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LES DROITS INTERNATIONNAL DES ENFANTS

A quoi-sert-ils ?

Les droits de l’enfant sont une branche des droits de l'Homme visant la protection spécifique de l'enfant en
tant qu’être humain à part entière. Ils sont l’objet de plusieurs traités nationaux et internationaux, dont le
plus important est la Convention relative aux droits de l'enfant (CIDE), adoptée par l’Assemblée générale
des Nations unies le 20 novembre 1989. En vigueur dans la quasi-totalité des pays membres des Nations
unies, cette convention introduit une nouvelle notion de droit international privé, l'intérêt supérieur de
l'enfant, consacrant en tant que premier texte international officiel une longue évolution juridique faisant
passer l’enfant d’objet de droit à sujet de droit.
Étymologiquement, le terme « enfant » vient du latin infans qui signifie « celui qui ne parle pas ». Chez les
Romains, ce terme désignait l’enfant dès sa naissance, jusqu’à l’âge de 7 ans.
Cette notion a beaucoup évolué à travers les siècles et les cultures pour finalement désigner l’être humain
de sa naissance jusqu’à l’âge adulte. Mais cette conception de l’enfant était large et l’âge de la majorité
variait d’une culture à une autre.
La liste complète des droits des enfants
Les droits civils garantissent Les droits économiques Les droits politiques
garantissent garantissent
le droit à la vie le droit le droit à un niveau de vie le droit d’avoir des opinions
d’avoir un nom et une suffisant et de les exprimer (liberté
nationalité le droit à la protection d’association et de réunion,
le droit à la vie privée le contre l’exploitation au liberté d’expression, liberté
droit d’accéder à la justice travail (le travail forcé) de pensée, de conscience et
le droit à la protection des le droit à la sécurité sociale de religion)
enfants handicapés le droit à la protection
le droit à la non- contre les mauvais
discrimination traitements (mauvais
traitements et torture)
le droit à la protection
contre la privation, ou la
restriction de certaines
libertés

Extrait depuis https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_de_l%27enfant


Les droits sociaux garantissent Les droits culturels garantissent
le droit d’être nourri et soigné par des le droit d’être éduqué (l’enseignement primaire
médecins le droit à la protection contre toutes doit être gratuit et obligatoire pour tous)
les formes d’exploitation (notamment le droit à une information appropriée –
l’exploitation sexuelle), l’enlèvement et la le droit aux loisirs (jeux, culture, activités
drogue artistiques).
le droit à la protection en cas de guerre
(interdiction d’être soldat avant 15 ans
Extrait depuis https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_de_l%27enfant
Dans l’Antiquité, et plus précisément dans les courants philosophiques antiques, l’enfant n’est pas vu comme
un individu à part entière, mais comme un citoyen en devenir. Il en est ainsi lorsque Platon décrit sa cité
idéale dans La République. Aristote suit la lignée de son mentor puisque le philosophe juge que le père
possède « une autorité royale » sur son enfant et comme pour Platon, l’enfance est un temps transitoire
vers l’âge adulte. Ainsi, on ne peut parler clairement de droit de l’enfant durant l’Antiquité. L’époque
moderne voit émerger le modèle de l’individu grâce notamment à la philosophie des Lumières. Un des
premiers ouvrages ouvrant une possible réflexion sur le champ du droit de l’enfant est Émile ou de
l’éducation de Jean-Jacques Rousseau. Rousseau y atténue la conception aristotélicienne de l’enfance qu’il
considère comme un temps béni et une condition de l’humanité même. L’enfant y est considéré comme un
être.
Pour Locke, tous les hommes sont naturellement égaux donc disposent de droits dès la naissance dont ils
prennent conscience ultérieurement Pour lui, les parents ont des devoirs envers leurs enfants. Il ouvre ainsi
la perspective de pouvoir créer un droit propre aux enfants.
L’intérêt supérieur de l’enfant est une notion de droit international privé introduite en 1989 par la
Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, et reprise depuis par de nombreuses
législations nationales et supranationales. De nombreux textes internationaux se sont inspirés de la CIDE
pour intégrer la notion d’intérêt supérieur de l’enfant . Il n’existe pas de définition précise de cette notion
ni de consensus autour de son contenu ; elle demeure généralement entendue de manière très large
comme la prise en compte de la personne et du point de vue de l’enfant dans toutes les décisions qui
peuvent le concerner, qu’elles émanent d’États, d’institutions publiques ou privées, de tribunaux ou
d’administrations. L’absence de contours précis donné à cette notion par la CIDE est à l’origine
d’interprétations divergentes de cette notion. Pour le juriste Suisse Jean Zermatten, président du Comité
des Droits de l’Enfant jusqu’en 2013, il s’agit d’un « concept juridique très moderne, qui n'a guère fait l'objet
d'études de manière globale, car le contenu reste assez flou et les fonctions sont multiples. Il est dès lors
plus examiné par rapport à tel point précis ou expliqué par la jurisprudence que véritablement expliqué de
manière systématique.

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