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B (EG/DT/05/02/04) page 1 / 53
SOMMAIRE
BIBLIOGRAPHIE p 45
1. LES ETAPES :
Seconde transformation :
Première transformation : Fabrication de Charpentes
Grumes Sciage du bois massif Fabrication de Menuiseries
Fabrication de panneaux à base de bois Fabrication de meubles
Autre…
Cette matière première de par son origine naturelle est hétérogène, elle doit donc être
qualifiée par des choix et caractérisée par des dimensions pour un emploi industriel.
Pour les bois d’œuvre, cette fonction est assurée par l’activité sciage (les bois d’industrie
sont utilisés pour la fabrication de panneaux et de pâte à papier).
Toute scierie comporte au minimum : un parc à grumes, une ligne de sciage et un parc à
sciages. Elle produit en même temps que ses débits des produits connexes de sciage :
chutes, écorces, plaquettes, sciures.
Les grumes et billons (bois ronds) en provenance de la forêt sont entreposés sur le parc à
grumes. A cette occasion et selon les cas, ces grumes sont mesurées, découpées
(tronçonnées), classées (classement dimensionnel et qualitatif) et écorcées notamment
pour entrer en fabrication. Ces opérations sont le plus souvent combinées, mécanisées,
voire automatisées.
La ligne de sciage ou de débit est constituée par le circuit de découpe du bois qui
comporte le poste de tête ou de premier débit et les postes de « reprise » pour l’obtention
des débits recherchés ou pour la valorisation des débits secondaires et, enfin, la chaîne
de triage des sciages par dimensions et qualités. Ces opérations sont le plus souvent
combinées, mécanisées, voire automatisées, mais réalisées avec un équipement
spécifique :
Pour accroître les performances des unités de sciage, les constructeurs combinent
souvent plusieurs technologies de coupe, la plus courante étant le couplage « twin » (deux
groupes d’outils sont placés face à face avec la faculté de se positionner symétriquement
par rapport à l’axe de convoyage de la bille à débiter).
Les produits sont triés, coupés à dimension, conditionnés, voire traités dans une annexe
au stockage
Les produits sont empilés et stockés sur un parc à sciages ou en entrepôts, notamment
lorsqu’ils incorporent une valorisation telle que le séchage, ou des opérations de
traitement de préservation.
Dans certains cas, l’entreprise développe une activité de valorisation par usinage
(rabotage), collage (bois massif reconstitué), montage (palettes).
Le séchage éventuel du bois est réalisé dans des séchoirs et étuves isolés des ateliers de
production et alimentés quelquefois par des chaudières utilisant des produits connexes de
sciage.
Le stockage des produits connexes, avant expédition ou utilisation, est réalisé à part et la
plupart du temps à l’air libre. Quelques entreprises stockent leurs sciures(humides) dans
des enceintes de stockage. La part des connexes en volume est importante et représente
selon les circonstances entre 1/3 à 2/3 du volume initialement mobilisé.
préparation du bois,
composition du panneau,
pressage,
finition.
Le contreplaqué est obtenu par collage de plis superposés à fil croisé à angle droit. Les
plis sont des feuilles de placage de 0,8 à 4 mm d’épaisseur obtenues par déroulage de
billes de bois. En général, les plis sont placés symétriquement de part et d’autre d’un pli
central (âme), ce qui donne un nombre de plis impair et une structure équilibrée.
âme
Intérieur
Contreface
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Tronçonnage Ecorçage Déroulage Massicotage Séchage Encollage Composition Pressage
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Stockage intermédiaire Délignage Ponçage
Finition
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3.2. - Les panneaux de process : panneaux de particules, OSB, panneaux de fibres
Préparation du bois
Stockage des
Stockage et Trieur copeaux
fragmentation verts
Ecorçage
Séchoir
Coupeuses
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Encollage Tri des
copeaux
secs
CE CI
Composition
Couches Pressage
externes C. interne
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Conformation Prépresse Presse en continue Sciage Refroidissement
Finition
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OSB (panneau de lamelles minces, longues et orientées)
Préparation du bois
Stockage
Lamelles
Coupeuse humides
Ecorçage
Séchoir
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Encollage Tri des
Lamelles
sèches
Composition CE CI
Couches Pressage
externes
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C. interne
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Finition
Les panneaux de fibres
Les fibres sont obtenues grâce à des défibreurs fonctionnant sur la combinaison d’une
action thermique, qui ramollit le bois, et d’une action mécanique ; les fibres ramollies à la
vapeur à 180°C sont laminées entre des disques qui les désolidarisent.
Le procédé à sec :
Dans le procédé par voie sèche, les fibres sont séchées et leur liaison est assurée par de
la colle. Ce procédé permet en particulier de fabriquer des panneaux de fibres de
moyenne densité (MDF) relativement épais, à structure homogène et fine avec aptitude au
moulurage et au défonçage dans toute l’épaisseur du panneau.
Préparation du bois
Station d' encollage Chaudière produisant l' énergie
Air chaud
pour le
séchoir
Ecorceuse Fluide
caloporteur
pour la presse
Vapeur pour
Coupeuse le défibreur
réalisation de
plaquettes
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Tamiseur
Composition Presse
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Conformation Prépresse Presse en continue Sciage Refroidissement
Finition
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Le procédé humide :
Les panneaux de fibres tendres, mi durs et durs sont fabriqués par voie humide. Avec ce
procédé de fabrication, la cohésion est obtenue sans colle grâce aux propriétés adhésives
intrinsèques des fibres en présence d’eau.
Les panneaux de fibres durs ont une masse volumique comprise entre 900 et 1100 kg/m3.
Ils comportent une face lisse et une contrefasse tramée. Ces panneaux sont notamment
utilisés pour fonds de tiroirs, les derrières de meubles, les parements de portes planes, la
carrosserie et les emballages.
Les panneaux de fibres tendres ou isolants ont une masse volumique comprise entre 150
et 450 kg/m3. Ce type de panneau est essentiellement utilisé en isolation acoustique
(isolation aux bruits d’impact).
Préparation du bois
Ecorceuse
Coupeuse
réalisation de
plaquettes
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Tamiseur
Machine à Former
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délignage Séchage
finition
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3.3. - Les Panneaux d’Agencement
Les panneaux peuvent être revêtus de plaques de stratifié. Un stratifié décoratif est
constitué de 3 types de couches différentes :
On entend par seconde transformation les usines utilisant comme matière premières les
sciages provenant des scieries et/ou les panneaux sortant des usines de fabrications de
panneaux.
Parc à bois
Réception
Gestion des achats
Préparation de la matière
- Séchage (si bois reçu non sec)
- Tri et classement des bois
Usinage Usinage
- Purgeage (élimination des défauts) - Sciage
- Aboutage (fraisage en bois de bout,
encollage, pressage)
- Calibrage des lamelles (rabotage dans
l’épaisseur) Préservation - finition
- Tronçonnage (coupe des lamelles à la - Traitement de préservation si nécessaire
longueur de la poutre) (par badigeonnage ou pulvérisation si
traitement pour classe de risque 2)
- Finition éventuelle
Assemblage - Montage
- Encollage des lamelles
- Conformation des poutres (empilage des
lamelles dans moules)
Assemblage - Montage
- Pose des pièces d’assemblages (pressage
- Séchage sous presse
si connecteurs métalliques)
- Stabilisation (1 journée)
- Calibrage et taillage de la poutre
Préservation
- Traitement si nécessaire (par
badigeonnage ou pulvérisation si
traitement pour classe de risque 2)
Conditionnement – expédition
- Stockage
- Préparation des commandes
Parc à bois
Réception
Gestion des achats
Préparation de la matière
- Séchage (si bois reçu non sec)
Usinage
- Délignage
- Tronçonnage
- Profilage
- Contre profilage – tenonnage
- Perçage, ponçage, mortaisage
Assemblage - Montage
- Assemblage (parfois avant la finition pour les ouvrants)
- Vitrage
- Pose des joints et quincailleries
- Mise en bois (ouvrants et dormant)
Conditionnement – expédition
- Emballage
- Expédition
Usinage :
Façonnage et placaqe de chants - Moulurage,
- Mise à longueur,
- Tournage,
Perçage,… - Ponçage…..
Emballage
Expédition
4.4. - Autres
Un ponçage est souvent réalisé pour préparer le support avant son entrée dans l’atelier de
finition. Pour des travaux en atelier et en série, il existe les types de ponceuses suivantes :
5. – LA PRESERVATION DU BOIS
- L’autoclave double vide qui est une variante du procédé Béthell : le vide initial est
allégé et, surtout, la phase de pression est remplacée par un trempage de quelques
minutes à pression atmosphérique.
- L’application au rideau. Le vernis est amené jusqu’à une tête d’épandage comportant
sur toute sa longueur une fente réglable, par laquelle s’écoule le vernis sous la forme
d’un rideau. Grâce à un transporteur à tapis, les éléments plans passent sous le rideau
de produit qui se dépose en un film continu et uniforme.
Un ponçage léger que l’on appelle l’égrenage est réalisée entre chaque couche de finition
qui améliore la tenue et l’aspect lisse de la finition.
Si les incendies sont les accidents les plus fréquents, les explosions sont les plus à
craindre, leurs conséquences étant généralement très graves pour les salariés.
1. - INCENDIE
L'incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans
l'espace, contrairement au feu qui est une forme de combustion maîtrisée. Elle engendre
de grandes quantités de chaleur, des fumées et des gaz polluants, voire toxiques.
L'énergie émise favorise le développement de l'incendie.
Le triangle du feu
Le combustible est une matière capable de se consumer. Il peut être solide (bois,
charbon, papier), liquide (essence, solvants) ou gazeux (propane, butane).
Source d’inflammation
Comburant Combustible
(oxygène de l’air)
Quant aux sources d’inflammation accidentelles, elles peuvent être déclenchées par :
- les points chauds (presses, chaudières, échauffements mécaniques, travaux …)
- un court-circuit électrique,
- l’électricité statique,
- la foudre
….
2. - EXPLOSION
Une explosion est une combustion très vive, instantanée qui se traduit par une brusque
montée en pression. Une explosion se produit lorsqu’une atmosphère explosive atteint les
limites d’explosivité en présence d’une source d’inflammation.
On entend par atmosphère explosive un mélange avec l'air, dans les conditions
atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou
poussières, dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à l'ensemble du
mélange non brûlé. Il existe deux types d’atmosphères explosives, les atmosphères
explosives gazeuses et les atmosphères explosives poussiéreuses. Une atmosphère
explosive poussiéreuse réagit différemment d’une atmosphère explosive gazeuse.
Quant aux sources d’inflammation accidentelles, elles peuvent être déclenchées par :
- les points chauds (presses, chaudières, échauffements mécaniques, travaux …)
- un court-circuit électrique,
- l’électricité statique,
- la foudre,
…
Source
d’inflammation
Gaz
combustible Domaine
d’explosivité
Explosion
Source Domaine
d’inflammation d’explosivité
Poussières
combustibles Explosion Présence d’un
confinement
Poussières en Comburant
suspension (oxygène de l’air)
Chaudière
Enceinte de stockage
Destination
usines de
Sciure
Destination panneaux de
horticulture Ecorces humide
particules
Destination
usines de
panneaux de
Dosses et Broyeuse Plaquettes fibres, de
délignures particules ou
de pâte à
Parc à Ecorceuse papier
Grumes
grumes
écorcées Scies
Installation de Sciages
préservation traités
Destination la
Sciages
deuxième
humides
Séchoir transformation
Sciages
secs
En pointillés, les installations dont la présence n’est pas systématique.
En rouge, les zones à risques (voir chapitre III)
Destination usines de
Destination panneaux de fibres, de
horticulture particules ou de pâte à papier
Noyau de
Ecorce
déroulage
Feuilles
Grumes
Grume étuvage Tronçonnage Ecorçage Déroulage en
écorcées
bobines
Feuilles Panneaux
Massicotage Séchage avec Jointage Encollage, Pressage Délignage Ponçage
en piles finis
Contrôle des
composition
flux de matière. Chutes, copeaux Poussières
Dosses, Copeaux,
Grumes
délignures, sciures
déchets de bois Stockage des liquides
inflammables
Détecteur Détecteur Séparateur
de métaux de métaux magnétique
Copeaux Copeaux
Broyage Silo Séchage
humides secs
Copeaux
trop gros Sciage aux
dimensions
Fines Copeaux,
Silo poussières
Raffinage
Ponçage
Chaudière
Rondins, dosses,
délignures
Détecteur
de métaux
Ponçage
Chaudière Silo
Sciage aux
dimensions
Panneaux
finis
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7. - LES RISQUES INCENDIE ET EXPLOSION DANS UNE USINE DE PANNEAUX DE FIBRES PAR VOIE HUMIDE
Etapes de production et identification des zones avec risques particuliers explosion et/ou incendie
Rondins, dosses,
délignures
Stockage Pâte Stockage
Détecteur en cuvier en cuvier
de métaux
Ponçage
Chaudière Silo
Sciage aux
dimensions
Broyage
* Risques incendie dans l’atelier d’usinage si accumulation de sciures, copeaux ou poussières près de points chauds.
* *Risque incendie si stockage de produits fortement combustibles entrant dans la fabrication (produits d’emballage ou certaines
mousses utilisées dans la fabrication de meubles par exemples)
1. - PREAMBULE
La vigilance doit porter tout particulièrement sur le nettoyage de toutes les installations
électriques.
La protection contre les incendies repose dans tous les cas et dans toutes les industries
sur les mêmes principes :
- le respect des consignes en cas d’incendie pour le personnel ;
- le respect des règles de la construction (code du travail et législation sur les
installations classées) ;
- la mise en place et vérification des moyens d’intervention et de lutte contre l’incendie
(extincteurs, RIA, bornes incendies, sprinklers éventuellement, zones de libre
circulation pour les pompiers…).
La protection contre les explosions repose dans tous les cas et dans toutes les industries
sur la limitation des conséquences de celles-ci (par exemple évents d’explosions, vannes
à fermetures rapides…)
Il existe cependant dans l’industrie du bois des zones spécifiques dont les moyens de
prévention et de protection contre l’incendie et l’explosion sont spécifiés ci-après.
Elles doivent faire l’objet de visites périodiques à une fréquence définie dans les
référentiels APSAD.i
5. – LES SILOS
Pour prévenir les risques d’incendie, il est prudent d’équiper les silos d’un paratonnerre.
6. – LE SECHAGE DU BOIS
Pour les séchoirs de bois massif à air chaud, les incendies peuvent provenir
principalement d’un dépôt de poussière sur les canalisations de chauffage.
Dans l’industrie du contreplaqué, les incendies au niveau du séchage du placage peuvent
provenir principalement de dépôts de poussières sur les canalisations de chauffage, d’où
l’importance du nettoyage.
Dans l’industrie du panneau de process, la zone de séchage des particules de bois et de
fibres présente un risque potentiel bien connu d’incendie. Ces équipements font l’objet de
systèmes de protection spécifiques (sprinkleurs, RIA,...).
Le presse représente un point chaud à température élevée (entre 150 et 250°C), les
incendies peuvent survenir par l’inflammation de dépôts de poussières ou, pour celles
équipées de fluides thermiques, par la fuite et l’inflammation de ce dernier (importance de
la maintenance et du nettoyage).
Une installation de sprinkleurs peut être mise en place pour assurer la protection des
stockages de liquides inflammables.
9. – L’INSTALLATION ELECTRIQUE
Dans l’industrie du bois, le court-circuit d’origine électrique à déjà été la cause d’incendie.
Le décret n°88-1056 du 14 novembre 1988 relatif à la protection des travailleurs contre les
courants électriques fixe dans sa partie V les mesures à prendre pour la prévention des
incendies d’origine électrique.
L’usage d’installations non protégées contre les surcharges engendrant des étincelles de
rupture est interdit.
Dans les zones où sont susceptibles d’apparaître des atmosphères explosives, le matériel
électrique installé depuis le 1er juillet 2003 doit satisfaire aux directives ATEX.
Les installations électriques doivent faire l’objet d’un contrôle annuel par des vérificateurs
certifiés APSAD. A l’issue de leur prestation, ils doivent délivrer un compte rendu de
vérification Q18 attestant de l’absence de risque incendie et explosion.
Le cadre juridique environnemental des entreprises de la filière bois est le plus souvent
celui de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement
(ICPE, loi du 19 juillet 1976 n°76-663).
Suivant l’importance du risque présenté par une installation, cette réglementation peut
imposer à l’exploitant un des 2 régimes administratifs suivants :
- La déclaration en préfecture,
- L’autorisation par arrêté préfectoral.
La « nomenclature ICPE » précise, selon des seuils, les activités, classées par rubriques,
soumises à autorisation ou à déclaration, avec les arrêtés correspondants pour les
activités soumises à déclaration.
Pour l’industrie du bois, dans de nombreux cas le seuil de l’autorisation est très vite atteint
(exemples : atelier où l’on travaille le bois avec une puissance supérieure à 200 kW,
installation mettant en œuvre plus de 1000 l de produits de préservation,….).
Pour les installations concernées, les entreprises doivent satisfaire à cette réglementation.
2. – LE CODE DU TRAVAIL
Depuis le 1er juillet 2003, les matériels installés dans les zones à risques d’explosion
doivent correspondre aux catégories ci-dessous :
L’évaluation des risques d’explosion devra également prendre en compte les conditions
d’installation et d’entretien des matériels, elle doit être faite installation par installation.
Dans l’industrie du bois, on trouvera des atmosphère explosives en nuage de poussière
dans les cyclones, les silos, les canalisations de transport pneumatique, ….. et des
L'entretien préventif porte essentiellement sur les organes mécaniques et doit être
organisé. Les méthodes sont connues, puisqu'elles sont identiques à celles appliquées
dans d'autres secteurs d'activité (mécanique, agro-alimentaire, …). Une majorité des
pannes est traitée localement (soit en interne, soit en sous-traitance). Quelques unes
portent sur des équipements spécifiques, et doivent faire l'objet d'une intervention de la
part du fabricant.
Les pannes soudaines et peu évitables par l'entretien préventif, portent essentiellement
sur les parties électroniques et/ou informatiques des équipements les plus modernes. Le
recours à la sous-traitance ou au fournisseur est souvent indispensable.
Les causes liées à une fausse manœuvre de l'opérateur, assez rares, sont souvent liées
aux parties en mouvement. Les conséquences sont souvent la mise hors service de la
broche porte-outil ou des organes de déplacement de la table.
Ces actions réduisent considérablement les risques, mais d'autres doivent être engagées
comme l'entretien et le nettoyage des locaux.
Dans les industries du bois, de nombreux postes peuvent être sollicités en remplacement
de postes défaillants, et cela permet de faire face à un grand nombre de défaillances.
Pourtant, pour gérer la panne grave sur un équipement stratégique et unique (cas
possible) l'entreprise doit anticiper et envisager une sous-traitance ponctuelle, un prêt ou
une location temporaire de matériel, …
Des contrats de maintenance avec garantie d'intervention dans un délai court et défini
peuvent compléter ces précautions. C'est en particulier le cas pour l’alimentation
énergétique : alimentation électrique et pneumatique le plus souvent. Une défaillance
d’alimentation peut entraîner l’arrêt du processus de fabrication.
Utilisez vous des produits en phase solvant organique dont le point d’éclair est inférieur à
55°C ?
Existe-t-il des silos de stockage de poussières de bois, sciures ou copeaux secs ? Si oui,
de quels dispositifs de protection incendie-explosion sont-ils munis ?
Existe-t-il une chaudière à bois, sciures ou copeaux secs ? Si oui, de quels dispositifs de
protection incendie-explosion est-elle munie ?
Utilisez vous du fluide caloporteur ? Si oui, quel est son point éclair ? Quels systèmes de
sécurité avez vous mis en place (vidange, détection de fuites,…) ?
Quelles formations et informations donnez vous à votre personnel sur les risques liés aux
atmosphères explosives (vapeur de solvant et poussières de bois) ?
Quelles sont les capacités de rétention des liquides de préservation ou peintures ou vernis
en cas d’incendie ou d’incident ?
Exigences
Exigé
DISPOSITIONS GENERALES Oui
Observations
Formalisé Respect Non Non
respect
PROTECTION INCENDIE
CHAUDIERES
Séparation
Parois coupe-feu (MCF 2h)
ou
Maintenance
Nettoyage du local
Autre
Autre
Alimentation régulière
Soumis à déclaration
ou
Soumis à autorisation
Séparation
Parois coupe-feu
ou
Local extérieur
Ventilation
Naturelle
ou
Forcée
Cuves de rétention
ou
Seuils de séparation
ou
Autre
Soumis à déclaration
ou
Soumis à autorisation
TRANSPORTS DE MATERIAUX
TRANSPORTS PNEUMATIQUES
SILOS
(de copeaux et poussières combustibles secs, les risques sont nettement réduits pour ceux contenant des
produits humides)
Autre
ou
Autre
Paratonnerre
Colonne sèche
Ou
Autre
SECHAGE DU BOIS
(panneaux de contreplaqué, de
particules, OSB, panneaux de fibres
Nettoyage régulier
(élimination des dépôts de poussières)
(où sont utilisés des produits en phase solvant, l’utilisation de produits en phase aqueuse limite
considérablement ces risques)
Installation et maintenance
conformes au code du travail
(décret du 12 janvier 1990, articles R
233-140 à 233-150)
Déclaration
ou
Autorisation
INSTALLATION ELECTRIQUE
Installation conforme
(décret n°88-1056 du 14 novembre
1988)