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Contrat de rivières

Action B2-5.2

La gestion des eaux pluviales


dans les aménagements urbains
La problématique des eaux pluviales est de plus en plus au cœur de l’urbanisme des communes. Bien souvent,
une gestion des eaux pluviales à la parcelle est rendue obligatoire pour les nouvelles constructions. Cependant,
les difficultés liées au dimensionnement des ouvrages de rétention freinent l’application de ces directives.
Ce document vise à fournir quelques clés et méthodes simples pour la conception de ces ouvrages. Sans
aucune valeur réglementaire, ce document pédagogique d’aide aux particuliers ne se substitue en
aucun cas aux règlements en vigueur sur la commune (zonage pluvial, PLU, etc.).

• Quels sont les projets concernés par une gestion


des eaux pluviales à la parcelle ?
• Quelle méthode utiliser pour déterminer
le volume de rétention nécessaire ?
• Quels sont les différents types d’ouvrages adaptés
pour la rétention des eaux pluviales ?
• Quelle est la différence entre rétention et récupération des eaux de pluie ?
COMPRENDRE Si le rejet d'eaux pluviales est effectué dans un milieu naturel, les projets d’ensemble ou supérieurs à 1ha
sont soumis à une procédure d’autorisation ou déclaration auprès de la Police de l’Eau, selon la surface
du bassin versant qu’ils interceptent :

Rubrique 2.1.5.0 issue de la Nomenclature « Loi sur correspondant à la partie du bassin naturel dont les
l’eau », article R214-1 du code de l’Environnement. écoulements sont interceptés étant :
1 - Contexte local Rejet des eaux pluviales dans les eaux douces 1. Supérieure ou égale à 20 ha : Autorisation.
superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la
Le bassin versant Brévenne-Turdine est un territoire sensible aux ruissellements, un phénomène qui 2. Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha :
surface totale du projet, augmentée de la surface
contribue aux inondations observées dans cette région. Déclaration.

Frise représentant l'historique des inondations à l’Arbresle

ANNÉE
• LE PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS D’INONDATION (PPRNI)
Les communes du bassin versant Brévenne- la parcelle pour tous les événements pluvieux
Turdine sont soumises au Plan de Prévention jusqu’à l’évènement d’occurrence 100 ans. C’est
des Risques Naturels d’Inondation dont l’un des de ce règlement (approuvé le 22.05.2012) et des
objectifs est de ne pas augmenter la vulnérabilité zonages d’eaux pluviales des communes du bassin
par de nouveaux projets. D’après le PPRNI, que découlent les préconisations de rétention à la
l’imperméabilisation nouvelle ne doit pas parcelle exposées dans ce document.
augmenter le débit naturel en eaux pluviales de

© SYRIBT

La sensibilité du bassin au risque inondation a


3 - Quels sont les projets concernés par
fortement augmenté durant les dernières décennies.
Ceci est en partie lié au développement des activités
humaines et de l’urbanisation, qui augmentent la
une gestion obligatoire des ruissellements ?
quantité de surfaces imperméables. En augmentant Le schéma ci-dessous vous permet de savoir si Si votre commune n’est pas répertoriée dans ce
l'imperméabilisation des sols, la possibilité vous êtes soumis à une gestion obligatoire des tableau, elle ne possède pas de zonage pluvial. Dans
d'infiltration diminue, l'eau va ruisseler plus vite et eaux pluviales sur votre parcelle. Munissez-vous ce cas, tout projet d’une surface supérieure à 100 m²
regagner directement les cours d'eau en aggravant de la surface de votre projet et vous trouverez dans devra faire l’objet d’une gestion des ruissellements
le phénomène de crue. Face à cette augmentation, il le tableau ci-dessous la surface à partir de laquelle à la parcelle (d’après le PPRNi).
est primordial de limiter les sources de production une rétention à la parcelle doit être mise en place.
de ruissellement.
Remarque : la surface du projet évoquée précédemment correspond à l’emprise au sol des nouveaux
C’est pourquoi, même lorsqu’elle est éloignée d’un bâtiments, voiries et autres surfaces imperméables.
cours d’eau, une parcelle doit faire l’objet d’une
gestion des eaux pluviales. Ceci permet de protéger
les territoires aval d’un accroissement du risque
inondation. Pour les communes non référencées dans le tableau « zonage pluvial
effectué » (voir ci-dessous), il est conseillé de se rendre en mairie afin
de vérifier si le zonage n’a pas été engagé depuis la parution de cette
plaquette.

2 - Cadre réglementaire
• Le Code Civil (articles 640 et 641) précise qu’un
projet ne doit pas aggraver le ruissellement VOTRE COMMUNE
naturel des eaux pluviales sur les fonds inférieurs.
• Le Code de l’Urbanisme indique qu’une
ZONAGE PLUVIAL EFFECTUÉ  PAS DE ZONAGE PLUVIAL
commune peut interdire ou réglementer le
déversement d’eaux pluviales dans son réseau Voir tableau 1 en feuille annexe : Tout projet ayant une surface
d’assainissement. « Projet soumis à une gestion à supérieure à 100 m² est concerné
la parcelle des eaux pluviales » par une gestion des eaux pluviales
• Le Code Général des Collectivités Territoriales
à la parcelle.
(article L2224-10) a pour but de réduire les
ruissellements urbains en privilégiant une gestion
des eaux pluviales à la source afin de freiner la
politique de collecte systématique de ces eaux.
• La Loi sur l’eau (articles L 211-1 et suivants du code >> Si la surface du projet concerné est inférieure à la surface de référence (100 m2 ou surface définie dans
de l’environnement) définit le principe de gestion le zonage pluvial) sur votre commune, aucun moyen de rétention n’est obligatoire.
équilibrée de la ressource en eau et habilite
les collectivités territoriales à entreprendre des
travaux visant à maîtriser les eaux pluviales et les >> Si votre projet nécessite une rétention parcellaire, la suite du document vous permet de dimensionner
ruissellements. et choisir l’ouvrage de rétention adapté.
COMPRENDRE

4 - Qu’est ce que la rétention à la parcelle ? Avant de déterminer le volume de rétention, il est important de connaître à quel débit de fuite Qf
le rejet va être évacué.
Avant de procéder au dimensionnement de l’ouvrage de rétention, plusieurs termes doivent être définis
afin de faciliter la compréhension du document : Le tableau 2 : « Détermination du débit de fuite » • Pour les communes et les cas listés dans le
en feuille annexe permet de définir celui qui sera tableau 3 « Directives de dimensionnement »,
• La récupération consiste à créer un ouvrage est dimensionné en fonction de la superficie appliqué à votre projet, selon la surface collectée le dimensionnement se fait selon les directives
de stockage des eaux de pluies, en vue de leur collectée. Un ouvrage de rétention ne permet pas et la commune.
réutilisation (arrosage). Il est dimensionné en de réutiliser les eaux pluviales car il est censé être
indiquées dans le zonage pluvial :
N.B. : Pour des raisons de faisabilité technique,
fonction des besoins de l’utilisateur. Presque toujours vide pour pouvoir recueillir et réguler un Exemple  : Une parcelle de la commune
lorsque les débits de fuite sont très faibles, un débit
toujours plein, ce dispositif ne permet pas épisode pluvieux. Pour une réutilisation des eaux minimum (de 2 l/s ou 5 l/s selon les zonages) est de Pontcharra-sur-Turdine fait l’objet d’un
d’assurer un rôle tampon lorsqu’un épisode de pluie, il faudra le coupler avec un dispositif de souvent préconisé. En effet, il est techniquement agrandissement de 50 m². Après consultation des
pluvieux survient. En effet, lorsque l’ouvrage est récupération. impossible de mettre en place un ouvrage de plans du zonage pluvial en mairie, la parcelle est
plein, l’apport d’eau est directement rejeté dans rétention d’eaux pluviales ayant un orifice de située dans la zone intermédiaire à risque moyen.
• L’infiltration est une manière d’évacuer le rejet
le milieu naturel, il n’y a plus de stockage : le sortie dimensionné pour un débit inférieur à 2 l/s. D’après le tableau 3, la surface du projet étant de
d’eaux pluviales par le sol. Cette technique
dispositif est transparent. Ce dernier, de diamètre très faible, serait exposé à 50 m² et le risque moyen, le dimensionnement
dépend de la capacité d’infiltration du sol. Celle-ci
une obstruction due aux matières en suspension doit être effectué selon 0,04  m3 de rétention
• La rétention consiste à mettre en place un dispositif sera définie par une étude de sol, nécessaire pour
contenues dans l’eau. par m² de surface collectée. Sachant que 25 m²
de stockage des eaux de pluies et de régulation connaître sa perméabilité. Elle sera aussi utile
Les rubriques ci-dessous vous proposent les de la toiture de la maison actuelle sont également
des eaux rejetées au milieu naturel. Ainsi, les eaux pour dimensionner l’ouvrage d’infiltration.
méthodes de dimensionnement à appliquer en interceptés par l’ouvrage de rétention, la surface
pluviales sont stockées pendant et après l’épisode
fonction de votre commune. collectée s’élève à 75  m². Par un produit en
pluvieux et évacuées progressivement, selon le
croix, le volume de rétention obtenu est de  :
débit défini par l’orifice de sortie. Ce dispositif
0,04*75/1 soit 3 m3. Un dispositif de rétention de
3 m3 devra donc être mis en place.

5-D
 étermination du volume de rétention • Pour tous les autres cas, le calcul du volume
de rétention se réalise selon la méthode

nécessaire simplifiée ci-après.

Avant de commencer, sachez que la surface


à considérer pour le dimensionnement est,
dans la plupart des cas, la surface du projet.
Cependant si d’autres surfaces sont raccordées
au dispositif de rétention, elles devront être
prises en compte dans le dimensionnement.
C’est pourquoi nous parlerons de surface
COLLECTÉE dans la suite du document  !
Ainsi la surface COLLECTÉE peut prendre en
compte non seulement la surface du projet
mais également toutes les autres surfaces
imperméables qui seront interceptées par
l’ouvrage (ex : anciennes toitures juxtaposées
à celles du projet, parties de jardin, terrasses,
etc.). Le schéma ci-contre illustre la différence
entre les deux surfaces.

Ancien Ouvrage de
bâti rétention

Surface Parcelle
du projet

Surface collectée
© SYRIBT
AGIR

MÉTHODE DE CALCUL
6 - Calcul du diamètre de l’orifice de sortie
a - DONNÉES PLUVIOMÉTRIQUES
Le diamètre de sortie est défini à partir de la relation simplifiée tenant compte du débit de fuite et de la
La station pluviométrique de LYON-BRON est la plus représentative des événements pluvieux de la région. hauteur d’eau maximale H pouvant être atteinte dans le réservoir - voir schéma ci-dessous.
Les données fournies par Météo France sont reprises dans le tableau suivant.

Hauteur de pluies (mm) pour une


Temps (min)
période de retour de 100 ans
60 45,9

L’événement pluviométrique de référence à retenir (ou écrêter) est la pluie centennale de durée 1h, soit 45,9 mm
en 60 min.
H orifice de vidange

D
b - DONNÉES DU PROJET © SYRIBT

Les données relatives au projet et nécessaires au calcul du volume de rétention à la parcelle sont les suivantes :
• Cas d’un orifice circulaire : • Cas d’un orifice rectangulaire  
• La surface collectée SC (m²) dont les eaux de ruissellements sont interceptées par l’ouvrage de rétention ;
• Le débit de fuite QF déterminé plus haut ; 4xQ f Q
D= S=
• Le coefficient de ruissellement CR (%) correspondant à la surface SC. Ce dernier est déterminé à partir 60 0x √2x9, 81xH
√ 60 0x π x √2x9, 81xH
des coefficients de ruissellement unitaires du tableau ci-dessous. La formule à utiliser pour obtenir le
coefficient global est la suivante : Avec : Avec :

CR = CR(toitures) x %toitures + CR(voirie) x %voiries + … •  QF : déb it de fuite (en l/s) • QF : débit de fuite (en l/s)
• D : diamètre de l’orifice de sortie (en m) • S : Section de l’orifice de sortie (en m)
Exemple : un projet dont la surface collectée est composée à 90 % de toitures et 10 % de terrasse possède
un coefficient de ruissellement : • H : hauteur d’eau maximale pouvant être atteinte • H : hauteur d’eau maximale pouvant être atteinte
dans le bassin (en m) dans le bassin (en m)
CR = 0.90 x 0.8 + 0.10 x 0.75 = 0.8
Exemple : si l’ouvrage a une hauteur utile de Exemple  : si l’ouvrage a une hauteur utile de
Type de surface Coefficient de ruissellement rétention (H) égale à 1 m, un débit de fuite de 2 l/s et rétention (H) égale à 1 m, un débit de fuite de 2 l/s et
que le choix d’un orifice de sortie circulaire est fait, que le choix d’un orifice de sortie rectangulaire est
Parcs, jardins 0,15 2
le diamètre obtenu est de : 4 x 2 soit un fait, la section obtenue est de :
6 0 0 x √2x 9 x 1
Chemins de terre, graviers, revêtements diamètre de 30 cm. √ 6 0 0 x π x √2x 9 , 8 1 x 1
0,30 soit une section de 7,5 cm². Si une largeur de 5 cm
perméables
est prise, une hauteur de 1,5 cm sera nécessaire.
Dalles, Pavés, terrasses 0,75
Toitures 0,80
Voirie, parkings, autres surfaces bétonnées 0,90 7 - Rejets
c - CALCUL DU VOLUME DE RÉTENTION Une fois le volume de rétention calculé et l’orifice de afin de définir les capacités du sol. Si l’étude de sol
sortie dimensionné, il faut définir le point de rejet. démontre l’incapacité à infiltrer, le rejet sera redirigé
Le volume de rétention est calculé grâce à la formule ci-dessous : Dans tous les cas, l’infiltration sera le moyen de rejet vers le milieu naturel (fossés, talwegs, etc.).
privilégié. Une étude de sol est donc systématique
𝑉 (S c×C R×H 100)
V(m 3) = Q f×3,6
1000
Avec :
• H100 la hauteur d’eau pour la pluie centennale de durée 1h (= 45,9 mm)
• CR le coefficient de ruissellement du projet défini dans la rubrique 5-b- (Données du projet)
• SC la surface collectée par l’ouvrage de rétention (m²) Si, et seulement si, l’infiltration ou le rejet au
• QF le débit de fuite (l/s) milieu naturel n’est pas possible, une évacuation
des eaux dans les réseaux séparatifs peut être
Exemple : Considérons un projet comportant une surface collectée Sc de 1 500 m², pour un coefficient de envisagée. Renseignez-vous auprès de votre mairie
ruissellement CR de 0,8 et un débit de fuite de 5 l/s/ha avec un minimum de 2 l/s (donnée issue du règlement pour connaître le règlement précis qui s’applique
des eaux pluviales de la commune.). dans ce genre de situation.
Calcul du débit de fuite : 5 (l/s)x1 500 (m²)/10 000 (m²) = 0,75 l/s soit un Qf = 2 l/s retenu.
Calcul du volume de l’ouvrage de rétention : 1 500x0,8x45,9/1 000 – 2x3,6 = 48 m3.
Rappel : 1 ha = 10 000 m²

Si le volume calculé est nul ou négatif, ceci signifie que le projet ne nécessite pas d’ouvrage de rétention.
Cependant, si aucune prescription n’existe dans votre commune pour ce cas-là, il est conseillé de réaliser
une rétention de l’ordre de 0,3 m3 pour 10 m² de surface collectée.
AGIR • NOUE DE RÉTENTION :
Fossé large et peu profond avec des rives en pente
douce. Ouvrage à l’air libre souvent engazonné
pour permettre la filtration des eaux. Nécessite une
place importante.
8-L
 es différents types de rétention
possibles
© SYRIBT
Le volume calculé précédemment est un volume effectif (volume de VIDE) nécessaire
à la rétention des eaux pluviales. Ainsi, si le type de rétention choisi est composé d’un
matériau poreux, sa porosité devra être prise en compte dans le calcul du volume de
l’ouvrage.
Exemple : Le volume de rétention calculé précédemment est de 4 m3, il correspond au
volume effectif. Le type de rétention choisi a une porosité de 0,3. Le volume de l’ouvrage
sera donc de 4/0,3 soit 13 m3.

•T
 ECHNIQUES ADAPTÉES POUR TOUS TYPES DE PROJETS
(collectifs ou individuels)
© SYRIBT

• BASSIN DE RÉTENTION ENTERRÉ :


Mis en place sous une terrasse ou un espace vert. • TRANCHÉES :
Un regard sera prévu pour pouvoir inspecter et
nettoyer la retenue. Il est possible de réserver un Assurent le stockage des eaux de ruissellements
volume destiné à la récupération des eaux de pluies et leur filtration. Ce sont des tranchées remplies de
(l’installation d’une pompe sera alors nécessaire). gros galets.
Adapté pour les lotissements, ZAC, voiries, parking, Ce type de rétention nécessite une faible emprise au
toitures. sol et une faible profondeur. Un entretien régulier
est nécessaire afin de veiller au non colmatage du
système.
La porosité du système devra être prise en compte
© SYRIBT pour atteindre le volume effectif de l’ouvrage.

• BASSIN À CIEL OUVERT :


En eau ou sec, ils peuvent faire l’objet
d’un aménagement paysager (mare,
fontaine, forme multiple…). Adapté pour
tous volumes de rétention.

• TOITURE DE STOCKAGE :
permet le stockage des eaux pluviales sur les toits/
© SYRIBT terrasses plats ou légèrement inclinés. Un entretien
régulier est nécessaire. Si la toiture est recouverte
d’une couche de petits galets, la porosité de ces
derniers devra être prise en compte pour atteindre
le volume effectif de l’ouvrage.

© Région Rhône-Alpes
AGIR

• CHAUSSÉE RÉSERVOIR :
Rétention des eaux de ruissellements à l’intérieur • CUVE DE RÉTENTION HORS SOL :
de la chaussée dans les interstices des matériaux.
La porosité du système devra être prise en compte idéale pour le stockage des eaux de toitures.
pour atteindre le volume effectif de l’ouvrage.

© Région Rhône-Alpes

• TECHNIQUES ADAPTÉES AUX PROJETS INDIVIDUELS


• JARDINS DE PLUIE :
Lit de plantes ou de pierres situé dans un creux de compost et 20 % de terre arable. Adapté pour • COÛT APPROXIMATIF DES DIFFÉRENTES TECHNIQUES ALTERNATIVES :
du terrain et conçu pour capter les eaux pluviales les petits volumes de rétention. La porosité du
et permettre leur infiltration tout en assurant une mélange devra être prise en compte pour atteindre
filtration. Si le sol est argileux, il peut être remplacé le volume effectif de l’ouvrage. Techniques Coûts
par un mélange composé de 60 % de sable, 20 %
Bassin enherbé 150 €/m3 + 2 000 €

BASSIN DE RÉTENTION Bassin enterré 500 €/m3 + 5 000 €

Bassin en béton non couvert 300 €/m3 + 3 000 €

Enrobés drainants 100 €/m²

CHAUSSÉE RÉSERVOIR Enrobés imperméables 150 €/m²

Structure alvéolaire 400 €/m3

NOUE 50 €/m3

Dépend des matériaux


JARDIN DE PLUIE
et végétaux choisis

CUVE DE RÉTENTION HORS SOL 100 € /m3

TOITURE DE STOCKAGE 30 €/m²


CONTACT
Syndicat de Rivières
Brévenne - Turdine
117 rue Passemard
69 210 L’ Arbresle
Tél : 04 37 49 70 85
Fax : 04 37 49 70 94

04 77 39 06 66
04 77 39 06 66

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