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05/09/19

Intro au droit
CM 1
Qu'est-ce-que le droit ?

Le mot « droit » a pour origine latine « directum » c.à.d la ligne droite ; la ligne de conduite ; la
trajectoire à suivre par les individus.

I. Droit et notions voisines

• A) Droit et morale

Beaucoup des règles juridiques, se retrouvent dans nos règles morales.


Certains agissements sont sanctionnés par la morale et non par le droit et inversement.

Exemple : quand on détient un objet (même volé) au bout de 30 ans on en devient


propriétaire, c'est le droit qui crée cette règle.

Il y a une différence entre droit et morale.

Ces notions ont des objectifs différents.


 Les règles de droits sont faites pour vivre en société elles permettent une organisation des
rapports sociaux.

 Le but de la morale est le perfectionnement de l'individu, c'est personnel à soi-même.

Le droit génère une sanction extérieure donné par le juge, la police → peine encourue.

La morale génère une sanction intérieure. Il n'y a pas vraiment de sanction. Exemple si on est pas
poli ça nous concerne (mauvaise conscience...).
S’il y a un non respect d'une règle de droit on peut s'appuyer sur la loi, il y a un texte écrit. Au
contraire s’il y a non respect d'une règle morale il n'y a pas de loi. La règle morale est libre et
individuelle, ce n'est pas la même pour tout le monde.

 Lorsqu’on transgresse une règle  sanction


 Cependant si l’on transgresse une règle morale  il ne se passe pas grand-chose excepté
une sanction intérieure

• B) Droit et religion

Le droit et la religion ont des règles différentes.


Exemple : Interdiction de divorcer chez les catholiques mais pas interdit par le droit.

– Sociétés primitives absence d'autonomie de la règle de droit. Pas de distinction entre le


droit et la religion on parlait même de droits sacrés.
On a dissocié les deux pour avoir un Etat laïc, le droit est entièrement laïcisé. Cela ne veut pas dire
qu'on a retiré toutes les religions de notre pays, par exemple les jours fériés sont conservés, le
repos dominical. Le président également a le droit de grâce, il peut abandonner une peine d'un
prisonnier sans qu'il passe devant un juge.
En ce qui concerne les idéologies sur l'euthanasie ou l'ivg on remarque que l'opinion religieuse
compte. Notre pays n'est pas complètement abstrait de la religion.

I. Définition du droit

Le droit a plusieurs définitions, le droit objectif et subjectif.

• A) Le droit objectif c'est un corps de règles destinées à organiser la vie sociale.


« Objectif » : objet du droit, ce sur quoi va porter le droit.

Exemple : le droit des affaires, le droit constitutionnel organise/réparti l'organisation


publique. Le droit du travail régie les relations entre employé et employeur.

• B) Le droit subjectif est une prérogative que les personnes tirent du droit objectif.
Prérogative = diff petites règles à partir du droit objectif

« Subjectif » → titulaire du droit, désigne des personnes qui utilise le droit objectif.

Exemple  : le droit commercial (organise les affaires), parmi ce droit il y a des règles qui
régissent le bail (action commercial local...), le droit du travail parmi ce droit il y a des règles
35h, smic...).
Ce droit objectif est utilisé en subjectif.

III. Caractères de la règle de droit.

 A) Caractère abstrait

Définition : c'est une règle non édictée pour une personne en particulier, elle s'applique à tous →
égalité entre les citoyens.

Exemple : loi relative aux accidents de circulation, piétons/automobilistes peut utiliser la loi.
Les entreprises en difficultés doivent respecter les façons de faire comme les autres.
Situation identique = traitement identique.

 B) Caractère extérieur

Définition : règle supérieure à la volonté de chaque individu.


On ne choisit pas de s'opposer à une loi, cependant nous vivons dans une démocratie donc nous
avons voté pour ces lois.

Exemple : Le droit de vote

 C) Caractère coercitif (coercition → contrainte)

1) Règle de droit obligatoire


Non-respect = sanction « nul n'est censé ignorer la loi ». Il existe différents degrés de soumission à
la règle.
– Règle impérative : il faut absolument l'a respecté, on ne peut pas y déroger.
Exemple : on ne peut pas vendre ses organes, ses cheveux... même si tout le monde y
est consentant ce n'est pas possible. L'homicide volontaire même si la personne le
demande.

– Règle supplétive : pas vraiment obligatoire. Elle ne s'oppose qu'à manifestation d'un
individu, il peut décider qu'elle s'applique ou pas. Elle sert pour remplacer le silence de
la personne. Résoudre le problème quand on n’a pas anticipé un problème
Exemple : le contrat de mariage est une possibilité lors d'un mariage. Pour ceux qui
n'en ont pas fait et qui divorcent leurs biens sont alors communs sauf si les deux
individus se présentent devant un notaire et veulent séparer leur bien. La loi ne
s'applique donc pas.

 Supplétive car on peut l’écarter mais si on ne prévoit rien, il n’y aura pas
de conséquence
Pour aider les juges, il y a un critère : est ce qu’il y a un objet d’ordre public dans le texte
(est-il là pour protéger, cela va-t-il impacter la société)

 Ordre public = impératif


 Ne touche pas à l’ordre public = supplétive

2) Une règle de droit dont la transgression est sanctionnée.

Pour orienter les individus il y a des sanctions préventives ou incitative


Les sanctions sont différentes pour conséquences/objectifs différent(e)s.

 L’exécution :

Le fait d’exiger de quelqu’un d’assumer son engagement


L'engagement doit être respecté
Exemple  : lors d'un contrat de vente si le bien n'est pas envoyé alors sanction d’exécution pour
envoyer.

 La réparation :

La réparation d'un préjudice qu'on a fait subir à quelqu'un → indemnisation (juge rembourser qlq)
dommages et intérêts.

 La punition/la répression

Sanctionner une faute qui a été commise


C'est la sanction la plus grave en cas de violation d'une règle de droit pénale. Le but étant de
réprimer un comportement inadapté (amendes/emprisonnement).
Cas pratique :

1. Les faits 
2. Une question juridique : trouver + la formuler
3. La règle juridique : énoncer de la règle (théorique), appliquer la règle (pratique)
4. Conclusion (répondre à la question posée)

Accord orale d’un vendeur et d’un acheteur sur la vente d’une télévision, puis désistement du
vendeur car selon lui l’acheteur n’aurait pas payé la somme de 300€ contre le bien.

Pouvons-nous donc considéré qu’une vente/accord ait été formuler entres les deux parties ?
Y’a-t-il un accord ?

Article 1101 : permet d’expliquer ce qu’est un contrat


Article 1103 : respecter le contrat dans lequel nous nous sommes engagés

Le contrat est un accord de volonté, dès lors qu’un accord, même verbale, a été passé il est
impératif de le respecter.

Oui il y a un contrat puisqu’il y a eu un accord de passé donc il existe, même si ici il y a une absence
de preuve.
La livraison de la télé doit donc être faite.

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