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Les premières révélations faites au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
indiquent la façon de réciter le Coran
Dieu (le Très-Haut) a débuté la révélation du Coran par : {Lis, au nom de ton Seigneur qui
a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence.} (96/1)
Toute de suite après, dans la Sourate 73, fut révélée une manière particulière de réciter le
Coran, celle ci deviendra la forme la plus commune de lecture du Coran chez les
musulmans.
Dieu (le Très-Haut) a dit : {Et récite le Coran, lentement et correctement} (73/4)
Définition – Le mot tajwid vient de la racine arabe [Jawwada] qui signifie “rendre
meilleur”, ou “améliorer”. Dans le langage technique, il a deux significations distinctes.
Ainsi le terme ‘tajwid’ peut faire référence à :
1 – Une bonne récitation prononcée correctement
2 – Un mode de récitation à vitesse moyenne.
Al-makhraj ( – )المخرجau pluriel : al-makhârij ( – )المخارخest l’endroit d’où sort la lettre qui la
differencie des autres lettres.
1) L’interieur – الجوف
C’est l’espace vide à l’interieur de la bouche et de la gorge. De cet espace sorte les lettres
de prolongations qui sont :
le alif ( )أlorsqu’il est précédé d’une fatha, le waw ( )وlorsqu’il est précédé d’une damma,
le ya ( )يlorsqu’il est précédé d’une kasra.
Il n’y a pas vraiment d’endroit précis d’où sortent ces lettres, elles s’appuient sur le
souffle.
2) La gorge – الحلق
– Dans le bas de la gorge et de la bouche ()جوف الحلق و الفم, sortent le hamza et le Ha ()ه
– Au milieu de la gorge, sortent le ‘ain ( )عet le ha ()ح
– En haut de la gorge, sortent le ghain ( )غet le kha ()خ
3) La langue – اللسان
Il y a deux makhârij :
– à l’intérieur de la lèvre inférieur avec la base des incisives supérieurs : le fa ()ف
– entre les lèvres : le waw ( )وavec un accent ou sâkin après une fatha, le ba ( )بet le mim
()م
C’est le son qui sort du nez, appelé aussi nasillement, c’est un peu la façon de parler
quand on est enrhumé, on parle du nez.
Cela se produit lorsque le noun ( )نet le mim ( )مporte une chadda ou que le noun, le mim
et le tanwîn sont sâkin (sans voyelles) mais sous certaines conditions.
Les règles du Noun sans voyelle et du tanwîn – أحكام النون الساكنة و التنوين
La lettre noun ( )نsans voyelle est appelée “Noun As-sâkina”, quand à at-tanwîn, il s’agit
de la terminaison d’un mot par “an”, “oun”, ou “in”.
Après un noun as-sâkina ou un tanwin dans le Coran, il faudra appliquer selon le cas,
l’une des quatres règles suivantes : la clarification, l’assimilation, la substitution, la
dissimulation.
1) La clarification – اإلظهار
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 6
lettres suivantes :
Ces lettres ne modifient pas la prononciation du Noun As-sâkina et du tanwîn, mais il faut
clairement les prononcer.
Exemples
1 – Avec la lettre ‘Ali f (112/4) : َو َلْم َي ُكن َّلُه ُكُف ًو ا َأَح ٌد
3 – Avec la lettre Kha (106/4) : َ اَّلِذ ي َأ ْط َع َم ُه م ِّم ن ُج وٍع َو آَم َن ُه م ِّم ْن
خْو ٍف
َأ َّل
َل َّل
4 – Avec la lettre ‘Ayn (1/7) :
ِص َر اَط ا ِذ يَن َأ نَع مَت َع يِه ْم َغ يِر
الَم غُض وِب َع َليِه ْم َو َال الَّض اِّليَن
5 – Avec la lettre Ghin (95/6) : ِإ اَّل اَّلِذ يَن آَم ُنوا َو َع ِم ُلوا الَّص اِلَح اِت َف َلُه ْم
َأ
ْج ٌر غ َْي ُر َم ْم ُنوٍن
َل ْل اَل
6 – Avec la lettre Ha (97/5) :
َس ٌم هَِي َح َّت ى َم ْط ِع ا َف ْج ِر
2) L’assimilation – اإلدغام
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 6
lettres suivantes :
Alors ces deux lettres ne deviennent plus qu’une seule lettre avec renforcement [chadda].
Elle peut-être de 2 types, totale ou partielle.
Quand une des lettres suivantes : Mim ()م, Noun ()ن, Waw ()و, Ya ()ي, suit un noun as-
sâkina ou at-tanwîn, il s’ensuit une assimilation avec nasalisation du son de la lettre qui
suit le Noun ()ن. Le Noun ( )نdisparait donc mais on prononce la lettre qui suit avec
nasillement [Ghounna].
Exemples
Quand une des lettres Ra ( )رou Lam ( )لsuivent un noun as-sâkina ou at-tanwîn, le noun
( )نdisparait sans nasillement.
Exemples
2 – Avec la lettre Lam (112/4) : َو َلْم َي كُن لَُّه ُكُف ًو ا َأ َح ٌد
2-c) Remarques
– Si l’une le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 6 lettres du Idghâm dans le
même mot, alors on n’applique pas la règle d’assimilation [Al-Idghâm], mais celle de
clarification [Al-Izhâr]. Exemples : [dounya], [Sinwân]
– Il est important de bien sortir le son du nez et non de la langue lors du nasillement [Al-
Ghounna].
– Attention à ne pas prononcer tout le mot avec le nez, mais juste la lettre concernée.
– Il y a d’autres sortes d’assimilation que nous verrons dans les prochaines leçons.
3) La substitution – اإلقالب
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par la lettre
suivante :
ب
Le son “n” de “noun as-sâkina” ou “at-tanwîn”, qui précède la lettre Ba ( )بest substitué
[iqlâb] par le son “m”, et on le prononce avec nasillement [Ghounna].
Exemples
1 – Avec le Noun as-sâkina (104/4) : َكاَّل َلُي نَب َذ َّن ِف ي اْلُح َط َم ِة
2 – Avec le tanwîn (96/15) : َكاَّل َلِئ ن َّلْم َي نَت ِه َلَن ْس َف عًا بِالَّناِص َي ِة
Remarques
– Dans le certains exemplaires du Coran, pour nous aider, il y a un petit Mim au dessus du
noun as-sâkina ou at-tanwîn lorsque l’on doit appliquer cette règle.
– Certaines sourates finissent par le signe du Iqlâb, car elles finissent par Noun as-sâkina
ou At-tanwîn, et la liaison se fait avec le Ba de “Bismillâhi r-Rahmâni r-Rahîm” de la
sourate suivante.
4) La dissimulation – اإلخفء
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 15
lettres suivantes :
On ne prononce alors le Noun ( )نd’une manière qui se situe entre la clarification [Al-
IzHâr] et l’assimilation [Al-Idghâm], sans appuyer sur la lettre [Chadda], mais avec
nasillement [Ghounna].
Exemples
2 – Avec la lettre tha (101/6) َف َأ َّم ا مَن ث َُق َلْت َم َو اِزيُنُه
َل إْل
7 – Avec la lettre Sin (103/2)
ِإ َّن ا ِنَس اَن ِف ي ُخ ْس ٍر
8 – Avec la lettre Chin (113/2) شِّر َم ا َخ َلَق
َ مِن
9 – Avec la lettre Sad (107/5) اَّلِذ يَن ُه ْم عَن ص َاَل ِت ِه ْم َس اُه وَن
Remarques
– La langue ne doit pas toucher le palais lorsqu’on applique cette règle, lors du
nasillement [Ghounna].
– La grande difficulté de cette règle réside dans le fait que la langue se déplace du point
de sortie [Al-Makhraj] du noun ( )نpour aller vers le point de sortie de la lettre qui suit. Et
ceci doit être approfondi avec un professeur compétent.
On applique cette règle lorsque le “Mim As-sâkina” est suivi d’un autre Mim ()م.
م
Les deux Mim fusionnent pour n’en faire qu’un qu’on prononce avec une Chadda et avec
un nasillement [Ghounna].
Exemples
2- (104/8)
ب
Le Mim est dissimulé, c’est-à-dire qu’on le prononce d’une façon entre la clarification [Al-
IZHâr] et l’assimilation [Al-Idghâm], en faisant attention à bien faire le nasillement [Al-
Ghounna].
Exemples
2- (96/14)
On applique cette règle lorsque le “Mim As-sâkina” est suivi de toutes les autres lettres.
Exemples
َأ َأ
2- (109/5) َو اَل َأ نُت ْم عَاِب ُد وَن َم ا َأ ْع ُب ُد
َل
3- (109/6)
ُك ْم د ِيُن ُك ْم و َِل َي ِد يِن
Remarque
La clarification [Al-IZHâr] sera plus forte lorsque le “Mim As-sâkina” sera suivi des lettres
Waw ( )وet Fa ()ف, car elles sortent toutes les deux de la bouche tout comme la lettre Mim.
De peur d’avaler la prononciation du Mim ()م, on s’efforcera dans ces cas là de la
prononcer plus clairement.
1) [Idghâm Mouthamathilayn]
C’est lorsque deux même lettres se suivent, la première étant sans voyelle [sâkin] et la
seconde ayant une voyelle [Moutaharrik]. Les deux lettres fusionnent.
Cette assimilation se fait sans [Ghounna] (son nasal) sauf lorsqu’il s’agit de deux mim ou
deux noun.
2) [Idhâm Moutajânisayn]
C’est lors de la rencontre de deux lettres qui ont le même point de sortie [Makhrâj] mais
qui ont des attributs [Sifât] differents, la première étant sans voyelle [sâkin] et la seconde
ayant une voyelle [Moutaharrik]. Il y a alors assimilation de la première lettre dans la
seconde.
Il existe sept cas possibles dans le Coran :
Ici le Ta ( )طdisparait mais son attribut [Al-ITbâq] reste, c’est-à-dire qu’on collera la langue
au palais lors de la prononciation du ta ()ت.
2-5) Assimilation [Idghâm] du Dhal ( )ذdans le Za ()ظ
3) [Idghâm Moutaqâribayn]
C’est la rencontre de deux lettres, la première étant sans voyelle [sâkin] et la seconde
ayant une voyelle [Moutaharrik], dont les points de sortie [Makhraj] et les attributs [Sifât]
sont proches.
2 Cas sont possibles dans le Coran :
Lorsque l’on rencontre la lettre Ra, 3 possibilités s’offrent à nous : le tarqîq ()تفخيم, le
tafkhîm ()ترقيق, et la possibilité de faire l’un ou l’autre.
Exemple (114/4) :
– Le Ra porte un soukoûn et il est précédé par une Kasra d’origine (qui n’a pas été
rajoutée) et n’est pas suivi dans le même mot par une lettre emphatique (Kha, Sad, Dad,
Ghin, Ta, Qaf, Za).
Exemple (110/3) :
Exemple :
– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt et il est précédé par une lettre sâkin autre que le Ya,
qui est elle-même précédée d’une lettre portant une Kasra.
Exemple :
Exemple (110/1) :
Exemple (1/1) :
Exemple :
Exemple (105/3) :
– Le Ra porte un soukoûn, il est précédé d’une Kasra d’origine et est suivi par une lettre
emphatique (Kha, Sad, Dad, Ghin, Ta, Qaf, Za) dans un même mot.
Exemple (78/21) :
– Le Ra porte un soukoûn et est précédé par une kasra instable [Kasroun ‘AriD] due au
Hamza WaSl.
Exemple :
– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt, il est précédé d’une lettre sâkin autre que le Ya, qui est
elle-même précédée d’une Fatha ou d’une Damma.
Exemple (103/1) :
ْل
َو ا َع ْص ِر
– Le Ra porte un soukoûn, il est précédé par une lettre qui porte une Kasra, et il est suivi
par une lettre emphatique portant une Kasra.
– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt, il est précédé par une lettre emphatique sâkin, qui
elle-même est précédée par une lettre portant une Kasra.
Exemple :
– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt, et il devrait être suivi d’un Ya qui a été supprimé.
Exemple (89/4) :
َِو الَّلْي ِل ِإ َذ ا َي ْس ر
La lettre Lam ( )لse lit toujours légèrement (sans emphase) avec tarqîq, sauf le Lam qui se
trouve devant le majestueux nom de Dieu.
Si ce Lam est précèdé d’une lettre accompagnée d’un Kasra (i), il sera lu légèrement avec
tarqîq.
Si ce Lam est précèdé d’une lettre accompagnée par un Fatha (a) ou un Damma (ou), il
sera lu avec emphase [tafghîm].
[Al-Waqf] est un court arrêt à la fin d’un mot dans la lecture du Coran avec l’intention de
poursuivre la lecture.
Lorsqu’on lit le Coran, il faut savoir qu’on ne peut pas s’arrêter à n’importe quel moment.
Il faut donc connaître les differents sortes d’arrêts.
Est considéré comme un arrêt complet tout arrêt sur une phrase dont le sens est complet
et qui n’est pas liée à ce qui suit au niveau grammatical.
Pour remprendre la lecture, il suffit de reprendre ce qui a été lu.
C’est un arrêt sur une phrase dont le sens est complet, et qui est lié à ce qui suit dans le
sens, mais pas au niveau grammatical.
Après cet arrêt, on continue notre lecture sans reprendre ce qui a été lu.
C’est un arrêt sur une phrase dont le sens est complet, mais qui est lié à ce qui suit dans le
sens, et au niveau grammatical.
A moins que cet arrêt se trouve à la fin d’un verset, on doit reprendre ce qui a déjà été lu.
C’est un arrêt sur une phrase dont le sens n’est pas complet car il est lié à ce qui suit dans
le sens, et au niveau grammatical.
Il n’est pas permis de faire cet arrêt sauf si on n’a plus de souffle, on doit alors reprendre
ce qui a déjà été lu.
C’est l’arrêt qui permet à la phrase d’être complète grammaticalement et du point de vue
du sens. Ce type d’arrêt est qualifié de ”parfait” car le discours est complet et indépendant
de ce qui se trouve après lui.
Exemple :
Il indique un endroit où il est permis de s’arrêter ou de continuer sans que l’une de ces
deux possibilités soit prioritaire.
2-3) L’arrêt permis avec la préference de continuer [Al-Waqf Al-Jâiz ma’a kaw Al-
WaSl Awla]
2-4) L’arrêt permis avec la préference de s’arrêter [Al-Waqf Al-Jâiz ma’a kaw Al-
Waqf Awla]
Exemple :
Il s’agit de deux endroits proches où il est possible de s’arrêter, mais on ne peut s’arrêter
que sur l’un d’eux.
Exemple (2/2) : َذ ِلَك اْلِك َت اُب َال َرْي َب
ِف يِه
َو َم ا َج َع ْلَنا ِع َّد َت ُه ْم ِإ اَّل ِف ْت َن ًة ِّلَّلِذ يَن َكَف ُر وا ِل َي ْس َت ْي ِق َن اَّلِذ يَن ُأ وُت وا اْلِك َت اَب َو َي ْز َد اَد اَّلِذ يَن آَم ُنوا ِإ يَم اًن ا
َو اَل َي ْر َت اَب اَّلِذ يَن ُأ وُت وا اْلِك َت اَب َو اْلُم ْؤ ِم ُنوَن
َو ِل َي ُق وَل اَّلِذ يَن ِف ي ُق ُلوِب ِه م َّم َر ٌض َو اْلَكاِف ُر وَن َم اَذ ا َأ َر اَد اُهَّلل ِب َه َذ ا َم َث اًل َكَذ ِلَك ُي ِض ُّل اُهَّلل َم ن َي َش اء َو َي ْه ِد ي َم ن َي َش اء َو َم ا َي ْع َلُم ُج ُنوَد
ْل اَّل اَّل
َر ِّب َك ِإ ُه َو َو َم ا ِه َي ِإ ِذ ْكَر ى ِل َب َش ِر
C’est l’arrêt sur un mot du Coran, sans reprendre sa respiration, pour le bref instant de
deux mouvements (un mouvement correspond environ à une seconde).
Cette pause n’existe qu’à 4 endroits dans le Coran : sourate Al-Kahf : (18/1) – sourate Yâ-
sin : (36/52) – sourate Al-Qiyâma : (75/27) – sourate Al-Moutaffifîn : (83/14).
Exemple (83/14) : َر اَن َع َلى ُق ُلوِب ِه م َّم ا َكاُن وا َي ْكِس ُب وَن َكاَّل َب ْل
ت,ك,س,ص,خ,ش,ه,ث,ح,ف
Les lettres du Hams ont le souffle qui continue à sortir après que la lettre soit prononcée.
[Al-JaHr] – الجهر
Dans ces lettres, le son s’arrête car il s’appuie sur un son Makhraj.
[At-tawassouT] – التوسط
C’est une catégorie entre Chidda et Rakhâwa. Le son ne s’arrête pas clairement mais il ne
continue pas trop.
[Ar-Rakhâwa] – الرخاوة
1-3) [Al-Isti’la]
La langue s’éloigne du palais et on remplit la bouche en prononçat les lettres
suivantes (qui sont celles de l’emphase [At-tafkhîm]) :
Il y a differents degrés de [tafkhîm], les premiers étant plus emphatiques que les suivants
:
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une fatha, et est suivie d’un ‘Ali f
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une fatha, mais n’est pas suivie d’un ‘Ali f
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une Damma
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte un soukoûn
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une kasra
[Al-Istifâl] – اإلستفال
[Al-Infitâh] – اإلنفتاح
Il reste un intervalle entre la langue et le palais, ceci pour toutes les autres lettres
restantes.
Ceci concerne les lettres qui se prononcent du bout de la langue, ou du bout des lèvres, et
qui sont :
[Al-ISmât]
C’est une lourdeur qui affecte les lettres du ISmât de part leur prononciation ne
s’appuyant pas sur le bout de la langue ou des lèvres.
Les lettres concérnées sont les restantes.
C’est un son ajouté qui sort d’entre les lèvres. Les lettres du Safîr sont :
س, ز,ص
C’est un fort rebond de la lettre lorsqu’elle porte un soukoûn. Les lettres du Qalqala sont :
Lorsque cette lettre est située au milieu d’un mot ou d’une phrase, on fera une petite
Qalqala [Qalqala Soughra]. Lorsque cette lettre est située à la fin d’un verset et qu’on
s’arrête dessus, on fera une grande Qalqala [Qalqala Koubra].
Exemple (113/4) : َو ِم ن َش ِّر الَّن َّف اَث اِت ِف ي اْلُع َق ِد
La lettre est lue avec une certaine facilité. Les deux lettres concernées sont :
ي,و
ل,ر
C’est une propagation ou une diffusion du souffle dans la bouche lors de la prononciation
de la lettre : ش
C’est une extension de la lettre Dad ( )ضqui s’étend jusqu’à arriver au Makhraj de la lettre
Lam ()ل.
C’est une prolongation qui est ni suivie, ni précédée d’un Hamza ou d’un soukoûn. La
prolongation se fait de deux temps et pas plus.
Exemple (1/7) : ِص َر اَط اَّلذِيَن َأ نَع مَت َع َليِه ْم َغ يِر الَم غُض وِب َع َليِه ْم َو َال الَّض اِّليَن
Lorsque la prolongation est précédée d’un Hamza, il s’agit d’un [Madd Badal] qui se
prolonge de deux temps.
Exemple :
1-3) [Al-Madd Al-‘IwaDi] – المد العوضي
C’est la prolongation qui suit le pronom masculin [Hou]. Lorsque ce pronom n’est pas
suivi d’un Hamza, on le prolonge de deux temps.
2) [Al-Madd Al-Far’i]
C’est lorsque dans un même mot, la prolongation est suivi du Hamza. On peut alors
prolonger de 4 ou 5 temps.
Remarque : Lorsqu’on a le choix sur le nombre de temps comme ici, il convient de faire
un choix et de s’y tenir tout au long de sa lecture.
C’est lorsque la prolongation est à la fin d’un mot, et que le Hamza se trouve au début du
mot qui le suit. On peut alors prolonger de 4 ou 5 temps (et de 2 temps pour certaines
lectures).
C’est lorsque le pronom masculin singulier [Hou] est suivi d’un Hamza. On le prolonge de
4 ou 5 temps.
C’est lorsqu’arrive après une prolongation un soukoûn qui est dû à l’arrêt. On peut le
prolonger de 2, 4, ou 6 temps.
C’est lorsqu’on s’arrête sur un mot dont l’avant dernière lettre est un Waw ( )وou un Ya ()ي
qui porte un soukoûn et qui est précédé par une Fatha. On peut alors prolonger ce Waw
ou ce Ya de 2, 4, ou les temps.
C’est lorsque la prolongation est suivie d’un soukoûn obligatoire [Lâzim], que l’on s’arrête
sur le mot ou pas. Il se prolonge obligatoirement de 6 temps.
[Al-Madd Al-Lâzim] se divise en quatre catégories :
C’est lorsque la prolongation est suivie d’une lettre doublée (avec Chadda) dans un mot.
Exemple (1/7) : ِص َر اَط اَّلِذ يَن َأ نَع مَت َع َليِه ْم َغ يِر الَم غُض وِب َع َليِه ْم َو َال الّض َاّل ِيَن
C’est lorsque la prolongation est suivie d’une lettre sâkin (avec soukoûn) dans un mot.
Cette règle n’existe que 2 fois dans le Coran, et pour un mot identique.
C’est la prolongation qui se trouve dans les lettres qui débutent certaines sourates. Pour
que cette prolongation ait lieu, il faut 3 conditions :
– L’orthographe de la lettre doit être formée de 3 lettres (Exemple : Lâm).
– La lettre du milieu doit être une voyelle longue (Exemple : Lâm).
– La 3 lettre s’assimile [Idghâm] avec la lettre qui suit.
Cette règle est la même que la précèdente, il n’y a que la 3eme condition qui diffère : la
3eme lettre ne s’assimile pas dans la lettre qui suit.
Remarques :
– Il existe un autre type de prolongation nécessaire pour différencier la forme
interrogative de la forme affirmative. Il s’appellr [Moudd Al-Farqi]. Il se prlonge de 6
temps.
Exemples :
– Les lettres se trouvant au début de certaines sourates peuvent être divisée en trois
catégories :
– Il existe quelque autres prolongations mais qui ne sont pas appliqués dans toutes les
lectures.
Il est prononcé lorsqu’il est situé au début du mot par lequel on commence ou reprend la
lecture. Par contre, il n’est plus prononcé lorsqu’on ne fait pas de pause sur le mot qui le
précède. Il a été dénommé en arabe ”hamza al-wasl” car c’est grâce à lui que l’on parvient
(tawassala) à prononcer une lettre surmontée d’un soukoûn située au début de phrase
[tawassala (parvenir) est une forme dérivée du ” verbe wasala dont le masdar est ”wasl”].
Il est prononcé avec la voyelle brève fatha lorsqu’on commence la lecture par lui alors
qu’il fait partie de l’article défini ()ال.
Il est prononcé avec la voyelle brève kasra lorsqu’on commence la lecture par lui alors
qu’il est situé au début :
Il est prononcé avec la voyelle brève damma lorsqu’on commence la lecture par lui alors
qu’il est situé au début d’un impératif dont la troisième lettre est surmontée d’un damma
obligatoire.
2-4) Instable
Le hamza de liaison n’est pas prononcé lorsqu’on ne fait pas de pause sur le mot qui le
précède car la lettre surmontée d’un soukoûn qui le suit peut être prononcée en
s’appuyant sur la dernière lettre du mot précédent : elle n’a donc plus besoin du hamza.
Exemple (2/169) : ِإ َّن َم ا َي ْأ ُم ُر ُكْم ِب الُّس وِء َو اْلَف ْح َش اء َو َأ ن َتُق وُلوْا َع َلى اِهّلل َم ا َال َت ْع َلُم وَن
—
Source: http://www.islamopedie.com
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