Vous êtes sur la page 1sur 2

4/L’avenir des étudiantes après les études a l’étranger 

Selon la conception française, l’étudiant étranger viens pour acquérir une


formation, donc il est forcément de passage, il doit une fois son diplôme acquis ,retourner
servir son pays d’origine; les étudiantes étranger ont peut de chance de se faire une première
expérience professionnelle a la fin de leur cursus en France. Ses étudiantes vont avoir a faire
face a de nombreux obstacles ;la fin des études consiste ainsi pour nombre des étudiantes
étranger, une période d’angoisse et de crainte. Crainte de se retrouver en situation irrégulière,
crainte de retourner a son pays d’origine sans la certitude de trouver un emploi digne.

Les étudiants étrangers sont souvent devant une double perspective!: réinsertion
dans le pays d’origine, et sédentarisation en France ou dans les autres pays européens.
Certains étudiants ont, dès leur arrivée en France, une stratégie «!résidentielle!» pour s’y
installer définitivement. Les études, souvent choisies en rapport avec les besoins du pays
d’accueil, servent à trouver à terme une opportunité professionnelle, pour certains étudiants
étrangers consiste à multiplier les inscriptions, souvent dans des filières qui n’ont rien à voir
avec leur formation de base dans le seul but étant de justifier le statut d’étudiant ou à
contracter de faux mariages, pour justifier et pouvoir ainsi prolonger leur séjour en France
semblablement a l un de nous enquêtés krimo qui nous a dit:< A la fin de mes études, je veux
rester ici en France, et je ferais en sorte d avoir mes papier coute que coute même si avec un
faux mariage, afin de m installe définitivement.>.
1
« chez les Maghrébins, seulement près d’un étudiant sur deux dit décider de rentrer au pays,
et plus de 40% vivent une incertitude à propos de leur avenir ». Il est difficile, voire
impossible, d’appréhender les décisions de retour ou de non retour sans avoir au préalable
analysé les circonstances du départ. Une des variables déterminantes dans la décision de ces
étudiants dépend des motivations au départ et de l’entourage des étudiants en France. Selon
nos entretiens la majorité des étudiantes ont eu des hésitations a répondre oui ou non sur la
question du retour au pays a la fin des études, l’exemple de deux de nous enquêtés Cousiela
dit :< si les conditions au pays changent, et que y aurait des opportunités de travaille je ne
serais pas contre le retour, mais si les conditions sont les même, je serais dans l’obligation de
rester ici et essayer d’avoir un travaille>,et Amine:< Pour l'instant je ne sais pas, mais si a la fin
je peux trouve ou me cassés ici et trouve un travail convenable je resterai sino je retourne au pays et
peut être avec mon bagage ca devrais êtres plus facile la bas.>

Une partie de ces non retours s’explique par les difficultés liées à la réadaptation dans le pays
d’origine après avoir attache a culture et mode de vie français a l'instar de Yanis qui nous
dit :< je veut ment pas que je me sens bien ici en France malgré que à mon arrive c'étais
difficile, mais au jour de aujourd'hui je m'adapte et j aime bien mon nouveau mode de vie et
ca change beaucoup du notre est pour cela que vers la fin de mon cursus je compte resté ici
.> . Lors du retour au pays d’origine l’importance du problème du «retour» des étudiantes
1
V. Borgogno et L. Vollenweider-Andresen (1998) Op.cit.
dans leur pays d’origine compte tenu de l’acculturation engendrée par la culture du pays
d’accueil en rentrant au pays , l’étudiant doit faire face un autre problème important le 2«!
transfert des connaissances acquises et l’essai de synthèse entre les valeurs étrangères et
indigènes, et ceci dans le cadre du travail, de la politique, de la famille ainsi que dans la vie
quotidienne!» la crainte d’avoir du mal à se réadapter dans son propre pays est l’un des
facteurs qui pose le problème a un certain nombre d’étudiants étrangers qui refuse trop
souvent de rentrer dans leur pays d’origine à la fin de leurs études. 3« Le rapport préconise
que les coopérations bilatérales entre la France et les pays du Sud pourraient limiter le
phénomène des non retours. Kane (1984) associe la décision de rester dans le pays d’accueil
au fait que les formations qui y sont reçues ne sont pas toujours adaptées aux besoins du pays
d’origine ».

Le phénomène de la «fuite des cerveaux»,ou bien l’exode des compétences qui


désigne les flux migratoires de personnes de haut niveau qui s’installe a l’étranger pour
essayer de trouver de meilleures conditions de vie ,d’études ,ou de travaille .Ce phénomène a
suscité beaucoup de débats , 4« on croit généralement que les pays sous-développés auxquels
font cruellement défaut les cadres nécessaires à leur développement reçoivent une assistance
technique des pays riches. En réalité, c’est le contraire qui se passe. Les chiffres prouvent que
ce sont les pays sous-développés qui, chaque année, fournissent des médecins, des ingénieurs,
des professeurs, aux pays industriels », ce si est du aux crises économiques et politiques qui
touche certains pays en développement, mais la vrais ambitions de ces étudiants est d’élaborer
une stratégie qui est de demander un visa d’études à l’étranger dans le but d’émigration, afin
d’améliorer leur conditions de vie et celle de leur familles.

par ailleurs, les données de notre entretiens indique également un choix de retour au pays, qui
est minoritaire seul 1/6 de nous enquêtés en choisi l option de retour au pays a l exemple de
Thiziri qui préfère retourné au prés de ca famille <Oui je compte revenir au pays, je suis ici
juste pour étudié et acquérir de l’expérience et le savoir et après mes études je rentre au pays
pour m’occupé de ma famille et aussi reprendre l’entreprise familiale qui se complète avec
mon domaine, je n oublie pas d ou je viens mon pays reste mon pays.>,elle justifie sont choix
par l attachement a sa famille et le sentiment de patriotisme, le devoir morale l oblige qu' elle
soit chez elle, pour le meilleur et pour le pire, et pour mettre aussi sont savoir faire et ces
compétences au seins du service de développement de leurs entreprise familiales.

2
Coulon, Alain, Les étudiants Etrangers en France : l’état des savoirs, France, 2003, selon Behnam.D (1981, p.
11),
3
Coulon, Alain, Les étudiants Etrangers en France : l’état des savoirs, France, 2003, p47
4
Idem, p45

Vous aimerez peut-être aussi