q u ' à l ' a i d e d e n o t r e p e n s é e . G ............
l'avait fait En analysant ces questions, nous ne manque -
remarquer Hegel, les luis des corps célestes ne
sont pas inscrites dans le ciel. Mais toutes les don -
nées nécessaires pour faire émerger l'essence des
phénomènes sont contenues dans l'expérience sen-
sitive, et il faut simplement savoir lire tout ce que
nous donne cette expérience. En d'autres termes,
il est indispensable de lier au moyen de la pensée
les données disparates de l'expérience, de les com-
parer, de les analyser et de les généraliser. Un tel
travail de la pensée abstrayante a pour résultat
de faire apparaître, à partir des données de l'ex -
périence sensible, l'essence recherchée des phéno-
mènes, leurs causes, leurs lois, etc. A ce propos Lé -
nine cite l'expression imagée de Feuerbach qui est
particulièrement claire : lire dans son enchaîne -
ment l'évangile des sens signifie penser.
Co mm e l e so uli g ne L éni ne à d e nom b reuses
reprises, la connaissance n'est pas un acte unique,
une simple coïncidence entre sujet et objet, mais
un long processus complexe et profondément con-
tradictoire (au sens dialectique) d'approche du
sujet à l'objet. Ce procès suit des degrés qui cor -
respondent aux niveaux structurels de l'objet de
connaissance lui-même. En suivant ces degrés qui
vont du sujet à l'objet, la connaissance vérifie à
cha9ue fois par la pratique le résultat qu'elle a
atteint et parvient finalement à la vérité objective.
En nous basant sur ce que nous venons d'expo -
ser, nous allons examiner dans ce chapitre trois
questions concernant le mécanisme de la dialecti-
que du procès cognitif :
0 L'action de l'objet sur le sujet ;
2)Les divers niveaux de l'essence et les voies
que le sujet suit pour la connaître, la mettre en
évidence ;
3)L'action en retour du sujet sur l'objet dans
l'activité cognitive et la praxis humaine,
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rons pas de nous arrêter à l'élucidation du méca -
nisme interne de l'interaction du sujet et de l'ob -
jet, c'est-à-dire des détails de cette interaction et
de la consécution de ces maillons ou moments
particuliers dans sa réalisation.
Faisons remarquer également qu'à titre d'expé -
rience nous allons tenter dans ce chapitre d'appli -
quer une formalisation particulière des corréla -
tions et rapports considérés. Cette tentative a déjà
été entreprise lors de symposiums internationaux.
Le symbole essentiel est la f l è c h e qui indique
l'orientation des passages et de l'évolution des
catégories et niveaux de la connaissance corres -
pondante. Ce dénotatum est essentiel à l'exposi -
tion et à la représentation signitives des faces de
la connaissance et de leur rapport parce que l'es -
sentiel en logique dialectique est précisément le
mouvement, l'évolution, les passages des concepts,
et tout ceci a, en f a i t , une orientation précise,
c'est- à- dire un carac tère vectoriel ori ginal q ui
s'exprime au moyen des flèches.
1. le mécanisme de rection
de l'objet sur le sujet
Le contenu de toute science, son matériau sont
essentiellement constitués par les données, les
faits expérimentaux et les constructions, les géné -
ral i sati o ns théo ri q ues. L e rap p o rt entre f ac es
e m p i ri q ue e t t hé o r i q ue d e l a sc i e nc e, c 'e st - à -
dire, entre les faits et leur explication, leur
généralisation, ne doit jamais être considéré
s an s t en i r c o m p t e d e s d i v e rs f ac es d e l 'o b je t
d 'i n v e st i g ati o n , o b je t q ui ex i st e e n d eh o r s et
indépendamment de la conscience de l'investit
gation. Cela signifie qu'en analysant le pro -
bl èm e en q uestio n, on v oit d ès I ori gine surgi r
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