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Diapo 1
1. Les divers règnes
De la nature, on peut faire un classement en deux classes : les êtres organiques et les êtres
inorganiques et aussi en trois règnes : les plantes, les animaux et les humains.
Sur un plan moral, on va les classer en quatre : les minéraux, les plantes, les animaux et
l’homme.
Le monde minéral est composé de matière inerte et n’a qu’une force mécanique.
Le monde végétal, comme par exemple les plantes, est doué de vitalité.
Le monde animal, a les mêmes capacités que les deux mondes précédents plus une
intelligence instinctive.
Puis, le monde humain, il a la conscience de l’avenir, la perception des choses extra-
matérielles et la connaissance de Dieu.
Tiré du livre des Esprits – AK - chapitre X -, les trois règnes
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La loi de l’évolution permet à l’Esprit de passer d’un règne à l’autre.
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Sur le plan matériel, on note que le règne minéral est séparé du végétal par des espèces
comme les végétaux-minéraux ; le règne végétal et le règne animal, on trouve des espèces
comme les végétaux carnivores et le plus proche lien entre le règne animal et le règne humain
peut être les hominoïdes (famille des grands singes dont nous faisons partie !)
La transition se fait toujours doucement, c’est une longue chaîne d’évolution.
Tiré de la Genèse – AK – chapitre X – Genèse organique - paragraphe échelle des êtres organiques
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Evolution de l’intelligence des espèces animales : sur terre et dans le milieu marin.
1ers images : Lien entre végétaux et les animaux : Les plantes carnivores
= réaction mécanique pour s’alimenter, pas de réflexion ou de stratégie pour trouver sa
nourriture ; mise à part son code génétique
2émes images : Le corps physique de l’animal se développe, son intelligence instinctive aussi,
il n’est plus sédentarisé, un notion de collectivité et d’appartenance se développe aussi.
3ème image, cas des abeilles (ou fourmis…) : l’intelligence devient industrielle et productive,
elle s’organise
4ème image : Conscience de son appartenance à une espèce (il reconnait ses confrères),
reproduction avec un partenaire choisi,
Ce qui va différencier ces deux dernières images de la n°5, le singe, c’est que leur intelligence
n’est pas progressive. C'est-à-dire, que l’oiseau ou les abeilles ont des modes de vie qui sont
inscrits en eux, (l’oiseau fabrique son nid comme il y a 100 ans, les abeilles fabrique du miel
avec le même procédé depuis le temps des Pharaons)
Dans la famille des grands singes, tous seraient capables avec une éducation appropriée
d'apprendre un langage rudimentaire et de manipuler des concepts abstraits. Les hominidés
font également partie des rares animaux à avoir conscience d'eux-mêmes (ils se reconnaissent
dans un miroir, contrairement au chat par exemple)
L’homme est le dernier maillon de la chaine de l’intelligence « libérée » sur terre.
Puisque le corps de l'homme est dans des conditions identiques aux autres corps,
chimiquement et constitutionnellement, qu'il naît, vit et meurt de la même manière, il doit
s'être formé dans les mêmes conditions. (La Genèse – AK)
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2. Les animaux et l’homme
1. Caractéristiques
Tiré du livre des Esprits – AK - chapitre X -, les trois règnes
La distance qui existe entre l’animal et l’homme est aussi grande que celle qui existe entre
Dieu et l’homme.
Chez l’animal, l’instinct domine, son intelligence est bornée à ses besoins et à sa
conservation. S’il y a éducation est souvent due à l’homme. Son langage ainsi que sa liberté
d’action sont limités à leurs besoins.
Les animaux possèdent une âme c'est-à-dire un périsprit et un esprit qui survit après la mort
de leur corps physique.
Ils n’ont pas le choix de l’incarnation et ils suivent la loi d’évolution, loi progressive selon
leurs espèces.
Il n’y a pas d’expiation et ils ne connaissent pas Dieu.
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Après la mort du corps physique, l’Esprit de l’animal conserve son individualité mais il n’a
pas conscience de son « moi ».
Sa vie intelligente reste à l’état latent, si elle existe, elle reste sur le plan de la vie matérielle
alors que chez l’homme, l’intelligence doit aboutir à donner un sens moral à sa vie.
Cependant, la réincarnation ne se fait pas obligatoirement juste après la mort surtout chez les
animaux familiers. De nombreux médiums ont pu constater leurs présences longtemps après
leur mort auprès de leurs maîtres.
Exemple tiré de « de la bête et l’homme » de Raoul Montandon – chapitre 5 – Manifestations
post-mortem
Le cas de M. Peters qui était malade et recevait la visite d'un chat chaque soir, un peu avant la
complète obscurité, il venait dans ma chambre, en faisant le tour et sortait. Un jour, le chat fut
tué mais il vint comme à son habitude faire le tour de la chambre. Au bout de quelque temps,
il cessa de recevoir sa visite.
Ce même M. Peters se trouvant en visite chez une famille, alors qu’il était en pleine
conversation, vit arriver un grand chien brun et placer sa tête sur ses genoux. Ce chien lui
paraissait si réel qu’il en parla à son hôte, celui-ci reconnut son chien qui était mort.
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L’homme a une nature double, celle de la vie du corps physique qui le relie à sa nature
animale et celle de la vie de l’esprit qui le relie à sa nature spirituelle.
Il doit voir dans son corps matériel comme que le dernier anneau de l'animalité sur la terre.
Il doit se perfectionner en s’incarnant et s’affranchissant de la matière.
Diapo 8
2. Facultés psychiques chez les animaux
Il ne fait aucun doute qu’elle existe et il en existe de nombreux exemples :
La télépathie
Voici l’exemple d’une action télépathique qui s’est produite durant un rêve
tiré du livre d’Ernest Bozzano, les manifestations métapsychiques des animaux, 1 ère catégorie,
Hallucinations télépathiques
M. Rider Haggard raconte qu'il était couché tranquillement et qu’il se réveilla à la suite d’un
cauchemar. Il dit à sa femme qu'il avait rêvé de Bob, le vieux chien braque de leur fille aînée,
et qu'il l'avait vu se débattre dans une lutte terrible comme s'il allait mourir.
« Je voyais, dit M. Haggard, le bon vieux Bob étendu entre les roseaux d'un étang. Il me
semblait que ma personnalité même sortait mystérieusement du corps du chien qui soulevait
sa tête contre mon visage d'une manière bizarre ; Bob s'efforçait de me parler et, ne parvenant
pas à se faire comprendre par la voix, me transmettait d'une autre façon indéfinissable l'idée
qu'il était en train de mourir. »
Le lendemain, M. Haggard expliqua à ses filles ce qu'il avait rêvé et il l’attribua à une
mauvaise digestion. Seulement lorsque l'heure du repas quotidien fut passée sans que Bob se
fît voir, on commença à éprouver quelque inquiétude. Durant quatre jours, on fit des
recherches et l’on retrouva le pauvre chien flottant sur l'eau d'un étang, à deux kilomètres de
la villa, le crâne fracassé et deux pattes brisées. Un cantonnier trouva plus tard sur le pont le
collier ensanglanté de Bob. Le chien était mort dans la nuit du rêve. Par hasard, cette nuit-là,
un peu avant minuit, était passé un train qui avait dû être cause de l'accident.
Exemple tiré du livre d’Ernest Bozzano, les manifestations métapsychiques des animaux, 5 ème
catégorie, animaux et prémonitions de mort
C’est le docteur Gustave Geley qui raconte l’histoire : « Une nuit, je veillais en qualité de
médecin une jeune femme qui, atteinte en pleine santé, le jour même, d’un mal foudroyant,
était à l’agonie. La famille était avec moi, silencieuse et éplorée. La malade râlait. Il était une
heure du matin (la mort survint au jour). Tout à coup, dans le jardin qui entourait la maison,
retentirent des hurlements à la mort poussés par le chien de la maison. C’était une longue
plainte, lugubre, sur une note unique, émise d’abord sur un ton élevé, puis qui allait,
decrescendo, jusqu’à s’éteindre doucement et très lentement. Il y avait un silence de quelques
secondes et la plainte reprenait, identique et monotone, infiniment triste. La malade eut une
lueur de connaissance et nous regarda anxieuse. Elle avait compris. Le mari descendit à la
hâte pour faire taire le chien. A son approche, l’animal se cacha, et il fut impossible, au milieu
de la nuit, de le trouver. Dès que le mari fut remonté, la plainte recommença et ce fut ainsi,
pendant plus d’une heure, jusqu’à ce que le chien pût être saisi et emmené au loin. »
Le Tsunami de 2004 : Tous les animaux se sont retirés bien avant les premiers signes.
Il y aurait eu un grand silence avant l'arrivée des vagues dévastatrices. Plus de chants
d'oiseaux, plus de barrissements d'éléphants. Les animaux étaient silencieux, selon des
témoins. Certains ont même remarqué que les poissons étaient absents quelques minutes avant
le drame.
Le responsable d'un parc naturel du Sri Lanka, Gehan de Silva Wijeyeratne, n'en revient pas.
Le lieu a été complètement submergé par les flots, et pourtant aucun cadavre d'animal.
Habituellement, il y a plus de 200 éléphants, des léopards, des sangliers et d'autres animaux
rares dans cette réserve.Les animaux ont senti les vagues s'approcher et se sont réfugiés dans
les hauteurs.
Les animaux, sans parler d'un "sixième sens", sont armés d'un spectre de perception plus
développé que les humains, ce qui explique que nombre d'entre eux, comme les éléphants,
aient pu échapper à la mort lors du tsunami d'Asie du sud, expliquent des spécialistes français.
"Dans tout ce qui est vibratoire, secousses telluriques ou ondes sonores, les animaux ont des
aptitudes que nous n'avons pas ou plus" pour anticiper un événement anormal. Ainsi nous
voyons "les chiens ou les chats paniquer avant même l'arrivée d'un séisme ou d'une explosion
volcanique", explique à l'Agence Française de Presse Hervé Fritz, chercheur en écologie et
comportement animal au CNRS.
Les éléphants, dont on a signalé qu'ils étaient partis en courant vers l'intérieur des terres au Sri
Lanka ou en Thaïlande "ont des modes de communication infrasonores. Ils perçoivent dans
l'infrason des signaux inaudibles pour l'homme et ont l'appareillage physiologique pour
communiquer entre eux sur de très grandes distances, plusieurs dizaines de km", explique le
chercheur.
Le Dr Kerner cite le cas d’un cheval qui fit régulièrement, pendant de longues années, un
service de fardier à travers le col de Scaletta et un jour, il opposait une résistance opiniâtre
alors que d'habitude il était l'animal le plus docile du monde. Les conducteurs qui avaient en
lui une grande confiance s'en rapportaient toujours à lui lorsque le temps était douteux.
Quelques instants plus tard, une énorme masse de neige s'écroulait ; l'avalanche aurait ainsi
enseveli les voyageurs et le prudent animal.
Un instituteur raconte : « Mon frère faisait hiverner un troupeau dans une étable près d'un
précipice où il menait journellement ses vaches et où souvent roulaient des avalanches. Un
matin, les bonnes bêtes refusèrent obstinément de descendre dans ce ravin. Malgré toute la
violence employée, il fallut les ramener à l'étable. Lorsque le conducteur eut attaché ses
vaches, une avalanche croula avec un bruit de tonnerre sur les flancs du précipice, entraînant
dans sa chute l'abreuvoir. Entre le début de la résistance du troupeau jusqu'au moment où les
bêtes se trouvèrent attachées, il s'était écoulé environ dix minutes. »
Mme Kennedy qui tenait le bureau de postes de Hempdall était assise dans une petite voiture
tirée par un âne ; elle se rendait à la boîte aux lettres de Greens. Sur la route, l'animal s'arrêta
soudain, refusant d'aller plus loin. Il brayait en regardant la route. Au même moment,
quelques mètres plus loin, un arbre s'abattait au milieu du chemin.
Le soir de l'incendie de l'opéra de Turin, tous les artistes furent intrigués par un phénomène
étrange. On donnait depuis plusieurs soirs l'opéra « Liola » dans lequel une chèvre et quelques
poules étaient en scène. Ces animaux avaient toujours été tranquilles et dociles mais ce soir là,
et dès le début de la représentation, ils semblaient hors d'eux de frayeur ; les poules tombaient
de leur perchoir et la chèvre manquait de s'étrangler dans les efforts qu'elle faisait pour
s'échapper. Il n'y avait, à ce moment, aucun signe de l'incendie qui ne se déclara que plusieurs
heures après la représentation.
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Clairvoyance, clairaudience
Cas où l’animal et l’homme perçoivent des mouvements d'objets sans contact dans une
maison hantée, l’animal semble avoir eu connaissance du personnage invisible, qui les anime.
Autre exemple
89º Cas. – (Auditif-collectif.) – Dans l’ouvrage très connu du Dr Edward Binns : Anatomy of
Sleep, page 479, on trouve le fait suivant, communiqué à l’auteur par Lord Stenhope, qui était
un ami intime du protagoniste de l’événement, Mrs G. de Steigner. Ce dernier raconte :
Dans ma jeunesse, lorsque j’étais officier dans l’armée danoise, j’occupais depuis quelque
temps le logement qui m’avait été assigné, sans m’apercevoir de rien de spécial. Ma chambre
était placée entre deux autres locaux, dont l’un me servait de petit salon et l’autre de chambre
à coucher pour mon ordonnance (soldat attaché à son officier). Les trois pièces
communiquaient entre elles.
Une nuit où j’étais couché sans dormir, j’ai entendu un bruit de pas qui allaient et venaient
dans la chambre et qui paraissaient être ceux d’un homme en pantoufles. Ce bruit inexplicable
se prolongea longtemps.
Le matin venu, j’ai demande à mon ordonnance s’il n’avait rien entendu, au cours de la nuit.
Il m’a répondu : « Rien, si c’est qu’à une heure avancée de la nuit, vous vous êtes promené
dans votre chambre ». Je lui assurai que je n’avais pas quitté mon lit. Comme il demeurait
incrédule, je lui dis que, si le bruit des pas se renouvelait, je l’appellerais.
La nuit suivante, je l’ai appelé en effet, sous le prétexte de lui demander une bougie, et je l’ai
questionné pour savoir s’il ne voyait rien. Il m’a répondu négativement, en ajoutant, toutefois,
qu’il entendait un bruit de pas, comme si quelqu’un s’approchait de lui, pour s’éloigner
ensuite dans la direction opposée.
J’avais dans ma chambre trois animaux, un chien, une petite chatte et un serin, qui tous
réagissaient d’une façon caractéristique lorsque la rumeur des pas commençait. Le chien
sautait aussitôt sur mon lit et s’accroupissait près de moi en tremblant, la chatte suivait du
regard le bruit des pas, comme si elle apercevait, ou s’efforçait d’apercevoir celui qui les
produisait. Le serin, qui dormait sur son perchoir, se réveillait aussitôt et se prenait à voleter
dans la cage, en proie à une grande agitation.
En d’autres circonstances, on entendait des sons musicaux dans le salon, comme si quelqu’un
avait effleuré faiblement les touches du piano, ou bien l’on percevait un bruit caractéristique,
comme si l’on tournait la clef du bureau dans la serrure et ouvrait le bureau. Cependant tout
restait bien à sa place. J’ai parlé de ces bruits inexplicables à mes camarades du régiment qui
sont venus dormir successivement sur le sofa de ma chambre et ont entendu, les uns après les
autres, les bruits que j’avais moi-même constatés.
A la suite, M. de Steigner raconte qu’il a fait déplacer le parquet et les lambris de la chambre,
sans découvrir aucune trace de souris. A quelque temps de là, il tomba malade, et comme sa
maladie tendait à empirer, le docteur conseilla de changer tout de suite de logement, sans
donner à ce sujet aucune explication. M. de Steigner déménagea en effet. Quant il fut
convalescent, il insista auprès du docteur pour connaître la raison qui l’avait amené à lui
conseiller de déménager. Le médecin lui confia enfin que :
Le logement où il s’était trouvé avait une réputation déplorable, un homme s’était pendu dans
la chambre qu’il avait occupée et un autre y avait été tué.
Les lecteurs auront remarqué que, dans le cas relatés jusqu’ici, les animaux percipients ont
toujours été, ou des chiens, ou des chats, ou des chevaux. Le cas qui précède, ou il est
question d’un serin, montre que le règne des oiseaux est susceptible, à son tour, de percevoir
des manifestations supranormales et de s’en effrayer.
Diapo 13
Médiumnité
Les animaux ont-ils de la médiumnité, on peut se poser la question surtout quand on consulte
l’ouvrage de Gabriel Delanne, la réincarnation et que l’on lit les comptes rendus et exploits
des chevaux calculateurs ou le cas du chien rolf
Le chien Zou, comme Hans, ont fait l’objet d’examen et d’étude par des comités d’experts
(zoologistes, psychologues, neuro-psychiatres, physiologue, vétérinaires….)
Un autre exemple, le chien Rolf. Mme Moekel, a un terrier écossais qui s’appelle Rolf et est
âgé de 3 ans. Il est capable de calculer et il tape les réponses avec sa patte.
Son alphabet se compose de 24 signes frappés correspondant à 24 lettres (c'est la partie
proprement alphabétique) et de 5 signes conventionnels correspondant à 5 mots qui sont : Ia
(oui) 2 coups, Nein (non) 3 coups ; Mude (fatigué) 4 coups, Gasse (rue, aller à la rue) 5
coups ; Bett (lit, aller au lit), 7 coups.
Voici comment Mme Moekel a découvert les capacités de son chien, elle raconte :
« Un jour, à midi, j'étais assise auprès des enfants et je remplissais la fonction ingrate de les
aider dans leurs devoirs. Notre petite Frieda, si aimable et si vive, mais un peu étourdie,
résistait opiniâtrement à la solution du problème 122 x 2, lorsque, dans un moment de
mauvaise humeur, je lui administrai une légère correction. En ce moment le chien, couché
sous la table de travail, nous regardait avec de si grands yeux que je dis : - Frieda, regarde
donc, il fait des yeux comme s'il savait cela. Rolf s'approcha, s'assit à côté de moi et me
regarda avec de grands yeux ; je lui dis : - Rolf, que veux-tu donc ? Sais-tu ce que font 2 x 2 ?
Là-dessus à mon grand étonnement, il frappe 4 coups de patte sur mon bras. Notre aînée me
proposa aussitôt de demander au chien combien font 5 et 5. La réponse suivit promptement
par 10 coups de patte. Le même soir, continuant nos épreuves, nous vîmes que l'animal
résolvait sans faute les problèmes simples d'addition, de soustraction, de multiplication. »
Parfois Rolf fait preuve d'espièglerie. Comme on parlait devant lui de personnes qui lui sont
hostiles, il frappa immédiatement : « Ce sont des ânes ». On le réprimanda, en lui disant que
lui aussi est parfois un âne. Il répondit « non ». Alors, qu'es-tu donc? « Lol à sa mère. » (Lol
est le diminutif de Rolf.)
Si intelligent que soit Rolf, il n'en reste pas moins un animal pour lequel les satisfactions
physiques priment toutes les autres, car à la question qu’on lui pose : «Dis-moi ce que tu
aimes plus que tout ? » il répond sans hésitation : « Manger saumon fumé ».
Diapo 14
1. Métempsycose ou transmigration de l’âme
Premièrement, la métempsycose se distingue de la réincarnation en postulant qu'après la mort,
l'homme peut se réincarner dans un corps humain, animal ou végétal.
Secondement, la métempsycose ne s’opérerait que sur terre.
Les Esprits nous apprennent que la réincarnation est un progrès incessant, que l’Homme est
une création à part dont l’âme n’a rien de commun avec le principe vital des animaux. L’esprit
ne peut pas rétrograder.
La migration de l’âme ne peut exister que dans le sens de l’animal vers l’homme. Un esprit
d’un homme ne peut s’incarner dans le corps d’un animal car le périsprit d’un homme prend
une forme qui est différente du périsprit d’un animal. Selon la doctrine spirite, la marche des
Esprits est progressive et jamais rétrograde ; ils s'élèvent graduellement dans la hiérarchie, et
ne descendent point du rang auquel ils sont parvenus.
Diapo 15
2. A lire
Raoul Montandon : De la bête à l’homme
Ernest Bozzano : Les manifestations métapsychiques des animaux
Allan Kardec : le livre des Esprits, chapitre XI, les trois règnes
Léon Denis : le problème de l’être et de la destinée, Evolution et finalité de l’âme
Gabriel Delanne : la réincarnation, chapitre V, les facultés supra normales chez les animaux.
Dans la bibliothèque :
1. Les chevaux, annales des sciences psychiques, revue 1913/14 p 1
2. Les chevaux, suite annales des sciences psychiques, revue 1913/14 p117