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Les agitateurs auto-aspirants. Partie II : Dimensionnement et extrapolation

Article  in  La Houille Blanche · May 2004


DOI: 10.1051/lhb:200403009

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3 authors, including:

Rodolphe Sardeing Martine Poux


ProSim S.A. University of Toulouse, Toulouse - France
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Green Engineering View project

Mixing performance in stirred tanks in the transitional flow regime View project

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NOTE TECHNIQUE

Les agitateurs auto-aspirants


Partie II : Dimensionnement et extrapolation

Gas-inducing agitators
Part II: Sizing and scale-up

Rodolphe Sardeing, Martine Poux, Catherine Xuereb

Laboratoire de Génie Chimique UMR CNRS 5503, Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Arts Chimiques
et Technologiques, Toulouse, France

In part I, we have presented and classified the various gas-inducing agitator technologies into three categories. We
have also presented some guidelines to make a choice between the different systems. In this second part, we will
investigate the sizing-up and scaling-up of these agitators. The sizing will be based on the use of correlations develo-
ped from experiments. For the scaling-up, always a difficult problem, we will explain the published results.

I ■ INTRODUCTION première bulle de gaz quitte la zone de l’agitateur pour aller


dans le cœur du liquide. Le débit de gaz induit est le débit
Dans un premier article (Sardeing et al., 2002) nous avons de gaz qui est aspiré par l’agitateur. Le nombre d’aération va
classé les agitateurs auto-aspirants en trois catégories et nous correspondre à ce débit normalisé par ND3 (Relation 1).
avons présenté leur principe de fonctionnement. Dans tous les
cas, celui-ci repose sur la dépression générée en arrière des Relation 1
pales d’un mobile en rotation. Les différences entre les trois
Le débit de liquide que l’agitateur met en mouvement
types reposent alors en partie sur la manière de relier cette
dans la cuve est appelé débit de circulation. La forme adi-
dépression au ciel gazeux du réacteur. Quand la valeur de
mensionnelle de ce débit de circulation est appelée nombre
celle-ci est supérieure à la pression statique du liquide situé
de circulation (Relation 2).
au-dessus de l’agitateur l’induction du gaz commence. La pro-
fondeur d’immersion de l’agitateur sera donc un paramètre Relation 2
important. Plus l’agitateur va être près de la surface, moins il
faudra qu’il tourne vite pour induire un débit de gaz donné. La puissance consommée par l’agitateur pour mettre le
Dans ce second article, nous allons présenter une liste de cor- liquide en mouvement (en absence ou en présence de gaz)
rélations permettant de calculer les caractéristiques hydrody- est souvent mise sous forme adimensionnelle (Relation 3).
namiques de ces agitateurs. Ensuite nous verrons l’influence Ce nombre est appelé nombre de puissance. Il est constant
de paramètres géométriques et physico-chimiques sur ces en régime d’écoulement turbulent.
grandeurs. Nous évoquerons aussi le délicat problème de
Relation 3
l’extrapolation. Pour finir nous parlerons de la simulation
numérique des mobiles auto-aspirants. La rétention gazeuse est la fraction volumique de la
phase gaz dans la dispersion gaz-liquide. Elle détermine
II ■ PRÉDICTION DES CARACTÉRISTIQUES le temps de séjour du gaz dans la cuve et influe sur l’aire
DES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS interfaciale. Pour la phase liquide, on définit un temps de
mélange, qui est le temps mis par l’agitateur pour homo-
Les principales caractéristiques hydrodynamiques d’un généiser le milieu ; cette notion va nous renseigner sur la
agitateur auto-aspirant sont la vitesse critique d’auto- qualité du mélange dans la cuve (présence de volume
aspiration, le débit de gaz induit, la puissance consommée et mort non agité, …). Le temps de mélange est mis sous
la rétention gazeuse. La vitesse critique d’auto-aspiration est forme adimensionnelle en le multipliant par la vitesse
définie comme étant la vitesse de rotation pour laquelle la d’agitation N. Le produit obtenu est constant en régime

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NOTE TECHNIQUE

Figure 1 : Vitesse critique d'auto-aspiration du gaz en fonction de la profondeur d'immersion


(Saravanan et al., 1994).

d’écoulement turbulent. Tous ces paramètres varient en III.1.2 Influence sur le débit de gaz induit
fonction de la profondeur d’immersion de l’agitateur.
Pour tenir compte de ce paramètre, le nombre de Froude Influence de la vitesse de rotation et du diamètre de
modifié est souvent employé comme nombre adimension- l’agitateur.
nel (Relation 4). La figure 2 présente l’évolution du débit de gaz induit en
fonction de la vitesse de rotation et du diamètre de l’agita-
Relation 4 teur pour une cuve de diamètre donné. Le débit de gaz induit
augmente avec la vitesse de rotation. Ceci vient du fait que
Les performances des agitateurs auto-aspirants sont aussi
plus la vitesse de rotation augmente, plus la dépression
regardées en terme de coefficient de transfert de matière
générée par le mobile et plus sa capacité à transporter le gaz
volumique (kLa). Quelques auteurs ont essayé de déterminer
dans le cœur du liquide est importante (Sardeing et al.,
l’aire interfaciale « a » mise en jeu ainsi que le diamètre des
2002). Saravanan et Joshi (1995) expliquent par une
bulles. Ce dernier est souvent exprimé par le diamètre
meilleure capacité de celui-ci à pomper du liquide le fait que
moyen de Sauter.
le débit de gaz induit augmente avec le diamètre de l’agita-
Il existe dans la littérature un grand nombre de corrélations teur pour une vitesse de rotation donnée.
permettant de prédire ces différentes caractéristiques hydro-
dynamiques ainsi que le coefficient de transfert de matière
pour différentes géométries d’agitateurs auto-aspirants. Le
Tableau 1 présente une liste de travaux donnant de telles cor-
rélations avec leurs conditions d’établissement.

III ■ INFLUENCE DES PARAMÈTRES


GÉOMÉTRIQUES ET PHYSICO-
CHIMIQUES SUR LES GRANDEURS
CARACTÉRISTIQUES
DE L’AUTO-ASPIRATION

● III.1 Influence des paramètres géométriques

III.1.1 Influence sur la vitesse critique d’auto-aspiration


du gaz
La figure 1 présente l’évolution de la vitesse critique
d’auto-aspiration du gaz en fonction de la profondeur
d’immersion du mobile. La vitesse critique d’auto-aspiration
du gaz croît quand la profondeur d’immersion augmente.
Ceci vient du fait que plus la profondeur d’immersion aug-
mente, plus la pression statique du liquide situé au-dessus de
l’agitateur augmente, plus il faudra une dépression générée
par les pales élevée pour la vaincre. Pour augmenter la Figure 2 : Débit de gaz induit en fonction de la vitesse
dépression en arrière des pales, il faudra augmenter la de rotation et du diamètre de l'agitateur
vitesse de rotation. (Saravanan et al., 1994).

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LES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT ET EXTRAPOLATION

l’agitateur diminue, donc une plus grande partie de la


dépression générée par l’agitateur pourra servir pour induire
du gaz.

III.1.2 Influence sur le nombre de puissance

Influence de la vitesse de rotation et du diamètre de


l’agitateur.
La figure 5 montre l’évolution du nombre de puissance en
fonction de la vitesse de rotation et du diamètre de l’agita-
teur. Dans le cas monophasique liquide, le nombre de puis-
sance est constant en régime d’écoulement turbulent. Pour
des systèmes agités, en milieu gaz-liquide, il arrive souvent,
comme ici, qu’il décroît quand la vitesse de rotation aug-
mente. Ceci est dû notamment à une augmentation de la
rétention gazeuse. L’augmentation du nombre de puissance
quand le diamètre de l’agitateur augmente est due à l’aug-
mentation de la largeur des pales : elles offrent alors une
plus grande résistance à l’écoulement.

Figure 3 : Débit de gaz induit en fonction de la vitesse


de rotation pour le même diamètre d'agitateur dans
différentes cuves.
Influence du diamètre de la cuve.
La figure 3 montre que le débit de gaz induit augmente
quand le diamètre de la cuve diminue pour un diamètre
d’agitateur et une vitesse de rotation donnée.

Influence de la profondeur d’immersion.


La figure 4 montre que l’agitateur pourra induire d’autant
plus de gaz que la profondeur d’immersion sera faible (pour
une vitesse de rotation donnée). En effet, plus celle-ci dimi-
nue, plus la pression statique du liquide situé au-dessus de

Figure 5 : Effet du diamètre de l'agitateur sur le


nombre de puissance
(Saravanan et al., 1996).

Influence de la profondeur d’immersion.


La figure 6 montre l’effet de la profondeur d’immersion de
l’agitateur sur le nombre de puissance. A partir de cette figure,
nous pouvons voir que le nombre de puissance augmente avec
la profondeur d’immersion. Le maximum de ces courbes cor-
respond à la vitesse critique d’auto-aspiration du gaz.
Comme la vitesse critique d’auto-aspiration du gaz aug-
mente quand la profondeur d’immersion augmente (voir le
paragraphe III.1.1), Saravanan et al. (1996) ont jugé utile de
porter le nombre de puissance en fonction de N-Nc (fig. 7).
Cette figure permet de voir que le nombre de puissance ne
varie pratiquement pas en fonction de la profondeur d’immer-
sion quand nous tenons compte uniquement du surplus de
vitesse au-delà de la vitesse critique d’auto-aspiration. L’évo-
Figure 4 : Débit de gaz induit en fonction de la vitesse
de rotation et de la profondeur d’immersion lution observée sur la figure 6 peut donc être attribuée unique-
(Saravanan et al., 1994). ment à l’augmentation de la vitesse critique d’auto-aspiration.

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NOTE TECHNIQUE

Figure 6 : Effet de la profondeur d'immersion sur le Figure 8 : Effet de la viscosité du liquide sur la vitesse
nombre de puissance (Saravanan et al., 1996). critique d'auto-aspiration du gaz pour He et al. (1991).
● III.2 Influence des paramètres physico-chimiques
viscosité de liquide entraîne une augmentation de la vitesse
Il n’y a que peu de publications qui traitent des effets de la
critique d’auto-aspiration du gaz. He, Chiang et Klinzing
viscosité et de la masse volumique du liquide sur les caractéris-
(1991) observent également cette tendance uniquement pour
tiques de l’auto-aspiration. Les agitateurs employés dans ces
une augmentation de viscosité au-delà d’une viscosité de
différents articles n’étant pas identiques, il est difficile de savoir
5,5 mPa.s. Pour des viscosités inférieures, ils trouvent qu’une
si le type de celui-ci n’a pas un effet sur les résultats obtenus.
augmentation de celle-ci se traduit par une diminution de la
vitesse critique d’auto-aspiration du gaz (fig. 8).
III.2.1 Influence de la viscosité du liquide
He, Chiang et Klinzing (1991) constatent qu’une augmenta-
Sawant et Joshi (1979), Nguyen (1993) et Aldrich et Van
tion de la viscosité jusqu’à 5,5 mPa.s induit une augmentation
Deventer (1994b, 1995) trouvent qu’une augmentation de la
de la rétention gazeuse, mais que celle-ci va diminuer pour un
accroissement de la viscosité au-delà de ce point (fig. 9).

Figure 7 : Effet de la profondeur d'immersion sur Np


en tenant compte de la vitesse critique d’auto- Figure 9 : Effet de la viscosité du liquide sur la
aspiration (Saravanan et al., 1996). rétention gazeuse pour He et al. (1991).

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LES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT ET EXTRAPOLATION

Figure 10 : Effet de la viscosité du liquide sur le débit de gaz induit pour Aldrich et Van Deventer (1995).

Pour Aldrich et Van Deventer (1994b, 1995), une aug- III.2.2 Influence de la masse volumique du liquide
mentation de la viscosité jusqu’à 10-15 mPa.s provoque Sawant et Joshi (1979) montrent que l’augmentation de la
un accroissement du débit de gaz induit. Mais une aug- masse volumique du liquide de 800 à 1 200 kg.m -3 n’a
mentation au-delà entraîne une diminution du débit de gaz aucun effet sur la vitesse critique d’auto-aspiration du gaz
induit (fig. 10). Par contre Nguyen (1993) observe que pour leur système. Aldrich et Van Deventer (1994b et 1995)
le passage d’une viscosité de 1mPa.s à une viscosité observent le même phénomène. De plus, ils montrent que
de 14 mPa.s se traduit par une diminution du débit de plus la masse volumique du liquide augmente, plus le débit
gaz. de gaz induit diminue (fig. 11).

Figure 11 : Effet de la masse volumique du liquide sur le débit de gaz induit


(Aldrich et Van Deventer, 1995).

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NOTE TECHNIQUE
IV ■ EXTRAPOLATION teur est assurée par des mobiles axiaux situés plus bas sur
l’arbre de rotation. Pour les réacteurs gaz-liquide, ils choisis-
L’extrapolation d’un système d’agitation est toujours un sent les dimensions de l’agitateur et la vitesse de rotation de
problème délicat. Ceci est encore plus vrai pour les agita- manière à ce que le débit de gaz induit, la puissance spéci-
teurs auto-aspirants. Les méthodes établies dans les quelques fique et le coefficient de transfert de matière résultant soient
publications évoquant ce problème sont présentées ci-après. suffisants pour compenser la consommation de gaz dû à la
Patwardhan et Joshi (1999) affirment que l’extrapolation à réaction chimique. Le modèle hydrodynamique qu’ils utili-
puissance consommée constante ou à vitesse périphérique en sent est celui de Forrester et al. (1998). Notons qu’ils ne pré-
bout de pales constante ne permet pas d’obtenir les caracté- sentent pas leur modèle de transfert de matière.
ristiques optimales d’un réacteur comportant un système
auto-aspirant. Pour obtenir ces caractéristiques, ils proposent
V ■ SIMULATION NUMÉRIQUE
la procédure détaillée ci-après. Celle-ci est appliquée au cas
DES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS
général d’un réacteur gaz-liquide fermé où le gaz est injecté
via un injecteur annulaire et où la fraction de gaz qui n’a pas Aldrich et Van Deventer (1995) ont utilisé deux réseaux
réagi est recyclée par un agitateur auto-aspirant (Patwardhan neuronaux à fonction de base radiale. Le premier permet de
et Joshi, 1997). prédire la vitesse critique d’auto-aspiration du gaz connais-
1. Acquisition des propriétés physico-chimiques du gaz et sant la profondeur d’immersion, le diamètre de l’agitateur et
du liquide, de la solubilité du gaz dans le liquide et de la la viscosité du liquide. Le second permet de prédire le débit
stœchiométrie de la réaction chimique. de gaz induit connaissant la masse volumique et la viscosité
2. Choix de la géométrie du système (diamètre de la cuve, du liquide, le rapport T/D et le terme Fr*-FrC*. Un couplage
type d’agitateur, rapport D/T, hauteur de liquide dans la de ces deux réseaux permet de prédire directement le débit
cuve, profondeur d’immersion, dimension de l’injecteur de gaz induit sans avoir à connaître la vitesse critique
annulaire, vitesse de rotation, …) sur la base de l’étape d’auto-aspiration du gaz. Avant toute utilisation en prédic-
limitante de la réaction chimique et d’après les indica- tion d’un réseau neuronal, il faut le caler sur des résultats
tions de la partie I de cet article (Sardeing et al., 2002). expérimentaux. Les auteurs ont utilisé des agitateurs auto-
3. Choix d’une vitesse superficielle pour le gaz injecté aspirants de type 22 (turbines à disque entourées d’un sta-
(VGS). tor). Leurs réseaux neuronaux prédisent la vitesse critique
4. Pour cette valeur de VGS, le débit de gaz induit (QG), la d’auto-aspiration à 7,1 % près et le débit de gaz induit à
rétention gazeuse et la puissance consommée sont calcu- 13,9 % près si l’on se sert de la vitesse critique d’auto-aspi-
lés par les relations appropriées. ration comme donnée et à 18,8 % près si on part des don-
5. Le coefficient de transfert de matière kLa est ensuite éva- nées du problème.
lué à partir de ces conditions hydrodynamiques. Forrester, Rielly et Carpenter (1998) ont proposé des
6. Calcul du débit de gaz nécessaire à la réaction à partir modèles pour déterminer la vitesse critique d’auto-aspiration
du kLa. et de débit de gaz induit. Mais ces modèles nécessitent de
connaître le coefficient de pression Cp. Or ce coefficient est
7. Le débit de gaz qui ne réagit pas (Q UG) est calculé
difficilement accessible expérimentalement.
comme étant le débit de gaz injecté moins le débit de
gaz nécessaire à la réaction.
8. Si QG < QUG, il y a augmentation de pression dans le Relation 5
ciel gazeux, donc VGS ne convient pas. Si QG > QUG, il y
a diminution de pression et donc dans ce cas aussi VGS
ne convient pas. Il faut alors choisir une nouvelle valeur Rigby et Evans (1998) obtiennent les champs de pression
pour V GS et recommencer la procédure à partir du autour des pales des agitateurs par mécanique des fluides
point 3 jusqu’à ce que QG = QUG. Quand QG = QUG, numérique et donc ainsi calculent ce coefficient Cp. Le code
nous avons la valeur de VGS qui correspond au système de calcul utilisé est le code commercial CFX dans sa ver-
choisi au point 2. sion 4.1. Les résultats qu’ils présentent sont ceux obtenus
pour la simulation d’une pale cylindrique de 19,5 mm de
9. La procédure complète est répétée en faisant varier diffé- diamètre en 2D. Ils montrent par une étude de sensibilité que
rents paramètres opératoires comme par exemple la 3 600 cellules de calcul sont suffisantes pour avoir une solu-
vitesse de rotation. Ainsi plusieurs couples VGS-PG sont tion indépendante du maillage. De plus, ils ont mené les
générés. simulations avec différents modèles de turbulence : modèles
10. La procédure complète peut aussi être recommencée s’il y k-ε standard, k-ε RNG, k-ε bas Reynolds et RSM. Ils trou-
a un changement du kLa au cours de la réaction chimique. vent que les champs de pression obtenus avec le modèle k-ε
11. Une étude économique permet alors de choisir entre les bas Reynolds comme modèle de turbulence sont ceux qui
différents couples VGS-PG obtenus. donnent les valeurs des coefficients Cp les plus proches de
celles expérimentales.
Brouwer et Buurman (2000) mentionnent que l’extrapola-
tion géométrique conduit à augmenter la puissance consom- Joshi, Patwardhan et Patil (1999) ont étudié les mobiles
mée, car l’augmentation de la vitesse de rotation en rapport d’agitation suivants :
ne permet pas de compenser suffisamment l’augmentation de • agitateurs auto-aspirants : Tube creux (type 11),
la profondeur du liquide. Pour les réacteurs de grande taille, D/T = 0,5 h : T/3 2T/3, B : 30° 45° 60°
ils proposent de mettre l’agitateur auto-aspirant plus proche • agitateurs à pales pleines non auto-aspirants : Turbine à
de la surface que ce que l’extrapolation géométrique vou- pales inclinées à refoulement vers le bas, diverses configura-
drait. Ensuite, l’homogénéisation dans l’ensemble du réac- tions géométriques.

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80
LES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT ET EXTRAPOLATION

L’épaisseur des pales n’ayant pratiquement pas d’influence tique, mais encore à des coûts de temps calcul relativement
sur les profils de vitesse, ils supposent alors que les agita- élevés. Pour palier ces coûts de temps calcul, une alternative
teurs à pales pleines génèrent des écoulements identiques à à envisager consiste à effectuer une simulation en monopha-
ceux pales creuses plus épaisses. Pour effectuer les simula- sique. Les résultats obtenus alors, et notamment la valeur
tions, ils ont utilisé un code de calcul développé par leur maximale de la dépression, vont peut-être pouvoir nous per-
soin avec le modèle k-ε comme modèle de turbulence. Ils mettre de déduire certaines grandeurs caractéristiques de
mettent en œuvre une approche de type boîte noire dont les l’auto-aspiration. Bien sûr, toute cette démarche devra être
conditions limites sont obtenues par vélocimétrie laser à validée expérimentalement.
effet Doppler. Pour exploiter leurs résultats ils définissent
une pression adimensionnelle :
REMERCIEMENTS

Relation 6 Nous remercions le Centre de Recherche Claude Delorme


du groupe Air Liquide pour le cofinancement de ces travaux
menés dans le cadre dans le cadre d’une thèse cofinancée
hS est la pression hydrostatique au niveau de l’orifice côté par le CNRS.
arbre creux en l’absence d’induction de gaz et hL est la pres-
sion hydrostatique au-dessus de l’orifice. Pour chaque simu- BIBLIOGRAPHIE
lation, ils regardent, pour plusieurs cotes axiales, les profils
de pression et de vitesse axiale en fonction de la cote ALDRICH C., VAN DEVENTER J.S.J. (1994a). — Observations
radiale. Ils observent que la valeur de la pression adimen- on Induced Aeration in Agitated Slurries. The Chemical
sionnelle est minimale dans le plan situé juste sous l’agita- Engineering Journal, Vol. 54, No 3, p. 199-205.
teur. De plus, ce minimum est à la même position radiale ALDRICH C., VAN DEVENTER J.S.J. (1994b). — Observations
que le maximum de la vitesse axiale descendante. Ils trou- on the Effects of Medium Density and Viscosity on the
vent ces deux points pour tous leurs agitateurs. Il faut noter Rate of Induced Aeration in Agitated Vessels. Metal-
que les valeurs de pressions adimensionnelles qu’ils obtien- lurgical and Materials Transactions B, Vol. 25, No 2,
nent par simulation sont en bon accord avec les résultats p. 303-306.
expérimentaux issus de la littérature qu’ils citent. Les ALDRICH C., VAN DEVENTER J.S.J. (1995). — Modelling of
valeurs qu’ils obtiennent sont cohérentes avec les valeurs Induced Aeration in Turbine Aerators by Use of Radial
expérimentales. Basis Function Neural Networks. The Canadian Jour-
nal of Chemical Engineering, Vol. 73, No 6, p. 808-
816.
VI ■ REVUE DES TRAVAUX TRAITANT AL TAWEEL A.M., CHENG Y.H. (1995). — Effect of Surface
DES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS Tension on Gas/Liquid Contacting in a Mechanically-
Agitated Tank with Stator. Chemical Engineering
Pour les personnes désirant avoir plus d’informations sur Research & Design, Vol. 73, No A6, p. 654-660.
un système bien précis le Tableau 2 présente la liste des tra- ANASTASSIADES E. (1995). — Etude du fonctionnement de
vaux traitant des agitateurs auto-aspirants publiés depuis mobiles auto-aspirants dans les réacteurs agités gaz-
1989 dont nous avons eu connaissance. Le lecteur intéressé liquide. Thèse de doctorat, Institut National Polytech-
par des travaux plus anciens pourra se référer à l’article de nique de Lorraine, Nancy, 133 p.
Patwardhan et Joshi (1999). BACZKIEWICZ J., MICHALSKI H. (1988). — Oxygen Transfer
During Mixing of Acetic Acid Fermentation Medium
with Self-aspirating Tube Agitator. Proceedings
VII ■ CONCLUSION
6th European Conference on Mixing, Pavia, p. 473-478,
BHRA, I.S.B.N. 0-947711-33-3.
Le dimensionnement des agitateurs auto-aspirants repose
essentiellement sur l’emploi de corrélations basées sur des BELGACEM M. (2000). — Etude de réacteurs équipés de tur-
résultats expérimentaux. Ceci va être un handicap car bines auto-aspirantes. Thèse de doctorat, Institut
National Polytechnique de Lorraine, Nancy, 212 p.
l’emploi de corrélations impose de considérer des systèmes
de géométries analogues à celles employées pour les établir. BRENNER D., FRECKE M., MCDERMOTT K., POST T. (1994).
L’utilisation de corrélations en dehors de leur domaine d’éta- — Gas-Liquid Mass Transfer of a New Induction
Aerator with a Vortex Enhancer. IChE Symposium
blissement pouvant être hasardeux. Dans le domaine du trai-
Series : Mixing 8. No 136, p. 441-448, IChE, I.S.B.N.
tement des eaux usées, le paramètre qui a priori va poser le 0-85295-329-1.
plus de problème va être le rapport diamètre de l’agitateur
sur diamètre de la cuve. Dans un cas extrême, comment le BROUWER E.A., BUURMAN C. (2000). — A Novel Gas-Indu-
cing Agitator System for Gas-Liquid Reactors for
définir pour une lagune aérée ?
Improved Mass Transfer and Mixing. Proceedings
La simulation des agitateurs auto-aspirants par mécanique 10 th European Conference on Mixing, Delft,
des fluides numérique est un problème complexe encore peu p. 455-460, Elsevier, I.S.B.N. 0-444-50476-1.
abordé. C’est un problème complexe, car si nous voulons CHANG M.Y., EIRAS J.G., MORSI B.I. (1991). — Mass Transfer
simuler le comportement exact, il nous faut considérer des Characteristics of Gases in n-Hexane at Elevated Pres-
écoulements biphasiques avec éventuellement la simulation sures and Temperatures in Agitated Reactors. Chemical
de la surface libre si nous retenons le modèle d’induction du Engineering and Processing, Vol. 29, No 1, p. 49 -59.
gaz proposé par Saravanan et al. (1994). Les codes de calcul CHANG M.Y., MORSI B.I. (1991a). — Mass Transfer Charac-
de mécanique des fluides commerciaux commencent à être teristics of Gases in Aqueous and Organic Liquids at
suffisamment robustes pour résoudre ce type de probléma- Elevated Pressures and Temperatures in Agitated Reac-

81 LA HOUILLE BLANCHE/N° 3-2004


NOTE TECHNIQUE
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LA HOUILLE BLANCHE/N° 3-2004


82
LES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT ET EXTRAPOLATION

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hL : Pression hydrostatique au-dessus Pa
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hS : Pression hydrostatique au niveau Pa
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83 LA HOUILLE BLANCHE/N° 3-2004


NOTE TECHNIQUE
P’ : Pression adimensionnelle (-)
PG : Puissance consommée en présence W FrC* : Nombre de Froude modifié
d’aération critique
QC : Débit de circulation m3 · s-1
QG : Débit de gaz injecté par auto-aspiration m3 · s-1 Na : Nombre d’aération
QUG : Débit de gaz qui ne réagit pas m3 · s-1
T: Diamètre de la cuve m Np : Nombre de puissance
tM : Temps de mélange s en absence d’aération
U: Vitesse du liquide en amont de l’orifice m · s-1
relative à la vitesse de l’orifice NQc : Nombre de circulation
VGS : Vitesse superficielle du gaz injecté m.s-1 NtM : Nombre de mélange NtM = N * tM
par un injecteur
Lettres grecques
Vtip : Vitesse en bout de pales m · s-1 B : Angle des pales rad
Nombres adimensionnels G : Rétention gazeuse globale (-)
L : Viscosité dynamique de la phase liquide Pa.s
Fr* : Nombre de Froude modifié
L : Masse volumique du liquide kg.m-3

LA HOUILLE BLANCHE/N° 3-2004


84
Tableau 1. Liste des articles présentant des corrélations.

NOM TYPE CONDITIONS Nc QG P G a d32 kLa REFERENCES


Agitateur à tube, T = 0,3 m – C = 0,065 m – 0,1 m < D < 0,15 m – 0,9 m < h <
11 -1 -1 Heim et al. (1995)
Disque creux 2,9 m – 6 s < N < 12 s – air – eau et suspension biologique

Agitateur à tube, T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,185 m < C < 0,385 m – D = 0,125 m –


-1 -1
11 0,255 m < H < 0,4559 m – 7 s < N < 15 s – air – eau et Kraslawski et al. (1991a)
Disque creux suspension biologique
Agitateur à tube, T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,185 m < C < 0,385 m – D = 0,125 m –
-1 -1
11 0,255 m < H < 0,4559 m – 7 s < N < 15 s – air – eau et Kraslawski et al. (1991b)
Disque creux suspension biologique
Agitateur à tube, T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,185 m < C < 0,385 m – D = 0,125 m –
-1 -1
11 0,255 m < H < 0,455 m – 7 s < N < 15 s – air – eau et Kraslawski et al. (1991c)
Disque creux suspension biologique
T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,068 m < C < 0,075 m – 0,1 m < D <
-1 -1
Disque creux 11 0,15 m – 0,305 m < H < 0,405 m – 7 s < N < 15 s – air – eau Kuncewicz et Stelmach (2000)
additivée ou non et suspension biologique
Agitateur à tubes T = 0,44 m – 0,154 m < D < 0,242 m – C = 0,066 m – h = 0,60
11 -1 -1 Baczkiewicz et Michalski (1988)
partiellement découpés m – 6,4 s < N < 23 s – air – suspension biologique

85
T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,068 m < C < 0,075 m – 0,1 m < D <
-1 -1
Disque creux 11 0,15 m – 0,305 m < H < 0,405 m – 7 s < N < 15 s – air – eau Stelmach et Kuncewicz (2001)
additivée ou non et suspension biologique
T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,068 m < C < 0,075 m – 0,1 m < D <
-1 -1
Disque creux 11 0,15 m – 0,305 m < H < 0,405 m – 7 s < N < 15 s – air – eau Heim et al. (1999)
additivée ou non et suspension biologique
T = 0,075 m – B/T = 0,1 – C/T = 0,6 – D/T = 0,43 – 0,42 < H/T
Turbine à disque carénée 11 -1 -1 He et al. (1991)
< 1,63 – 3,3 s < N < 33,3 s – air – eau additivée
PBTD avec stator couplée
0,57 m < T < 1,5 m – 0,09 m < C < 0,75 m – 0,19 m < D < 0,5
ou non avec un autre 22 -1 -1 Saravanan et al. (1996)
m – 0,1 m < h < 0,6 m – 1,4 s < N < 12,8 s – air – eau
agitateur
-1
T = 0,19 m – C = 0,015 m – D = 0,096 m – h = 0,22 m – 10 s <
Rotor-stator 22 -1 Al Taweel et Cheng (1995)
N < 25 s – air – eau additivée ou non
-1
Agitateur à pales T = 0,45 m – C = 0,225 m – D = 0,154 m – h = 0,225 m – 4 s <
11 -1 3 s-1 -6 3 -1 Forrester et al. (1998)
concaves creuses N < 10 s – 0 m < QG < 400.10 m s – air – eau
T = 0,6 m – 0,15 m < C < 0,24 m – 0,15 m < D < 0,23 m – 0,42
Turbine à disque carénée 12 -1 -1 + NQc + NtM Nguyen (1993)
m < H < 0,92 m – 3,33 s < N < 16,66 s – air – eau
Turbine à disque carénée T = 0,6 m – 0,15 m < C < 0,24 m – 0,15 m < D < 0,23 m – 0,42

LA HOUILLE BLANCHE/N° 3-2004


12 -1 -1 Anastassiades (1995)
ou non et PBTD m < H < 0,92 m – 3,33 s < N < 16,66 s – air – eau
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT ET EXTRAPOLATION
LES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS
Tableau 1. Liste des articles présentant des corrélations (suite).

NOM TYPE CONDITIONS Nc QG P G a d32 kLa REFERENCES


Turbine à disque et
NOTE TECHNIQUE

T = 0,6 m – 0,15 m < C < 0,24 m – 0,15 m < D < 0,23 m – 0,42
PBTD, montage simple 12 -1 -1 Belgacem (2000)
m < H < 0,92 m – 3,33 s < N < 16,66 s – air – eau
ou multiple
-1
T = 0,19 m – D = 0,05 m et 0,06 m – H = 0,2 m – N25 s – air
Rotor-sta 22 Aldrich et Van Deventer (1995)
– eau, solution sucrée et isopropanol – 8˚C à 80˚C
PBTD avec stator couplée
0,57 m < T < 1,5 m – 0,09 m < C < 0,75 m – 0,19 m < D < 0,5
ou non avec un autre 22 -1 -1 Saravanan et Joshi (1995)
m – 0,1 m < h < 0,6 m – 1,4 s < N < 12,8 s – air – eau
agitateur

LA HOUILLE BLANCHE/N° 3-2004


-1
PBTD avec stator couplée T = 1,5 m – C = 0,8 m – D = 0,5 m – h  0,4 m – 1,4 s < N <
-1 -3 m -1
ou non avec un autre 22 12,8 s – VG 29.10 .s – air – eau – présence d'un injecteur Patwardhan et Joshi (1997)
agitateur annulaire
PBTD avec stator couplée
0,57 m < T < 1,5 m – 0,09 m < C < 0,75 m – 0,19 m < D < 0,5
ou non avec un autre 22 -1 -1 Saravanan et Joshi (1996)
m – 0,1 m < h < 0,6 m – 1,4 s < N < 12,8 s – air – eau
agitateur
T = 0,292 m – B = 0,1T – C = 0,055 m – D = 0,1 m – H = 0,2 m
-1 -1
Disque creux 11 – 0,8 s < N < 12,5 s – air – eau additivée ou non et suspension Heim et al. (1997)

86
biologique
-1
T = 0,114 m – D = 0,05 m – 0,171 m < H < 0,268 m – 6,7 s <
-1 Fillion et Morsi (2000), Tekie, Li
Turbine à disque 12 N < 23,3 s – O2/N2 – cyclohexane, huile de soja – 330K à 437K
et Morsi (1997)
– 7 à 35 bar
T = 0,07 m – D = 0,032 m – 0,065 m < H < 0,099 m – 0,12 <
Turbine à disque 12 C/H < 0,18 – H2/N2 – eau, éthanol, catalyseur – 293K à 353K – Dietrich et al. (1992)
1 à 50 bar
-1 -1
T = 0,127 m – D = 0,0635 m – 13,3 s < N < 20,0 s – Chang, Eiras et Morsi (1991),
Turbine à disque 12 CO/O2/N2/CH4/H2 – eau, alcanes linaires, catalyseur – 328K à Chang et Morsi (1991A, 1991b,
480K – 1 à 50 bar 1992a, 1992b); Tekie et al. (1997)
T = 0,05 m – C = 0,014 m – H = 0,2 m – H2 – eau et produits
Turbine 12 Hichri et al. (1991, 1992)
organiques
-1
T = 0,114 m – D = 0,05 m – 0,171 m < H < 0,268 m – 6,7 s <
-1
Turbine à disque 12 N < 23,3 s – O2/N2 – cyclohexane, huile de soja – 330K à 437K Tekie, Li et Morsi (1997)
– 7 à 35 bar
LES AGITATEURS AUTO-ASPIRANTS
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT ET EXTRAPOLATION

Tableau 2. Travaux traitant des agitateurs auto-aspirants.

NOM TYPE CONDITIONS OPERATOIRES REFERENCES


T = 0,19 m – D = 0,096 m – C = 0,015 m – h = 0,22
Rotor-stator 22 -1 -1 Al Taweel et Cheng (1995)
m – 10 s < N < 25 s – air – eau additivée ou non
L
0,05 m < D < 0,065 m – Vol = 6l – T = 0,20 m – 0
Turbine à disque et agitateur -1 -1 Aldrich et Van Deventer
11 / 12 s < N < 25 s – air – eau, solution saline et solution
à tube (1994a)
sucrée
-1
T = 0,19 m – D = 0,05 m et 0,06 m – 0 s < N < 25
-1 Aldrich et Van Deventer
Rotor-stator 22 s – température de 8˚C à 80˚C – air – eau, solution
(1994b, 1995)
sucrée et isopropanol
Anastassiades (1995),
Turbine à disque carénée ou T = 0,6 m – 0,15 m < D < 0,24 m – 0,15 m < C <
12 Belgacem (2000), Nguyen
non et PBTD 0,23 m – 0,42 m < H < 0,92 m – air – eau
(1993)
T = 0,44 m – 0,154 m < D < 0,242 m – C = 0,066 m
-1 -1 Baczkiewicz et Michalski
Agitateur à tube modifié 11 – h = 0,60 m – 6,4 s < N < 23 s – air – suspension
(1988)
biologique
0,77 m < T < 15,2 m – 0,16 m < D < 0,41 m – avec
Rotor-stator 22 Brenner et al. (1994)
et sans inhibiteur de vortex – air – eau
-1 -1 3 -1 3 -1
Agitateur à tube couplé à 5 s < N < 11 s – 0 m .s < QG < 0,0028 m .s – air
11 Brouwer et Buurman (2000)
une PBTD – eau – nombreuses configurations géométriques
-1 -1
T = 0,127 m – D = 0,0635 m – 13,3 s < N < 20,0 s Chang et al. (1991), Chang et
Turbine à disque 12 – CO/O2/CH4/H2/N2 – eau, alcanes linéaires, Morsi(1991a, 1991b, 1992a,
catalyseur – 328K à 480K – 1 à 50 bar 1992b), Tekie et al (1997)
T = 0,07 m – D = 0,032 m – 0,065 m < H < 0,099 m
Dietrich et al. (1992), Mathieu
Turbine à disque 12 – 0,12 < C/H < 0,18 – H2/N2 – eau, éthanol,
et al. (1992)
catalyseur – 293K à 353K – 1 à 50 bar
T = 0,29 m – D = 0,13 m et 0,225 m – orifices situés
Agitateur à tube 11 de 0,025 m à 0,055 m de l'arbre – C = 0,1 m – 0,05 Evans et al. (1990 et 1991)
-1 -1
m < h < 0,30 m – 0 s < N < 8 s – air – eau
T = 0,45 m – D = 0,154 m – C = 0,225 m – h =
Agitateur à pales concaves -1 -1 3 -1 Forrester et al. (1994, 1998),
11 0,225 m – 4 s < N < 10 s – 0 m .s < QG <
creuses -6 3 -1 Forrester et Rielly (1994)
400.10 m .s – air – eau
T = 0,075 m – D/T = 0,43 – B/T = 0,1 – C/T = 0,6 –
-1 -1
Turbine carénée 12 3,3 s < N < 33,3 s – 0,42 < H/T < 1,63 – air – eau He et al. (1991)
avec additif
T = 0,3 m – C = 0,065 m – 0,1 m < D < 0,15 m –
Agitateur à tube, -1 -1
11 0,9 m < h < 2,9 m – 6 s < N < 12 s – air – eau et Heim et al. (1995)
Disque creux
suspension biologique
T = 0,292 m – B = 0,1T – C = 0,055 m – D = 0,1 m
-1 -1
Disque creux 11 – H = 0,2 m – 0,8 s < N < 12,5 s – air – eau Heim et al. (1997)
additivée ou non et suspension biologique
T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,068 m < C < 0,075 m –
-1 Heim et al. (1999), Kuncewicz
0,1 m < D < 0,15 m – 0,305 m < H < 0,405 m – 7 s
Disque creux 11 -1 et Stelmach (2000), Stelmach
< N < 15 s – air – eau additivée ou non et
et Kuncewicz (2001)
suspension biologique
T = 0,05 m – C = 0,014 m – H = 0,2 m – H2 – eau et
Turbine 12 Hichri et al. (1991, 1992)
produits organiques
-1
T = 0,0633 m – D = 0,0341 m – 1,66 s < N < 33,33
Agitateur à tube creux 11 -1 Kittilsen et al. (2001)
s – 2 à 6 bars – propène – décane avec solide
T = 0,3 m – B = 0,1T – 0,255 m < H < 0,455 m – D
Agitateur à tube, -1 Kraslawski et al. (1991a,
11 = 0,125 m – 0,185 m < C < 0,385 m – 7 s < N < 15
Disque creux -1 1991b, 1991c)
s – air – eau et suspension biologique
T = 0,076 m – D = 0,051 m – H = 0,099 – C = 0,052
-1 -1
Agitateur à arbre creux 12 – 16,6 s < N < 27,7 s – 373K à 573K – 10 à 65 bar Lee et Foster (1990)
– O2/CH4 – fluide newtonien visqueux ou dilatant
T = 0,29 m – D = 0,088 m – diamètre du tube de
Vis hélicoïdale avec tube de tirage:0,097 m – 1,2 < H/T < 1,44 – 0,38 < h/T <
22 -1 -1 Leguay et al. (2000)
tirage 0,44 – 5 s < N < 21,66 s – air – eau distillée ou
non
Mundale et Joshi (1995), Patil
PBTD avec stator seule ou 0,57 m < T < 1,5 m – 0,19 m < D < 0,5 m – 0,09 m et Joshi (1999a), Saravanan et
-1
couplée avec un second 22 < C < 0,75 m – 0,1 m < h < 0,6 m – 1,4 s < N < al. (1994,1996, 1997),
-1
agitateur 12,8 s – air – eau Saravanan et Joshi (1995,
1996)

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NOTE TECHNIQUE
Tableau 2. Travaux traitant des agitateurs auto-aspirants (suite).

NOM TYPE CONDITIONS OPERATOIRES REFERENCES


Hélice avec stator dans
22 T = 0,61 m – D = 0,193 m – H = T – air – eau Palmer et al. (1999)
une cuve spéciale
T = 1 m – 0,3 m < D < 0,334 m – B = 0,1 T – C =
-1
0,52T – h = 0,3T – H = 0,82T – 0 s < N <
PBTD avec stator 22 -1 Patil et Joshi (1999b)
11 s – air – eau – nombreuses géométries de stator
et d'agitateur
PBTD avec stator seule T = 1,5 m – D = 0,5 m – C = 0,8 m – 0 m < h < 0,4
-1 -1 -1 -3 m -1
ou couplée avec un 22 m – 1,4 s < N < 12,8 s – 0 m.s < VGS < 29.10 .s Patwardhan et Joshi (1997)
second agitateur – air – eau
Vis hélicoïdale avec tube D = 0,61 m – diamètre du stator : 0,183 m – N = 4,8
22 -1 Praxair Technology (1994)
de tirage s – bassin de traitement des eaux de grandes tailles
0,3 m < T < 0,6 m – D = 0,215 m – orifices situés à
Agitateur à pales droites -1
11 0,075 m de l'arbre – 0,05 m < h < 0,55 m – 1 s < N Rielly et al. (1992)
et concaves creuses -1
< 9 s – air – eau
T = 0,45 m – D = 0,215 m – C = 0,168 m – orifices
Turbine à 2 pales droites
11 situés à 0,0765 m de l'arbre – 0,08 m < h < 0,40 m – Rigby et al. (1994)
creuses -1 -1
2 s < N < 12 s – air – eau
Turbine carénée 22 non précisées Robin Industries (1991)
Vis hélicoïdale avec tube
22 non précisées Roby et Kingsley (1996)
de tirage
T = 0,114 m – D = 0,05 m – 0,171 m < H < 0,268 m
-1 -1 Tekie, Li, Morsi (1997),
Turbine à disque 12 – 6,7 s < N < 23,3 s – O2/N2 – cyclohexane, huile
Fillion, Morsi (2000)
de soja – 330K à 437K – 7 à 35 bar

LA HOUILLE BLANCHE/N° 3-2004


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