Vous êtes sur la page 1sur 5

NORMALISATION – RÉGLEMENTATION – CERTIFICATION .

Jusqu’à cette année, les bétons


étaient spécifiés, produits et mis en
De nouvelles
normes “bétons”
oeuvre sur la base de la norme
NBN B 15-001 de 1992. Celle-ci
devrait être remplacée, en 2004, par
la norme européenne NBN EN 206-1

(partie 1: nouvelle version de la


et par la nouvelle version de la
norme NBN B 15-001, qui constitue
un supplément à la NBN EN 206-1,
adapté au contexte belge. Nous
présentons ici les modifications
prévues pour les classes de résis- norme NBN B 15-001)
tance, les classes d’exposition et la
teneur en chlorures des bétons.

1 LES NORMES RELATIVES AUX bétons (maigres) de classe C8/10 et les bé- Un chiffre renvoyant à une caractéristique
BÉTONS tons des classes C55/67 à C100/115. Les bé- importante du mécanisme de dégradation
tons à haute résistance sont donc davantage considéré a encore été ajouté à la lettre. Il
La nouvelle norme NBN B 15-001 traite uni- pris en compte que par le passé. peut varier de 1 à 4 maximum suivant l’agres-
quement de la spécification, des caractéristi- sivité de l’exposition.
ques, de la production et de la conformité du Quant aux bétons légers, les gammes de ré-
béton. sistance ont également été élargies (LC8/9 et Ces différents mécanismes de dégradation
LC55/60 à LC 80/88). pourront intervenir en fonction de l’exposi-
La mise en oeuvre du béton, qui faisait l’objet tion du béton. Il y a donc lieu d’identifier,
du § 10 de l’ancienne norme NBN B 15-001, pour chaque béton, tous les mécanismes de
est traitée dans la norme NBN ENV 13670-1 2.2 CLASSES D’EXPOSITION ET D’ENVIRONNE- dégradation potentiels. Les conditions
relative à l’exécution des structures en béton. MENT environnementales auxquelles il est soumis
On y retrouve également des recommanda- peuvent nécessiter d’être exprimées sous la
tions en matière de durée de la cure et de Une des principales modifications est la nou- forme d’une combinaison de classes d’exposi-
protection du béton contre le gel. velle définition des classes d’exposition. Dans tion.
la précédente norme NBN B 15-001, 5 classes
En ce qui concerne le béton, soulignons la d’exposition principales (de 1 à 5) étaient Soulignons la présence, dans la norme euro-
récente publication ou l’élaboration de nou- considérées. Elles étaient divisées, dans cer- péenne NBN EN 206-1, d’un tableau permet-
velles séries de normes : tains cas, en 3 sous-classes maximum (de a tant de classifier les attaques chimiques des
• NBN EN 12350 – Essais pour béton frais à c). Elles étaient générales et pouvaient en- sols naturels et des eaux souterraines. Grâce à
• NBN EN 12390 – Essais pour béton durci glober plusieurs processus de dégradation. des caractéristiques chimiques déterminées à
• prEN 13791 – Evaluation de la résistance à l’aide de méthodes d’essai également spécifiées
la compression du béton dans les structu- Les nouvelles normes NBN EN 206-1 et dans la norme, on peut différencier les atta-
res ou les éléments structuraux NBN B 15-001 prévoient 18 classes d’exposition ques de faible agressivité (XA1), d’agressivité
• NBN EN 12504 – Essais pour béton dans divisées en 6 classes principales et en 4 sous- modérée (XA2) et de forte agressivité (XA3)
les structures. classes maximum selon les processus de dégra- (voir tableau 2, p. 5).
dation (voir tableau 1, p. 3 et 4). Ces classes sont
désignées par la lettre X, suivie d’une lettre qui Sur la base des classes d’exposition européen-
2 PRINCIPALES MODIFICATIONS renvoie au type de dégradation considéré : nes, la nouvelle norme NBN B 15-001 a dé-
APPORTÉES PAR LA NORME • C de carbonatation fini des classes d’environnement applicables
NBN EN 206-1 ET SON SUPPLÉ- • D de deicing salt (agents de déverglaçage) en Belgique (voir tableau 3, p. 5). Ces classes
MENT (NBN B 15-001) • S de sea water (eau de mer) correspondent à des situations d’environne-
• F de frost (gel) ment couramment rencontrées en Belgique.
2.1 CLASSES DE RÉSISTANCE • et A pour un milieu chimiquement agressif. Leur désignation commence par la lettre E

L’ancienne norme NBN B15-001 considérait


les classes de résistance C12/15 à C50/60. La Comment spécifier la ou les classes d’exposition d’un béton pour une paroi
extérieure verticale ?
norme NBN EN 206-1 couvre en plus les
Selon l’ancienne norme NBN B 15-001, c’est la classe d’exposition 2b qui devait être
V. Pollet, ir., chef de division adjoint, spécifiée. Elle correspondait à un environnement humide avec gel. Suivant la nouvelle
Division Technologie et Environnement, norme NBN B 15-001, les deux classes d’exposition suivantes devront être spécifiées :
• XC4 : corrosion induite par la carbonatation – alternance humidification/séchage
CSTC
• XF1 : attaque par les cycles de gel/dégel avec ou sans agents de déverglaçage –
J. Apers, ir.-arch., Febelcem, secrétaire du saturation d’eau modérée sans agent de déverglaçage.
Groupement belge du béton En effet, outre le gel, le risque de corrosion par la carbonatation est un facteur de dégrada-
J. Desmyter, ir., chef de division, Division tion possible. Une autre approche permise par la norme NBN B 15-001 est la spécification
Technologie et Environnement, CSTC de la classe d’environnement EE3 : application extérieure – gel et contact avec la pluie.

Les Dossiers du CSTC – Cahier n° 4 – 3e trimestre 2004 – page 1


NORMALISATION – RÉGLEMENTATION – CERTIFICATION .

(pour environment) suivie d’une des lettres més par rapport au poids du ciment, selon En outre, il est important de noter que l’inter-
suivantes : qu’on était ou non en présence d’un environ- diction des adjuvants à base de chlorures
• I pour intérieur nement pouvant être exposé à un accroisse- (chlorure de calcium, par exemple) a été éten-
• E pour extérieur ment de la teneur en chlorures pendant la due au béton armé.
• S pour mer (sea) durée de vie de l’ouvrage. Ainsi, la limite de 1
• et A pour agressif. % était ramenée à 0,4 % pour les bétons ar-
més des classes d’exposition 3, 4 et 5. Pour le 4 CONCLUSIONS
Le tableau 3 (p. 5) donne les classes d’exposi- béton précontraint, la teneur était limitée à
tion entrant en ligne de compte pour chaque 0,2%. Nous avons présenté ici les principales modifi-
classe d’environnement. Il existe donc une cations apportées, dans la norme NBN B 15-001,
relation entre les deux. La norme NBN EN 206-1 prévoit 2 classes de aux classes d’exposition, aux classes de résis-
chlorures pour le béton armé (0,2 % et 0,4 % tance et à la teneur en chlorures des bétons.
maximum) et précontraint (0,1 % et 0,2 % maxi- Nous traiterons, dans un prochain article, des
3 TENEUR EN CHLORURES mum). Le supplément belge que constitue la modifications portant sur les classes de consis-
NBN B 15-001 n’a retenu qu’une valeur limite tance, les exigences de durabilité, l’introduction
La norme NBN B 15-001 de 1992 prévoyait de 0,4 % pour le béton armé et de 0,2% pour le des bétons types ainsi que l’identification de la
que le béton armé puisse contenir un maxi- béton précontraint. Quant au béton non armé, répartition des responsabilités techniques entre
mum de 0,4 % ou de 1 % de chlorures expri- il peut contenir jusqu’à 1 % de chlorures. le prescripteur, le producteur et l’utilisateur. ■

t BIBLIOGRAPHIE
Comité européen de normalisation
prEN 13791 Evaluation de la résistance à la compression du béton dans les structures
ou les éléments structuraux. Bruxelles, CEN, s.d.

Institut belge de normalisation


NBN B 15-001 Béton, performance, production, mise en œuvre et critères de confor-
mité. Bruxelles, IBN, 1992.

Institut belge de normalisation


NBN EN 206-1 Béton. Partie 1 : Spécifications, performances, production et confor-
mité. Bruxelles, IBN, 2001.

Institut belge de normalisation


NBN EN 12350 Essai pour béton frais. Bruxelles, IBN, 1999/2000.

Institut belge de normalisation


NBN EN 12390 Essai pour béton durci. Bruxelles, IBN, 2001.

Institut belge de normalisation


NBN EN 12504 Essais pour béton dans les structures. Bruxelles, IBN, 2000/2001.

Institut belge de normalisation


NBN ENV 13670-1 Execution of concrete structures. Part 1 : Common. Bruxelles, IBN,
2000.

Les Dossiers du CSTC – Cahier n° 4 – 3e trimestre 2004 – page 2


NORMALISATION – RÉGLEMENTATION – CERTIFICATION .

Tableau 1 Classes d’exposition du béton selon la norme NBN B 15-001 (supplément à la NBN EN 206-1).
Désignation de la classe Description de l’environnement Exemples informatifs illustrant
le choix des classes d’exposition

1. Aucun risque de corrosion ni d’attaque

Béton non armé et sans pièces métalliques noyées :


toutes les expositions, sauf en cas de gel/dégel,
XO d’abrasion et d’attaque chimique

Béton armé ou avec des pièces métalliques noyées : Béton à l’intérieur de bâtiments où le taux d’humidité
environnement très sec de l’air ambiant est très faible

Note : un environnement intérieur très sec est très rare, voire inexistant en Belgique.

2. Corrosion induite par carbonatation

Les classes d’exposition mentionnées ci-après s’appliquent au béton armé et au béton contenant des pièces métalliques noyées lorsqu’ils
sont exposés à l’air et à l’humidité.

Note : les conditions d’humidité visées ici correspondent à l’humidité du béton recouvrant les armatures ou les pièces métalliques noyées;
toutefois, cette humidité peut souvent être considérée comme le reflet de l’humidité ambiante. Dans ces cas-là, une classification fondée
sur les différents milieux ambiants peut être appropriée; il peut ne pas en être de même s’il existe une barrière entre le béton et son
environnement.

XC1 Sec ou humide en permanence Béton à l’intérieur de bâtiments où le taux d’humi-


dité de l’air ambiant est faible
Béton immergé en permanence dans l’eau

XC2 Humide, rarement sec Surfaces de béton soumises au contact prolongé de


l’eau
Un grand nombre de fondations

XC3 Humidité modérée Béton à l’intérieur de bâtiments dont l’air ambiant


présente un taux d’humidité moyen ou élevé
Béton exposé à l’extérieur, mais à l’abri de la pluie

XC4 Alternance d’humidité et de sécheresse Surfaces en contact avec de l’eau, mais n’entrant
pas dans la classe d’exposition XC2

3. Corrosion induite par les chlorures d’origine non marine

Les classes d’exposition mentionnées ci-après s’appliquent au béton armé et au béton contenant des pièces métalliques noyées en
contact avec de l’eau d’origine non marine contenant des chlorures, y compris des sels de déverglaçage.

Note : au sujet des conditions d’humidité, se reporter à la note de la section 2 du tableau.

XD1 Humidité modérée Surfaces de béton exposées à des chlorures


transportés par voie aérienne

XD2 Humide, rarement sec Piscines


Béton exposé à des eaux industrielles contenant
des chlorures

XD3 Alternance d’humidité et de sécheresse Eléments de pont exposés à des projections


contenant des chlorures; chaussées
Aires de stationnement de véhicules

(suite du tableau page suivante)

Les Dossiers du CSTC – Cahier n° 4 – 3e trimestre 2004 – page 3


NORMALISATION – RÉGLEMENTATION – CERTIFICATION .

Tableau 1 Classes d’exposition du béton selon la norme NBN B 15-001 (supplément à la NBN EN 206-1) (suite).
Désignation de la classe Description de l’environnement Exemples informatifs illustrant
le choix des classes d’exposition

4. Corrosion induite par les chlorures présents dans l’eau de mer

Les classes d’exposition mentionnées ci-après s’appliquent au béton armé et au béton contenant des pièces métalliques noyées en
contact avec de l’eau d’origine marine contenant des chlorures, y compris des sels de déverglaçage.

Note : au sujet des conditions d’humidité, se reporter à la note de la section 2 du tableau.

XS1 Exposition à l’air véhiculant du sel marin, mais pas Structures situées en bordure de mer ou à proximité
au contact direct avec l’eau de mer de la côte

XS2 Immersion permanente dans l’eau de mer ou dans Eléments de structures marines
l’eau saumâtre

XS3 Zones de marée, zones soumises à des projections Eléments de structures marines
ou des embruns

5. Attaques dues aux alternances de gel/dégel, avec ou sans agent de déverglaçage

Les classes d’exposition mentionnées ci-après s’appliquent au béton à l’état humide attaqué de manière significative par les cycles de
gel/dégel.

XF1 Saturation moyenne en eau, sans agent de déver- Surfaces de béton verticales exposées à la pluie et
glaçage au gel

XF2 Saturation moyenne en eau, avec agent de déver- Surfaces de béton verticales des ouvrages routiers,
glaçage exposées au gel et à de l’air véhiculant des agents
de déverglaçage

XF3 Forte saturation en eau, sans agent de déverglaçage Surfaces de béton horizontales exposées à la pluie
et au gel

XF4 Forte saturation en eau, avec agent de déverglaçage Routes et tabliers de pont exposés aux agents de
ou eau de mer déverglaçage et surfaces de béton verticales direc-
tement exposées aux projections d’agents de déver-
glaçage et au gel
Zones des structures marines soumises aux projec-
tions et exposées au gel

6. Attaques chimiques

Les classes d’exposition mentionnées ci-après s’appliquent au béton exposé aux attaques chimiques se produisant dans les sols naturels,
les eaux de surface, les eaux souterraines, comme indiqué au tableau 2 de la norme NBN EN 206-1. La classification de l’eau de mer
dépend de la localisation géographique; en conséquence, il convient d’adopter la classification en vigueur sur le lieu d’utilisation du béton.

Note : une étude particulière peut être nécessaire pour déterminer la classe d’exposition adéquate dans certains environnements, tels que
par exemple :
- les environnements n’entrant pas dans les limites du tableau 2 de la NBN EN 206-1
- les environnements contenant d’autres substances chimiques agressives
- les sols ou les eaux pollués chimiquement
- les environnements présentant une vitesse d’écoulement de l’eau élevée, en combinaison avec certaines substances chimiques
énumérées au tableau 2 de la NBN EN 206-1.

XA1 Environnement à faible agressivité chimique selon


le tableau 2 de la NBN EN 206-1; béton en contact
avec l’eau de mer ou l’eau saumâtre

XA2 Environnement d’agressivité chimique modérée


selon le tableau 2 de la NBN EN 206-1

XA3 Environnement à forte agressivité chimique selon


le tableau 2 de la NBN EN 206-1

Les Dossiers du CSTC – Cahier n° 4 – 3e trimestre 2004 – page 4


NORMALISATION – RÉGLEMENTATION – CERTIFICATION .

Tableau 2 Valeurs limites pour les classes d’exposition, correspondant aux attaques chimiques des sols naturels et
des eaux souterraines (NBN EN 206-1).
Les environnements chimiques agressifs classés ci-dessous sont fondés sur des sols et eaux souterraines naturels à une température eau/sol comprise entre
5 et 25 °C et où la vitesse d’écoulement de l’eau est suffisament faible pour être assimilée à des conditions statiques. Le choix de la classe se fait par rapport
à la caractéristique chimique conduisant à l’agression la plus élevée. Lorsqu’au moins deux caractéristiques agressives conduisent à une même classe,
l’environnement doit être classé dans la classe immédiatement supérieure, sauf si une étude spécifique démontre que ce n’est pas nécessaire.

Caractéristique chimique Méthode de référence XA1 XA2 XA3

Eaux de surfaces et souterraines

Sulfates (en mg SO42-/l) EN 196-2 200 et 600 > 600 et 3000 > 3000 et 6000

pH ISO 4316 6,5 et 5,5 < 5,5 et 4,5 < 4,5 et 4,0

Gaz carbonique agressif (en prEN 13577:1999 15 et 40 > 40 et 100 > 100 jusqu’à saturation
mg CO2/l)

Ammonium (en mg NH4+/l) ISO 7150-1 ou ISO 7150-2 15 et 30 > 30 et 60 > 60 et 100

Magnésium ( en mg Mg2 +/l) ISO 7980 300 et 1000 > 1000 et 3000 > 3000 jusqu’à saturation

Sol

Sulfates (en mg So42-/kg) (1) EN 196-2 (2) 2000 et 3000 (3) > 3000 (3) et 12000 > 12000 et 24000
total

Acidité (en ml/kg) DIN 4030-2 > 200 Baumann Gully N’est pas rencontré dans la pratique

(1) Les sols argileux dont la perméabilité est inférieure à 10-5 m/s peuvent être classés dans une classe inférieure.
(2) La méthode d’essai prescrit l’extraction du SO42- à l’acide chlorhydrique; alternativement, il est possible de procéder à cette extraction à l’eau si c’est l’usage sur le lieu d’utilisation
du béton.
(3) La limite doit être ramenée de 3000 mg/kg à 2000 mg/kg, en cas de risque d’accumulation d’ions sulfate dans le béton due à l’alternance de périodes sèches et de périodes
humides, ou par remontée capillaire.

Tableau 3 Relation entre les classes d’environnement et les classes d’exposition (NBN B 15-001, à paraître).
CLASSES D’ENVIRONNEMENT CLASSES D’EXPOSITION

CLASSE DESCRIPTION EXEMPLES BNA (1) BA (2) ou BP (3)

E0 Environnement non agressif – X0 Pas d’application


EI Application intérieure Parois intérieures des habitations et X0 XC1
des immeubles de bureaux
EE Application extérieure
EE1 Pas de gel Fondations sous le niveau de gel X0 XC2
EE2 Gel, mais pas de contact avec la pluie Garages ouverts couverts, vides sanitai- XF1 XC3, XF1
res, passages ouverts dans un bâtiment
EE3 Gel et contact avec la pluie Murs extérieurs exposés à la pluie XF1 XC4, XF1
EE4 Gel et agents de déverglaçage (présence d’eau con- Eléments d’infrastructures routières XF4 XC4, XD3, XF4
tenant des agents de déverglaçage provenant de la
fonte sur place, de projections ou d’un ruissellement)
ES Environnement marin
Pas de contact avec l’eau de mer, mais bien avec
l’air marin jusqu’à 3 km de la côte et/ou avec de
l’eau saumâtre
ES1 Pas de gel Fondations sous le niveau de gel XA1 XC2, XS2, XA1
exposées à l’eau saumâtre
ES2 Gel Murs extérieurs de bâtiments exposés XF1 XC4, XS1, XF1
à la pluie en zone côtière
Contact avec l’eau de mer
ES3 Eléments exposés aux marées et aux éclaboussures Murs de quai XF4, XA1 XC4, XS3, XF4, XA1
ES4 Eléments immergés – XA1 XC1, XS2, XA1
EA Environnement agressif
EA1 Environnement à faible agressivité chimique selon – XA1 XA1
le tableau 2 de la NBN EN 206-1:2001
EA2 Environnement d’agressivité chimique modérée – XA2 XA2
selon le tableau 2 de la NBN EN 206-1:2001
EA3 Environnement à forte agressivité chimique selon le – XA3 XA3
tableau 2 de la NBN EN 206-1:2001
(1) Béton non armé. (2) Béton armé. (3) Béton précontraint.

Les Dossiers du CSTC – Cahier n° 4 – 3e trimestre 2004 – page 5

Vous aimerez peut-être aussi