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Faculté Polydisciplinaire

Université Sultan Moulay Slimane


Beni Mellal

Filière : Sciences Economiques et Gestion

L’Economie Monétaire II

Dr. A ZAHID

Année universitaire 2018-2019


PLAN DE COUR

 CHAPITRE 1

La monnaie dans l’économie

 CHAPITRE 2

L’Offre et la demande globale

 CHAPITRE 3

L’Epargne et Investissement
CHAPITRE 1 : La monnaie dans l’économie

I/ Rappel

II/ Théorie quantitative de la monnaie

A. La monnaie dans l’ére classique

B. La théorie de demande de monnaie de keynes

C. La théorie quantitative moderne de la monnaie


❑ La monnaie Peut être défini comme tout ce qui est généralement accepté en paiement

de B&S ou pour le remboursement de dettes.

❑ Le numéraire (l'argent liquide)consiste en pièces et biliets représente une partie de la

monnaie dans la mesure ou les chèques, les dépôts en comptes courants sont considérés

comme de la monnaie à condition s'ils peuvent être transformés rapidement et facilement

en numéraire ou virés sur des comptes courants.

❑ La monnaie est plus large que le numéraire, mais plus restreint que le patrimoine

(fortune).
Les fonctions de la monnaie

 La monnaie a trois fonctions principales:

 Intermédiaire des échanges,

 Unité de compte,

 Réserve de valeur,
 En argent liquide ou sous forme de chèques, la monnaie sert

d'intermédiaire des échanges dans toutes les transactions de marché.

 La monnaie permet d'améliorer l’efficacité économique et minimiser le

temps, elle fluidifie les transactions par opposition au troc qui les ralentit

 Cette fonction permet de résoudre le problème de la double coïncidence

des désirs nécessaires à l'échange en situation de troc.


Unité de compte

 La monnaie permet d'étalonner les valeurs.

 La valeurs de tous les biens peut être exprimer en terme d'un seul bien.

 Dans une économie de troc, si Ton a n biens il faut établir n(n-l)/2 rapports

d'échange alors que dans une économie monétaire n-1 rapports

d'échange sont établis.


Reserve de valeur

 Pour faire face à des situations d'imprévues, voire pour spéculer, la

monnaie permet de jouer le rôle de réserve de valeur

 La détention de monnaie peut être en certains circonstances plus

avantageuse que la détention de titre financier.


 La théorie quantitative de la monnaie trouve sa formulation la plus pure

dans les travaux d'I Fisher (1911).

 Q Elle est une théorie de la demande de la Monnaie, elle décrit la

détermination de la valeur nominale du revenu global.

 a Elle explique la quantité de monnaie détenue pour un niveau donné de

revenu global.
La monnaie chez les classiques

 La vision classique voit dans le niveau des prix la variable qui s'ajuste aux

mouvements de la monnaie. Quelques idées ont été développées, mais

c'est la théorie quantitative de la monnaie qui illustre cette approche.


 Ces idées étaient à la base des explications de la forte hausse des prix qu'a

connu toute l'Europe au XIV siècle.

 M. Malestroit (1566) pense qu'il n'y avait pas de véritable renchérissement des

marchandises, les agents à tort ont cette impression qui provient de la

dépréciation de la valeur de l’unité de compte par rapport au métal précieux

qu'elle contient la valeur des marchandises en terme de métal n'aurait pas

significativement baissé.
 J.Bodin (1568) considère, contrairement à M.Malestroit qu'il y avait bien

renchérissement des, marchandises et que celui-ci est dû pour l’essentiel à

l’afflux de métal venant du Nouveau Monde.

 D. Hume, 1572 pose de façon très claire cette idée en expliquant que, si les

4/5 de la monnaie en circulation en GB venaient soudainement à

disparaître, les prix devraient tout simplement diminuer dans la même

proportion, et si la quantité de monnaie quintuplait, les prix quintupleraient

à leur tour, il aboutit à l’idée important que la monnaie est neutre.


 Deux idées principales ont été développées parles classiques:

 La loi des débouchés, de Say

 La neutralité de la monnaie
La loi de débouchés de Say

 La loi des débouchés : elle affirme que « les produits s'échangent contre

des produits ».Tout produit est en lui-même un débouché à d'autres

produits pour le montant de sa valeur.

 Il ne peut y avoir sur- ou sous-production: tout ce qui est produit est vendu,

l'offre crée sa propre demande.

 La monnaie ne saurait donc être conservée pour elle-même mais

seulement comme moyen de réglement.


La neutralité de la monnaie

 La neutralité de la monnaie: liée à la première loi de Say.

 La monnaie ne saurait modifier en rien la réalité des échanges; elle n'est

qu'un moyen de règlement et n'a, par elle-même, aucune autre valeur

pour les agents qui la détiennent: elle n'est jamais détenue pour elle-

même, mais pour ce qu'elle est susceptible d'acheter.


La vitesse de circulation de la monnaie

 Fisher examine le lien entre la quantité totale de monnaie M (l'offre de

monnaie) et le montant total de dépenses en biens et services finals

produits dans l'économie P.Y (PIB).

 M et P.Y sont reliés par la vitesse de circulation de la monnaie c-a-d son

coefficient de rotation.

 La vitesse de circulation représente le nombre de fois où, au cours d'une

période quelconque (une armée ) une unité de monnaie est dépensée lors

de Tâchât de B&S produit dans l’économie.


 a La vitesse de circulation V est définie comme la dépense totale P.Y divisé

par la quantité de monnaie M: V-P.Y/M.

 L'équation appelée équation des échanges » qui relie le revenu nominal à

la quantité de monnaie et sa vitesse s'écrie de la forme: M.V=P.Y.

 L'équation des échange indique que la monnaie multipliée par le nombre

de fois où elle est dépensée au cours de l'année doit être égale au revenu

nominal (dépense nominale en B&S de l'année de référence)


La théorie quantitative de la monnaie
demande de monnaie

 La théorie quantitative de la monnaie permet de déduire la quantité dé

monnaie détenue pour un niveau donné de revenu global c-a-d c'est une

théorie de la demande de monnaie: M=(1/V.P.Y)

 À l'équilibre du marché de la monnaie, la quantité de monnaie M détenue

par les agents est égale à la quantité de monnaie demandée Md donc

Md- kPy avec k=l/V(taux de liquidité =cte)


 K étant constant, le volume de transaction induit par un niveau fixé de

revenu nominal PY détermine la quantité de monnaie de demandée par

les agents c'est pourquoi la théorie quantitative de la monnaie de Fisher

soutient que la demande de monnaie dépend uniquement du revenu. Le

taux d'intérêt n'a aucun effet sur elle.


 Pour Fisher, la monnaie est détenue par les agents seulement pour

effectuer des transactions et qu'Us n'ont aucune liberté d'action dans la

détermination de leurs encaisses,

 La demande de monnaie donc est déterminée par le niveau de

transaction induit par le revenu nominal PY, des aspects institutionnels

stables de l'économie qui détermine comment les agent économiques

effectuent leurs transactions et, par voie de conséquence, la vitesse de

circulation de la monnaie et le taux de liquidité k.


La théorie keynésienne de la monnaie

 Keynes a énoncé les grandes lignes de sa pensée sur la monnaie dans sa «

théorie générale de l'emploi, de l’intérêt et de la monnaie », en 1936

 Dans analyse keynésienne, la monnaie n'est plus seulement cet

intermédiaire neutre des échanges que les agents ne détiendraient que

pour effectuer leurs règlements.

 Au contraire des classiques, Keynes estime que la monnaie est désirée pour

elle-même et elle fait l'objet d'une demande spécifique.


 Le taux d'intérêt délaissé dans la TQM traditionnelle, retrouve une place

prépondérante chez Keynes. Ce dernier est déterminé dans la sphère

monétaire et a une incidence considérable sur activité économique.

 La dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire est écartée.


La demande de Monnaie et
préférence pour la liquidité

 B La demande de Monnaie, selon Keynes, répond à trois motif distincts:

- Le motifs de transaction.

- Le motif de spéculation.

- Le motif de précaution.
 II s'agit du besoin de monnaie pour régler les échanges et éviter par la suite

les problèmes de trésorerie,

 La détention de monnaie est nécessaire pour tenir compte du décalage

pour les ménages entre la perception des revenus et le paiement des

achats, et, pour les entreprises, entre l'encaissement du produit des ventes

et les régIements des différentes charges afférentes à leur activité.


 Le montant de la monnaie demandée dépend de :

- La durée de la période sur laquelle raisonne l'agent,

- L’importance des dépenses qu'il entend faire sur cette période.

Concernant ce premier motif, on peut conclure que cet encaisse est fonction

du revenu ; la " Monnaie est considérée comme instrument des échanges.


Le motif de précaution

 II s'agit du besoin détention de monnaie liquide pour faire face à des

dépenses imprévues et à des incertitudes sur leurs recettes et dépenses

futures.

 La monnaie est considérée ici comme une réserve de pouvoir d'achat.


Le montant

 Le montant de l'argent liquide détenue pour faire face aux dépenses

imprévues est fonction du revenu perçu par l'agent.


Le motif de spéculation

 II s'agit du désir des agents de tirer profit d'une « meilleure connaissance que
celle du marché de ce que réserver avenir».

 Cela suppose, de la part des agents, des anticipations sur les cours des titres.

 Lorsque le taux d'intérêt est élevé, les agents anticipent de façon unanime une
baisse de taux et sont donc incités à acquérir des titres : ceux-ci leur offrent une
perspective de plus value.

 Lorsqu'au contraire les taux sont très bas, les possibilités de gain disparaissent,
les agents préfèrent détenir des liquidités; la demande de monnaie sera forte.

 Les obligations sont la seule catégorie de titre considérée par Keynes mais
cette relation reste valable pour les autres catégories de titres (actions,..)
 II existe donc une relation inverse entre la demande de monnaie et le taux

d'intérêt.

 À la limite, pour un taux d'intérêt minimal la demande de monnaie sera très

importante. C’est ce que Keynes appel le « la trappe à liquidité »


 Les agents montrent donc une tendance à conserver, sous forme liquide,

une part importante de leur avoir, malgré le rendement ou l’utilité d'autres

formes de détention d'actifs : c'est la « préférence pour la liquidité »

 Cette préférence pour la liquidité a pour cause incertitude de l'agent, de

son degré de défiance par rapport à ses anticipations.

 La monnaie est une réserve de richesse disponible pour saisir des

opportunités.
 L'agent face à un taux d'intérêt faible choisira de détenir ses avoirs sous

forme liquide, non rémunérée.

 Le taux d'intérêt est la prime requise par ragent pour se séparer de cet

avoir parfaitement liquide qu'est la monnaie ; c'est en quelque sorte, le prix

de la monnaie. Il mesure le degré d'inquiétude des agents, On détient

donc la monnaie pour elle-même, pour son caractère propre et non plus

de façon auxiliaire, comme instrument des échanges.


L’équation de demande de la
monnaie de Keynes
 Keynes regroupe les trois motifs de détention d'encaisses monétaires en

équation de demande de monnaie unique, il distingue les valeurs nominales et

réelles de ces encaisses.

 Les agents souhaitent détenir un certain montant d'encaisses réelles. Ce

montant est relié au revenu Y et au taux d'intérêt I par le biais des trois motifs.

Md/P= f[i(-),Y(+)]

Pour Keynes, la demande de monnaie dépend du revenu mais aussi du taux

d'intérêt, contrairement à l'analyse de Fisher qui considère que le taux d'intérêt ne

joue aucun rôle.


 équation, on déduit l’expression de la vitesse de circulation PY/M

Md/F=f(l,Y) --------- > P/Md=1/f(i,Y) --------- > V-PY/M=Y/f(i,Y)


 D'une implication majeure de la théorie keynésienne de la demande de

monnaie :

- la vitesse de circulation n'est pas constante, elle varie en fonction du

taux d'intérêt.

- La vitesse de circulation baisse ou croît plus. lentement.


La théorie quantitative moderne de la
monnaie

 E M, Friedman, en 1956, propose une nouvelle théorie de la demande de

monnaie dans un article célèbre intitulé « la théorie quantitative de la

monnaie : une reformulation »

 II a tenté de comprendre pourquoi les agents choisissent de détenir de la

monnaie. Il part d'une idée simple : la fonction de demande de monnaie

est analogue à la fonction de demande pour n'importe quel actif.


 Selon Friedman, la demande de monnaie devrait être fonction des

ressources disponibles des ménages (leur richesse) et des rendements

anticipés des autres actifs comparés à celui de la monnaie.

 Comme Keynes, Friedman s'attache à la valeur désirée des encaisses

réelles (le pouvoir d'achat que les agent économiques souhaitent détenir

sous forme monétaire.)


 La demande de monnaie s'écrit ainsi:

 Md/P=f[Yp(+),(rb-rm)(-),(re-rm)(-),(πe-rm)(-)]

 Avec:

 Md/P; demande d'encaisses réelles,

 Yp: revenu permanent (mesure de la richesse) il représente la valeur actualisée de tous les
revenus futurs anticipés,

 Rm: rendement anticipé de la monnaie,

 Rb: rendement anticipé des litres,

 Re; rendement anticipé des actions,

 Πe: taux d'inflation anticipé,


Friedman VS Keynes

 Parmi les différences on note:

 Friedman prend en compte un large éventail d'actifs et précise que l'activité

économique globale ne dépend pas uniquement d'un seul taux d'intérêt/ mais

de plusieurs.

 Keynes regroupe tous les actifs, à l'exception de la monnaie en une seule

catégorie (les titres).

 Friedman considère les actifs réels et la monnaie comme des substituts: les

agents font un choix entre les deux lorsqu'ils déterminent leur demande

d'encaisses.
CHAPITRE II: L’offre et la demande globale

 La demande globale.

 La courbe de la demande globale décrit la relation entre la quantité de produit global


demandée et le niveau des prix(on suppose toutes les autres variables constants).

 La demande globale est composée de quatre éléments:

 C: la dépense de consommation (demande de bien et services de consommation)

 I: l’investissement désiré (demande totale prévue des entreprises en équipement immobilier...)

 G: les dépenses publiques, à tous les niveaux (Etat collectivités territoriales, organismes
publics,...).

 NX: les exportations nettes ou solde commercial: dépenses nettes du reste du monde (export-
import).

 La demande globale s'écrit alors:

 YGC+I+G+NX
 L'étude des effets des fluctuations des prix sur chacun des composants de

la demande globale, permet de déduire la fonction de la demande

globale.

 L'analyse du rapport de prix sur les composants implique une courbe de

demande globale décroissante.


 En effet un niveau de prix faible(p-) conduit, à quantité nominale de monnaie donnée, à un
accroissement de la quantité de monnaie réelle (en terme de pouvoir d'achat an B&S M/P+).

 La quantité plus élevée de monnaie, en terme réels issue de la baisse du niveau des prix,
entraine la diminution du taux d'intérêt (i-)

 Il en résulte une réduction du coût de financement des nouveaux investissements en capital


physique, ce qui les rend plus rentables et donc stimule l’investissement désiré,

 Or, à partir de l'équation de demande globale (YG=C+I+G+NX),on déduit qu'une augmentation


de l'investissement désiré entraine l'augmentation de YG.

 Ainsi, un niveau général des prix plus faible aboutit à un niveau plus élevé de demande globale

 (p-) → (YG+)

 Schématiquement

 P- → M/P+ → i- → I- → YG+
Déplacement de la déplacement de
la courbe de DG
 La variation de l'offre de monnaie déplace la courbe de DG.

 Pour un niveau de prix donnée une augmentation de l'offre de monnaie

entraine une augmentation de l’offre de monnaie réelle (M/P)+, ce qui

conduit à un accroissement de la DG.

 Une augmentation de l'offre de la monnaie déplace la courbe de DG vers

la droite, du faite de la baisse du taux d'intérêt et de la stimulation de

l'investissement désiré et des exportations nettes Inversement une

diminution de l'offre de monnaie déplace la courbe de DG vers la gauche.


 L'étude des composants de la DG permet d'identifier les facteurs

importants de déplacement de la courbe de DG: la politique budgétaire

modification des dépenses publiques et des impôts,.) et les variations du

solde commercial ou des dépenses des consommateurs et des entreprises

 Ex. si l'Etat dépense davantage (G+) ou (NG+), la demande globale

s'accroit, pour un niveau de prix donné, et sa courbe se déplace vers la

droite, un même, une diminution des impôts (T-) augmente le revenu

disponible des ménages, ce qui pousse la consommation à la hausse.


 À la différence de la TQM qui considère que, seule l’offre de la monnaie constipe la source de déplacement de la courbe

de DG, celle des composants delà DG/précise que six facteurs peuvent provoquer le déplacement de cette courbe:

- L'offre de la monnaie,

- Les exportations nettes,

- Les dépenses publique,

- Les impôts et taxes,

- L’optimisme des consommateurs,

- L'optimisme des entrepreneurs.

- Ces facteurs exercent des effets sur la courbe de DG, appelés « choc de la demande »
L’offre Globale

 La courbe de l'offre globale décrit la relation entre la quantité de produit

offerte et le niveau des prix.

 différence existe entre la courbe de l’offre globale dans le court et le long

terme, puisque les prix et les salaires s'ajustent lentement à leur niveau de

long terme
La courbe de l’OG de long terme

 La quantité de produit offerte dans le l’économie sur une longue période

est déterminée par la quantité de capital existant, la quantité de travail

offerte en situation de plein emploi et la technologie disponible.

 En situation de plein emploi, le chômage n'est pas nul, mais il se situe à un

niveau positif, auquel la demande et l'offre de travail sont égales.


 Le niveau de produit global associé au taux naturel du chômage se

nomme le niveau d‘équilibre du produit (ou le taux naturel de production).

Par conséquent là courbe d'offre globale de long terme (LRAS) est une

verticale au niveau du taux de chômage naturel.


La courbe de l’OG à court terme

Les prix et les salaires sont rigides à court terme, dans la mesure où leur

ajustement aux 'conditions de l’économie prend du temps et qu'il est plus lent

que les variations des quantités.

Par contre, la courbe de l'offre globale (AS) à court terme à une pente

croissante.
Épargne et investissement

En équilibre la demande globale est égale à l'offre globale:

PIB= C+G-M+NX

Supposons une économie fermée:

NX=0→ Y= C+I+G → I=Y-C-GS

S = I (avec S est l’épargne nationale).

Deux composants de l'épargne nationale:

- Soit « T» les recettes fiscales du gouvernement, (nettes dé transferts).

- S=Y-C-G+T-T)

- Ou encore

- S= (V-T-C)+(T-G)
Épargne privée et publique

 S=Y-C-G

 S=(Y-T-C) + (T- G)

 Avec; Y - T - C est l'épargne privée

 Et : T - G est l'épargne publique.

 Sachant que l'épargne privée = épargne des ménages + épargne des

entreprises
Le marché des fonds prêtable

 C'est le lieu où se fait la coordination entre l'épargne et l’investissement

 On suppose qu'il n'y a qu'un seul marché qui remplit ce rôle.

- Tous les investissements s'y fournissent(demande).

- Tous les épargnants y apportent leurs fonds(offre).

- Un seul taux d'intérêt


Le système financier

 Le système financier permet de transférer des fends, depuis les agents

économiques excédentaires, parce que leurs revenus dépassent leurs

dépenses (ménages, entreprises,...) vers les agents économiques qui

souhaitent emprunter (leurs revenus étant inférieurs à leurs dépenses). Il sert

donc d'intermédiaire entre les agents en capacité de financement et les

agents en besoins de financement.


 Cette intermédiation peut-être réalisée, soit, de manière direct, soit de
manière indirecte: finance directe
 Les flux de fonds au sein du système financier

Finance indirecte

Intermédiaires
financiers

Investisseurs Investisseurs
prêteur Emprunteurs
Marché
financier

Finance directe
La finance directe

 • La finance directe est un mode de financement, qui permet aux

emprunteurs d'accéder directement aux fonds de la part des épargnants

en leur vendant des titres (ou instruments \ financiers) sur le marché

financier. \ • Les titres représentent des droits de créance sur les revenus

futurs de l'emprunteur ou sur ses actifs. Ce sont des actifs pour ceux qui les

achètent (les prêteurs, qualifiés d'investisseurs), mais des dettes pour ceux

qui les émettent


La finance indirecte

• Ou finance intermédiée permet aux emprunteurs d'obtenir des fonds en


s'adressant à des intermédiaire financiers (en particulier les banques) qui leur
accordent des prêts.
• Les prêteurs, quant à eux, prête leur argent, non pas directement aux
emprunteurs, mais aux intermédiaires financiers, spécialement, sous forme de
dépôts.
• Les banques, ici, assurent l’intermédiation entre les agents en capacité
de financement et ceux en besoin de financement.
Rôle du système financier

 Que ce soit de manière indirecte ou directe, le système financier assure un

rôle important, que ce soit pour les emprunteurs, les prêteurs ou pour

l'économie en général :

- Pour les emprunteurs, le système financier leur permet, à l'aide des fonds

empruntés, de réaliser des projets productifs où non productifs comme l'achat

d'un logement, par exemple, en leur permettant de disposer des sommes

nécessaires à la réalisation de leur projet au lieu de devoir épargner pendant

des années avant d'acheter un logement.


 - Pour les prêteurs, le système financier leur permet, en prêtant leurs

disponibilités, d'obtenir un intérêt. Cet intérêt peut même les inciter à

épargner d'avantage pour consommer plus à l'avenir, lors du

remboursement de leurs prêts et donc à repartir leur consommation dans le

temps comme ils le souhaitent.


 - Pour l'économie, le système financier permet, en apportant satisfaction

aux uns et aux autres, d'améliorer l'efficacité de l'allocation des ressources

au sein de l'économie, ainsi que d'améliorer l'investissement donc, le bien-

être et la croissance de l’économie dans son ensemble.


 L'épargne des ménage peut être motivée par:

- Le souhait d'accroitre sa consommation future,

- Un besoin de précaution (faire face aux risques de dépenses

imprévues),

- La volonté de se constituer un patrimoine qui lui assure une

reconnaissance sociale et peut être légué aux générations futures.


 Pour les entreprises, l'épargne est motivée par le souhait de dégager une

capacité d'autofinancement utile pour financer, par la suite, des

investissements.

 Pour l'Etat, l'épargne est rare. Un solde budgétaire excédentaire peut

constituer une réponse à une situation d'urgence en terme de soutenabilité

de la dette publique.
Le taux d’épargne

 Le taux d'épargne nationale est le rapport entre l'épargne brute des


résidents et le produit intérieur brut.

 Pour les sociétés non financières, le taux d'épargne peut être défini par le
rapport à la valeur ajoutée qu'elles génèrent :

 tx d'épargne SNF= épargne brute des SNF/valeur ajoutée des SNF

 B Le taux d'épargne des ménages est égale au rapport entre l’épargne


brute des ménages et le revenu disponible brut des ménages.

 La notion de proportion marginale à épargner désigne la part de la


dernière unité de revenu affectée à l'épargne elle est croissante avec le
revenu
Les formes de l’épargne

 L'épargne des ménages peut être financier ou non financier.

 E L'épargne non financier représentent la forme brute de capital fixe, elle est constituée d'achat
de logement et de terrains essentiellement,

 L'épargne financier prend plusieurs forme et peut être classée suivant sont degré de liquidité:

L'épargne liquide: se présente sous forme de dépôts bancaires rémunérés (comptes chèque
rémunérés,...) elle est bien adaptée aux besoins de précautions des ménages, son rendement est
plutôt faible.

Les placements financiers; sont constitués d'actions, d'obligations, d'assurance-vie… le


rendement de ces produits est plus élevé, mais leur niveau de risque est plus grand. ces placements
sont plutôt destinés à ceux qui souhaitent se constituer un patrimoine.

1’agent qui épargne doit naturellement opéré un arbitrage ente la liquidité et le rendement du
produit d'épargne.
Les déterminants de l’épargne

 Pour les néoclassiques, l’épargne est une fonction. croissante du taux d'intérêt,
défini comme le prix de renonciation à la consommation présente.

 Plus le taux d'intérêt est élevé, plus l'incitation à épargner sera grande.

 Pour les néoclassiques, l’épargne est un moteur de la croissance parce qu'elle


finance l'investissement

 Toute épargne prend la forme de titre financier et finance l'investissement (loi


de débauchés).

 Sur le marché de fonds prêtables, le taux d'intérêt réel assure l'équilibre entre
l'offre de fonds (demande de titres financiers) et la demande de ronds (offre de
titres financiers).
 E Pour les keynésiens, l'épargne constitue un résidu, c'est la part du revenu

qui n'a pas été consommée.

 a Plus le revenu est élevé, plus l'épargne sera élevé ( la propension

marginale à épargner augmente avec le revenu).


Déplacement de la courbe de L’OG

 La quantité de produit offerte dépend du profit tiré de chaque unité de produit. Si le profit

s'accroit, la production globale augmente, entrainant augmentation de l’offre globale et

vice versa.

 Les facteurs qui déplacent la courbe de l'OG sont ceux qui affectent les coûts de

production:

- importance des tensions sur le marché du travail.

- Anticipation inflationnistes.

- Revendication salariales.

- Variations des couts de production non salariaux.


L’équilibre globale

 La notion d'équilibre ne présente d'intérêt que si l’économie a tendance à

converger vers celui-ci.

 Les niveaux d'équilibre de prix et de produit global se situe au point

d'intersection entre le produit global demandé et le produit global offert.

Cependant on peut parler d'un équilibre à court terme et à long terme.


L’équilibre à court terme et à long
terme

 Voir présentation graphique et explications en amphi


L’épargne et investissement

L'épargne

 L'épargne est la partie non consommée du revenu, en terme

macroéconomique, c'est la différence entre le revenu global et la

consommation globale.

 L'épargne nationale inclut l'épargne des ménages, des entreprises et de

l'Etat (éventuel excèdent budgétaire)

 L'épargne est un flux qui alimente le patrimoine des agents (ensemble des

avoirs: actifs financiers, logements,...).


Typologie des activités bancaire

 Les banques sont des institutions financières , qui recueillent les dépôts

d'épargne des agents économiques, accordent des crédits aux particuliers

et aux entreprises et proposent des services financiers de diverses natures.

 On distingue deux types de banques, suivant la nature des activités

exercées : biques commerciales et banques d'investissement mais cette

distinction a, en définitive, peu de sens, puisque nombreux sont les groupes

qui exercent toutes les activités bancaires (banque universelle).


LES BANQUES COMMERCIALES

 Ou banques de dépôts ou de détail, ont fondamentalement Aine activité


d'intermédiation entre prêteurs et emprunteurs, Elles effectuent cette activité
grâce à un réseau d'agences plus ou moins dense et l’outil internet. Elles traitent
généralement avec une clientèle de particuliers (ménages, très petites '
entreprises) et de professionnels (entreprises de plus grandes taille.

 Elles récoltent leurs ressources à partir des dépôts (épargne des ménages, pour
l'essentiel) et accordent des prêts (crédits immobiliers, financement de projets
d'investissement, crédits à la consommation).

 Les banques se rémunèrent par la différenciel de taux d'intérêt entre taux


débiteurs et taux créditeurs et, surtout, sous forme de diverses commissions (sur
l'utilisation des cartes bancaires, frais de dossiers, de gestion de comptes,...).
Les banques d’investissement

 Ou banques d'affaires, sont spécialisées dans la prise de participation dans

des sociétés, dans l’ingénierie de rapprochement d'entreprises (conseil en

fusion, acquisitions) l’introduction des entreprises en bourse ou encore dans

le placement de grands emprunts.


Banques et création monétaire

 Les banques commerciales participent à la création monétaire sous l'égide de

la banque centrale qui détient, seule, le droit de battre la monnaie.

 Une banque crée de la monnaie, dès qu'elle accorde un crédit: ce crédit se

traduit par une création de monnaie scripturale, par un dépôt à vue pour son

bénéficiaire, qui peut mobiliser ces fonds « des crédits font des dépôts ». Cette

monnaie est détruite une fois que le crédit est remboursé.

 La banque centrale contrôle cette création de monnaie et influence, les

conditions, de refinancement à travers le maintien du taux directeur, les

obligations en matière de réserve obligatoire…


Le marché financier

 Le marché financier est le lieu de rencontre des agents en besoin de

financement et des agents en capacité de financement Néanmoins, il faut

maîtriser un certain nombre de distinction concernant leurs principales

caractéristiques.
Marché de dettes et marché de fonds
propres

 Une entreprise peut obtenir des fonds via:

- l’émission d'un titre à revenu Que représentatif d'une dette (obligation,

par exemple)

- La levée des fonds sur le marché financier, c.à.d. L'émission d'actions ou

de parts sociales. Le produit de l'émission entre alors dans les fonds propres de

la société, car les actions sont des fractions de son capital.


L’obligation

 L'obligation est un engagement contractuel par lequel emprunteur s’engage à

payer au détenteur de l'obligation des versements déterminés, à des intervalles

fixes (les intérêts et le remboursement du principal), jusqu'à une certaine date,

appelée échéance, à laquelle le dernier versement est réalisé et la dette éteint.

 La maturité d'une dette est le nombre d'années restant à courir jusqu' son

échéance.

 On parle de dette à court terme, si sa maturité est inférieur ou gale à un an, par

opposition à la dette à long terme, dont la maturité est supérieur ou égale à dix

ans, entre les deux, on parle d'une dette à moyen terme.


L’action

 Les action représentent des fractions de capital, Elles donnent des droits sur les revenus
nets (après dépenses et impôts) et sur les actifs de la société en question.

 Le détenteur de « n » action a le droit à « n » % des dividendes que la société versé aux


actionnaires et, lors de sa liquidation il a le droit à « n » % de son actif net (après paiement
des dettes).

 Un dividende est le versement régulier annuel ou semestriel) qu'effectuent, en général, les


sociétés à leurs actionnaires, lorsqu'elles réalisent des bénéfices.

 Les actions sont des titres à long terme, puisqu'elles n'ont pas de date d'échéance.

 Les actions représentent un droit de propriété collectif sur la société et dorment droit aux
actionnaires, lors le assemblées générales, d'élire les dirigeants de l'entreprise et de voter
ses décisions principales, parmi lesquelles, l'affectât on des bénéfices en dividendes ou en
réserve.
Action VS Obligation

 Les actions et l’obligation représentent, pour l’investisseur, des placement


alternatifs en valeurs mobilières, qui entrent, selon ses choix financiers, en
proportion variable dans son portefeuilles d'actifs.

 Le principal inconvénient pour le détenteur d'action est qu'il est un


bénéficiaire résiduel, dans la mesure où la société doit satisfaire à ses autres
obligations contractuelles (en particulier, les créances et salaires), avant
d'effectuer ses versements à ses actionnaires.

 accroissement des bénéfices de la société ou de la valeur de ses actifs en


proportion de la part qu'il détient dans son capital.
Marché primaire et marché scondaire

 Le marché primaire est le marché financier sur lequel sont proposées les

nouvelles émissions de titres, actions ou obligation, par les sociétés ou les états

émetteurs à des acheteurs, appelés souscripteurs.

 Le marché secondaire est le marché financier sur lequel s'échangent les titres

précédemment émis (seconde main).

 La vente sur le marché primaire ne se fait pas en public (ce marché est peu

connu du public), elle est organise pour le compte de l'emprunteur- émetteur,

par une banque d'investissement qui organise émission et garantie le

placement de ces titres.


 Le marché secondaire est U bourse de valeurs sur laquelle est coté et

échangé un certain nombre de titres.

 Quand on achète un titre sur le marché secondaire, celui qui le vend reçoit

un paiement en échange du titre, mais l'entreprise qui j'a émis ne reçoit

rien. Cette dernière n’encaisse de fonds, que lorsqu'elle émet ses titres, lors

de sa création, sur le marché 'lire.


 Le marché secondaire a deux fonctions, y compris pour l’entreprise émettrice:

facilite et rend plus rapide la vente de titres par leurs détenteurs: il les rend plus
liquides. Cette liquidité accrue rend les titres plus attractifs aux yeux des
souscripteurs et rend, donc, plus facile l'émission de nouveaux titres par l’entreprise

Il détermine un cours pour chaque titre, qui donne à l’investisseur une


évaluation de son actif et indique à l'entreprise à quel prix elle peut émettre de
nouveaux titres sur le marché primaire: plus une action a un cours en bourse élevé,
plus la société qui l'a émise peut émettre de nouvelles actions à un prix plus élevé
sur le marché primaire et par conséquent plus elle peut y amasser de fonds (raison
pour beaucoup d'importance à ce marché).
Marché organisé et marché gré à gré

 Le marché secondaire peut être organisé de deux manière:

- Le marché de gré à gré, géré par des spécialistes, qui ont des listes

d'agents prêts à acheter ou vendre des titres.

- Le marché organisé en bourse de valeurs: la bourse réunit en un lieu

unique (réel ou virtuel), vendeurs et acheteurs de titres (directement ou

indirectement, par l’intermédiaire de courtiers). Les valeurs mobilières font

l'objet d'une cotation électronique.


Indices boursiers

 Les indices boursiers regroupent, une certaines valeur selon les capitalisations ou sur une
base sectorielle, afin de pouvoir dégager des tendances globales, eh matière de
valorisation des actifs financiers.

 Les indices boursiers représentent une sorte de baromètre de l’économie, dans la mesuré
où les cours des actions dépendent fondamentalement des perspectives de profit, leur
variation constitue un indicateur avancé de la conjoncture économique.

 Les plus connus sont calculés sur la base d'un échantillon de titre, dont les capitalisations
sont les plus grandes.

 La capitalisation boursière d'une société cotée en bourse est obtenue en multipliant le


cours de l’action par le nombre d'actions.
 Le DAW JONES regroupe les trente premières capitalisations de Wall Street

(New York Stock Exchange).

 CAC40 est l’indice phare de la bourse de Paris, il regroupe les 40 société

dont la capitalisation boursière est la plus grande.

 Le MADEX (Moroccan Most Active Shares Index) le MASI (Moroccan All

Shares Index) sont les deux indices de la place de Casablanca; le MADEX

est calculé sur la base de 62 sociétés dont la calculé sur la base de

l'ensemble des sociétés cotées en bourse de Casablanca


Marché monétaire et des capitaux

 Le marché monétaire et un marché financier sur lequel, seuls les titrés à

court terme (dont l’échéance origine est inférieure à un an) sont

échangés.

 Le marché des capitaux, c'est le marché financier sur lequel sont échangés

les titres à plus long terme et les actions.

 Les titres à court terme sont, en générale, beaucoup plus échangés que les

titres à long terme, de sorte que le marché monétaire est souvent plus

liquide.
Le marché monétaire

 Le marché monétaire consiste à échanger de la monnaie contre des dettes à court

terme.

 Trois type d'opérations devraient normalement y avoir cours:

- Un agent financier prêtant ou empruntant auprès d'un autre agent financier (marché

interbancaire).

- La banque centrale offrant ou demandant des liquidités, en échange de titre, aux

agents financiers.

- Un agent non financier prêtant ou empruntant à un agent financier ou non

financier.
Le marché interbancaire

 Sa fonction principale est de permettre aux établissements de crédits


d'équilibrer leur trésorerie. Il se crée, tout naturellement, entre les banques
souhaitant compenser quotidiennement leurs excédents et déficits en
monnaie centrale.

 La monnaie centrale est détenue par les banques commerciales et inscrite


sur leur comptes courants auprès de la banque centrale. Elle ne leur
rapporte aucune rémunération, raison pour laquelle les banques ont intérêt
à ne conserver que le minimum (minimum imposé; réserve obligatoire et la
demande de billets de la clientèle) et à prêter les excédents contre
intérêts, même pour les périodes brèves.
L’intervention de la banque centrale
sur le marché interbancaire
L'intervention de banque centrale peut-être à l'initiative de cette dernière ou
de celle des banques, Elle se fait selon les cas, par voie d'appel d'offre ou voie
d'opérations bilatérales.

Les opérations effectuées à l'initiative de lai banque centrale peuvent prendre


la forme :

- D'opérations, hebdomadaires sur appel d'offres, sous forme d'avances de


garantie ou de reprise de liquidité.

- D'opération d'open-market.

- D'opération de swap de change,


Les opérations d’appel d’offre

 La banque centrale acquiert des titres (bons du trésor,...) par prise en

pension. Lorsqu'elle le juge utile compte tenu de l'évolution des trésoreries

bancaires, la banque centrale demande aux banques commerciales de

lui communiquer (chaque mercredi ou le jour suivant si celui est férié) leurs

besoins eu liquidités, ainsi que le taux auquel elles souhaitent emprunter et

ce, par fax, par télex ou sous pu cacheté.

 Après centralisation des réponses, la banque centrale indique le taux

auquel elle entend , alimenter le marché en liquidités (taux plancher).


Les opérations d’Open-market

 a La banque centrale intervient sur le marché monétaire, en achetant ou en vendant des


titres ( et non pas des pensions)/ contre des liquidités, au prix du marché.

 Si la banque centrale souhaite injecter des liquidités sur le marché et favoriser la création
monétaire, elle achète des titres, qui une offre inchangée, fait monter le prix de ceux-ci,
incitant les établissements bancaires à les céder contre des liquidités.

 Cette injection des liquidités est censée affecter positivement le volume des crédits
accordés par les établissements de crédit, de même que la création monétaire.

 Dans le cas inverse, où la BC souhaite éponger des liquidités, elle vend des titres et a ainsi
l’influence contraire à celle-ci-dessus mentionnée, sur le prix des titres, les crédits accordés
et la création monétaire.
Les opérations de swap de change

 II s'agit d'opération de change au comptant assortie d'une opération à

terme de sens inverse; réalisées toutes deux avec la même contrepartie,

C’est une double opération de trésorerie portant sur deux devises

distinctes. Les cours de change applicables aux opérations au comptant et

à terme sont définis lors de la conclusion de ces dernières


Instruments du marché monétaire

 Le marché monétaire consiste à échanger de la monnaie contre des

dettes à court terme. Parmi les instruments échangés sur ce marché, nous

citons:

- Les bons du trésor

- Les certificats de dépôt

- Les billets de trésorerie...


Les bons de trésor

 Les bons de trésor représentent dés titres de dette publique à court terme

et moyen terme, à travers lesquels on permet au trésor public d'accéder à

une source de financement avantageuse, en terme de taux et de durée.

Ils sont considérés comme sans risque, dans la mesure où les

gouvernements ne peuvent pas faire défaut et peuvent toujours

augmenter les impôts pour payer leurs dettes.


Les certificats de dépôt

 Ce sont des titres à court terme ( à partir de 7 jours) émis par les

établissements de crédit et détenus par des agents financiers ou non

financier ( entreprises, fonds de placement . monétaire, agences

gouvernementales, etc.)

 a Le taux d'intérêt doit être fixe, le montant unitaire des certificats de

dépôts est fixé à 100 000Dh.


Les billets de trésorerie

 II s'agit des titres à court terme ( 10 jours, à une année) émis par des

entreprises autre que les établissements de crédit et rémunéré. par un

intérêt fixe ou variable.

 Les billets de trésorerie peuvent être souscrits par tout personne physique

ou morale résidente ou non. Le montant unitaire est fix à 250 OOODH. Ils

doivent avoir une échéance fixe.


Les instruments du marché des
capitaux
 Les instruments du marché des capitaux sont les actions et tous les titres de

dettes de maturité supérieure à un an. Leur prix fluctuent davantage que

ceux des instruments du marché monétaire et ils représentent des

placements plus risqués.

 Parmi ces instruments, autre que les actions:

- Les crédit aux entreprises et aux particuliers.

- Les obligations d'Etat.

- Les obligations hypothécaires.


Les crédits aux entreprises et aux
particuliers

 Les crédits faits aux entreprises et aux particuliers, par les banques ou par

d'autres institutions spécialisées, ne sont en principe négociable.


Les obligations d’Etat

 Les obligations à long terme, émises par les Etats pour financer les déficits

budgétaires ou par les institutions publiques ou quasi publiques, sont

implicitement ou explicitement garanties par les Etats.


Les obligations hypothécaires

 Sont des titres représentatifs des prêts aux ménages ou aux entreprises pour

acheter des biens immobiliers qui servent de garantie à ces prix.


Bon courage et bonne chance

Mr. A.ZAHID

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