Mécanique, par exemple une rupture de conducteurs ou une liaison électrique accidentelle
entre deux conducteurs par un corps étranger tels que les outils ou les animaux
Electrique, suite à la dégradation de l’isolement entre phases ou entre une phase et la masse
ou la terre ou suite à des surtensions d’origine interne (manœuvre) ou externe (atmosphérique,
coup de foudre)
Une Erreur d’exploitation, par exemple la mise à la mise à la terre d’une phase, un couplage
entre deux sources de tension différentes ou des phases différentes ou la fermeture par erreur
d’un appareil de coupure
Ces court-circuits peuvent être fugitifs ou permanent. Les défauts fugitifs disparaissent après
l’ouverture des disjoncteurs de protection et ne réapparaissent pas lors de la remise en service (le
défaut est brulé). Les défauts permanents nécessitent la mise hors tension d’un câble, d’une
machine et l’intervention personnelle d’exploitation.
2. Objectifs
L'étude du comportement d'un réseau en régime de court-circuit a pour but :
,
:
Topologie du système
On distingue :
ICC3 ICC2
ICC1
ICC2
Le défaut monophasé-terre est le plus fréquent. Il évolue parfois vers le biphasé puis vers le
triphasé).
Exprimer la continuité des courants et tensions entre la partie en défaut et la partie saine (çà le
reste du système).
Modéliser la partie saine par ses schémas monophasés équivalents direct,inverse et
homopolaire vue de point de défaut
La méthode des impédances consiste à totaliser les résistances et réactances des boucles de défaut
depuis la source jusqu’au point considéré et à en calculer l’impédance équivalente. Les différents
courants de court-circuit et de défaut sont alors déduits par l’application de la loi d’Ohm.
L’impédance totale est égale à l’impédance équivalente aux câbles, aux lignes et aux
transformateurs parcourus par le courant de court-circuit.
En basse tension, le guide pratique UTE C15-105 prend la tension à vide (réseau hors charge)
pour le calcul du courant de court-circuit maximal :
U20 : tension entre phase à vide au secondaire d’un transformateur HT/BT (en V),
Zd, Zi, Z0 : sont les impédances équivalentes aux impédances directes, inverse, et homopolaires
des câbles, des lignes et des transformateurs parcourus par le courant de court-circuit
I2 = I3 =
I2 = I3 =
Par contre en aval d’un alternateur, en supposant que les dispositifs de protection coupent le
courant pendant la période transitoire, le courant de court- circuit minimale est calculé d’après la
Un
réactance transitoire Xd’ et la réactance inverse Xi : Iccmin =
X′d +Xi
Cependant si les temporisations des protections sont élevées le courant de court-circuit peut être
minimal pour le court-circuit triphasé.
La puissance de court –circuit du réseau amont n’est jamais infinie. Cette puissance HT (Pcc) est
donnée par le distributeur d’énergie. L’impédance du réseau amont ramenée au secondaire du
𝑈0 2
transformateur HT/BT vaut :𝑍𝑎 = 𝑆𝑐𝑐
L’impédance du réseau HT, vue côté BT, peut être obtenue auprès du distributeur, mesurée ou
calculée à partir des formules suivantes :
(fc × Un )2
Za =
𝑆𝑐𝑐
fC: facteur de charge à vide pris égal à 1,05.
Un: tension nominale de l’installation entre phases, en V.
Scc: puissance de court-circuit du réseau HT, en kVA.
En l’absence d’informations précises de la part du distributeur d’énergie, la norme CEI 909 indique
de calculer les résistances et réactances comme suit : Ra= 0,1 × Xa et Xa= 0,995 × Za(valeurs en
mΩ).
Nota :
Ra est négligeable devant Xa ; on peut alors considérer Xa = Za
𝑅𝑎
Si un calcul est nécessaire, on peut prendre = 0,15
𝑋𝑎
Le tableau ci-dessous donne les valeurs de Ra et de Xa pour les puissances de court-circuit les plus
fréquentes.
Cette formule est valable quel que soit le niveau de tension du câble, c’est-à-dire même à travers
plusieurs transformateurs en série.
3. Impédance du transformateur
La connaissance de la résistance du transformateur RT est notamment intéressante pour les petits
transformateurs pour lesquels RT est proche de XT.
1,25 × ρ20°C pour le calcul des courant des courants de court-circuit maximaux, soit
0,0225Ωmm2/m pour le cuivre et 0,036 Ωmm2/m pour l’aluminium
1,5 × ρ20°C pour le calcul des courants de court-circuit minimaux, soit 0,027Ωmm2/m pour le
cuivre et 0,043Ωmm2/m pour l’aluminium.
Pour les lignes aériennes
La réactance linéique des lignes aériennes est proche de celle du vide. Les valeurs à retenir sont
X = 0,3Ω/km pour les lignes BT ou HTA
X = 0,4Ω/km pour les lignes HTB
La réactance directe des câbles se calcule par la formule suivante :
𝑋=
Z1 Z2
Si Z1 = Z2alors Zeq = =
2 2