisition aux bacheliers d’une formation de base à la fois scientifique et
technique suivi d’une formation spécialisée et adaptée aux besoins réels du
marché de l’emploi et de la recherche scientifique et technique ;
• Développer une culture d’entreprise à travers les stages et l’implication des
professionnels dans la formation
Sommaire :
Introduction générale :
Ce projet a été réalisé dans le cadre de la formation d’ingénieurs en
génie électrique, option électrotechnique et électronique industrielle, au sein de
la faculté des sciences et techniques Béni Mellal, l'objectif de ce projet est la
commande d’un moteur à courant continu via une carte FPGA.
Les moteurs et les générateurs (dynamos) à courant continu furent les
premières machines électriques utilisées par les ingénieurs au milieu du
19ièmesiècle pour produire de la puissance motrice particulièrement dans le
transport ferroviaire (tramways, TGV), et maintenant restent très utilisés dans le
domaine de l’automobile (ventilateurs, lève-vitre, etc.).
Les FPGAs, Field Programmable Gate Array ou réseau de portes
programmables. Ce sont des circuits intégrés programmables (ou plutôt
reconfigurables) plusieurs fois et de plus en plus dynamiquement. Ils permettent
d’émuler un circuit afin de le valider avant la gravure silicium.
Ce rapport présente notre projet qui consiste à commander un moteur
à courant continu par un signal modulé en largeur d’impulsion (MLI). La
commande a été programmée en langage VHDL en utilisant une carte FPGA
(SPARTAN 3E basys1).
Ce rapport est divisé en trois chapitres, organisés comme suit:
Dans le premier chapitre nous avons présentés des notions générales sur
les FPGAs, son langage de programmation VHDL.
Dans le deuxième chapitre nous avons présenté une étude théorique du
moteur à courant continu et aussi des convertisseurs continu/continu ou
bien les Hacheurs.
Dans le troisième chapitre, nous avons présenté notre application
concernant la commande d’un moteur à courant continu via une carte
FPGA. Une description des parties matérielles et logicielles de
l’application a été donnée, ainsi qu’aux différents résultats pratiques
obtenus par la carte FPGA.
Enfin, dans la dernière partie, nous terminons par une conclusion générale
sur cette étude ainsi que les perspectives envisageables pour un travail
futur.
Chapitre I :
Généralités sur les FPGAs et son langage de
description Verilog
Introduction :
La densité croissante des circuits programmables actuels, notamment des FPGAs
(Field Programmable Gate Array), permet le prototypage rapide des circuits numériques à
grande complexité. Aussi, il est possible de tester rapidement la validité de concepts
architecturaux nouveaux: l'implémentation complète d'un processeur sur des circuits FPGAs
est aujourd'hui à notre portée, entraînant ainsi plus de possibilités d'évaluation que celles
offertes par des simulateurs logiciels.
La part de marché des FPGAs dans le marché globale des circuits matériels pour
l’électronique numérique ne cesse d’augmenter. Les évolutions technologiques et
architecturales qui ont eu successivement lieu depuis le début des années 2000 ont fait de ces
circuits de réels et rentables alternatives aux classiques ASIC. Avec ces évolutions c’est tout
un nouveau domaine de l’électronique numérique qui s’est ouvert. Aujourd’hui les FPGAs
sont utilisés dans tous les domaines, des systèmes embarqués aux systèmes de
communications, ils sont au cœur d’un important champ de recherche académique et
industrielle.
I. Les FPGAs :
1. Définition :
FPGA : Field-Programmable Gate Array,( réseau de portes programmables), est un
circuit intégré composé d’un grand nombre d’éléments logiques programmables reliés entre
eux grâce à une matrice de routage elle aussi programmable. Cette structure permet au FPGA
d’émuler n’importe quel circuit, à la seule condition que celui-ci ne soit pas trop gros pour ne
pas épuiser les ressources logiques du FPGA.
2. Historique :
En 1984 la société américaine Xilinx fut le premier inventeur du domaine en lançant
le premier circuit FPGA commercial, le XC2000. Ce composant avait une capacité maximum
de 1500 portes logiques. La technologie utilisée était alors une technologie aluminium à 2µm
avec 2 niveaux de métallisation. Xilinx sera suivi un peu plus tard, et jamais lâché, par son
plus sérieux concurrent Altera qui lança en 1992 la famille de FPGA FLEX 8000 dont la
capacité maximum atteignait 15000 portes logiques.
En 2000 et 2001, les deux concurrents Xilinx et Altera ont franchi une nouvelle
étape au niveau de la densité d’intégration en proposant respectivement leurs circuits Virtex et
Apex-II dont les capacités maximums avoisinaient les 4 millions de portes logiques
équivalentes avec de plus l’introduction de larges bancs de mémoires embarquées.
Aujourd’hui, les fréquences de fonctionnement de ces circuits sont de l’ordre de quelques
centaines de Méga Hertz (ces dernières sont en réalité très dépendantes de l’application). Bien
que ces valeurs soient relativement réduites par rapport aux ASICs, elles sont suffisantes pour
une très large majorité d’applications actuelles.
À partir des années 2000, les capacités des FPGA ont permis d’offrir aux
concepteurs une solution supplémentaire de réalisation pour une majorité d’applications. De
plus, les outils de mise en œuvre des FPGA ont évolué, ils permettent la réalisation rapide
d’applications complexes.
3. Les principaux fabricants :
Les fabricants des FPGA ne cessent pas d’améliorer leurs produits par l’efficacité et la
puissance. Les fabricants qui conçoivent ce type de circuits sont : Actel, Altera, Atmel
Cypress, Latice, Minc, QuicLOgic, Xilinx et autres.
Mais les principaux fabricants qui tiennent une place importante sur le marché sont :
Altera
Xilinx
Constructeur Part du marché
Xilinx 35,5%
Altera 32,7%
Lattice 16,1%
Actel 6,7%
Lucent Technologie 4,3%
Autres 4,7%
Tableau 1: Répartition du marché des FPGA
Au niveau de reprogrammation :
L’avantage du FPGA est de pouvoir être reprogrammable contrairement aux
circuits intégrés de type ASIC. Ce qui rend cette solution modulable et donne la possibilité de
modifier le programme générique de base afin de le rendre spécifique au circuit utilisé. Une
solution de validation utilisant le FPGA peut alors convenir à beaucoup de projets et donc
diffusée à plusieurs équipes.
Au niveau de la durée d’investissement:
Cela est dû à sa reprogrammation, ce qui implique une réutilisation à destination
d’autres projets, malgré un prix à l’achat supérieur à un circuit ASIC.
Au niveau du coût:
Les coûts des ASIC personnalisés sont bien supérieurs à ceux des solutions
matérielles basées sur du FPGA. L'important investissement de départ que requièrent les
ASIC se justifie largement pour les OEM, par exemple, qui peuvent livrer des circuits par
milliers chaque année. Cependant, la plupart des utilisateurs finaux ont besoin de matériels
personnalisés pour quelques dizaines ou quelques centaines de systèmes en développement.
Par nature, les circuits programmables n'impliquent ni un coût de fabrication, ni des
longs délais d'assemblage. Les besoins de la plupart des systèmes évoluent avec le temps ; or
la modification progressive d'un FPGA représente un coût négligeable comparé à la dépense
considérable qu'exige la reconception d'un ASIC.
Chapitre II :
Généralités sur les machines à courant
continu et les hacheurs
Introduction :
Les moteurs à courant continu sont très utilisés dans les systèmes automatiques, qui
nécessitent une régulation précise de la vitesse de rotation. Le principe de la régulation de
vitesse consiste à choisir le bon convertisseur, qui est un hacheur, avec sa commande
adéquate, la commande MLI.
Il y a plusieurs façons de précéder pour varier la vitesse d'un moteur à courant
continu. On peut la faire modifier en variant la tension d'alimentation à ses bornes mais dans
ce cas une partie importante de l'énergie est consommée par le dispositif d’alimentation. Pour
cette raison, on préfère l'alimenter de façon discontinue avec un hacheur et faire ainsi varier la
tension moyenne à ses bornes. On parle alors de Modulation par Largeur d'Impulsions (MLI),
très utilisée dans le domaine de la régulation de vitesse de rotation d’un moteur à courant
continu.
E’ = N n
E’ en volts et n en tr/s et en webers
3. La modélisation de la MCC :
On peut modéliser la machine à courant continu comme suit :
Conclusion :
Nous avons présenté dans ce chapitre des généralités sur la machine à courant
continu, en même temps, on a parlé des convertisseurs continu/continu (les hacheurs) et ses
différentes types utilisés pour commander la vitesse de la MCC
A la fin nous avons vu aussi la stratégie de commande en utilisant la modulation à
largeur d'impulsion (MLI) ou Pulse Width Modulation (PWM).