UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES D'ORAN

But du TP :
- Charge et décharge d'un condensateur

Par : Rendu le : 28/02/2004

Belarbi Mohamed
Hadjit Ilies TD : 02
TP : 06
 Partie théorique :

Condensateur :
Composant électronique capable d’emmagasiner une charge électrique. Un condensateur se
compose de deux armatures conductrices, séparées par une couche isolante, le diélectrique.
Lorsque l'on relie les deux plaques aux bornes d'une pile, un courant électrique passe
pendant un court instant, la charge électrique s'accumulant sur chaque plaque. Lorsque la
pile est déconnectée, le condensateur a ainsi emmagasiné une charge électrique : il est dit
chargé. Si on lui applique des tensions variant très rapidement, comme celles dues à un
signal audio, des flux importants de courant quittent les plaques ou, au contraire, les
traversent : le condensateur fonctionne alors comme un conducteur subissant un courant
alternatif .
Il faut savoir qu'un condensateur ne présente jamais une capacité pure, si bien qu'il y a
toujours des pertes de courant.
Capacité :
Un condensateur est caractérisé par sa capacité, c’est-à-dire la faculté de stocker sur ses
armatures des charges électriques de signes opposés. La capacité C d’un condensateur est le
rapport de sa charge Q à la différence de potentiel entre les armatures V1-V2. On peut donc
écrire C=Q/(V1-V2). Lorsque Q est en coulombs et V en volts, C s’exprime en farads, de
symbole F. Toutefois, cette unité s’avérant très grande (la Terre a une capacité de
0,000708 F), on préfère utiliser le microfarad (10-6 F), le nanofarad (10-9 F) ou le picofarad
(10-12 F). La capacité d’un condensateur plan s’exprime par la formule : C=e.S/d, où S est
la surface en regard des armatures, d la distance entre les deux armatures et e la permittivité
du milieu situé entre les armatures.

Charge et décharge d’un condensateur :

Ce sont les deux principaux phénomènes intéressant les condensateurs.

La tension appliquée introduit une charge dans le condensateur. L’accumulation des charges se
traduit par l’établissement d’une différence de potentiel entre les armatures du condensateur.
Quand la tension du condensateur est égale à la tension appliquée, la charge s’arrête .la charge
accumulée reste dans le condensateur, que la tension appliquée soit ou non branché.
Le condensateur se décharge quand un passage conducteur est établi les armatures sans aucune
tension appliquée .En réalité il suffit que la tension du condensateur soit supérieure à la tension
appliquée. Alors le condensateur peut servir de source de tension temporaire pour produire un
courant de décharge dans le circuit de décharge. La décharge du condensateur se poursuit
jusqu’ace que la tension du condensateur tombe à zéro ou soit égale à la tension appliquée.
Application de la décharge :

A la figure (1) le condensateur est neutre ;il n’a pas de charge parce qu’il n’a pas été
connecté a aucune source de tension ,et il n’y a pas de champ électrostatique dans le
diélectrique .mais si l’on ferme le commutateur de la figure (2) la borne négative de la
batterie repousse les électrons libres du conducteur vers l’armature A .en même temps la
borne positive attire les électrons libres de l’armature B .le coté de diélectrique coïncidant
avec l’armature A accumule des électrons puisque ceux-ci ne peuvent pas circuler au travers
de l’isolant tandis que l’armature B possède un surplus égal de protons .
On se rappelle que des charges opposées ont une différence de potentiel associe qui est la
tension aux bornes du condensateur. Le processus de charge se poursuit jusqu'à ce que la
tension du condensateur soit égale à la tension de batterie .Aucune charge supplémentaire
n’est en suite possible puisque la tension appliquée ne peut pas faire circuler d’électrons libres
dans les conducteurs.

Emmagasinage de la charge :

Les charges négative et positives des armatures opposées sont associe à un champ électrique
qui traverse le diélectrique, comme l’indique la figure (2) et (3) le sens de ces lignes de forces
électriques est représenté comme repoussant les électrons de l’armature B en rendant ce coté
positif. C’est l’effet des lignes de forces électriques dans le diélectrique qui est à l’origine de
l’emmagasinage de la charge .le champ électrique déforme la structure moléculaire, si bien
que la diélectrique n’est plus neutre .le diélectrique est véritablement soumis à la contrainte de
la force invisible du champ électrique .il est évident que le diélectrique peut être traduit par un
champ électrique intense pour une tension très grande aux bornes du condensateur.
L’effet du champ électrique est donc que le diélectrique à une charge fournie par la source de
tension comme le diélectrique est un isolant qui ne pas conduire, la charge reste dans le
condensateur même lorsque la source de tension est supprimée.

Décharge :

Neutraliser la charge en connectant un circuit conducteur aux bornes du diélectrique, c’est

déchargé le condensateur tel qu’indiqué à la figure (4), le fil qui relie les armatures A et B est
un passage à faible résistance pour le courant de décharge. Grâce à la charge emmagasinée
dans le diélectrique qui forme la différence de potentiel .l’armature négative repousse des
électrons qui sont attirés vers l’armature positive, au travers du fil, jusqu’à ce que les charges
positives et négatives soient neutralisées. il n’y a donc pas de charge résultante ,le
condensateur est complètement déchargé ,la tension à ses bornes est nulle et il n’y a pas
de courant de décharge .le condensateur se trouve à l’état non chargé , comme il l’était sur
la figure (1) .mais on peut le charger à nouveau par l’application d’une source de tension.
Nature de la capacité :
Un condensateur a la capacité d’emmagasiner la quantité de charge nécessaire pour former
une différence de potentiel égale à la tension de charge.
Le condensateur se charge à la tension appliquée parce que , si la tension du condensateur
est plus faible ,celui-ci continu à se charger .Dés que la tension du condensateur est égale à
la tension appliquée , aucun courant ne charge ne peut plus circuler .
On remarque qu’un courant de charge ou de décharge quelconque circule le long des fils
conducteurs vers les armatures, mais qu’il ne traverse pas le diélectrique .
Constantes de charge et de décharge :
A la figure (2), IC circule en sens contraire à ID de la figure 4. Dans les deux cas, la courant
est un flux électronique .cependant IC est le courant de charge vers le condensateur et ID le
courant de décharge issu du condensateur.
Les courants de charge et de décharge doivent toujours avoir le sens opposés. En (2)
l’armature négative de C des électrons issus de la source de tension.
En (4) le condensateur chargé sert de source de tension pour produire un flux électronique le
long du chemin de décharge.

Constante de temps  :
L'équation de charge d'un condensateur est :

V = E (1-e-t/ ) , avec  = RC (constante de charge)

Le condensateur est considéré comme étant complètement chargé après un temps de charge :
t = 5 ; V = E (1-e-5 ) = 99% E
A la décharge d'un condensateur de charge initiale V0, branché aux bornes d'une résistance, on
a l'équation suivante :

V = V0 e-t/
Partie Expérimentale :

Matériel utilisé :
- Un oscilloscope double trace
- Un générateur
- Une résistance
- Une capacité

1- Le montage :

On applique à l'entrée un signal carré

2- Calcul de  :

On a : R = 12  , C = 1 F

 = RC = 56 s

3- T>>  :
on prend T = 100  donc T = 5600 s = 5,6 . 10-3 s

4- Les courbes de Ve(t) et Vs(t) : sur la feuille millimétrée.

5- La fréquence :

calibre = 0,5 ms

T = 4,2 . 0,5 = 2,1 ms donc f = 1/T = 476,61 hz

7- Détermination des  montant et descendant :

sur le papier millimétrée .
8- Comparaison des  :

on a donc exp = 50 s
et on a th = 56 s

donc :
exp  th
9- Conclusion :