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Allah le Très Haut nous a enjoint, lorsque l'on souhaite entamer la lecture de Son
Livre, (AL QOUR 'AN AL KARIM ) derechercher Sa protection contre Satan le
lapidé, afin que nous nous placions sous l'égide et la garde d'Allah – exalté soit Sa grandeur.
Allah Soubhanahou wa Ta'Aala dit dans son noble livre : ( traduction rapproché )
C'est à dire qu'il le dira à voix haute sachant que c'est la première personne à réciter , les autre
n'auront pas besoin de la prononcer par la suite , elles en seront dispensé .
Il existe 4 possiblités .
>>>> Après cet arrêt, on continue notre lecture sans reprendre ce qui a
été lu.
1-3) L'arrêt correct [Al-Waqf Al-hasan]
>>>>Arrêt sur une phrase dont le sens est complet, mais qui est lié à ce
qui suit dans le sens, et au niveau grammatical.
A moins que cet arrêt se trouve à la fin d'un verset, on doit reprendre ce qui a déjà été lu.
!!!!! 1-4) Le mauvais arrêt [Al-Waqf Al-Qabîh] !!!!!
Arrêt sur une phrase dont le sens n'est pas complet car il est lié à ce qui suit dans
le sens, et au niveau grammatical.
Il n'est pas permis de faire cet arrêt sauf si on n'a plus de souffle, on doit alors
reprendre ce qui a déjà été lu.
2 ) Les signes d'arrêts dans le Coran
2-1) L'arrêt obligatoire [Al-Waqf Al-Lâzim]
>>>>Arrêt qui permet à la phrase d'être complète grammaticalement et
du point de vue du sens.
Ce type d'arrêt est qualifié de '' PARFAIT '' car le discours est complet et indépendant
de ce qui se trouve après lui.
!!!! Il est représenté par la lettre : MIM !!!!
2-2) L'arrêt permis [Al-Waqf Al-Jâiz]
Il indique un endroit où il est permis de s'arrêter ou de continuer sans que l'une de ces
deux possibilités soit prioritaire.
EXEMPLE / SOURATE 110 VERSET 3 :
ً ٛ ْستَ ْغفِ ْ ُٖاإَِّٔشُٗا َو َْا َ َّشٚا َ َ َسبِّحْ ا ِ َح ّْ ِد
َ ار َِّه
2-3 ) L'arrêt permis avec la préférence de continuer
[Al-Waqf Al-Jâiz ma'a kaw Al-WaSl Awla]
Il indique un endroit où il est permis de s'arrêter ou de continuer, mais la
continuation est préférable.
EXEMPLE / SOURATE 104 VERSET 4 :
[Al-JaHr] - الجهر
Le souffle s'arrête de sortir après que la lettre soit prononcée.
Les lettres du JaHr sont toutes les autres lettres, c'est à dire :
ا/ ب/ ج/ ح/ د/ ر/ ر/ ز/ / ض/ ط/ ظ/ ع/ غ/ ق/ ل/ م/ ن/ ه/ و/ ء
َ + suivis du
2/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte une fatha, mais n'est pas suivie d'un 'Alif
َ + Pas suivis du
3/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte une Damma
ً / ٌ / ٍ
4/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte un soukoûn
/ / ْ
5/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte une kasra
/ /ُ
[Al-Istifâl] - إلستف ي
La langue est proche du palais .
Il s'agit de l'équivalent de [At-tarqîq] .
[Al-Infitâh] - إلٔفت ح
Il reste un intervalle entre la langue et le palais .
Ceci pour toutes les autres lettres restantes , c'est à dire :
/ا/ /ث/ /ح/خ/د/ /ر/ز/ا/ش/ع/غ/ف/ق/ن/ي/َ/ْ/ٖ/ٚ/ا
La lettre Lam ( )يse lit toujours légèrement (sans emphase) avec tarqîq sauf le
Lam qui se trouve devant le majestueux nom de « Allah » .
Si ce Lam est précèdé d'une lettre accompagnée d'un Kasra (i), il sera lu légèrement avec
tarqîq.
EXEMPLE :
SOURATE 1 – VERSET 1 ET 2
ٍخوِف
َ َِّالذِي َأطْعَهَهُن هِّو جُوعٍ وَآهَىًَُن نِّ و
EXEMPLE / SOURATE 104 VERSET 8 :
ٌظ َدت
َ ىَّهَا عَمَيًِِن نُّ ْؤ
2 / - La dissimulation / AL IKHFAA ASH-SHAFAWIYY
- الضفوي إلخفء
On applique cette règle lorsque le "Mim As-sâkina" est suivi d'un Ba ()ب.
Le Mim est dissimulé, c'est-à-dire qu'on le prononce d'une façon entre la
clarification [Al-IZHâr] et l'assimilation [Al-Idghâm], en faisant attention à bien
faire le nasillement [Al-Ghounna].
EXEMPLE / SOURATE 105 VERSET 4 :
ٌَ ْداٚٞ
يَا ُا َ ْدٞا
َ ْاٚا يَ ٌَِا
َ ْا
EXEMPLE / SOURATE 109 VERSET 5 :
ٓا٠
ِ ا ِدَٟ ٌِٚا
ه َْ َا ٌَ ُا
ُٕ ُا٠ه َْا ِاد
REMARQUE :
La clarification [Al-IZHâr] sera plus forte lorsque le "Mim As-sâkina"
sera suivi des lettres Waw ( )وet Fa ()ف.
Car elles sortent toutes les deux de la bouche tout comme la lettre Mim.
De peur d'avaler la prononciation du Mim (َ), on s'efforcera dans ces cas là de la
prononcer plus clairement.
ِعظِر
َْوَال
/ اإلخفء
1) La clarification - رٙإلظ
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l'une des 6
lettres suivantes :
( Ces lettres ne modifient pas la prononciation du Noun As-sâkina et du
tanwîn, mais il faut clairement les prononcer )
غ [95/6] ٌٍَفَههُىِ أَجِرٌ غٌَِسُ يًَِنُى ِإِنَّب انَّرٌٍَِ آيَنُىا وَعَ ًِهُىا انصَّبنِحَبد
ع [1/7] ٌٍََِّانر َأَنعًَذَ عَهٍَ ِهىِ َغريِ املَغضُىةِ عَهٍَ ِهىِ َوالَ صِسَاط
َانضَّبنِّني
ه [97/2] ِجس
ِ َاْنف َِسهَبمٌ هِيَ حَزَّى يَ ْطهَع
2) L'assimilation - َ إلد
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l'une des 6
lettres suivantes :
( Alors ces deux lettres ne deviennent plus qu'une seule lettre avec
renforcement [chadda]. Elle peut-être de 2 types, ou TOTALE ou
PARTIELLE )
ASSIMILATION TOTALE
( sans nasillement )
[idghâm kalima bila ghounna]
Quand une des lettres suivantes :
ز ٌ ل
SUIT UN NUN SAKINA ou AT TANWIN >>>> LE NUN disparaît sans nasillement
.
EXEMPLE :
3) La substitution - إلل ا
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par la lettre
suivantes :
( Le son "n" de "noun as-sâkina" ou "at-tanwîn", qui précède la lettre Ba
( )اest substitué [iqlâb] par le son « M », et on le prononce avec
nasillement [Ghounna]. )
ة
AVEC LE NUN SAAKINA
ٌَِ فًِ اْنحُ َطًَخ
َّ كَهَّب نًَُنةَذ
َِكهَّب نَئٍِ َّنىِ ٌَنزَوِ نََنسِفَ اننَّبصٍَِخ
AVEC LA TANWIN
ِعاً ب
Remarques
Dans le certains exemplaires du Coran, pour nous aider, il y a
un petit Mim au dessus du noun as-sâkina ou at-tanwîn lorsque
l'on doit appliquer cette règle.
Certaines sourates finissent par le signe du Iqlâb, car elles
finissent par Noun as-sâkina ou At-tanwîn, et la liaison se fait
avec le Ba de "Bismillâhi r-Rahmâni r-Rahîm" de la sourate
suivante.
4) La dissimulation - إلخفا
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l'une des 15
lettres suivantes :
( On ne prononce alors le Noun (ْ) d'une manière qui se situe entre la
clarification [Al-IzHâr] et l'assimilation [Al-Idghâm], sans appuyer sur la
lettre [Chadda], mais avec nasillement [Ghounna]. )
ش )(91/9 لَ ْدا َ ٍَْ َحا َاَ ْا َاز َّشو َ٘
1) Hamza de coupure
Il s'écrit et se prononce en toutes circonstances (en commençant et en continuant la
lecture d'un verset).
Il a été dénommé ainsi parce qu'en le prononçant, les lettres qui l'encadrent deviennent
distinctes.
Il est situé au début, au milieu, ou à la fin des noms, des verbes et des particules.
Règle à appliquer au hamza de coupure : il doit toujours être prononcé.
2) Hamza de liaison
Il est prononcé lorsqu'il est situé au début du mot par lequel on commence ou
reprend la lecture.
Par contre, il n'est plus prononcé lorsqu'on ne fait pas de pause sur le mot qui le
précède.
Il a été dénommé en arabe ''hamza al-wasl'' car c'est grâce à lui que l'on parvient
(tawassala) à prononcer une lettre surmontée d'un soukoûn située au début de phrase
[tawassala (parvenir) est une forme dérivée du " verbe wasala dont le masdar est ''wasl''].
َ ٍَاخٞ
كا َ ُِْ ْل َ ْا ِ س
َ ِ ار َِّها ٌَّش
D'un verbe dont la troisième lettre est accompagnée d'un kasra
D'un masdar (nom d'action dérivé d'un verbe au passé)
LE ALIF ( ).
LE WAW (ٚ) lorsqu'il est précédé par une
Damma.
LE YA (ٞ) lorsqu'il est précédé par une
Kasra.
َ ٌِّ ع
ٓا١ ِ ٚ ِا ٌ َّغطُا١ َ ُْاِٙ ١ٍَْا َٔ َ ّ َ ا َأٞ
َ ُْ ِٙ ١ٍَاا َأ
َا ٌ َّشٚا َ ص َا غَا ٌَّش ِا
ِ
1-2) Al-Madd Al-Badal - ٌّدا ٌبدي
Lorsque la prolongation est précédée d'un Hamza, il s'agit d'un [Madd Badal] qui se
prolonge de deux temps.
َ ِ َ٠ ٌْ َ ِدَٚ
اظ ْب ًحا
1-4) [Madd As-Sila s-Soughra]
C'est la prolongation qui suit le pronom masculin [Hou]. Lorsque ce pronom n'est
pas suivi d'un Hamza, on le prolonge de deux temps.
EXEMPLE : SOURATE 100 / VERSET 4
َ ِ ٌَّش
َ ُ َا ُاا٠ٓاُ٘ ُْا٠
ْاٚ
Remarque : Lorsqu'on a le choix sur le nombre de temps comme ici, il convient de faire
un choix et de s'y tenir tout au long de sa lecture.
ٞ
ََّشح ِا ّ ُِْ ِس
اَّللاِا ٌ َّش ْ ّ َ ِْا ٌ ِا
2-2-2) Al-Madd Al-Lîn
C'est lorsqu'on s'arrête sur un mot dont l'avant dernière lettre
est un WAW (ٚ) ou un YA (ٞ) qui porte un soukoûn et qui est précédé par une Fatha.
On peut alors prolonger ce Waw ou ce Ya de 2, 4, ou les temps.
EXEMPLE : SOURATE 106 / VERSET 1
َ َا ٌطَّشايِّاٚا
ٓا٠ ِ ُٛ ِا ٌ َّغع١ َ ُْاِٙ ١ٍَٓا َٔ َ ّ َ ا َأ٠
َ ُْ ِٙ ١ٍَاا َأ َ ِ ص َ غَا ٌَّش
ِ
2-2-3-2) Al-Madd Al-Lâzim Al-Kalimi Al-Moukhaffaf
C'est lorsque la prolongation est suivie d'une lettre sâkin (avec soukoûn) dans un
mot.
Cette règle n'existe que 2 fois dans le Coran, et pour un mot identique.
Cette règle est la même que la précèdente, il n'y a que la 3eme condition qui
diffère :
La 3ème lettre ne s'assimile pas dans la lettre qui suit.
Exemples : Qâf // Yâ-sîn // 'Alif-Lâm-Ra
Remarques :
- Il existe un autre type de prolongation nécessaire pour différencier la forme interrogative
de la forme affirmative. Il s'appelle [Moudd Al-Farqi]. Il se prolonge de 6 temps.
Exemples :
Les lettres se trouvant au début de certaines sourates
peuvent être divisée en trois catégories
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