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Le point de vue adopté de ce cours est celui d’un ingénieur de bureau d’étude confronté au choix d’un
matériau en conception. Il dispose d’une très large gamme de matériaux parmi lesquels il doit sélectionner
celui qui convient le mieux aux exigences du produit qu’il conçoit (exigences économiques, écologiques,
esthétiques, de résistance, de longévité).
Métaux
et alliages
Composites
Céramiques
Polymères
et verres
…
Atmosphère
19
~10 kg
% masse
Azote : 79
Oxygène : 19
Argon : 2
10 8
Al 2,2 x 10 1,1 x 10 200
11 8
Fe 2,1 x 10 9,2 x 10 228
8 6
Cu 3,5 x 10 9,0 x 10 36
8 6
Ti 1,7 x 10 6,4 x 10 27
8 6
Zn 2,4 x 10 6,4 x 10 37
7 5
Ni 7,0 x 10 9,0 x 10 78
Tab. 1 Estimation de la durée de vie des ressources minières pour quelques matières premières en 1998
[Japan Society for Metallurgy]
2
Le coût financier, énergétique et écologique
Fig 4. Energie nécessaire à la production d’1kg de matériau (extraction, transport, transformation) [CTBA]
3
Fig. 5 Comparaison des émissions de CO2 liées à la réalisation d’une poutre [ENSTIB]
Le cycle de vie
Matériau
Matières Éléments de
premières construction
Recyclage
Ressources Produits
Déchets
4
Petit historique de l’utilisation des matériaux par l’homme
Le choix des matériaux en conception (voir la partie du cours sur le choix des matériaux)
Les matériaux jouent un rôle très important en conception mécanique : les composants mécaniques d’un
système répondent à une fonction (supporter des efforts, conduire la chaleur ou l’électricité, résister à
l’usure), sont faits d’un ou plusieurs matériaux, ont une certaine géométrie, et sont fabriqués selon certains
procédés.
Fonction
Matériau Géométrie
Procédés de fabrication
5
Alliages métalliques
Céramiques techniques
Polymères / élastomères
Composites techniques
[http://www-materials.eng.cam.ac.uk/mpsite/default.html]
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2.2. Les métaux et alliages
Il existe deux grandes sous familles : les métaux ferreux (à base de Fer) et les métaux non-ferreux (à base
d’Aluminium, de Cuivre, de Nickel ou de Titane).
Ce sont des solides cristallins = matière organisé par répétition régulière d’un motif au sein de grains (avec
présence de défauts).
Fig 7. Exemples de structure cristalline (CFC, CC et HC) d’après [2] et d’assemblages de grains dans un métal.
La liaison (chimique) entre atomes est principalement de type métallique = ensemble d’ions positifs dans un
nuage d’électrons (mise en commun d’électrons délocalisés) :
7
2.2.1. Les métaux ferreux : Acier et Fonte
Le Fer est l’un des éléments les plus abondants de la croûte terrestre. On le trouve un peu partout, combiné
à d’autres éléments sous forme de minerai.
+0,1 à 2% de C 2 à 6% de C
Fer Aciers Fonte
On dénombre en 2000 près de 3000 nuances d’aciers répertoriées, sans compter celles crées sur mesure.
Propriétés particulières :
Utilisations :
8
2.2.2. Les alliages à base d’aluminium
ème
L'aluminium est un des principaux composants de l’écorce terrestre dont il est le 3 élément constitutif le
plus important (8 %). Il n'existe pas à l'état natif dans la nature, mais se présente contenu dans des minerais
sous forme principalement d'oxydes (bauxite). Il y a seulement 190 ans que
l’élément aluminium a été découvert (en 1821 par P. Berthier) et un peu plus
de 120 ans qu’il existe une production réellement industrielle. Aujourd’hui,
l’aluminium et les alliages d’aluminium arrivent en seconde position derrière
le fer en ce qui concerne la production et l’utilisation de matériaux
métalliques.
Fig 10. Minerai
Propriétés particulières : d’aluminium
-3
- la masse volumique de l’aluminium est de 2700 kg.m , soit près de 3 fois moins que celle de l’acier.
L’utilisation de l’aluminium s’impose donc quand il faut réduire au maximum la masse des systèmes et
de structures : construction aéronautique et industrie du transport.
- bonne résistance à la corrosion
- propriétés mécaniques faibles mais spécifiquement bonnes, améliorables par écrouissage, par addition
d’éléments d’alliages ou à l’aide de traitements thermiques
- mise en forme aisée : aluminium de fonderie (température de fusion relativement basse 660°C), ou
aluminium corroyé (ductile à l’état solide ce qui permet sa déformation plastique par laminage,
étirage,…).
- recyclable (moins que l’acier mais température de fusion plus faible → 30% de la production).
- bonne conductivité thermique et électrique
- coûts élevés (transformation du minerai, difficulté d’assemblage, tenue en fatigue moyenne)
- mauvaises propriétés mécaniques à chaud.
On distingue les alliages non trempants (qui ne peuvent subir aucun durcissement structural) et les alliages
trempants (à durcissement structural).
9
Utilisations générales :
Les vieilles civilisations utilisaient le bronze (cuivre + étain) depuis 3500 ans
avant J.C. avant que le fer n’apparaisse plus tard, vers 1800 avant J.C. Les
premiers instruments scientifiques : boussoles, balances et une grande
partie des pièces métalliques employées à bord des navires étaient en
cuivre, en laiton (cuivre + zinc) ou en bronze (cuivre + étain).
La qualité principale du cuivre réside dans son excellente conductivité
électrique, ainsi on utilise près de la moitié de la production mondiale de
cuivre dans des applications pour lesquelles cette caractéristique prime. Fig 12. Cuivre natif
Propriétés particulières :
10
2.2.4. Les alliages à base de titane
Bien que le titane soit un élément fort abondant dans l’écorce terrestre qui fût découvert en 1790 (moine
anglais Gregor), ce n’est que vers 1950 qu’il commence à être utilisé sous forme métallique, à l’état pur ou
allié. Son extraction et sa mise en œuvre sont difficiles, d’où son prix élevé par rapport aux autres matériaux.
Propriétés particulières :
- propriétés mécaniques remarquables (résistance effective nettement supérieure à celle des autres
matériaux métalliques) avec une bonne tenue en température jusqu’à 700°C (et cryogénique).
- résistance à la corrosion excellente (> à celle de l’acier inoxydable) et non toxique → biocompatible.
- amagnétique.
- coûts élevés.
désignation composition (m%) caractéristique utilisation
Alliage Ti + 6Al + 1V Léger, solide, excellente Aubes de compression,
alpha - bêta résistance à la corrosion, haute construction aéronautique, génie
température de fusion, bonne chimique, implants chirurgicaux
tenue au fluage
Utilisations :
2.2.5. Les alliages à base de Nickel et de Cobalt : les superalliages dit « réfractaires ».
Pour de nombreuses applications, il a fallu mettre au point des alliages qui conservent des propriétés
mécaniques acceptables à haute température (700 à 1000°C). L’utilisation à haute température des alliages
métalliques engendre des problèmes de deux ordres : oxydation et résistance au fluage médiocre. De plus,
l’utilisation à haute température s’accompagne souvent d’un milieu agressif : gaz de combustion, produits
chimiques, métaux liquides et sels fondus par exemple.
Propriétés particulières :
11
2.3. Les verres et les céramiques (matériaux minéraux)
Le mot céramique (du grec keramicos : « terre cuite ») implique la cuisson de matières premières argileuses,
les céramiques sous forme de poterie et de brique sont les premiers matériaux que l’Homme a fabriqué par
transformation de matières premières. Aujourd’hui, le terme de céramique ou matériau céramique désigne
« un matériau manufacturé qui n’est ni un métal ni un produit organique » (cf. le Petit Larousse).
Ce sont généralement (!) des solides cristallins (cf. métaux) dont la liaison (chimique) des atomes est
principalement covalente (partage d’électrons) ou ionique (échange d’électrons → attraction électrostatique).
Fig 17. Illustration d’une liaison covalente entre deux atomes (orbitales communes)
Propriétés générales :
Les céramiques constituent une gamme de matériaux très vaste englobant les céramiques traditionnelles
fabriquées à partir d’argiles, les céramiques techniques (carbures, nitrures et borures), les verres, les
ciments ou les bétons et les matériaux carbonés (graphite). On classe aussi dans cette catégorie les
céramiques naturelles (granit, calcaire…).
12
2.3.1. Les céramiques traditionnelles ou céramiques vitrifiées
On obtient les céramiques traditionnelles par cuisson à partir d’argile, de sable et de feldspath. Ce sont des
matériaux poreux qui comportent des phases vitreuses et cristallines. Les argiles sont formées de grains très
fins de silicates d’aluminium déshydratés (kaolin), de composition : Al2O3, SiO2 ; et H2O. Les argiles sont
mises en forme à l’état humide où elles sont plastiques, après séchage et cuisson elles constituent la phase
cristalline avec le sable ou silice. Au moment de la cuisson de la céramique, la phase vitreuse (feldspath)
fond et s’étend sur les cristallites (particules de kaolin et de silice) les soudant tous ensemble. La porosité
dépend de la faculté de la phase vitreuse à s’insérer entre les grains cristallins, cela dépend de la
température de cuisson. Les céramiques traditionnelles, fabriquées à partir de matières premières courantes
abondantes sont bon marché.
désignation caractéristique utilisation
porosité : 15 à 30% briques, tuiles, conduits de fumée, revêtement
Terres cuites émaillées ou non de sols et de mus. poterie
T de cuisson : 950°C à 1050°C
porosité : 10 à 15% équipements sanitaires, vaisselle, carreaux
Faïences surface émaillée ; opaque
T de cuisson : 950°C à 1200°C
porosité : 0,5 à 3% carreaux de sol, appareil de chimie,
Grès surface vitrifiée équipements sanitaires
T de cuisson : 1100°C à 1300°C
porosité : 0 à 2% vaisselle, appareil de chimie, isolateurs
Porcelaines surface vitrifiée ou non, translucide électriques
T de cuisson : 1100°C à 1400°C
Propriétés particulières :
13
désignation composition utilisation
(m%)
alumine dense frittée Al2O3 abrasif, électrodes de bougies de moteur,
isolateurs électriques pour les lignes à basse
ou haute tension, implant médicaux
nitrure de silicium Si3N4 aubes de moteurs à turbine, écrans thermiques,
roulements, piston, soupape, blindage
carbure de silicium SiC travail du bois ou du métal
carbure de tungstène, de titane, WC, TiC, BNC outils de coupe, usinage à grande vitesse de
nitrure de bore cubique matériaux durs
zircone ZrO2 tête de piston de moteur, coussinet, prothèse
dentaire, creusets
Utilisations générales :
Propriétés particulières :
- propriétés optiques : la plupart des verres sont transparents, certains composants du verre peuvent
absorber sélectivement une ou plusieurs longueurs d’onde de la lumière blanche : la conséquence est la
couleur des verres (ex.: Cu+ = bleu)
- propriétés mécaniques : le verre est fragile
- propriétés chimiques : le verre s’altère lentement au contact de solutions
- propriétés thermiques : bon isolant thermique
- recyclable
- mise en forme par coulée de verres bruts obtenus en fondant ensemble les différents constituants, pour
les verres plats on utilise des procédés d’étirement et de laminage.
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désignation composition (m%) caractéristique utilisation
sodo-calcique 70SiO2, 10CaO, mise en forme facile vitres, bouteilles
15Na2O
borosilicate 80Si02, 15B2O3, bonne résistance à la verrerie à usage alimentaire
= Pyrex 5Na2O température, faible coefficient de et chimique
dilatation, bonne tenue au choc
thermique
vitrocéramique ajout d’oxyde meilleure résistance et ténacité, circuits imprimés, paliers ou
métallique (TiO2, faible coefficient de dilatation joints d’étanchéité dans des
ZrO2, SnO2, P2O5) thermique, usinabilité facilitée milieux corrosifs ou
oxydants
Utilisations :
Les bétons sont des matériaux hétérogènes que l’on utilise depuis longtemps mais que l’on étudie que
depuis une cinquantaine d’année. Les ciments et les bétons n’acquièrent pas leur résistance mécanique par
cuisson (comme les matériaux frittés) mais plutôt grâce à des réactions chimiques qui permettent d’établir,
entre les particules constitutives, des liaisons de forte intensité.
Les ciments sont constitués de chaux (CaO), de silice (SiO2) et d’alumine, le principal type de ciment est le
ciment Portland. Le ciment est un liant hydraulique : il fait prise et durcit lorsqu’on le mélange à de l’eau. Les
bétons sont composés de ciment, de granulats (sables et gravillons), d’eau et d’adjuvant (constituants
permettant d’améliorer les propriétés du béton).
Propriétés particulières :
Utilisations :
Fig 26. Le pont de Millau
- principalement BTP (pont, barrages, bâtiments, panneaux de façades)
15
2.3.5. Les matériaux carbonés (graphite)
Le graphite est un matériau à base de carbone, il est anisotrope : ses propriétés varient considérablement
selon la direction dans lesquelles on les mesure.
Propriétés particulières :
- bonne conductivité thermique et/ou électrique suivant la structure atomique (diamant ≠ graphite)
- très bonnes propriétés tribologiques (faible coefficient de frottement et faible taux d’usure)
- excellente résistance à la corrosion et à la dégradation
désignation utilisation
graphite traditionnel électrodes de fours à arc, cuves d’électrolyses d’aluminium,
réfractaires, creusets et moules, mines de crayon
matériaux carbonés haute technologie : écrans thermiques en aérospatial, tuyère
(pyrolytique et vitreux) de fusée, chirurgie : valves cardiaques, prothèse articulaire
de doigt…
Utilisations :
16
2.4. Les polymères et les élastomères (matériaux organiques)
Dans la nature, on trouve de nombreux polymères : bois, os, cartilage, cuir. L’homme se sert bien sûr de ces
polymères naturels, mais depuis un siècle il a appris à synthétiser des polymères. De 1960 à 1973,
l’utilisation des matières plastiques a connu un taux de croissance annuel compris entre 10 et 20%. Depuis,
la progression annuelle s’est maintenue aux alentours de 6%. Toutefois, la compétition entre les matières
plastiques et autres matériaux devient plus dure. Les polymères sont plus souples et moins résistants que
les métaux, cependant, les nouvelles techniques d’élaboration (en cristallisant ou en orientant les chaînes)
permettent d’obtenir des polymères qui ont la rigidité de l’aluminium.
Ils sont composés de longues macromolécules (répétition d’un grand nombre de monomère essentiellement
constitué d’atomes de carbone ou de silicium avec liaison forte de type covalente, cf. céramiques)
interagissant entre elles soit par des liaisons faibles (van der Waals, hydrogène) pour les thermoplastiques,
soit par des liaisons covalentes pour les thermodurcissables, soit par une légère réticulation transversale
(par des atomes additionnels) pour les élastomères.
Thermodurcissable :
Elastomère :
17
Propriétés générales :
On rappel que les thermoplastiques sont des polymères linéaires, les macromolécules ne sont liées entre
elles que par des liaisons de faible intensité (liaisons de Van der Waals ou pont hydrogène H-H). C’est la
raison pour laquelle les thermoplastiques se ramollissent au chauffage entre la température de transition
vitreuse et la température de fusion. Ce comportement est réversible.
- amorphes (Polystyrène) ou semi-cristallins (Polyéthylène)
- mise en forme à l’état fondu ou caoutchoutique.
18
Tab 2. Les principaux thermoplastiques
On rappelle que ces polymères sont réticulés avec liaisons covalentes entre chaînes, réseau tridimensionnel
de macromolécules. Dans ce cas, une élévation de température n’entraîne pas de ramollissement : le
matériau se dégrade (non recyclable). Les thermodurcissables sont fabriqués en mélangeant deux
constituants (une résine et un durcissant) qui réagissent et durcissent (à froid ou à chaud).
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2.4.4. Les élastomères
Polymères de haute masse moléculaire et à chaînes linéaires. Le déplacement de leurs chaînes les unes
par rapport aux autres n’étant limité que par une légère réticulation, on peut obtenir de grandes déformations
élastiques totalement réversibles.
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2.5. Les composites
Chaque type de matériau possède des propriétés et des caractéristiques qui lui sont propres :
- métaux : tenaces et ductiles, masse volumique élevée, …
- polymères : légers, rigidité faible, parfois fragiles, très déformable, …
- céramiques : rigidité et résistance à la traction élevées, fragiles, tenue en température, …
En combinant divers types de matériaux normalement non miscibles, et tout en contrôlant leur morphologie
et leur répartition, on obtient des matériaux composites, dont les propriétés sont totalement différentes de
celles des composants de base. On utilise cette technique depuis des siècles dans la fabrication de torchis
par exemple (mélange de terre séchée + paille). Il existe aussi des composites naturels, les plus importants
sont par exemple le bois (mélange de lignines, d’hémicellulose et de fibres de cellulose) ou l’os.
En général, les composites sont composés d’un mélange d’une matrice (souvent polymérique) et de
renforts (fibres ou particules).
Les matériaux composites les plus courants sont les composites à matrice polymère (époxydes ou
polyesters) renforcée par des fibres de verre, de carbone ou de Kevlar. L’objectif est entre autres d’améliorer
la faible rigidité des matières plastiques ou d’améliorer la ductilité des céramiques. Toutefois, durant les
dernières décennies, on a élargi le principe aux composites à matrice métallique et/ou céramique.
21
2.5.2. Les composites à matrice métallique ou céramique
La fabrication des fibres métalliques et céramiques est aujourd’hui encore très onéreuse, on utilise donc ces
fibres pour des applications spécifiques demandant de haute performance.
matrice céramique
spatiale américaine
- matrice d’aluminium + particule d’alumine (Al2O3) ou carbure
de silicium (SiC) : axe de transmission de camionnette, cadre
de vélo, prototype de disques de frein pour automobile
Le bois, matériau naturel, est le plus ancien des matériaux de construction et reste le plus utilisé.
Aujourd’hui, la production mondiale est à peu près la même que celle de fer et acier : environ 1 milliard de
tonnes par an. Le bois est un véritable matériau composite, il est formé de fibres de cellulose, et d’une
matrice constituée de lignine et d’hémicellulose. Les propriétés du bois dépendent de l’essence, de la
direction étudiée, de l’humidité…
- comportement anisotrope (parallèle ou perpendiculaire aux fibres)
- dépendant de l’humidité (retrait et gonflement)
- résistance à la traction // fibres = à peu près celle des polymères les plus résistants comme les poly-
époxydes
- écrasement possible perpendiculairement aux fibres
paroi trachéides
50µm lumen
T
R
cellules de
rayon ligneux parenchyme radial
22
3. DESIGNATION NORMALISEE
• désignation alphanumérique des métaux et alliages (Aciers, Fontes, non ferreux)
• désignation numérique des aluminiums et alliages de transformation
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24
18-11ML 18-12MS 18-11ML 18-12MS
18-12ML 18-13MS 18-12ML 18-13MS
Stainless Europe
General The principal features of 18-11ML, 18-12ML, 18-12MS and 18-13MS are:
- good resistance to corrosion in acids and chloride containing media
characteristics - excellent resistance to intergranular corrosion, even after welding
- excellent weldability
Austenitic stainless steels - high ductility
- excellent polishability.
18-11ML 18-12MS
Typical applications - Chemical engineering equipment: tanks, tubes - Road transport tanks
18-12ML 18-13MS - Food industry equipment: tanks, tubes, pumps - Building industry: architectural
- Marine engineering components, roofing, etc…
1 2
18-11ML 18-12MS 18-11ML 18-12MS
18-12ML 18-13MS 18-12ML 18-13MS
Resistance to pitting corrosion. Pitting potential Resistance to crevice corrosion
At high temperature Effect of cold work
The resistance of
crevice corrosion is
evaluated in terms
of pH for
depassivation
(electrochemical
method).
Medium: 2M NaCl.
18-11ML
18-12ML
18-12MS
18-13MS
18-11ML
18-12ML
18-12MS
18-13MS
Corrosion As shown in the diagrams below, 18-11ML, 18-12ML, 18-12MS and 18-13MS have excellent corrosion 18-9 E
resistance in acid solutions, and also show good resistance in chloride containing media. They are therefore
resistance used for the manufacture of domestic hot water tanks, and for parts in contact with seawater at low
temperatures.
18-11ML, 18-12ML, 18-12MS and 18-13MS meet the requirements of standard intergranular corrosion
tests:
- EN ISO 3651-2 (sensitizing treatments T1 and T2)
Welding No heat treatment is necessary after welding.
- ASTM A 262
The welds must be mechanically or chemically descaled, then passivated.
- ex DIN 50914.
For use at temperatures above 500°C, filler metals must be chosen to ensure that the ferrite content in the weld
Corrosion resistance of stainless steels in sulfuric acid
does not exceed 8%.
No filler
With filler metal Shielding gas*
Welding metal
process Typical Filler metal *Hydrogen and nitrogen
18-9 L Thickness
thicknesses Rod Wire forbidden in all cases
18-11ML, 18-12ML Resistance
18-12MS, 18-13MS Spot ≤ 2 mm
Seam ≤ 2 mm
ER 316 L
Argon
(Si) ER 316 L (Si)
TIG < 1.5 mm > 0.5 mm Argon + 5% hydrogen
ER 317 L ER 317 L (Si)
Argon + helium
(Si)
Argon
ER 316 L (Si)
PLASMA < 1.5 mm > 0.5 mm Argon + 5% hydrogen
ER 317 L (Si)
Argon + helium
Argon + 2% CO2
ER 316 L (Si) Argon + 2% O2
MIG > 0.8 mm
ER 317 L (Si) Argon + 2% CO2 + 1% H2
Argon+ 2% CO2 + helium
ER 316 L
S.A.W > 2 mm
ER 317 L
ER 316 L
Electrode Repairs
ER 317 L
Laser < 5 mm Helium. In certain conditions: argon, nitrogen
3 4
Bibliographie et sites web
Quelques sites web parmi la multitude…
Métaux
http://www.arcelormittal.com (acier)
http://www.cuivre.org
http://www.aluminium-info.com
http://www.lesnonferreux.com
Céramiques
http://www.ceramique.fr
http://www.carbonelorraine.com
Verres
http://www.saint-gobain.com/fr/html/groupe/verre.asp
Polymères
http://www.engr.sjsu.edu/WofMatE/polymers.htm
Composites
http://www.saint-gobain.com/fr/html/innovation/multimateriaux.asp
Grand recueil de matériaux, et de leurs propriétés, listés suivant leur désignation industrielle
internationale
http://www.matweb.com
Quelques ouvrages
[1] « Choix des matériaux en conception mécanique », M. Ashby, Dunod, Paris, 2004 (620.11 ASH)
[2] « Des Matériaux », J.P. Baïlon, J.M. Dorlot, Presses Internationales Polytechnique, Montréal, 2000
(620.1 BAI)
[3] « Matériaux - 1 : Propriétés et Applications », M. Ashby, D. Jones, Dunod, Paris, 1998 (620 ASH)
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