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CONSTRUIRE ET RENFORCER

L’INTEGRITE DU PROCESSUS
DE LA DECISION EN MATIERE
DE DEFENSE

PAR

JOSEPH MARIE KINDUNDU


Expert en Relations Internationales,
Développement ,Analyses institutionnelles
et Relations Civilo-Militaires
Président du
Groupe d’Initiatives pour la Paix et la Prospérité en Afrique
G.I.P.P.A.
josephkindundu@hotmail.com
Téléphone : 00243 (0) 99 99 54 551

Janvier 2013
SOMMAIRE:
I. Compréhension du problème
II. Exigences d’une décision juste et précise
III. Le processus de décision
IV. Conditions de bon fonctionnement d’une institution
V. Quel profil pour un décideur
VI. Complexité de l’environnement
VII. Principes de base
VIII. Aspects multiculturels
IX. Comment se préparer à la décision
X. Les obstacles à la décision
XI. Conclusion
I. COMPRÉHENSION DU PROBLÈME
DÉFENSE =
 Tous les moyens que l’on peut utiliser pour
se défendre
 Organismes civils et militaires assurant la
défense du territoire, des institutions et de
la population
 Organismes garantissant le respect de la
souveraineté et des engagements
internationaux
DÉCISION =
 Tout acte de décider après délibération

 Acte par lequel une autorité décide quelque

chose après examen

 Document transmettant des ordres


INTÉGRITÉ (DE LA DÉCISION):
 Qui ne subit d’altération

 Qui garde toute sa force

 Qui garde tout son pouvoir

 Qui garde toutes ses parties


CARACTÉRISTIQUE DE LA
DÉCISION:
 Que ce soit dans l’armée ou une entreprise, elle
se prend seul, même si le processus décisionnel en
amont peut se faire collectivement
 Elle est fonction de la personnalité(ensemble de
comportement, des aptitudes ,des motivations,
dont l’unité et la permanence constituent
l’individualité , la singularité de chacun) du
décideur
 Pas de processus de décision type ( tout dépend
de la situation et du décideur)
 Actuellement la décision doit être juste alors
même que la prévision est de plus en plus difficile
EXEMPLES:
 Capacité à prévenir une attaque imminente
(Attentat terroriste ou autres )
 Capacité à prévoir le comportement d’un
ennemi réel ou potentiel
 Capacité à prévenir une menace réelle ou
éventuelle
 Capacité à décider en situation de crise ou
de tension
II. EXIGENCES D’UNE
DÉCISION JUSTE ET PRÉCISE:
 Collective - conscient collectif :
( pression, opinion nationale et internationale,
le gouvernement, la population)

 Individuelle : sa conscience, l’intime conviction


DANGER :
 Reflexe de surprotection
( quand il y a trop de mesures les gens
finissent par les considérées comme
virtuelles et destinées à maintenir une sorte
de vigilance, comme la météo que l’on
néglige parce que les prévisions passées ces
sont révélées fausses..)
AUJOURD’HUI :
 L’environnement(national et international ) est de plus

incertain

 L’exigence d’une décision sure est de plus en plus forte

 La responsabilité est de plus en plus accrue

 Les situations finales sont parfois absurdes

 Exigence de variété en matière de décision


III. LE PROCESSUS DE DÉCISION:
 Varie selon la tache à réaliser:(les astronautes
dans l’espace, une menace en cours de réalisation,
etc..)
 Fait intervenir plusieurs paramètres(économique,
politique, humain, matériel)
 Varie selon l’organisme auquel on
appartient(armée ,police, forces de sécurité)
 Varie selon la nature du problème à résoudre
 Varie selon les conséquences de la décision sur
l’environnement.
 Varie selon les sacrifices que cette décision impose
LE PROCESSUS DÉCISIONNEL:
 Définition du problème(construction d’une image
mentale claire )
 Éviter la rigidité fonctionnelle: ne pas voir l’objet
uniquement sous l’angle de son usage courant(un
avion de ligne peut être utilisé comme une bombe)
 Éviter le biais cognitif: raccourci opéré par le
cerveau qui aboutit à des situations
incohérentes( ex: en disant ,comme il ya beaucoup
d’échec ,dont c’est difficile)
 Il doit être flexible (reformuler la question à
maintes reprises et prendre les conseils et avis
d’autres personnes
LES SITUATIONS SONT COMPLEXES ET
DOIVENT NOUS CONDUIRE À AVOIR UNE
VISION GLOBALE QUI TIENT COMPTE DE :
 L’amélioration de l’architecture du système
d’information(les données doivent circuler et
s’enrichir au contact de l’environnement et des
destinataires)
 Il faut reconnaitre le droit à l’erreur (dans le cas
contraire le décideur hésite à prendre une
décision)
 Il ne faut pas confondre La Décision et le processus
décisionnel ( la circulation de l’information, son
enrichissement au contact de l’environnement doit
se conjuguer avec un climat de confiance sans
lequel il est difficile de fiabiliser tot processus
intellectuel)
IV .CONDITIONS DE BON FONCTIONNEMENT
D’UNE INSTITUTION:
 Nécessité de fonctionner sans conflit
 Le climat de confiance a pour conséquence que
les décisions sont consensuelles et entrainent
l’adhésion de la majorité des intervenants
 Il ya un lien entre la reconnaissance de la
compétence individuelle et l’intelligence
collective
 L’action n’est jamais isolée. elle fait des aller-
retour dans d’autres environnements,
l’information doit être répercutée à tous les
niveaux.
 Il faut travailler le « vivre ensemble »
V. QUEL PROFIL POUR UN
DÉCIDEUR ?
 Pas de profil type
 Il doit savoir définir ses besoins et comprendre les
difficultés rencontrées par les autres membres de
son équipe et comprendre les autres
environnements
 Il faut avoir une vision anticipatrice globale, ce qui
permet au décideur d’avoir du recul et ainsi rester
objectif
 Il doit posséder une capacité d’adaptation qui va
bien au-delà de la capacité de flexibilité
 Il doit savoir situer tous les réseaux d’acteurs et des
informateurs(travailler les processus d’information)
VI. COMPLEXITÉ DE
L’ENVIRONNEMENT:
 Avec la mondialisation, tout se mélange et il
faut prendre en compte beaucoup de domaine
 Le chef décide seul. Il soit ,pour ce faire
posséder une faculté d’adaptation, le sens de
la concentration et la maitrise de l’information
 La force est une coalition de
circonstance(aujourd’hui la force est une
combinaison d’interdépendance à tous les
niveaux. La direction de la force ne fait pas
exception. Cela tient à la multi nationalité des
structures ,conséquence d’une légitimité et
d’un effet politique
LE MILIEU EST HÉTÉROGÈNE: TOUT
S’INTERPÉNÈTRE ,
IL YA UNE MULTITUDE D’ACTEURS (1) :
 La population avec toute sa complexité
ethnique
 L’économie dont le démarrage interfère sur
le conflit
 L’adversaire
 La criminalité organisée qui compte sur la
faiblesse des pouvoirs publics locaux et qui
est un frein majeur à la résolution du conflit
 La force militaire doit également compter
avec les Organisations Non Gouvernementales
utiles mais perturbatrices.
LE MILIEU EST HÉTÉROGÈNE: TOUT
S’INTERPÉNÈTRE ,
IL YA UNE MULTITUDE D’ACTEURS (2) :
 Le déploiement des forces de polices qui
doivent ramener l’ordre et la sécurité. Ces
forces n’ont pas les mêmes objectifs que la
force militaires.(confidentialité des actions
militaires)
 Les risques technologiques sur
l’environnement sont de plus en plus pris en
compte et tout doit être faite pour les
enrayer.( aujourd’hui, l’ennemi est diversifié
et le terrain humain interfère avec la force)
VII. PRINCIPES DE BASE:
 Maitrise de l’information , recueil de
l’information ,Traitement de l’information
 Mise en place de structure de coordination(mise
en place de fonction opérationnelles complexes)
 Les affaires civilo-militaires qui sont la clef de
voute de la coordination entre l’organisation
civile et l’organisation militaire
 La communication opérationnelle. Les médias
doivent jouer un grand rôle dans la
communication
 L’action sur l’environnement(population sous
l’emprise des ONG et des médias internationaux)
VIII. ASPECTS MULTICULTURELS:
 Définir le cadre politique de l’action
 Le décideur doit déléguer ces décisions selon
le niveau et le contexte définit et contrôlé
 On ne partage pas la décision. (Ne rien
décider n’exonère pas ceux qui auraient du
prendre la décision)
 Les décision doivent tenir compte de la
culture de chacun
 Il faut dire pourquoi on décide et pas
seulement décider.
IX. COMMENT SE PRÉPARER À LA
DÉCISION?
 Il faut se faire sa propre opinion en écoutant
les autres
 Il faut donc savoir s’entourer des gens qui
sont utiles, c’est-à-dire des gens que le chef
connait ,en qui il a confiance
 Il faut avoir du caractère ,faire preuve de
courage
 Il faut dire ce qui ne vat pas en face
 Il ne faut pas compter sur les autres
X. LES OBSTACLES À LA
DÉCISION :
 L’incapacité physique
 L’incapacité intellectuelle
 Les systèmes d’informations(il faut dominer
ces système et non être dominé par eux)
 Le milieu multinational (cohérent et en
harmonie avec les objectifs poursuivis)
 Manque de réactivité
XI. CONCLUSION:
« Le chef est toujours seul
face au mauvais destin »
(Général Degaulle)
MERCI DE VOTRE
ATTENTION !
JOSEPH MARIE KINDUNDU
Expert en Relations Internationales, Développement
,Analyses institutionnelles
et Relations Civilo-Militaires
Président du Groupe d’Initiatives pour la Paix et la
Prospérité en Afrique
G.I.P.P.A.
josephkindundu@hotmail.com
Téléphone : 00243 (0) 99 99 54 551

Janvier 2013

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