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L’élaboration d’une théorie générale des libertés publiques est le résultat d’un long processus qui puisse
son origine dans un ensemble d’apport très varié A cet effet il y a l’adoption des apports religieux et
philosophique ainsi l’adoption des pactes et des déclarations juridiques afin de reconnaitre et garantir ces
libertés et comme le souligne le professeur marocain Mohamed moquait <<les libertés publiques sont le
produit d’une certaine histoire et d’une certaine philosophie. Cette histoire et cette philosophie s’enracinent
dans les lumières >>. Donc la question qui se pose, qu’ils sont les fondements des droits de l’homme et
libertés publiques ?
1- La conception islamique
Le droit islamique des libertés publiques repose sur trois sources fondamentales (le coran, la
tradition du prophète, et la doctrine) ses libertés se reposent sur l’idée qu’elle résulte de la volonté
divine et qu’elles ne sont pas susceptible d’aucune abrogation, modification ni aliénation leur
validité et leur sacrée repose sur les droits du dieu .ces libertés peuvent être résumés selon les
principes suivantes :
D’une part le principe de l’égalité qui est solennellement proclamé en islam dans le sens fondée sur
la race, le sexe ou l’appartenance d’une classe sociale, cette prescription l’égalitaire a un caractère
universel elle s’adresse à l’humanité toute entière. L’islam a évoqué aussi la liberté de conscience et
d’opinion et cela écrit en coran <<nulle contrainte en religions>> sans oublier le texte de
déclaration du DH de 1981 précise que l’islam a donné a l’homme un code idéal des DH il y a 14
siècle et les DH font partie intégrante de l’ensemble de l’ordre islamique que toutes les
gouvernements musulmans tenus de les appliqués .
2- La conception chrétienne
Selon la conception chrétienne l’individu est revêtu d’une imminente dignité parce que l’homme est une
créature formé à l'image du dieu .l’apport chrétien réside dans l’introduction d’une nouvelle conception de
la limitation pouvoir politique temporelle .le pouvoir absolu est exclu .cette idée est contenue dans le
célèbre fondamental évangélique << rendez à césar ce qui est à césar et à dieu ce qui est à dieu >> mais
l’évolution de la pensée chrétienne est reconnue par une période ou l’église a violé la liberté et l’autonome
de la DH cette situation a par conséquence d’un courant philosophie qui défend les droits naturels et sacré
de l’homme.
La source philosophique du DH a tiré son origine de l’école du droit Natural et des gens dont les
fondateurs sont Francisco de victoria et Francisco Suarez. L’hypothèse de ce courant se base sur
l’existence d’un droit Natural antérieur et préexistant à l’Etat inhérent à la nature de l’homme .donc le
droit naturel est constitué des lois naturelles émanant de la volonté du dieu ces lois ne doivent pas être
confondue avec les lois révélées « découvertes » car elles sont connues par la raison, raison du dieu a
déposé à l’homme et qui fait partie de sa nature.
Le 17 et 18 siècle vont connu un nouveau mouvement de laïcisation de ce droit avec les théoriciens
Pufendorf et Grotius l’idée fondamentale de ce mouvement est le passage d’un droit naturel objectif établi
par dieu vers un droit naturel subjectif fondé sur la droite raison .dans laquelle il n y a plus de place pour
la religion puisque la raison va nous dire ce qui est convenable et ce qui est inconvenable. Cette doctrine
se base sur la distinction du droit naturel subjectif à la fois de la loi humaine et la loi devin. En effet
cette doctrine insiste sur le fait qu’avant l’établissement de toute société politique les hommes ont vécu
dans un état de nature inorganisé ou ils jouissent d’une liberté totale. Donc pour passer d’un état naturel
vers une société politique organisée cela demande un accord volontaire des individus c’est-à-dire un
contrat social en vertu duquel le pouvoir politique en place de droit garantir le respect, la sûreté et la
liberté des hommes.
Cette théorie va connaitre son apogée pour la première fois par les auteurs anglo-saxon thomas Hobbes
et Locke .selon Hobbes l’état de nature se caractérise par l’anarchie c’est-à-dire que chacun est en guerre
avec l’autre « l’homme est un loup pour l’homme » donc il y a l’insécurité la peur et la misère et pour
instaurer la paix Hobbes voie comme solution la mise en place d’un pouvoir politique absolue
symbolisé par le Léviathan a quel tous les individus se soumettent s’ils veulent voir leur droits
respectés. Contrairement à Hobbes Locke va mener à la limitation de ce pouvoir Locke insiste
sur l’idée des limites et concessions opérées par les du contrat social. L’objet de pacte que les
hommes ont conclu consiste à confirmer et à protéger leurs droits qui sont considérés éternels ,
sacré et inaliénables et en cas de violation l’individu a le droit de révolte contre l’Etat qui
deviendra oppresseur , en dehors de ces deux auteur le fondement contractuel de la société va continuer
ainsi au siècle de la lumière par Jon jack rousseau qui a essayé d’avoir une conciliation entre la liberté et
le pouvoir , cette conciliation suppose que par le contrat social l’homme s’engage totalement mais à
condition que les hommes se trouve tous égaux au sien de la société . Cette Egalité instituée considère en
rendant impossible la subordination de l’homme a un autre homme ce qui fonde la liberté totale .dans le
courant philosophique plusieurs auteurs avaient évoqué la question du droit de l’homme comme Kant
qui a évoqué le respect de la dignité humaine. « Tout en disent que les choses ont un prix l’homme a la
dignité » « tous les hommes dignes de la même dignité et cela sera vrais même si dieu n’existe pas. Le
philosophe Spinoza a évoqué aussi le droit de la liberté et la considéré comme une condition sine qua
none c’est-à-dire la ou il y a la liberté il y a la productivité et la moins d’agressivités.