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Chapitre II :

SISMICITÉ, VOLCANISME ET OROGENÈSE TÉMOIN DE


L’ACTIVITE DE LA TERRE

1-la sismicité témoin de l’activité de la terre

1-1/DÉFINITION
Un séisme : est un tremblement de terre qui correspond à un ébranlement brutal du sol provoqué en profondeur par
un mouvement brusque de 2 compartiments.
On appelle aussi séisme, un ébranlement brutal de l’écorce terrestre par libération instantanée d’énergie accumulée
lentement en profondeur.

La sismologie : C’est la science qui étudie les séismes.


Sismographes : c’est un appareil qui enregistre le séisme dans une seule direction donnée en fonction du temps.
Dans une station de mesure de séisme on trouve toujours 3 sismographes, deux horizontaux et un vertical.
Les sismographes ou sismomètres sont composés d’un capteur mécanique et d’un enregistreur.
Les premiers sismographes étaient des pendules très lourds ayant une forte inertie.
Actuellement on utilise des sismomètres électromagnétiques composés d’un pendule au quel est lié une bobine
d’induction qui se déplace dans un champ magnétique
Le signale électromagnétique est amplifié électriquement, transformé en courant électrique et enregistré sous forme
numérique et/ou graphique.
Les courbes sont enregistrées sous forme de sismogramme:

Sismogramme : c’est l’enregistrement obtenu à l’aide d’un sismographe.


Hypocentre (foyer) d’un séisme : c’est le lieu où le point d’où part et se libère l’énergie qui va provoquer le
tremblement.

Épicentre : c’est le point juste au dessus de l’hypocentre, c’est le lieu à la surface ou l’intensité du séisme est
maximale.

Iso séisme : Courbe d’égale intensité du séisme.

1-2/INTENSITÉ DES SÉISMES


Depuis le début du XIX siècle on a essayé de classer les tremblements de terre, elles sont évaluées selon deux échelles
:

• Échelle macrosismique d’intensité


• Échelle magnitude de Richter

1-2-1/Échelle macro sismique d’intensité


Elles sont établies à partir des constatations concernant les effets des séismes sur le terrain et la perception qu’en eu
l’Homme
Il s’agit d’effet directement observable sans qu’il soit nécessaire de faire usage d’aucun instrument spécial.

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Plusieurs échelles se sont succédé:
Échelle de 10 degré de Forel-Rosi, à précéder l’échelle de 12 degré de Caucaris.
Cette dernière à été améliorée en 1956 est appelée échelle de Mercalli et enfin en 1964 l’échelle MKS M : Medveler
K : karuik S : Sponheur
Ces échelles basées sur 12 degré

1ére degré : enregistre seulement par les instruments sensibles


2éme degré : très faible peu d’observateurs au repos la remarque
3éme degré : très faible mais ressenti par un petit nombre d’habitants
4éme degré : médiocre, léger oscillation des objets, quelques dormeurs se réveille
5éme degré : assez forts ressenti en pleine d’heure réveil les dormeurs
6éme degré : fort provoque la panique, déplacement et chute d’objets
7éme degré : très fort sérieux dégâts et les eaux troubles
8éme degré : ruineux objet renversé, transporté et écoulement
9éme degré : désastreux : écoulement de maison, destruction partielle ou total d’édifices solide
10éme degré : très désastreux : écoulement de digues, rupture de canalisation, torsion de rails
11éme degré : catastrophique : les ponts les plus solides cèdent, grand écoulement
12éme degré : cataclysme : les œuvres humaines ne résistent pas, la géographie modifiée

1-2-2/Échelle de magnitude de Richter


Elle est instauré en 1935 par le géophysicien Richter est définie la magnitude d’un séisme.
Cette échelle est une valeur propre du séisme dépendante de la quantité d’énergie dégagée au foyer, indépendante du
lieu de l’observation et des témoignages des populations.
C’est une valeur intrinsèque que l’on peut calcifiée d’objective dans la mesure où elle est calcule scientifiquement à
partir de l’amplitude du signal enregistre par un sismomètre selon la formule :
𝐴
𝑀 = log ( ) + 𝑓( ∆, ℎ) + 𝑎
𝑇
Échelle de Richter est une échelle ouverte, croissante selon l’énergie, qui en principe n’a pas de limite inférieure et
supérieure.
Cependant, à partir de la magnitude 5, les dégâts apparaissent et l’on considère qu’une magnitude 10 semble être une
limite supérieure
Le séisme la plus grande amplitude du 20em siècle est celui du Chili en 1960 de magnitude 9,5.

1-3/PROPAGATION DES ONDES SISMIQUES


A partir du foyer on a plusieurs directions de propagation, on définit alors un front d’onde : c’est une limite entre la
zone ou les matériaux sont en vibration et la zone ou ils sont au repos.
On rencontre 3 types des ondes sismiques:

Les ondes P ou onde primaire: ce sont des ondes de compression ou ondes longitudinales qui se propage dans
tous les milieux.

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Les particules se déplacent selon des mouvements de dilatation et compression avant-arrières dans la direction de
propagation de l’onde.
Ce sont les ondes sismiques les plus rapides (6km/s) elles sont responsables des touts premiers grondements (bruit)
sourds perçue au début d’un séisme.
Elles sont particulièrement bien enregistrées sur la composante verticale des sismomètres.

Les ondes S ou ondes secondaires : ce sont des ondes de cisaillement ou ondes transversales, elles ne se
propagent que dans des solides.
Le mouvement des particules se fait dans un plan vertical perpendiculaire au déplacement de l’onde sismique au sens
de propagation de l’onde.
Elles sont moins rapides que les ondes P (1 à 7 fois) elles sont enregistrées principalement sur les composantes
horizontales du sismomètre.
les ondes P et les ondes S sont des ondes de volumes, les ondes de surface sont moins rapides que les ondes de
volume , ce sont les ondes de love et les ondes de Rayleigh,

Les ondes de love : ce sont les ondes de cisaillement qui oscillent dans le plan horizontal elles propagent à des
vitesses de l’ordre 4km/s, elles sont enregistrées sur les composantes horizontales elles provoquent un ébranlement
horizontal du sol et sont la principale cause des destructions et des dégâts.

Les ondes de Rayleigh : elles sont enregistrées sur les trois composantes, elles sont moins rapides et assimilables à
des vagues, allumées en mouvement inutile les vibrations dure plusieurs minutes.

1-3-1/Comportement des ondes sismiques et structures sismologiques de la terre


La vitesse de propagation des ondes sismiques et leur gradient de vitesse sont en fonction des caractéristiques
physiques des milieux naturels
Les vitesses des ondes de volume traversant le globe terrestre sont en fonction de la profondeur
Les variations brutales de propagation des ondes P et S ont permit de mettre en évidence des discontinuités à
l’intérieur du globe terrestre.
Au passage croûte-manteau on note une brutale accélération des ondes P et S, cela correspond à la discontinuité
Mohorovicic (Moho).
A l’intérieur du manteau existe des variations progressives des vitesses des ondes sismiques
On note un ralentissement dans le manteau supérieur correspondant à la LVZ qui signifie le changement de Rhéologie
des roches du manteau supérieur entre lithosphère et asthénosphère.
La transition manteau supérieur manteau inférieur à 670km de profondeur et se traduit par une augmentation régulière
de la vitesse des ondes sismiques

1-4/Le séisme dans le cadre de la tectonique global


La sismicité est un témoin de l’activité et de la dynamique de la terre
La répartition des épicentres des séismes sur le globe terrestre n’est pas aléatoire, elle s’intègre dans le cadre de la
tectonique globale
La majeure partie des séismes se situe à la frontière des plaques, on distingue plusieurs zones :

1-4-1/séisme de zone de divergence des plaques


Ce sont des séismes associés à la dorsale océanique.
Ce sont des séismes superficiels (un séisme superficiel est un séisme dont l’hypocentre se situe au moins de 60km de
profondeur) qui sont très nombreux jusqu’à 95% des séismes et également de faible magnitude.

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Ces tremblements de terre dont les foyers se situe entre 1000 et 2000m sous le niveau des océans, sont peut ressentis
par l’Homme donc peut nuisible
En domaine continental, les zones d’extension correspondent à des rifts
Exemple : le rift Est africain

1-4-2/Séisme de zone de convergence


Ce sont aussi des zones orogéniques, deux contextes sont possibles :

● Affrontement avec zone de subduction:


Ces zones où s’affrontent soit deux croûtes océaniques et une croûte continentale sont caractérisées par la présence
d’une fosse océanique profonde.
La subduction de la plaques lithosphère océanique sous l’autre plaque se traduit par des ruptures et des fractures de
cette plaque et se manifeste par au fur et à mesure de son enfoncement par des hypocentres sismiques de plus en plus
profonds.
Depuis des séismes superficielles jusqu’à les séismes intermédiaires (un séisme intermédiaire est un séisme où le foyer
est situe entre 60 et 300km de profondeur) et des séismes profonds (séisme profond est un séisme dont le foyer est au-
delà de 300km de profondeur).
La subduction crée un flux de foyer connue sous le nom de plan de Bénioff
C’est au niveau de ces zones que se situe les séismes les plus violents et le plus meurtriers
On les trouve dans toutes la zone circumpacifique, la marge active de l’Amérique du sud, de l’Amérique du nord,
l’Amérique centrale, les arcs insulaires, les Aléoutiennes jusqu’à Tonga

● Collision de plaques continentales


Après disparition partielle ou totale des airs océaniques et qui se traduit par une orogenèse intense, c’est le cas de la
collision des plaques Africaines et Arabique contre la plaque eurasienne à l’origine de la ceinture orogénique Alpine
de Gibraltar jusqu’à Bi maure.

1-4-3 Zones de coulissage de plaques


Ce sont des séismes de zones de cisaillement ou les plaques coulissent latéralement l’une par rapport à l’autre selon
une faille transformant.
Les séismes sont superficiels mais de forte magnitude
La plus célèbre des failles transformant c’est la faille de San Andreas en Californie au Etats-Unis à l’origine de
nombreux séismes dont le célèbre tremblement de terre de San Francisco en 1906.

1-4-4/Séisme intra plaques


En d’hors de la sismicité associées au frontière de plaque, il existe une sismicité plus diffuse dans le domaine intra
plaques
Exemple: le cas des ondes sismiques du centre d’USA, de l’Europe ou de Chine.
Ces séismes sont superficiels, ils sont consécutives à des réactivations d’anciennes structures tectonique, ainsi la
collision de l’inde et de l’Asie se traduite par de grande faille dans le continent Asiatique dont certaines peuvent
rejouer et être responsables de séismes importants et meurtriers en Chine

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