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Physique – 3e BC1 TP 9 – 1

Nom du rapporteur : _______________________________ classe : ____________


Nom des coéquipiers : _______________________________ groupe : ____________
_______________________________ date : ____________
TP 9 – Dilatation linéaire des solides
1. Objectifs
Il s’agit de déterminer le coefficient de dilatation linéaire d’un métal.

2. Notions théoriques

2.1. Loi de dilatation linéaire des solides


Un corps solide a une longueur l0 à la température θ0 = 0°C.
Lorsque ce corps prend une température θ plus élevée il s’allonge. Sa nouvelle longueur est
alors l.
L’augmentation de la température Δθ = θ − θ0 provoque un allongement du corps de
Δl = l − l0.

L’allongement Δl est proportionnel à la longueur initiale l0 de la tige et à l’augmentation Δθ


de la température.

⎧Δ ∼ 0 ⎫
⎨ ⎬⇒Δ ∼ ⋅ Δθ ⇒ Δ = γ ⋅ ⋅ Δθ
⎩Δ ∼ Δθ⎭
0 0

La constante de proportionnalité γ est appelée coefficient de dilatation linéaire du


matériau.
En posant l0 = 1 m et Δθ = 1°C = 1 K, on obtient Δl = γ.
Le coefficient de dilatation linéaire γ représente donc l’allongement d’une tige de longueur
1 m à 0°C, pour un échauffement de 1 K.
Il s’exprime en 1/°C ou 1/K.
Physique – 3e BC1 TP 9 – 2

2.2. Coefficients de dilatation linéaire des solides


Comme différentes substances se dilatent différemment (mêmes longueurs à 0°C, mêmes
écarts de température), le coefficient de dilatation linéaire γ dépend de la substance dont est
constitué le solide.

Substance Coefficient de dilatation linéaire γ (1/K)


Fer 1,23⋅10-5
Aluminium 2,33⋅10-5
Platine 0,90⋅10-5
Cuivre 1,67⋅10-5
Zinc 2,90⋅10-5
Laiton (65 % cuivre, 35 % zinc) 1,85⋅10-5
Acier Invar (36 % nickel) 0,12⋅10-5
Verre ordinaire 0,90⋅10-5
Pyrex (verre dur) 0,30⋅10-5
Quartz 0,07⋅10-5

3. Dispositif expérimental
Description du dispositif expérimental

Un tuyau métallique de longueur l0 = 50 cm (valeur indiquée par le constructeur) est


maintenu immobile à l’une de ses extrémités. L’autre extrémité est mobile et peut donc se
déplacer si la longueur du tuyau varie.
Le déplacement de cette extrémité correspond à la variation de la longueur Δl du tuyau.
Comme ce déplacement est très petit il est amplifié à l’aide d’une longue aiguille.
Physique – 3e BC1 TP 9 – 3

Si l’extrémité libre du tuyau bouge d’une


longueur Δl, le cylindre tourne d’un angle
α. Un point quelconque A de la périphérie
du cylindre se déplace d’une longueur
AA’ = Δl = r⋅α (α en rad).
L’aiguille fixée rigidement au cylindre
tourne du même angle α. L’extrémité B de
l’aiguille se déplace donc de BB’ = L⋅α (α
en rad).
En éliminant α entre ces deux équations
on trouve une relation entre l’indication
BB’ de l’aiguille et la variation réelle de
longueur Δl de la tige.
Δl BB ′ BB ′ ⋅ r
= ⇔ Δl =
r L L
En mesurant BB’, on peut calculer ainsi Δl, connaissant r et L.
4. Manipulations et mesures ; marche opératoire
L’expérience consiste à amener le tuyau à 0°C, puis à 100°C.
• On refroidit le tuyau à 0°C en versant de l’eau glacée (eau provenant d’un mélange d’eau
et de glace) dans le tuyau. Pendant que vous versez cette eau vous garderez l’aiguille à
l’œil : lorsque celle-ci ne bouge plus vous pouvez admettre que le tuyau a atteint la
température de 0°C. Déplacez alors l’aiguille jusqu’à la position 0.
• On échauffe le tuyau à 100°C en connectant une petite bouillotte au tuyau souple.
Manipuler doucement le tuyau souple ! ATTENTION à ne pas vous brûler ! Lorsque
l’eau de celle-ci est en ébullition la vapeur d’eau (de 100°C) est éjectée à travers le tuyau.
Gardez tout le temps l’aiguille à l’œil. Lorsque la vapeur d’eau commence à sortir de
l’extrémité fixe du tuyau, l’allongement du tuyau devient bien visible. Ne ratez pas ce
moment.
• Lorsque l’aiguille ne bouge plus, lisez son déplacement (en mm).
• Mesurez r à l’aide d’un pied à coulisse. Mesurez L à l’aide d’une équerre.
• Répéter l’expérience pour les tuyaux formés d’autres matériaux.
5. Exploitation des mesures
• Calculez pour chaque matériau Δl à partir des valeurs de r et L.
• Déduisez-en les valeurs expérimentales du coefficient de dilatation linéaire γ.
• Comparer vos résultats aux valeurs tabulées (incertitude absolue et relative).
6. Conclusion
Formulez une conclusion personnelle. Citez d’éventuelles sources d’incertitudes.

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