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COMMUNICATION de CRISE
PRESENTATION
CONCEPTUALISATION
SYNOPTIQUE et DIDACTIQUE
de la
de la
COMMUNICATION
COMMUNICATION de CRISE
de
comme
C S
CRISE
OUTIL de MANAGEMENT
ILLUSTRATION
à travers des
CAS PROFESSIONNELS
issus de la sphère socio-
socio-économique
AVERTISSEMENT
CONTEXTE
Quelques jours suffisent parfois pour ébranler des années de marketing et des millions d’euros
dépensés en campagnes publicitaires et promotionnelles.
Ce désastre entrepreneurial est relayé par une communication de crise qui doit permettre de
limiter ce phénomène de cascades et la pression médiatique.
S’il est impossible d’éliminer tous les risques, éviter d’aboutir à de pareilles situations peut
souvent se gérer par un management de crise performant.
performant
ENJEUX
PRESENTATION SYNOPTIQUE et DIDACTIQUE de la
COMMUNICATION de CRISE comme outil de MANAGEMENT
CONTEXTE
Les faits montrent que quinze jours suffisent parfois pour ébranler la plus solide des citadelles,
présumée imprenable grâce à sa notoriété et son succès commercial. Quinze jours contre des
années de marketing et des millions d d’euros
euros dépensés en campagnes publicitaires et
promotionnelles. Les experts pourtant sont formels. L’affaire devient un désastre entrepreneurial
en termes de communication de crise, qui doit permettre de limiter ce phénomène de cascades,
notamment médiatique.
médiatique Car,
Car ss’il
il est impossible d
d’éliminer
éliminer tous les risques,
risques éviter d
d’aboutir
aboutir à de
pareilles situations peut souvent se gérer par un management de crise performant.
ENJEUX
ENJEUX
Les crises doivent être considérées comme exceptionnelles, comme pour l’entité qui les
traverse, mais fortement récurrentes dans l’actualité.
La crise résulte moins de l’événement lui-même que du jugement que porte l’opinion sur la
manière dont l’entreprise le gère : l’opinion décide s’il s’agit d’une crise ou non.
Ceci reflète le “ risque d
d’opinion
opinion ” et la communication,
communication intégrée à la pratique d d’un
un
management de crise approprié, est chargée de le gérer.
Depuis l’affaire Perrier jusqu’aux problèmes récents liés à l’alimentation (Coca-Cola, Listeria), aux accidents comme l’affaire
du Tunnel du Mont-Blanc,, aux allégations
g de corruption,
p , aux attaques
q environnementales ((Cogema,
g , Total),
), et au pphénomène de
concentration des firmes (florilège de restructurations, réorganisations…), la crise demeure toujours stochastisque et invite à
l’état d’urgence.
C’est que la crise résulte moins de l’événement lui-même que du jugement que porte l’opinion sur la manière dont
l’entreprise le gère : en somme, l’opinion décide si il s’agit d’une crise ou non. Ceci reflète le “ risque d’opinion ”, comme il
existe un risque
q financier,, un risque
q commercial,, un risque
q technologique
g q ou un risque
q social. Ce risque,
q , c’est la fonction
communication qui, intégrée à la pratique d’un management de crise approprié, est chargée de le gérer, comme les autres
doivent l’être par les fonctions finances, marketing et ventes, production ou ressources humaines.
Paradoxe: à l’heure où les produits n’ont sans doute jamais été aussi sûrs, la vulnérabilité des
sociétés n’a jamais été aussi forte: les firmes comprennent qu’un bon produit ne suffit plus à être
préservé d’une situation de crise consécutive à une fragilité
p g ou une vulnérabilité mal ggérée.
Anticiper, travailler sur les zones de risque, constitue donc les maîtres mots d’une démarche
volontaire, du management de crise, basée sur trois orientations.
PRECONISATIONS
PROBLEMATIQUE
L enjeu, dans une entreprise, est de gérer au quotidien, toutes les problématiques, dd’ordres
L’enjeu, ordres économiques,
sociales ou politiques, qui peuvent révéler des zones de fragilité afin d’éviter qu’un événement impromptu ne
serve de catalyseur et transforme une sensibilité en une véritable crise.
Car le paradoxe est net : à l’heure où les produits n’ont sans doute jamais été aussi sûrs, la vulnérabilité des
sociétés
ié é n’a
’ jamais
j i été
é é aussii forte.
f L consommateurs sont mieux
Les i i f
informés,
é plus
l méfiants
éfi et plus
l exigeants.
i L
Le
consumérisme progresse et les médias sont omniprésents, faisant leur travail d’information. Il suffit alors parfois
d’un détail, d’un soupçon, d’un rumeur, d’une information mal maîtrisée pour que l’émotion s’emballe et l’affaire
éclate. Ainsi, les firmes comprennent
comprennent-elleselles qu
qu’un
un bon produit ne suffit plus à être préservé dd’une
une situation de
crise consécutive à une fragilité ou une vulnérabilité mal gérée.
Ce décalage, cette distance entre la perception du public, sa psychologie et celle de l’entreprise peuvent, si elles ne
sont pas prises en compte déboucher sur une crise et aboutir à une chute des ventes, conséquence de la dégradation
d l’image,
de l’i entité
i é mouvante et intangible
i ibl à forte
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dominante affective.
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Anticiper, travailler sur les zones de risque, constitue donc les maîtres mots d’une démarche volontaire, du
management de crise, basée sur trois orientations.
PRECONISATIONS
TROIS PRECONISATIONS
REALISER UN
AUDIT REDIGER UN MANUEL EXERCER DES
DE CRISE SIMULATIONS
TROIS PRECONISATIONS
REALISER UN
AUDIT REDIGER UN MANUEL EXERCER DES
DE CRISE SIMULATIONS
Un audit en terme de perceptions La seconde phase porte sur la mise en place Quel que soit le degré de préparation, la crise fait
permett de d définir
défi i quellesll sontt les
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d’un exploser les repères è habituels
i de l’organisation.
’ i i Le
fragilités, par famille, d’une manuel de crise. Cet outil doit permettre degré de tension psychologique est tel que l’émotion peut
organisation. Du premier, deuxième, d’afficher une forte transparence, prendre les dessus et fait disparaître le contrôle. Bien
troisième cercle, qu’elles soient objectives nécessaire pour répondre aux principales souvent, les experts de la communication sensible
ou subjectives, économiques, techniques, qquestions sans s’embrouiller, sans se ppréconisent de réaliser des simulations et imaginent
g des
politiques, sociales, managériales ou contredire, sans ouvrir les portes aux rumeurs, scénarios catastrophes pour sensibiliser le personnel
organisationnelles. à l’explosion de l’incertitude. Qui fait quoi, de l’entreprise, du simple salarié au PDG. L’un des axes
qui dit quoi, qui parle à la presse, la crise principaux est alors, pour certains d’entre eux, de
suscite un appel à l’information. s’entraîner à parler à la presse, à la radio ou à la
télévision ; surtout que lorsque la crise éclate,
éclate se produit
un phénomène d’accélération qui stigmatise davantage le
contexte. La recherche d’informations prend des
proportions énormes. Il est indispensable alors de se faire
aider, de savoir comment synthétiser le discours,
comment faire
f i passer les
l messages.
La simulation donne lieu à un débriefing, qui permet de
repérer les maladresses, les erreurs commises et de
systématiser la culture de la vigilance. Or environ deux
tiers des entreprises, en France, sont démunies au moins
partiellement, devant ce type de phénomène. A part les
documents de base ou la nomination d’un comité de crise,
il est rare que les sociétés soient réellement préparées à
affronter les situations sensibles.
CONCEPTUALISATION DE LA COMMUNICATION DE CRISE
DEFINITION
Une crise est un changement soudain et brutal entre deux états,états qui provoque une rupture d d’équilibre
équilibre : phénomène grave,
grave
mais néanmoins normal, il vient perturber le fonctionnement d’une organisation, en altérer le cours.
Quand la crise revêt une dimension publique, les médias s’en emparent et donnent au dysfonctionnement générateur de la
crise une autre ampleur. C’est précisément cette accélération, tant fonctionnelle que médiatique, qui contraint l’entreprise à
réagir. Pour ne pas subir la crise, il faut prendre en main sa résolution et sa communication !
CONTEXTE
La crise constitue donc une détérioration brutale et soudaine. L’état d’urgence, le traumatisme interne causé par la
Remporter le défi de la communication en période de crise, c’est crise, l’irruption d’interlocuteurs (non seulement
avant tout savoir gérer l’état d’urgence ainsi créé. Car la journalistes, mais aussi Pouvoirs publics, syndicats,
précipitation est presque toujours maître du jeu : le public, les consommateurs, suivant les cas), le stress des différentes
journalistes veulent de l’information “ à chaud ”, des faits, des parties prenantes… tout s’additionne et vient perturber
explications. L’entreprise, pour sa part, n’a souvent ni le temps, la qualité des relations. L’entreprise, très sollicitée, ne
ni la capacité de fournir une analyse approfondie. Le temps joue maîtrise plus l’information, se voit contrainte de réagir,
alors pour la crise contre les responsables, comme le signifie la plutôt que d’initier.
loi si chère aux sapeurs-pompiers : “ Une minute, un verre
d’eau ; dix minutes, un camion ; une heures, une caserne ”.
PREREQUIS
I. L
La méfiance
éfi envers l
la III.. La méfiance envers les dogmes
III
communication sur la
communication
II. La méfiance
II.
envers les recettes
préétablies
PREREQUIS
La crise traduit une croissance des incertitudes par ll’ampleur ampleur d d’un
un événement inattendu qui dérégule un
fonctionnement. Impliquant des enjeux économiques, technologiques, managériaux, la crise peut, selon son mode de
gestion, représenter une opportunité de développement positive. La communication est au cœur du processus.
Toutefois, si certaines règles sont établies, trois principes clés doivent être respectés :
I. La méfiance envers la communication sur la III. La méfiance envers les dogmes : la communication
III.
communication : quelques cas de communication de de crise reste un domaine de recherche au croisement
crise, fréquemment rédigés par l’agence de relations de plusieurs disciplines de sciences humaines. C’est
publiques
bli responsable
bl dud budget,
b d avancent des
d ainsi
i i que lal question
i “F
“Faut-il
il fournir,
f i en crise,
i d
des
présentations unilatéralement positives et qui n’ont information précises, fiables, techniques ou au
d’autres fins que de servir d’éléments marketing à contraire, faut-il jouer sur l’affectif et l’émotionnel
ces agences. Le cas “ Perrier ” est caricatural de ce par des expressions imagées ? ”, pourtant essentielle,
g entre une communication de crise p
décalage présentée n’est absolument ppas résolue.
comme optimale par ses promoteurs et des résultats
économiques à moyen terme particulièrement II. La méfiance envers les
II.
négatifs ; recettes préétablies : une
solution ayant pu donner
d’excellents
d excellents dans une
entreprise peut, appliquée à
une autre société, se révéler
désastreuse ;
DIAGRAMME SYNOPTIQUE DES ALEAS EXPOSANT LA
FIRME A UNE SITUATION DE CRISE
Techniques / Economiques
La mêmeê crise ne peut se retrouver de façon similaire dans deux entreprises car celle-ci dépend de facteurs endogènes et
exogènes à chacune d’elles ; il est néanmoins possible de présenter quelques constantes récurrentes à tout communication de
crise.
I. La saturation immédiate de II. Un décalage fort entre une III.Le dérèglement du mode de
capacités
capac tés de co communication
u cat o pa
par demande
de a de d’informations
d o at o s fonctionnement
o ct o e e t où les es p
plans
a s et les
es
l’afflux de demandes d’information immédiate et une incertitude des dispositifs habituels se révèlent
émanant de l’extérieur comme de connaissances sur la situation : inadaptés.
l’intérieur de l’entreprise ; causes, conséquences ;
TYPOLOGIE
TYPOLOGIE
L crise
La i écologique
é l i L crise
La i sociale
i l
La crise de corruption
STRATEGIES
S G S DE CO
COMMUNICATION
UN C ON DE C
CRISE
S
STRATEGIES DE COMMUNICATION
DE CRISE
La crise ne pourra être surmontée sans une préparation qui repose sur le
choix de la stratégie à mettre en œuvre et surtout sur une organisation en
cellule de crise. La simulation de crises potentielles sera un gage
d’efficacité
d efficacité en permettant de pallier les difficultés rencontrées tout en
entretenant la mobilisation autour de leur occurrence.
PRECONISATIONS
PRECONISATIONS DE CRISE
V. L’amalgame
I. Le refus
II.. L’absence
II III.. L’acceptation
III IV. L’autre appelée
IV.
aussi « stratégie du
bouc émissaire »
CAS PROFESSIONNELS
issus de la sphère socio-
socio-économique
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