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I- Traduire du livre de Detienne, M. & Vernant, J-P. (1974).

Les ruses de
l’intelligence. La métis des grecs. Paris : Flammarion.

« Sur le plan du vocabulaire, métis désigne, comme nom commun, une forme particulière
d’intelligence, une prudence avisée ; comme nom propre, une divinité féminine, fille
d’Océan.  La déesse Métis, première épouse de Zeus, à peine se trouve-t-elle grosse
d’Athéna qu’elle est avalée par son mari. La reléguant dans les profondeurs de son ventre,
le roi des dieux met fin brutalement à sa carrière mythologique. Cependant dans les
théogonies attribuées à Orphée, Métis figure au premier plan et apparaît à l’origine du
monde, comme une grande divinité primordiale.
……………………………………..
…la capacité intelligente que désigne métis s’exerce sur des plans très divers, mais où
toujours l’accent est mis sur l’efficacité pratique, la recherche du succès dans un domaine
de l’action : multiples savoir-faire utiles à la vie, maîtrise de l’artisan dans son métier,
tours magiques, usage des philtres et des herbes, ruses de guerre, tromperies, feintes,
débrouillardises de tous genres.
……………………………………….
Dans la longue histoire de la métis –elle s’étend sur plus de dix siècles- nous
commencerons par interroger notre premier témoin : Homère.
Le texte d’Homère le plus propre à révéler la nature de la métis figure au chant XXIII de
l’Iliade, dans l’épisode des Jeux. Tout est prêt pour la course de chars. Le vieux Nestor,
modèle du Sage, du conseiller expert en métis, prodigue à son fils Antiloque ses
recommandations. Le garçon est encore jeune, mais Zeus et Poséidon lui ont appris
« toutes façons d’en user avec les chevaux ». Par malheur ses coursiers ne sont pas très
rapides…Le jeune homme semble aller au-devant d’une défaite. Comment pourrait-il
l’emporter sur des adversaires qui disposent de chevaux plus rapides, alors qu’il conduit
des bêtes moins vites ?  C’est dans ce contexte qui est question de la métis. »
(à suivre).

II- Complétez les phrases suivantes en utilisant les pronoms : celui de, ceux de,
celle de, celles de.

Ex. : Nous ne parlons pas de la croissance de la France mais de celle de l’Allemagne.


Ne touchez pas à ces affaires, sont celles de l’autre équipe.
Ce n’est pas seulement mon avis, c’est celui de beaucoup de gens.
Il ne s’agit pas des tableaux de Monet mais de ceux de Manet.

Je n’ai pas parlé des idées de Voltaire mais de ……….. de Diderot.

La violence n’est pas un phénomène propre à notre époque, c’était aussi ……… du
siècle dernier.
Nous n’irons pas voir la pièce de Racine mais………….. de Corneille.

Ce ne sont pas les jeunes de notre époque qui se sont révoltés, c’étaient ....... des années
60.

C’était un solitaire, il n’aimait ni la compagnie des jeunes de son âge ni……...des


adultes.

L’avis de ses amis comte plus que …………... ses parents.

III- Complétez en utilisant les formes verbales proposées avec les pronoms
celle, celui, ceux, celles.

Ex. (devoir le plus à) Il restera, parmi les hommes de lettres, celui à qui la littérature
moderne doit le plus.

(tenir beaucoup à) Ma grand-mère a vendu la plupart de ses tableaux


sauf………………

(compter sur/ne pas compter sur) On a toujours beaucoup d’amis, mais il y


a……………

(te parler souvent de) Tu sais, ma cousine ?.......................... Elle vient de se marier !

(travailler le plus) J’ai plusieurs dictionnaires mais le Larrousse est…………………..

(écrire à) Tous……………………………ont répondu positivement.

IV- Les expressions

Tenir le coup Se donner du mal à Mouiller le maillot


Laisser tomber Mettre la clé sous la porte Jeter l’éponge

Faire des phrases avec les expressions ci-dessus.

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