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La clarification - ُ‫الُظُهُار‬

‫ إ‬:
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ُ‫ُن‬ou le tanwîn est
suivi par l’une des 6 lettres suivantes :

‫ ه‬- ‫غ‬- ‫ع‬- ‫خ‬- ‫ ح‬-‫أ‬

Sont réunis dans la phrase :

ُ‫سر‬
ُ‫علُمُاُحُازُهُُغُيُرُُخُا إ‬
ُ‫خيُهُاكُُ إ‬
ُ‫أُ إ‬
il faut clairement les prononcer.
Exemples :

‫أ‬

‫ح‬

‫خ‬

‫ع‬

‫غ‬

‫ه‬
L’assimilation - ُ‫الُدغام‬
‫إ‬
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est
suivi par l’une des 6 lettres suivantes :

‫ََي‬-ََ‫ََو‬-ََ‫ََن‬-َََ‫ََم‬-ََ‫ََل‬-َ‫َر‬

sont réunis dans le mot :

َ ُ‫يَ ْر َمل‬
َ‫ون‬
Alors ces deux lettres ne deviennent plus qu’une seule lettre avec
renforcement [chadda]. Elle peut-être de 2 types, totale ou
partielle.

a) Totaleَsans nasillement :
se fait avec les lettres ُ‫ ل‬et ‫ >= ر‬le Noun ou le Tanwin
disparaissent et sont absorbés par les lettres ‫ُ ل‬et ‫ر‬.
Exemples :
‫ر‬
‫ل‬
b)َ Partielle avec nasillement :
se fait avec les lettres :َ‫َن‬-َ‫َو‬-َ‫َم‬-َ‫ُي‬
sont réunis dans la phrase :

‫ينمو‬
Quand une des lettres suivantes suit un noun as-sâkina ou at-
tanwîn, il s’ensuit une assimilation avec nasalisation du son
de la lettre qui suit le Noun (‫)ن‬. Le Noun (‫ )ن‬disparait donc
mais on prononce la lettre qui suit avec nasillement
[Ghounna].
Exemples:

‫ي‬
‫ن‬
‫م‬
‫و‬
La substitutionُ-ُ ُ‫القالب‬
‫إ‬
ُُُُDans la langue arabe, al-iqlâb est le fait de changer
quelque chose de sa forme initiale, laُtransformation de sa nature
d'origine.
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn
est suivi par la lettre suivante :

ُ
‫ب‬
Le son “n” est substitué par le son “m”, et on le prononce avec
nasillement [Ghounna].

Exemples :
La dissimulation -ُ‫الخفاء‬
‫إ‬
Dans la langue arabe, al-ikhfâ’ signifie cacher, voiler ou
dissimuler.
On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est
suivi par l’une des 15 lettres suivantes :

ُ‫ُس‬-ُ‫ُش‬-ُ‫ُص‬-ُ‫ُض‬-ُ‫ُت‬-ُ‫ُث‬-ُ‫ُد‬-ُ‫ُذ‬-ُ‫ج‬
‫ُط‬-ُُ‫ُظ‬-ُُ‫ُف‬-ُ‫ُق‬-ُ‫ُك‬-‫ُز‬

Techniquement : on ne prononce alors le Noun (‫ )ن‬d’une


manière qui se situe entre la clarification [‫ار‬ َْ ‫ ]ا إَل‬et l’assimilation
َُ ‫ظ ََه‬
ََ ‫ال َْد‬
[‫غا َُم‬ َ‫] إ‬, sans appuyer sur la lettre [Chadda], mais avec
nasillement [Ghounna].
Exemples :

‫ت‬
‫ث‬
‫ج‬
‫د‬
‫ذ‬
Tableau récapitulatif :
La signification des couleurs
des lettres dans le Mousshaf
en Tajwîd
On donne à la lettre une couleur pour indiquer la règle de
récitation, et l’intensité de la couleur indique la durée de la
prononciation de cette lettre.

 Les prolongations :

1) Rouge foncé : indique la prolongation nécessaire de 6 voyelles.

 Exemple :

2) Rouge : indique la prolongation obligatoire de 4 ou 5 voyelles.

 Exemple : ‫الذين هم يرآؤون‬

3) Orangeَ: indique la prolongation permise de 2, 4 ou 6 voyelles.


La lettre orange est souvent l'avant dernière lettre du verset.

 Exemple : ‫َيم‬
َ‫َح إ‬
‫َانََالر إ‬ َْ ‫س إَمََالَلَ إهََالر‬
‫َح َم إ‬ ْ ‫إَب‬
4) Le brun cumin: indique la prolongation normale de 2 voyelles.

 Exemple : َ

Le Vert : indique la nasalisation de 2 voyelles.

 Exemple : َ ,

Le bleu marine : Le bleu marine indique le [‫ ]ر‬emphatisé.

 Exemple : َ ,

Le bleu ciel : indique la vibration explosive de la lettre lorsqu'elle


porte la voyelle soukoun ou lorsque c'est la dernière lettre du verset dans
certains cas.
Et ça concerne 5 lettres :ُ‫ُقُ–ُطُ–ُبُ–ُجُ–ُذ‬

َََ  Exemple : َ ,َ

Le grisَ: indique les lettres écrites et non prononcées.

 Exemple : َ ,

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