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MICROFICHÉS
P()UDJ()M DJ
ORSAY
No d’ordre: 2798
UNIVERSIti DE PARIS-SUD
CENTRE D’ORSAY
TH&E
présentée
pour obtenir
PAR
0. R.S-T.0.M. FondsDocumentairi
TDM1
Editions de I’ORSTOM
L'INSTITUT FRANSAIS
r DE'RECHERCHE SCIENTIFIQUE
POURLEDli-VELOPPEMENTEN CbOPÉRATION
Collection :
Travaux et Documents Microédités
PARIS 1994
0 ORSTOM
Avant-propos
Les travaux présentés dans ce mémoire ont été réalisés dans trois
laboratoires différents: le laboratoire de Géodynumique Interne de L’Université Paris
Sud (centre scientifique d’Orsay), le laboratoire de Grauimétrie et Géodynamique de
f’IpG Paris, et enfin le laboratoire de Géodyncunique Interne de l’ORSTOA4 (centre de
Bondy). Ces travaux ont été financés d’une part par une bourse du Ministère de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du Cameroun gerée par
le CROUS, et une allocation de recherche du département T.0.A de I’ORSTOM
d’autre part. Je remercie les responsables Camerounais et Français qui m’ont ainsi
apporté leur aide.
Outre les données ORSTOM, des organismes tels que la Dh4A (USA), 1’IRGM
(Cameroun) en collaboration avec l’université de Leeds (Angleterre) ont également
effectué des mesures gravimétriques en Afrique Centrale et de l’ouest. Ces
données ont aussi été utilisées dans le cadre de cette thèse.
Enfin, pour compléter les données au Sud Cameroun, j’ai eu recours aux
données gravimétriques de compagnies pétrolières. En effet, la société ELF a eu
l’amabilité de m’autoriser à utiliser les données des bassins côtiers de Douala et du
Rio Del Rey. Je voudrai ici remercier MM. CASSAT, COAJOU, FLACEUb?.E et
POULAIN de ELF la Défense, et Monsieur MOINET à ELF Pau qui m’ont apporté
leur aide efficace pour l’utilisation de ces données. J’espère qu’ils apprécieront
l’usage qui en a été fait.
C
Remerciements
Que mes parents, mes frères et soeurs soient ici remerciés. Malgré les milliers de
kilomètres qui nous séparent, ils ont ‘toujours su garder le contact et me réconforter. Je
salue leur patience et leur confiance permanente durant ces années de mes études en
France.
Je remercie les familles EMALEU de Dunkerque, FANSI de Plaisir, GARBE et
RIPOCHE de Paris qui, avec l’aide de mes frères Serge et Désiré DJOMANI. m’ont permis de
retrouver la chaleur de ma famille du Cameroun. Je les remercie pour leur soutien moral.
Je tiens à remercier Mlle Carole HACHOM WABO , ma “soeur jumelle”, qui a toujours
su m’écouter et m’encourager pendant les moments de détresse. Je te remercie beaucoup
pour ta disponibilité et tes conseils. A mon tour, je te dis bon courage pour ta thèse et
surtout n’oublie pas notre dévise . . .
Que soient enfin remerciés tous ceux et celles que ma mémoire a oublié ici, qui de
près ou de loin ont contribué à la bonne réalisation de cette thèse. Un merci particulier à
Quentin pour sa patience et . . .
e
RÉSUMÉ
Afin de mieux comprendre le comportement de la lithosphère continentale,
nous avons choisi d’étudier une variété de structures en Afrique Centr~e.
The different structures of the studied area (rift, domal uplifts, volcanics,
cratonic zones) are identiied and described tiom Bouguer anomaly and transformed
maps (upward continuation, vertical derivative . ..).
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . .. .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . b
- Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . .. . . . . . . . .. .. . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. .. . . . . . . . . . . . . .. ...#.......... C
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. .. .. .. . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. .. . .. . . . . . . . . . . . . . .. . . ................ e
Abstract . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............... f
CHAPITRETV-ÉTUDEAMESO-ECHELLE ......................................................................... 85
lF9Faam&m IPl-ilRTIE - lIixYLJDE BU COMPOI
MkCrnQuJE DE I.4.A I.3lrimosPH&m ........................... 86
1- INTRODUCTION ............................................................................................. 86
I-1) Applications en domaine océanique .............................................. 86
I-2) Applications en domaine continental ........................................... 87
I-3) Pourquoi la cohérence ? ................................................................. 87
I-4) Choix des grilles et traitement ....................................................... 90
II - LA COHÉRENCE OBSERVÉE ...................................................................... 90
III - LA COHÉRENCE THÉORIQUE ................................................................... 93
III-l) Le modèle de densité .................................................................... 93
111-2) Inversion des rigidité flexurales et choix des modèles ................ -93
IV - LE~ RÉSULTATS OBTENUS ...................................................................... 96
IV- 1) Description des modèles de cohérence ....................................... 96
IV-21 La carte des épaisseurs élastiques.. ........................................... 108
IV-2-1) Le rift de la Benoué ..................................................... 109
IV-2-2) La ligne volcanique du Cameroun et le massif
de 1’Adamaoua ........................................................... 110
IV-2-3) Les zones cratoniques ................................................. 115
DlEuJm&ME PA.TRmIE - DhlEMNATlION DES l!?mmmEuJRS
CRuJsTmlEs PAR AN&YSE SPIECTNE ................,, 117
1- INTRODUCTION.. ......................................................................................... 117
II- TRAITEMENT DES GRILLES.. .................................................................... 118
II-l) Apodisation des séries ................................................................. 118
II-21 Influence du traitement des grilles sur les profondeurs
des sources .................................................................................. 119
11-2-l) Justification des tailles de grilles ................................. 119
11-2-2) Le pas d’échantillonage ................................................ 119
11-2-3) Le choix des pentes de regression ................................ 120
III- RÉSULTATS DE L’ANALYSE SPECTRALE ................................................ 120
111-l) La carte des épaisseurs crustales ............................................... 121
III-l- 1) Le domaine du Tchad .................................................. 123
111-l-2) Le domaine central : I’Adamaoua et
ses environs .............................................................. 136
111-l-3) Le domaine intermédiaire.. .......................................... 136
111-l-4) Le domaine cratonique ............................................... 138
ILvIABI[I& DES lFxIiksuJLTATs .............................................................................. 139
@ONCLuJSIIONS ....................................................................................................... 143
ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..I............. i
Les travaux prbentbs dans ce memoire ont donc pour cadre l’Afrique et
plus pr6cisbment l’Afrique Centrale. Ces travaux s’intègrent dans une série
d’études menées afin de mieux comprendre la structuration et l’évolution
géodynamique de ce continent. I.u résolution de tek problèmes est rendue possible
par l’utilisation des méthodes potentielles, notamment la gravimétrie. En effet,
les interprétations qualitatives et quantitatives des anomalies du champ de
pesanteur permettent d’évaluer la distribution des structures en domaine
océanique, et à une échelle plus réduite, l’étude des bombements en domaine
continental.
structures de la zone d’étude est menée par deux approches. La Premiere est
l’êtude du comportement mécanique de la lithosph5re en terme de rigidité
flexurale, et donc d’épaisseur élastique équivalente (EEE). La deuxibme approche
est la détermination de la profondeur de l’interface croûte-manteau. Les
variations de ces deux quantités physiques (épaisseur élastique équivalente et
épaisseur crustale), de même que les implications géodynamiques qui en découlent
sont discutées en fonction des structures étudiées.
Le chapitre V est consacré à une étude plus locale de l’qne des zones de
vokarzkme intraplaque d’ûge Cénozoïque dont l’origine est peu connue : il s’agit du
massif de 1’Adamaoua au Cameroun. Ce massif est’ étudié par les méthodes
d’interprétation indirectes (cohérence, analyse spectrale], inverse (solution du
corps idéal), puis directe (modélisation gravimétrique).
4 Contexte géologique ...
5 Contexte géologique ...
1- 1) L!Archéen
Les noyaux archéens sont stabilisés vers 2500 Ma (Clifford, 1970). Cette
stabilisation s’accompagne d’une individualisation des cratons stables qui
s’agrandissent après l’orogénie Kibarienne (1370-l 3 10 Ma) pour former les cratons
du Kalahari, du Congo et de l’Afrique de l’Ouest.
I-2) Le Panafricain
L’un des épisodes tectoniques majeurs qui ont marqué le continent Africain
est le cycle orogénique Panafricain. Plusieurs définitions ont été proposées pour
désigner cette période.
I-3) Le Mésozoïaue
On note une absence totale de volcanisme sur les cratons archéens (Black et
Girod, 1970; Thorpe et Smith, 1974). Des provinces mixtes avec l’association
basaltes alcalins-phonolite-trachyte-rhyolite sont bien développées dans les
domaines panafricains, particulièrement dans la partie septentrionale du continent
Africain (Black, 1985) où elles sont associées à des bombements, à la réactivation
des failles de cisaillement panafricaines souvent sur le site des complexes
annulaires sursaturés (Air, Cameroun, Nigéria) et le long du rift est-africain.
7 con& géologique
...
m Volcanisme cénozoique
11-2-l) Le Précambrien
Il est limité par la zone mobile d’Afrique centrale et la zone mobile d’Afrique
du sud au Nord et au Sud respectivement. Il s’est mis en place vers 2800 Ma
(cycle Libérien) et a été rajeuni au cours de 1’Eburnéen (2300 - 1800 Ma). Par
comparaison avec les âges obtenus sur le craton Ouest-africain (Bessoles, 1977),
9 Contexte géologique .. .
les données géochronologiques (Lassere M. et Soba D., 1976) ont montré que le
craton du Congo est représenté au Cameroun par le complexe du ‘Ntem (2700 -
2900 Ma â 1’Archéen) et au Zaïre (Lavreau et Ledent, 1976; Le Personne, 1974) par
les gneiss de Bomu (3021 594 Ma). Sa limite â l’Est du Cameroun est mal connue
car le craton est recouvert par les séries précambriennes plus récentes. D’après
les données géochronologiques (Roubault et al., 1965; Lavreau et Ledent, 1975), ce
craton ne réapparait en République Centrafricaine qu’au delâ du parallèle 22”E.
- datations K/Ar sur biotites de gneiss; âges environs 1876 f31 Ma,
La zone mobile d’Afrique de l’ouest est limitée â l’Ouest par le craton ouest
Africain dont la bordure orientale est constituée du bouclier Touareg au Nord et du
bouclier Benin-Nigéria au Sud (Black, 1978; Black et al, 1979a,b; Caby et al.,
1981; Fabre et al., 1982). Cette zone a subi les épisodes structuraux de
l’évènement panafricain qui lui a donné naissance.
10 Contexte géologique ...
I PLATEAU
I.:.:.:.:;~~j~$:: - -
pg$$$g$~ . . ,
.:>..:.&:::;:~:~:~:~
:.x.: . . . . ..y....... K3 BIU 4
ADAMAWA ,“9
10°E 15'E
CASZ : Central African Sheq Zone
.. .. .. .. ..
Tertiaty - Quaternaty Upper Precambrian Volcanics
UllInl u
....v.:.:
A..
:.:.:.:+:.~,:
~.~~~~~ Mesozoic Lower Precembrian Granites
lIIzzIl
0 250 500 km
I 1 1
Figure I-5 : Les cratons stables et les zones mobiles en Afrique (d’après
Rocci, 1965). 1 : craton Ouest-Afkicain; 2 : craton nilotique; 3 : craton du
Congo; 4 : craton Sud Afkicain.
13 confexte géologique . :.
11-2-2) Le Mésozoïaue
Couverture skdimentaire
Volcanisme Tertiaire
Séries intermédiaires:
1: Série de Poli
2: Série du L.om
3: Série de Mbalmayo-Bengbis
4: S&ie d’Ayos-Yokadouma
Irnrn Craton du Con o (2800 Ma)
a: Complexe a u Ntem
3 czl
a= ou b: Gneiss du Nyong et
de la L@co~ndJé(A.rchéen
2-N
10'E 12 14
H-2-4- 1) Introduction
Les rifts appartenant à ce système sont d’âge Crétacé à Tertiaire (figure I-7).
La formation et l’évolution tectonosédimentaire de ces rifts sont contemporaines de
l’ouverture de l’océan Atlantique Sud au Crétacé. Les figures (1-8a et 1-8b) montrent
les deux principales étapes de la formation de ces rifts en rapport avec la
tectonique des plaques :
Des mesures de flux de chaleur ont montré des valeurs peu élevées sous les
rifts (autour de 50 mw/m2). Les données de sismologie (Fairhead et Reeves, 1977)
en Afrique permettent de constater des vitesses des ondes P lentes sous le
manteau des rifts, ce qui correspond à du matériel de faible densité. Ces mêmes
études ont montré que la limite lithosphère-asthénosphère est située à environs 50
km sous les rifts alors qu’elle est plus profonde quand on s’en éloigne.
- l’une, d’âge Crétacé (105+4 Ma) essentiellement dans la basse Bénoué qui
comporte des intrusions basiques ou intermédiaires et leurs équivalents effusifs,
syénites et rhyolites.
Volcanics
Sediments
- Ces formations sont surmontées par une épaisse série détritique d’origine
continentale.
- Le Tertiaire est représenté par une série argileuse d’âge paléocène, puis
une alternance de grès et argiles de 1’Eocène. Le Néogène est simplement
représenté par des sables.
positive serait liée à un bombement du socle et non pas à une ancienne zone
d’expansion océanique. Une autre interprétation de ces anomalies est donnée par
Fairhead et Okereke (1987). Ils proposent un modèle d’amincissement crustal
d’environ 10 km.
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Figure I-9 : Taux d’extension crustale dans les rifts de l’Afrique de l’Ouest
(d’après Fairhead et Okereke, 1987).
Leod et al., 1971). Quant aux basaltes du plateau de Biu, ils se sont mis en place à
partir du Miocène. Les granites ultimes sont souvent en relation avec les émissions
volcaniques et jalonnent, pour le plus grand nombre, la grande fracture qui
s’allonge du Mont Cameroun au lac Tchad et qui constitue la ligne volcanique du
Cameroun.
10"N
NIGERIA
Cameroun
Principe 1
2O"P
DARFOTJR
10°F
1
v ADAMAOUA
0"
10"s;
I \ I I I I
structures préexistantes. Pendant la même période, ces failles ont été réactivées et
il ya eu formation des bassins du Sud Adamaoua (Mbéré et Djerem). Au Cameroun
et en République Centrafricaine, les failles en décrochement dextre coincident avec
les accidents décrochants du Brésil.
Çq 3 - Schéma géologtqut de I’acodenl Sonaga.N’d& Geoiog~e d>prés ~S~OLS CI t*sww (1977). BESSOLLS et -~ou~%nt (19X$.
Imeaments d aprts cow~w~ (EEO). complé1és I Oualernazte .2 Volcantsme recenl .3 S%es sèd~memwes du Cr~u=e CI du Ten~te.
conwtental wmmal p p . non ddiereociees : 4 S&es mew-norphmues nucaschlsles. gvwss. m~gmahkr CI ramles ut la zone mobtk
5 S&te du Dja. Precambrlen A. 6 S%~as mcerm&dlaltes. Poh. A~S Mbalmavo.Mbenpb8s et Yokadouma , 7 SAes di Prdcrmbrten A
reprgses dans la zone mobde . 8 S&~es du Pf&ambrwn A reposanl SUI k crdlon du Congo. 9 Bandes de quartz#ks ez de m~caschwer.
Ptècambnen non ~&CISC 10s Mass~( du Nwm. c<aton du Congo 1Ob Cra\~n remobke
IV - CONCLUSIONS
1 - INTRODUCTION
Les effets gravimétriques des structures simples ont été formulées par
Hubbert (1948) et Talwani et al. (1959) pour des approches graphiques et
analytiques respectivement.
37 Les méthodes d’interprétation . ..
X’ x’
i=n
g=2GCpiAeAz
i=l
g=2Gp zde
f
Pour évaluer les effets des côtés du polygone, considérons d’abord l’un des
côtés, en l’occurrence BC. Supposons que BC coupe l’axe des x au point Q selon
un angle @, et soit ai la distance PQ. On a alors:
z=xtad
z = (x-ai) fan$
Il vient alors:
(aitan&Ul~J
z=
(tan~i - tan0)
aifanetan@i
de=Zi
tanei - tan0
g=2 G pllnZi
d3r0
F(r) = - VU(r), avec U(r) = -G P(ro>~r - r.
I I
F,= -2Gp6Ul6x
F,=-2GpFWGy
F,=-Gpl s I i(x2+y2+zS1’ldXdydz
-ln(x2+z~+ln(Y,+R,)+ln(Y2+RJ dxdz,
1
I
F&ue II-2: Approximation d’une structure géologique par un polygône ABCD (en grisé).
Paramètres utilis6s pour le calcul de l’effet gravim&ique de cette structure
à deux dimensions. (D’après Talwani et al., 1959)
Figure II-3: Calcul de l’effet gravim&ique d’un élément de volume V de densité uniforme p
à partir du point r. ( D’après Cady, 1980)
41
Cette technique est basée sur les propriétés du spectre d’energie des
anomalies gravimétriques ou magnétiques. Elle permet d’estimer les contrastes de
densité majeurs et par conséquent les profondeurs moyennes des masses
perturbatrices.
Une anomalie peu étendue avec une amplitude qui décroît rapidement sera
caractérisée par des grandes fréquences. Par contre, une large anomalie dont
l’amplitude diminue faiblement sera caractérisée par des spectres plus ou moins
concentrés vers les basses fréquences. Ces deux types d’anomalies peuvent être
séparées à partir de leurs spectres d’énergie respectifs.
L’analyse spectrale peut être appliquée soit sur des profils, soit sur des
grilles de données.
- A deux dimensions (cas des profils), une fonction périodique f(x) peut être
exprimée comme une serie de Fourier selon l’équation (Bendat et Piersol, 1986):
i
n=l
1
avec
2
a, = -
1 s
-1
z
f(x) cos(nwx) dx et b, = T
s -17
7
f(x) sin(nwx) dx
2n
avec w la fréquence angulaire égale à ’ où 1 est la longueur totale de x.
/ 1
42 Les méthodes d?nterprétation ...
F(w) eiwx dw
n-l
F(w) = c f(x) ëiwx Ax
i=O
et sa transformée de Fourier:
E(w) =jF(w)j2 où W= ’ =- ;
(n- 1)Ax
Ln E(k) = -2kd
2-
.-
&
b 0-
.-a,
723
L
g-2-
aJ
%
L-4-
+
a:
cl
?3-
-8 ~~/,~//,I,,,/,,,,,~,,~,,/,,~/,,~/~I,~II/,III~III~I~
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
Nombre d’onde (1 /km)
U-2-2- 1) In&oduction
Notion d’isostasie
Les modèles les plus connus et les plus anciens sont ceux développés par
Pratt (1854) et Airy (1855).
* Dans le modèle de Pruff (figure H-5). la Terre est considérée comme une
masse hétérogène caractérisée par une variation latérale de densité. Les
montagnes seraient d’autant plus élevées que la densité est faible. Dans ce cas, les
différentes colonnes de densité ont une même profondeur de compensation
généralement située entre 60 et 110 km.
* Dans le modèle d’AUy (figure h-6), la Terre est constituée de blocs d’égales
densités mais d’extensions différentes. Ce qui suppose que la profondeur de
compensation est à la base de chaque bloc, dû au contraste de densité entre deux
46 Les titl-udes d’interprétafion .. .
milieux. Dans ce modèle donc, toute charge topographique, quelque soient sa forme
et sa position, est compensée par une racine qui se forme suite à des mouvements
verticaux.
Ces deux modèles (Airy et FYatt) sont des modêles de compensation locale
qui tiennent compte essentiellement de mouvements verticaux point par point.
Dans ce cas, les charges topographiques sont supportées uniquement par les
pressions hydrostatiques en un point de la surface de compensation. Inversement,
seule la charge topographique située au dessus d’un point peut déterminer la
compensation en ce point.
Dans cette optique des choses, Heiskanan et Vening Meinesz (1958) ont
proposé un modèle supposant que certaines charges soient supportées par la
rigidité de la lithosphère, ce qui supposerait un étalement de la racine de
compensation. Il s’agit ici de la compensation régionale. Le modèle utilisé est celui
d’une plaque mince élastique reposant sur un fluide. La plaque dans ce cas est
assimilée à la lithosphère, le liquide étant l’asthénosphère. Ce modèle est
communément appelé modéle de plaque.
3km
5km
I 1
F-f-[ ii;
I I I 1
i I I I
I I I I
I I
I I
I I
I I
l I
I I
1 I
I I
I I
; ; i /
Profondeur de compensation
6km
Pour une étude à deux dimensions, c’est-à-dire sur des profils, l’admittance
est moyenée sur un certain nombre de profils selon chaque nombre d’onde k. On a
alors la relation:
<Ci(;). B *($j,
066 =
<B (k>. B *@)>
<G(kx,ky).B*(kx,ky)>
Q(kx,ky) = <B(kx,ky).B*(kx,ky)>
Q’-‘(k) = = ” / Q(k)*G(k).G*(k)>
-WW.G*O@>
<G(k). G*(k)> <G(k).G*(k)>
Q’-l représente le filtre qui permet de mieux prédire, au sens des moindres
carrés, le signal topographique connaissant l’anomalie de Bouguer.
U-2-2-4) La cohérence
- La phase est une fonction de kqui doit être la plus proche possible de zéro
pour montrer que les signaux gravimétrique et topographique sont en phase. Elle
permet de définir les bandes de fréquence où l’admittance est interprétable.
nCo(k) -1
C(k) = n-l
,2=Q02 [C(k)-2-l1
2(n-1)
8 ‘ii
3
cl
----------------------------- 600-800°C t
v 1300 - 1400 Y!
A
23
0 2
8 *fj”’
2
A I Y3
32 E
$
8 iz
%3
.H
c1 -----
l I 600-800°C I -----
----- --------- 1
1 ----J
v 1300 - 1400 “C
Soient n données Di; elles peuvent être exprimées sous forme d’intégrale
dans un domaine V comme suit (Parker, 1975):
f, gijmj+Ei=Ei+oi, i=l,n
j=l
I
IIlj
I
-mo<O , j=l,p
Pour la plupart des problèmes inverses, la solution doit être positive; dans
ce cas, l’équation (2~) s’écrit:
O<mj<mo , j=l,p
gj=JdGj(rJp(r)dJI , j= Ln
Les données utilisées dans le cadre de cette thèse ont été acquises au cours
de campagnes gravimétriques réalisées par différents organismes et chercheurs
(Tableau 111-l) ci-dessous :
DMA 1965
Nigeria Ojo et Ajakaiye 1975
Adighije 1978
Okereke 1984
- Les données les plus anciennes sont celles réalisées par Z’ORSTOM
(Institut de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération) lors des
campagnes de gravimétrie de reconnaissance. En effet, cet organisme a réalisé, au
cours des années 60, .une couverture gravimétrique importante des pays
francophones en Afrique, dont le Cameroun, le Tchad, la République
Centrafricaine, le Niger, le Gabon et le Congo. Ces données ont donc été acquises
de 1960 à 1976.
13 13
11 11
9 9
7 7
5 5
3 3
1 1 I I in I l I I I I 1
6 8 10 12 14 16 18 20
Long itudes Est,
.
59 Les cartes d’anomal&s ...
Par contre, le Nord-Est du Nigéria présente une faible densité des données.
Il y a très peu de points de mesure. De même, au Sud-Est Cameroun, au Zaïre, au
Congo, Gabon et Guinée Équatoriale, il y a une très faible distribution des
données. Par conséquent, les interprétations des anomalies dans ces zones seront
peu contraintes.
1 AB=Gmes-(Ge-Cb-Ct) Il
L’ensemble des données a été interpolée par une méthode basée sur les
éléments finis (Inoue, 1986) qui utilise le ‘développement par B-spline cubique. La
valeur de l’anomalie de Bouguer g(xi,yi) est connue en un certain nombre de points
Pi irreguliërement répartis. L’interpolation consiste à calculer une fonction de
lissage g(x,y) à partir de points de coordonnées (~,y) de la grille. L’ajustement de la
fonction et de l’anomalie se fait par moindre carres par le B-spline cubique.
Les altitudes des stations ont été interpolées par la même méthode ci-
dessus décrite pour obtenir la carte topographique de la zone d’étude.
Les données ainsi traitées ont permis d’établir des cartes d’anomalies de
Bouguer, d’anomalies régionales et résiduelles. Par la suite, cette carte des
anomalies de Bouguer a été transformée pour en déduire des cartes prolongées et
de gradient vertical.
-0.06 par rapport à l’encaissant. Cependant, ces anomalies sont à prendre avec
précaution du fait de la faible densité des données dans cette région.
* Plus à l’Est, entre les latitudes 9” et 11”N et les longitudes 12” et 14’E, on
observe également des anomalies négatives d’amplitude -40 mGa1 qui coincident
avec des altitudes d’environs 1200 mètres et correspondent au plateau de Biu au
Nord-Est du fossé de la Bénoué.
La carte topographique présente à l’ouest des altitudes très élevées (au delà
de 4000 mètres), ce qui correspond à la sucession des massifs de la ligne
volcanique du Cameroun, avec notamment le Mont Cameroun au niveau de la côte,
qui culmine à 4095 mètres. La direction N30 de ces anomalies montre bien
l’alignement des massifs volcaniques de la ligne.
Dans la partie centrale, les altitudes vont jusqu’à 1400 mètres. Les
anomalies de Bouguer, de grande longueur d’onde s’étendent sur 200 km et leur
orientation E-W correspond à la direction du plateau volcanique de 1’Adamaoua.
Cette anomalie est comparable en forme et amplitude à celle qu’on observe sur
d’autres dômes en Afrique tels que Dar-four, Hoggar et Tlbesti.
- Burke et Whiteman (1973) quant à eux ont proposé que ces anomalies
correspondent à l’existence d’un rift : le rift de Fort-Archambault. D’après leur
idée, ce rift serait rempli de sédiments Crétacés surmontés de formations
Tertiaires et s’étend sur près de 800 kilomètres’ de Doba (au Tchad) à Birao (en
Centrafrique) et même jusqu’au Soudan. Freeth (1984) discute l’existence de ce rift
et est plutôt en accord avec l’idée émise par Louis (1970).
En général, il existe une corrélation positive entre les anomalies à l’air libre
et la topographie. Cette relation parait évidente dans notre cas, si on compare les
figures III-3 (topographie) et III-4bis (air libre). En effet, les zones d’altitudes
élevées (plateaux de Jos, de Biu et de 1’Adamaoua au Nord-ouest, au Nord et au
centre de la carte respectivement, de même que les massifs volcaniques de la ligne
66 bis Les cartes dtaJwmaljes . ..
Des études similaires ont été effectuées ailleurs en Afrique notamment sur le
dôme de Darfour (Crough, 1981b) et les plateaux Ethiopien et Est-Africains
(Ebinger et al., 1989). Ces études ont montré que ces plateaux sont partiellement
supportés par des processus dynamiques dans le manteau. Quoiqu’il en soit, la
meilleure façon d’étudier les mécanismes de compensation en domaine continental
est l’estimation de la rigidité flexurale par la méthode de cohérence. C’est ce que
nous allons exposer dans le chapitre IV.
El-3- 1) Introd~tin
carrée. Ce facteur FC peut être relié à une fréquence finale de coupure (fc) par la
relation fc = FC / 2P, P étant le pas d’échantillonage de la grille.
Les cartes prolongées vers le haut permettent ainsi de metbe en évidence les
anomalies de grandes longueur d’ondes. Lu forme et l’extension des anomalies est
fonction de l’altit~~de de prolongemenf.
Congo ne forment plus qu’une seule et même structure; seule l’anomalie du fossé
de la Bénoué reste individualisée.
p-F
= G,,(u,v,O) * (271: u +v )
V - CONCLUSIONS
13’
9’
RéPUBLIQUE
5”P
- OcéAN
ATLANTIQUE
1- INTRODUCTION
Mc Kenzie et Bowin (1976) sont ceux qui, pour la première fois, ont appliqué
la technique d’admittance en domaine océanique (océan Atlantique). En effet, ils
étudièrent la fonction de transfert entre les anomalies à l’air libre et la bathymétrie.
Plus tard, cette méthode a été utilisée par de nombreux auteurs pour étudier les
mécanismes de compensation à différentes longueurs d’onde en milieu océanique,
notamment sur les monts sous-marins (Louden, 1981; Diament et Goslin, 1986;
Paul et al., 1990; Paul et Singh, 1992), les dorsales médio-océaniques (Cochran,
1979; Mc Nutt, 1979; Watts, 1978), les zones de fracture (Louden, 1981; Louden
et Forsyth, 198 1; Diament, 1981,1987). Le principal résultat de ces études est
87 Etude à méso-échfdk ...
3) Dans les calculs d’admittance, aucun poids n’est associé aux zones
continentales intérieurement stables.
Pour toutes ces raisons, Forsyth (1985) décrit une nouvelle méthode qui
tient compte des charges de surface et de subsurface. Il s’agit de la cohérence. Il
a par ailleurs montré que la cohérence est plus fiable en domaine continental qu’en
domaine océanique pour estimer la rigidité flexurale d’une plaque. Cette technique
est, à partir de ce moment là, -couramment utilisée en domaine continental pour
étudier les mécanismes de compensation, notamment en Australie (Mc Nutt et
Parker, 1978; Stephenson et Lambeck, 1985; Zuber et al., 19893, en Amérique du
Nord (Bechtel et al., 1990). dans le rift de Baïkal (Diament et Kogan, 1990). Plus
spécifiquement, cette technique est utilisée en Afrique pour l’étude de la
compensation des reliefs et/ou bombements topographiques. En particulier, le
plateau Est-Africain (Banks et Swain, 1978; Bechtel et al., 1987; Ebinger et al.,
1989), le dôme du Hoggar (Crough, 1981; Lesquer et al., 1988), le dôme de 1’Aïr
(Jallouli, 1989), le Darfour (Crough, 1981; Ebinger et al., 1989), les massifs
guinéens (Bonvalot, 1990) et le massif de 1’Adamaoua (Poudjom et al., 1992) ont été
étudiés par cette méthode.
u
i=
2 40-
w
50”
60-
Les grilles sont toutes carrées, 444 km * 444 km, et s’emboitent les unes
les autres. En d’autres termes, on choisit une fenêtre au départ qu’on déplace
ensuite de gauche à droite et de haut en bas selon un pas constant, de façon à
“balayer” toute la zone d’étude. Pour chaque grille, le pas d’échantillonage est de 10
minutes, soit 18.5 km. Nous avons ainsi extrait des grilles gravimétriques et
topographiques ayant les mêmes dimensions. Afin d’éviter les effets de bord dus à
l’utilisation des transformées de Fourier, un traitement miroir a été appliqué aux
grilles de données.
II - LA COHÉRENCE OBSERVÉE
ETe3
D= (1)
12 (1 -v;
11
Figure IV-l&: Position des 33 grilles carrëes utilisées pour l’estimation de l’épaisseur .
élastique et de l’épaisseur crustale dans la zone d’étude. Les numéros des grilles sont
marqués au centre de chacune d’elles.
91 Etude à Trlésc-échelle...
On peut ainsi avoir trois cas de figure selon la rigidité flexurale (figure IV-
2):
- Si la plaque est non rigide (Te tend vers 0). les charges de surface donnent
lieu à la formation d’une racine de compensation, alors que les charges de
subsurface produisent un bombement topographique. Dans ce cas, la topographie
et l’anomalie de Bouguer sont bien corrélées, la cohérence tend alors vers 1. Ce
cas correspond au modèle de compensation de type Airy.
- Par contre, si la plaque est très rigide (Te tend vers -), quelque soit la
position de la charge, la plaque ne sera pas déformée. 11n’y a pas de corrélation
entre l’anomalie de Bouguer et la topographie. La cohérence tend alors vers 0.
A trois dimensions, donc dans le cas des grilles, le nombre d’onde k a deux
composantes kx et ky. Pour minimiser le bruit, on calcule la cohérence à partir de
l’équation (Munk et Cartwright, 1966):
n C,(k) -1
ad = n-l (3)
Cette dernière équation a donc été utilisée pour calculer la cohérence des
33 grilles extraites de la zone d’étude.
92 Etude à TTléso-échelle
...
SIGNAL GR,MMémQUE
Pour toutes les 33 grilles utilisées dans cette étude, nous avons choisi un
modèle de plaque mince élastique, Le modèle de densité choisi est inspiré des
travaux de Forsyth (1985). Bechtel et al. (1987) et Ebinger et al. (19891. Nous
supposons que plusieurs facteurs contribuent à la valeur de l’anomalie de Bouguer
observée. En admettant que les contrastes de densitë existent à deux niveaux (en
surface et à la base de la croûte), nous tenons ainsi compte des charges
topographiques et de subsurface. Ce modèle suppose que chaque contraste de
densité a une composante résultant de l’emplacement des charges aux deux
interfaces.
Cette étape consiste à trouver, pour chaque grille, un modèle théorique qui
ajuste bien les valeurs de cohérence observées.
(Te,Tc) qui a la plus faible valeur de FWS. Le calcul de ce résidu peut être fait soit
en norme Ll, soit en norme LZ. Afin de choisir une norme, nous avons réalisé des
tests sur 14 grilles (voir en annexe 1) en estimant les paramètres ci-dessus par
norme Ll et L2. Ces tests ont revélé des résultats meilleurs en norme Ll qu’en
norme L2. Plus précisément, à partir d’une grille dont la profondeur du Moho était
connue par la sismique réfraction, cette profondeur a été retrouvée en calculant
l’erreur par la norme Ll. Ces résultats sont d’autant plus fiables que Mc Nutt et
Parker (1980) ont constaté que la norme Ll est plus robuste que la norme L2 pour
les estimations d’erreurs quadratiques moyennes. Les Qpaisseurs Hastiques
obtenues pour les 33 grilles ont donc tté estimées en utilisant la norme cl
pour l’ajustement.
GrtIIe 1
GrtIIe 2
Figure IV-3: Carte des résidus obtenues pour deux des 33 grilles. Ces résidus
ont été estimés en utilisant la norme Ll. Ces cartes montrent bien que
l’épaisseur élastique (Te) est mieux contrainte que l’épaisseur crustale (Tc).
96 Etude à Trl!k3-éche~...
IV-LESRÉSULTATSOBTENUS
Pour toutes ces grilles, la cohérence tend vers 1 à grande longueur d’onde
et approche graduellement 0 vers les courtes longueurs d’onde. En d’autres
termes, à grande longueur d’onde, la plaque est faible et déformée par les charges
de surface et de subsurface, alors qu’à courte longueur d’onde, la plaque est
97 Etudk à méso-échelk . ..
suffisamment rigide pour supporter les charges qui lui sont appliquées. La zone de
transition entre la topographie et la gravimétrie compensées et non compensêes
dépend de la région étudiée. En effet, la comparaison entre la cohérence observée
et la cohêrence théorique détermine cette zone de transition et donne une idée sur
la rigidité flexurale, et par conséquent sur l’épaisseur élastique équivalente.
Evidemment, la zone de transition est d’autant plus déplacêe vers les grandes
longueurs d’onde que la rigidité flexurale est élevêe.
Le modèle de cohérence pour la grille 6 est contraint par très peu de points
dans la zone de transition. Pour des longueurs d’onde inférieures à 200 km, les
charges sont supportées par la rigidité de la lithosphère; entre 200 et 500 km, les
charges sont partiellement compensées, et finalement, toutes les charges sont
compensées pour des longueurs d’onde supérieures à 500 km.
Tableau IV-2: Valeurs d’épaisseur élastique obtenues pour les 33 grilles. Pour
chacune de ces grilles, ces valeurs ont été estimées en minimisant, ‘en norme Ll,
le résidu (RMS) entre les cohérences observées et théoriques en fonction de
l’épaisseur crustale. Les valeurs d’épaisseur crustale (Tc) et élastique (Te) de ce
tableau correspondent au couple (Te,Tc) pour lesquels on a obtenu les plus faibles
erreurs.
99 lI%Lldeà méio-échelle ..*
Grille 1 Grille 2
Te=40 km Te=38 km
0.9
a, 0.7- cu 0.7
0
4
ii
Q) 0.6- ; 0.6-
I
e? 0.3- i? 0.3-
0 (3
0.1- 0.1-
-0.l-
-1
-0.3 II, , , , a ,111, I
90766 4 3 2 ‘927 6 6 4 3
Longueur d’A:de(krn)
Grille 3 Grille 4
1.1 ,
0.9-1
3 4
\
Te=40 km
0 ,
5 0.5 G 0.5-
I
0 0
0.1 0.1-
-0.l-
. s
-0.3 !, , , , a a B ,111, I ,
98766 4 3 2 ‘9.376 6 4 3
Longueur d’Atde(km)
I?&x-e N-4: Courbes de cohérence obtenues pour les 33 grilles. Les triangles
sont les valeurs de cohérence observée, les cercles sont les points de la
courbe (de cohérence théorique) qui correspond au meilleur modèle
d’ajustement. A droite de chaque grille, est notée la va.Ieur de l’épaisseur
élastique obtenue (Te).
100 Ebrde6 méio-écheUe
...
Grille 5 Grille 6
1.1 ,
Te=40 km J
0.9-1
u 0.7 0.7-
c:
5 0.6- a; 0.6-
L
b
2 0.3- dz 0.3-
u 0
0.1- 0.1-
,101 I I
‘9376 6 4 3
d’::de(krn)
Grille 7 Grille 8
1.1,
Te=22 km Te=22 km
0.9 t 0.9
1 4
0.7 0.7
Fi u
g 0.5 t c
2
0.5
k
L 0.3 .i! 0.3
0 0 i
0.1 0.1
-0.1 -0.1
1
1
4
2
-0.31,
98766
a, , ,
4 3
a 1
2
,a,,#
‘9376 6 4
, t
3
Grille 9 Grille 10
=06 .
L
I:
Q;0.3 ii! 0.3
0 2
0.1
-0.1
-0.3-L , I , , , IIII I
S-8766 4 3 2 ‘$476 6 4 3
10
Longueur d’ohde Longueut d’onde
Grille 11 Grille 12
1.1 I 1
Te=30 km Te=36 km
0.9 0.9-
4
Ql 0.7 0.7-
:
\
=05 . g 0.5-
L
b
.i! 0.3 -(z 0.3-
00
0.1-
-0.1-
-l
-0.3irrn-r
98766 4 1”“” ’ 1 -0.3$-zx77
2 10987"6 4 3 2
Long0 p d’onde Longuc
Grille 13 Grille 14
1.1 ,
Te=16 km Te=22 km
0.9
Q) 0.7 0.7
g 06-. a; 0.6-
I
b
ai!!! 0.3- X 0.3-
G 0
0.1- 0.1-
-0.1- -0.l-
Grille 15 Grille 16
1.1
Te=34 km
0.9 0.9-
1
0.7 0.7-
u 0
& 0.5 & 0.5-
I
al k
L 0.3-
0
0.1-l
-0.31,
98766
I I I ,
4 3
,
2
I#II,
‘9#766
I
4
I
3 2
Longueur d’Ande Lon5
Figure IV-4 (suite).
103 J!Ttuok6 n-lés&écheue...
Grille 17 Grille 18
1.1 1
Te=40 km Te=40 km
0.9
4
-3
7
ç 0. 3 -S 0.3
0
0. 1
-0. 1
-0. 3 j
987 6 6 -0.3: aa < ,
9876 6 4
,
3
, -,
‘2
,111,
‘9276 6
I
4
,
3
Grille 19 Grille 20
1.1,
Te=18 km
0.9-
0 0.7 Q, 0.7-
-0.l-
-1
,IIII, 8 -0.3 I, I , 6,
9874 4, 3, 2 r,,,,,
‘9.376 6 4 3,
‘9876 6 4 3
Grille 21 Grille 22
1.1 ,
Te=14 km Te=16 km
0.9
0.7- t 0.7
-..
u 0
g 0.6- E 0.6
L I
ei! 0.3 A
u
mi! 0.3-
0
0.1- 0.1
-1
-0.1 -0.1
1
-0.3 98766 4
Long
Grille 23 Grille 24
1.1
Te=22 km
0.9- x I
c
a 0.5
a;
L 0.3
0
0.1 i
-0.1
4
-0.3 I I I 0I 6r 4I 0 II I I
98766 4 3
II,,,
‘9,y7664
1
3
I
2 987 2 “+766 i 4 2
Te=18 km Te=30 km
0.9 0.9-
:
2
E 0.6- a 0.6-
Q; Q;
SZ 0.3- -c- 0.3-
0
0.1-
0 0.1
-0.1- -0.1
,, , , , , , 3, -0-3-h-r
i
-0*3dTzTT--3 2 98766 4 t
Grille 27 Grille 28
1.1
1.1 ,
4
Te=40 km Te=30 km
0.9-
0.9-
0.7-
0.7-
0
0
cL 0.5-
c2 0.5-
.i!i 0.3-
-ii? 0.3-
0 0.1
u
0.1-
-3
-0.1
-0.1 1
-0.3
9876 6
-42 -4-imT
Loy Longue1
Grille 29 Grille 30
1.1 I
Te=40 km Te=22 km
0.9-
0.7-'
u
2 0.6-
b
E 0.3 -c 0.3-
u 0
0.1 0.1-
-0.1 -0.l-
Longueur d’Atde(krn)
Grille 31 Grille 32
1.1,
1;;; Te=40 km
0.9-
0.7 Q) 0.7-
:
5 0.5 E 0.5-
I L
6
0.1 0.1
-0.1 -0.1
-0.3
9876 t 83
,
2
I IIIII
‘92766 4
a
3
,
2 -0.3 i
9876 6
Grille 33
1.1
Ts=34 km
0.9-
0.7-
u
a, 0.6-
a;
-c 0.3-
0
0.1-
-0.1 -
Certaines grilles sont plutôt bien contraintes. C’est le cas de la grille 8 qui
renferme essentiellement le plateau granitique de JO~. La zone de transition est
caractérisée par une diminution progressive de la cohérence vers 0, ce qui
suppose que la région est uniformément rigide. L’épaisseur élastique obtenue est
de 22 km pour une épaisseur crustale de 28 km.
Cette figure montre bien une variation de l’éptisseur élastique selon les
régions. On distingue ainsi des valeurs relativement faibles (14- 16 km) centrées
sur le massif de 1’Adamaoua. L’épaisseur élastique augmente légèrement au niveau
du Mont Cameroun et du rift de la Bénoué, de même que sur la branche de Yola.
Ensuite, les valeurs sont de plus en plus élevées au niveau des zones cratoniques.
En d’autres termes, cette carte montre que l’épaisseur élastique est minimale (14-
18 km) sous les rifts et zones volcaniques Tertiaires, augmente jusqu’à 24 km sur
les formations Précambriennes et enfin, est maximale (> 28 km) au niveau des
cratons.
de CAdamaoua
sismicité montre que cette région est caractérisée par des activités récentes à la
faveur des failles préexistantes et des massifs volcaniques comme le Mont
Cameroun. Ces activités sont propices à une lithosphère caractérisée par une
épaisseur élastique relativement faible dans cette région.
13
il
7 9 11 13 15 17 19
Longitudes Est
Figure W-5: Carte des épaisseurs élastiques (en km) obtenue. Les valeurs
utilisées pour établir cette carte sont listées sur le tableau IV-2. Ces valeurs,
obtenues au centre de chaque grille (les cercles à fond blanc), ont été
interpolées par IXrigeage. Les zones où les cohérences étaient peu
contraintes et celles contenant peu de données ont été blanchies. Les
isovaleurs sont tracées tous les 2 km.
113 Etude à méso-échelle...
10N
5s
10s
1ss
20s
15W IOW 5W 0 SE 10E 15E
Fig. 1. (a) Bathymctry of thc SI. Helena Seamount Chain. after [l]. Fracture zones and sprcadinp axes aficr 121 Dredge and island
samplcs analyzcd in this sludy art shown with X’s. Camerocm Line volcanism is shown in black. Thc 4000 m isobath approximately
outlincs rhe fcatures, and thc mastlinc of Africa is markcd. Mcrcalor projection. (b) Barhymctry of thc Walvis Ridge, after [l]. The
4000 m isobath approximatcly outlincs thc ridgcs and scamounts. Mercaior projection. (19 Bathymetry of ~he Pernambuco and
Bahia volcanic lincamcnts afier 11). Fracture zones and spreading axes arc afler 121 *Ar.spAr ages shown arc ahcr O’Gmnor
[unpublishcd data]. 7%~ bathymclry contour is again primarily the 4000 m isobath. Mercator projection.
I 1
10 12’E
0
0 Earthquakeepicentre
* Gas Emission from lakc
f
( f-2
J \
‘I CHAD
J
‘1
f
\
\
/ \
. Tibati / Central
-6 r @Magba i
Garoua-Bulti
African
Repub’ic
‘L. Monoun* l Yoko
1
w et
----lsa P TaparC \
-d
La carte des épaisseurs élastiques montre des valeurs élevées (P=28 km) au
Sud et au Nord-Est. Ces maxima sont localisés dans les zones cratoniques.
Rappelons que ces cratons sont des zones considérées stables avant l’orogénèse
panafricaine (500 Ma).
Une autre zone d’épaisseur élastique élevée sur la carte, se situe au Tchad.
L’épaisseur élastique est comprise entre 36 et 40 km. C’est la région la plus rigide
de la zone d’étude. Cependant, il est à remarquer que la plus forte valeur de rms
(1.83) a été estimée dans cette zone. Le modèle de cohérence est donc peu
contraint. Cette région correspond, sur la carte géologique de surface, aux bassins
sédimentaires d’âge Tertiaire. Une analyse de la carte des anomalies de Bouguer a
montré une succession d’anomalies positives resserées et alignées suivant une
116 Etude à méso-échelle ...
direction générale NE-SW. Ces anomalies sont comparables, par leur forme, à
celles qu’on observe sur la bordure orientale du craton Ouest-Africain (Bayer et
Lesquer, 1988). A partir des donnees géochronologiques, Rocci (1965) a découvert
dans cette région, des roches dont l’âge est comparable à celui des roches de
1’Adrar des Iforas. Il en déduit alors qu’il existe, vers l’Est de cette zone, un craton
appelé craton nilotique, qui se serait stabilisé pendant la même période que les
autres cratons Africains. Burke et Dewey (1970) interprètent ces anomalies comme
étant liées à l’existence de rifts dans cette région, Louis (1970) pense que ces
anomalies représentent une zone de suture d’âge Panafricain. Dans le même ordre
d’idée, Freeth (1984) a montré, à partir d’un modèle direct à deux dimensions sur
un profil gravimétrique, que ces anomalies sont l’effet d’intrusions de dykes
basaltiques recouverts par des sédiments. La forme et l’extension de ces
intrusions laisse supposer une zone de suture plutôt qu’un rift. Par conséquent, la
forte valeur d’épaisseur élastique obtenue, qui suppose une lithosphère très rigide,
est compatible avec les données géologiques existantes, et est en faveur de
l’hypothèse d’une zone cratonique.
I-INTRODUCTION
1) La premi&-e méthode est basée sur une relation linéaire entre l’anomalie
de Bouguer et l’épaisseur crustale selon l’équation (Sazhina and Grushinsky,
1971):
T=M+Mg (4)
Cette méthode a été utilisée par de nombreux auteurs au cours des années
soixante notamment Qureshy et al. (1967). Qureshy (1970), Woolard (1959).
L’application de cette méthode est améliorée par l’utilisation des transformées de
Fourier des données gravimétriques, en passant du domaine spatial au domaine
fréquentiel. De cette façon, on peut utiliser des filtres permettant d’éliminer les
hautes fréquences, et donc l’effet des sources superficielles. Les anomalies de
Bouguer sont regénérées à partir des composantes basse fréquence et analysées
ensuite pour estimer les profondeurs selon l’équation ci-dessus. Cette technique
revient à estimer la profondeur du Moho par prolongement vers le bas de
l’anomalie de Bouguer (Roy, 1966).
Pal et al. (1978) ont comparé les résultats obtenus par ces deux méthodes
en Inde. Ils ont constaté que la deuxième méthode donne de meilleurs résultats si
des précautions sont prises quant aux erreurs d’estimation.
118 l3tuck à méso-éche& ...
Le spectre d’énergie d’une fonction f(x) est donné par la relation (Bendat et
Piersol, 1986):
U(t) = 1 , O<H
U(t) = 0 ailleurs (7)
Pour l’analyse spectrale des 33 grilles de notre zone d’étude, nous avons
utilisé un traitement miroir pour éviter l’étalement des spectres. D’autres
traitements des effets de bord (dérivée, coswin, fenêtres d’apodisation . ..) ont
néanmoins été testées lors de l’étude sur les profils (voir en annexe 2).
119 Etude h méso-échelle...
Il faut cependant noter que le pas d’échantillonage utilisé ici correspond à celui
issu de l’interpolation. Les points de mesure au départ, étaient échantillonés à 3-5
km. Ainsi, les profondeurs que nous pourrons déterminer à partir de ces données
peuvent être inférieures à 7 km.
AlogE
hz--- (8)
2Ak
comprises entre let 2 km. Le but de cette analyse étant d’estimer la profondeur
moyenne du Moho, nous n’interpreterons ici que les pentes qui y correspondent.
Nous analyserons ici chaque domaine en relevant les relations entre les
valeurs d’épaisseurs crustales et la géodynamique.
122 Etude à méso-écheue...
Tableau IV-3: Valeurs des profondeurs moyennes du Moho pour les 33 grilles
et bandes de fréquences correspondantes.
Cette zone correspond aux épaisseurs crustales les plus faibles de toute la
région d’étude. Les spectres correspondant sont ceux des grilles 5 et 6. Ces
spectres montrent non seulement une dispersion notable vers les basses
fréquences (c 0.05 km -1). mais aussi des logarithmes d’énergie relativement
faibles (< 0). Il est difficile ici de faire passer une pente de régression par ces
points. La seule pente qui apparait pour les deux grilles correspond à des
fréquences moyennes (entre 0.05 et 0.15 km-I). On peut ainsi trouver une
profondeur de 13.6 km pour la grille 5 et 14.6 km pour la grille 6. Ces valeurs
d’épaisseur crustale sont relativement faibles pouvant signifier un amincissement
crustal dans la région. Du point de vue technique, cette faible valeur pourrait être
due soit au choix des grilles, soit à un manque de données. Or, la zone
correspondant à ces grilles est bien couverte par les données (voir carte de
distribution des données présentée au chapitre III).
124 l3tudf3à tiso-échelle ...
Grille 1 Grille2
2 ‘-! I
4
*
LJ d _ **
* Tc = 17.8f2 * Tc = 30.2k2
> I
- *
> 0
0 a *
L L -2-
CI) Ko :
-2
<D a - *
d d -
tn
L -4 ? -4-
u) a I
c c :
CD m - *
-6
0,
F -6- * *
3 -1 I *
-8 * *
3
\;
Grille3 Grille4
2
*
J
Tc = 16.211 > :
Tc = 20.7~2
0 0:
L r*
0 E **
0 r
d -2-
0) : * '
L * *
m
a, -4
cl *
ol -6
* * *
~ \
Grille6
a ** 14.6t2.2
> -1 Tc =
0 *
L
OI
-2
(D
d
L -3
Q
c
(D
-4
(3)
3
-6
Grille7 GrBle8
(D -
; -2-
L :
c -4-
a -
0 -6-
3 :
-El-
*
Grille9 Grille 10
Tc = 33.6f1.5
*
-61,,,,,,,,,,,,~,,,~,,,,,,,~,,,,,,,,,~~,~,,,,~,,,,,,1
0.00 0.06 0.10 0.16 0.20 0.26
Nombre d’onde (l/km)
Grille 11 Grille12
* Il l
d
*
> -1 * Tc = 24.4~2.2
a **
L
OI
-2
al
-J
Y -3
al
c
CD
-4
OI
1
-5
*
d
> 2 Tc = 14.9*2.1
0
L
ol *
0 0 *
a *
ol *
L -2 ** *
0
IT:
0
-4
(5)
-6
3 -8 ,,,,,,,, -::-.:::-i:,,g,,s,,n,, +
-a11111,11,1111111111l(ll1lll1llrl11ll1l~~,~~~~~~~~~~
0.00 0.06 0.10 0.16 0.20 0.26 0.e0 0.05 0.10 0.16 0.20 0.26
Nombre d’onde (l/km) Nombre d’onde ( l/km>
Grille 15 Grille 16
‘1 I
. Tc = 18.5f1.5
ol
0
0
-10) *
L . -2 *** *
a.I -il
c
0
-4
0,
3 i
-6 * *
\ *
1
-a IIIIII,,, ,111,,,,,,,,,,1,,,,,,,,,,,,,~,,,,,1,,1,
0.b 0.b 0.10 0.16 0.20 0.26
Nombre d ‘onde ( l/km) Nombre d’onde ( l/km)
Grille17 Grille 18
d
>
** Tc= 16.7rt' =
a
L
OI
Grillei9 Grille2 0
Grille21 Grille22
4 7
* 1 *
-I
-6 *
* -6 *
*
: -0 III ,,,,, *':-:::$,,$
\ ,,,,,,,,,, n 3 ,\
*
IIIIIII,,I~I,I<III,,I,II,I,I,,,II,II,,,11,,,II -0 IIIIIIII1,IIIIIIIII,IIIIIIIII,I‘IIIIIII,I)I/IIIII
0.80 0.06 0.10 0.16 0.20 0,
0.26 0.'m 0.05 0.10 0.16 0.20 0.26
Nombre d’onde ( l/k m) Nombre d’onde ( l/k m>
Grille23 Grille24
Grille25 Grille26
* Tc = * Tc = 29.711.4
*
3 * *
-6 *
Grille27 Grille26
d *
> 2 Tc = 401-2
0
L
OI *
0 *
dm * **
0
L -2
m
c
m
-4
0
2 li_ *
*
-6 * *
*
-B ,,,a,,,,,,,a,,nc,, ,,,,,I,,,,,,,,,,,,,,,I,,,,I,,
0.e0 0.eG 0.i0 0.16 0.20 0.26
Nombre d’onde (l/km) Nombre d’onde ( l/k m>
Grille29 Grille30
2-
: *
d I
> :* * Tc = 5921 Tc = 47k2
0 0:
L I
OI I
al -
OI
L
(D *
c0, -4
+*
0) *
0 *
-i
J -2:
-6
~\.
* * *
-e:,,,~,,,,,,,,,,~,,,,,,,,,,,~,~,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
0.W 0.06 0.10 0.16 0.20 0.26
Nombre d’onde ( l/k m)
Grille3 1 Grille32
Grille33
2,
**
Tc = 45.8+2.5
01
-2:
-41
*
*
-61
*
*
3 13
11 II
3 3
1 1
6 8 10 12 14 16 18 20
Long itudes Est,
Figure IV-g: Carte des épaisseurs crustales moyennes obtenue par krigeage.
Comme pour les cohérences, les grilles où Tc est indéterminée ont’ été
blanchies.
134 Etude à Tnéso-échelle...
En ce qui concerne les grilles, nous avions déjà justifié le choix de leur taille
et du pas d’échantillonage par rapport à la profondeur recherchée. Néanmoins,
afin de tester l’homogénéité de l’épaisseur crustale pour les deux grilles, nous
avons choisi une grille plus grande (555km x 666 km), contenant ces deux grilles.
La figure TV- 10 montre le spectre d’énergie obtenu pour cette nouvelle grille. On
peut ainsi déterminer deux pentes: l’une vers les basses fréquences qui
correspond à une profondeur moyenne de 24 km, l’autre vers les fréquences
moyennes, avec une profondeur d’environ 15 km. Nous aurions ici tendance à
considérer la première pente comme le Moho; cependant, elle correspond aux
longueurs d’onde comprises entre 600 et 150 km, donc théoriquement serait liée à
une source plus profonde. La deuxième profondeur par contre correspond bien
aux longueurs d’onde pouvant délimiter le Moho. Cette bande de longueur d’onde (
< 125 km) est la même que celles défimes précédemment pour les grilles 5 et 6.
Par conséquent, cette nouvelle grille rend bien compte de l’homogénéité de la zone
et prouve que la faible valeur observée ne pourrait pas être liée à la taille de la
grille. La profondeur moyenne du Moho dans cette zone est donc égale à 14 + 1
km.
SPTCH
4
2 h = 15.7 km
ml-4
3
cd
s-4
WI0
tzo
k-2
\
-----*
-8 I I l Ii II I II 1 l I l l l I I II I l l l l l I III I l l I I I l l II i I I I I I Ill
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
Nombre -d’onde (l/km)
Fipure IV-‘10: Spectre d’énergie gravimétique en fonction du nombre d’onde,
de la grille “homogène” correspondant au domaine des bassins du Tchad.
Dans les basses fréquences, la pente de la droite de régression donne une
profondeur moyenne de 24 km. La profondeur moyenne du Moho (h) est de
15 km.
136 Etude à rnéso-échelle...
accord avec la valeur que nous avons obtenue. Notons cependant qu’il n’y a pas ici
d’autres dormees géophysiques pour mieux contraindre nos résultats.
1
h -- 23 km
w
0
1
-6
.
‘Yr- -*.
%*
Il correspond aux grilles 26, 27, 28, 30, 31 et 32 qui constituent ainsi la
bordure Nord du craton du Congo. L’épaisseur crustale est supérieure à 30 km, et
peut atteindre 50 km. Les spectres d’énergie de ces grilles présentent une
dispersion vers les basses fréquences, qui est probablement liée à la faible densité
des données dans la région. La pente intermédiaire sur ces grilles est néanmoins
bien contrainte. Comme pour les deux premiers domaines (Adamaoua et Tchad),
nous avons agrandi la grille afin de tester l’homogeneité des résultats. La nouvelle
grille a des dimensions de 333 km x 666 km. Le spectre obtenu est représenté
139 Etudeàméso-éckue...
sur la figure IV- 12. Ce spectre montre des logarithmes d’énergie compris entre -8
et +4. On peut identifier trois pentes: la première dans les basses fréquences qui
représente une source profonde; une autre dans les hautes fréquences correspond
aux sources superficielles, Enfin, la pente intermédiaire, qui correspond à une
profondeur moyenne de 29 km délimite le Moho. Cette bande de fréquence est la
même que celle qui avait été choisie sur les grilles individuelles pour déterminer la
profondeur du Moho. On constate ici que la valeur trouvée est relativement plus
faible que les précédentes (entre 45 et 50 km). Ceci peut être dû à la faible densité
des données qui conduisent à des énergies gravimétriques relativement faibles.
Néanmoins, la profondeur du Moho trouvée ici est proche de celle donnée par
Soller et al. (1982), puis par Mourgues (1983). En effet, ils ont montré que la
croûte a une épaisseur de l’ordre de 40 km sous le craton du Congo. Cette valeur
est également comparable à celle des autres cratons de même âge.
Une troisième étude a été menée pour comparer les épaisseurs élastiques
(Te) obtenues dans la première partie de ce chapitre, à celle prédite en supposant
les épaisseurs crustales (Tc) connues. Pour cela, nous nous servons des cartes de
résidus des 33 grilles, et des valeurs de Tc du tableau IV- 3. Nous supposons
ainsi une contrainte sur Tc déduite de l’analyse spectrale. Ensuite, nous reportons
cette valeur, pour chaque grille, sur les cartes de résidus préalablement obtenus,
qui permettaient dans la première partie, de prédire Te en faisant varier Tc. Ainsi
donc, en fixant Tc, on trouve une valeur de Te pour chaque grille. Ces nouvelles
valeurs de Te, de même que celles obtenues préalablement sont reportées sur le
tableau IV- 4. Ce tableau montre que les valeurs de Te estimées par les deux
approches sont sensiblement les mêmes. Bien entendu, certaines valeurs sont
difficiles à déterminer pour les grilles où Tc est soit mal contrainte, soit
correspond aux limites du calcul. Dans le cas général, l’exactitude des épaisseurs
élastiques obtenues montre que nos ‘résultats sont fiables et relativement
contraints. Ceci confirme également le fait que la variation de l’épaisseur
hstique est peu sensible a l’épaisseur crustale. Par ailleurs, nous montrons que
la cohérence est une méthode robuste pour estimer la rigidité flexurale d’une
plaque mince soumise à des charges.
140 Etude à méseécklle ...
SPCONG
h = 29 km
Tableau IV-4: Comparaison des épaisseurs élastiques (Te) obtenues suivant deux
approches. La deuxième colonne du tableau correspond aux valeurs de Te
obtenues lors de l’inversion de la cohérence, en faisant varier l’épaisseur crustale
entre 10 et 40 km. La troisième colonne correspond aux valeurs de Te déduites
des cartes de résidu, connaissant l’épaisseur crustale par analyse spectrale. Noter
que pour certaines grilles, dans la dernière colonne, Te est indéterminée. Ceci
correspond aux grilles pour lesquelles la Tc est très mal contrainte sur les cartes
de résidu. La valeur hors limite correspond à une valeur de Te qui est au delà’ des
bornes de calcul.
1 40 34
I 2 38 36
1 3 40 34
5 40 40
6 I 36 36
7 I 22 20
t
8 22 22
9 24 32
10 16 20
11 30 26
12 36 40
13 16 16
14 22 22
15 34 28
16 30 27
indéterminée
142 Etuck à Tnéso-écklle ...
18 40 indéterminëe
19 20 20
20 18 18
21 14 12
22 16 13
23 22 24
24 40 40
25 18 14
26 30 26
27 40 40
28 30 30
29 40 hors limite
30 22 24
31 40 24
32 40 indéterminé
33 34 34
La carte des épaisseurs élastiques équivalentes montre donc qu’il existe une
relation entre la rigidité de la lithosphère et l’évolution géodynamique des régions
étudiées. Cette carte permet ainsi de préciser les différentes provinces géologiques
(volcans, dômes, rifts et cratons).
Les résultats obtenus sur le massif de 1’Adamaoua sont en accord avec ceux
proposés par Stuart et al. (1985) à partir des données de sismique réfraction. Ce
résultat est que la croûte est amincie au Nord du plateau (rift de Yola) et s’épaissit
de plus en plus vers le Sud (craton du Congo). Le massif de 1’Adamaoua est donc
caractérisé par un amincissement crustal.
144 Elilde à méso-échelle...
1- INTRODUCTION
:::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::
.. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
.. ........ .. .... .,.. .... .. .........,.. .... .......... .... .. . .
. .. .. . .., . .. . ... .. . .. .. . .. ..
::::::::::::::::::::::::::::::
.,.................... <...
0 ..A
Hoggar
2 Tibesti
3 Air
4 Bayuda
5 Jebel Marra ?O
6 East Africa
7 Malawi
a Camaroon
9 Erhiopia (Alro-Arabian)
10 30
Red Sea
Faull trend
TAIILI~ I
Major fca~urcs ortrcx in Al’ricÿ of I;I(~ Mcsozoiç sud cxly Tcrtirtry dom;11 uplifl wilh nltcndarrl volcmlism
IIOGGAII 1 su.u#n 1.0 2SCl.Wfl (?) alkxli olivinr bi~salls .30-o 100-o
(lilack and Girod. 1970)
AIR I 1 .ooo 0.5 3.000 t?) :tlkali olivinc b3salts 30-O 1 no-o
(Ulack mrd Girod, 1970)
IJASUDA I 3.oou (1.0 (?) 0.35 zrlkali basalts Rcccn I ? POSI Crclaccous ?
(Almond el ol.. 1970) -0
JlilJEL MARRA I h,ono 1.0 (?) 5.flnn (?) ÿlkali b:~lIs 20-u ? 100-o ?
(Vail. pers. çomrn.)
RliD SliA
(ch<. 19711)
Les dômes ci-dessus cités sont en général similaires de part leur forme,
morphologie et caractères géophysiques. Nous parlerons principalement du
HO&@~, Aïr, Tibesti, Darfour et Adamaoua.
111-Z) La morDholopie
111-3) La éravimétrie
Une carte des anomalies de Bouguer de l’Afrique (figure V-4) (Slettene et al.,
1973) montre que ces dômes sont caractérisés par des anomalies négatives de
grande longueur d’onde et d’amplitude pouvant atteindre 200 mGa.l. Ce maximum
d’amplitude correspond aux dômes de l’Afrique de l’Est. L’amplitude de cette
anomalie de Bouguer varie selon les bombements (tableau V-2).
152 Le massif& L’Adomcwua ...
.. . ..:_ .:
24
0 km. 1000
Fig. 1. Cenozoic volcanism and structural units of Airica. Extensive Cenozoic volcanic fields a~ rhown stippted and smaller arus
of Cenozoic volcanism arc shown as single dots. lndividual volcanic areas a.~. as fotlows:
1 = Canary Jsknds; 2 = Dakar; 3 = Hoggar; 4 = Aïr; 5 = JO~; 6 L: Biu; 7 = Camcroon Line; 8 = Tripolitania; 9 = J. Haruj; 10 = E&l;
11 = Tibesli; 12 = J. Marra; 13 = Meidob; 14 = J. Uwcinat; 15 = Bayuda; 16 = Wcst Arabia; 17 = South habia and Aden;
18 = Ethiopia; 19 = East African (Kenya) Rif’t; 20-22 = West African RifI with 20 = Birunga; 21 = Kivu; 22 = Rungwe; 23 - lgwis!
Hills; 24 = Comores; 25 = Madagascar; 26 = Soutwtst Afxica. Ihe dashed line encloses the Pan-African “thcnnal nodc” of Ciifford
[ 19671 and ihe thin lines outline the trend of UIC Western Rift. Cratons are shown in o~tlinc as follows: 1 = Northwest African
Craton; 2 = Congo Galon; 3 = Kalahari Craton. Craton boundaries a.re net evcrywhere accurately defiied; rocks of aatonic age
are known from isokted locations in belts affectcd by later orogenics 16). The diagonally lined ueas have betn affecttd by post-
Pan-African orogenies and volcanics associated.with.these Young fold belts are not shown. (Sources: references in text and ti
Inlernalional Tectonic Map of Africa, 1968.)
‘
6THIOPIE 1200 2000 -240
. ..
-1 r’ . ’ . . m’.
-c
-11 mgal
-2
-31
Bermingham et al., 1983). Des études plus locales sur le dôme du Kenya et le
Darfour (Bermingham et al., 1983; Crough, 1981) ont montré qu’ils sont dus à un
amincissement de la lithosphère. Le dôme de Darfour serait à un stade précoce de
développement des rifts Est-Africains.
_-,__~~ .- .
. w-‘N---. -y-- - .
> \‘\‘. \ .
, - - *, I .
, , .
\ ---.y./,
‘X\\l
w-*--_.
’ ’ . . \ \
) . _ .
-20 -10 0 10 xl 30 40 50
LONQITUM
Ces séries sont comparables à celles qu’on trouve à l’Ouest sur les massifs
volcaniques de la ligne du Cameroun. La nature essentiellement alcaline de ces
roches montre une affinité avec les rifts continentaux (Kampunzu et al., 1986).
158 Le massjfdi /;4damaoua ...
GOLFE DE GUINEE
AFRIQUE
FiPure V-7: Le fossé de la Bénoué limité au Nord et au Sud par les failles
transformantes du Chain et de Charcot respectivement (Popoff, 1988).
_ _o.._ 2.. 159 Le mhss’if de, 1’Adamaoua ...
grande bande mylonitique qui borde les fossés Sud Adamaoua (Ngangom, 1983).
Les études structurales (Dumont, 1987; Moreau et al., 1987; Ngako et al., 1991)
ont montré qu’au Cameroun, cette zone de failles est un accident ductile
transcurrent de direction moyenne N70, à cisaillement dextre, qui sépare la chaïne
panafricaine d’Afrique Centrale en deux domaines où la foliation est orientée NS au
Nord et EW au Sud (figure V-9).
Le massif de 1’Adamaoua est un horst granitique qui est traversé par une
partie de la zone de cisaillement centrafricain (faille de Foumban). Ce massif a subi
des fracturations au cours des temps géologiques tant au nord qu’au sud.
sédimentaire des fossés Sud Adamaoua, cette phase tectonique est également bien
exprimée dans le Nord du plateau.
10"N
5"N
DôMEDEL.%DAMAOUA
P2
Une étude pétrologique a été menée par Girod et al. (1984) sur les roches
de ce plateau. Les coulées issues des cônes volcaniques récents sous le plateau de
1’Adamaoua sont formées de basanites. L’étude des enclaves de lherzolites issues
de ces cônes a montré qu’elles ont une texture porphyroclastique à
granuloblastique, et contiennent du spinelle, parfois des plagioclases (figure V- 12).
Le passage des péridotites à spinelle aux péridotites à plagioclase dans une roche
s’effectue, selon les analyses théoriques, à une pression comprise entre 6 et 9
kilobars en fonction de la température et de la composition du système. La
présence de plagioclases sous 1’Adamaoua suppose que la roche initiale (péridotite
à spinelle) a été maintenue pendant un certain temps dans les conditions de
pression et de température du faciès à plagioclase (Girod et al., 1984). Ces
péridotites seraient initialement équilibrées dans le faciès à spinelle, puis auraient
subi une déstabilisation et un début de reéquilibration dans le faciès à plagioclase.
Les enclaves de péridotite appartenant à ce faciès sont habituellement observées
dans les basaltes des domaines océaniques, c’est-à-dire où le manteau est situé à
faible profondeur. ,Les conditions de température pour les néoblastes des roches
ici étudiées, entre 950 et 1000 OC, conduisent à des pressions comprises entre 5
et 7 kilobars, ce qui correspond bien aux conditions de pression et de température
des roches du faciès à plagioclase. Ces données sugghent une remontée du
manteau suph-ieur au niveau de 1’Adamaoua. Ceci est en accord avec les
pressions estimées (57kb) qui montrent que la limite croûte-manteau sous
1’Adamaoua est & une profondeur de l’ordre de 20 km.
..
166 Le massifde 1IAd.cuncmua . . .
. _.
Ces études concernent les fossés Sud Adamaoua, elles sont peu récentes.
Nous pouvons citer ici les travaux de Vincent (1968). Le Maréchal et Vincent
(1971) et Ngangom (1983). Dans l’ensemble, l’étude des conglomérats des fossés
Sud Adamaoua a apporté des informations complémentaires quant B la datation
de la surrection de.ce..plateau...Ces conglomérats sont en général très grossiers et
présentent des faciès d’une molasse de piedmont. La taille des grains, de même
que leur localisation préférentielle le long des fractures, traduisent .des
mouvements verticaux assez importants. Le Maréchal et Vincent (1971) présentent
ces fossés comme un graben dissymétrique, la faille bordière Nord étant normale
contraire. Il est important de noter que cette forme dissymétrique est connue
ailleurs en Afrique, notamment dans les rifts-valleys Est Africains. Ces caractères
des conglomérats sont également rencontrés dans la moyenne Bénoué, ce qui
suppose qu’ils résultent d’une même phase tectonique Cr&ac&
W-2- 1) La aéothennie
satellitaires, son amplitude augmente quand on va vers les basses altitudes. Ceci a
permis de penser que cette anomalie a une origine interne et non superficiellé
(Regan et Marsh, 1982). Par conséquent, Regan et al.(1975), puis Dorbath et al.
(1985) en concluent que cette anomalie est probablement d’origine
UthosphExique. Il est à noter que cette zone d’anomalies magnétiques négatives
coïncide également avec un minimum de l’anomalie de Bouguer centré sur le
plateau de l’Adamaoua-et qui se prolonge en République Centrafricaine.
Figure V- 13: Carte des flux thermiques en Afkique de l’Ouest (Lesquer et al.,
1990).
169 L.emassif&l'Ad.omaoua...
24.5-
24.5
-10 -6 -2 2 6 10
1
41 i gamma
,
VIE-2-3) La sismotmie
A partir des mêmes stations sismologiques que celles utilisées dans les
études précédentes, Bak (1992) a mesuré les atténuations courte période des
..
VU-2-4) La qravirnétrie
6 l 40
0 100km
0
13
cl Basement ‘.’
El
; Cretaceous
Figure 2. Location of lhe seixnic stations relative to the quanies and main geolo@l features. Starred
positions show the location of blasts used as sources.
3POGRAeHY Cm)
Adamawa Plateau
Boundary Fault
;outh Nortt
-.4 J
I I I I km
300
O i 100 l 200 t
6’N 7’N 8-N 9’N
Seismic Mode1
M-
Les résultats de cette étude ont fait l’objet d’une publication qui figure en
annexe 2. Rappelons ici les objectifs et les principaux résultats de cette étude.
Cette étude a été menée pour déterminer les profondeurs moyennes des
sources perturbatrices, et surtout celle du Moho. Comme pour la cohérence, il y a
eu une étude à 2D et à 3D.
Pour appliquer cette technique à notre cas, nous avons choisi des points
gravimétriques autour de l’Adamaoua, se rapprochant le plus des points de mesure
sur le terrain. Nous avons ensuite fait varier la profondeur du toit du corps entre
70 et 91 km. Pour le modèle, nous avons choisi un seul groupe de prismes de
largeurs identiques suivant X, Y et 2. Le calcul a d’abord été fait pour Dx=Dy=Dz=
50 km, puis cette largeur a été réduite à 25 km, Le nombre de prismes est
variable selon chaque direction (Nx, Ny et Nz). Ce calcul a été effectué sur
l’anomalie de Bouguer totale. L’erreur sur l’anomalie est de 1 mGal et correspond à
la différence entre les anomalies mesurée et calculée. Le tableau V-3 montre les
paramètres qui ont été utilisés pour des prismes de 50 et 25 km, ainsi que les
résultats obtenus.
70 -0.062 -0.057
74 -0.072 -0.065
76 -0.074 -0.072
78 -0.085 -0.078
80 -0.093 -0.086
82 -0.101 -0.093
85 -0.118 -0.103
90 -0.166 -0.132
91 -0.173 -0.140
177 Lemassifciif'Adtxnmua...
. . . . .
. . . <, ‘. I . I
Nous avons réalisé des coupes verticales du corps idéal obtenu à différentes
profondeurs pour les prismes de 50 et 25 km de large. La figure V-17a montre
qu’entre 70 et 80 km de profondeur, on a deux éléments de prismes de 50 km
chacun, ce qui revient à dire que le corps est entre 70 et 170 km ou 80 et 180 km
si le toit est respectivement à 70 et 80 km. A partir de 82 km de profondeur, la
coupe montre une seule largeur de prismes en profondeur. On observe les mêmes
caractéristiques sur la figure V-17b. Mais ici, au lieu de deux et un élément de
‘prisme comme précédemment, on a respectivement quatre (de 70 à 80 km) et trois
(de 82 à 91 km) éléments de prisme. Une autre particularité de cette figure est
que le corps idéal touche le maximum de l’axe y.
$0. 08-
V
a,
z-0. 10-
Z-0. 13-
al
a \
\
u-0.15
\
\.
verti70a verti74a
-100
-150
-206
-250
-300
0 200 400 600 600 1000
verti76a
verti78a verti80a
0 200 400 600 600 1000 0 200 400 600 600 1000
verti82a
verti85a verti90a
verti91 a
verti70b verti74b
-8O-
-lW-
-120-
-140-
-160
-180
verti76b
vertBOb
verti82b
verti85b verti90b
gkm3
ver-391 b
Des études sismologiques (Dorbath et al., 1986) ont révélé la présence d’une
zone anormale dans le manteau supérieur de 1’Adamaoua. Ce massif serait
caractérisé par une zone d’anomalie thermique, de faible vitesse due à un corps de
faible densité dans le manteau supérieur. Par ailleurs, Bak (1992) a montré que le
. .
.r . .
185 Le massifde 1’Adfunaoua ...
Cependant, ils suggèrent également que ce contraste de densité peut être compris
entre -0.05 et -0.2 g.cm-3. La valeur que nous avons obtenue pour 1’Adamaoua est
donc raisonnable.
n Hmothèse 1
D Huwothèses 2 et 3
Dans le même ordre d’idée, Lesquer et a1 (1988) ont montré que le dôme du
Hoggar aurait pour origine des phénomènes traduisant une altération du manteau
supérieur. Les données pétrologiques (Girod et al., 1984) montrent que les roches
du manteau supérieur ont subi une modification de leur composition et ont été
transportées à la base de la croûte. Nos résultats suggèrent que le manteau
supérieur sous 1’Adamaoua est caractérisé par la présence d’un corps de faible
densité. Ce réchauffement pourrait permettre la modification des compositions
pétrologiques de certaines roches.
-“L’amincissement lithosphériaue:
Les dômes associés au rift Est Africain offrent un bon exemple de diapir
asthénosphérique. Ces dômes sont caractérisés par des anomalies de Bouguer
négatives d’amplitude inférieure à -150 mGa1. Cette anomalie reflète l’existence
d’un corps chaud, de faible densité et de vitesse faible dans le manteau supérieur.
La présence de ce corps chaud est en bon accord avec les flux de chaleur
relativement élevés, de l’ordre de 100 mW/m2. Par ailleurs, des études flexurales
(Bechtel et al., 1987; Ebinger et al., 1989) par analyse de la fonction d’admittance
et de la cohérence, ont montré que l’épaisseur élastique équivalente de la
lithosphère en Afrique de l’Est est relativement faible, comprise entre 24 et 30 km.
Ces caractéristiques sont en faveur d’un amincissement lithosphérique, ou plutôt
d’une anomalie thermique sous ces dômes.
Fairhead (1979), puis Brown et Girdler (1980) ont montré que les zones de
bombement néogène en Afrique (Aïr, Hoggar, Tibesti et Darfour) sont caractérisés
par un amincissement de la lithosphère. Ces derniers auteurs considèrent une
lithosphère de 100 km d’épaisseur (lithosphère standard en Afrique), surmontant
une asthénosphère chaude ayant un contraste de densité de -0.05 g.cma3. Ces
contraintes permettent d’avoir un amincissement de 60 km environ sur ces
bombements (figure V-19). Des résultats similaires ont été obtenus sur le bassin
du Gourma [Mali) par El Abbass (1993) qui propose, pour l’anomalie de Bouguer
.
I II
(3) u
(4)
(5)
(6)
(7)
Fig. 5. A possible moJcl illusirating lhe evolution of rilting in Africa from I’anLdnia in thc soulh 10 Alar
in thc norih (top 10 bo\[om in thc Figure). KOIC thc increasing Icngth of [hz arrous rsprcstnting \hr
incrcasing lcnsionsl stress from souih to north. The black is drrivd from [ht îsthsnospherr: rcplac-ing \hc
lithosphcrc (whitc) (ztftcr Brown ad Girniler. 1980).
8
Y -- -- -2033
g
Y
LIGHT
VOLCANICS
I
z LIGHT
VOLCANICS
0 0
Km Km
100 100
v- LIGHT
1
m MLCANICS
5-O
Km
100
DARFUR DOME
RESIOUAL BOUClJER ANOMALY mcd
IkpUl
NeyJtlw
0
-25
-50 El 3
RESIOUAL TOiWCRAFliY km
1
1
0
KENYA DOME
RESIOUAL EOLKWtR ANOMALY &A.
0
-25
3
-50 RaJ.ow Nrgraw
Lb. -
2- RESIOuAL TOPOGRAWY km
l-
0 500 km
L I
b-4
soo- /AP= 2.9
(a) h-d - (W
30-, /AP= 0.4
60- Igkm31
60-j l
90-
Ap4.071
' I
120 l 1 e1
[km]100 1000
Imgoll,
(km)
30
(') 60
90
120
(kml100 fS!Xl 1000
h~gall 1
- Dans le Nord, les anomalies positives de grande longueur d’onde (150 km)
et d’amplitude moyenne 40 mGa1 correspondent à la branche Yola du rift de la
Bénoué. Cette anomalie est interprétée par Okereke (1988) comme un
amincissement de la croûte. .Y-
8 9 10 11 12 13 14. 15 16 17
14 14
N
13 f
13
12 12
11
10
8 8
1
8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
0
- - 5oo km
A B
1300,
a
f\ I’ b
- 1050 I -ri
-1 --- C
(1) f
E I L \ , “_
\
- 800 I
I .‘-l -
- -A I-
l
d 50
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E - 200
0
4 -450
- 950
1
- 1200 1 I I I I I I I I I 1 I I I I I I I I I 1 I I I I I I I I I 1 I I I I I I I I I 1 I I i I I I I I I 1 I I I I I I I I I 1 I I I I I I I I I 1 I I I r
(II)
.::::-.:.
.;-,:::.:::.:~:.
i~~~~i: Sédiments Crétacé Granites du socle El‘\‘x’\ Migmatites
CII
h nA
***
0*A* Volcanisme lzia Mylonites f: Failles
A B
40 ,
-a
--- b
-C
-40
0
G-
4
distance (km)
Figure V-24:. Retrait des effets superficiels sur le profil AB. a: anomalie
totale ; b: anomalie lissée correspondant aux grandes longueurs d’onde; c:
anomalie “résiduelle” correspondant aux effets superficiels.
..
198 L=crnassifde1'Adamaoua...
._
couche1 couche2
0 200 400 600 800 roi0 0 260 400 600 800 1000
couche3
couche5
glcm3
La figure V-26 montre le modèle que nous avons construit à partir des
contraintes ci-dessus fixées. Cette ûgure met en évidence:
* L’amincissement crustal
Nous avions signalé que le massif de, 1’Adamaoua’est traversé par la zone de
failles du cisaillement centrafricain. Cette zone correspond au Cameroun à la faille
de Foumban, ou encore le rift de Ngaoundéré (Browne et Fairhead, 1983).
L’amincissement crustal a été mis en évidence sur la carte des épaisseurs
crustales. Ce résultat a été confirmé par la sismique réfraction (Stuart et al.,
1985). L’anomalie de Bouguer positive observée ici sous 1’Adamaoua et associée à
la faille de Foumban, est comparable à l’anomalie axiale du rift du Kenya.
Cependant, les origines de ces anomalies sont différentes. En effet, pour le Kenya,
cette anomalie est le résultat d’une intrusion de dykes dans la croûte. Par contre,
dans le cas de l’Adamaoua, il s’agit d’une remontée de roches mantelliques à la
base de la croûte et à,la faveur de la zone de faille. Cette origine de l’anomalie est
confirmée ‘par les études pétrologiques (Girod et al., 1984) qui supposent, sous
l’Adamaoua, une remontée de roches d’origine mantellique dans la croûte.
* L’amincissement lithosphérique
A (Nord) B (Sud)
Manteau supérieur
I _ I.^ I 1 1 I I I I
70 14U 210 280 350 420 490 560 630 700
CONCLUSIONS
PERSPECTIVES
Les perspectives ouvertes par cette étude concernent plusieurs études sur
l’Afrique en général, et certaines structures de ce continent en particulier.
- suite aux résultats des études flexurales obtenus sur les bombements
Africains, il serait souhaitable de réaliser une “cartographie fine” de ce continent
en termes de rigidité flexurale. En déduisant une carte des épaisseurs élastiques,
il sera aisé de faire une étude comparative à l’échelle du continent et déterminer ,
en accord avec d’autres données (carte des anomalies de Bouguer et magnétiques,
carte altfmétrique...), les anomalies de densité profondes.
- toujours à l’échelle du continent, les mesures de flux de chaleur sont
nécessaires pour connaître les anomalies thermiques éventuellement existantes.
Ces mesures sont également utiles en Afrique centrale pour préciser l’origine de la
therrnicité sous le massif de 1’Adamaoua.
- Pour la région du Tchad, des forages sismiques, et l’application d’autres
méthodes géophysiques notamment la magnéto-tellurique, les méthodes
électriques, pourraient permettre d’avoir plus de contraintes sur les épaisseurs
des formations, et donc d’estimer la profondeur du Moho.
.
_ _..,i ~ ._ 209 Conclusiongénérale . ..
- des études magnétiques peuvent aussi être utiles pour préciser les
susceptibilités magnétiques des roches et en déduire leurs natures.
-une étude géoctimique est également nécessaire en ce qui concerne les
études des transitions de phase dans le manteau. Ceci pourrait rendre compte ou
non des altérations éventuelles du manteau sous le massif de 1’Adamaoua.
- l’étude des échantillons de roches sous 1’Adamaoua pourrait permettre de
préciser leur nature et leur origine, et les comparer à celles des zones de rift
connues.
.._ <_,.<. :_. .. . .. 210 Référencesbibliograptliques...
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Ffme I-5 : Les cratons stables et les zones mobiles en Afrique (d’après Rocci, 1965). . . . . . . . ..lZ
Figure I-9 : Taux d’extension crustale dans les rifts de l’Afrique de l’Ouest
(d’après Fairhead et Okereke, 1987). .. ., . . . . . . . . .. .. .. . . . . . . . . . . . . . . .,.. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23
Fimue I-10 : Le système de rifts de l’Afrique de l’Ouest (Bénoué, Yola et Gongola). ,............. 23
Figure II-l : Surface d’intégration utilisée par Hubbert (1948) pour calculer
graphiquement l’effet gravimétrique d’une structure à 2D.. . . .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
Figure 11-3 : Calcul de l’effet gravimétrique à deux dimensions et demi d’un élémemt
de volume V de densité uniforme p à partir du point r (d’après Cady, 1980). . . . . ..a
Fierure III-1 : Distribution des points de mesure gravimétrique dans la zone d’étude. . . . . . . ...58
Fiéure III-2 : Nouvelle carte des anomalies de Bouguer du Cameroun et des pays
environnants . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . ..**.................................. ..,......*......,....*.**.....*.....* 63
Fiéure M-4bis : Carte des anomalies à l’air libre du Cameroun et des pays
envitonnants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . .. . .. . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . ...*. 66ter
Fie‘ure M-6a : Cartes des anomalies résiduelles obtenues par différence entre
les anomalies de Bouguer et régionales; polynôme de degré 3....... . . . . . . . . . . . . . . . ..72
Fitzure M-6b : Cartes des anomalies résiduelles obtenues par différence entre
les anomalies de Bouguer et régionales: polynôme de degré 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 73
Fi&?ure III-6c : Cartes des anomalies résiduelles obtenues par différence entre
les anomalies de Bouguer et régionales; polynôme de degré 5 . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 74
Figure IV- 3: Carte des résidus obtenus pour deux des 33 grilles. Ces résidus
ont été estimés en utilisant la norme Ll de McNutt et Parker (1980). . . . . . . . . . . . . 95
RaUre IV- 5: Car-k des épaisseurs élastiques (en lun) obtenue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . 112
mure IV- 9: Carte des épaisseurs crustales moyennes obtenue par krigeage . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 133
Figure V-l: Carte altimétrique de l’Afrique montrant les bassins et les zones
d’altitudes élevées. D’après Dorbatb et Dorbath (1984). . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. . 148
FimUe V-4: Carte des anomalies de Bouguer de l’Afrique (Slettene et al;, 1977). . . . . .. .. .. . . . . . ,154
Fiéure V-7: Le fossé de la Bénoué limité au Nord et au Sud par les failles
transformantes du Chain et de Charcot respectivement (Popoff, 1988) . . . . . . .. ...158
Fi=e V-8: Les couloirs Iinéamentaires en Afrique (Guiraud et al, 1985) . . . . . . . . . . . .. .. . . ... . .. . . . . . 161
Fipure V-13: Carte des flux thermiques en Afrique de l’Ouest (Lesquer et al., 1990) . . .. .. . ...168
Fiéure V-17a: Coupes verticales du corps idéal réalisées & différentes profondeurs
(70, 74, 76, 78. 80, 82, 85, 90 et 91 km) pour des prismes
de 50 km de large . .. .. .. .. .. .. .. . . . . .. .. . . . . .. .. .. . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 178
FkZwe V-20: Comparaison entre les dômes de Darfour et du Kenya. Le. Darfour
est considéré comme un stade initial de développement du dôme
du Kenya (Bermingham et al., 1983). . .. . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. .. .. ., .. .. . . . . . . . . . . .. .. . . . . . . . . .. . . . . 192
Fi=e V-22: Carte des anomalies de Bouguer et position du profil (AI31 d’anomalie
de Bouguer à interpréter . . . . . . . . .. . . . . . . . .. . .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . .. .. .. . . . . . . .. .. 195
FimUe V-23: (1): Profil d’anomalie: a: anomalie de Bouguer; b: anomalie à l’air libre;
c: topographie. [II): coupe géologique schématique le long du profil AB. . . . . ...196
frimue V-24: Retrait des effets superficiels sur le profil AB. a: anomalie totale ;
b: anomalie lissée correspondant aux grandes longueurs d’onde;
c: anomalie “résiduelle” correspondant aux effets superficiels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 197
fINlV.1
. . .
. .... _ ..~ ,_ 111 Annexe 1 . ..
L’étude de I’admittance, qui est une fonction de transfert entre les données
gravimétriques et topographiques, par plusieurs ,auteurs a apporté des
informations importantes quant à la connaissance des mécanismes de
compensation des structures en domaine océanique et continental. Les
informations utilisées dans. ce cas sont les données topographiques et
gravimétriques. 11reste une troisième information qui est la corrélation entre ces
deux types de données. Forsyth (1985) propose ainsi d’utiliser cette information
par la cohérence pour l’estimation de la rigidité flexurale et donc de l’épaisseur
élastique équivalente (par la suite, nous parlerons simplement d’épaisseur élastique
ou de Te), ces deux quantités étant reliées par la relation:
ET:
D=
2
(1)
12 (l-v )
2
c204
(2>
Y = E,(k). E,O
d’abord choisir un modèle de densité qui tient compte des charges appliquées sur
et/ou sous la plaque. Ces modèles rendent également compte du rapport des
charges appliquées.
H = Hs + Hb 4a
V Anmxe 1 ...
. _s.,. , a.. , ..
W=W,-bWb 4b
Hi = Hs - W, 5a
wi=wb-Hb 5b
La figure 1 montre ces différents reliefs pour des charges en phase ou non.
La séparation des composantes du relief aux différents interfaces est obtenue par
utilisation des données transformées et la transformée de Fourier de l’équation de
flexure d’une plaque mince comme suit (Bechtel et al., 1987; Ebinger et al., 1989):
- G(k)
H s(k)
vi Annexe 1 .. .
- G(k)
H,(k)
W,(k)=-p$,(k)/EAp
U(k) = -2np,Texp(-kz,J* $
Dk4
avec $=l+--
PG
On en déduit Hb:
Hb=-**VI, (11)
@Po
En remplaçant Ils et I-lb par leurs expressions dans 5a et 5b, on trouve ainsi les
reliefs Ws et Wb en fonction de Wi et Hi:
.. ,__.
:: :.. .. . -_. vii Annexe 1 ...
Par substitutions de (12) dans 4a et 4b, on en déduit les expressions des reliefs
finals H et W en fonction des reliefs initiaux Hi et WI. D’où le système d’équations:
EAPt-PI) (PPO’ AP
(14)
-Po (PPO
E*P + PI-J OPO’ AP
Det=(
E AP @po )-( AP * Po >
&AP+Po*@Po+AP cpPl+P EAP+Po
PO*P@$ - 1)
=
(EAP+PoH$Po+*P)
Une soluffon unique de l’équation (14) existe si Ie déterminant est différent de zéro
(Forsyth, 1985; Bechtel et al., 1987). Ce qui revient à dire que
Cette solution unique est donc valable pour Dk4 # 0, D étant la rigidité flexurale.
Dans le cas où Dk4 = 0, isostasie de type Air-y, cette solution n’est pas valable. En
effet, dans ce cas, la plaque a une rigidité nulle, toutes les charges sont localement
compensées et les racines de compensation ne peuvent être distinguées des
charges initiales. Dans’cette bande de nombre d’onde, l’amplitude totale (H) de la
topographie correspondrait à la topographie compensée localement. En d’autres
.. .
. ,..<._-;. ,.._.
Vlll Annexe 1 ...
Hi = (H+W- *% &*P+PO)( cp )
OP0 AP &$J-1 (151
En remplaçant (15) dans (lO), (11) et (12), on détermine Hs, Hb, Ws et wb. Ces
solutions sont définies distinctivement pour les parties réelles et imaginaires des
données, puis peuvent être converties en amplitudes de charges appliquées.
C = <W.H*> (2nApr)exp(-k.z&
Les termes en * représentent les complexes conjugués, et les termes en < > sont
la moyenne des données sur des anneaux choisis.
_,..:. .... . ix Annexe 1 ...
<W.H*>2(2~ApT)exp(-2kzns
r’=
<H.H*> <W.W*> (2~Ap~)~exp(-2kzJ
-cW.H=+>~
= <H.H*> <W.W”>
<(W,H,+W,HJ>2
Y2’ (16)
<H,‘+ Hb2> <Ws2 + W,‘>
Ayant éliminé les termes ci-dessus cités, et donc en minimisant la correlation entre
les charges de surface et de subsurface, l’estimation de la rigidité flexurale (D)
peut être unique (Forsyth, 1985).
Pour nos 33 grilles, nous avons fait varier Te entre 10 et 40 km. Ensuite, la
cohérence théorique est calculée pour ces différentes valeurs de Te. Le meilleur
modèle est obtenu en minimisant les résidus entre la cohérence observée et la
cohérence théorique. Cette minimisation a été faite en norme Ll. En tenant
. _:«:.‘... ,. X Annexe 1 . ..
<. ,. .,- ..
AP wi
f=------ (17)
P&i
Les calculs de résidu peuvent être réalisés soit en norme Ll, soit en norme
L2. Afin de choisir une norme pour nos calculs de résidus, nous avons fait des
tests en considérant les deux normes, et en tenant compte des paramètres déjà
connus, de même que des connaissances a priori de la géologie régionale. Ces tests
ont ainsi été menés sur un ensemble de 14 grilles de tailles variables couvrant la
totalité de la zone d’étude. En faisant varier la profondeur du Moho (Tc) entre 10 et
40 km, et en supposant au départ une “épaisseur élastique (Te) comprise entre 10
et 40 km également, nous déterminons le meilleur modèle de cohérence en
choisissant le couple (Te, Tc) dont la valeur du résidu est la plus faible.
Lu coherence obsemée
2 C2(k)
‘Ob ‘k’ = E,(k).E,(k)
et, pour réduire les erreurs, d’après Munk et Cartwright (1966) et McKenzie et
Bowin (1976),
“Y, b(k)-1
ro2w = n-l
L’erreur standart sur la cohérence est donnée par l’équation (Bendat et fiersol,
1986): ..
2
CT=
?5
.. .
....C. .._.., x111 Annexe 1 ...
Resid = yOb2-yth2
En norme Ll,
Resid
Rmsl = pour chaque anneau
2
G
c RI%S1
En norrne LZ,
Resid 2
Rms2 = (7)
2
CT
c Rms2
et Rms2 =
N
Ainsi, pour chaque valeur de Te, on fait varier Tc, on calcule la cohérence
théorique et on peut trouver le meilleur ajustement en minimisant, selon les deux
normes, les résidus entre la cohérence observée et la cohérence théorique. Ayant
obtenu les Rrns pour chaque couple (Te, Tc), le meilleur modèle est celui pour
lequel le Rms est le plus faible. La figure 2 montre, pour chacune des 14 grilles,
les résidus obtenus en norme Ll (2a) et L2 (2b), en fonction des valeurs de Te et
Tc.
Grille 1: Cette zone est constituée d’une part du socle panafricain non
différencié, d’une couverture sédimentaire Crétacé, et une partie du plateau
granitique de Jos. Le R~IS minimum (0.52) est obtenu pour le couple [Te, Tc) =
(14,30). L’épaisseur élastique est bien contrainte (comprise entre 14 et 18 km)
contrairement à l’épaisseur crustale. Le modèle de cohérence montre une
dispersion des valeurs de cohérence observée. Il est à noter que cette zone est
couverte par très peu de données, ce qui peut être une cause de dispersion et
d’erreur sur la cohérence.
Gri&s 11, 12 et 13: Ces grilles ont été choisies pour vérifier les résultats
obtenus pour les bassins du Tchad (grille 3). Pour la grille 11, la Te est bien
contrainte, et on obtient une épaisseur élastique de 26 km. Cette grille est située.
plus à l’Ouest par rapport aux bassins du Tchad, et comprend également le
plateau de Biu. Quant à la grille 12, elle renferme essentiellement les bassins du
Tchad, la Te et la Tc sont mal contraintes. Le meilleur modèle de cohérence
correspond au couple (38,20). Cette valeur est étroitement comparable à celle
obtenue pour la grille 3 (38,14). Enfin, la grille 13 renferme, en plus des bassins,
les failles de la zone de cisaillement centrafricain. Le Rrns = 4.04 est le plus élevé
de toute la zone d’étude. L’inversion de la cohérence est mal contrainte, il n’ya
pratiquement pas de points dans la zone de transition pour ajuster la cohérence.
CONCLUSIONS
2) une zone centrale renfermant les grilles 6 et 7 avec une Te moyenne de 18 km.
Il s’agit ici des édifices volcaniques de la ligne volcanique du Cameroun, et le
massif de l’tidamaoua.
Quoiqu’il en soit, les résultats ont été les meilleurs en norme Ll. Par
conséquent, pour la cartographie “fine” de l’épaisseur élastique de la lithosphère
dans la zone d’étude avec 33 grilles, les erreurs quadratiques moyennes sur les
résidus ont été estimées uniquement en norme Ll. La figure 4 montre les cartes
de résidu obtenues pour ces grilles. Ces cartes illustrent bien le fait que les
épaisseurs élastiques sont mieux contraintes que les épaisseurs crustales.
-.
xix Anneue 1 ..,
.‘.. . ....., . ..._I-.. :_....2/_i__. ____.__
Fig. 6. Schcmatic cross sections illustrating thc rcsponsc or an claslic plate to sinusoidal loads. Thcsc cxamplcs
wrrcspond lo a combination of wavclcngth and flcxural rigidily such that 4 = 2. Lightly shadcd BI-CFU rcprcscnl CTU~~;
darkcr shadcd arca, rcprcunt mantlc. lr an initial topographie load with amplitude H, i$ plaax! on thc lut-face or the
plate, thc plate dcforms undcr rhc wcighl, producing surfana rclicf wirh ampfiludc H, end Moho rclicl wiih ampliludc W,
II thcrc is an initial load in thc (on-n of rclicl on tbc Moho witb amplitude W,, thc plate dcforms producing surfaa rclicl
wifh amplifudc H, snd Moho rclicf with amplitude W,. II bath forms or loading arc prcxnl simultancously, thc ncl PXUII
is relief on thc surla= and at thc Moho witi amplituda H and W, rnpcctivcly. (a) H, and W, in phase. corraponding 10
thc analysis or a singlc Fourier sine or casinc componcnt or thc topography and gravity. Thcrc is no rcquircmcnt that H,
and W, havc cqual amplitude or that thcy bc in phase. (b) 7%~ samc initial amplitudes as Figure 60 but with random
phax. In rhis cax, H and W may no! bc in phase and thc obscrvcd admittancz would bc complcx.
13
.1
11
Fipure Ibis: Position des 14 grilles test utilisées pour le choix de la norme de
calcul des résidus, Les numéros des grilles sont marqués en haut et à
gauche de chacune d’elles.
- i __.....i_. ,< _,.~._.. . xx Annexe 1 ...
Grille 1 norme Ll
38
-34
$
to30
'70 14 18 22 26 30 34 38 a"
Epotsseur e~osttque (Te en km)
Gr 11 Ie 2 norme Ll
30
26
10
10 14 18 22 26 30 34 38
Epolsseur elostlqus (Te en km)
Figure 2a : Cartes des résidus obtenus pour les 14 grilles test en nonne Ll.
.-.>..<<..._.-_.,
.-.,.i .___; xxi Annexe 1 ...
Gr II le 3 norme .Ll
10 14 18 22 24 30 34 38
38
E
34
m
to30
m
,26
3
3
&22
L
3
ml8
m
GI- II I e 4 norme Ll
10 14 18 22 26 30 34 38
34
m
to30
m
,26
3
3
m 18
CO
Figure 2a (suite).
.-.1_ _.........._.._. ;,,.: xxii Annexe 1 .. .
Gr ~1 le 5 norme Ll
30
26
-10 14 18 22 26 30 34 38
Epa~sseur elast\que (Te en km)
Gr (1 le 6 norme Ll
38
E
-34
m
rO30
m
,26
3
CO
3
=22
10
10 14 18 22 26 30 34 38 ‘-
Epotsssur elosttquo (Te en td
Figure 2a (suite).
.. .
-‘..: . . . . .zi i.:;..:: . . .. . . ,. z ._ xx111 Anneue 1 ...
GI- II le 7 norme Ll
10 14 18 22 26 30 34 38
36
Ê
,26
10
Gr LI ie 8 norma Ll
10 14 18 22 26 30 34 38
38
34 !- 34
m
230 - 36
m
,26 26
3
z
=22 22
18
14
I T, 10 14 18 22 26 30 34 38 ‘1’
Epotsseur elosttque (Te en km)
Figure 2a (suite).
xxiv Annexe 1 ...
._i.. ._.._.__
_,; ._. .
Gr 1I Ie 9 norme Li.
10 14 18 22 26 30 34
3E
Gr II le 10 norme Ll
16
-10 12 14 16 18 20 22 21 26 28 30 32 J.4
Fi&n-e 2a (suite).
< ..-. .. _.,._ XXV Annexe 1 ...
Gr II le II norme Ll
Gr II Ie 12 norme Ll
Figure 2a (suite).
,.m.>
__...._
-.-.*.: .>i. ...a* ;:-a; i . i xxvi Annexe 1 ...
Gr’il 10 13 norme Ll
Gril le 14 norme L?
5; e m N N
o\ M M
..*
. . . .._ . . . . . ...a. .*... . . . XXVI11 Annexe 1 .. .
GrlIIe 3 norme L2
10 14 18 22 26 30 34 38
38
Ê
34
m
1030
m
,26
3
a14
W
GrlI Ie 4 norme L2
14 37 7h 34 38
fïgure 2b (suite).
XXiX
. .. . .._.. _. ‘ .-,;L ._ ,.. .
Annexe I ...
30
26
I
.~ 22
-18
- 14
10 - 10
10 14 18 22 26 30 38
.-
Gr II 18 6 norme -2
10 14 18 22 26 30 34 38
30
m
,26
J
19
3
=22
10 10 14 18 22 26 30 34 38 ~~ '=
Epolsseur elostlque (-i-e en km)
Figure 2b (suite).
i.. . .. .._._,_ ;,... .:..-‘.Tzc. _.._._. xxx Annexe 1 ,..
Gr II le 7 norme L2
't0 14 10 22 26 30 34 38
to30
m
,26
3
(D
3
-10 14 10 34 38 '"
Epo ~sseur .:‘o. t :&a $0 en km)
Gr II 10 8 norme L2
10 14 22 26 30 34
10
10 14 18 22 26 30 34
Epo tsseur SI os t tque ( Te on k m)
E&ux 2b (suite).
>.__.....:..~.._i,._~,_.
.. . ._ xxxi Annexe 1 . . .
Gr II 10 9 norme L2
10 74 18 22 26 30 34 38
m
,26
J
5
‘“10 14 18 22 26 30 34 38 ‘”
Epo ~sssur e I ost tque (Te en k rd
Figure 2b (suite).
..- . .._._..<_ ._._I . . ,L>:.
xxxii Annexe 1 . . .
Gr II Ie 11 norme L2
30 34 38
10
10 14 18 22 26
EPo ~sseur e I est tqu ( le en kmJ
Gr it ie 12 norme L2
30
10
1’2 14 18 22 26 30 34 38
Epolsseur e1ost1que (Te E3l-l km)
Figure 2b (suite).
. ..
..i ,____.- ii .__:_.. .,.
xxx111 Annexe I ...
Gr CI Ie 13 norme L2
10 14 18 22 26 30 34 38
38
34
m
m
,26
3
w
1
;22
g14
W
10 14 18 22 26 30 34 38
Epo trseur QI osttque (Te en km1
Gr tI Ie 14 norme L2
10 14 18 22 26 30 34 38
Grille 1 Grille2
Te=16 km
o.a -
a) 0.7 -
= 0.6 -
y 0.5 -
Q) 0.4 -
1
0 0.3 -
" 0.2 -
0.1 -
0.0 -
-0.1
Longueur d?mde(km)
Grille 3 Grille 4
1.1
1.1 J 1
1.0 Te=38 km
1.0 Te=l4 km
0.9 0.9
0.8 0.8
0.7 e, 0.7
Q) 0.6
; 0.6
c 0.5
f 0.5
p 0.4
0) 0.4
Q, 0.3 L
-g 0.2 0 0.3
0
0 0.1 0.2
0.0 0.1
-0.1 0.0
-0.2
-0.1
-0.3
-0.2
-0.4 5 I 31 21 ’ s24
1111I
7 4 5 4I J1 2
Longueur d%nde(krn)
Grille 5 Grille 6
Te=20 km Te=18 km
2 0.5
al 0.4
AI
0 0.3
o 0.2
0.1
0.0
-0.1
I
-02 i 5 i ‘92a7,5 4 3 1
-oz2 3 i i i ’ ‘93765 4 3
Longueur ‘d’onde Longueur d\nde(km)
Grille 7 Grille 8
1.1 -
1.0 - Te=18 km 1.0 - Te=24 km
0.9 - 0.9 -
0.8 - 0.8 -
a, 0.7 - a, 0.7 -
c 0.6 - c 0.6 -
2 0.5 - L 0.5 -
Q> 0.4 - a 0.4 -
-c I:
0 0.3 - 0 0.3 -
" 0.2 - c-I 0.2 -
-l
0.1 - 0.1
0.0 - 0.0
-0.1 - -0.1 1
-0.2 1s4 I 8 8 ,111, 1 #
3 1 ‘Q2U7U S 4 3 2
Figure 3 (suite).
..
xxxvi Annexe 1 . . .
T.<.._...___..
,<_.-.,.-
:.. ,:.. __.A._ .._.. ..
Grille 9 Grille 10
1.1 , 1.1 3
, 1
1.0 - Te=26 km 1.0 -I Te=24 km
0.9 - 0.9 -
0.8 - 0.8
Q, 0.7 - Q) 0.7
f 0.6 - = 0.6 $Y
fj 0.5- f 0.5
Q) 0.4 - Q 0.4 -
I: I:
0 0.3- 0 0.3 -
0
0.2 - o 0.2 -
0.1 - 0.1 -
0.0 -
0.0- 4
-0.1 - -0.1 -
7I 7i
1” Q2d8S “1 1
-Oe2 h i j i ’ ’ sp 7 8 4 4 3 -Om2 5 i i i 4 3’ 2
Grille 11 Grille 12
1.1 -I-
1 .o Te=38 km
Te=26 km
0.9
1
0.8 - 0.8
0.7 -
A
Qj 0.7
0 0.6-
c 0.6
c 0.5 -
p 0.4 -
z 0.5 \
al 0.3 - a 0.4
L
-g 0.2 - 0 0.3
0 0.1 - 0 0.2
0.0 -
-0.1 -
-0.2 -
-0.3 -
-l -0.2 I a 1 IIIIII
‘y785 4 3I
54 3 3
1
Longueur dllonde(km)
Figure 3 (suite).
._
xxxvii Annexe I ...
i _......__
_ __,..) .. .. _- i i-. .... :__._
Grille 13
1.1
1.0
0.9
0.8
a) 0.7
g 0.6
y 0.5
Q) 0.4
II
0 0.3
o 0.2
0.1
0.0
-0.1
-0.2
Grille 14
1.1 I
1.0 - Te=14 km
0.9 -
0.8 -
0.7 -
0 0.6-
5 0.5 -
b 0.4 -
-r: 0.3 -
0 0.2
0.1
0.0
-0.1
-0.2
1
I
-oL5 i i i 1 ‘Q2876S 4 3
Longueur dl)onde(krn)
..._....._._._
,<: i-._
Grille 2
10 14 22 26 34 3a
34
Ê
30
-a,
J0
; 26
L0
L
3 22
al
m
Fipure 4: Carte des résidus en norme Ll obtenus pour les 33 grilles utilisées
pour la “cartographie fine” de l’épaisseur élastique. Noter que dans certains
cas, les épaisseurs élastiques et crustales sont assez bien contraintes.
Cependant, dans le cas général, l’épaisseur crustale est mal contrainte..
xxxix Annexe I ...
i.. . ..-c : I._._.C._ “:,..:_ if ...._ I <(._._
Gril le 3
Figure 4 (suite).
Xl Annexe 1 ...
-..._..__..___._
‘, :*:..' ::-.-.:
_...:
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Gril le 5
38
34
30
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0
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14
Grille 6
22 26 39 34 38
38
14
Fipre 4 (suite).
xli Annexe 1 ...
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Gril le 7
38
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a,
14
Grille 8
38
34
30
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0
J
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10
Figure 4 (suite).
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Grille 9
38 33
34 34
30 30
m
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0
3
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0
22
18
14 14
10
-10 (4 18 22 26 30 34 33
Gril le 10
<n 14 22 26 34 38
38
34
Figure 4 (suite).
10 14 2-J. 26
38
34
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0
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10
Figure 4 (suite).
xliv Annexe 1 ...
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GriIIe 13
14 22 26 30 34
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14
10
10
Fimre 4 (suite).
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Annexe 1 ...
Grille 15
Gril le 16
30
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0
J
3 26
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0 18
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FiPure 4 (suite].
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-.: _..._._._
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Gril Ie 17
38
10
10 14 18 22 26 33 34 33
Epo~sseur elosttque (km)
Figure 4 (suite).
xlvii Annexe 1 . ..
.-..._......____
‘.,->.?...:..-
.iz..G_..__.__.._
i
Grille 19
10 14 18 22 26 38 34 33
14
14 18 22 26 32 34 38 ‘-
EpoIsseur etostlque (km)
Gr i I l e 20
IR ,S 22 26 33 34 38
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30
m
0
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L
0
14
-10 14
Figure 4 (suite).
xlviii Annexe 1 .. .
. : _ . .. i_ .,._, : i
-.:_. _......_ ‘... -.--. ., :..
Grille 21
I0 14
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m
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Gr i I I e 22
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.-.,.. ___,_ xlix Annexe 1 . ..
Gr c I I e 23
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Figure 4 [suite).
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1 Annexe 1 . . .
GI- i I I e 25
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J
14 18 22 26 36 34
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Figure 4 (suite).
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14 18 22 34 33 ‘”
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10
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Figure 4 (suite).
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Grille 31
10 14 22 26 M
36
34
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0
14
Gr\I le 32
10 14 18 22 26 3-a 34 33
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L
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..
Gr i I I e 33
Universitt de Paris Sud. Lab. de Géophysique (URA 1369 du CNRS), Bat 509,91405 Orsay C&ex France
*Il% Paris, Département des Observatoires, 4 place Jussieu, B89,75252 Paris Cedex 05, France
**ORSTOM. Lab. de Géophysique, 72 route d’Aulnay. 93 140 Bondy, France
(First received 25th September, 1991; revised form received 27th April, 1992)
Abstract - The Adamawa massif in Central Cameroon is one of the Afiican d&nal uplifts of volcanic origin. It
is an elongated feature, 200 km wide.
The gravity anomalies over the Adamawa uplift were studied to determine the mechanical behaviour of the
lithosphere. Two approaches were used to analyse six gravity profiles that are 600 km long and that run
perpendicular to the Adarnawa trend. Firstly, the coherence function between topography and gravity was
interpreted; secondly, source depth estimations by spectral analysis of the gravity data was performed. TO get
significant information for the interpretation of the experimental coherence function, the length of the profiles
was varied from 320 km to 600 km. This treatment allows one to obtain numerical estimates of the coherence
function.
The coherence function analysis points out that the lithosphere is deflected and thin beneath the Adamawa
uplift, and the Effective Elastic Thickness is of about 20 km. TO fit the coherence. a load fiom below needs to
b-e taken into account. This result on the Adamawa massif is of the same order of magnitude as those obtained
on other African uplifts such as l-loggar. Darfur and Kenya domes.
For the depth estimation, three major density contrasts were found: the shallowest depth (4-15 km) czm be
correlated to shear zone structures and the associated sedimentary basins beneath the uplif~ the second density
contrast (18-38 lzn) corresponds to the Moho; and finally, the last depth (70-90 km) would be the top of the Upper
mande and denotes the low density zone lxneath the Adamawa uplift
INTRODUCTION
Comacchia et Dam. 1983: Reyre, 1984: Almeida
The Adamawa uplift in Central Cameroon 1s a et Black, 1967; Louis. 1970, 1978). The activevol-
volcanic dome which was fonned during Tertiary cana on the Cameroon line is Mount Cameroon
Urnes together with other African uplifts: Darfur. where the last eruption occurred in 1982.
Ho&$u, Tibesti, Air (Fig. 1). The Adarnawa plateau A Bouguer anomaly map of Cameroon, com-
is located at the northeastem limit of the puted from ORSTOM data shows that the
“Cameroonvolcanic Une” which comprises a series Adamawa massif is characterized by a long wave-
of Tertiary to Recent volcanoes from the Atlantic length negative Bouguer anomaly of about -120
island of Annobon to the Bambouto and Oku mgals (Collignon. 1968). Seismological studies (C.
mountains in Cameroon. This volcanic line splits and L. Dorbath. 19841 revealed the presence of an
into two branches at the north of Oku: one branch abnonnal Upper mantle beneath the Adamawa
crossing the Berme trough into eastern Nigeria uplift.
(B~U plateau), and the other branch runnfng In this study. we interpret the gravity data: in
eastward to the Adamawa plateau (Fig. 2). The order first to determine the mechanical behaviour
Adamawa uplift is an elongated feature of 200 km of the lithosphere by estimating the flexural rigi-
wide. The origin of the volcanism on the Cameroon dity and thus the Effective Elastic Thiclmess of
line is still a matter of discussion: for the conti- the lithosphere beneath the Adamawa uplift. The
nental part of the line, 1) it has been proposed that approach used in this fh-st part is the analysis of
this volcanism was associated with intraconti- the coherence function between the gravity and the
nental hotspots (Fitton. 1980, 1983: Tchoua, topography. The results are compared to those
1974; Duncan, 1981): 2) the volcanism could be obtained on the other African domes and some
related to a rejuvenation ofmajor faults that either continental rift areas using the same approach.
exist before the opening of the South Atlantic Finally. we perfonn source depth estimations by a
Ocean or are related to an early stage of the seafloor spectral analysis of the gravity data to find the
spreading (Vincent, 1970: Mascle. 1976; depth of the major density contrasts.
81
Y. H. POUDJ~M DJOMANI, M. DIA~ i.& y. A~~0o.y
20
10
INDIAN OCEAN
lu
FYg. 1. Location of volcanic domes in Northem and Cenb-al Africa (redrawn fmm Browne and Fairhead. 1983).
8 8
7 7
6 6
5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
8 9 12 13 14 15 16 17
0 soo km
Fig. 3. Bouguer anomaly map of Cameroon (Collignon, 1968) and location of the six profiles used in this study.
Note the long wavelength Bouguer anomaly on the Adamawa massif.
.
lix
.-.. __......._. __ ,.~ -._. .’ ..i...;.:.; _,. L..
84 Y. I-I. POUDJOMDJOMANI, M. DIAMENT and Y. AWXJY
- Using seismic refraction data and teleseismic loads. Therefore. topography and gravity are not
delay times, Dorbath and Dorbath (1984) stud.ied correlated and thus the coherence is close to 0.
the structure of the trust and upper mantle - Finally, if the plate has a non zen, rigidity
beneath the Adamawa uphft. They found an ab- (Te > 0). loads are compensated at long wave-
normally I%n trust (23 km) underlain by an upper lengths (coherence close to 1) and uncompensated
mantle with a.nomalously low P-wave velocity at short wavelengths (coherence close to 0). The
(7.8 Irm.s-‘) for the northem margin of the uphft. wavelength of the transition from compensated to
The souihem part is characterized by a trust with uncompensated topography provides a direct esti-
a normal thiclmess (33 km) and a normal upper mation of the flexural rigidity and thus of the
mantle P-wave velocity (8.0 km.~-‘). According to effective elastic thicluxess. since the flexural rigi-
these results, the lithosphere is revealed as thin in dity and the EET (Te) are related by:
the northempart ofAdamawa where the rocks are
essentially volcanic. E Te3
D= (1)
COHERENCE FUNCTION ANAL.YSIS 12 (1-v*)
--1x73
Iea îm
Disfonce (Km) Distance (Km)
--ILN
0 ,fXl :Cv ‘ca
Distance (Km)
Dislance (Km)
Distance (Km)
Fig. 4. Plot of the six profiles with the topography and the E3ouguer anomdy.
lxi
. ..___......___ ‘ .~ .._ ._ :::- .::;...:.a. __:. .P..
w c I I
Fig. 5. Observe coherence for the Adamawa region versus the Fig. 6. Fit of the observed coherence (the symbols) tith some
wavenumber. The empty symbols Indicate the pofnts obtafned predlcted coherence curves (Forsyth. 1985). The numbers
wlth a large errer band. The edge effects here werc avoided by denote diiTerent values of ElTective ElasticThickness. The bcst
a mlrror ima.gIng treatment (coherence: o at 600 km length, fit 1s obtalned for an EET equal to 20 km and thus a flexural
+ at 480 km. •I at 430 km. A at 360 km, and x at 320 km). rigtdity of abou t 0.7’ 1P Nm.
lxii
._ .....___._ __..,., .;....-‘.:..‘-..- ....< _._....< -...
Mechanical behaviour of the iithosphere bene-z& the Adamawa Uplift . .. 87
Table 1. Effèctfve Elastic Thickmsses for some rifis and dornes. al to the depth to the top of the body:
TO estimate the source depth from this power
spectrum, we used the approach proposed by K
Xm.itriadisetaL (1987).Afterthelogarfthmofthe
ARFLJR DOME power spectnrm is plotted versus the wave num-
----
UTADJALON
ber, the depth is estimated using a linear regres-
---- ---- sion method. For each window. we selected the
proper linear segments: the depth to the source for
---- MS--
the spectic wlndow and the corresponding rms
---- ---- errer is evaluated. This errer is estfmated accord-
mg to the points which defIne the segments
--- ----
chosen.
-ao ----
We used the same six profIles as for the cohe-
rente function analysis. TO solve the leakage pro-
blem, we applied three windows on the profiles:
Hannfng. Blaclmran-Harris and the Kaiser-Bessel
windows and we also used a mirror imaging treat-
Browne and Fairhead (1983). we performed a ment. We chose these windows because they are ,
spectral analysis of our profiles. characterized by a highly concentrated central
lobe and a ver-y low sidelobe structure (Harris,
SPECTRAL ANALYSIS AND 1978).
SOURCE-DEPTH ESTIMATXON Fig. 7 shows, for one of the six profiles, the plot
of the logarithm of the power spectrum versus the
TO estimate the depth to the major density con- wave number, usfng the four treatments. Each plot
trasts within the lithosphere of the Adamawa cari be approxirnated by three main straight line
plateau, we applied spectral analyses to Bouguer segments. And we cari estirnate the source depth
gravity data. Thfs method has been widely used by using the slopes of those segments. Table 2 lists,
several authors (e. g. Spector and Grant, 1970; Pal, for each window and for each profile, the depth to
Khuruna and Unnikrfshvan, 1979). the source and the corresponding rms errer. It
Spector and Grant (1970) showed that ifs(t) is a should be noted that for some treatments (e.g.,
series ofN sampleswith a constant step interval at. mfrror imaging), the second segment and the cor-
the discrete Fourier transform of this series is respondfng source depth are not resohred.
given by: Table 2 shows that the source depth estimations
N using the four treatments are within a few km. TO
Select the most reliable values, we checked the
S(k) = I/N c S (t).exp(-2nkt/N) (6)
t=o windows with synthetic data by constructing a
graviiymodelwith a body at a given depth. We thus
k = O,....N-1 computed the corresponding gravity anomaly
produced by this body, and. using this anomaly,
The power spectrum is thus: we computed the source depths for the four treat-
ments. The method whfch provided the best result.
EU-4 = IS @dl2 (7) identical to the synthetic model. was the Kaiser-
Bessel window. Therefore, we selected the source
The fft algoflthm is normally used for infinite depths obtained with this window, as shown on
record processing. For finite length series as it is Fig. 8 for profiles 3 and 4.
the case here. the periodic extension of the signal - The first line on the figures dominates the low
exhibits discontfnuities at the boundarles of the wave numbers (k < 0.02 krn*J and the calculated
observation. These discontinuities are responsible depth (hl) is of about 70 to 90 km.
for spectral leakage as it was the case for the - The second segment domlnates the mid-wave
coherence function analysis. TO suppress the leak- numbers (0.02 < k < 0.06) with a depth (h2) in the
age problem. it is common practfce, to window the range of 18 to 38 km.
data, and SO reduce the order of the discontinuities - Finally, the third straight line occupies the hQh
on the edge of the records to be analyzed. For thfs wave numbers (k > 0.06) and the corresponding
pur-pose. several wmdows are proposed by Harris depth (h3) is between 4 and 15 km.
(1978). The power SpeCtnrm shows frequency These values of the depth source are of the same
tnter-vals where the logarithms of the amplitudes order as those obtafned by Fairhead and Okereke
may be represented by a hnear function of fre- (1988) using a grid ofgravify data on the Adamawa
quency. The slope ofthe straight hne is proportion- region. The calculated depths are in good agree-
._........._.,,:,._..:;.-.. ___,._.,
88 *--.._ Y. H. POUDJOMDJOMANI, M. DIA~ a& Y’. AJBoo?’
Profile 4 mirror 12
Profile 3 Kaiser-Bessel
h
-15 I ,
0.00 0.02 0.@4 0.06--2-G----r-- 0.12 I , I
8.00 0.62 0.04 0.08 0.
15- Wavenumber ( l’/km)O.‘”
i 15 WavenumbeF*Cl /km)
2
Profile 4 Black-Harris 12
/ 1-I Profile 4 Kaiser-Bessel
hl
\
-1s / 8 I s , , ,
0.00
15
0.02 0.04 Cl.00 0.0E Q. 10 CL'12
Wavenumber (1 /km)
3
12 Profile 4 Kaiser-Bessel
The depth between 18 and 38 km corresponds to
the trust-mantle interface which. as proposed by
Dorbath and Dorbath (1984). varies from 23 to 33
9
h -G-h1
6-
lu-n for the northem and the southem parts of the
I - Adamawa massif respectively.
z 3: And finally. we interpret the deepest density
a 0- contrast (70 to 90 km) as the low density zone of
(31 - thermal origin which gives the low value of
0 -3-
J . Effective ElasticThickness fortheAda.mawamassif.
-6-
-9- CONCLUSION
-12-
Our results that the mechanical
reveal litho-
-151 . , 4 , ’ I h a I ’ -l.I:!sphere is thin beneath the Adamawa massif. The
0.00 0.02 Q.IQ 0
$$enukob,r (y.Tkrn) computed Effective ElasUc Thickness is about 20
Fig. 7. Plot of the power spectrum versus the Ian. This value of the EET is of the same order of
wavenumber for proflie 4 and dlfferent treatments. magnitude as those obtained for the other Afi-fcan
Jxiv
..I__.......==1.:__.:.i..‘. :. *_a_..., ._.._.
.,. Mechanical behaviour of the lithosphere ben& rhe Adamawa Uplifi ..,. 89
Table 2. Source depth estimations (km) for the six profles and for different trealments
1
-e-w--
hl =90f2.6 t-
-----
uplifts (.Air. Hoggar, Darfur, Fouta-Djalon) and versus regional mechanisms. Geophys. J. R. AstrOn
some continental rlft areas (Kenya, Baikal). T~US. Soc. 51. 431-452.
this faveurs the idea that the African uplifts were Banks, J. and Swain. C. 1978. The Isostatic compensa- ’
formed by similar processes. tien ofEast Africa. Proc. R.Astrun Soc. Ser.A364.
The spectral analysis allows us to locate three 331-352.
major density contrasts. These depth estimations Bechtel. T. D. D.. Forsyth. D. W. and Swain. C. 1987.
Mechanism of isostatic compensation in thevicinity of
are in good agreement with seismological studies.
the EastAfrican rift, Kenya. Geophys. J. R.Astron Soc.
The shallowest depth (4- 15 lun) agrees with the 90, 445-465.
çeismic limit of the Upper and lower trust (10- 14 Bendat, S., Piersol. A. G. 1986. @ndob data: analysis
km) as proposed by Stuart et al. (1985). The second and measurement procedures, second editton. WLley
density contrast (18-36 km) corresponds to the ed., 566 p.
Moho (Dorbath and Dorbath, 1984). Finally, the 70 Bonvalot, S., 1990. Mesures gravimétriques en Guinde
to 90 km depth is interpreted as the depth of a zone et Sierra-Leone. Modélisation structurale et étude du
of partial melting producing the volcanic activity comportement mécanique de la lithosphére: étude,
beneath the Adamawa massif. This depth cor- d’une chaîne péricratonique. d’un bombement intra-
responds to the top of the Upper mantle that was plaque et de marges transformantes. Thése Urdersti
proposed by C. and L. Dorbath (1984) to be ab- Paris VI.
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Afin de mieux comprendre le comportement de la I’Adamaoua jcameroun). L’interprétation conjointe
lithosphère continentale, nous avons choisi d’étudier des méthodes gravimétriques directe, indirecte et
une variété de structures en Afrique centrale. inverse permet de préciser l’origine de ce massif.
tes différentes structures géologiques de la zone tes principaux résultats sont :
d’étude (rifts, bombements volcaniques, cratons) sont l au moins en ce qui concerne l’Afrique, une conti-
décrites par leurs signatures gravimétriques à. partir nuité entre les fractures océaniques et les zones de
des cartes d’anomalies de Bouguer et des cartes volcanisme intraplaque,
transformées (prolongement vers le haut, dérivée...). l une lithosphère mécanique peu rigide sous les rifts
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