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I.1. Introduction
a - Constante solaire
a - Le rayonnement direct
b - Le rayonnement diffus
c - Le rayonnement refléchi
d - Le rayonnement global
La latitude
La longitude
B - Repérage du soleil
a – Association serie
b – Association paralléle
c – Association mixte
A - Système autonome
c - Système hybride
I.6 conclution
I.1 Introduction
Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur la
terre et la plus abondante :
La quantité d’énergie libérée par le soleil (captée par la planète terre) pendant une
heure pourrait suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux pendant un an.
- Villages, maisons isolées (un tiers de la population mondiale n’a pas accès à
l’énergie électrique).
- Pompage de l’eau
- Refuges
dans Cette chapitre, nous décrivons les concepts de base de l’énergie solaire et de la
production d’électricité grâce à l’effet photovoltaïque. Les principaux éléments du
système photovoltaïque sont étudiés et un survol des différents types de systèmes
photovoltaïques est effectué. Un dimensionnement simple des systèmes
photovoltaïques avec batterie et sans batterie est expliqué.
- la durée d’ensoleillement,
La masse d’air c’est le rapport entre l’epaisseur traversée par par le rayonnement
direct et l’epaisseur traversée a la vertical du lieu.
OA
OB=
sin ( α )
OB 1
Air mass : OA = sin ( α )
A – constante solaire
La valeur du rayonnement solaire Ic reçu par une surface perpendiculaire aux rayons
solaires placée à la limite supérieure de l'atmosphère terrestre (soit à environ 80 Km
d'altitude) varie au cours de l'année avec la distance Terre/Soleil. Sa valeur moyenne
w
I 0 appelée constante solaire est de l'ordre de 1354 2 . En première
m
approximation, on peut calculer la valeur de Ic en fonction du numéro du jour de
l'année nj par la relation suivante [4]
a - Rayonnement direct
C’est celui qui arrive directement au sol sans avoir été dispersé par l’atmosphère, il
forme des ombres car ses rayons sont parallèles entre eux. Il est mesuré par une
appareil appelée pyrhéliomètre
b - Rayonnement diffus
C’est la partie du rayonnement diffusé par les particules (les molécules, gouttelettes
d’eau, poussière . . . ) en suspension dans l’atmosphère, il n’a pas de direction
privilégiée et sa mesure est effectuée avec un pyranomètre..[1]
c - Rayonnement réfléchi
Appelé au même titre Albédo, C’est la partie réfléchie par le sol ,dépend de la nature
du site. Il est exprimé par un chiffre compris entre 0 et 1 . Le « 1 » s’affecte à un
corps qui réfléchit totalement la lumière reçue.
d - Rayonnement global
Le rayonnement global est subdivisé en rayonnements direct, diffus, et reflété par le
sol [6].
• Chaque méridien est repéré par rapport au méridien de Greenwich qui définit le
zéro. Un méridien est identifié par l'angle qu'il forme avec le centre de la Terre et le
méridien de Greenwich lorsque l'on regarde la Terre de dessus. Les méridiens
définissent la longitude d'un lieu.
• Les parallèles sont les cercles imaginaires centrés sur l'axe de révolution de la
Terre. Leur plan est orthogonal à l'axe. Ce sont des cercles parallèles à l'équateur, qui
est le parallèle de référence. Ils définissent la latitude d'un lieu. Un parallèle est
identifié par l'angle qu'il forme avec le centre de la Terre et l'équateur.
B - Repérage du soleil
La déclinaison (𝛅) :
c'est l'angle fait par le plan de l'équateur avec celui de l’écliptique Elle varie au cours
de l'année de +23°27' à -23°27'et détermine l'inégalité des durées des jours, elle vaut
0 aux équinoxes. δ est donnée par la relation suivante :
360
δ =23.45 ° sin( ×(284+ j))
365
C’est l’angle compris entre la méridienne origine passant par le sud et la projection
du soleil sur le plan équatorial, il mesure la course du soleil dans le ciel . Il est donné
par la relation suivante :
ω=15(TSV −12)
Figure
I.8 : les
coordonnées horaires
La hauteur du soleil (h ) :
La hauteur du soleil est l'angle formé par la direction du soleil et sa projection sur le
plan horizontal. Il est particulièrement égal à 0° au lever et au coucher
astronomiques du soleil, sa valeur est maximale à midi, en temps solaire vrai.
L’expression de la hauteur du soleil est donnée par :
ω: L’angle horaire
L’azimut (A) :
C’est l’angle compris entre la projection de la direction du soleil sur le plan horizontal
et le sud.L’azimut est compté positivement vers l’ouest et négativement vers l’est[4].
Il est donné par la relation suivante :
sin ( ω )
sin ( A )=cos ( δ ) .
cos(h)
.
Figure I.9: Carte solaire de l'Algérie
a – Association serie
Une association de (Ns) cellule en série figure (I.11) permet d'augmenter la tension
du générateur photovoltaïque. Les cellules sont alors traversées par le même
courant et la caractéristique résultante du groupement série est obtenue par
addition des tensions élémentaires de chaque cellule. L'équation résume les
caractéristiques électriques d'une association série de (Ns) cellules [10].
Icc ( Ns )=Icc
b – Association paralléle
Une association parallèle de (NP) cellule figure (I.12) est possible et permet
d'augmenter le courant de sortie du générateur. Dans un groupement de cellules
identiques connectées en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et
la caractéristique résultante du groupement est obtenue par addition des courants.
Voc ( Np )=Voc
Icc(Np) : La somme des courants de cout circuit de (Np) cellule en parallèle [10].
b – Association mixte
Le générateur photovoltaïque est constitué d’un réseau série-parallèle de nombreux
modules photovoltaïques regroupés par panneaux photovoltaïques figure (I.13). La
caractéristique électrique globale courant/tension du GPV se déduit donc
théoriquement de la combinaison des caractéristiques des cellules élémentaires
supposées identiques qui le composent par deux affinités de rapport Ns
parallèlement à l’axe des tensions et de rapport Np parallèlement à l’axe des
courants, ainsi que l’illustre la figure (I.14), Ns et Np étant respectivement les
nombres totaux de cellules en série et en parallèle[10].
a - Systèmes autonomes
Une installation photovoltaïque autonome est une installation qui fonctionne
indépendamment du réseau électrique ou toutes autres sources d’énergies. Dans la
majorité des cas, ce système est utilisé dans les sites isolés. Une tel installation doit
être capable de fournir de l’énergie, y compris lorsqu’il n’y a pas de soleil (la nuit ou
en cas de mauvais temps). Il faut donc qu’une partie de la production journalière des
modules photovoltaïques soit stockée dans des batteries . Cette installation se
compose d’un ou plusieurs modules photovoltaïques, d’un régulateur de charge,
d’une ou plusieurs batteries et éventuellement d’un onduleur [8] .
b - Systemes hybrides
Les systèmes hybrides consistent en l’association de deux ou plusieurs technologies
complémentaires de manière à accroître la fourniture d’énergie. Les sources
d’énergie comme le soleil et le vent ne délivrent pas une puissance constante, et leur
combinaison peut permettre de parvenir à une production électrique plus continue
dans le temps. Les systèmes hybrides fonctionnent tels que, les batteries sont
chargées par les panneaux solaires (le jour) et par le générateur éolien (lorsqu’il y’a
du vent) [8] .
[2] : Jimmy Royer, Thomas Djiako, Eric Schiller, Bocar Sada Sy « LE POMPAGE
PHOTOVOLTAIQUE »
[3] : https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/energie-solaire-
exploitation
[6] : https://www.assistancescolaire.com/eleve/1re/enseignement-
scientifique/reviser-le-cours/1_sci_22
[7] : BEN TRIA Mohamed Rafik « Etude d’un système de pompage photovoltaïque
pour des puits de parcours (cas de la région de Taïbet - Ouargla) »