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1 / - AL ISTI'ADHAH

Allah le Très Haut nous a enjoint, lorsque l'on souhaite entamer la lecture de Son
Livre, (AL QOUR 'AN AL KARIM ) derechercher Sa protection contre Satan le
lapidé, afin que nous nous placions sous l'égide et la garde d'Allah – exalté soit Sa grandeur.
Allah Soubhanahou wa Ta'Aala dit dans son noble livre : ( traduction rapproché )

SOURATE AN NAHL ( les abeilles ) / VERSET 16

َ َ ‫ » َ ِ َ الَ َ ْ َ ا ٌْمُ ْ َْا‬.


‫ َ ِْا ٌ َّش ِ ِا‬١ْ ‫اْا ِ ْ ا ِ ّاِا ِِ َٓا ٌ َّشل‬
« ُ١
Lorsque tu lis le Coran, demande la protection d'Allah contre le Diable banni.
Cette formule est accepté à l'unanimité par les savants, puis et admis par le consensus
( al djuhur ) .
!!! Cette formulation est nécéssaire pour toute personne qui débute la
récitation ou la lecture du Qour'an . !!!
Voici la formule afin de chercher refuge auprès d'Allah contre satan le
maudit

‫ ُْا‬١ ّ ٌْ ‫ َْا‬١ْ ‫ ُ ا ِ ّاِا ِِ َٓا ٌ َل‬ٛ‫أ‬


« A'udhu billahi minna shaytâni rajjim . »
« Je cherche refuge auprès d'Allah contre satan le maudit »
Il est rapporté d'après certains spécialiste, qu'il est permis d'ajouter des attributs
d'Allah , lorsque l'on cherche Sa protection contre satan le maudit .
Cette formule peux se faire aussi bien au début d'une surah qu'en plein milieu
.
Par exemple , on peut dire :

« ُ‫ ْا‬١ ّ ٌْ ‫ َْا‬١ْ ‫ُا ِِ َٓا ٌ َل‬١ٍ


ِ َ ٌ ‫ ُ ا ِ ّاِا‬ٛ‫» أ‬
« A'udhu billah al 'Alim minna chaytâni radjim . »
Selon les situations on va prononcer al isti'adha à voix haute ou à voix basse.

Le fait de le dire à haute voix se fait dans deux cas :


1/ - lorsque celui qui récite et entendu par d'autres personne il la prononcera à voix haute .
2/ - Lorsque celui qui récite est dans un groupe d'apprentissage et qu'il est celui qui débute la
lecture au sein du groupe .

C'est à dire qu'il le dira à voix haute sachant que c'est la première personne à réciter , les autre
n'auront pas besoin de la prononcer par la suite , elles en seront dispensé .

Le fait de le dire à voix basse , se fait dans 4 cas :


1/ - Pour la prière , ( al 'asr ..... ) aussi bien celle que l'on fait a voix basse , et celle que l'on
fait à voix haute
2/ - Une personne qui lis a voix basse le Qour an , dans un train ou autre .
3/ - Lorsque celui qui récite prends place dans un groupe d'apprentissage et qu' il ne soit pas le
premier à lire , et ce afin de garder la continuité de la lecture commune .

(!!!! Lorsque la lecture est interrompue , néanmoins si elle est interrompue


pour un motif et que l'on souhaite reprendre dans ce cas il vaux mieux lire al
'isti'adha !!! )
4/ - Lorsqu'on lis le Qour an seul .

!!!! CECI SONT DES RECOMMANDATIONS ET NON


DES OBLIGATIONS !!!! .
2/- Les différentes possibilités d'enchainer al 'isti'adha et la
basmala avec le début d'une surah .

Il existe 4 possiblités .

1/- INJONCTION COMPLETE ( Waslu


l djami' )
>>>> C'est le fait de tout lié sans faire de pause ( al 'isti'adha et la basmala avec le
début d'une surah ) . C 'est une manière permise .
2/- C ' EST LE CONTRAIRE ( Qatu' l
jami' )
>>>> On marque un point d'arrêt après al isti'adha de même que pour la basmala
avant la lecture de la surah , c 'est ce qui est le plus courant .

3/- Waslu al isti'adha bi l basmalati


>>>> On lie l'isti'âdhah à la basmalah , on marque un point d'arrêt , et on
commence ensuite le début de la surah .
4/- Al waqfu 'alâ el isti'âdhati wa waçlu
el basmalah bi awwali ass-ûrati
>>>> lire l'isti3âdhah et marquer un point d'arrêt , ensuite lier la basmalah et le
début de la surate .
3/ - Ce sont les différentes manières de lire la basmalah
entre 2 surah
IL Y A TROIS POSSIBILITES DE LIER DEUX SOURATES ET UNE
FACON QUI EST INTERDITE .

1/- Waslu al djami'


>>>> Le fait de tout lié ( injonction complète ) sans marquer de pause , on va lire
la fin de la surah en enchainant la basmala avec la début de la surah sans s'arreter .
2/- Qatu' al jami' / c le contraire
>>>> Séparation complète , ( al 'isti'adha et la basmala avec le début d'une
surah ) .
On marque un point d'arrêt après al isti'adha ,de même que pour la basmala avant la lecture de la
surah , c ce qui est le plus courant .

3/- Al waqfu 3lâ âkhiri ass-ûrati


>>>> lire l'isti3âdhah et marquer un point d'arrêt , ensuite lier la basmalah et le
début de la surate .
!!!! INTERDIT !!!!
4/- Waslou akhiri as surah bi l basmalah wa al waqfu alayha
>>>> C'est le fait de lier la fin de la sourate à la basmalah et de marquer un point
d'arrêt .
AL WAQF
Court arrêt à la fin d'un mot dans la lecture du Coran avec l'intention de
poursuivre la lecture.
REMARQUE
>>>>Lorsqu'on lit le Coran, il faut savoir qu'on ne peut pas s'arrêter à
n'importe quel moment.
>>>>Il faut donc connaître les differents sortes d'arrêts.

1) Le jugement des differents arrêts


1-1) L'arrêt complet [Al-Waqf at-tâmm]
Considéré comme un arrêt complet .
>>>>Arrêt sur une phrase dont le sens est complet et qui n'est pas liée à
ce qui suit au niveau grammatical.

>>>>Pour remprendre la lecture, il suffit de reprendre ce qui a été lu.

1-2) L'arrêt suffisant [Al-Waqf Al-Kâfî]


>>>>Arrêt sur une phrase dont le sens est complet, et qui est lié à ce qui
suit dans le sens, mais pas au niveau grammatical.

>>>> Après cet arrêt, on continue notre lecture sans reprendre ce qui a
été lu.
1-3) L'arrêt correct [Al-Waqf Al-hasan]

>>>>Arrêt sur une phrase dont le sens est complet, mais qui est lié à ce
qui suit dans le sens, et au niveau grammatical.

A moins que cet arrêt se trouve à la fin d'un verset, on doit reprendre ce qui a déjà été lu.
!!!!! 1-4) Le mauvais arrêt [Al-Waqf Al-Qabîh] !!!!!
Arrêt sur une phrase dont le sens n'est pas complet car il est lié à ce qui suit dans
le sens, et au niveau grammatical.

Il n'est pas permis de faire cet arrêt sauf si on n'a plus de souffle, on doit alors
reprendre ce qui a déjà été lu.
2 ) Les signes d'arrêts dans le Coran
2-1) L'arrêt obligatoire [Al-Waqf Al-Lâzim]
>>>>Arrêt qui permet à la phrase d'être complète grammaticalement et
du point de vue du sens.
Ce type d'arrêt est qualifié de '' PARFAIT '' car le discours est complet et indépendant
de ce qui se trouve après lui.
!!!! Il est représenté par la lettre : MIM !!!!
2-2) L'arrêt permis [Al-Waqf Al-Jâiz]
Il indique un endroit où il est permis de s'arrêter ou de continuer sans que l'une de ces
deux possibilités soit prioritaire.
EXEMPLE / SOURATE 110 VERSET 3 :
ً ٛ‫ ْستَ ْغفِ ْ ُٖاإَِّٔشُٗا َو َْا َ َّش‬ٚ‫ا‬ َ ‫َ َسبِّحْ ا ِ َح ّْ ِد‬
َ ‫ار َِّه‬
2-3 ) L'arrêt permis avec la préférence de continuer
[Al-Waqf Al-Jâiz ma'a kaw Al-WaSl Awla]
Il indique un endroit où il est permis de s'arrêter ou de continuer, mais la
continuation est préférable.
EXEMPLE / SOURATE 104 VERSET 4 :

‫ا ٌْ ُح َ َّ ِا‬ِٟ ‫ُٕبَ َ َّشْا‬١ٌَ‫َو َّش ا‬


2-4) L'arrêt permis avec la préference de s'arrêter
[Al-Waqf Al-Jâiz ma'a kaw Al-Waqf Awla]
>>>> Il indique un endroit où il est permis de s'arrêter ou de continuer,
mais l'arrêt est préférable.
!!!! Il est représenté par la lettre : QAF !!!!
2-5) L'arrêt lié au suivant [Al-Waqf Al-Mouraqqaba]
>>>> Il s'agit de deux endroits proches où il est possible de s'arrêter, mais
on ne peut s'arrêter que sur l'un d'eux.
EXEMPLE / SOURATE 2 VERSET 2 :
َ ِ‫اٌِّ ٍْ ُّتَّشم‬ٜ‫ ِٗاُ٘ ًد‬١ِ ‫ َ ا‬٠ْ ‫ار‬
‫ٓا‬١ َ َ ‫َ ٌِ َها ٌْ ِىتَ اُ ا‬
!!!! 2-6) L'arrêt interdit [Al-Waqf Al-Mamnou'] !!!!

>>>> Il indique un endroit où il est défendu de s'arrêter, car, si on le


faisait la phrase ne serait pas complète et le sens ne serait pas
compréhensible .
Ceci parce que ce qui précède cet endroit dépend de ce qui le suit grammaticalement et du point de vue du sens.

EXEMPLE / SOURATE 74 VERSET 31 :


‫ ا‬ُٚ َ‫ٓا َوف‬٠ َ ِ ‫ُ ُْاإِ َّش ا ِ ْتَٕ ًاٌٍَِّّش‬َٙ ‫ َِ ا َ َ ٍَْٕ ا ِأ َّشد‬ٚ‫ا‬
َ ً ‫اا ٌَّٕش ِراإِ َّش ا َِ َ ئِ َى‬ َ ‫ َِ ا َا َأ ٍَْٕ ا َصْ َح‬َٚ
‫ ا‬ُٛ ُٚ ‫ٓا‬٠ َ ِ ‫اا ٌَّش‬ َ َ ْ َ٠‫ َ ا‬ٚ‫ا‬ َ ًٔ َّ ٠ِ‫ اإ‬َُِٕٛ ‫ٓا‬٠ َ ِ ‫َ ْز َد َدا ٌَّش‬٠ٚ‫ا‬
َ ‫ا‬ َ َ‫ ا ٌْ ِىت‬ُٛ ُٚ ‫ٓا‬٠ َ ِ ‫مِ َٓا ٌَّش‬١ْ َ‫َ ْست‬١ٌِ
‫ْا َِ َ ا َ َر َد َّش‬ُٚ
‫اَّللاُا‬ َ ِ ‫ ٌْ َى‬ٚ‫ا‬ َ ٌ‫ُا َّشِ َ ض‬ِٙ ِ ٍُُٛ‫ال‬ِٟ ‫ٓا‬٠ َ ِ ‫يا ٌَّش‬ٛ ‫ ٌْ ُّ ْ ُِِٕ َا‬ٚ‫ا‬
َ ُ‫َم‬١ٌَِٚ ‫ْا‬ٛ َ ‫ا‬ َ َ‫ٌْ ِىت‬
‫اَّللاُا َِ َا‬
ٞ‫ٓا‬ ‫ُعًُّل َّش‬ ِ ٠‫َ َ ا َِ َ ً ا َو َ ٌِ َها‬ِٙ Ôٞ‫ٓا‬ ‫ا َِ َا‬ٞ‫ ِد‬ْٙ َ٠ٚ‫اا‬ َ َ Ô‫ار َِّها‬ َ ‫ َد‬ُٕٛ ُ ‫َ ْ ٍَ ُُا‬٠‫ َِ ا‬ٚ‫اا‬َ َ
‫اٌِ ٍْ َا‬ٜ َ ‫اإِ َّش ا ِ ْو‬َٟ ِ٘ ‫ َِ ا‬ٚ‫ا‬ َ َٛ ُ٘‫إِ َّش ا‬Ô‫َ ِار‬
2-7) La pause légère [As-soukta Al-laTîfa]
C'est l'arrêt sur un mot du Coran, sans reprendre sa respiration, pour le bref instant de
deux mouvements (un mouvement correspond environ à une seconde).

CETTE PAUSE N'EXISTE QU'A 4 ENDROITS DANS LE CORAN :


sourate Al-Kahf 18 VERSET 1
sourate Yâ-sin 36 VERSET 52
sourate Al-Qiyâma 75 VERSET 27
sourate Al-Moutaffifîn 83 VERSET 14
On appelle attributs d'une lettre, l'état de cette lettre quand on la prononce.
On peut tirer 3 grands interêts à apprendre ces attributs
1/- Cela permet de faire la distinction entre plusieurs lettres qui sortent du même
point de sortie [Makhraj].
2/- Cela permet de faire la difference entre les lettres faibles [Mouraqqaqa] et les
lettres fortes [Moufakhkhama].
( Cela sera utile lorsqu'on appliquera la règle " des assimilations " ).
3/- Cela permet de perfectionner notre prononciation.

Il existe deux sortes d'attributs

1) Les attributs qui ont des opposés


Chaque lettre de l'alphabet se caractèrise par ces 5 attributs .

1-1) [Al-Hams] - ‫الهمس‬


Le souffle continue à sortir après que la lettre soit prononcée.
Les lettres du Hams sont les suivantes :
‫ت‬/‫ك‬/‫س‬/‫ص‬/‫خ‬/‫ه‬/‫ث‬/‫ح‬/‫ف‬/‫ش‬/
Que l'on peut réunir dans la parole suivante :
"‫سكت‬ ‫"فحثه شخض‬.

[Al-JaHr] - ‫الجهر‬
Le souffle s'arrête de sortir après que la lettre soit prononcée.
Les lettres du JaHr sont toutes les autres lettres, c'est à dire :
‫ ا‬/ ‫ ب‬/ ‫ ج‬/ ‫ ح‬/ ‫ د‬/ ‫ ر‬/ ‫ ر‬/ ‫ ز‬/ / ‫ ض‬/ ‫ ط‬/ ‫ ظ‬/ ‫ ع‬/ ‫ غ‬/‫ ق‬/ ‫ ل‬/ ‫ م‬/ ‫ ن‬/ ‫ ه‬/ ‫و‬/ ‫ء‬

1-2) [Al-Chidda] - ‫الشذة‬


Dans ces lettres, le son s'arrête car il s'appuie sur un son Makhraj.
Les lettres du Chidda sont les suivantes :
‫ت‬/‫ك‬/‫ب‬/‫ط‬/‫ق‬/‫د‬/‫ج‬/‫أ‬/
Que l'on peut réunir dans la parole suivante :
"‫"أجذ قط بكت‬.
[At-tawassouT] - ‫التىسط‬
Le son ne s'arrête pas clairement mais il ne continue pas trop ( c'est
une catégorie entre Chidda et Rakhâwa ) .
Les lettres concernées sont :
‫ر‬/‫م‬/‫ع‬/‫ن‬/‫ل‬/
Que l'on peut réunir dans la parole suivante :
"‫" له عمر‬.
[Ar-Rakhâwa] - ‫الرخاوة‬
Le son de la lettre continue.
Les lettres concernées sont toutes les lettres restantes , c'est à dire :
‫ا‬/‫ب‬/‫ت‬/‫ث‬/‫ج‬/‫ح‬/‫خ‬/‫د‬/‫ر‬/‫ز‬/‫س‬/‫ش‬/‫ص‬/‫ض‬/‫ط‬/‫ظ‬/‫غ‬/‫ف‬/‫ق‬/‫ك‬/
‫ه‬/‫و‬/‫ء‬/
1-3) [Al-Isti'la]

La langue s'éloigne du palais et on remplit la bouche en prononçant les lettres


suivantes (qui sont celles de l'emphase [At-tafkhîm]) :
Les lettres concernées sont :
‫ظ‬/ ‫ ق‬/ ‫ غ‬/ ‫ غ‬/ ‫ ض‬/ ‫ ص‬/ ‫ خ‬/
Que l'on peut réunir dans la parole suivante :
"‫" خصاظغػالظ‬.

Il Y A DIFFERENTS DEGRES DE TAFKHIM , LES


PREMIERS ETANT PLUS EMPHATIQUES QUE LES
SUIVANTS
1/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte une fatha, suivie d'un 'Alif

َ + suivis du
2/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte une fatha, mais n'est pas suivie d'un 'Alif
َ + Pas suivis du
3/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte une Damma
ً / ٌ / ٍ
4/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte un soukoûn

/ / ْ
5/- Lorsque la lettre de l'Isti'la porte une kasra

/ /ُ

[Al-Istifâl] - ‫إلستف ي‬
La langue est proche du palais .
Il s'agit de l'équivalent de [At-tarqîq] .

Les lettres concernées sont les restantes , c'est à dire :


/‫ا‬/ /‫ث‬/ / ‫ ح‬/ / ‫ د‬/ / ‫ ر‬/ ‫ ز‬/ ‫ ا‬/ ‫ ش‬/‫ ع‬/ / ‫ ف‬/ ‫ ن‬/ ‫ ي‬/ َ / ْ / ٖ / ٚ / ‫ ا‬/

1-4) [Al-ITbâq] - ‫إلغب ق‬


La langue est collée au palais.

Les lettres concernées sont :

[Al-Infitâh] - ‫إلٔفت ح‬
Il reste un intervalle entre la langue et le palais .
Ceci pour toutes les autres lettres restantes , c'est à dire :
/‫ا‬/ /‫ث‬/ /‫ح‬/‫خ‬/‫د‬/ /‫ر‬/‫ز‬/‫ا‬/‫ش‬/‫ع‬/‫غ‬/‫ف‬/‫ق‬/‫ن‬/‫ي‬/َ/ْ/ٖ/ٚ/‫ا‬

1-5) [Al-Idhlâq] - ‫إل ق‬


Ces lettres se prononcent avec facilité et fluidité , du bout de la langue ou du bout
des lèvres .
Ceci concerne les lettres qui se prononcent , et qui sont :
‫ا‬/‫ي‬/َ/ْ/‫ر‬/‫ف‬/
Que l'on peut réunir dans la parole suivante :
" ٌ‫" آِا‬.
[Al-ISmât]
C'est une lourdeur qui affecte les lettres du ISmât de part leur prononciation ne
s'appuyant pas sur le bout de la langue ou des lèvres.

Les lettres concernées sont les restantes , c'est à dire :


‫ا‬/‫ت‬/‫ث‬/‫ج‬/‫ح‬/‫خ‬/‫د‬/‫ذ‬/‫ز‬/‫س‬/‫ش‬/‫ص‬/‫ض‬/‫ط‬/‫ظ‬

Les attributs qui n'ont pas d'opposé


( Certaines lettres seulement sont caractérisées par ces
attributs )
2-1) [Huruf As-Safîr] - ١‫ٌصف‬
C'est un son ajouté qui sort d'entre les lèvres ( on les appelles également les "
LETTRES SIFFLANTES )
Les lettres du Safîr sont :
‫ا‬/‫ص‬/‫ز‬/
2-2) [Al-Qalqala] - ٍ‫ٌمٍم‬
C'est un fort rebond de la lettre lorsqu'elle porte un soukoûn.
Les lettres du Qalqala sont :
‫د‬/‫خ‬/‫ا‬/‫ق‬/‫غ‬/
Lorsque cette lettre est située au milieu d'un mot ou d'une phrase, on fera
une petite Qalqala [Qalqala Soughra].
Lorsque cette lettre est située à la fin d'un verset et qu'on s'arrête dessus, on
fera une grande Qalqala[Qalqala Koubra].

EXEMPLE ( 113 / 1 ) : ‫ق‬


ِ َ‫الْفَل‬
ِّ ‫كُلْ أَعُوذُ ةِر‬
‫َب‬
EXEMPLE ( 113 / 2 ) : ‫ق‬
‫ًَا‬ َ َِ ‫ِِٓا َ ِّ ا‬
‫اخ َا‬
EXEMPLE ( 113 / 3) : ‫ا‬
‫ق َا‬
‫ َا‬ٚ‫ا‬
َ َ ِ ‫كا إ‬
ٍ ‫ ِِٓا َ ِّ ا َ ِس‬َٚ
EXEMPLE ( 113 / 4 ) : ‫ك‬
‫ُ َِدا‬ ٌْ ‫ا‬ِٟ ‫ ِِٓا َ ِّ ا ٌَّٕشفَّش اَ ِا‬َٚ
EXEMPLE ( 113 / 5 ) : ‫د‬
‫ََا‬ َ ‫ ِِٓا َ ِّ ا َ ِس ٍداإِ َ ا‬َٚ
2-3) [Al-Lîn] - ٓ١ٌٍ
La lettre est lue avec une certaine facilité.
Les deux lettres concernées sont :
ٚ/ٜ/
EXEMPLE (106 / 4) : ٍ‫جُوع‬ َ ِ‫وَآهَىَهُن هِّو‬
‫خوِفٍ َّلذِي َأطْعَهَهُن هِّو‬

2-4) [Al-Inhirâf] - ‫إلٔح ف‬


En prononçant ces lettres, on a tendance à s'écarter de leur Makhraj pour
déborder sur le Makhraj de la lettre suivante.
Les deux lettres concernées sont :
/‫ي‬/‫ر‬/
!!!!! 2-5) [At-takrîr] - ‫!!!!! التكرير‬

ATTENTION ERREUR A NE JAMAIS FAIRE


loughatan
C'est le fait de répéter une chose plusieurs fois .
Istilaahan
C'est le fait de faire vibrer le bout de la langue lors de la prononciation de la
lettre , dû au roulement de la langue .
Cette siffat est apprise afin de ne pas être appliqués , car ceci est une faute de
prononciation , elle concerne la lettre RÂ , car dès lors que l'on va prononcer le RÂ , il
faudras frapper cette lettre une fois seulement sur le palais .
Lorsqu'elle est mushadada il va falloir atténuer allonger le takrir .
( bloquer la langue ) .
Cela concerne la lettre
/‫ر‬/
2-6) [At-tafachi] - ٟ‫ٌتفل‬
‫‪C'est une propagation ou une diffusion du souffle dans la bouche lors de la‬‬
‫‪ /.‬ش ‪prononciation de la lettre /‬‬

‫إلست ٌ ‪2-7) [Al-IstiTâla] -‬‬


‫‪ / / qui s'étend jusqu'à arriver au‬ض ‪C'est une extension de la lettre Dad‬‬
‫‪ /‬ي ‪Makhraj de la lettre Lam /‬‬ ‫‪.‬‬
‫صفات الحروف ‪Al-Jazariya -‬‬
‫ع َّشدالًُْا‬‫ا‪ّ ٌ ٚ‬‬ ‫ُِٕفَتِحٌا ُِص َّتَ ٌ َ‬ ‫ٌا‪ِ ٚ‬رخ ٌ‪ٛ‬ا ُِستَفًِْا‬ ‫صفَ ُ‪ َٙ‬ا َ ‪َ ٙ‬‬ ‫ِ‬
‫ظُ‬
‫" ِ ْدالَ ٍػا َ َى ْا" َ ِد‪ُ ٠‬دَ٘ اٌَف ا‬ ‫" َ َح َّشُٗا َ صٌ ا َس َى ْا" َِ‪ُّٛ ٙ‬سُ‪ٙ‬‬
‫ص ْا‬ ‫ظا َ َ‬ ‫اظ ْغ ٍػالِ ْ‬
‫َ‪َ ٚ‬سب َبا ُأٍ ٍ‪ٛ‬ا ُخصَّش َ‬ ‫ا‪َّ ٌ ٚ‬شل ِد‪ِ ٠‬اد‬
‫ارخ ٍ‪َ ٛ‬‬‫‪ِ ٓ١‬‬ ‫"ٌِ ْٓا ُأ َّ ْا " َ‪َ َ ٚ‬‬
‫ُ‪ٚ‬فا ٌ ُّ ٌَمَ ْاٗ " َ َّشا ِِ ْٓاٌُ ّا" َا‪ٚ‬‬
‫ُ‬ ‫ٌ ُح‬ ‫اظ ٌداغَ ُااظَ ٌاا ُِ بَمَ ْاٗ‬ ‫ص ُد َ‬ ‫َ‪َ ٚ‬‬
‫ا‪ُ ٌٍّ ٚ‬ا‬
‫‪ٓ١‬‬ ‫لٍَمٍََ ٌالُ ُ ا َ ٍد َ‬ ‫ٌاس ُا‬
‫‪ٓ١‬‬ ‫ا‪َ ٚ‬ز ‪ِ ٞ‬‬ ‫اص ٌد َ‬‫صفِ‪َ َ٘ ُ ١‬‬ ‫َ‬
‫ّح‬
‫صح َ‬ ‫فا ُ‬ ‫ٔح َ ُ‬ ‫ا‪ِ ٚ‬‬ ‫لَبٍَ‪َ َّ ُٙ‬‬ ‫ا‪ٌ َ٠ٚ‬اا ُس ّىَٕ َ‬
‫ا‪ٔ ٚ‬فَتَ َح‬ ‫َ‪َ ٌٚ ٚ‬‬
‫اظ ًد ا ْستَ ِ ًْا‬ ‫‪َ ٓ١‬‬ ‫َ‪ٌٍِٚ‬تَّشفَ ّل‪ٟ‬ا ٌ ّل ُ‬ ‫ا‪ِ ٚ‬تَى ِ‪ٍ ٠‬ا ُ ِ ًْا‬ ‫ا‪َّ ٌ ٚ‬ش َ‬ ‫ِ‪ٟ‬ا ي َّش َِ َ‬
LA GORGE ( AL HALQOU / ‫) ٌحٍك‬ LA LANGUE (AL LISSAN / ْ ‫) ٌٍس‬
3 MAKHARIDJS 10 MAKHARIDJS
LE HA / ‫ ه‬/ : Dans le bas de la gorge et LE QAF / ‫ ق‬/: en bas de la langue, au
de la bouche (ُ‫ا ٌف‬ٚ‫فا ٌحٍكا‬ٛ ) . plus près de la gorge .

LE 'AYN / ‫ ع‬/ ET LE HA / ‫ ح‬/ : Au LE KAF / ‫ ك‬/: en bas de la langue


milieu de la gorge . légèrement en dessous du qaf .

LE GHÄYN / ‫ غ‬/ ET LE KHÄ / ‫ خ‬/: En LE DJIM / ‫ ج‬/ LE SHIN / ‫ ش‬/ LE


haut de la gorge . YA / ‫ ي‬/ ( lorsqu'il n'est pas la en tant que
prolongation ( maad ) ): au milieu de la
LES LEVRES langue et en connexion avec le palais .
( ASH-SHAFATAYN / ْ ‫) ٌلفت‬
2 MAKHARIDJS LE DAD / ‫ ض‬/ : le bord (‫ )الحافة‬de la
langue en connexion avec les cotés des
LE FA / ‫ ف‬/ : à l'intérieur de la lèvre molaires supérieures (‫ ) ألظ ا‬ou un des
inférieur avec la base des incisives cotés .
supérieurs
LE LAM / ‫ ل‬/ : le haut d'un coté de la
LE WAW / ‫ و‬/ ( avec un accent ou sâkin langue jusqu'au bout de la langue
après une fatha ) LE BA/ ‫ ب‬/ ET LE
MIM / ‫ م‬/ : entre les lèvres avec un accent LE NUN / ‫ ن‬/ : le bout de la
ou sâkin après une fatha . langue légèrement en dessous du lam

LA CAVITE NASALE LE RA / ‫ ر‬/ : le bout de la


( AL KHASHOUYM / َٛ‫ل‬١ ٌ ) langue légèrement en dessous du noun
1 MAKHARIDJ
LE TA / ‫ ت‬/ LE DAL / ‫ د‬/ LE
C'est le son qui sort du nez, appelé aussi TÄ / ‫ ط‬/ : le bout de la langue en touchant
nasillement, c'est un peu la façon de parler la racine des incisives supérieurs (‫ ا‬٠ ٕ ٌ
quand on est enrhumé, on parle du nez. ١ٍ ٌ ) .

LE NUN / ‫ ن‬/ ET LE LE SÄD / ‫ ص‬/ LE ZAY / ‫ ز‬/ LE


MIM / ‫ م‬/ :lorsqu'ils portent une chadda ou SIN / ‫ س‬/ :
que le noun, le mim et le tanwîn sont sâkin le bout de la langue en connexion avec
(sans voyelles) mais sous certaines l'espace entre les incisives supérieurs et
conditions. inférieurs .

LE THA / ‫ ث‬/ LE DHAL / ‫ ذ‬/ LE


ZÄ / ‫ ظ‬/ : le bout de la langue en
connexion avec le bout des incisives
supérieurs .
( Attention ici la langue doit sortir
légèrement entre les dents ) .

La lettre Lam (‫ )ي‬se lit toujours légèrement (sans emphase) avec tarqîq sauf le
Lam qui se trouve devant le majestueux nom de « Allah » .
Si ce Lam est précèdé d'une lettre accompagnée d'un Kasra (i), il sera lu légèrement avec
tarqîq.
EXEMPLE :
SOURATE 1 – VERSET 1 ET 2

‫ل الرَّدِهَوِ الرَّدِينِ ِةسِن‬


ِّ‫الي‬
ُ‫لِ يِلّ رَبِّ الْعَالَهِيو الْدَ ِهد‬
Si ce Lam est précèdé d'une lettre accompagnée
par un Fatha (a) ou un
Damma (ou), il sera lu avec emphase [tafghîm].
EXEMPLE / FATHA
SOURATE 112 – VERSET 1

‫ددْ كُلْ يُ َو‬


َ َ‫ل أ‬
َُّ‫الي‬
EXEMPLE / DAMMAH
SOURATE 110 – VERSET 1

‫ل وَالْفَتْخُ ِإذَا جَاء َىطُِر‬


َِّ‫الي‬

La lettre Mim sans voyelle est appelée " Mim As-sâkina".

Suivant la lettre qui va suivre le " Mim as-sâkina "


va se prononcer selon 3 possibilités :
L'assimilation / AL IDGHAAM ASH-SHAFAWIYY - ‫الضفوي‬ ‫اإلدؼان‬
La dissimulation / AL IKHFAA ASH-SHAFAWIYY - ‫الضفوي‬ ‫إلخفء‬
La clarification / AL IDHAAR ASH-SHAFAWIYY - ‫الضفوي‬ ‫اإلظهار‬
1 / - L'assimilation / AL IDGHAAM ASH-SHAFAWIYY
- ‫الضفوي‬ ‫اإلدؼان‬
On applique cette règle lorsque le " Mim As-sâkina " est suivi d'un autre Mim (‫ )م‬,
les deux Mim fusionnent pour n'en faire qu'un qu'on prononce avec une Chadda
et avec un nasillement [Ghounna].

EXEMPLE / SOURATE 106 VERSET 4 :

ٍ‫خوِف‬
َ ِ‫َّالذِي َأطْعَهَهُن هِّو جُوعٍ وَآهَىًَُن نِّ و‬
EXEMPLE / SOURATE 104 VERSET 8 :

ٌ‫ظ َدت‬
َ ‫ىَّهَا عَمَيًِِن نُّ ْؤ‬
2 / - La dissimulation / AL IKHFAA ASH-SHAFAWIYY
- ‫الضفوي‬ ‫إلخفء‬
On applique cette règle lorsque le "Mim As-sâkina" est suivi d'un Ba (‫)ب‬.
Le Mim est dissimulé, c'est-à-dire qu'on le prononce d'une façon entre la
clarification [Al-IZHâr] et l'assimilation [Al-Idghâm], en faisant attention à bien
faire le nasillement [Al-Ghounna].
EXEMPLE / SOURATE 105 VERSET 4 :

ٍ‫تَرِهِيًِن بدِجَا َرتٍ هِّو شِجِّيل‬


EXEMPLE / SOURATE 96 VERSET 14 :

‫َلنِ يَعِلَنِ أبَِوَّ المًََّ يَرَى‬


3 / - La clarification / AL IDHAAR ASH-SHAFAWIYY
- ‫اإلظهار الضفوي‬
On applique cette règle lorsque le "Mim As-sâkina" est suivi de toutes les autres
lettres , c'est à dire :
‫ا‬/‫ت‬/‫ث‬/‫ج‬/‫ح‬/‫ذ‬/‫د‬/‫ذ‬/‫ر‬/‫ز‬/‫س‬/‫ص‬/‫ط‬/‫ع‬/‫ط‬/‫ظ‬/‫ع‬/‫غ‬/‫ف‬/‫ق‬/
‫ك‬/‫ل‬/‫و‬/‫ي‬/‫و‬/‫ي‬/
On prononce le "Mim As-sâkina" normalement et distinctement.
EXEMPLE / SOURATE 112 VERSET 3 :

‫ٌَ ْدا‬ٚٞ
‫يَا ُا‬ َ ‫ ْد‬ٞ‫ا‬
‫ َ ْا‬ٚ‫ا‬ ‫يَ ٌَِا‬
‫َ ْا‬
EXEMPLE / SOURATE 109 VERSET 5 :

‫ْا َِ ا َ ْأبُ ُدا‬ٚ


َ ‫َ اا َٔ َُْاا َعا ِ ُد‬
EXEMPLE / SOURATE 109 VERSET 6 :

‫ٓا‬٠
ِ ‫ا ِد‬َٟ ٌِٚ‫ا‬
‫ه َْ َا‬ ‫ٌَ ُا‬
‫ُٕ ُا‬٠‫ه َْا ِاد‬
REMARQUE :
La clarification [Al-IZHâr] sera plus forte lorsque le "Mim As-sâkina"
sera suivi des lettres Waw (‫ )و‬et Fa (‫)ف‬.
Car elles sortent toutes les deux de la bouche tout comme la lettre Mim.
De peur d'avaler la prononciation du Mim (َ), on s'efforcera dans ces cas là de la
prononcer plus clairement.

Il y a deux façons de lire la lettre Ra

* Soit avec emphase


c'est-à-dire qu'on remplit la bouche en la prononçant.

C'est ce qu'on appelle LE TAFKHIM « ‫» تفخين‬


* Soit avec légereté
c'est-à-dire qu'on l'a lit légèrement, sans remplir la bouche.

C'est ce qu'on appelle LE TARQIQ « ‫» تركيق‬


Lorsque l'on rencontre la lettre Ra 3 possibilités s'offrent à nous

- AVEC TARQIQ « ‫» تركيق‬


- AVEC TAFKHIM « ‫» تفخين‬
- LA POSSIBILITES DE FAIRE LES DEUX

1) Cas où la « Ra » doit être lu avec légèreté / AVEC TARQIQ « ‫» تركيق‬


a ) LE « RA » PORTE UNE KASRA ( i ) / ‫ِر‬
EXEMPLE / SOURATE 114 VERSET 4 :

‫شوَاسِ الْخَىَّاسِ هِو صَِّر‬


ِ َ‫ا ْلو‬
b ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN et il est précédé par une KASRA
D'ORIGINE
Et n'est pas suivi dans le même mot par une lettre emphatique
(Kha, Sad, Dad, Ghin, Ta, Qaf, Za / ‫ خ‬/ ‫ ص‬/ ‫ ض‬/ ‫ غ‬/ ‫ ظ‬/ ‫ ق‬/ )
EXEMPLE / SOURATE 110 VERSET 3 :

‫فَشَةِّخِ ةِدَ ِهدِ ر َِّةكَ وَاشِ َتػْفِرِيُ إِىًَُّ كَاوَ تَوَّاةّا‬


c ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN ET IL EST PRECEDE PAR UN
« YA » SAAKIN ( non voyellisés )

d ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN à l'arrêt , et il est précédé par une


UNE LETTRE SAAKIN (non voyellisés ) AUTRE QUE LE « YA » , qui
est elle même précédé d'une LETTRE PORTANT UNE KASRA

2) Cas où la « Ra » doit être lu avec emphase / AVEC


TAFKHIM « ‫» تفخين‬
a ) LE « RA » PORTE UNE DAMMAH ( ou ) / ‫ُر‬
EXEMPLE / SOURATE 110 VERSET 1 :

‫المًَِّ وَالْ تْفَخُ ِإذَا جَاء َىطُِر‬


b ) LE « RA » PORTE UNE FATHA ( a ) / ‫َر‬

EXEMPLE / SOURATE 1 VERSET 1 :

ِ‫شنِ المًِّ الَّردِهَوِ الَّردِين‬


ِ ِ‫ة‬
c ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN et est précédé d'une DAMMAH (
ou ) /ِ‫ ر‬/ ُ/
d) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN et est précédé d'une DAMMAH (
ou ) ِ‫ ر‬/ َ /

EXEMPLE / SOURATE 105 VERSET 3 :

َ‫َوأَرِشَلَ عَمَيِ ِه ِن طَيِرّا أَةَاةِيل‬


e ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN et est précédé d'une KASRAH
D'ORIGINE
Et est suivi par une lettre emphatique dans un même mot .
(Kha, Sad, Dad, Ghin, Ta, Qaf, Za / ‫ خ‬/ ‫ ص‬/ ‫ ض‬/ ‫ غ‬/ ‫ ظ‬/ ‫ ق‬/ )
/ ‫ خ‬/ ‫ ص‬/ ‫ ض‬/ ‫ غ‬/ ‫ ظ‬/ ِ‫ ر‬et la lettre qaf aussi

EXEMPLE / SOURATE 78 VERSET 21 :

ْ‫طَدّا إِوَّ جَه ََّىنَ كَاىَت‬


‫هِ ِر ا‬
f ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN et est précédé par une KASRAH
INSTABLE DUE AU HAMZA WASL

g ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN à l'arrêt et il est précédé d'une


LETTRE SAAKIN ( non voyellisés ) AUTRE QUE LE YA , qui est elle
même précédée d'une FATHA OU D'UNE DAMMAH .
EXEMPLE / SOURATE103 VERSET 21 :

ِ‫عظِر‬
َْ‫وَال‬

2) Cas où l'ont peut opter pour l'une des deux solutions


a ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN il est précédé par une lettre qui
porte une KASRA , et il est suivi par UNE LETTRE EMPHATIQUE
portant une kasra .
Il n'existe qu'un exemple dans le Coran : [Koulou Firqîn]
b ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN à l'arrêt , il est précédé par une
LETTRE EMPHATIQUE SAAKIN ( non voyellisés ) , qui est elle même
précédé par une lettre portant une kasra .
c ) LE « RA » PORTE UN SOUKOUN à l'arrêt, et il devrait être suivi
d'un YA qui a été supprimé .
EXEMPLE / SOURATE 89 VERSET 4 :

‫وَالمَّيِلِ ِإذَا َيسِِر‬


La lettre noun (‫ )ن‬sans voyelle est appelée
« NUN AS SAKINA »
Quand à AT TANWIN : APRES UN NUN SAKINA
TERMINAISON D 'UN MOT PAR OU UN TANWIN , il faudra
« AN / IN / ou OUN .
appliquer selon le cas l'une
des quatres règles suivantes :
>>>> LA CLARIFICATION / ‫اإلظهبز‬
>>>> L'ASSIMILATION / ‫اإلدغبو‬

>>>> LA SUBSTITUTION / ‫اإلقالة‬


>>>> OU LA DISSIMULATION

/ ‫اإلخفء‬

1) La clarification - ‫ ر‬ٙ‫إلظ‬
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l'une des 6
lettres suivantes :
( Ces lettres ne modifient pas la prononciation du Noun As-sâkina et du
tanwîn, mais il faut clairement les prononcer )

‫ح‬ ‫أ‬ ‫خ‬ ‫غ‬ ‫ع‬ ‫ه‬


EXEMPLE :
‫أ‬ [112/4] ٌ‫كُفُواً أَحَد‬ ُ‫وَنَىِ ٌَكٍُ نَّو‬

‫ح‬ [108/2] ‫فَصَلِّ ِنسَثِّكَ وَانْحَ ِز‬

‫خ‬ [106/4] ٍ‫طعَ ًَهُى يٍِّ جُىعٍ وَآيََنهُى وِّنْ خَوِف‬


ْ َ‫انَّرِي أ‬

‫غ‬ [95/6] ٌٍ‫َفَههُىِ أَجِرٌ غٌَِسُ يًَِنُى‬ ِ‫إِنَّب انَّرٌٍَِ آيَنُىا وَعَ ًِهُىا انصَّبنِحَبد‬

‫ع‬ [1/7] ٌٍَِ‫َّانر‬ َ‫أَنعًَذَ عَهٍَ ِهىِ َغريِ املَغضُىةِ عَهٍَ ِهىِ َوالَ صِسَاط‬
َ‫انضَّبنِّني‬
‫ه‬ [97/2] ِ‫جس‬
ِ َ‫اْنف‬ ِ‫َسهَبمٌ هِيَ حَزَّى يَ ْطهَع‬

2) L'assimilation - َ ‫إلد‬
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l'une des 6
lettres suivantes :
( Alors ces deux lettres ne deviennent plus qu'une seule lettre avec
renforcement [chadda]. Elle peut-être de 2 types, ou TOTALE ou
PARTIELLE )

‫ز‬ ‫ل‬ ‫و‬ ٌ ‫و‬ ‫ي‬


ASSIMILATION PARTIELLE
( avec nasillement )
[idghâm nâqisa bi ghounna]
Quand une des lettres suivantes :

‫و‬ ٌ ‫و‬ ‫ي‬


SUIT UN NUN SAKINA ou AT TANWIN >>>> il s'ensuit une ASSAIMILATION
AVEC NASILLEMENT DU SON DE LA LETTRE suit le Noun (ْ).
( Le Noun (‫ )ن‬disparait donc mais on prononce la lettre qui suit avec nasillement
[Ghounna] )
EXEMPLE :

ٌ [88/3] ٌ‫عَبيِمَ ٌة نَّاصِجَخ‬

‫و‬ [104/9] ٍ‫َعىَدٍ مُّيَدَّدَح‬ ًِ‫ف‬


‫و‬ [111/1] َّ‫ٌَدَا أَثًِ نَوَبٍ وَرَت‬ ِ‫رََّجذ‬
‫ي‬ [99/6] ِ‫ٌُلِّ َسوِا أَ ِعًَبَن ُهى‬ ً‫ص ُدزُ اننَّبسُ أَضِزَبرب‬
ِ َ‫ٌَ ِىيَئِذٍ ي‬

ASSIMILATION TOTALE
( sans nasillement )
[idghâm kalima bila ghounna]
Quand une des lettres suivantes :

‫ز‬ ٌ ‫ل‬
SUIT UN NUN SAKINA ou AT TANWIN >>>> LE NUN disparaît sans nasillement
.
EXEMPLE :

‫ز‬ [101/7] ٍ‫عٍِصَ ٍة َّراضٍَِخ‬ ًِ‫َف ُه َى ف‬


‫ل‬ [112/4] ٌ‫حد‬
َ َ‫ُكفُىاً أ‬ ‫َوَنىِ ٌَكُن لَّ ُه‬
Remarques
Si le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l'une des 6 lettres du Idghâm
dans le même mot, alors on n'applique pas la règle d'assimilation
[Al-Idghâm], mais celle de clarification [Al-Izhâr].
Exemples : [dounya], [Sinwân]
- Il est important de bien sortir le son du nez et non de la langue lors du
nasillement [Al-Ghounna].
- Attention à ne pas prononcer tout le mot avec le nez, mais juste la lettre
concernée.

3) La substitution - ‫إلل ا‬
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par la lettre
suivantes :
( Le son "n" de "noun as-sâkina" ou "at-tanwîn", qui précède la lettre Ba
(‫ )ا‬est substitué [iqlâb] par le son « M », et on le prononce avec
nasillement [Ghounna]. )

‫ة‬
AVEC LE NUN SAAKINA
ِ‫ٌَ فًِ اْنحُ َطًَخ‬
َّ ‫كَهَّب نًَُنةَذ‬
ِ‫َكهَّب نَئٍِ َّنىِ ٌَنزَوِ نََنسِفَ اننَّبصٍَِخ‬
AVEC LA TANWIN
ِ‫عاً ب‬

Remarques
Dans le certains exemplaires du Coran, pour nous aider, il y a
un petit Mim au dessus du noun as-sâkina ou at-tanwîn lorsque
l'on doit appliquer cette règle.
Certaines sourates finissent par le signe du Iqlâb, car elles
finissent par Noun as-sâkina ou At-tanwîn, et la liaison se fait
avec le Ba de "Bismillâhi r-Rahmâni r-Rahîm" de la sourate
suivante.

4) La dissimulation - ‫إلخفا‬
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l'une des 15
lettres suivantes :
( On ne prononce alors le Noun (ْ) d'une manière qui se situe entre la
clarification [Al-IzHâr] et l'assimilation [Al-Idghâm], sans appuyer sur la
lettre [Chadda], mais avec nasillement [Ghounna]. )

‫خ‬ ‫ذ‬ ‫د‬ ‫س‬ ‫د‬


‫ض‬ ‫ص‬ ‫ش‬ ‫س‬ ‫ش‬
‫ك‬ ‫ق‬ ‫ف‬ ‫ظ‬ ‫ط‬
Remarques
La langue ne doit pas toucher le palais lorsqu'on applique cette
règle, lors du nasillement [Ghounna].
La grande difficulté de cette règle réside dans le fait que la
langue se déplace du point de sortie [Al-Makhraj] du noun (ْ)
pour aller vers le point de sortie de la lettre qui suit.
EXEMPLE

‫د‬ (109/3) ‫ْا َِ ا َ ْأبُ ُدا‬ٚ


َ ‫ َ اأَ ْ َُاا َأ ِ ُد‬َٚ
‫س‬ ‫)‪(101/6‬‬ ‫َ َ َّشِ ا َاَ لَُا‬
‫ْاثٍَ ْ ا َِ َ‪ِ ٛ‬ز‪ ُٕ٠‬اُٗ‬

‫د‬ ‫)‪(91/10‬‬ ‫ااَ‬ ‫َ‪ٚ‬لَ ْد َ‬


‫اخ َ‬
‫َ ْا َاد َّشس َ٘‬
‫ذ‬ ‫)‪(111/3‬‬ ‫َس‪َ١‬صْ ٍَ‪ٝ‬أَ ًر ا َا َ اٌَ‪ٍ َٙ‬ا‬
‫‪ٚ‬عا َ‪ََُُِٕٙ ٚ‬ا ِِّ ْٓ َ‬ ‫ٌَّش ِ ‪ٞ‬ا َ ْ‬
‫غ َ َاُ ُُ٘ا ِّاَْا ُا ٍ‬
‫خ‬ ‫)‪(106/4‬‬ ‫فا‬
‫اخ ْ‪ٍ ٛ‬‬

‫ش‬ ‫)‪(91/9‬‬ ‫لَ ْدا َ ٍَْ َحا َاَ ْا َاز َّشو َ٘‬

‫س‬ ‫)‪(103/2‬‬ ‫إِ َّشْا ْ ِا‬


‫إلٔ َا َْاٌَفِ‪ٟ‬ا ُخ ْس ٍا‬

‫ش‬ ‫)‪(113/2‬‬ ‫اخٍَ َا‬


‫ك ِاَ ْ‬ ‫شرِّا َِ َ‬
‫َا‬

‫ص‬ ‫)‪(107/5‬‬ ‫‪ْٛ‬ا‬ ‫َ َا‬


‫ْاص ِ ِ‪ُْ ٙ‬ا َس ُ٘ َ‬ ‫ع‬ ‫ٌَّش ِ َ‬
‫‪ٓ٠‬اُ٘ ُْا َا‬

‫ض‬ ‫)‪(88/6‬‬ ‫‪٠‬با‬


‫ْاض ِر ٍ‬
‫َا‬ ‫ٌَّش ْ‪ َ ١‬اٌَ‪ُْ ُٙ‬اغَ َ ٌَاإِ َّش ِا‬
‫اَ‬

‫ط‬ ‫)‪(79/37‬‬ ‫َ َ َّشِ ا َاَ ْاغاَ َ ‪ٝ‬‬

‫ظ‬ ‫)‪(86/5‬‬ ‫ظُ ِرا ْ ِإلٔ َس ُْا ِِ َّشُا ُخٍِ َ‬


‫كا‬ ‫َ ٍْ َٔا‬
‫‪ٟ‬ا‬

‫ف‬ ‫)‪(101/5‬‬ ‫‪ٚ‬شا‬‫‪ْٛ‬ا ٌْ ِ بَ يُا َو ٌْ ِ ‪ِْٓ ٙ‬ا ٌْ َاُ ُا‬


‫ٔف ِ‬ ‫َ‪ُ َ ٚ‬ى ُ‬
ٌ‫ق َّ ا‬
‫ِّا‬٠َ ‫َ ا ُو ُااٌ ا‬ٙ١ِ
‫ق‬ (98/3)

‫ك‬ (96/11) ٜ‫ُ َد‬ٌْٙ ‫ا‬ٍَٝ‫ن َْا َأ‬


‫ َ ااإِْا َا‬٠ْ َ ‫َ َر‬

1) Hamza de coupure
Il s'écrit et se prononce en toutes circonstances (en commençant et en continuant la
lecture d'un verset).
Il a été dénommé ainsi parce qu'en le prononçant, les lettres qui l'encadrent deviennent
distinctes.
Il est situé au début, au milieu, ou à la fin des noms, des verbes et des particules.
Règle à appliquer au hamza de coupure : il doit toujours être prononcé.

2) Hamza de liaison
Il est prononcé lorsqu'il est situé au début du mot par lequel on commence ou
reprend la lecture.
Par contre, il n'est plus prononcé lorsqu'on ne fait pas de pause sur le mot qui le
précède.
Il a été dénommé en arabe ''hamza al-wasl'' car c'est grâce à lui que l'on parvient
(tawassala) à prononcer une lettre surmontée d'un soukoûn située au début de phrase
[tawassala (parvenir) est une forme dérivée du " verbe wasala dont le masdar est ''wasl''].

2-1) AVEC FATHA


Il est prononcé avec la voyelle brève fatha lorsqu'on commence la lecture par lui alors
qu'il fait partie de l'article défini (‫) ي‬.
EXEMPLE : SOURATE 1 / VERSET 2
َ ِّ ٌَ َ ٌْ ‫اراِّ ا‬
‫ٓا‬١ ّ ‫ٌْ َح ّْ ُد‬
َ ِ‫اا‬
2-2) AVEC KASRA
Il est prononcé avec la voyelle brève kasra ( le « i »)lorsqu'on commence la lecture
par lui alors qu'il est situé au début :
d'un verbe dont la troisième lettre est surmontée d'un fatha
EXEMPLE : SOURATE 96 / VERSET 1

َ ٍَ‫اخ‬ٞ
‫كا‬ َ ُِْ ‫ْل َ ْا ِ س‬
َ ِ ‫ار َِّها ٌَّش‬
D'un verbe dont la troisième lettre est accompagnée d'un kasra
D'un masdar (nom d'action dérivé d'un verbe au passé)

2-3) AVEC DAMMAH


Il est prononcé avec la voyelle brève damma lorsqu'on commence la lecture par
lui alors qu'il est situé au début d'un impératif dont la troisième lettre est surmontée
d'un damma obligatoire.
EXEMPLE : SOURATE 15 / VERSET 46

َ ِِِٕ ‫َ٘ ا ِ َس َ ٍَا‬ٍُٛ‫ْد ُخ‬


‫ٓا‬١
2-4) INSTABLE
Le hamza de liaison n'est pas prononcé lorsqu'on ne fait pas de pause sur le mot
qui le précède car la lettre surmontée d'un soukoûn qui le suit peut être prononcée en
s'appuyant sur la dernière lettre du mot précédent : elle n'a donc plus besoin du hamza.
EXEMPLE : SOURATE 2 / VERSET 169

‫ ٌْفَحْا‬ٚ‫ا‬ ‫َ ْ ُِ ُ ُو ُْا ٌِا‬٠‫إَِّٔش َّ ا‬Ôْٛ


‫ ِا َا‬ٛ‫اسُّل‬ ّ ٍَ‫ ْا َأ‬ٌُُٛٛ‫ َْا َم‬ٚ‫اا‬
‫اَّللاِا َِ ا َا َ ْ ٍَ ُّ َا‬ٝ َ َ

Une prolongation a lieu avec les trois lettres suivantes :

LE ALIF ( ).
LE WAW (ٚ) lorsqu'il est précédé par une
Damma.
LE YA (ٞ) lorsqu'il est précédé par une
Kasra.

1) La prolongation de base - ٍٟ‫ٌّدا ألص‬


C'est une prolongation de base qui se prolonge toujours de 2 temps [harakatayn].

1-1) La prolongation normale - ٟ ١‫ٌّدا ٌ ب‬


C'est une prolongation qui est ni suivie, ni précédée d'un Hamza ou d'un soukoûn. La
prolongation se fait de deux temps et pas plus.
EXEMPLE : SOURATE 1 / VERSET 7

َ ٌِّ ‫ع‬
‫ٓا‬١ ِ ٚ‫ ِا ٌ َّغطُا‬١ َ ‫ ُْا‬ِٙ ١ٍَ‫ْا َٔ َ ّ َ ا َأ‬ٞ
َ ُْ ِٙ ١ٍَ‫اا َأ‬
‫ َا ٌ َّش‬ٚ‫ا‬ َ ‫ص َا غَا ٌَّش ِا‬
ِ
1-2) Al-Madd Al-Badal - ‫ٌّدا ٌبدي‬
Lorsque la prolongation est précédée d'un Hamza, il s'agit d'un [Madd Badal] qui se
prolonge de deux temps.

1-3) [Al-Madd Al-'IwaDi] - ٟ‫ظ‬ٛ ٌ ‫ٌّدا‬


C'est lorsqu'on s'arrête sur le tanwîn. La prolongation se fait de deux temps.
EXEMPLE : SOURATE 100 / VERSET 1

َ ِ َ٠‫ ٌْ َ ِد‬َٚ
‫اظ ْب ًحا‬
1-4) [Madd As-Sila s-Soughra]
C'est la prolongation qui suit le pronom masculin [Hou]. Lorsque ce pronom n'est
pas suivi d'un Hamza, on le prolonge de deux temps.
EXEMPLE : SOURATE 100 / VERSET 4

ِ ٖ‫َٔ ْم ً َ َاَ ْ َْا ِا‬


‫اا‬
2) C'est une prolongation qui est lié à un Hamza ou
un soukoûn. [Al-Madd Al-Far'i]
2-1) La prolongation est suivie d'un Hamza
On a alors les trois cas suivants
2-1-1) Al-Madd Al-Wâjib Al-MouttaSil
C'est lorsque dans un même mot, la prolongation est suivi du Hamza. On peut
alors prolonger de 4 ou 5 temps.
EXEMPLE : SOURATE 107 / VERSET 6

َ ِ ‫ٌَّش‬
َ ‫ُ َا ُاا‬٠‫ٓاُ٘ ُْا‬٠
‫ْا‬ٚ
Remarque : Lorsqu'on a le choix sur le nombre de temps comme ici, il convient de faire
un choix et de s'y tenir tout au long de sa lecture.

2-1-2) Al-Madd Al-Jâiz Al-MounfaSil


C'est lorsque la prolongation est à la fin d'un mot, et que le Hamza se trouve au
début du mot qui le suit.
On peut alors prolonger de 4 ou 5 temps (et de 2 temps pour certaines lectures).
EXEMPLE : SOURATE 109 / VERSET 2

َ ‫َ اااَ ْأبُ ُدا َِ ا َ ْ بُ ُد‬


‫ْا‬ٚ
2-1-3) Al-Madd Al-Sila l-Koubra
C'est lorsque le pronom masculin singulier [Hou] est suivi d'un Hamza.
On le prolonge de 4 ou 5 temps.
EXEMPLE : SOURATE 104 / VERSET 3

‫َحْ َس ُ ا َ َّشْا َِ َُٖيا‬٠ ُٖ‫َ ْخٍَ َد ا‬


2-2) La prolongation est suvi d'un soukoûn
On a alors les trois cas suivants
2-2-1) Al-Madd Al-'AriDou li s-soukoûn
C'est lorsqu'arrive après une prolongation un soukoûn qui est dû à l'arrêt.
On peut le prolonger de 2, 4, ou 6 temps.
EXEMPLE : SOURATE 1 / VERSET 1

ٞ
َ‫َّشح ِا‬ ّ ُِْ ‫ِس‬
‫اَّللاِا ٌ َّش ْ ّ َ ِْا ٌ ِا‬
2-2-2) Al-Madd Al-Lîn
C'est lorsqu'on s'arrête sur un mot dont l'avant dernière lettre
est un WAW (ٚ) ou un YA (ٞ) qui porte un soukoûn et qui est précédé par une Fatha.
On peut alors prolonger ce Waw ou ce Ya de 2, 4, ou les temps.
EXEMPLE : SOURATE 106 / VERSET 1

2-2-3) Al-Madd Al-Lâzim


C'est lorsque la prolongation est suivie d'un soukoûn obligatoire [Lâzim], que
l'on s'arrête sur le mot ou pas.
Il se prolonge obligatoirement de 6 temps.

[Al-Madd Al-Lâzim] se divise en quatre catégories


2-2-3-1) Al-Madd Al-Lâzim Al-Kalimi Al-Mouthaqqal
C'est lorsque la prolongation est suivie d'une lettre doublée (avec Chadda) dans un
mot.
EXEMPLE : SOURATE 1 / VERSET 7

َ ‫ َا ٌطَّشايِّا‬ٚ‫ا‬
‫ٓا‬٠ ِ ُٛ‫ ِا ٌ َّغع‬١ َ ‫ ُْا‬ِٙ ١ٍَ‫ٓا َٔ َ ّ َ ا َأ‬٠
َ ُْ ِٙ ١ٍَ‫اا َأ‬ َ ِ ‫ص َ غَا ٌَّش‬
ِ
2-2-3-2) Al-Madd Al-Lâzim Al-Kalimi Al-Moukhaffaf
C'est lorsque la prolongation est suivie d'une lettre sâkin (avec soukoûn) dans un
mot.

Cette règle n'existe que 2 fois dans le Coran, et pour un mot identique.

2-2-3-3) Al-Madd Al-Lâzim Al-harfi Al-Mouthaqqal


C'est la prolongation qui se trouve dans les lettres qui débutent certaines sourates. Pour
que cette prolongation ait lieu, il faut 3 conditions :

- L'orthographe de la lettre doit être formée de 3 lettres (Exemple : Lâm).


- La lettre du milieu doit être une voyelle longue (Exemple : Lâm).
- La 3 lettre s'assimile [Idghâm] avec la lettre qui suit.
Exemples : 'Alif-Lâm-Mîm // Ta-sîn-mîm
2-2-3-4) Al-Madd Al-Lâzim Al-harfi Al-Moukhaffaf

Cette règle est la même que la précèdente, il n'y a que la 3eme condition qui
diffère :
La 3ème lettre ne s'assimile pas dans la lettre qui suit.
Exemples : Qâf // Yâ-sîn // 'Alif-Lâm-Ra
Remarques :
- Il existe un autre type de prolongation nécessaire pour différencier la forme interrogative
de la forme affirmative. Il s'appelle [Moudd Al-Farqi]. Il se prolonge de 6 temps.
Exemples :
Les lettres se trouvant au début de certaines sourates
peuvent être divisée en trois catégories

Les lettres qui ne se prolongent pas. Il n'y a que le 'Ali f ( ).


Les lettres qui se prolongent de 2 temps. Ce sont les lettres : ha (‫)ح‬, Ya (ٞ), Ta (‫)غ‬,
Ha (‫)ه‬, et Ra (‫)ر‬.
Les lettres qui se prolongent de 6 temps.
Ce sont les lettres :
Noun (ْ), Qaf (‫)ق‬, Sad (‫)ص‬, 'Ayn (‫)ع‬, sin (‫)ا‬, Lam (‫)ي‬, Kaf (‫)ن‬, et Mim (َ)...
la lettre 'Ayn (‫ )ع‬peut être prolongée 4 ou 6 temps.
- Il existe quelque autres prolongations mais qui ne sont pas appliqués dans toutes les
lectures.

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