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Chapitre I : Généralités sur l'énergie photovoltaïque.

I.1. Introduction

I.2 Gisement solaire

I.2.1 Le spectre solaire

I.2.2 La masse d’air

I.2.3 Energie solaire hors atmosphère

a - Constante solaire

I.2.4 Gisement solaire disponible au niveau du sol

a - Le rayonnement direct

b - Le rayonnement diffus

c - Le rayonnement refléchi

d - Le rayonnement global

I.2.5 Paramètres de position

A - Repérage d’un site à la surface de la terre

La latitude

La longitude

B - Repérage du soleil

Les coordonnées horaires

Les coordonnées horizontales

I.3 Le potentiel solaire en Algérie

I.4 Système photovoltaique

I.4.1 L’effet photovoltaïque

I.4.2 Principe de fonctionnement

I.4.3 Les différent types de cellules PV

I.4.3.1 Les cellules monocristallines.

I.4.3.2 Les cellules polycristallines


I.5.3.3 Les cellules amorphes

I.4.4 Générateur photovoltaïque

I.4.5 Association des cellules PV

a – Association serie

b – Association paralléle

c – Association mixte

I.4.6 Différents types de système PV

A - Système autonome

b - Système PV raccordées au réseau

c - Système hybride

I.5 Influence des variation climatiques sur le cellule

I.5.1 Influence de la température

I.5.2 Influence de l’éclairement

I.6 conclution
I.1 Introduction
Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur la
terre et la plus abondante :

La quantité d’énergie libérée par le soleil (captée par la planète terre) pendant une
heure pourrait suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux pendant un an.

Une partie de ce rayonnement peut être exploitée pour produire directement de la


chaleur (solaire thermique) ou de l’électricité : c’est l’énergie solaire photovoltaïque.
Ce mode de production ne nécessite pas de réseau de distribution. En effet on peut
produire de l’énergie électrique là où on la consomme :

- Villages, maisons isolées (un tiers de la population mondiale n’a pas accès à

l’énergie électrique).

- Pompage de l’eau

- Refuges

dans Cette chapitre, nous décrivons les concepts de base de l’énergie solaire et de la
production d’électricité grâce à l’effet photovoltaïque. Les principaux éléments du
système photovoltaïque sont étudiés et un survol des différents types de systèmes
photovoltaïques est effectué. Un dimensionnement simple des systèmes
photovoltaïques avec batterie et sans batterie est expliqué.

I.2 Gisement solaire


L’évolution du rayonnement solaire disponible au cours d’une période donnée est
décrite par un ensemble de données appelé le gisement solaire. Son rôle détermine
l’énergie reçue par un site donné. Pour les systèmes énergétiques solaires, il est
nécessaire de connaître le gisement solaire pour le dimensionnement le plus exact
possible en tenant en compte des besoins à satisfaire. La connaissance du gisement
solaire d’une région est plus ou moins précise selon [1] :

- la densité des stations pour lesquelles on a des données,

- le nombre d’années de mesures disponibles,

- le pas de temps des données (mois, jour, heure),

- la durée d’ensoleillement,

- l’albédo du sol ...

I.2.1 Le spectre solaire


Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique compris dans une bande de
longueur d’onde variant de 0,22 à 10 microns (µm). La figure 1.1 représente la
variation de la répartition spectrale énergétique. L’énergie associée à ce
rayonnement solaire se décompose approximativement ainsi :

– 9% dans la bande des ultraviolets (<0,4 µm),

– 47% dans la bande visible (0,4 à 0,8 µm),

– 44% dans la bande des infrarouges (>0,8 µm).

L’atmosphère terrestre reçoit ce rayonnement à une puissance moyenne de 1,37


kilowatt au mètre carré (kW/m2), à plus ou moins 3 %, selon que la Terre s’éloigne
ou se rapproche du Soleil dans sa rotation autour de celui-ci. L’atmosphère en
absorbe toutefois une partie, de sorte que la quantité l’énergie atteignant la surface
terrestre dépasse rarement 1,2kW/m2 (1200W/m2). La rotation et l’inclinaison de la
Terre font également que l’énergie disponible en un point donné varie selon la
latitude, l’heure et la saison. Enfin, les nuages, le brouillard, les particules
atmosphériques et divers autres phénomènes météorologiques causent des
variations horaires et quotidiennes qui tantôt augmentent, tantôt diminuent le
rayonnement solaire et le rendent diffus.[2]
Figure 1.1 : Analyse spectrale du rayonnement solaire

I.2.2 La masse d’air


L’absorption du rayonnement par les molécules (O3, CO3, H2O, . . . ) trouvés dans
atmosphère ainsi que d’autres particules et les conditions climatiques touchent la
valeur du spectre et le rendre différent à la surface de la terre. Pour connaitre la
distance traversée par le rayonnement direct à travers l’atmosphère pour atteindre
le sol, on introduit un coefficient appelé masse d’air (AMx) qui a l’expression
suivante [1]

La masse d’air c’est le rapport entre l’epaisseur traversée par par le rayonnement
direct et l’epaisseur traversée a la vertical du lieu.
OA
OB=
sin ( α )

OB 1
Air mass : OA = sin ( α )

Figure I.2 : Définition de la masse d’air

α est l’angle qui fait le soleil avec son zénith.

I.2.3 Energie solaire


hors atmosphère
L'énergie solaire est l'énergie
diffusée par le rayonnement du
Soleil. Des ondes radio aux
rayons gamma en passant par la
lumière visible, tous ces rayonnements sont constitués de photons, les composants
fondamentaux de la lumière et les vecteurs de l’énergie solaire. L’énergie solaire est
issue des réactions de fusion nucléaire qui animent le Soleil. [3]

A – constante solaire
La valeur du rayonnement solaire Ic reçu par une surface perpendiculaire aux rayons
solaires placée à la limite supérieure de l'atmosphère terrestre (soit à environ 80 Km
d'altitude) varie au cours de l'année avec la distance Terre/Soleil. Sa valeur moyenne
w
I 0 appelée constante solaire est de l'ordre de 1354 2 . En première
m
approximation, on peut calculer la valeur de Ic en fonction du numéro du jour de
l'année nj par la relation suivante [4]

Ic=I 0× 1+[0.033 ×cos (0.984 × nj)]


Figure
I.3 :

Variation mensuelle de la constante solaire

I.2.4 Gisement solaire disponible au niveau du sol


En traversant l’atmosphère, le rayonnement solaire se modifie à cause de
l’absorption par les gaz présents dans l’atmosphère, la diffusion par les molécules et
d’autres paramètres comme les nuages, l’albédo, la température ambiante, le vent,
l’humidité relative et les aérosols ou particules polluantes. Ces paramètres
dépendent aussi du lieu géographique, de la saison, de l’heure de la journée et des
conditions météorologiques du moment . Au niveau du sol le rayonnement solaire
peut être absorbé et diffusé, pour cela on distingue plusieurs composants . [1]

a - Rayonnement direct
C’est celui qui arrive directement au sol sans avoir été dispersé par l’atmosphère, il
forme des ombres car ses rayons sont parallèles entre eux. Il est mesuré par une
appareil appelée pyrhéliomètre

b - Rayonnement diffus
C’est la partie du rayonnement diffusé par les particules (les molécules, gouttelettes
d’eau, poussière . . . ) en suspension dans l’atmosphère, il n’a pas de direction
privilégiée et sa mesure est effectuée avec un pyranomètre..[1]
c - Rayonnement réfléchi
Appelé au même titre Albédo, C’est la partie réfléchie par le sol ,dépend de la nature
du site. Il est exprimé par un chiffre compris entre 0 et 1 . Le « 1 » s’affecte à un
corps qui réfléchit totalement la lumière reçue.

d - Rayonnement global
Le rayonnement global est subdivisé en rayonnements direct, diffus, et reflété par le
sol [6].

Figure I.4 : Composantes du rayonnement solaire au sol

I.2.5 Paramètres de position

A - Repérage d’un site à la surface de la terre


Pour repérer un point sur la Terre, on lui donne deux coordonnées : une par rapport
à un méridien et l'autre par rapport à un parallèle. Ces deux nombres sont appelés
les coordonnées géographiques d'un lieu.
Figure I.5 : Le
repérage sur la Terre

• Chaque méridien est repéré par rapport au méridien de Greenwich qui définit le
zéro. Un méridien est identifié par l'angle qu'il forme avec le centre de la Terre et le
méridien de Greenwich lorsque l'on regarde la Terre de dessus. Les méridiens
définissent la longitude d'un lieu.

• La longitude d'un point exprime sa position est-ouest par rapport au méridien de


Greenwich. Parfois, on donne une valeur négative aux longitudes ouest. Par
exemple, la longitude de 4,48° O peut aussi se noter −4,48°.

Figure I.6 : La longitude


d'un point

• Les parallèles sont les cercles imaginaires centrés sur l'axe de révolution de la
Terre. Leur plan est orthogonal à l'axe. Ce sont des cercles parallèles à l'équateur, qui
est le parallèle de référence. Ils définissent la latitude d'un lieu. Un parallèle est
identifié par l'angle qu'il forme avec le centre de la Terre et l'équateur.

• La latitude exprime la position nord-sud par rapport à l'équateur. Par exemple,


dans le schéma ci-dessous on peut noter que le point M a pour latitude 35° N. [6]
Figure I.7 : La latitude d'un point

B - Repérage du soleil

Les coordonnées horaires :


Les coordonnées horaires dont le repère sont données par l’axe des pôles et le plan
de l’équateur, le méridien du lieu étant pris comme origine. Chaque point de
l’espace est repéré par sa déclinaisonδ et son angle horaire ω FigureI.8 .

 La déclinaison (𝛅) :
c'est l'angle fait par le plan de l'équateur avec celui de l’écliptique Elle varie au cours
de l'année de +23°27' à -23°27'et détermine l'inégalité des durées des jours, elle vaut
0 aux équinoxes. δ est donnée par la relation suivante :

360
δ =23.45 ° sin( ×(284+ j))
365

j : Le numéro du jour dans l'année compté à partir du premier janvier.

 L’angle horaire (ω) :

C’est l’angle compris entre la méridienne origine passant par le sud et la projection
du soleil sur le plan équatorial, il mesure la course du soleil dans le ciel . Il est donné
par la relation suivante :

ω=15(TSV −12)

TSV: temps solaire vrai


Il vaut 0° à midi solaire, ensuite chaque heure correspond à une variation de 15°, car
la période de la terre dans sa rotation sur elle-même est égale à 24h. Compté
négativement le matin lorsque le soleil est vers l’est et positivement le soir [4] .

Figure
I.8 : les

coordonnées horaires

Les coordonnées horizontales :


Le repère horizontal est formé par le plan de l’horizon astronomique et la verticale
du lieu . Dans ce repère les coordonnées du soleil sont :

 La hauteur du soleil (h ) :

La hauteur du soleil est l'angle formé par la direction du soleil et sa projection sur le
plan horizontal. Il est particulièrement égal à 0° au lever et au coucher
astronomiques du soleil, sa valeur est maximale à midi, en temps solaire vrai.
L’expression de la hauteur du soleil est donnée par :

sin( h)=sin( φ) . sin(δ )+ cos(φ) . cos(δ )cos (ω)

φ : Latitude du lieu. δ: La déclinaison du soleil.

ω: L’angle horaire

 L’azimut (A) :

C’est l’angle compris entre la projection de la direction du soleil sur le plan horizontal
et le sud.L’azimut est compté positivement vers l’ouest et négativement vers l’est[4].
Il est donné par la relation suivante :
sin ( ω )
sin ( A )=cos ( δ ) .
cos(h)

Figure I.9 : Les


coordonnées horizontales

I.3 Le potentiel solaire en Algérie


Le potentiel national en énergies renouvelables est fortement dominé par le solaire.
De part sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un des gisements solaires les
plus élevés au monde. La durée d’insolation sur la quasi-totalité du territoire
national dépasse les 2000 heures annuellement et peut atteindre 3900 heures sur les
Hauts Plateaux et au Sahara. L’énergie reçue quotidiennement sur une surface
horizontale est de l'ordre de 5 kWh/m2 sur la majeure partie du territoire national,
soit près de 1700kWh/m2/an au Nord et 2650 kWh/m2/an au Sud du pays [7].Ce
gisement solaire dépasse les 5 milliards de GWh, soit 108 fois la consommation
nationale en
électricité. [5]

.
Figure I.9: Carte solaire de l'Algérie

I.4 Système photovoltaique

I.4.1 L’effet photovoltaïque


Le terme «photovoltaïque» désigne le processus physique qui consiste à transformer
l'énergie lumineuse en énergie électrique par le transfert de l'énergie des photons
aux électrons d’un matériau. Le principe photovoltaïque a été découvert par le
physicien français A. Becquerel en 1839 et expliqué par Albert Einstein en 1905.
Einstein a écrit sur l’effet photovoltaïque en postulant que la lumière pouvait entrer
à l’intérieur des atomes, et que la collision entre les photons et les atomes pouvait
faire sortir des électrons de leurs orbites permettant la création d’un courant
électrique [4].

I.4.2 Principe de fonctionnement


Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé « effet
photovoltaïque ».cette cellule photovoltaïque (ou photopile) est un composant
électronique semi-conducteur en silicium. L'absorption de lumière crée des charges
positives et négatives qui sont séparées et collectées par une grille en face avant et
un contact en face arrière. Cette transformation directe de la lumière en électricité
s’effectue sans pièces mobiles, sans bruit, sans pollution. Le module photovoltaïque
est un groupement de cellules connectées entre elles. Il est protégé en face avant
par une plaque de verre, et en face arrière par un autre matériau (ou autre plaque
de verre). Le tout est installé sur un cadre aluminium anodisé. Le rendement d’une
cellule dépend de l’intensité de la lumière, de sa température et de son orientation
par rapport au
soleil [7].

Figure I.10 : Coupe transversale d’une cellule PV.


I.4.3 Les différent types de cellules PV
Il existe différents types de cellules solaires ou cellules photovoltaïques. Chaque type
de cellule est caractérisé par a un rendement et un coût qui lui sont propres.
Cependant, quelque soit le type, le rendement reste assez faible : entre 8 et 23 % de
l’énergie que les cellules reçoivent.

Actuellement, il existe trois principaux types de cellules [7]

a - Les cellules monocristallines :

Elles ont le meilleur rendement (de 12 à 18%


voir jusqu'à 24.7 % en laboratoire). Cependant,
elles coûtent trop chers due à leur fabrication
complexe

Figure I.7 : cellule monocristalline

b - Les cellules poly cristallines :

Leur conception est plus facile et leur coût de


fabrication est moins important. Cependant
leur rendement est plus faible : de 11% à 15%
jusqu’à 19.8% en laboratoire).

Figure I.8 : cellule poly cristalline.

c - Les cellules amorphes :

Elles ont un faible rendement (5% à 8%, 13% en


laboratoire), mais ne nécessitent que de très
faibles épaisseurs de silicium et ont un coût peu
élevé. Elles sont utilisées couramment dans de
petits produits de consommation telle que des
calculatrices solaires ou encore des montres.

Figure I.9 : cellule amorphe.


I.4.4 Générateur photovoltaïque
Les cellules solaires sont généralement associées en série et en parallèle, puis
encapsulées sous verre pour obtenir un module photovoltaïque. Un générateur PV
est constitué de modules interconnectés pour former une unité produisant une
puissance continue élevée compatible avec le matériel électrique usuel (figure 1.1).
Les modules PV sont habituellement branchés en série- parallèle pour augmenter la
tension et l’intensité à la sortie du générateur. Les modules interconnectés sont
montés sur des supports métalliques et inclinés suivant l’angle désiré en fonction du
lieu, cet ensemble est souvent désigné par champ de modules [9].

Figure I.10 : Figure 1.1 : Composants d’un Générateur PV

I.4.5 Association des cellules PV

a – Association serie
Une association de (Ns) cellule en série figure (I.11) permet d'augmenter la tension
du générateur photovoltaïque. Les cellules sont alors traversées par le même
courant et la caractéristique résultante du groupement série est obtenue par
addition des tensions élémentaires de chaque cellule. L'équation résume les
caractéristiques électriques d'une association série de (Ns) cellules [10].

Voc ( Ns ) =Ns .Voc

Icc ( Ns )=Icc

Voc(Ns) : La sommes des tensions en circuit ouvert de 𝑁𝑠 cellules en série.

Icc(Ns) : Courant de court circuit de Ns cellules en série.


Figure I.11: Caractéristique courant tension de Ns cellule en série

b – Association paralléle
Une association parallèle de (NP) cellule figure (I.12) est possible et permet
d'augmenter le courant de sortie du générateur. Dans un groupement de cellules
identiques connectées en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et
la caractéristique résultante du groupement est obtenue par addition des courants.

Icc( Np)=N p × Icc

Voc ( Np )=Voc

Voc(Np) : Tension de circuit ouvert de ( Np) cellule en parallèle.

Icc(Np) : La somme des courants de cout circuit de (Np) cellule en parallèle [10].

Figure I.12 : Caractéristique courant tension de (Np) cellules en parallèles

b – Association mixte
Le générateur photovoltaïque est constitué d’un réseau série-parallèle de nombreux
modules photovoltaïques regroupés par panneaux photovoltaïques figure (I.13). La
caractéristique électrique globale courant/tension du GPV se déduit donc
théoriquement de la combinaison des caractéristiques des cellules élémentaires
supposées identiques qui le composent par deux affinités de rapport Ns
parallèlement à l’axe des tensions et de rapport Np parallèlement à l’axe des
courants, ainsi que l’illustre la figure (I.14), Ns et Np étant respectivement les
nombres totaux de cellules en série et en parallèle[10].

Igcc= Np.Icc : courant de court-circuit du module résultant

Vgco=Ns.Vco : tension du circuit ouvert du module résultant.

Figure I.13 : Schéma d’association mixte des modules

Figure I.14 : Caractéristique résultante du regroupement mixte

I.4.4 Type de système photovoltaique

a - Systèmes autonomes
Une installation photovoltaïque autonome est une installation qui fonctionne
indépendamment du réseau électrique ou toutes autres sources d’énergies. Dans la
majorité des cas, ce système est utilisé dans les sites isolés. Une tel installation doit
être capable de fournir de l’énergie, y compris lorsqu’il n’y a pas de soleil (la nuit ou
en cas de mauvais temps). Il faut donc qu’une partie de la production journalière des
modules photovoltaïques soit stockée dans des batteries . Cette installation se
compose d’un ou plusieurs modules photovoltaïques, d’un régulateur de charge,
d’une ou plusieurs batteries et éventuellement d’un onduleur [8] .
b - Systemes hybrides
Les systèmes hybrides consistent en l’association de deux ou plusieurs technologies
complémentaires de manière à accroître la fourniture d’énergie. Les sources
d’énergie comme le soleil et le vent ne délivrent pas une puissance constante, et leur
combinaison peut permettre de parvenir à une production électrique plus continue
dans le temps. Les systèmes hybrides fonctionnent tels que, les batteries sont
chargées par les panneaux solaires (le jour) et par le générateur éolien (lorsqu’il y’a
du vent) [8] .

c - Systèmes connectés au réseau


Les installations raccordées au réseau électrique (ou reliées à une centrale de
distribution) constituent généralement une solution optimale pour la production de
l’électricité solaire, tant en termes d’énergie que de coût. Ces installations se
composent de modules photovoltaïques interconnectés, d’un (ou plusieurs)
onduleur(s) raccordée au réseau électrique. L’onduleur convertit le courant continu
généré par les modules photovoltaïques et produit un courant alternatif conforme
au réseau électrique [8] .

I.5 Influence des variation climatiques sur le cellule

I.5.1 Influence de la température


La température a une faible influence sur le courant de court-circuit puisqu’il varie
légèrement, mais la tension du circuit ouvert baisse proportionnellement à
l’élévation de la température, par conséquent la puissance diminue comme montrer
par les figures (I.15,I.16). [1]
Figure
I.15 :
Caractéristique I(V) pour différents températures

Figure I.16 : Caractéristique P(V) pour différents températures

I.5.1 Influence de l’éclairement


La variation du rayonnement (l’eclairement) entraîne une variation du courant
proportionnelle à cette dernière et une variation de la tension relativement faible. En
effet, le courant de court-circuit est une fonction linéaire de l’éclairement alors que
la tension de circuit ouvert est une fonction logarithmique [1].

Figure I.17 : Caractéristique I(V) pour différents éclairement

Figure I.18 : Caractéristique P(V) pour différents éclairement


I.6 conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présentés des généralités sur l'énergie solaire et ses
Caractéristiques , Comme nous l'avons mentionné Le potentiel solaire en Algérie.
Nous avons présentés également des généralités sur les systèmes photovoltaïques
dans lesquelles ,nous avons mentionné les différents types des cellules
photovoltaïques et différents systèmes photovoltaïques , Influence des variation
climatiques sur le cellule
[1] :Mekki ADDOU et Abderrahim BEDDIAF « Dimensionnement d’une installation
photovoltaïque autonome pour l’alimentation d’une ferme »

[2] : Jimmy Royer, Thomas Djiako, Eric Schiller, Bocar Sada Sy « LE POMPAGE
PHOTOVOLTAIQUE »

[3] : https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/energie-solaire-
exploitation

[4] : Belgat Abdelmalek « ETUDE, MONTAGE ET REALISATION : SYSTEME SOLAIRE


POUR POMPAGE »

[5] BACHSAIS Imane, SEBBAGH Asma « Optimisation d’un système de pompage


photovoltaïque pour l’irrigation d’un hectare de palmier dattier en utilisant les
méthodes Métaheuristiques»

[6] : https://www.assistancescolaire.com/eleve/1re/enseignement-
scientifique/reviser-le-cours/1_sci_22

[7] : BEN TRIA Mohamed Rafik « Etude d’un système de pompage photovoltaïque
pour des puits de parcours (cas de la région de Taïbet - Ouargla) »

[8] : KHEDIRI Nasreddine ,TEDJINI Lahcene, « Etude, modélisation et commande d’un


système de pompage photovoltaïque »

[9 ] : BENNACEUR Anouar, BOUDERBALA Imadeddine « Étude et modélisation des


défauts d’un générateur photovoltaïque »

[10] : BESSEM ABDELGHANI « Modélisation et simulation d’un pompage


photovoltaïque »

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