Méthodologie Historiqueetude de L'histoire - Docx-1

25/03/2019 Méthodologie historiqueEtude de l'histoire.
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METHODOLOGIE HISTORIQUE
DEPARTEMENT GEOGRAPHIE
ETUDE
DE
L’HISTOI
RE : INTRODUCTION
APPROC
HE
L
’étude épistémologique de l’histoire est
fondamentale pour comprendre l’histoire en tant
que discipline scien fique mais aussi sa
EPISTE méthodologie. La connaissance historique est

indispensable pour expliquer l’évolu on de
l’humanité, c’est dans ce sens qu’intervient
MOLOG l’approche épistémologique .La méthodologie
historique est considérée aujourd’hui comme
IQUE universelle car l’histoire en tant que science est une

discipline qui intègre les sciences humaines et
sociales .Ainsi sa méthodologie s’adapte aux
différents domaines de la recherche et de l’inves ga on, c’est ce qui jus fie
l’interdisciplinarité des sciences pour parvenir à ce qui est convenu d’appeler la
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vérité scien fique.
I. CLARIFICATION CONCEPTUELLE
1. Qu’est-ce que l’épistémologie
Le terme épistémologie est dérivé du mot anglais «épistémologie » qui désigne

la théorie des connaissances. Il s’agit d’élaborer un discours ra onnel, un
langage cohérent et un jugement objec f. Ainsi le terme épistémologie est
employé pour désigner la théorie générale de la connaissance humaine
scien fique et non scien fique. C’est dans ce sens que l’épistémologie peut
être considérée comme une branche de la philosophie qui traite de la nature,
de la valeur et des limites de la connaissance humaine.
L’épistémologie a pour objec f essen el de caractériser les sciences pour juger

de leur valeur c’est-à-dire en prouvant si elles répondent à l’idée d’une
connaissance réelle et jus fiée. Elle s’emploie alors pour a eindre cet objec f à
décrire la manière dont procèdent les disciplines pour élaborer et tester leurs
théories. Ce e défini on fait ressor r l’idée que l’épistémologie est un discours
sur la science par une approche cri que pour mieux comprendre son
élabora on et son évolu on.
2. Défini on de la science et des sciences sociales
 Le concept science : le terme science vient du la n pour désigner

connaissance. Il est définit comme étant une science apprise et acquise. Il
s’agit donc de ce que l’on considère comme réel à par r d’étude dans un
domaine précis en se basant sur une méthode appropriée et fondée sur
l’objec vité
Ainsi la science est un ensemble de connaissance organisé vérifié et vérifiable,

elle cherche à comprendre et à expliquer c’est-à-dire à rendre compte d’une

réalité Cela se fait à par r d’une méthode rigoureuse et ra onnelle basée sur la
construc on d’un problème, l’énoncia on d’une hypothèse et la formula on
d’une théorie. Pour être considéré comme scien fique, une loi, une théorie ou
une hypothèse doit être validée par une confronta on réussie avec les faits Il
est communément admis que le but de la science est de découvrir et de décrire
des lois universellement valables dans le but de maîtriser la réalité voire même
de prédire un certain nombre de faits. Ces éléments de défini ons expliquent
que le concept de science s’accompagne généralement d’apprécia ons posi ves
et valorisantes. Exemple : l’adjec f scien fique est employé souvent dans le
sens de « vrai », « rigoureux », « sure ».
 Les sciences sociales : elles étudient les faits sociaux c’est-à-dire ce qui se
produit en société, les habitudes humaines de tout genre (langues, les
mœurs, les coutumes, etc. .), les ins tu ons poli ques ou économiques.
Les sciences sont aussi assimilées aux sciences humaines, ainsi les
sciences humaines et sociales désignent un ensemble de discipline qui a
pour objet d’étude divers aspects de la réalité humaine. Les sciences
sociales se rapportent donc à toutes les sciences qui étudient les faits
sociaux c’est-à-dire ce qui se déroule dans les sociétés. C’est pourquoi
Auguste Comte parle de sociologie pour désignera science de tous les
phénomènes de la société.
Les sciences sociales et humaines se retrouvent dans les mêmes champs

d’études comme les cultures humaines leurs modes de vie leurs comportements
individuels et sociaux. On intègre dans les sciences humaines et sociales
plusieurs disciplines. Exemple : géographie, l’histoire, la géologie,
l’anthropologie, la sociologie, etc. Les sciences humaines et sociales s’opposent

aux sciences exactes et aux sciences de la nature en raison de leur caractère

spécifique. Le défi essen el des sciences humaines et sociales est celui de la
méthodologie à adopter pour a eindre l’objec vité est le critère scien fique.
3. Défini on de l’histoire
Le mot « Histoire » vient du grec « Historia » qui signifie enquête c’est-à-dire la

connaissance acquise par l’enquête. L’enquête peut aussi avoir plusieurs sens
comme la sagesse, le témoin, le juge. L’histoire est donc l’étude des faits et des
événements du passé, il s’agit d’un récit caractérisé par la recons tu on des
images, des époques précédentes par les historiens qui cherchent à les décrire
ou à les exploiter. C’est pourquoi la place de l’histoire dans les sciences
humaines et sociales est fondamentale.
En effet, l’histoire cherche à comprendre la réalité du passé tout groupe social a

une représenta on de son propre passé à travers des récits des lieux de
mémoires, des commémora ons, etc. Les enjeux sociaux et poli ques
conduisent à une recons tu on du passé. La science historique analyse aussi les
transforma ons issues du passé, c’est pourquoi on considéré que le bon
historien n’appar ent à aucun pays ni à aucun temps .La démarche de
l’historien repose sur la construc on d’hypothèse ce qui implique
nécessairement la méthode cri que que l’on retrouve dans les sciences, donc
l’histoire est la science des hypothèses avec les documents et un contrôle
rigoureux par une méthode cri que.
L’histoire repose sur une interpréta on du passé en considérant un événement

comme un fait historique, cela permet de mieux comprendre ce qui s’est passé
et donne un sens à l’histoire. La no on de sens de l’histoire renvoie à l’idée
d’évolu on c’est-à-dire d’une significa on de chaque moment et chaque

événement dans l’histoire. La significa on d’un événement renvoie que cet

événement joue dans l’évolu on de l’histoire. Exemple : le marxisme
caractérisé par le matérialisme historique et la lu e des classes.
En épistémologie de l’histoire la méthodologie historique désigne l’ensemble

des réflexions qui portent sur les procédés, les méthodes et les contextes qui
ont permis aux historiens de produire leurs œuvres historiques. Elle étudie
comment les interpréta ons historiques sont réalisées à par r d’instruments
divers, la méthodologie historique cherche également à me re en évidence
l’origine des événements historiques et leurs conséquences.
II. DOMAINES D’ETUDES ET ROLE DE L’HISTOIRE
1. Domaines d’études
Les domaines d’études de l’histoire ont beaucoup évolué selon les périodes.
C’est pourquoi elle est considérée comme la mémoire de l’humanité. Les
objec fs de l’histoire ont porté au début sur des thèmes précis, exemple :
l’histoire militaire, poli que, religieuse, etc. Mais l’histoire voit
progressivement son champ s’élargir vers d’autres domaines, exemple : la
diploma e, l’économie, le droit, etc. Aujourd’hui l’étude de l’histoire porte sur
des phénomènes très variés comme les séismes, l’environnement, les
changements clima ques, etc.
En réalité tous ces champs d’études ont pour objet la civilisa on de l’humanité
et son évolu on.
Aujourd’hui la civilisa on peut être définie comme étant l’ensemble des

caractères spécifiques à un groupe d’individu sur un territoire et à un moment
de l’histoire. Tous les aspects sont étudiés, exemple : le mode de vie,
l’organisa on économique, sociale et poli que, la culture, la religion, la vie
intellectuelle et ar s que, etc.
La civilisa on est fixée dans le temps d’où l’idée d’évolu on. Les civilisa ons se
développent sans interrup ons, généralement une civilisa on qui apparaît est
née d’une précédente, car il n’y a pas de rupture entre les civilisa ons.
L’évolu on peut être lente ou rapide, elle peut être aussi s’accompagner de
crises. Si on admet plusieurs civilisa ons, on doit également adme re leurs
différences. Cependant la no on d’infériorité ou de supériorité d’une
civilisa on relève de l’idéologie ou d’une fausse interpréta on. On peut
accepter tout de même l’ancienneté d’une civilisa on par rapport à une autre.
Certains affirment qu’une civilisa on se développe quand tous les éléments de
ce e civilisa on évoluent en même temps, d’autre prétendent que la civilisa on
se développe lorsqu' elle rencontre un obstacle ou un défi que lui lance
l’homme ou la nature. C’est pourquoi, les domaines d’études de l’histoire ne
peuvent être délimités. En effet, dès qu’on essaye de tracer les limites entre une
science historique des faits du présent et du passé, on s’aperçoit que ce e
limite ne peut pas être établie parce qu’en réalité la plupart des faits sont liés
dans leur évolu on. Ainsi l’histoire fait par e des sciences sociales et humaines
dans une posi on de discipline transversale. Elle dispose d’une méthodologie
qui éclaire les prostétées de connaissances.
2. Rôle de l’Histoire
Le rôle de l’histoire dans la société comprend plusieurs aspects. Elle permet

d’abord à chaque peuple de comprendre les étapes successives qui ont marqué
la mise en place des fondements de sa propre civilisa on et de celle des autres.
C’est pourquoi, l’Histoire occupe une place centrale dans la forma on des
na ons car elle révèle aux popula ons les mêmes valeurs partagées et dont elle
s’iden fie. Toutefois, il ne s’agit pas de se limiter à la connaissance de soi même
mais de s’ouvrir d’avantage aux autres peuples. Pour y parvenir l’enseignement

de l’histoire demeure une priorité car elle est une discipline qui intègre les
préoccupa ons des autres sciences sociales. Ainsi par sa méthodologie,
l’histoire par cipe à la forma on de l’esprit scien fique dans la recherche et la
construc on des connaissances. Il s’agit de la recherche et de l’analyse cri que
des données recueillies en se référant à plusieurs sources à fin d’abou r à des
résultats finales, c’est dans ce cadre que l’histoire dépasse l’évènemen el, car
elle est ouverte aux idées, aux doctrines de toutes les manifesta ons de
l’évolu on de l’humanité. C’est pourquoi l’histoire refuse toute forme de
manipula on au profit ou au détriment, se serait de dénaturer le véritable rôle
de l’histoire.
III. LA METHODE HISTORIQUE APPLIQUEE AUX SCIENCES SOCIALES
1. De la méthodologie historique
La méthodologie historique est la méthode employée pour concevoir et étudier

l’histoire. Elle sert à déterminer scien fiquement les faits historiques pour
arriver à une analyse objec ve, c’est donc une méthode scien fique qui consiste
d’abord à analyser un document pour étudier les faits qui y sont relatés, puis
l’historien les regroupent méthodiquement pour comprendre les autres
sciences par la méthodologie historique, les sciences sociales se dis nguent par
l’observa on. Toutefois pour obtenir une vision globale et il faut toujours u liser
un support symbolisé par un document. C’est dans ce sens que la méthode
historique fait prévaloir tout son intérêt car elle s’appuie toujours sur un
document quel que soit sa période étudiée. Le document est trace du passé ou
du présent, exemple : un texte, une image, la poterie, un enregistrement, etc.
Ainsi la méthode historique se retrouve avec toutes les sciences d’observa on

car elle repose sur le principe de toute méthode scien fique puisque le
document qui fait l’objet d’étude est une observa on des faits. Les opéra ons
pour établir l’origine des documents forment une par e indispensable de toute
méthode historique. Elles ennent une très large place dans le travail historique
surtout quand il s’agit de fait très anciens, cela fait ressor r les sources où le
document demeure la ma ère et la base de la méthode historique. L’approche
cri que portée sur le document lui donne sa valeur scien fique, c’est pourquoi
la méthode historique est indispensable pour l’exploita on scien fique des
supports de textes des autres disciplines. Elle prend pour point de départ le
document ou le phénomène observé directement puis elle remonte par une
série de raisonnement jusqu’aux faits anciens qu’il s’agit de connaitre une
évolu on. Mais quand on a besoin de connaitre une évolu on il faut pouvoir
comparer avec les faits présents. La méthode historique permet de comprendre
non seulement les évolu ons mais d’expliquer les éléments concrets. Comme
tout autre méthode scien fique elle comprend deux séries d’opéra ons : la
première consiste d’abord à étudier le document pour déterminer les faits
par culiers passé dont il représente la trace quant à la seconde elle intervient
après avoir établies ces faits pour les regrouper en une construc on
méthodique à fin de découvrir les rapports entre eux.
2. Apport de la méthodologie historique aux sciences sociales
On voit alors pourquoi la méthodologie historique ainsi définit est indispensable

aux autres sciences sociales. En effet, toute science sociale doit se cons tuer
par l’observa on des phénomènes. Ainsi pour élargir son champ d’ac on et
parvenir à une connaissance étendue il faut toujours recourir au document qui
est un des fondements de la méthodologie historique. Ce e méthode est donc
nécessaire pour comprendre les autres sciences sociales, d’autre part toute

science sociale s’applique à des phénomènes qui ne restent pas constant or

pour les comprendre il faut en connaitre l’évolu on qui est un élément essen el
de la connaissance scien fique. Ce e nécessité de connaitre l’évolu on est
indispensable pour la science car tout phénomène ne peut être mieux compris
que par son passé historique. Il faut donc une étude historique des
phénomènes antérieurs et ce e étude n’est possible que par une méthode
historique, ce e opéra on consiste à regrouper les faits successifs de façon à
constater les transforma ons et à a eindre l’évolu on des phénomènes. C’est
donc l’opéra on historique qui est mis en œuvre en se fondant sur les
documents du passé. Les sciences dans leur pra que font appelle régulièrement
à la méthode historique quand elles cherchent à appliquer certains
phénomènes, hypothèses ou théorèmes, exemple : la biologie, la physique, la
chimie, etc. Ce sont des disciplines qui se dis nguent par l’observa on et
l’expérimenta on mais aussi qui se repèrent à l’évolu on pour mieux
comprendre les faits examinés. Elles ne s’appliquent pas à des phénomènes
figés ils subissent constamment des muta ons. Pour les comprendre il faut en
connaitre l’évolu on, dans ce sens elles combinent les faits du passé et du
présent pour obtenir des résultats fiables, or l’histoire repose
fondamentalement sur l’évolu on qui fait référence à la chronologie donc à la
périodisa on d’où l’apport incontournable de la méthode historique dans le
développement des sciences Un événement ne peut être mieux compris que s’il
est mis dans son contexte historique Il est indispensable donc d’analyser les
phénomènes sociaux du passé qui ne peut se faire qu’en faisant appel à la
méthode historique, c’est pourquoi il est nécessaire de me re à la disposi on
des autres sciences sociales la méthode historique, c’est pourquoi il est
nécessaire de me re à la disposi on des autres sciences sociales la
méthodologie historique à fin d’analyser judicieusement les documents qui font
l’objet d’étude. L’interpréta on des faits recueillis répond aux mêmes procédés
u lisés par la méthode historique, l’histoire est essen ellement une science de
raisonnement. Ainsi, il faut appliquer d’abord la méthode historique aux
sciences sociales pour interpréter les faits dans le besoin puis quand tous les
éléments sont réunis il faut les exploiter et sur une méthode iden que à
l’histoire car il s’agit de former un ensemble avec des faits recueillis qui ont été
regroupé pour découvrir les rapports entre eux. La connaissance du présent ne
suffit pas pour construire une science des phénomènes sociaux. On ne peut
étudier les phénomènes physiques et chimiques exclusivement dans le présent
parce qu’il s’agit de constater des rela ons qui ont été les mêmes de tout le
temps, les phénomènes biologiques par exemple ne sont compréhensible tant
qu’on ne fait pas intervenir l’évolu on c’est-à-dire le passé, or les sociétés
humaines ne sont mieux comprises que si l’on remonte dans leur passé, tous les
phénomènes sociaux sont liés à leurs contextes c’est-à-dire l’environnement, les
tradi ons ou les règles de vie des hommes que les chercheurs doivent
nécessairement connaitre pour abou r à la vérité scien fique, ainsi il
parviendra à comparer les formes variées que représentent les phénomènes
des différentes sociétés ce qui rejoint l’esprit de méthode historique appliquée
dans les sciences sociales. Pour me re en œuvre la méthode historique dans les
sciences sociales et humaines il faut prendre en compte obligatoirement
l’approche cri que et la no on de l’interdisciplinarité
IV. LES FONDEMENTS DE LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE EN HISTOIRE
1. La périodisa on
L’histoire est divisée en différentes périodes qui varient en fonc on des pays
et des civilisa ons. Ces périodes ou époque font ressor r la no on de
chronologie qui permet d’avoir des repères. C’est dans ce sens que les
ruptures sont connues dans l’évolu on des civilisa ons, dans la chronologie
on peut faire allusion à plusieurs événements de l’histoire. Exemple :
l’histoire de la terre durant les différentes périodes géologiques appelés ère.
L’orogenèse ou l’orogénie c’est-à-dire l’histoire de la forma on des reliefs.
C’est dans ce sens que l’histoire est divisée en différentes grandes périodes :
➢ La préhistoire : elle s’étend environ de 8 M d’années av J.C à 3M ans

av J.C. La préhistoire est composée du paléolithique et du néolithique.
Le paléolithique correspond à l’appari on des premiers hommes dont
le mode de vie est deviné par les migra ons : l’Afrique, berceau de
l’humanité. Quant au néolithique il est marqué par une révolu on
avec les découvertes de l’agriculture et de l’élevage qui ont conduit à
la sédentarisa on.
Remarque : il y a une période intermédiaire entre la préhistoire et les

périodes historiques, on l’appelle la protohistoire.
Nous avons quatre grandes périodes historiques :
➢ L’an quité : (300 ans av J.C à476 ans AP J.C). Elle est marquée par
plusieurs éléments, exemple : l’âge du bronze, l’âge du fer, la
découverte de l’écriture comme les hiéroglyphes.
➢ Le moyen âge : (476 à 1492), remarque le moyen âge est une période
sombre en Europe alors qu’il correspond en Afrique à l’essor des
grands empires du soudan occidental : Ghana, Mali, Songhaï, c’est
pourquoi on préfère u liser la période « médiévale » en Afrique.
➢ Le temps moderne (du 16e siècle à la fin du17e siècle)
➢ L’époque contemporaine (du 18 e siècle à nos jours)

La maîtrise de la chronologie est fondamentale car elle permet d’analyser sur

les faits historiques dans leur contexte précis. En effet les événements qui se
succèdent dans l’évolu on historique que s’ils sont placés dans leurs
contextes c’est-à-dire dans les circonstances de leur déroulement. Tout fait
historique extrait de son contexte perd son intérêt et conduit à des analyses
hasardeuses. C’est dans ce sens que le respect de la chronologie est essen el
car elle permet d’iden fier tous les facteurs qui expliquent leur évolu on, il
s’agit notamment des acteurs clés, des défis à relever, des liens et des
ruptures en des différents événements. C’est pourquoi on considère que le
respect de la chronologie des événements permet de mieux comprendre
non seulement l’évolu on des sociétés du passé mais aussi de mesurer leurs
impacts au présent et de faciliter à l’historien des projec ons vers le futur.
2. Les sources
Elles représentent un des fondements essen els de l’histoire. Les sources
sont représentées par de documents très diversifiés. Elles sont classées selon
leur nature, ainsi nous avons des sources écrites, orales et auxiliaires. On
peut aussi les répar r en fonc on de leurs origines géographiques : source
interne et externe Quant aux sources auxiliaires, elles font appel à d’autre
sciences comme l’archéologie, la linguis que, l’anthropologie, l’iconographie
(image, illustra on, représenta ons, etc.). La chronologie fait aussi par e des
critères de clarifica on des sources.
Nous allons nous intéresser essen ellement aux sources de l’histoire

africaine qui sont valable pour l’histoire générale.
➢ Les sources écrites : nous avons d’abord des sources écrites internes
c’est-à-dire des documents produits en Afrique, on les appelle aussi
sources autochtones. L’absence de documents écrits en Afrique a été

souvent u lisée par certains auteurs pour défendre la thèse qu’il n’y a
pas d’histoire en Afrique. Pourtant beaucoup de chercheurs ont
démontré la présence de sources écrites autochtones bien avant la
colonisa on c’est le cas de Pathé Diagne qui a révélé les écritures
Dogons et Bambaras mais aussi les écritures Berbères des Touaregs. A
cela s’ajoutent les travaux de Cheikh Anta Diop qui se sont fondés en
par e sur les écritures africaines pour démonter la parenté de la
civilisa on de l’Egypte Pharaonique et les civilisa ons négro-
africaines : il s’agit principalement les hiéroglyphes de l’Egypte. En
dehors de ces documents écrits en langues authen quement africains,
il y a des auteurs africains qui ont écrit en langue arabe : il s’agit
principalement de Mahmoud El Ka , qui est originaire de Djenné dans
l’empire Songhai.Il avait publié un ouvrage in tulé « Tarikh El Fatash »
(chronique ou histoire du chercheur). Il y a aussi Abderrahmane Es
Sadi ; historien de Tombouctou, il avait écrit un ouvrage in tulé Tarik
Ses Soudan.
Quant aux sources externes c’est-à-dire écrites par des non africains, elles
sont très nombreuses. Il y a d’abord des sources arabes : elles concernent la
période du 13e au 16e siècle et correspond à l’introduc on de l’Islam et à la
conquête arabe de l’Afrique du Nord, ce e conquête a favorisé la présence
de commerçants arabes en Afrique au Sud du Sahara renforcée par
l’expansion de l’Islam. Ainsi, les écrivains arabes ont fournis plusieurs
renseignements sur l’Afrique noire notamment sur les grands empires
médiévaux (Ghana, Mali, Songhaï). Parmi ces écrivains arabes on peut citer
Al Bakri, Al Oumari, Ibn Batouta, Ibn Khaldoum, etc.

Les sources européennes sont plus nombreux et remontent au 14e siècle,

elles sont écrites par des explorateurs, des missionnaires, des négociants,
des géographes, des administrateurs coloniaux, etc. Les sources portugaises
sont plus riches pour la période du 14e au 16e siècle.
Cependant du 16e au 19e siècle les sources écrites sont plus diversifiées avec
les français, les anglais, les belges, etc.
NB : La plupart des sources écrites par des étrangers ont donné de précieux
informa ons sur l’histoire de l’Afrique mais certaines d’entre elles ont été
remises en cause par la décolonisa on de l’histoire du con nent.
● La tradi on orale : elle fait par e des sources les plus

importantes de l’histoire africaine, elle se définie comme étant
l’ensemble des témoignages du passé d’un peuple transmis
oralement ou verbalement d’une généra on à une autre.
Toutefois la tradi on orale présente beaucoup de faiblesses : le manque

d’objec vité, la chronologie imprécise, l’oublie c’est un travail de mémoire,
etc. Mais sa force s’explique par le récit des faits vécus c’est-à-dire qui
retrace l’histoire authen que de l’Afrique
● Les sources auxiliaires ou annexes :
● L’archéologie, elle fait aussi par e des sources essen elles de l’histoire
africaine. Elle est définie comme la science qui étudie les monuments
figurés. Ce sont les fouilles archéologiques qui ont mis un ensemble de
document à la disposi on de l’histoire.
● La linguis que : il s’agit de la science des langues, elle permet d’étudier

et de comparer les mots tout en comprenant leur évolu on. Elles

montrent les parentés linguis ques des langues africaines.
● L’anthropologie qui comprend deux aspects : le premier est

l’anthropologie physique c’est-à-dire la science naturelle de l’homme qui
étudie les traits physiques, le second aspect est l’anthropologie culturelle
ou ethnologique, elle étudie les sociétés humaines et leurs composi ons.
REMARQUE : Toutes les sources sont complémentaires. Le travail de

l’historien doit se faire par l’esprit cri que en faisant la comparaison des
témoignages recueillis dans toutes les sources
CONCLUSION :
La connaissance de l’histoire est indispensable pour tout peuple car elle

permet de connaitre soi-même, mais aussi de s’ouvrir vers les autres
civilisa ons. La valeur de la recherche historique a pour fondement
l’objec vité des résultats obtenues qui repose sur une méthodologie
approprié. La méthode historique est donc indispensable dans l’étude des
sciences, c’est pourquoi l’histoire est un ou l indispensable pour la
recherche non seulement des sciences exactes et sociales mais aussi pour la
recherche tout court.


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EPISTE méthodologie. La connaissance historique est

IQUE universelle car l’histoire en tant que science est une

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vérité scien ﬁque.

1. Qu’est-ce que l’épistémologie

Le terme épistémologie est dérivé du mot anglais «épistémologie » qui désigne

L’épistémologie a pour objec f essen el de caractériser les sciences pour juger

2. Déﬁni on de la science et des sciences sociales

 Le concept science : le terme science vient du la n pour désigner

Ainsi la science est un ensemble de connaissance organisé vériﬁé et vériﬁable,

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elle cherche à comprendre et à expliquer c’est-à-dire à rendre compte d’une

Les sciences sociales et humaines se retrouvent dans les mêmes champs

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aux sciences exactes et aux sciences de la nature en raison de leur caractère

Le mot « Histoire » vient du grec « Historia » qui signiﬁe enquête c’est-à-dire la

En eﬀet, l’histoire cherche à comprendre la réalité du passé tout groupe social a

L’histoire repose sur une interpréta on du passé en considérant un événement

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événement dans l’histoire. La signiﬁca on d’un événement renvoie que cet

En épistémologie de l’histoire la méthodologie historique désigne l’ensemble

II. DOMAINES D’ETUDES ET ROLE DE L’HISTOIRE

Aujourd’hui la civilisa on peut être déﬁnie comme étant l’ensemble des

intellectuelle et ar s que, etc.

Le rôle de l’histoire dans la société comprend plusieurs aspects. Elle permet

mais de s’ouvrir d’avantage aux autres peuples. Pour y parvenir l’enseignement

III. LA METHODE HISTORIQUE APPLIQUEE AUX SCIENCES SOCIALES

La méthodologie historique est la méthode employée pour concevoir et étudier

Ainsi la méthode historique se retrouve avec toutes les sciences d’observa on

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2. Apport de la méthodologie historique aux sciences sociales

On voit alors pourquoi la méthodologie historique ainsi déﬁnit est indispensable

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science sociale s’applique à des phénomènes qui ne restent pas constant or

IV. LES FONDEMENTS DE LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE EN HISTOIRE

➢ La préhistoire : elle s’étend environ de 8 M d’années av J.C à 3M ans

Remarque : il y a une période intermédiaire entre la préhistoire et les

Nous avons quatre grandes périodes historiques :

➢ Le temps moderne (du 16e siècle à la ﬁn du17e siècle)

➢ L’époque contemporaine (du 18 e siècle à nos jours)

La maîtrise de la chronologie est fondamentale car elle permet d’analyser sur

Nous allons nous intéresser essen ellement aux sources de l’histoire

sources autochtones. L’absence de documents écrits en Afrique a été

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Les sources européennes sont plus nombreux et remontent au 14e siècle,

● La tradi on orale : elle fait par e des sources les plus

Toutefois la tradi on orale présente beaucoup de faiblesses : le manque

● Les sources auxiliaires ou annexes :

● La linguis que : il s’agit de la science des langues, elle permet d’étudier

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montrent les parentés linguis ques des langues africaines.

● L’anthropologie qui comprend deux aspects : le premier est

REMARQUE : Toutes les sources sont complémentaires. Le travail de

La connaissance de l’histoire est indispensable pour tout peuple car elle

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